Duché de Montmirail

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 ephemeride

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptyDim 4 Déc - 21:53

Eurynome a écrit:
Elle a beau être critiqué (et critiquable) à l'heure actuelle, faut avouer que Brigitte Bardot était une sacrée nymphe!

Critiquable ? Ses combats sont valables.

Citation :
Je me souviens d'une nouvelle de Balzac qui n'était pas tout à fait de cet avis. pale
Foutu machine, au moins, Guillotin était conscient (et repentant) d'avoir enfanté une monstruosité.

Que disait Balzac ?
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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 4 décembre 1259 : Saint Louis signe la paix avec l'Angleterre   ephemeride - Page 23 EmptyDim 4 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Saint_louis

4 décembre 1259 : Saint Louis signe la paix avec l'Angleterre

Le 4 décembre 1259, le roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt signe avec Louis IX, le futur Saint Louis, le traité de Paris (appelé aussi traité d'Abbeville).

Ce traité met fin à ce que l'on appelle parfois la première Guerre de Cent Ans. Ce conflit entre la France et l'Angleterre avait débuté au siècle précédent avec le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et du futur roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt.

Fin d'une première guerre de cent ans

Louis IX rétrocède à Henri III le Périgord, la Guyenne, le Limousin, le Quercy, l'Agenais et la Saintonge. Mais le roi d'Angleterre s'engage, pour ces possessions, à rendre au roi de France l'hommage féodal dû au suzerain.

Le roi de France conserve par ailleurs la Normandie et les pays de Loire (Touraine, Anjou, Poitou et Maine). Ces riches provinces ont été confisquées par son aïeul Philippe Auguste au père de Henri III, le roi Jean sans Terre.

Par ce traité équitable, tissé de concessions réciproques et appuyé par les victoires des armées françaises à Saintes et Taillebourg, le roi de France devient le monarque le plus puissant d'Occident.
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MessageSujet: 5 décembre 1360 : Naissance du franc   ephemeride - Page 23 EmptyLun 5 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Franc

5 décembre 1360 : Naissance du franc

Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc», de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

La fille du roi mariée contre rançon

Jean II le Bon (c'est-à-dire le Brave) a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Il a subi une longue captivité en Angleterre et son geôlier, le roi anglais Édouard III, lui a réclamé une énorme rançon, environ trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d'or.

Le royaume est ruiné et pour obtenir une partie de la rançon, Jean accepte une mésalliance avec le riche duc de Milan, Galéas Visconti. À ce marchand de médiocre extraction, il «vend» sa fille Isabelle contre 600.000 livres.

Édouard III accepte de libérer son prisonnier après un premier versement de 400.000 livres. Mais le roi de France doit s'engager à verser le reste et pour cela n'hésite pas à endetter son pays. C'est ainsi que, sur le chemin du retour, à Compiègne, il prend trois ordonnances. Il crée en premier lieu de nouvelles taxes et généralise l'impôt sur le sel, la gabelle. Le sel est un complément alimentaire vital et, qui plus est, en l'absence de réfrigérateur, il est, au Moyen Âge, indispensable à la conservation des viandes (les salaisons). La gabelle va devenir de ce fait incontournable et très impopulaire.

ephemeride - Page 23 JeanIIlebon

Le franc, rival du florin

Pour faciliter le règlement de sa rançon, le roi crée en second lieu le «franc». La nouvelle pièce commémore sa libération comme l'indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération). «Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours», rappelle le roi dans son ordonnance. «Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d'Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d'Or».

Jean II le Bon et son fils, le futur Charles V suivent en matière monétaire les recommandations de leur conseiller Nicolas Oresme. Dans son Traité des Monnaies (1370), ce clerc, philosophe et traducteur d'Aristote, prône une monnaie stable, garante de la puissance du souverain, capable de rivaliser sur les marchés avec le prestigieux florin de Florence, qui domine l'Europe depuis déjà un siècle.

Rappelons qu'au Moyen Âge, les pièces de monnaie tirent leur valeur de leur poids en métal précieux (or ou argent). Les pièces de différents pays peuvent circuler côte à côte sur les marchés, leur attrait dépendant de la confiance que le public accorde à l'émetteur. Si celui-ci est suspect de tricher sur la quantité de métal précieux ou de laisser faire les faux-monnayeurs, sa monnaie tendra à être rejetée par le public et dévalorisée à son détriment.

Une rançon pour rien

Tandis que les Français s'échinent à payer au roi anglais la rançon pour la libération de son souverain, celui-ci revient en Angleterre comme prisonnier volontaire pour laver l'honneur d'un otage français qui s'était enfui sous prétexte d'un pèlerinage, son propre fils, Louis d'Anjou, pressé de rejoindre sa jeune épouse.

«Vous avez blêmi l'honneur de votre lignage», lance le roi à son trop malin rejeton. C'est en prison que meurt Jean II le Bon, le 8 avril 1364... De mauvaises langues susurrent que c'est moins l'honneur que le souvenir d'une belle Anglaise qui l'a ramené dans sa confortable prison.

