Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 16 juillet 1918 : Assassinat de Nicolas II et sa famille   ephemeride - Page 18 EmptySam 16 Juil - 21:01

ephemeride - Page 18 Nicolas-II-et-sa-famille

16 juillet 1918 : Assassinat de Nicolas II et sa famille

Le 16 juillet 1918, dans la nuit, huit mois après la Révolution d'Octobre, le tsar Nicolas II et sa famille sont assassinés à Ekaterineburg, à l'est de l'Oural.

Quatre- vingts ans plus tard, jour pour jour, leurs restes ont été transportés à Saint-Pétersbourg et ensevelis dans la nécropole impériale de la cathédrale Pierre et Paul. Par ce geste spectaculaire, les Russes ont voulu effacer les cicatrices du communisme.
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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 17 juillet 1936 : Les militaires espagnols se soulèvent   ephemeride - Page 18 EmptyDim 17 Juil - 21:08

ephemeride - Page 18 Franco-006

17 juillet 1936 : Les militaires espagnols se soulèvent

Le 17 juillet 1936, la garnison espagnole de Melilla se soulève contre le gouvernement républicain, sous le commandement du général Franco. C'est le début d'une guerre civile de trois ans et un prélude aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale.

Un complot longuement préparé

La jeune république espagnole est à cette époque victime d'une flambée de violences qui se soldent par plusieurs centaines de morts. Ces violences sont le résultat de l'instabilité politique. Elles culminent avec la victoire électorale du Front Populaire le 16 février 1936 et débouchent sur l'assassinat du député monarchiste José Calvo Sotelo (43 ans) le 13 juillet de la même année, peu après qu'il ait été menacé par la Pasionaria.

Le soulèvement militaire, qualifié par ses auteurs de «glorioso Movimiento», survient le 17 juillet 1936 dans la garnison de Melilla, au Maroc espagnol, conformément à un plan préparé de longue date.

L'inspirateur principal en est le général Emilio Mola, ancien chef de la police devenu gouverneur militaire de Pampelune, dans une région de petits paysans carlistes et catholiques, farouchement hostiles à la République, la Navarre. Il est associé au général Sanjurjo, en exil à Lisbonne, ainsi qu'au général Francisco Franco y Bahamonde, gouverneur militaire des Canaries.

Dès le lendemain, le général Franco quitte son poste dans les îles Canaries. Il se rend en secret à Melilla et débarque deux jours plus tard en Andalousie avec ses troupes. Il s'agit essentiellement de musulmans marocains ou «maures»(«los Regulares») et de soldats de la Légion étrangère(ou «tercio», par allusion aux glorieuses armées du Grand Siècle espagnol, fin du XVIe- début du XVIIe).

Dans le même temps se soulèvent les garnisons de la plupart des grandes villes espagnoles. Mais une bonne partie de l'armée, la moitié environ, reste fidèle au gouvernement.

Sur certains navires de guerre, il arrive que les marins s'emparent de leur officiers rebelles et les exécutent dans les formes. Sur d'autres navires, les officiers rebelles ont le dessus et font pendre aux vergues les marins qui refusent de les suivre.

En définitive, en trois jours, les rebelles «nationalistes» s'emparent de la Galice et de la Vieille-Castille, près de la frontière avec le Portugal, ainsi que d'une partie de la Navarre, du Léon et des Asturies.

En Navarre et Aragon, les insurgés bénéficient du soutien de milices carlistes, les requetes. Ce sont des paysans-soldats bien entraînés, catholiques fervents et monarchistes enthousiastes.

Les nationalistes s'implantent aussi en Andalousie, à Cordoue, Grenade et Cadix, avec l'aide de bataillons ou «tabors» maures et d'unités ou «banderas» de la Légion. Mais à Barcelone, ils sont repoussés par les milices ouvrières. Ils échouent aussi à Valence et dans le Levant méditerranéen.

Échec momentané du soulèvement

Les nationalistes, qui escomptaient une reddition rapide du gouvernement, en sont pour leurs frais. Les grandes villes leur échappent (Madrid, Barcelone, Valence). Et ils ne se maintiennent principalement que dans le Sud. Encore est-ce avec le concours de troupes marocaines.

Le général Mola projette de s'emparer de Madrid en faisant converger sur la capitale quatre colonnes de troupes et en combinant leur action avec le soulèvement de civils madrilènes favorables au Mouvement. C'est ce qu'il appelle la «cinquième colonne» (l'expression fera florès).

Mais la manoeuvre échoue devant la mobilisation impromptue des habitants. La capitale reste aux mains des troupes légalistes commandées par le général Miaja. Au terme des «trois jours de juillet» (18, 19 et 20 juillet), l'Espagne apparaît divisée en deux, avec un léger avantage au gouvernement, qui garde le contrôle des principales zones industrielles, de la capitale ainsi que de 14 millions d'habitants contre 10,5 aux insurgés.

L'armée elle-même est divisée. La plus grande partie des officiers d'état-major sont restés fidèles à la République. Toutefois, les officiers intermédiaires, issus de la moyenne bourgeoisie, ont, eux, rejoint massivement le Mouvement et ils vont cruellement manquer au gouvernement. A première vue, le pronunciamiento a échoué.

Vers une longue guerre

Le général Franco prend la tête du Mouvement après la mort accidentelle, le 21 juillet, du général Sanjurjo, qui avait été pressenti pour ce rôle. Alors que s'éloigne l'espoir d'une résolution rapide du conflit, les troupes maures et les légionnaires de Franco débarquent en masse sur la péninsule et s'emparent le 14 août 1936 de Badajoz, au sud.

Leur victoire se conclut par un massacre atroce de la population. Mais d'un point de vue stratégique, elle permet de relier les zones nationalistes du sud et du nord. Elle permet aussi à la rébellion de tenir les régions frontalières du Portugal, ce qui facilite son ravitaillement en armes et munitions.

Les nationalistes arrivent aux portes de Madrid mais, de façon inattendue, diffèrent l'assaut sur la capitale le temps de secourir les défenseurs de l'Alcazar de Tolède, une forteresse où 1600 personnes supportent le siège de l'armée régulière.

