Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 18 janvier 1871 : Proclamation de l'Empire allemand   ephemeride - Page 25 EmptyMer 18 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 Versailles_1871

18 janvier 1871 : Proclamation de l'Empire allemand

L'Empire allemand est proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles.

Le prix de la victoire

Déclenchée par la légèreté de Napoléon III, la guerre franco-prussienne a permis au chancelier prussien Otto von Bismarck de souder les états allemands autour de la Prusse.

Suite à leur victoire commune sur la France, les représentants de ces États, y compris le roi Louis II de Bavière et les rois de Saxe et de Wurtemberg, font le sacrifice de leur indépendance. Sur une idée de Bismarck, ils confèrent au roi de Prusse le titre d'empereur, sous le nom de Guillaume 1er. Ils choisissent avec à propos la date anniversaire du couronnement de son ancêtre, Frédéric 1er de Hohenzollern, le 18 janvier 1701.

Ce deuxième Reich succède au Saint Empire romain germanique fondé par Otton le Grand et aboli par Napoléon 1er après mille ans d'existence. Il est doté de deux assemblées, un Reichstag des citoyens, sans pouvoir réel, et un Bundesrat des États, au sein duquel prédominent les Prussiens.

Orages franco-allemands

Pendant que les Allemands triomphent à Versailles, Paris résiste au siège de leurs armées. Les Français n'en sont pas moins contraints de signer un armistice dix jours après l'intronisation de Guillaume 1er, quand les efforts de Gambetta pour poursuivre la guerre à outrance ont définitivement échoué.

Ils se voient imposer la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, le « chancelier de fer » ayant voulu que les prince allemands offrent ces terres à l'empereur en cadeau d'heureux avènement. Cette annexion interdit l'espoir d'une réconciliation entre la France et le nouvel empire d'Allemagne.
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MessageSujet: 19 janvier 1903 : Naissance de l'Académie Goncourt   ephemeride - Page 25 EmptyJeu 19 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 220px-Goncourt

19 janvier 1903 : Naissance de l'Académie Goncourt

Le 19 janvier 1903 naît l'Académie Goncourt, en application du testament d'Edmond de Goncourt (1822-1896).

L'Académie a vocation de promouvoir de jeunes talents littéraires en remettant chaque automne un prix à un auteur d'avenir. Son choix se fait à l'issue d'un déjeuner des académiciens dans le restaurant Drouant (Paris).

À la différence de sa rivale du quai de Conti (l'Académie française), elle ne craint pas d'étaler les conflits de personnes ni d'être suspectée de compromissions commerciales avec les grands éditeurs. Ses choix n'en sont pas moins heureux. C'est par l'Académie Goncourt que Proust et Malraux ont été révélés au grand public.
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MessageSujet: 20 janvier 1831 : Neutralité de la Belgique   ephemeride - Page 25 EmptyVen 20 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 Daumier_-_Conference_de_Londres-01

20 janvier 1831 : Neutralité de la Belgique

Le 20 janvier 1831, au cours de la conférence qui s'est réunie à Londres le 4 novembre 1830 en vue de reconnaître l'indépendance de la Belgique, les grandes puissances (Angleterre, Autriche, Prusse, France, Russie) proclament solennellement la neutralité du nouvel État.
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MessageSujet: 21 janvier 1795 : Bataille « navale » du Texel   ephemeride - Page 25 EmptySam 21 Jan - 21:54

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21 janvier 1795 : Bataille « navale » du Texel

À l'aube du 21 janvier 1795, en mer de Frise, se déroule une bataille comme l'Histoire n'en a jamais connu ni avant ni après.

Profitant d'un hiver glacial qui a gelé la mer, un escadron de hussards de l'armée française monte à l'assaut de la flotte hollandaise.

Cette victoire a peu d'incidence sur le déroulement de la première coalition européenne contre la France révolutionnaire. Elle n'en recueille pas moins un grand écho dans l'opinion.

Une « république-soeur » de la France

Le 18 octobre 1794, quelques mois après la bataille de Fleurus qui a une nouvelle fois sauvé la France révolutionnaire de l'invasion, le général Charles Pichegru passe la Meuse et entre en Hollande. En janvier, il prend ses quartiers d'hiver à Amsterdam, capitale des Provinces-Unies, qui s'étaient émancipées deux siècles plus tôt de la tutelle des Habsbourg.

Les troupes françaises sont accueillies en libératrices par les « patriotes », républicains adeptes des Lumières et hostiles au stathouder Guillaume V d'Orange-Nassau, qu'ils soupçonnent de vouloir établir une monarchie.

Tandis que le stathouder s'enfuit en Angleterre, les Provinces-Unies sont rayées de la carte avec les encouragements de la Convention, l'assemblée révolutionnaire française. Amsterdam devient la capitale d'une « république-soeur » de la France et prend le nom de République batave, d'après une ancienne peuplade germanique.

Bénéfique hiver

La saison s'annonce particulièrement rude : les canaux, les fleuves, et même le Zuiderzee, la mer intérieure des Pays-Bas, se trouvent pris par les glaces. Le 20 janvier, Pichegru apprend que la flotte hollandaise, en route vers la Grande-Bretagne, est prise dans les glaces, entre le port du Helder et l'île du Texel, dans la province de Frise, à 80 kilomètres au nord d'Amsterdam (le Texel est la première île du chapelet de la Frise).

Il envoie vers elle son avant-garde sous les ordres d'un général batave rallié aux Français, Johan-Willem De Winter.

La troupe prend la ville de Haarlem, cependant qu'un détachement de hussards et de tirailleurs poursuit sa route vers le Helder sous les ordres du commandant Lahure. Il arrive dans la nuit du 20 au 21 janvier 1795 sur les dunes en vue des navires : quelques navires marchands et 14 beaux vaisseaux de ligne, avec un total de 850 canons, inclinés sur le flanc.

À l'aube, les hussards emmitouflent les sabots des chevaux pour ne pas être entendus des marins ; ils prennent chacun un tirailleur en croupe et s'engagent sur la mer gelée. Sommés de se rendre, les marins signent leur reddition le 23 janvier. Un navire anglais qui tentait de s'enfuir en se frayant un chenal dans la glace est arrêté par un détachement de hussards.