Vicissitudes du franc

La France, du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, se montre attachée au bimétallisme : pièces principales en or et subdivisions en argent.

Le franc poursuit une carrière à éclipses. La pièce de Jean II le Bon et de Charles V est frappée jusqu'en 1385. Une pièce du même nom mais en argent reparaît brièvement en 1576 sous le règne du roi Henri III. À partir de Louis XIII, le franc n'est plus qu'une unité de compte. Il disparaît au profit de la livre, elle-même divisée en 20 sous ou 240 deniers. Mais dans le langage courant, on continue de parler de franc plutôt que de livre.

Au XVIIIe siècle, on tente à deux reprises d'introduire des billets en sus des pièces, les billets étant gagés sur des richesses réelles ou à venir.

Ce sont les ressources de la colonie de Louisiane dans le premier cas (expérience de John Law, sous la Régence, en 1716-1720) et les biens enlevés au clergé et aux émigrés dans le second cas (création des assignats par l'Assemblée Nationale, au début de la Révolution, en décembre 1789).

Dans l'un et l'autre cas, les pouvoirs publics ne résistent pas à la tentation d'imprimer plus de billets qu'ils n'ont de richesses en gage.

ephemeride - Page 23 Assignat

Ces billets sans contrepartie sont très vite rejetés par le public et l'on en revient à chaque fois aux pièces d'or ou d'argent.

Les pièces en franc sont remises à l'honneur par la Convention, sous la Révolution.

Une loi du 7 avril 1795, confirmée le 15 août 1795, fait du franc l'unité monétaire de la France, en remplacement de la livre. La nouvelle unité monétaire, très simple d'emploi avec ses décimes, ses centimes et ses millimes, est immédiatement adoptée.

Le Premier Consul Napoléon Bonaparte lui donne une base stable par la loi du 7 Germinal an XI (27 mars 1803) qui définit la nouvelle pièce de 1 Franc par «5 grammes d'argent au titre de neuf dixièmes de fin». Une pièce en or de 20 francs est également créée sous le nom de Napoléon.

Bonaparte institue une Banque de France pour soutenir la nouvelle monnaie et développer la monnaie scripturale.

Le «franc germinal» va traverser avec succès le XIXe siècle, ses changements de régime et même la défaite de 1870. Respectueux de la monnaie nationale, les insurgés de la Commune épargnent le stock d'or de la Monnaie. Sa stabilité vaut même au franc germinal d'être adopté comme référence commune par de nombreux pays au sein de l'Union latine.

Dévalué après la Grande Guerre de 1914-1918, le franc germinal est remplacé par un franc au rabais, le «franc Poincaré», en 1928.

Le franc a perduré comme monnaie de référence de la France jusqu'au 31 décembre 2001, dernier jour avant l'euro. Il subsiste dans les anciennes colonies françaises d'Afrique et du Pacifique ainsi qu'en Suisse (vestige de l'Union latine).
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MessageSujet: 6 décembre 1491 : Charles VIII épouse Anne de Bretagne   ephemeride - Page 23 EmptyMar 6 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 AnnedeBretagnereduit

6 décembre 1491 : Charles VIII épouse Anne de Bretagne

À l'aube du 6 décembre 1491, à Langeais, près de Tours, Charles VIII épouse la duchesse Anne de Bretagne.
Elle a 14 ans et le roi de France 21.

C'est le début de la fin pour la Bretagne indépendante.

Tumultueuses fiançailles

Anne a hérité du duché trois ans plus tôt de son père François II.

Pour préserver son indépendance, menacée par le roi de France, son voisin, elle choisit d'épouser le futur empereur d'Allemagne Maximilien 1er de Habsbourg.

Celui-ci délègue à Rennes l'un de ses compagnons. Il glisse sa jambe nue dans le lit d'Anne pour, selon la coutume, valider l'union par procuration.

Le roi de France, piqué au vif, envahit le duché. Maximilien, qui a par ailleurs des soucis avec les Turcs, ne réagit pas.

Abandonnée à elle-même, Anne renonce à son trop lointain fiancé et se résigne à épouser Charles VIII.

Celui-ci a déjà une promise, Marguerite d'Autriche, mais il n'a pas de scrupule à la renvoyer chez son père qui n'est autre que Maximilien.

Mariage en catimini

Pour ne pas heurter la susceptibilité des Habsbourg ni risquer un enlèvement d'Anne, les futurs époux se retrouvent en catimini dans le château de Langeais, non loin de la Bretagne.

On va en pleine nuit quérir un notaire et, sous son égide, en présence d'une assistance triée sur le volet, les deux conjoints se font une mutuelle donation sur le duché.