La propagande exalte les hauts faits des «héros de l'Alcazar». Le colonel Moscardó devient mondialement célèbre pour avoir refusé de rendre la forteresse quand les assiégeants l'avaient menacé d'exécuter son fils. Le général Franco sort de son rôle subalterne et acquiert aussi une notoriété mondiale.

Mais le répit a entre-temps permis aux républicains de consolider la défense de la capitale avec pas moins de 30 km de tranchées... et le soutien essentiellement psychologique de volontaires étrangers. En novembre, ils peuvent ainsi repousser les assauts franquistes.

La guerre civile va dès lors se prolonger pendant deux ans et demi, opposant des armées de plus de 800.000 hommes chacune, avec un soutien actif de l'étranger. En s'internationalisant, elle va devenir un enjeu majeur de la lutte que se livrent dans toute l'Europe les démocrates et les mouvements totalitaires.
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MessageSujet: 18 juillet 1870 : Le pape devient infaillible   ephemeride - Page 18 EmptyLun 18 Juil - 19:18

ephemeride - Page 18 PieIXVatican1

18 juillet 1870 : Le pape devient infaillible

Le 18 juillet 1870, le concile Vatican I définit le dogme de l'infaillibilité pontificale. Les cardinaux reconnaissent comme vraies et irrévocables les interprétations du dogme prononcées par le souverain pontife.

Convoqué l'année précédente par le pape Pie IX, le concile Vatican I est dit oecuménique car il réunit l'ensemble des évêques du monde catholique. C'est le premier à se dérouler dans l'enceinte du Vatican (d'où son nom). Le précédent concile oecuménique s'était tenu à Trente, au nord de l'Italie, trois siècles plus tôt.

Vox populi...

Rappelons que Jésus-Christ, aux sources du christianisme, n'a laissé aucun écrit. Son enseignement nous est seulement connu à travers les quatre Évangiles écrits après sa mort. Ces textes n'ont toutefois pas la prétention de fixer le dogme, c'est-à-dire les vérités fondamentales et non-contradictoires sur lesquelles doivent s'appuyer les chrétiens. C'est à la communauté des chrétiens que revient le soin d'exprimer ces vérités avec le concours des Pères de l'Église, théologiens reconnus pour leur sagesse et leur justesse de vues.

L'Église catholique et les autres Églises chrétiennes se sont nourries au fil des siècles de la Tradition autant, sinon plus, que des Écritures. À cette Tradition a été reconnue le caractère d'infaillibilité, étant entendu que la communauté chrétienne ne peut unanimement se tromper sur les choses de la religion.

Les croyants des premiers temps du christianisme ont ébauché l'adage célèbre : « Vox populi, vox Dei » (La voix du peuple, c'est la voix de Dieu !) pour signifier cette infaillibilité.

Les clercs eux-mêmes reconnaissaient le caractère infaillible de la Tradition en lui appliquant la définition ou «canon» de Saint Vincent de Lérins (mort en 450) : « Ce qui a été cru partout, toujours et par tous » (« quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est »).

Le concile Vatican I réserve au pape l'infaillibilité en matière de dogme. Avec une nuance toutefois : ses décisions n'ont de valeur que si elles sont prononcées de façon solennelle, devant le peuple, ex cathedra, ce qui est une manière de respecter la démocratie des origines. À noter que l'infaillibilité ne s'applique pas aux décisions ordinaires du souverain pontife, en matière de discipline, de morale ou de gestion des affaires courantes.

Regain de prestige

Ainsi, tandis que le pape est en voie de perdre ses derniers attributs temporels au profit du royaume d'Italie, son autorité spirituelle sur le monde catholique est en passe de s'élever jusqu'à des sommets jamais atteints auparavant.

Jusqu'au début du XXe siècle, la plupart des catholiques ignoraient le nom de leur pape. Aujourd'hui, le souverain pontife figure parmi les personnalités les plus médiatiques de la planète, comme en fait foi l'exemple de Jean-Paul II. C'est le résultat le plus évident du concile Vatican I !

Quelques mois plus tard, le 20 septembre 1870, les troupes du roi d'Italie occupent Rome. C'en est fini des États pontificaux. Pie IX se considère comme prisonnier au Vatican et, jusqu'à sa mort, le 7 février 1878, il va combattre la montée de l'anticléricalisme et des idéologies laïques en Europe occidentale.
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MessageSujet: 19 juillet 1900 : Inauguration du métro de Paris   ephemeride - Page 18 EmptyMar 19 Juil - 20:54

ephemeride - Page 18 Inauguration-du-metro-parisien-nord-sud-aligre-gare-de-lyon

19 juillet 1900 : Inauguration du métro de Paris

Le 19 juillet 1900, à la faveur d'une grande Exposition universelle, Paris inaugure sa première ligne de métro. Elle relie la Porte Maillot (ouest) à la Porte de Vincennes (est). Les stations sont conçues en « style nouille » par l'architecte Guimard, selon les principes artistiques de l'Art nouveau.

C'est l'aboutissement tardif d'un vieux projet. Le premier projet d'un transport souterrain à Paris remonte en effet à 1855 mais sa réalisation a été longtemps différée et beaucoup d'autres métropoles, à commencer par Londres, ont pu construire leur propre métro avant que Paris ne s'y mette.

La réalisation des travaux est confiée à l'ingénieur Fulgence Bienvenüe dont le nom a été donné à la station de la gare Montparnasse. Les chroniqueurs de l'époque prédisent l'achèvement du réseau dans les huit ans à venir… Dans les faits, un siècle plus tard, le métropolitain continue de s'étendre et de se moderniser.
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MessageSujet: 20 juillet 1397 : Union de Kalmar   ephemeride - Page 18 EmptyMer 20 Juil - 20:54

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20 juillet 1397 : Union de Kalmar

Le 20 juillet 1397, à Kalmar, un port suédois au sud de Stockholm, est proclamée l'Union des trois royaumes scandinaves de Norvège, Suède et Danemark (l'actuelle Finlande fait à cette époque partie de la Suède).

L'initiative revient à Marguerite, veuve du roi de Norvège Haakon VI et fille du roi de Danemark Valdemar IV. Elle donne la couronne commune à Éric de Poméranie avec l'objectif de préserver les intérêts scandinaves face aux visées des entreprenants marchands allemands de la ligue hanséatique.

