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 La fin de vie en France

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Eurynome
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Eurynome


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Date d'inscription : 30/10/2012

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MessageSujet: La fin de vie en France   La fin de vie en France EmptyVen 12 Déc - 19:36

(Notez que j'utilise un titre volontairement général: comme ça, on pourra y poster toute évolution/changement dans ce domaine).

" Sur la fin de vie, François Hollande veut croire qu'un consensus est possible

Il a temporisé, certains diront louvoyé mais désormais, "le temps est venu d'engager un débat." Deux ans et demi après son élection, François Hollande veut mettre en oeuvre l'engagement 21 de sa campagne présidentielle: que chacun puisse "terminer sa vie dans la dignité". Le président de la République, lui-même confronté à la question avec le décès de sa mère en 2009, a annoncé que le Parlement sera saisi dès le mois de janvier 2015.

Députés et sénateurs auront à débattre sur les bases d'un rapport parlementaire remis vendredi 12 décembre au chef de l'Etat. Alain Claeys (PS, Indre) et Jean Leonetti (UMP, Var) ont mis près de six mois pour aboutir à une proposition de loi commune pour faire évoluer la législation de 2005 qui a "constitué un réel progrès mais est mal connue et mal appliquée".

"Nous avons cheminé l'un et l'autre", confirme le socialiste alors que des tensions avaient pu naître ces derniers jours autour des mots utilisés dans leur rapport.
"Ce n'est pas une proposition de compromis, c'est une proposition de dépassement", a aussi salué François Hollande qui souhaitait depuis son élection dégager un consensus sur "le sujet le plus délicat, le plus lourd, le plus complexe".


Deux ans et demi de réflexion

C'est dans cet esprit que le Président a multiplié les consultations, repoussant à chaque fois la date d'examen du texte quitte à donner l'impression de ne pas vouloir trancher. "Je souhaite que ce texte puisse être élaboré sans polémiques, sans divisions et simplement dans l’idée qu’un cheminement est possible pour rassembler toute la société", déclarait-il le 14 janvier au cours de sa conférence de presse.
"J'ai tenu à engager une vaste réflexion de manière à ce que des propositions puissent être dégagées", se justifie aujourd'hui le chef de l'Etat.

Dès 2012, François Hollande a ainsi confié une mission au professeur Didier Sicard. A partir des conclusions de celles-ci, il a encore demandé au Comité consultatif national d'éthique (CCNE) d'ouvrir un large débat puis d'organiser une conférence citoyenne. "Il s'agissait de noter ce qui rassemble les Français et ce qui les divise", a-t-il expliqué.
Avec Manuel Valls, le chef de l'Etat a ensuite mandaté les deux parlementaires pour proposer ce nouveau texte. "Nous vous sommes reconnaissants de cet esprit de réflexion approfondie et de rassemblement", a salué Jean Léonetti, auteur de la loi de 2005.

"C'est un texte de progrès", veut croire le chef de l'Etat qui a évité soigneusement tous les termes très connotés comme euthanasie ou suicide assisté. L'enjeu, plusieurs fois répété, est de mettre le malade au cœur du dispositif. "Ce basculement d’un devoir des médecins à un droit nouveau des malades est une étape culturelle lourde", note Jean Leonetti dans le Monde. Tel est le sens de la proposition qui vise à rendre les directives anticipées contraignantes. Les parlementaires souhaitent que celles-ci soient désormais inscrites sur la Carte vitale du patient et qu'elles soient valables sans condition de durée.

L'unanimité est-elle possible?

Objectif politique à présent: que le nouveau "droit à mourir" que François Hollande veut créer soit adopté à l'unanimité comme ce fut le cas il y a neuf ans. Il espère ainsi tourner la page du mariage pour tous, l'autre débat de société qui a émaillé la première moitié de son quinquennat. Le chef de l'Etat se rêve en rassembleur après avoir été accusé de diviser la population.
Pour Alain Juppé, ces dispositions vont dans un bon sens et il espère qu'un accord sera possible.

Mais rien n'est gagné car pressentant le contenu du rapport, les différents lobbys ont déjà fait part de leur mécontentement. L'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) qui milite pour la légalisation de l'euthanasie dénonce "une loi Leonetti de gauche".
Elle reproche ainsi à François Hollande de ne pas aller assez loin dans le respect de la volonté des malades. Une manifestation est même organisée dès ce vendredi devant l'Assemblée nationale pour dénoncer le futur texte.

Quant aux opposants de l'euthanasie réunis au sein du collectif Soulager n'est pas tuer, ils ont réuni plusieurs centaines de personnes mercredi au Trocadero.
Parrainés par Philippe Pozzo di Borgo (l'homme qui a inspiré le film Intouchables), les responsables dont beaucoup étaient déjà partie prenante de la lutte contre le mariage homosexuel craignent qu'une évolution de la loi ouvre la voie au suicide pour tous. "Nous dénonçons une euthanasie masquée derrière les termes sédation terminale jusqu'à la mort", a ainsi réagi Tugdual Derville, porte-parole de l'association Alliance Vita. "

Source: http://www.huffingtonpost.fr/2014/12/12/fin-de-vie-francois-hollande-espere-consensus_n_6313700.html?utm_hp_ref=france
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