Une savoureuse relecture d'un fait divers par anal + :
Spécial investigation
Violences d'extrême droite : Le retour
anal +, 22 h50 ce lundi.
Extrait du communiqué de propaganda d' anal + :
" La mort de Clément Méric est le triste symbole du retour du péril brun. Tabassé par des skinheads en 2013, il décédera de ses blessures."
Rappelons Les faits :
"Deux groupes de trois personnes, un de militants de l'Action antifasciste Paris-Banlieue, l'autre de militants nationalistes révolutionnaires, se rencontrent le 5 juin 2013, en fin d'après-midi, ils se rendent à une vente privée de vêtements dans le 9e arrondissement de Paris.
Arrivés sur les lieux, un "antifasciste" interpelle d'abord les nationalistes, qui se trouvent dans la salle de vente, en leur disant, de son propre aveu : « Alors les nazis, on fait ses courses ? Le groupe d'antifascistes continue à provoquer le groupe de nationalistes, menaçant de les « attendre en bas », tandis que les nationalistes leur demandent de les laisser faire leurs courses.
Les antifascistes quittent l'espace de vente vers 18 heures et se postent un peu plus loin rue Caumartin, au pied des marches de l'église Saint-Louis-d'Antin. Selon la chambre de l'instruction, ils attendent alors « ostensiblement » l'autre groupe « en faisant téléphoniquement appel à du renfort ». Clément Méric, qui avait prévu de se rendre à la vente, les rejoint un quart d'heure plus tard. Pendant ce temps, les nationalistes terminent leurs courses.
Un vigile, alerté par une cliente des tensions entre les deux groupes, tente d'abord de calmer les nationalistes, puis descend à la rencontre des antifascistes. Clément Méric déclare alors : « Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants ». Lorsque le vigile retourne dans le magasin, Clément Méric le suit pour en découdre avec les nationalistes, ce dont le vigile et un de ses collègues le dissuadent, au vu notamment de sa faible corpulence. Il pénètre néanmoins dans la salle de vente, et aurait provoqué les nationalistes,en leur disant : « On vous attend ». À 18 h 27, Clément Méric envoie son dernier SMS à ses amis, qu'il rejoint peu après, pour leur signifier que les nationalistes vont sortir du magasin : « ils descendent ».
Une rixe éclate alors, décrite par le procureur comme une « scène de violence avec des échanges de coups », sans que l'on sache qui initie le combat, les deux groupes se renvoyant mutuellement cette responsabilité. Toutefois, le jeune "héros" Clément Méric se munit d'un protège dents, et faute de poing américain, triture sa chevalière et attaque Esteban Morillo par derrière alors que celui çi est en train de se battre avec deux de ses camarades. Esteban Morillo porte alors deux coups à Clément Méric, ce qui entraînera sa mort sans que l'on sache si elle est due aux deux coup eux-même ou au choc subi lors de la chute au sol."
C'est pas Béria ou Goebells qu'a fait ce communiqué, hein ? Et on est en 2014, pas en 1940 ou 1950...