L'union de Kalmar prend fin le 6 juin 1523, quand le prince Gustave Vasa est élu roi de Suède et chasse les Danois de Stockholm.

Le Danemark et la Norvège restent quant à eux soudés jusqu'en 1814. Par le traité de Kiel du 14 janvier 1814, le prince Bernadotte, régent de Suède, impose à la Norvège une union personnelle avec la Suède. Elle va durer jusqu'à l'indépendance complète de la Norvège, le 25 novembre 1905.
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MessageSujet: 21 juillet -356 : Incendie du temple d'Éphèse   ephemeride - Page 18 EmptyVen 22 Juil - 16:52

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21 juillet -356 : Incendie du temple d'Éphèse

Le 21 juillet de l'an 356 avant JC, la nuit même où naquit le futur conquérant du monde (Alexandre le Grand), un jeune homme d'Éphèse du nom d'Érostrate brûla le temple d'Artémis, l'une des Sept Merveilles du monde hellénistique, dans le seul but d'accéder à la notoriété. Bingo !
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MessageSujet: 22 juillet 1944 : Accords de Bretton Woods   ephemeride - Page 18 EmptyVen 22 Juil - 16:55

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22 juillet 1944 : Accords de Bretton Woods

Le 22 juillet 1944 prend fin à Bretton Woods (New-Hampshire, États-Unis) une conférence financière réunissant 44 nations alliées. Après trois semaines de travaux, cette conférence met en place un nouveau système financier destiné à corriger l'instabilité monétaire d'entre les deux guerres mondiales.

À l'instigation de l'économiste britannique John Maynard Keynes, l'étalon-or est abandonné au profit d'un étalon-change or (le « Gold Exchange Standard ») qui accorde une place prépondérante au dollar. Ce système perdurera jusqu'à l'abandon par le président Nixon de la convertibilité du dollar en or, le 15 août 1971. À Bretton Woods sont par ailleurs créés le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BIRD, Banque Internationale pour la reconstruction et le développement).

Les accords de Bretton Woods inaugurent une longue période de relative stabilité monétaire. Elle connaît son chant du cygne avec les accords du Plaza, quatre décennies plus tard.

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MessageSujet: 23 juillet 1894 : Le Japon soumet la Corée   ephemeride - Page 18 EmptySam 23 Juil - 17:54

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23 juillet 1894 : Le Japon soumet la Corée

Le 23 juillet 1894, les troupes japonaises investissent le palais royal de Séoul et renversent le roi de Corée. Son successeur est contraint quatre jours plus tard de déclarer la guerre à la Chine voisine. Quinze ans plus tard, le Japon annexera le royaume.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 18 EmptyLun 25 Juil - 16:32

'Ysaline de Montmirail a écrit:
Le 21 juillet de l'an 356 avant JC, la nuit même où naquit le futur conquérant du monde (Alexandre le Grand), un jeune homme d'Éphèse du nom d'Érostrate brûla le temple d'Artémis, l'une des Sept Merveilles du monde hellénistique, dans le seul but d'accéder à la notoriété. Bingo !
L'un des tout premiers casseurs de l'Histoire, en gros.
"Je détruis donc j'existe!" cyclops
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 18 EmptyLun 25 Juil - 16:49

Il disait qu'en tant qu'incendiaire il allait être à l'image des grands conquérants.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 18 EmptyLun 25 Juil - 17:15

C'est pas faux, quelques part. study
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MessageSujet: 24 juillet 1911 : Découverte du Machu Picchu   ephemeride - Page 18 EmptyMar 26 Juil - 9:23

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24 juillet 1911 : Découverte du Machu Picchu

Le 24 juillet 1911, l’archéologue américain Hiram Bingham (36 ans), mandaté par l'université de Yale, arrive au sommet d’une montagne, au Pérou, en compagnie d’un officier péruvien et d’un jeune paysan de la région.

Il aperçoit alors d’énormes murs de maisons en ruines !... Il vient de découvrir les restes de la cité inca du Machu Picchu (vieille montagne en langue quechua, la langue majoritaire des Améridiens du Pérou).

Les ruines monumentales du Machu Picchu, vieilles de cinq siècles, sont devenues la fierté du Pérou, jusqu'à faire oublier les autres témoignages d'une Histoire plurimillénaire.

Perchée à 2400 mètres d’altitude, au-dessus de la vallée sacrée de l’Urubamba, à 120 kilomètres de Cuzco, Machu Picchu couvre un plateau de dix hectares.

La cité surprend par ses murs en grosses pierres assemblées sans mortier, selon une technique bien maîtrisée par les Incas.

Construite vers 1450, soit peu avant l’arrivée des Espagnols, pour servir de lieu de repos à l’empereur Pachacutec (1438-1471) et à sa famille, loin du tumulte de la capitale Cuzco, elle aurait abrité un maximum de 600 personnes.

Du fait que l'empereur est aussi un chef religieux (le fils du Soleil), la religion est indissociable de ses résidences et l'on identifie au Machu Picchu des édifices qui devaient servir à des rites religieux.

Difficile d'accès, le site a été rapidement abandonné après la conquête espagnole.

Mais il n’a cessé d’être connu localement de quelques habitants et aventuriers avant que n'y mette le pied l'archéologue américain Hiram Bingham.

Son reportage photographique, publié par la revue National Geographic, allait valoir au Machu Picchu une notoriété mondiale et en faire - de façon quelque peu excessive - le symbole de la grandeur du Pérou précolombien.
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MessageSujet: 25 juillet 1593 : Henri IV abjure le protestantisme à Saint-Denis   ephemeride - Page 18 EmptyMar 26 Juil - 10:32

ephemeride - Page 18 HenriIVsaintdenis

25 juillet 1593 : Henri IV abjure le protestantisme à Saint-Denis

Le 25 juillet 1593, dans le désir de mettre fin aux guerres de religion et de réconcilier les Français, Henri IV abjure la foi protestante et demande à devenir catholique. Ce sixième et dernier changement de religion du roi de France est le résultat de négociations.

«Paris vaut bien une messe»

Héritier légitime de la couronne suite à la mort sans héritier de son cousin Henri III de Valois, le nouveau roi a dû combattre les ligueurs catholiques, supérieurs en nombre, qui ne supportaient pas l'idée d'avoir un protestant sur le trône.