Il reste encore une petite formalité : l'annulation du mariage d'Anne et Maximilien. Le pape se résigne à la signer (et à l'antidater) trois mois après.
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MessageSujet: 7 décembre 1936 : Disparition de Jean Mermoz   ephemeride - Page 23 EmptyMer 7 Déc - 19:15

ephemeride - Page 23 Mermoz

7 décembre 1936 : Disparition de Jean Mermoz

Le 7 décembre 1936, Jean Mermoz décolle de Dakar en direction de Natal, au Brésil, sur un hydravion Laté 300 baptisé Croix-du-Sud. À 10h47, l'hydravion émet un signal : « Coupons moteur arrière droit » avant de disparaître dans l'Atlantique Sud avec son équipage : Pichodou, Ezan, Lavidallie et Cruveilher. Le 30 décembre, ces pilotes de légende auront droit à des funérailles nationales.
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MessageSujet: 8 décembre 1554 : Ambroise Paré devient docteur en chirurgie   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 8 Déc - 21:55

ephemeride - Page 23 AmbroisePare

8 décembre 1554 : Ambroise Paré devient docteur en chirurgie

Le 8 décembre 1554, sur ordre du roi Henri II, la Faculté de Paris se résigne à coiffer Ambroise Paré du bonnet de docteur en chirurgie bien que cet autodidacte de 44 ans ne connaisse ni le latin ni le grec et n'ait jamais lu Galien !...

Un médecin de grande vertu

Ambroise Paré se contente de pratiquer le métier de chirurgien-barbier dans une échoppe de Paris. Mais il possède une expérience exceptionnelle acquise pendant les guerres d'Italie.

Ainsi sauva-t-il dix ans plus tôt le duc François de Guise, qui avait été gravement blessé à l'oeil. Le duc en garda le surnom de «Balafré».

Ambroise Paré est à l'origine d'importantes avancées médicales. Par exemple, au lieu de cautériser les plaies en les brûlant, il imagine de les ligaturer ou de les panser avec un mélange de jaune d'oeuf, d'huile et de térébenthine.

Dans ses nombreux traités, écrits en français, il s'affranchit de l'obéissance aux Anciens et recommande l'apprentissage de la chirurgie par la pratique.

Précurseur de la Croix-Rouge et des «french doctors», il soigne les blessés de tous les camps, Français et Allemands, catholiques et protestants. Lui-même protestant, il témoigne d'une pieuse humilité («Je le pansai, Dieu le guérit», dit-il de ses patients).

Le père de la chirurgie moderne s'éteint en 1590 après une longue vie de labeur au service de l'humanité, en digne représentant de la Renaissance. Il demeure l'une des plus belles figures de l'Histoire de France.
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MessageSujet: 9 décembre 1905 : Séparation d'Église et de l'État   ephemeride - Page 23 EmptyVen 9 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Briand1905

9 décembre 1905 : Séparation de l'Église et de l'État

Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État.

La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens), les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société.

Une loi de conciliation

La nouvelle loi met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l'Église catholique. Elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes.

Article 1er : «la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes...».

Article 2 : «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...»

Par cette loi, l'État manifeste sa volonté de neutralité religieuse mais ne s'exonère pas de ses responsabilités. Il veut «garantir» à chacun les moyens d'exercer librement sa religion dans le respect de celles d'autrui. C'est dans cet esprit que sont instituées des aumôneries dans les milieux fermés (casernes, lycées, prisons, hôpitaux)... et, plus tard, des émissions religieuses sur les chaînes publiques de télévision.

L'État n'entend en aucune façon limiter la liberté de conscience ni cantonner la religion à la sphère privée.

Sur le plan financier, la loi a deux conséquences majeures :

– Les ministres des cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins...) ne sont plus rémunérés par l'État et celui-ci se désintéresse totalement de leur nomination,
– Les biens détenus précédemment par les Églises deviennent la propriété de l'État mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises en vue de l'exercice du culte.

Pour les Églises, l'opération va s'avérer plutôt profitable (mais on ne s'en apercevra que bien plus tard). En effet, d'une part, les ministres du culte et en particulier les évêques vont gagner en indépendance, n'étant plus tenus de rendre des comptes à l'administration. D'autre part, les Églises ne vont plus avoir à leur charge l'entretien très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples...) préexistant à la loi de 1905. Elles ne devront plus assurer que l'entretien courant de ces édifices. Quand à ceux qu'elles seront amenées à construire après la loi de 1905, ils seront leur pleine propriété.
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MessageSujet: 10 décembre 1901 : Attribution des premiers prix Nobel   ephemeride - Page 23 EmptySam 10 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Nobel2

10 décembre 1901 : Attribution des premiers prix Nobel

Le 10 décembre 1901, le roi de Suède et le Parlement de Norvège décernent les cinq premiers prix de la fondation Nobel.

Au roi revient l'attribution des Prix Nobel de physique, de chimie, de médecine et de littérature ; au Parlement l'attribution du Prix Nobel de la paix. Ces cinq Prix annuels résultent de la volonté posthume d'Alfred Nobel (1833-1896). Ils sont dotés d'un total de 900 000 euros (2012), prélevés sur les revenus de son immense fortune.