La domination de la France sur les anciennes Provinces-Unies est complète.
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MessageSujet: 22 janvier 1879 : Les Zoulous humilient Sa Majesté   ephemeride - Page 25 EmptyDim 22 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 Afriquedusud_Isandlwana

22 janvier 1879 : Les Zoulous humilient Sa Majesté

Le 22 janvier 1879, une armée zouloue de 20 000 hommes attaque les Anglais à Isandhlwana, dans la région du Transvaal, en Afrique australe.

Les assaillants sont les héritiers de la nation guerrière fondée quelques décennies plus tôt par le fameux roi Chaka.

Trop confiants dans leur supériorité, les Anglais ont négligé de fortifier leur campement. En moins d'une heure, ils perdent dans l'attaque près d'un millier d'hommes (et plus d'officiers qu'à Waterloo). Les Zoulous en perdent de leur côté 2 000. C'est la plus grande défaite de l'Angleterre en Afrique.

Son retentissement est immense à Londres et va précipiter la soumission de l'Afrique australe.

Ambitions britanniques

Quelques années plus tôt, des diamants ont été découverts dans la région de Kimberley, à la limite de la colonie britannique du Cap, du royaume zoulou et des petites communautés de paysans hollandais (les Boers). Sous la pression des colons et des prospecteurs, le gouverneur du Cap, sir Bartle Frere, veut soumettre l'ensemble de la région et lance un ultimatum au roi zoulou Cetewayo...

Les Zoulous, au pied de la montagne d'Isandhlwana se regroupent en unités homogènes, par classe d'âge, avec des sagaies au lieu d'arcs et de javelots. Leur tactique est celle de la « tête de boeuf ». Elle consiste à prendre l'ennemi entre de rapides colonnes latérales avant de l'écraser contre le front du dispositif. Cette attaque frontale avait complètement échoué quarante ans plus tôt à la bataille de la Rivière de sang, face à des troupes britanniques concentrées et dotées d'une puissance de feu efficace.

Cette fois, elle réussit au-delà de toute espérance car les Anglais ont malencontreusement étiré leur ligne, de sorte que l'une des cornes zouloues a pu envelopper leur aile tandis que le front de boeuf a submergé le centre.

Après ce désastre, de violents débats s'ensuivent à Londres entre l'austère William Gladstone, chef de l'opposition libérale (whig), et le Premier ministre conservateur (tory) Benjamin Disraeli, au pouvoir depuis 1874 et farouche partisan des conquêtes coloniales.

Piqué au vif, le Premier ministre envoie 10 000 hommes en Afrique australe, pour combattre les Zoulous. Après six mois de campagnes meurtrières et une bataille décisive à Kambula, le 29 mars 1879, les Britanniques s'emparent enfin du roi Cetewayo, le 4 juillet 1879. C'est la fin des guerres zouloues... et bientôt la fin de l'Afrique indépendante.

Les dirigeants européens rivalisent de vitesse pour planter leur drapeau sur les dernières terres insoumises de la planète, malgré une opinion publique majoritairement opposée à ces expéditions coûteuses et vaines. À l'exemple de Benjamin Disraeli, le républicain français Jules Ferry, l'empereur allemand Guillaume Ier et le roi des Belges Léopold II s'appuient sur les aventuriers et les militaires pour achever de soumettre le continent africain.
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MessageSujet: 23 janvier 1860 : Traité de libre-échange franco-britannique   ephemeride - Page 25 EmptyLun 23 Jan - 21:54

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23 janvier 1860 : Traité de libre-échange franco-britannique

Le 23 janvier 1860 est signé le traité de libre-échange franco-britannique. C'est le début d'une courte période de désarmement douanier qui va séduire à peu près toute l'Europe.

Conversion des Anglais au libre-échange

Français et Anglais avaient déjà tenté d'abattre les barrières douanières dans une autre période heureuse. C'était le 26 septembre 1786, avec la signature à Londres du traité Eden-Rayneval. Mais cette première « mondialisation » des temps modernes n'avait pas résisté aux guerres de la Révolution et de l'Empire.

Après la chute de Napoléon Ier et le retour de la paix, les Anglais ont très vite confirmé leur prépondérance mondiale dans le commerce maritime et l'industrie (charbon, chemin de fer, textile). Ils se sont du coup reconvertis au libre-échange, y voyant le moyen de consolider leur avance sur leurs concurrents continentaux. C'est ainsi qu'ils ont abrogé en 1846 les « corn laws ».

Ces lois protectionnistes avaient été votées après 1815 à l'initiative des grands propriétaires terriens afin de protéger la paysannerie contre les importations à bas prix de céréales américaines.

Le gouvernement anglais sacrifie tout à la fois les « corn laws » et son agriculture afin de permettre aux ouvriers de se nourrir à moindre prix avec des céréales d'importation. Cela a pour effet de relâcher la pression sur les salaires et par voie de conséquence de favoriser les exportations industrielles.

Triomphe du libre-échange

L'abrogation des « corn laws » relance les exportations britanniques mais celles-ci montrent assez rapidement des signes d'essoufflement. Le traité franco-britannique de 1860, négocié par les économistes Michel Chevalier et Richard Cobden, va opportunément leur offrir un deuxième souffle.

Le premier des négociateurs est un polytechnicien titulaire de la chaire d'économie politique du Collège de France. Le second est un économiste qui a fait fortune en ouvrant en 1828, dans le Lancashire, une manufacture de toiles peintes. Idéaliste, il anime la Ligue anglaise contre les « corn laws ». Il est convaincu que le libre-échange est la clé de la paix et de la prospérité universelle.

Les deux négociateurs bénéficient du soutien déterminé de William Gladstone, chancelier de l'Échiquier dans le cabinet Palmerston, et de l'appui décisif de l'empereur des Français Napoléon III.