Un long siège devant Paris et une victoire éclatante à Ivry-sur-l'Eure sur l'armée catholique du duc de Mayenne ne font pas avancer ses affaires. Son ami Maximilien de Béthune, futur duc de Sully, par ailleurs protestant indéfectible, lui fait comprendre que le moment est venu pour lui de revenir à la foi catholique, au nom de la raison d'État.

L'Histoire résume le calcul par la formule, un tantinet cynique : «Paris vaut bien une messe». On la prête tantôt à Henri IV, tantôt à Sully, mais elle est plus vraisemblablement apocryphe...

Conversion

Selon un cérémonial convenu, Henri IV se présente devant le portail de l'abbatiale de Saint-Denis, au nord de Paris.
- Qui êtes-vous ? lui demande monseigneur de Beaune, archevêque de Bourges, en grand apparat.
- Je suis le roi, répond Henri.
- Que demandez-vous ?
- À être reçu dans le giron de l'Église catholique, apostolique et romaine».

Là-dessus, le roi s'agenouille et jure de mourir dans la religion catholique. L'archevêque lui donne l'absolution et le roi baise son anneau.

Pardons

Après sa conversion de raison, qui atténue les ressentiments des catholiques à son égard, le roi peut se faire sacrer à Chartres le 27 février 1594 (et non à Reims, la ville habituelle du sacre, encore aux mains des ligueurs). Il entre à Paris le mois suivant.

Mais la paix demeure précaire. Il faut encore rassurer les protestants et obtenir le pardon du pape...

- Henri IV et les protestants :

Par l'édit de Saint-Germain du 15 novembre 1594, le roi renouvelle les garanties des précédents édits de pacification. Mais les huguenots ne s'en satisfont pas. Leurs représentants, réunis à Saumur, font part au représentant du roi, le protestant Duplessis-Mornay, de leur souhait d'un nouvel édit. Les négociations s'engagent...

- Henri IV et le pape :

Dans le même temps, Henri IV délègue à Rome, auprès de Clément VII, deux prestigieux représentants de la France catholique : Jacques du Perron et l'abbé d'Ossat. Ils s'engagent au nom du roi à l'application en France des décisions du concile de Trente et au rétablissement de la religion catholique dans le royaume de Navarre, autrement dit le Béarn, la terre de Jeanne d'Albret, mère du roi.

Enfin, le 17 septembre 1595, le pape accorde son absolution au roi de France. Cette cérémonie solennelle se déroule au Vatican. Les deux représentants du roi, à genoux devant le souverain pontife, demandent pardon au nom de leur souverain.

Épilogue

Les choses s'arrangent du côté catholique, avec la soumission du duc de Mayenne après sa défaite à Fontaine-Française, le 5 juin 1595, et l'absolution du pape.

Mais les protestants, plus inquiets que jamais, font traîner les négociations. Là-dessus, le 11 mars 1597, les Espagnols, anciens alliés de la Ligue catholique, s'emparent par surprise de la ville d'Amiens, qui avait refusé la protection des troupes royales.

Le roi assiège Amiens et prie les protestants de lui apporter leur concours. Ces derniers croient habiles de profiter de la situation pour poser leurs conditions. Le roi ne cède rien. Ayant repris Amiens le 25 septembre 1597, il menace de reprendre la guerre contre ses anciens coreligionnaires. Ces derniers s'inclinent...

L'Édit de Nantes du 30 avril 1598 consacre la paix religieuse en faisant une place aux protestants. Avec la paix de Vervins, le 2 mai de la même année, les Espagnols quittent le pays. La France peut enfin se remettre sur pied et réparer ses plaies.
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MessageSujet: 26 juillet 1847 : Le Liberia indépendant   ephemeride - Page 18 EmptyMar 26 Juil - 21:38

ephemeride - Page 18 Liberia1880

26 juillet 1847 : Le Liberia indépendant

Le 26 juillet 1847, le Liberia devient le premier État africain officiellement reconnu par les puissances occidentales.

C'est aussi au XIXe siècle le seul État indépendant d'Afrique noire à l'exception de l'Éthiopie (ou Abyssinie). Il compte aujourd'hui environ 3 millions d'habitants sur 111000 km2.

Une création philanthropique

Sur ce petit territoire du golfe de Guinée, limitrophe de l'actuelle Côte-d'Ivoire, s'installent à partir de 1822 quelques milliers d'anciens esclaves originaires des États-Unis, à l'initiative d'une association philanthropique désireuse d'organiser le retour des Noirs sur le sol de leurs ancêtres, selon les préconisations du président James Monroe («L'Amérique aux Américains»).

Les émigrants baptisent Liberia leur nouveau pays. Son drapeau est calqué sur celui des États-Unis, avec une seule étoile. La capitale, appelée Monrovia en l'honneur du président américain, tire fierté d'une copie du Capitole de Washington.

Les anciens esclaves eux-mêmes reproduisent les comportements de leurs anciens maîtres, jusque dans leur habillement et leur logement...

La fin du rêve américain

Derrière cette vitrine moderne, la réalité est celle d'une poignée d'Afro-Américains exploitant une écrasante majorité d'indigènes pour le plus grand profit de quelques multinationales comme le caoutchoutier Firestone, propriétaire de plantations d'hévéas.

Cette situation prend fin avec le massacre du président Tolbert et de ses ministres sur la plage de Monrovia, la capitale, le 4 décembre 1980. Le sergent Samuel Doe s'empare du pouvoir à la faveur d'une épouvantable guerre civile qui l'oppose bientôt à un autre seigneur de la guerre, Charles Taylor. Massacres, mutilations, viols ramènent le pays à la plus extrême barbarie.