Aventurier et philanthrope

Alfred Nobel est né à Stockholm dans le ménage d'un aventurier qui fabrique et vend des explosifs et des bateaux de guerre.

Lui-même crée sa propre usine de nitroglycérine. Mais un accident survient le 3 septembre 1864 au cours duquel meurent quatre ouvriers et son jeune frère.

Trois ans plus tard, l'industriel met au point sous le nom de dynamite une nouvelle substance explosive qui offre l'avantage d'être assez stable. Un premier essai a lieu le 14 juillet 1867 à Rehill, en Angleterre.

La dynamite est fabriquée avec de la nitroglycérine mélangée à une variété d'argile dite « kieselguhr » (un silicate d'alumine). L'ensemble a l'aspect d'une pâte moulée en forme de rouleau entouré de papier.

Alfred Nobel l'applique aux travaux de génie civil (creusement de tunnels). Il y voit aussi un antidote à la guerre : il pense que celle-ci deviendra impossible du fait de l'extrême dangerosité de l'explosif !

En attendant, la dynamite rend son inventeur immensément riche. Célibataire et coureur de jupons, le Suédois s'installe à Paris, dans un hôtel particulier de l'avenue Malakoff.

Par son testament du 27 novembre 1895, condensé sur une page, il réserve un capital de 32 millions de couronnes suédoises à une fondation, à charge pour elle d'en reverser les revenus annuels aux personnes qui, au cours de l'année écoulée, auront rendu de grands services à l'humanité. C'est ainsi que sont créés les cinq Prix Nobel.

Des récompenses généralement pertinentes

Le premier Prix Nobel de littérature a été attribué au Français Sully Prudhomme, oublié depuis. Il en va autrement du Prix Nobel attribué à Albert Camus, qui a beaucoup marqué les esprits en 1957, pendant la guerre d'Algérie.

Le premier Prix Nobel de la Paix a réparé l'injustice faite à Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge.

Depuis lors, son attribution est régulièrement sujette à discussion, surtout lorsque les lauréats sont des dirigeants politiques en activité.

Mais la prescience du jury est rarement prise en défaut. Souvenons-nous de Brandt (1971), Kissinger et Le Duc Tho (1973), el-Sadate et Begin (1978), Walesa (1983), Gorbatchev (1990), Mandela et de Klerk (1993), Arafat, Peres et Rabin (1994).

Souhaitons que les deux premiers lauréats « politiques » du XXIe siècle, Obama (2009) et l'Union européenne (2012), tiennent leurs promesses...

En 1969, en pleine euphorie économique, un groupement d'institutions financières crée un Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel. Ce prix sera surnommé abusivement « prix Nobel d'économie ».
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptyDim 11 Déc - 15:57

Je pensais aux interventions de Brigitte Bardot concernant l'Aïd et les musulmans.
Pas que son combat (la protection des animaux) soit dénué d'importance, loin de là, juste que ce genre de phrases fait tâche.

Pour Balzac, la nouvelle en question exprimait l'idée que la tête du condamné restait consciente longtemps après la décapitation.
...
Du moins, je crois que c'était Balzac: j'ai cherché sur le net et impossible d'en trouver trace. Et j'ai lu ça il y a si longtemps que je ne me souviens pas du titre... Neutral
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptyDim 11 Déc - 17:52

Eurynome a écrit:
Je pensais aux interventions de Brigitte Bardot concernant l'Aïd et les musulmans.
Pas que son combat (la protection des animaux) soit dénué d'importance, loin de là, juste que ce genre de phrases fait tâche.

"Mon coeur est en deuil et ma révolte gronde. Des dizaines de milliers de moutons sont égorgés dans des conditions de souffrances atroces, ensanglantant la terre de France et nos esprits."

Elle n'a pas tort, tout de même.

Citation :
Pour Balzac, la nouvelle en question exprimait l'idée que la tête du condamné restait consciente longtemps après la décapitation.
...
Du moins, je crois que c'était Balzac: j'ai cherché sur le net et impossible d'en trouver trace. Et j'ai lu ça il y a si longtemps que je ne me souviens pas du titre... Neutral

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MessageSujet: 11 décembre 1518 : Zwingli, un Suisse rival de Luther   ephemeride - Page 23 EmptyDim 11 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Zwingli

11 décembre 1518 : Zwingli, un Suisse rival de Luther

Le 11 décembre 1518, le chapitre de Zurich élit le prédicateur Ulrich Zwingli (34 ans) à la cure de la cathédrale. C'est le début d'une réforme religieuse originale, concurrente de celle de Luther.

Humaniste et réformé

Jeune humaniste passionné de lettres grecques et latines, familier du philosophe Érasme, Zwingli a d'abord été curé de Glaris puis aumônier des soldats suisses, ce qui lui a valu d'assister à la bataille de Marignan.

Élu à Zurich, il dénonce les abus de l'Église romaine et revendique une religion très épurée avec une structure démocratique, voire pas de structure du tout comme aux premiers temps du christianisme.