Conclu en cachette des industriels français qui vont s'y opposer en vain, ce traité traduit une libéralisation sans précédent des échanges commerciaux. C'est aussi le signe éclatant de l'entente cordiale entre Napoléon III et la reine Victoria, et du rapprochement entre les deux ennemis héréditaires que sont la France et l'Angleterre.

Le traité franco-britannique est suivi d'autres traités entre la France et l'Angleterre et avec leurs autres voisins européens. Ils aboutissent à un désarmement douanier de l'Europe. Le monde occidental atteint un équilibre qu'il ne retrouvera plus de sitôt.
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MessageSujet: 24 janvier 1949 : Kravchenko dénonce le système stalinien   ephemeride - Page 25 EmptyMar 24 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 Kravchenko

24 janvier 1949 : Kravchenko dénonce le système stalinien

Le 24 janvier 1949, à Paris, devant le tribunal correctionnel, débute un procès retentissant. Il oppose le dissident soviétique Viktor Kravchenko aux communistes français, représentés par André Wurmser, directeur de l'hebdomadaire Les lettres françaises.

L'hebdomadaire communiste l'a accusé d'être un agent de la CIA américaine, dans un article publié le 13 novembre 1947, article signé Sim Thomas et écrit par André Ullmann.

Viktor Kravchenko s'est réfugié aux États-Unis à l'occasion d'une mission à Washington en 1944. Deux ans plus tard, il a publié son témoignage sur le système répressif soviétique sous le titre : I chose Freedom (traduction française : J'ai choisi la liberté, La vie publique et privée d'un haut fonctionnaire soviétique).

Le procès parisien se solde au bout de deux mois par une victoire de Kravchenko qui a pu appeler à la barre des témoins convaincants. Mais sa plaidoirie n'a pas pour autant convaincu l'opinion.

Trop tôt venu, alors que Staline fait figure, non sans raison, de vainqueur du nazisme, son livre suscite l'incrédulité quasi-générale et l'indignation chez les communistes français. Ces derniers préfèrent à tout prendre des injustices faites à des individus au renoncement à leur combat aux côtés de Staline et du prolétariat. Il faudra attendre un quart de siècle et la publication de L'Archipel du Goulag par Alexandre Soljenitsyne pour que la vérité éclate enfin.
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MessageSujet: 25 janvier 1494 : Charles VIII part pour l'Italie   ephemeride - Page 25 EmptyMer 25 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 Charles+VIII

25 janvier 1494 : Charles VIII part pour l'Italie

Le 25 janvier 1494, le roi de France Charles VIII (24 ans) se met en marche pour l'Italie à la tête de 30.000 hommes et d'une importante artillerie. C'est le début des guerres d'Italie.

Royale sottise

Le roi est un jeune homme disgracieux et assez simple d'esprit, qui a la tête farcie de romans de chevalerie. Mais il a la chance de gouverner un royaume puissant, riche et solide grâce à la saine gestion de son père Louis XI et de son grand-père Charles VII.

Il décide de se porter en Italie en vue de récupérer la couronne de Naples, léguée à sa famille en 1481 par Charles, neveu et héritier de René d'Anjou, le «bon roi René» de nos chansons. Dans les faits, ce royaume de Naples a été conquis, un demi-siècle plus tôt, par le roi de Sicile !

Il s'assure à prix d'or de la neutralité de ses voisins, le roi d'Angleterre, le roi d'Aragon et l'empereur d'Allemagne. Autant dire qu'il paie très cher - et comptant - son rêve italien. Puis il franchit les Alpes et entre triomphalement à Milan. Là-dessus, il se rend à Florence où il est accueilli tout aussi favorablement par les partisans du prédicateur Savonarole. L'affaire se présente on ne peut mieux...

L'Italie se retourne contre l'intrus

Les Français s'emparent sans difficulté du royaume de Naples et le pillent comme il faut. Le 12 mai 1494, le roi Charles VIII fait à Naples une entrée officielle costumé en empereur byzantin !

Mais pendant ce temps, le pape Alexandre VI Borgia fomente contre lui une coalition, la Ligue de Venise. En mars 1495, celle-ci réunit les Rois Catholiques Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille, Maximilien 1er et même l'ingrat Ludovic le More.

Le roi de France et son armée se retrouvent piégés dans leur conquête. Ils remontent en hâte vers la France mais les armées ennemies commandées par François II de Gonzague, marquis de Mantoue, tentent de leur barrer le passage à Fornoue, au nord des Apennins, le 6 juillet 1495.

Face à cette coalition italienne bien supérieure en nombre, les Français, au prix d'un immense effort, arrivent malgré tout à dégager le passage. La cavalerie royale offre une démonstration cuisante de la «furia francese». L'expression, due aux Italiens, fera florès…

Mais le roi Charles VIII ne se tient pas quitte pour autant. Après un emprunt forcé sur les villes pour se rembourser de ses frais, il prépare une nouvelle expédition. Sa mort à 28 ans, le 7 avril 1498, l'empêchera de la conduire à son terme.

Son cousin et successeur Louis XII renouera avec le mirage italien en visant cette fois non plus le royaume de Naples mais le duché de Milan.
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MessageSujet: 26 janvier 1886 : Grève tragique à Decazeville   ephemeride - Page 25 EmptyVen 27 Jan - 13:49

ephemeride - Page 25 Watrin_

26 janvier 1886 : Grève tragique à Decazeville

Le 26 janvier 1886, 2.000 mineurs de Decazeville, dans l'Aveyron, font grève. Ils s'en prennent au sous-directeur de la mine, l'ingénieur Jules Watrin, à l'origine d'une baisse de leurs salaires, et le défenestrent. La victime décède de ses blessures et devient un martyr aux yeux des patrons.

La compagnie minière en appelle à l'armée. Elle promet également aux mineurs de réviser leurs salaires à la hausse mais dès le mois de février revient sur ses promesses. La grève reprend. Elle va durer jusqu'en juin de la même année.

L'opinion se divise. À la Chambre, le député républicain opportuniste Jean Jaurès, fraîchement élu, reproche à ses collègues socialistes de faire l'apologie de l'assassinat en soutenant les grévistes !