Le Liberia retrouve un semblant de stabilité le 8 novembre 2005, avec l'élection à la présidence, sous contrôle international, d'Ellen Johnson-Sirleaf, une Afro-Américaine formée dans les universités américaines.
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MessageSujet: 27 juillet 1867 : Premier câble transatlantique   ephemeride - Page 18 EmptyMer 27 Juil - 21:19

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27 juillet 1867 : Premier câble transatlantique

Le 27 juillet 1867 est inauguré le premier câble télégraphique transatlantique. Long de 3700 km, il marque le début de l'ère des télécommunications. Les câbles sous-marins sont aujourd'hui relayés - ou concurrencés - par les satellites.
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MessageSujet: 28 juillet 1915 : Les marines débarquent à Port-au-Prince   ephemeride - Page 18 EmptyJeu 28 Juil - 21:18

ephemeride - Page 18 Marines

28 juillet 1915 : Les marines débarquent à Port-au-Prince

Le 28 juillet 1915, les troupes américaines débarquent à Port-au-Prince, capitale d'Haïti, pour officiellement restaurer la stabilité et la sécurité dans la première République noire des Temps modernes. Elles vont y rester pendant près de vingt ans, jusqu'en 1934.

Instabilité croissante

Depuis le milieu du XIXe siècle, la république d'Haïti n'avait cessé de descendre aux enfers, victime de l'absence de projet national et de la rivalité entre bourgeoisie mulâtre et paysannerie noire. Plusieurs coups d'État se succèdent dans les années 1910 jusqu'à celui du général Vilbrun Guillaume Sam, en mars 1915.

Le nouveau dictateur se montre aussi despotique que ses prédécesseurs et le 27 juillet 1915, fait massacrer 167 prisonniers politiques dans la prison de Port-au-Prince. Dans l'après-midi, la population, exaspérée, se soulève et poursuit le président jusque dans les bâtiments de l'ambassade de France.

Le dictateur est massacré et ses restes sont exhibés par la foule dans les rues de la capitale. Le président américain Thomas Woodrow Wilson voit dans ce nouveau débordement le motif d'une intervention militaire. Dès le lendemain, un navire de guerre, le Washington, entre dans la rade de Port-au-Prince, la capitale. Le soir même, les troupes de marines prennnent position dans les endroits clé. La diplomatie de Washington justifie son droit d'ingérence par des principes humanitaires.

Échec de Washington

Prenant acte de l'absence d'élites haïtiennes crédibles et compétentes, Washington prend en main le pays et instaure un protectorat de fait. La classe politique, essentiellement mulâtre, se laisse elle-même manipuler par Washington. Le président du Sénat, Philippe Sudre Dartiguenave, accepte d'être installé par l'occupant à la présidence de la République.

Les marines prêtent main-forte à la gendarmerie nationale pour réprimer en 1918 une violente insurrection des « Cacos », les paysans en armes du nord de l'île, sous la direction d'un certain Charlemagne Péralte qui sera tué dans une embuscade en 1919. On compte plusieurs milliers de victimes sur 40.000 insurgés, avec des exactions et violences de toutes sortes.

Les entreprises américaines débarquent dans l'île à la suite des militaires et s'approprient les maigres ressources locales (plantations...). Elles remettent également en état les infrastructures de l'île : routes, dispensaires, écoles... (non sans inscrire le montant de ces réalisations dans la dette extérieure d'Haïti). Par ailleurs, le cours de la monnaie locale, la gourde, est aligné sur le dollar.

Les institutions du pays, banques, armée, douanes, éducation... sont prises en main par les administrateurs américains. Un certain Franklin Roosevelt rédige même une nouvelle Constitution pour l'État haïtien...

Malgré ces acquis, les Américains suscitent contre eux l'hostilité tant des paysans noirs, maintenus dans des conditions de quasi-servitude, que des mulâtres. Ces derniers, imbus d'un sentiment très fort de supériorité sur les Noirs, supportent mal d'être mis dans le même sac que ces derniers par les occupants !

Franklin Delano Rossevelt, à peine élu à la présidence des États-Unis, retire le 21 août 1934 les marines d'Haïti sans qu'ait été résolu un seul des problèmes structurels de la république.
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MessageSujet: 29 juillet 1836 : Inauguration de l'Arc de triomphe   ephemeride - Page 18 EmptySam 30 Juil - 17:54

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29 juillet 1836 : Inauguration de l'Arc de triomphe

Le 29 juillet 1836, le roi Louis-Philippe 1er inaugure l’Arc de triomphe de la place de l’Étoile, à Paris. Il accomplit ainsi la promesse de Napoléon Ier à ses soldats au lendemain de la bataille d'Austerlitz : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe ».

L'empereur ordonne dès le 18 février 1806 la construction d'un tel monument, suivant la tradition héritée de la Rome antique. Il doit clore à l'ouest de la capitale la perspective Est-Ouest qui débute à la Bastille et achever le « grand dessein » urbanistique de la monarchie. Mais sa construction est interrompue par les difficultés nées de la campagne de Russie en 1812. Sur la place du Carrousel, dans l'enceinte fermée par le palais du Louvre et le palais des Tuileries, les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine érigent un arc de triomphe plus modeste mais au moins aussi élégant, surmonté d'un quadrige en bronze qui rappelle les chevaux de Saint-Marc à Venise. Achevé quant à lui dès 1809, il célèbre explicitement la bataille d'Austerlitz.

La construction de l'Arc de triomphe de l'Étoile reprend beaucoup plus tard, en 1832. Le roi Louis-Philippe 1er y voit une façon de rassembler tous les Français autour des pages glorieuses de leur Histoire et le dédie aux armées de la Révolution et de l'Empire. L'incendie du palais des Tuileries sous la Commune, en 1871, ouvre la perspective visuelle qui mène de la Cour carrée du Louvre à l'arc du Carrousel et à la place de l'Étoile, ainsi dénommée car elle est le point de départ de six larges avenues.

Après la Grande Guerre, le défilé de la Victoire et la tombe du Soldat inconnu ont fait de l'Arc de triomphe de l'Étoile un haut lieu de la mémoire républicaine. Le bas-relief de François Rude qui illustre sur le pilier droit du monument Le Départ des Volontaires de l'An II, plus communément appelé La Marseillaise, est devenu une représentation mythique de la Nation.
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MessageSujet: 30 juillet 1830 : Louis-Philippe d'Orléans régent   ephemeride - Page 18 EmptyDim 31 Juil - 21:13

30 juillet 1830 : Louis-Philippe d'Orléans régent

Le 30 juillet 1830, suite à la Révolution des Trois Glorieuses qui a chassé du trône son cousin Charles X, le duc Louis-Philippe d'Orléans devient lieutenant général du royaume, c'est-à-dire régent. Il lui revient de gouverner le pays pendant la minorité de l'héritier légitime, le petit comte de Chambord, petit-fils de Charles X.