Dans ses ouvrages (De la Justice divine), le prédicateur développe une théologie fondée sur la gratuité de la Grâce : Dieu pardonne à qui il veut.

Ses thèses sont dans l'ensemble proches de Luther, son contemporain, mais il ne tarde pas à s'opposer à celui-ci à propos du sacrement de l'Eucharistie (la communion dans le corps du Christ par l'absorption d'une hostie consacrée). Lui-même ne veut voir dans l'hostie qu'un symbole et non le corps du Christ réellement présent.

À la suite des prédications de Zwingli, les habitants de Zurich expurgent leurs églises de toute décoration. Ils ôtent les représentations des saints et de la Vierge. En 1525, ils abolissent même la messe. Dans six des treize cantons suisses, les habitants votent leur ralliement à la Réforme.

À Neuchâtel, cité jurassienne et romande, alliée à la Confédération, les habitants se rallient à la Réforme à l'instigation de Guillaume Farel, un prédicateur proche de Zwingli.

Les cantons ruraux, restés catholiques, font bientôt appel à l'Autriche et attaquent Zurich. C'est ainsi que le 11 octobre 1531, Zwingli trouve la mort à la tête de ses concitoyens à la bataille de Kappel.

Malgré leur défaite, les cantons de Berne, Bâle, Zurich et Schaffhouse restent fidèles à la Réforme cependant qu'à Genève monte bientôt l'étoile d'un autre réformateur, Jean Calvin.
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MessageSujet: 12 décembre 1602 : La Journée de l'Escalade   ephemeride - Page 23 EmptyLun 12 Déc - 22:32

ephemeride - Page 23 Geneve

12 décembre 1602 : La Journée de l'Escalade

Le 12 décembre 1602, une troupe de soudards s'approche de Genève. Ses chefs, qui obéissent au duc de Savoie Charles-Emmanuel, ont mission de s'emparer de la petite république calviniste et d'y rétablir le catholicisme.

Ville rebelle

Le chef de la petite armée, le seigneur d'Albigny, veut profiter de la plus longue nuit de l'année pour s'emparer de la cité. Des soldats aguerris se hissent le long de la muraille avec des échelles enveloppées de chiffons et entrent dans la ville. Mais une habitante, la mère Royaume, aperçoit un soldat sous sa fenêtre. Elle verse sur lui sa marmite de soupe brûlante ! L'alerte est donnée...

Les autres soldats ouvrent en hâte la poterne pour faire entrer les assiégeants. Mais un garde genevois se jette sur le taquet qui retient la herse et la fait tomber sur les assaillants. La ville est sauvée. De nombreux prisonniers sont pendus dès le lendemain aux remparts de la ville, au-dessus de la plaine de Plainpalais, avec force démonstrations de joie.

Le roi de France Henri IV, en apprenant la nouvelle, envoie ses chaleureuses félicitations aux Genevois.

Cette bataille continue d'être commémorée sous le nom de « Journée de l'Escalade ». À cette occasion, les habitants s'habillent en costumes d'époque, avec fifres, tambourins et feu de joie devant la cathédrale. On mange des marmites en chocolat, fracassées sur la table familiale au cri de : « Ainsi périssent les ennemis de la République ! »
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MessageSujet: 13 décembre 1642 : Abel Tasman découvre la Nouvelle-Zélande   ephemeride - Page 23 EmptyMar 13 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 240px-AbelTasman

13 décembre 1642 : Abel Tasman découvre la Nouvelle-Zélande

Le navigateur hollandais Abel Tasman est le premier explorateur européen à visiter l'archipel de Nouvelle-Zélande. Dans sa seule tentative de débarquement, plusieurs membres de son équipage ont été tués par des guerriers d'une tribu de l'Île du Sud, ayant interprété l'échange de signaux de trompette des Européens comme un prélude au combat. Quelques semaines plus tôt, Tasman avait découvert la Tasmanie, au large de la côte sud-est de l'Australie. Il avait nommé l'île Terre de Van Diemen, mais, comme la mer de Tasman entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, elle a été rebaptisée plus tard Tasmanie en l'honneur de l'explorateur.

La Nouvelle-Zélande, du nom de la province néerlandaise de Zélande, n'a pas attiré beaucoup d'attention européenne supplémentaire jusqu'à la fin du 18ème siècle, quand l'explorateur anglais James Cook voyagea à travers la région et écrivit un compte rendu détaillé des îles. Les baleiniers, les missionnaires, et les commerçants ont suivi. En 1840 la Grande-Bretagne a officiellement annexé les îles et a établi la première colonie européenne permanente à Wellington.
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MessageSujet: 14 décembre 1789 : Premiers assignats   ephemeride - Page 23 EmptyMer 14 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Assignat-5126208

14 décembre 1789 : Premiers assignats

Le 14 décembre 1789, deux mois après avoir nationalisé les biens du clergé français, l'Assemblée constituante crée les premiers assignats. Il s'agit dans un premier temps de bons échangeables contre une fraction des biens nationalisés. Du fait du laxisme des dirigeants politiques, ils vont rapidement perdre de la valeur.
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MessageSujet: 15 décembre 533 : Justinien compile le droit romain   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 15 Déc - 21:54

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15 décembre 533 : Justinien compile le droit romain

Le 15 décembre 533, à Constantinople, l'empereur Justinien publie un volumineux recueil de lois, le Digeste.