Le ministre de la guerre, le général Georges Boulanger, qui a envoyé la troupe, exprime maladroitement son embarras face à la répression : « Ne vous en plaignez pas. Car peut-être à l'heure où je vous parle, chaque soldat partage-t-il avec un mineur sa soupe et sa ration de pain », déclare-t-il à la tribune de la Chambre.
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MessageSujet: 27 janvier 1973 : Accords de Paris sur le Viêt-nam   ephemeride - Page 25 EmptyVen 27 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 21046-004-85FAD0A4

27 janvier 1973 : Accords de Paris sur le Viêt-nam

Le 27 janvier 1973, à Paris, Américains et Vietnamiens annoncent la signature d'un accord de cessez-le-feu. C'en est fini de l'intervention militaire de Washington dans le conflit entre le Nord-Vietnam et le Sud-Vietnam. Les Américains s'engagent à retirer leurs troupes dans les soixante jours cependant que les Nord-Vietnamiens s'engagent à libérer leurs prisonniers américains.

Sont présents à la table des négociations les représentants des deux Viêt-nam ainsi que du Front National de Libération et des États-Unis. Les principaux artisans des accords de Paris, Lê Duc Tho (Nord-Vietnam) et Henry Kissinger (États-Unis) seront récompensés par le Prix Nobel de la paix en octobre 1973.

La guerre ne s'en poursuit pas moins entre communistes et pro-Occidentaux jusqu'à la chute de Saïgon et la réunification du pays sous l'égide du Nord.
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MessageSujet: 28 janvier 1910 : Crue exceptionnelle à Paris   ephemeride - Page 25 EmptySam 28 Jan - 22:47

ephemeride - Page 25 InondationParis1910

28 janvier 1910 : Crue exceptionnelle à Paris

Le 28 janvier 1910, une crue d'exception recouvre le centre de Paris et les bords de la Seine. Le débordement atteint un maximum de 8,62 mètres, du jamais vu dans la capitale. Les dégâts matériels sont très importants. Des milliers d'immeubles et de maisons sont inondés et 200.000 Parisiens sinistrés, mais l'on ne déplore pas de victimes à part un sapeur pompier emporté avec son embarcation.
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MessageSujet: 29 janvier 1917 : Charles Ier échoue à faire la paix   ephemeride - Page 25 EmptyDim 29 Jan - 21:54

ephemeride - Page 25 2C6

29 janvier 1917 : Charles Ier échoue à faire la paix

Le 29 janvier 1917, tandis que l'Europe s'épuise dans la Grande Guerre, l'empereur d'Autriche Charles 1er entame des négociations secrètes avec les puissances alliées.

Une tentative malvenue

Un an après le début de la Grande Guerre, le vieil empereur François-Joseph 1er songe déjà à une paix de compromis car il craint que le conflit ne soit fatal à son pays, l'Autriche-Hongrie.

Le 9 octobre 1915, il délègue son petit-neveu et héritier, l'archiduc Charles de Habsbourg, auprès de son allié, le Kaiser allemand Guillaume II. Mais celui-ci n'est pas le moins du monde disposé à arrêter les combats.

François-Joseph meurt le 21 novembre 1916 et son petit-neveu (29 ans) lui succède sous le nom de Charles Ier.

Plus que jamais désireux de sortir l'Autriche-Hongrie de la guerre, il se confie au pape Benoît XV et à ses beaux-frères Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, qui combattent dans l'armée belge, du côté ennemi (l'Entente).

Sixte rapporte à l'empereur les conditions préalables à une négociation :

1) retour de l'Alsace-Lorraine à la France,

2) rétablissement de la Belgique,

3) rétablissement de la Serbie avec l'annexion de l'Albanie,

4) attribution de Constantinople aux Russes.

Charles accepte les quatre points sauf celui concernant la Serbie. Sixte en informe Poincaré, président de la République française, le 5 mars 1917.

Une conférence secrète se tient en Savoie. Le représentant italien réclame plusieurs provinces austro-hongroises. La négociation est bloquée.

Guillaume II, qui a vent des pourparlers, menace son allié de représailles. Charles 1er, qui doute du soutien de l'Entente, met un terme aux tractations. C'en est fini de l'espoir d'une paix anticipée.
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MessageSujet: 30 janvier 1875 : Le mot "république" apparaît dans l'amendement Wallon   ephemeride - Page 25 EmptyLun 30 Jan - 21:49

ephemeride - Page 25 IIIRepublique

30 janvier 1875 : Le mot "république" apparaît dans l'amendement Wallon

Le 30 janvier 1875, au Palais-Bourbon, un amendement institue la République à une voix de majorité.

Quatre ans plus tôt, après la chute de l'empereur Napoléon III, des élections précipitées ont porté à l'assemblée une majorité conservatrice, favorable à la monarchie. Mais sa restauration est empêchée par le refus du prétendant au trône, le comte de Chambord, d'accepter le drapeau tricolore.

Sous l'effet de leur déception, les députés se constituent en Assemblée constituante et votent une première loi constitutionnelle. Celle-ci confère au chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, le titre de président de la République. Adolphe Thiers se dit que ce titre vaut mieux que celui de Premier ministre d'un roi, fût-il constitutionnel.

Mais les députés l'obligent peu après à céder la présidence au maréchal de Mac-Mahon, un royaliste de coeur. À nouveau, une tentative de restauration échoue par la faute du comte de Chambord. La France n'aura jamais d'Henri V mais ses représentants ne se décident cependant pas à officialiser la République, donnant à ses institutions un air de provisoire...

L'amendement Wallon

Enfin, en janvier 1875, l'assemblée met au vote deux projets de lois « relatifs à l'organisation des pouvoirs publics » tout en écartant le vocable République.

Le 30 janvier, Henri-Alexandre Wallon, un député modéré du centre gauche, historien de profession, dépose un amendement au contenu anodin, ainsi conçu : « Le président de la République est élu à la majorité des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans. Il est rééligible ».