Mais le régent, cédant à la pression des bourgeois libéraux, choisit très vite de garder la couronne pour lui-même. Il monte sur le trône sous le nom de Louis-Philippe 1er. Ce faisant sans s'en rendre compte, il ruine le principe de légitimité qui fondait la monarchie. Il sera le dernier roi de l'Histoire de France.

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MessageSujet: 31 juillet 1968 : Le Baas au pouvoir à Bagdad   ephemeride - Page 18 EmptyDim 31 Juil - 21:14

ephemeride - Page 18 Bakr

31 juillet 1968 : Le Baas au pouvoir à Bagdad

Le 31 juillet 1968, le Baas, un parti qui se veut socialiste, moderniste et laïc, s'installe solidement au pouvoir en Irak, à la suite d'un énième coup d'État militaire. Un Conseil de la Révolution se met en place et porte le général Ahmed Hassan al-Bakr à la tête de l'État.

C'est la fin d'une décennie d'agitation politique... et le début d'une longue dictature.

Un parti moderniste

Le parti Baas (d'un mot arabe qui signifie renaissance) a été fondé en 1942 à Damas par le chrétien Michel Aflak et le musulman sunnite Salahedine Bitar. Il sont rejoints par un Alaouite (minorité syrienne), Zaki al Arzouzi. Le parti veut dépasser les clivages religieux et promouvoir l'« arabité ». Il affiche un programme anticolonialiste, socialiste, laïc et panarabe, se proposant rien moins que de réunir tous les pays arabes en une vaste fédération moderne. Sa devise est « Unité, socialisme, liberté ».
Le Baas séduit la bourgeoisie urbaine d'Irak et de Syrie, s'installant au pouvoir dans ces deux pays dans les années 1960. Mais très vite le sentiment panarabe s'effiloche sous la pression des réalités. L'anarchie est entretenue par les rébellions autonomistes des Kurdes, au nord, et des chiites, au sud, ainsi que les convoitises occidentales et soviétiques sur les immenses ressources pétrolières du pays.

Sanglantes alternances politiques

Le 14 juillet 1958, le général Kassem (Abdul Karim Qasim) renverse la monarchie hachémite, qu'il juge trop inféodée aux Britanniques. Le roi Fayçal II, sa famille, ainsi que le Premier ministre Nouri es-Saïd et différentes personnalités sont massacrées.

Kassem proclame la République et rompt la « Fédération arabe » créée quelques mois plus tôt par le rapprochement des deux monarchies hachémites d'Irak et de Jordanie pour faire pièce à la République Arabe Unie (RAU) de Syrie et d'Égypte créée par Nasser. Il se retire aussi en mars 1959 du pacte de Bagdad pro-occidental et se rapproche de la RAU.

Mais il doit faire face à une révolte des Kurdes et à l'hostilité des communistes. Il est à son tour renversé et tué le 8 février 1963 par des militants baasistes qui placent au pouvoir son ancien collègue, le colonel Abdel Salam Aref. Celui-ci ayant péri dans un accident d'avion en 1966, il est remplacé par son frère, le général Abdel Rahman Aref.

Dangereuse dérive

Dès le début des années 1970, à Bagdad, le général Hassan al-Bakr transforme le Baas en un parti unique, avec une organisation calquée sur les partis communistes. Il s'appuie sur le savoir-faire d'un jeune cousin, Saddam Hussein, originaire comme lui de la région de Takrit (ou Tikrit), la ville de Saladin, située au Kurdistan, à 250 km au nord de Bagdad.

Le nouveau vice-président, Saddam Hussein, est né le 28 avril 1937. Très tôt orphelin de père, il devient le souffre-douleur de son beau-père et des autres enfants de son village ! Mais il va montrer très vite ce que signifie son prénom, Saddam (en arabe, le bagarreur). Dépourvu de formation supérieure, il se révèle bientôt un agitateur-né et, dès 1959, participe à une tentative de coup d'État contre le général Kassem. Blessé à la jambe, il réussit par miracle à s'enfuir à l'étranger et récidive en 1964 contre le général Aref. Il est cette fois arrêté mais trouve moyen de s'évader.

Dans l'ombre du général al-Bakr, Saddam Hussein réorganise tambour battant les services de sécurité. Homme à poigne cruel et sans état d'âme, il n'hésite pas à menacer, torturer et massacrer les opposants du régime ainsi que leurs femmes et leurs enfants. En 1969, quatorze prétendus conspirateurs sionistes sont pendus sur une grande place de Bagdad et leurs corps flottent plusieurs jours sous les yeux des passants.

Le vice-président utilise aussi sa position pour éliminer sans ménagement ses rivaux potentiels jusqu'à apparaître très vite comme le numéro deux du régime. Mais à ces aspects morbides s'en surajoutent d'autres, plus constructifs.

Le général Hassan al-Bakr et son vice-président nationalisent les ressources pétrolières en 1972. Leur exemple est presque aussitôt imité par les émirats arabes du Golfe persique et l'Arabie séoudite. Par ailleurs, les dirigeants du Baas modernisent hardiment le pays et lancent la première campagne d'alphabétisation massive dans le monde arabe.

La France participe activement à cet effort. Le Premier ministre français Jacques Chirac reçoit en grande pompe Saddam Hussein à Paris et lui-même se rend à Bagdad à l'invitation de son « ami ». Les démocrates occidentaux n'y trouvent alors rien à redire car ils voient dans le régime irakien, laïc et moderniste, une chance pour le monde arabe.

Le 16 juillet 1979, al-Bakr, malade, se retire et Saddam Hussein s'arroge la totalité du pouvoir. Il devient officiellement président de la République.

Saddam Hussein, dictateur impitoyable

Tout juste deux jours après son accession au pouvoir suprême, Saddam Hussein réunit dans une salle de conférences tous les membres importants du Conseil de la Révolution et du parti, soit plusieurs centaines de personnes.