Oublié dans l'anarchie des siècles suivants, ce recueil sera remis à l'honneur au XIe siècle dans les cercles savants d'Italie et inspirera le Code Civil.

Quelques formules savoureuses sont passées à la postérité. Par exemple : «Pater autem is est quem nuptiae demonstrant» (Le père est celui que le mariage désigne ; autrement dit, en cas de filiation douteuse, le père est réputé être le conjoint de la mère).

Le Digeste est né de la volonté de l'empereur de mettre de l'ordre et de la clarté dans le droit chaotique élaboré par Rome au fil d'un millénaire.

Une commission de spécialistes a d'abord révisé les constitutions antérieures. Elle en a expurgé les contradictions et les vieilleries et abouti dès 529 à un premier recueil appelé Code Justinien.

Justinien n'a pas souhaité s'en tenir là. Il a demandé à ses juristes de s'attaquer au droit privé et à la jurisprudence. C'est ainsi qu'après avoir dépouillé 1500 livres de droit, ils ont abouti au Digeste, soit 50 livres divisés en titres, chacun étant consacré à un sujet de droit.

La commission publie en même temps les Institutes, un manuel à l'usage des étudiants en droit et plus tard les Novelles (mises à jour et lois récentes).

L'ensemble du Code Justinien (lois), du Digeste (jurisprudence civile), des Institutes (manuel de droit) et des Novelles (mises à jour) constitue le «droit justinien». C'est l'oeuvre la plus importante qui nous reste de Justinien, le dernier des grands empereurs romains et un conquérant heureux.....
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MessageSujet: 16 décembre 1653 : Cromwell devient « lord-protecteur »   ephemeride - Page 23 EmptyVen 16 Déc - 21:54

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16 décembre 1653 : Cromwell devient « lord-protecteur »

Le 16 décembre 1653, Oliver Cromwell publie une Constitution sous le nom de « Instrument of Government ». Ce texte désigne le vainqueur de Charles 1er comme le « lord-protecteur » d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande. Il consacre dans les faits la dictature personnelle de Cromwell.
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MessageSujet: 17 décembre 1961 : L'Inde s'empare de Goa   ephemeride - Page 23 EmptySam 17 Déc - 21:54

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17 décembre 1961 : L'Inde s'empare de Goa

Le pandit Nehru s'empare de la dernière possession portugaise en Inde le 17 décembre 1961 et clôt, ce faisant, une parenthèse coloniale de quatre siècles et demi.

Dès 1954, l'Inde indépendante avait négocié avec la France la rétrocession de ses comptoirs, Pondichéry, Chandernagor,Yanaon, Karikal et Mahé, dont les écoliers apprenaient naguère la liste par coeur.

Le Portugal du dictateur Salazar refuse, lui, de renoncer au port de Goa, à 400 km au sud de Bombay. C'est par la force que l'Union indienne lui fera entendre raison.

Les Portugais à Goa

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Le drapeau portugais flotte sur la cité depuis sa conquête, en 1510, par Afonso de Albuquerque (48 ans), surnommé le «Mars portugais». Proche de la famille royale, il participe à différentes guerres contre la Castille avant de s'engager dans l'aventure coloniale.

En 1503, après que Vasco de Gama eut contourné l'Afrique et relié le Portugal à l'Inde, Albuquerque s'installe à Cochin, sur la côte sud de l'Inde.

Puis il occupe sans coup férir l'îlot stratégique de Socotra, à l'entrée de la mer Rouge et l'îlot d'Ormuz, qui commande l'accès au golfe Persique par le détroit du même nom.

Ses entreprises sont fatales au commerce entre la péninsule arabe et l'Asie des moussons. Elles lui valent en 1509 le titre de vice-roi des Indes portugaises.

Pour affermir la présence portugaise dans le sous-continent indien, il s'empare enfin de Goa, jusque-là soumise à l'autorité d'un roi musulman. Le Portugais entre dans la ville sans avoir à combattre et se voit acclamé par la population, majoritairement hindoue. Chef estimé autant que redouté, Albuquerque étendra le rayonnement du Portugal jusqu'à Ceylan, le détroit de Malacca et les îles de la Sonde avant de s'éteindre à Goa, le 16 décembre 1515, victime de la défaveur royale.