En fin d'après-midi, il est adopté avec 353 voix pour et 352 voix contre. C'est ainsi que la République, la fonction présidentielle et le septennat entrent d'un coup dans les lois constitutionnelles de la France.

Par la même occasion, l'amendement Wallon consacre le retour au bicamérisme, avec deux assemblées : le Sénat et la Chambres des députés.

Les institutions de la IIIe République, lentement mûries par des hommes d'expérience qui ont vécu sous des régimes très divers, perdureront jusqu'en 1940, soit plus longtemps qu'aucun autre régime depuis 200 ans.

Le septennat tiendra bon pendant... 127 ans, jusqu'au référendum du 24 septembre 2000.
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MessageSujet: 31 janvier 1977 : Inauguration du Centre Pompidou   ephemeride - Page 25 EmptyMar 31 Jan - 21:54

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31 janvier 1977 : Inauguration du Centre Pompidou

Le 31 janvier 1977, le centre culturel Georges Pompidou est inauguré par le président Giscard d'Estaing. Par sa conception architecturale novatrice et la réunion en un même lieu de différentes activités culturelles (bibliothèques, expositions temporaires, musée d'art moderne), il bouleverse l'image traditionnelle de la Culture.
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MessageSujet: 1er février 1979 : Retour de Khomeyni à Téhéran   ephemeride - Page 25 EmptyMer 1 Fév - 22:16

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1er février 1979 : Retour de Khomeini à Téhéran

Le 1er février 1979, l'ayatollah Ruhollah Khomeini (on écrit aussi Khomeiny ou Khomeini) rentre triomphalement à Téhéran (Iran) après un exil de plusieurs mois à Neauphle-le-Château et la fuite du chah.

L'avènement, sous l'égide de ce chef religieux chiite, d'une république islamique fondée sur l'application stricte de la shari'a, la loi du Prophète, va provoquer un regain d'activisme religieux dans l'ensemble du monde musulman.
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MessageSujet: 2 février 1848 : Traité de Guadalupe Hidalgo   ephemeride - Page 25 EmptyJeu 2 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Veracruz

2 février 1848 : Traité de Guadalupe Hidalgo

Le 2 février 1848, le traité de Guadalupe Hidalgo met fin à la guerre entre les États-Unis et le Mexique, surnommée Mr. Polk's War (« la guerre de M. Polk », du nom du président américain James Polk, parti démocrate).

Motivée par le désir de Washington d'étendre sa souveraineté sur toute l'Amérique du nord au nom de la « Destinée manifeste » des États-Unis, la guerre permet à ceux-ci d'annexer d'immenses territoires presque vides et très prometteurs, de la Californie au Nouveau-Mexique. Le Mexique ne se remettra jamais de son humiliation.

ephemeride - Page 25 Polk

La guerre de M. Polk

En vertu de son pouvoir de commandant en chef, James Polk ordonne au général Zachary Taylor (il lui succèdera à la présidence) de déployer des troupes vers le Mexique.

Une patrouille de 63 hommes pénètre en territoire mexicain. Elle atteint le Rio Grande, à 200 kilomètres au sud de la rivière Nueces qui sépare officiellement le Mexique des États-Unis depuis l'annexion du Texas par ceux-ci.

Ancien territoire mexicain, le Texas avait conquis son indépendance puis était devenu, deux mois plus tôt, le 1er mars 1845, le 38e État américain au grand désappointement de Mexico.

Des soldats mexicains ne se font pas faute d'interpeller les intrus qui ont pénétré chez eux en armes. Le 25 avril 1845, onze Américains sont tués et les autres capturés, y compris le capitaine Thornton, chef de la patrouille.

Cet incident de frontière est le premier d'une longue série de prétextes qui vont permettre à Washington d'étendre son emprise sur le reste du monde au cours du siècle suivant.

Le président Polk y voit un casus belli et appelle le Congrès à voter une « guerre commencée par le Mexique ». Abraham Lincoln, jeune représentant de l'Illinois au Congrès, est l'un des rares hommes politiques américains à en dénoncer le caractère immoral, ce qui lui va lui coûter son siège au Sénat.

La guerre est déclarée le 13 mai 1845. Elle va se dérouler sur plusieurs fronts. En Californie et sur le Rio Grande, au sud du Texas, on s'en tient à des escarmouches sans conséquence.

Pour l'emporter, les Américains, dont la supériorité est absolue, mobilisent une armée de 12 000 hommes. Sous le commandement du général Winfield Scott, elle pénètre résolument au Mexique et s'empare de Vera Cruz, sur la côte atlantique, le 27 mars 1847, avant de remonter vers la capitale.

La marche sur Mexico est entravée par la résistance des guerilleros et des troupes régulières commandées par le général Santa Anna, celui-là même qui a combattu les Texans à Fort-Alamo dix ans plus tôt. Ce n'est qu'au bout de six mois que le général Scott entre dans la capitale, mettant ainsi fin à la guerre.

Par le traité signé à Guadalupe Hidalgo, à quelques kilomètres au nord de Mexico, les Américains annexent en échange de 15 millions de dollars les territoires qui deviendront les États du Nouveau-Mexique, de l'Arizona, du Nevada, de l'Utah et de la Californie, soit au total 1,5 millions de km2 (et seulement quelques milliers de colons européens)...

C'est le plus important agrandissement des États-Unis depuis l'achat de la Louisiane un demi-siècle plus tôt. Il s'ajoute à la nouvelle frontière avec le Canada, au Nord-Ouest, que le président a négocié en 1846 avec le Royaume-Uni.

À ce moment-là, on ne sait pas encore que de l'or vient d'être découvert dans ce dernier territoire, près de San Francisco.
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MessageSujet: 3 février 1468 : Gutenberg lègue l'imprimerie à l'humanité   ephemeride - Page 25 EmptyVen 3 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Gutenberg

3 février 1468 : Gutenberg lègue l'imprimerie à l'humanité

Le 3 février 1468 meurt à Mayence un certain Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg. Il est né à Mayence entre 1397 et 1400.