Dans une mise en scène spectaculaire, il déplore avec tristesse un prétendu complot inspiré par les communistes ou les Syriens. Le secrétaire général du Conseil de la Révolution, qui a été torturé, monte alors sur la scène, reconnaît la réalité du complot et dénonce lentement, un à un, les prétendus traîtres. Ces derniers, soixante au total, sont au fur et à mesure extraits de la salle par les gardes pour être exécutés.

Les Irakiens savent désormais qu'il n'est plus question pour eux de désobéir à leur nouveau maître. Soutenu par la minorité arabo-sunnite, ce dernier se méfie des Kurdes, qui aspirent à l'indépendance ou l'autonomie, ainsi que de la majorité chiite, proche de l'Iran voisin. Il tolère par contre les très anciennes communautés chrétiennes qui n'ont pas de projet politique.

Passionné par l'Histoire arabe, Saddam Hussein est porté par le désir exacerbé de s'inscrire dans la longue lignée de chefs mythiques engendrée par l'Irak, de Nabuchodonosor à Saladin.

Bientôt, la révolution islamiste dans l'Iran voisin suscite l'émotion chez les Occidentaux comme chez les Soviétiques. En 1980, personne ne proteste quand Saddam Hussein attaque l'Iran et porte la guerre chez son turbulent voisin. C'est le début d'un grave malentendu entre le dictateur et les Occidentaux, sur lesquels il croit pouvoir désormais compter.
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MessageSujet: 1er août 1291 : Le serment du Grütli   ephemeride - Page 18 EmptyLun 1 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 18 Rutli

1er août 1291 : Le serment du Grütli

Le 1er août 1291, une trentaine de rudes montagnards se réunissent dans la prairie de Grütli (ou Rütli selon l'orthographe alémanique), au-dessus du lac des Quatre-Cantons. Ils se prêtent serment d'assistance mutuelle contre les exactions de leur seigneur.

De ce jour date selon la tradition la naissance de la Suisse indépendante...

Fête nationale

En 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale. Ce jour est chômé depuis 1994.

Des montagnards attachés à leurs libertés

Au cours du XIIIe siècle, les communautés paysannes des « pays forestiers » (Waldstaten), sur les bords du lac des Quatre-Cantons, voient leur autonomie menacée par l'empereur Rodolphe 1er de Habsbourg, dont les domaines cernent leur territoire et mordent de plus en plus à l'intérieur.

Prenant exemple sur les villes italiennes qui ont réussi à conquérir leur autonomie, les trois cantons d'Uri, Schwyz et Unterwald décident de faire front... Leurs représentants se retrouvent dans la prairie de Grütli « en l'an du Seigneur 1291 au début du mois d'août ». Là, ils font le serment de se défendre ensemble contre les empiètements des Habsbourg.

Rédigé en latin, le serment de prévoit que les confédérés se prêteraient secours en cas d'attaque, n'accepteraient aucun juge étranger, trancheraient leurs différends par l'arbitrage des plus sages, puniraient les criminels, incendiaires et voleurs.

Le pacte est conclu pour l'éternité mais ses signataires n'entendent en rien fonder une Nation. Il n'empêche qu'en 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale. Ce jour est chômé depuis 1994.

Guillaume Tell

Depuis le XVe siècle, les Suisses se délectent de l'histoire de Guillaume Tell, qui est à vrai dire un condensé de différents récits oraux, la réalité historique du héros national n'étant en rien attestée.

Cet habile archer est arrêté pour cause de désobéissance par le bailli Hermann Gessler qui gère les intérêts des Habsbourg. Le bailli lui impose en guise de sanction de tirer avec son arbalète sur une pomme placée... sur la tête de son fils Walter. C'est ça ou la mort immédiate pour le père et le fils !

Prenant deux « carreaux » (flèches d'arbalète) entre les doigts, Guillaume Tell vise la pomme et la fend en deux ! Le bailli lui demande pourquoi il a pris deux carreaux. Et lui de répondre que s'il avait touché son fils, il aurait aussitôt tué le bailli avec le second carreau...

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MessageSujet: 2 août 1589 : Henri de Navarre devient Henri IV, roi de France   ephemeride - Page 18 EmptyMar 2 Aoû - 20:54

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2 août 1589 : Henri de Navarre devient Henri IV, roi de France

Le 2 août 1589, au lendemain de l'attentat contre le roi Henri III, son cousin Henri de Navarre accède au trône de France sous le nom d'Henri IV en vertu des règles de succession.

Le nouveau souverain va devoir affronter les armes à la main la Ligue catholique qui ne tolère pas que la France soit gouvernée par un protestant. Avec ses alliés anglais, il bat les ligueurs à Arques puis à Ivry, près de Chartres, le 14 mars 1590 (« ralliez-vous à mon panache blanc »). Il abjure enfin la foi protestante le 25 juillet 1593 et entre à Paris après avoir acheté la complicité du gouverneur Brissac. C'est la fin des guerres de religion qui ont ravagé le pays pendant une génération...
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MessageSujet: 3 août 1529 : Traité de Cambrai et « paix des Dames »   ephemeride - Page 18 EmptyMer 3 Aoû - 20:54

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3 août 1529 : Traité de Cambrai et « paix des Dames »

Le 3 août 1529 est signée à Cambrai la « paix des Dames », ainsi surnommée parce qu'elle a été négociée par Louise de Savoie, mère du roi de France François 1er, et Marguerite d'Autriche, tante de l'empereur Charles Quint, qui administre les Pays-Bas en son nom.

Trois ans plus tôt, le 22 mai 1526, après sa défaite de Pavie, François 1er avait formé avec la République de Venise et le Saint-Siège la Ligue de Cognac. Cette nouvelle guerre d'Italie avait abouti à de nouveaux échecs et s'était signalée par le sac de Rome.

Menacé par une offensive à revers du sultan ottoman Soliman le Magnifique, l'empereur choisit de négocier. Il rend au roi de France ses fils gardés en otage depuis le traité de Madrid.
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MessageSujet: 4 août 1701 : La Grande Paix de Montréal   ephemeride - Page 18 EmptyJeu 4 Aoû - 20:54

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4 août 1701 : La Grande Paix de Montréal

Le 4 août 1701, le gouverneur de la Nouvelle-France Louis-Hector de Callière conclut la paix avec les 39 nations iroquoises de la région du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Il n'a pas craint pas d'inviter pour cela 1300 Indiens dans la ville de Montréal, à peine peuplée de 1200 colons français.