La ville, érigée en capitale de l'empire portugais des Indes orientales, accueillera la dépouille du grand conquérant et, plus tard, celle de saint François-Xavier, un jésuite qui se consacra à l'évangélisation de l'Insulinde et du Japon. Elle prospérera à la charnière des mondes hindou, musulman et chrétien jusqu'à l'arrivée des Hollandais en Inde, au milieu du XVIIe siècle.

C'est par la force (mais sans effusion de sang) que le Premier ministre indien récupère la ville, mettant un terme à la domination européenne sur le sous-continent. Goa est depuis 1987 un État de l'Union indienne et compte un peu plus d'un million d'habitants, dont une moitié de chrétiens.
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MessageSujet: 18 décembre 1994 : Découverte des peintures paléolithiques de Chauvet-Pont d'Arc   ephemeride - Page 23 EmptyDim 18 Déc - 21:54

ephemeride - Page 23 Chauvet-grande-fresque

18 décembre 1994 : Découverte des peintures paléolithiques de Chauvet-Pont d'Arc

Le dimanche 18 décembre 1994, le spéléologue Jean-Marie Chauvet, accompagné de deux amis, explore une falaise, près du village de Vallon-Pont-d'Arc et des magnifiques gorges de l'Ardèche.

Les trois amis découvrent une grotte aux parois décorées de dessins aux teintes ocres, parmi lesquels de nombreuses représentations animales. Immédiatement alerté, le préhistorien Jean Clottes authentifie les peintures. Elles font de la grotte de la Combe d'Arc, ou grotte Chauvet, du nom de son inventeur, l'un des trois plus beaux témoignages de l'art pariétal du Paléolithique européen, avec Altamira et Lascaux. Les unes et les autres sont l'oeuvre de l'homme de Cro-Magnon...


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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptyLun 19 Déc - 15:40

Cette scène est encore plus flippante quand on connaît la personnalité de Klaus Kinski: Jack Nickolson était très différent de son personnage lorsque la caméra ne tournait plus.
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MessageSujet: 19 décembre 1154 : Henri Plantagenêt devient roi d'Angleterre   ephemeride - Page 23 EmptyLun 19 Déc - 21:54

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19 décembre 1154 : Henri Plantagenêt devient roi d'Angleterre

Henri d'Anjou (21 ans) et sa femme, Aliénor d'Aquitaine (32 ans) ceignent la couronne d'Angleterre le 19 décembre 1154.
Leur couronnement à Westminster est le résultat d'un incroyable concours de circonstances.

Tragédie à la cour

34 ans plus tôt, à la Noël 1120, un navire, la Blanche Nef, avait fait naufrage en sortant du port de Barfleur, en Normandie. Parmi les victimes figuraient les fils du roi Henri 1er Beauclerc, fils cadet de Guillaume le Conquérant. Désespéré par la perte de ses fils, Henri 1er Beauclerc désigne pour lui succéder sa fille Mathilde (Maud en anglais). Il la marie au comte d'Anjou Geoffroy (ou Geoffroi) V le Bel, aussi appelé «Plantagenêt».

À la mort du roi, Mathilde, qui a déjà donné naissance à Henri, est proclamée «dame des Anglais» (et non reine) mais ses prétentions sont contestées par son cousin, le comte de Boulogne Étienne de Blois. Il s'ensuit quinze ans d'anarchie au terme desquels le comte de Boulogne perd son fils unique Eustache et se résigne à désigner Henri Plantagenêt, le fils de Mathilde, pour lui succéder. Sa mort, survenue en octobre 1154, ouvre le chemin du trône à Henri Plantagenêt.

Le postulant au trône a hérité entretemps de son père l'Anjou, le Maine et la Touraine. Il a aussi épousé la duchesse Aliénor d'Aquitaine deux ans plus tôt, le 18 mai 1152, à Poitiers, deux mois après qu'elle eut divorcé du roi de France Louis VII le Jeune.

Enfin vient le grand jour qui voit Henri et Aliénor ceindre la couronne royale dans l'abbaye de Westminster, au cœur de Londres, des mains de l'archevêque de Cantorbéry. Le comte d'Anjou devient le roi Henri II.

Contentieux pluriséculaire

Le couple apporte au royaume d'Angleterre un vaste domaine qui couvre l'Ouest et le Sud-Ouest de la France, de la Somme aux Pyrénées, de Calais à Bordeaux, auquel on donnera le nom d'«Empire angevin». Ce sera la source de querelles interminables avec le roi de France auquel les deux nouveaux souverains doivent l'hommage féodal pour leurs possessions du Continent.