On lui doit l'invention de l'imprimerie (*). Elle a révolutionné la manière de fabriquer des livres et, en abaissant considérablement leur prix, mis la lecture à la portée de tous.

Avec Gutenberg, les hommes ont aussi découvert l'utilité de mécaniser le travail manuel.

Copistes et miniaturistes

Au début du Moyen Âge, les livres étaient fabriqués un à un dans des monastères spécialisés comme on en voit dans le film de Jean-Jacques Annaud, Le nom de la Rose (1986).

À partir des années 1200, les monastères abandonnent cette activité à des ateliers laïcs installés près des universités.

Des copistes recopient les textes à la plume d'oie sur des feuilles de parchemin ou de papier, à partir d'un original, cependant que des enlumineurs agrémentent les pages de délicates miniatures aux couleurs vives.

Les ateliers approvisionnent ainsi à prix d'or les clercs et les bourgeois assez riches pour se payer des manuscrits (nom donné aux livres écrits à la main).

Mais à l'époque de Gutenberg, la copie de manuscrits n'est plus en état de satisfaire les besoins de lecture et d'apprentissage d'un nombre croissant d'étudiants et d'érudits. L'Europe est dans l'attente d'une révolution...

Un procédé magique

L'imprimerie est dérivée de la gravure sur cuivre ou sur bois, une technique connue depuis longtemps en Europe et en Chine mais seulement utilisée pour reproduire des images :

– on grave l'image sur une surface en cuivre ou en bois,

– on enduit d'encre la partie en relief,

– on presse là-dessus une feuille de papier de façon à fixer l'image sur celle-ci.

Gutenberg, graveur sur bois, a l'idée aussi simple que géniale d'appliquer le procédé ci-dessus à des caractères mobiles en plomb. Chacun représente une lettre de l'alphabet en relief.

L'assemblage ligne à ligne de différents caractères permet de composer une page d'écriture. On peut ensuite imprimer à l'identique autant d'exemplaires que l'on veut de la page, avec un faible coût marginal (seule coûte la composition initiale).

Quand on a imprimé une première page en un assez grand nombre d'exemplaires, on démonte le support et l'on compose une nouvelle page avec les caractères mobiles. Ainsi obtient-on un livre à de nombreux exemplaires en à peine plus de temps qu'il n'en aurait fallu pour un unique manuscrit.

Un succès immédiat

Avec son associé Johann Fust, Gutenberg fonde à Mayence un atelier de typographie. Au prix d'un énorme labeur, il achève en 1455 la Bible «à quarante-deux lignes», dite Bible de Gutenberg. Ce premier livre imprimé à quelques dizaines d'exemplaires recueille un succès immédiat. Il est suivi de beaucoup d'autres ouvrages.

Le procédé de typographie se diffuse à très grande vitesse dans toute l'Europe (on ne peut s'empêcher de comparer ce succès à celui de... l'internet).

On estime que quinze à vingt millions de livres sont déjà imprimés avant 1500 (au total plus de 30 000 éditions). 77% de ces livres sont en latin et près de la moitié ont un caractère religieux. Les livres de cette époque portent le nom d'«incunables» (du latin incunabulum, qui signifie berceau).

Beaucoup d'incunables sont imprimés à Venise, alors en pleine gloire. Au siècle suivant, le XVIe, Paris, Lyon et Anvers deviennent à leur tour de hauts lieux de l'imprimerie avec un total de 200 000 éditions.

Les conséquences de l'imprimerie sont immenses. D'abord sur la manière de lire et d'écrire : les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la séparation des mots et à la ponctuation ; ils fixent aussi l'orthographe.

L'instruction et plus encore l'esprit critique se répandent à grande vitesse dans la mesure où de plus en plus de gens peuvent avoir un accès direct aux textes bibliques et antiques, sans être obligés de s'en tenir aux commentaires oraux d'une poignée d'érudits et de clercs.

C'est ainsi qu'un demi-siècle après l'invention de l'imprimerie va se produire la première grande fracture intellectuelle dans la chrétienté occidentale avec la Réforme de Martin Luther et l'émergence du protestantisme.
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MessageSujet: 4 février 1794 : La Convention abolit l'esclavage   ephemeride - Page 25 EmptySam 4 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Abolition1794

4 février 1794 : La Convention abolit l'esclavage

Le 16 pluviôse an II (4 février 1794), l'assemblée de la Convention vote l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.

Querelles autour des grands principes

Quand, au début de la Révolution, la célèbre Nuit du 4 août met fin aux privilèges féodaux, seul le duc de La Rochefoucauld-Liancourt envisage d'étendre aux esclaves le principe d'égalité devant la Loi.

Les représentants des colonies menacent de se séparer de la métropole si l'on abroge l'esclavage et, le 28 mars 1792, l'Assemblée législative se contente d'établir une égalité de droit entre tous les hommes libres (à l'exception des esclaves).

Les esclaves se révoltent

Ces demi-mesures et ces dissensions ne satisfont guère les esclaves. En Guadeloupe, une révolte aussi brève que violente éclate dans la nuit du 20 avril 1793. Plusieurs Blancs sont massacrés.

À Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti), la principale et la plus riche de toutes les colonies françaises, affranchis et esclaves se soulèvent à leur tour et les commissaires de la République se résignent le 4 septembre 1793 à proclamer la liberté des esclaves.

Le décret de Pluviôse, voté dans l'enthousiasme, généralise ces décisions. Il énonce : «La Convention déclare l'esclavage des nègres aboli dans toutes les colonies ; en conséquence, elle décrète que tous les hommes, sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies, sont citoyens français et jouiront de tous les droits assurés par la Constitution».

Le décret ne sera en définitive appliqué qu'en Guadeloupe et en Guyane avant d'être abrogé par le Premier Consul en 1802.
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MessageSujet: 5 février 1679 : Traité de Nimègue   ephemeride - Page 25 EmptyDim 5 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Coypel-nimegue

5 février 1679 : Traité de Nimègue

Le 5 février 1679 se clôture le congrès de Nimègue (Hollande). Mettant fin à la guerre de Hollande, il confirme les traités de Westphalie qui ont eux-mêmes mis fin, trente ans plus tôt, à la guerre de Trente Ans.