Le rapprochement avec les Indiens, auparavant proches des Anglais, rivaux des Français, avait été amorcé deux ou trois ans plus tôt par le prédécesseur de Callière, le gouverneur de Frontenac. À Montréal, grâce à l'éloquence du chef wendat (ou huron) Kondiaronk, il allait se concrétiser par des échanges de cadeaux, le partage du calumet de la paix et des signatures en bonne et due forme au bas d'un texte.

La Grande Paix allait perdurer pendant un demi-siècle, jusqu'à la guerre de Sept Ans. À ce moment-là, les Iroquois, prenant acte de la supériorité démographique des Anglais, allaient rentrer peu à peu dans leur orbite...
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MessageSujet: 5 août 1392 : Charles VI le Bien Aimé devient le Fou   ephemeride - Page 18 EmptyVen 5 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 18 CharlesVIfou3

5 août 1392 : Charles VI le Bien Aimé devient le Fou

Le 5 août 1392, Charles VI (24 ans) traverse la forêt du Mans à la tête de ses troupes. Le roi, que ses sujets surnomment le Bien Aimé pour les avoir délivrés des exactions de ses puissants oncles, entreprend une expédition contre le duc de Bretagne, allié aux Anglais.

Soudain, un illuminé surgit devant le roi, saisit la bride de son cheval et lui crie : « Arrête, noble roi, tu es trahi ! » Peu après, la lance d'un soldat heurte un bouclier. Au bruit, le roi qui s'était assoupi sous l'effet de la chaleur, tire son épée et frappe ses compagnons. Six chevaliers sont tués avant qu'on ait pu le maîtriser !

Désormais les crises de folie ne vont plus quitter le jeune souverain. Lucide entre ses « absences », le malheureux roi délègue le gouvernement à son frère cadet Louis d'Orléans et la tutelle de son fils aîné, le Dauphin, à la reine Isabeau de Bavière et à ses trois oncles.

Ces derniers, les ducs de Bourgogne, de Berry, d'Anjou et de Bourbon, en profitent pour revenir en force au pouvoir avec la complicité de la reine.

Le bal des Sauvages

La folie du roi s'aggrave au début de l'année suivante, le 28 janvier 1393, au cours d'un bal donné à l'hôtel Saint-Pol (ou Saint-Paul), résidence habituelle du souverain. À l'occasion de cette fête, dite bal des Sauvages ou bal des Ardents, quatre jeunes princes et le roi lui-même se sont déguisés en satyres.

Une torche met le feu à l'étoupe et à la poix. Plusieurs jeunes gens sont brûlés dans d'atroces douleurs et mettront trois jours à mourir. Le roi lui-même, qui se tenait à l'écart, échappe à la mort mais il a tout vu et en reste commotionné.

Sa folie est désormais de notoriété publique de même que la mainmise des grands seigneurs sur le pouvoir.

Ses crises de démence sont toutefois passagères et entrecoupées de plusieurs semaines ou plusieurs mois durant lesquels il recouvre tout son discernement et gouverne avec sagesse. Personne ne songe donc à le placer sous tutelle.

Cette situation malsaine va perdurer jusqu'à la mort de Charles VI, en 1422, après un règne exceptionnellement long de 42 ans et particulièrement dramatique.
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MessageSujet: 6 août 1806 : Fin du Saint Empire Romain Germanique   ephemeride - Page 18 EmptySam 6 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 18 Francoisdautriche

6 août 1806 : Fin du Saint Empire Romain Germanique

Le 6 août 1806, l'empereur d'Autriche François 1er déclare renoncer à la dignité d'empereur du Saint Empire Romain Germanique fondé par Otton 1er près de mille ans auparavant.

C'est l'ultime conséquence des traités de Lunéville et de Presbourg, consécutifs l'un et l'autre des défaites des Habsbourg face aux offensives françaises.

Le Saint Empire et la carte de l'Allemagne issue des traités de Westphalie avaient déjà été très largement remaniés suite au recez (procès-verbal) imposé à la Diète germanique par le Premier Consul Napoléon Bonaparte le 25 février 1803.

Entrevoyant la disparition prochaine du Saint Empire, l'empereur François II de Habsbourg regroupe sous l'appellation d'empire les États héréditaires de la famille des Habsbourg-Lorraine - les seuls sur lesquels il ait une autorité réelle. Le 11 août 1804, il s'attribue officiellement le titre d'empereur d'Autriche et roi de Bohème et de Hongrie sous le nom de François 1er.

ephemeride - Page 18 Confederationdurhin

De l'Empire à la Confédération du Rhin

Deux ans plus tard, au sommet de sa gloire, l'Empereur des Français Napoléon 1er, fort de ses victoires sur l'Autriche puis sur la Prusse, à Iéna et Auerstaedt, peut envisager de reconfigurer la carte de l'Allemagne entre le Rhin et l'Elbe.

Le 12 juillet 1806, il porte sur les fonts baptismaux la Confédération du Rhin (Rheinbund), qui regroupe seize États allemands sous la «protection» de Napoléon 1er. De nombreuses alliances matrimoniales avec la famille Bonaparte vont lier les souverains de ces «États confédérés du Rhin» à la France.

Dès l'année suivante, une vingtaine de nouveaux États sont intégrés à la Confération, y compris la Saxe et la Bavière, à la seule exception notable de la Prusse et de l'Autriche.

Vassaux régulièrement humiliés par l'Empereur des Français, ils doivent accepter les marchandises françaises à des conditions préférentielles et se couper de leur commerce avec l'Angleterre. Ils vont plus tard, en 1812, fournir à la Grande Armée de l'«ogre» 120.000 soldats destinés à la guerre contre la Russie.

Prenant acte de cette nouvelle entité, l'empereur d'Autriche François 1er enterre le vieux titre impérial hérité d'Otton 1er. Sans durer aussi longtemps, le nouvel empire d'Autriche, essentiellement implanté dans le bassin du Danube, autour de Vienne, connaîtra de belles heures avant de sombrer un siècle plus tard, à l'issue de la Grande Guerre.
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