Il s'ensuivra... deux guerres de Cent Ans : au XIIIe siècle sous les règnes de Philippe Auguste, Louis VIII et Saint Louis, et plus tard, aux XIVe et XVe siècles, sous les règnes de Philippe VI, Jean II, Charles V, Charles VI et Charles VII. Le contentieux ne sera clos qu'avec la prise de Calais, dernière possession anglaise sur le Continent, le 6 janvier 1558.
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MessageSujet: 20 décembre 1522 : Soliman le Magnifique s'empare de Rhodes   ephemeride - Page 23 EmptyMar 20 Déc - 21:54

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20 décembre 1522 : Soliman le Magnifique s'empare de Rhodes

Le 20 décembre 1522, après cinq mois de siège, le sultan ottoman Soliman le Magnifique, avec le concours du vizir Ibrahim Pacha, s'empare de la forteresse de Rhodes que défendaient les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Ces chevaliers quittent l'île pour une autre, Malte, au coeur de la Méditerranée. Ils en seront chassés trois siècles plus tard par un autre conquérant, Bonaparte.
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MessageSujet: 21 décembre 1880 : Les filles entrent au lycée   ephemeride - Page 23 EmptyMer 21 Déc - 21:54

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21 décembre 1880 : Les filles entrent au lycée

Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l'accès à un enseignement secondaire public.

Jusque-là, les jeunes Françaises qui désiraient prolonger leurs études n'avaient d'autre solution que les établissements confessionnels. Dans les lycées publics qui leur sont ouverts, les cours de religion sont remplacés par des cours de morale. L'Église n'a plus le monopole de la formation des filles.

L'année suivante, Camille Sée fait voter la création de l'École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs féminins pour ces lycées car il n'est pas encore question de mixité.
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MessageSujet: 22 décembre 1666 : Naissance de l'Académie royale des sciences   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 22 Déc - 21:54

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22 décembre 1666 : Naissance de l'Académie royale des sciences

Le 22 décembre 1666, Colbert réunit une quinzaine de savants dans la Bibliothèque du roi, rue Vivienne, à Paris. Parmi eux figure un étranger, l'astronome et physicien hollandais Christian Huygens. Ils ont reçu de Louis XIV mission « d'avancer et favoriser la science pour l'utilité publique et la gloire de son règne » et constituent donc l'Académie des sciences de Paris.

Elle est inspirée de la Royal Society fondée six ans plus tôt à Londres et mieux encore de l'Accademia dei lincei (« Académie des lyncées »), fondée en 1603 à Rome et reconnue comme la plus ancienne académie des sciences. Ainsi le XVIIe siècle sera-t-il aussi le Grand Siècle des Sciences.

Trois ans plus tard, l'académie prend le nom d'Académie royale des sciences et reçoit ses premiers statuts, à l'imitation de l'Académie française fondée plus de trente ans plus tôt. L'une et l'autre font aujourd'hui partie de l'Institut de France.
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MessageSujet: 23 décembre 1588 : Assassinat du duc de Guise   ephemeride - Page 23 EmptyVen 23 Déc - 18:54

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23 décembre 1588 : Assassinat du duc de Guise

Le 23 décembre 1588, le duc de Guise est assassiné au château de Blois.

Le temps des assassins

Quelques mois plus tôt, le roi Henri III a été chassé de Paris parce que, n'ayant pas d'enfant mâle pour lui succéder, il acceptait de laisser le trône, à sa mort, à Henri de Navarre, un protestant. Réunis dans une Ligue catholique, les Parisiens se disposent à donner la couronne au duc Henri de Guise.

Henri III affecte alors de se soumettre et promet de ne jamais conclure «aucune paix ou trêve avec les hérétiques». Il nomme Henri de Guise lieutenant général du royaume et lui demande de le rejoindre à Blois où doivent se réunir les états généraux.

Le roi supporte sans mot dire l'insolence de son ennemi mais décide d'agir. Le vendredi 23 décembre 1588, au petit matin, une douzaine de fidèles le rejoignent dans son antichambre. Ils font partie de la garde royale. Le roi lui-même leur distribue des poignards. Leur chef se cache dans la chambre du roi avec huit complices. Les autres attendent à côté. Le roi se retire.

Henri de Guise pénètre dans la chambre où le roi l'a convoqué sous prétexte d'en terminer avec les affaires courantes avant Noël. Le duc est aussitôt percé de coups de poignard.

Quand le roi rentre dans la chambre et voit ce colosse de près de deux mètres étalé de tout son long au pied de son lit, la chronique lui prête cette réflexion : «Mon Dieu, qu'il est grand ! Il paraît même plus grand mort que vivant !».

Le lendemain, c'est au tour du cardinal Louis de Lorraine, le frère du Balafré, d'être à son tour assassiné. Son corps est brûlé et jeté dans la Loire (ce refus de sépulture témoigne de la haine qui agite les esprits).

Les chefs de la Ligue sont arrêtés mais le camp catholique ne désarme pas. Paris proclame la déchéance d'Henri III. Les troupes espagnoles campent à Paris et Rouen, en soutien des insurgés.

Il appartiendra à Henri de Navarre, devenu Henri IV, de restaurer la paix civile.


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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptySam 24 Déc - 15:44

Le 24 décembre est le 358e jour de l'année du calendrier grégorien, le 359e en cas d'année bissextile. Il reste sept jours avant la fin de l'année. C'est le soir du 24 décembre que la chrétienté célèbre le réveillon de Noël.


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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 Empty

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