Un premier traité est conclu par la France du Roi-Soleil, le 10 août 1678, avec les Provinces-Unies. Celles-ci obtiennent la restitution de leurs places et l'abrogation par Colbert du tarif douanier prohibitif de 1667 qui ruinait leur commerce.

Un deuxième traité, le 17 septembre 1678, est conclu avec l'Espagne, grande perdante de la guerre de Hollande. Elle cède à la France la Franche-Comté et la ligne Cambrai-Bouchain-Valenciennes-Condé-Maubeuge ainsi que Saint-Omer, Cassel et Ypres. La France atteint ainsi sur le Jura et dans les Flandres ses frontières quasi-définitives.

Enfin, par un troisième et dernier traité avec l'empereur Léopold 1er de Habsbourg, le 5 février 1679, Louis XIV cède Philippebiourg à l'empereur tout en gardant Fribourg-en-Brisgau. Il restitue aussi la Lorraine à son duc, Charles V, mais garde Nancy, Commercy et quatre routes vers l'Alsace. La Lorraine demeure sous occupation française, le duc refusant l'application du traité.

Au final, en dépit des difficultés de la guerre de Hollande, le congrès marque l'apogée du règne de Louis XIV et lui vaut le surnom de Louis le Grand.
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MessageSujet: 6 février 1840 : Traité de Waitangi entre Anglais et Maoris   ephemeride - Page 25 EmptyLun 6 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 2.6.1%20Treaty%20of%20Waitangi

6 février 1840 : Traité de Waitangi entre Anglais et Maoris

Le 6 février 1840, par le traité de Waitangi, la plupart des chefs maoris de Nouvelle-Zélande reconnaissent la souveraineté de la Grande-Bretagne sur leurs îles.

Des îles paradisiaques

Aussi vastes et verdoyantes que la Grande-Bretagne, les deux îles sont appelées Aotearoa («Terre du long nuage blanc») par leurs premiers habitants, les Maoris, originaires de Polynésie. On peut apprécier la diversité de leurs paysages en visionnant le film Le seigneur des anneaux.

L'Europe découvre ces îles grâce au navigateur hollandais Abel Tasman, en 1642, qui a laissé son nom à la mer qui borde les rives occidentales de l'archipel.

Le Britannique James Cook explore longuement les îles à son tour en 1769. Son nom est aujourd'hui porté par le détroit qui sépare l'île du Sud de l'île du Nord. L'île du Sud est aussi appelée île de Jade en raison de ses lacs et de ses glaciers; la seconde est surnommée Île fumante en raison de ses volcans.

Les premiers Européens qui s'établissent en Nouvelle-Zélande sont des baleiniers ainsi que des déportés échappés des bagnes australiens. Les uns et les autres s'accommodent de la rudesse des Maoris.

Le premier office chrétien est célébré à la Noël 1814 par le missionnaire Samuel Marsden, dans l'Île du Nord (baie des Îles).

Au temps du roi Louis-Philippe Ier, les Français envisagent de prendre possession de l'archipel. Mais les Britanniques les prennent de vitesse. Dépités, les Français se rabattent sur la Nouvelle-Calédonie.

Une politique d'avant-garde

Par le traité de Waitangi, tous les habitants, y compris les indigènes maoris, obtiennent la citoyenneté britannique. Le pouvoir politique est exercé par un gouverneur nommé par la reine d'Angleterre. Londres s'engage à respecter les droits des Maoris sur leurs terres ancestrales mais ces promesses ne tarderont pas à être bafouées par les colons et il en résultera de violentes guerres maories.

Malgré ces crises, la Nouvelle-Zélande va très vite évoluer vers un statut de dominion indépendant comme les autres colonies britanniques à population majoritairement blanche (Canada et Australie).

En 1893, elle sera l'un des premiers États du monde actuel à accorder le droit de vote aux femmes et, en 1898, le premier à instaurer un régime obligatoire d'assurance-vieillesse.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 25 EmptyMar 7 Fév - 21:54

7 fev
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MessageSujet: 8 février 1962 : Manifestation tragique au métro Charonne   ephemeride - Page 25 EmptyJeu 9 Fév - 21:44

ephemeride - Page 25 C4IBSboWAAExqR6

8 février 1962 : Manifestation tragique au métro Charonne

Depuis plusieurs mois, les clandestins de l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète) multiplient les attentats contre les officiels français accusés de négocier l'abandon de l'Algérie avec le FLN.

Le 7 février 1962, une charge de plastic est déposée sur un rebord de fenêtre au domicile du ministre des Affaires culturelles, André Malraux, 19 bis, avenue Victor Hugo, à Boulogne-sur-Seine.

Des éclats de verre blessent cruellement une fillette de quatre ans, Delphine Renard. L'émotion est immense et les syndicats et partis de gauche appellent les citoyens à se rassembler place de la Bastille, à Paris, dès le lendemain soir, jeudi 8 février 1962.

Le ministre de l'Intérieur Roger Frey interdit la manifestation dans la crainte de débordements. Le préfet de police Maurice Papon, qui s'est déjà illustré dans la répression du 17 octobre 1961, déploie d'importants effectifs de police sur la place de la Bastille pour en interdire l'accès.

En début de soirée, les manifestants, qui se sont néanmoins agglutinées aux alentours, commencent à affronter les policiers. Ces derniers chargent la foule...

Sur le boulevard Voltaire, des manifestants croient échapper aux coups de matraque en descendant dans le métro Charonne. Mais c'est pour s'apercevoir que les grilles ont été fermées dès le début de l'après-midi.

À 20 heures, tandis que la foule commence de se disperser, des policiers s'acharnent sur la cohue qui se presse dans l'escalier du métro. Des manifestants, assommés, sont même jetés par-dessus la rambarde sur les manifestants collés aux grilles...

Enfin, les grilles cèdent sous la pression de la foule. À l'heure du bilan, on comptera huit morts, victimes d'étouffement ou d'infarctus, ainsi qu'une centaine de blessés parmi les manifestants et un peu plus de deux cents parmi les forces de l'ordre.

Quarante jours plus tard seront signés les accords d'Évian, mettant fin à la guerre d'Algérie mais non aux dissensions et aux ressentiments nés de celle-ci, tant parmi les Algériens que parmi les Français.
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MessageSujet: 9 février 1953 : Naissance du Livre de Poche   ephemeride - Page 25 EmptyJeu 9 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Benoit_pierre_koenigsmark_le_livre_de_poche

9 février 1953 : Naissance du Livre de Poche

Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d'une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n°1 est un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.

Déjà, en 1905, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l'appellation « livre de poche » mais il ne s'agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par Allen Lane, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948.
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MessageSujet: 10 février 1842 : Traité de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire   ephemeride - Page 25 EmptyVen 10 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Nangui10

10 février 1842 : Traité de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire

Le 10 février 1842, sous le règne de Louis-Philippe 1er, le lieutenant de vaisseau Charles-Philippe de Kerhallet signe un traité avec Attékéblé, dit «Peter», un négociant africain qui se présente comme le souverain de Bassam. Cette modeste principauté du littoral africain englobe l'actuelle métropole de la Côte d'Ivoire, Abidjan.

Par ce traité, la France établit son protectorat sur la «rivière», ou lagune de Grand-Bassam, et, en échange de la location d'un fort sur la lagune, elle s'engage à payer au souverain et à ses héritiers une «coutume» de 4000 francs par an jusqu'en 1915.

Dans le même temps, le lieutenant de vaisseau Fleuriot de Langle conclut un traité similaire avec le neveu du roi du Sanwi, le futur souverain Amon Ndoufou II. Le Sanwi, qui s'étend le long de la lagune Aby, en bordure de l'actuel Ghana, a pour principale ville Assinie, aujourd'hui disparue.

Par le biais de ces deux traités, la France se réimplante en Côte d'Ivoire après une vaine tentative menée sous le règne de Louis XIV.

Une lente pénétration

Les deux officiers de marine font partie d'une expédition organisée par l'amiral Louis Édouard Bouet-Willaumez. Gouverneur provisoire de la colonie du Sénégal, celui-ci veut établir des comptoirs tout au long du golfe de Guinée en vue de développer le commerce avec l'intérieur du continent africain.

Sur la lagune de Bassam, où se sont installés des négociants français et une communauté religieuse, les relations avec Attékéblé «Peter» ne tardent pas à se dégrader. Le 14 septembre 1853, un corps expéditionnaire français venu du Sénégal bat les insurgés ivoiriens à Éboué. Pour prévenir le retour des troubles, Louis Faidherbe, un jeune capitaine de génie appelé à un grand avenir, construit un nouveau fort sur la lagune de Dabou.

À Assinie, où réside le représentant de la France, un négociant rochelais du nom d'Arthur Verdier crée en 1863 une première «factorerie» (ainsi appelle-t-on les établissements qui pratiquent le négoce avec les populations locales).

La république coloniale à l'oeuvre

La colonisation prend un tour nouveau à partir de la fin des années 1870. Les républicains qui ont pris le pouvoir après la guerre franco-prussienne de 1870-1871 ne veulent plus se satisfaire de quelques comptoirs portuaires limités aux besoins commerciaux.

Les dirigeants laïcs Charles de Freycinet et Jules Ferry exaltent la «mission civilisatrice» de la France et développent de vastes projets de conquêtes, avec l'intention sous-jacente de damer le pion à l'ennemi héréditaire, la Grande-Bretagne, et de compenser la perte de l'Alsace et du nord de la Lorraine à la suite de la guerre franco-prussienne.

Arthur Verdier, qui s'entête à développer le pays, inaugure les premières plantations de café et entreprend l'exploitation forestière. Il est nommé «résident de France» à Assinie et représente la République auprès des chefs locaux.

Verdier envoie ses agents explorer l'intérieur du pays et conclure des traités avec les chefs indigènes. Il s'agit de prendre officiellement possession des territoires avant que d'autres pays européens ne s'en mêlent et de concrétiser au plus vite le partage de l'Afrique décidé au congrès de Berlin de 1885.

Le plus dynamique des agents de Verdier, qui lui succèdera à la «Résidence de France», s'appelle Treich-Laplène. Il laissera son nom au quartier populaire de Treichville, à Abidjan.

Naissance de la Côte d'Ivoire

En 1890, la «Résidence de France» se transfère d'Assinie à Grand-Bassam, puis, dix ans plus tard, suite à une épidémie locale de fièvre jaune, à proximité d'une presqu'île anodine du nom d'Abidjan.

D'abord nommé «Dépendances des Rivières du sud», l'ensemble de la région acquiert son nom définitif : «Côte d'Ivoire» par le décret du 12 décembre 1891. La colonie du même nom est officiellement constituée par le décret du 10 mars 1893.

Ses frontières sont délimitées à l'ouest, du côté du Liberia et à l'est, du côté de la Gold Coast anglaise, par différentes missions d'exploration. L'Alsacien Louis Binger, officier d'ordonnance de Louis Faidherbe, effectue une vaste opération de reconnaissance de la boucle du Niger, au nord.

Au tournant du siècle, la Côte d'Ivoire commence à se doter d'une véritable administration... Mais l'on s'inquiète de l'irruption dans le Nord d'un guerrier soudanais, redoutable stratège et chef charismatique, du nom de Samory Touré.
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MessageSujet: 11 février 1961 : Création de l'OAS   ephemeride - Page 25 EmptySam 11 Fév - 21:54

ephemeride - Page 25 Oas_va10

11 février 1961 : Création de l'OAS

Le 11 février 1961, à Madrid, Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde fondent l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète), une organisation secrète destinée à maintenir coûte que coûte l'Algérie dans le giron de la République française.

Comme beaucoup de pieds-noirs et de militaires, ces deux activistes s'indignent du revirement du général de Gaulle qu'ils ont porté au pouvoir le 13 mai 1958 au nom de l'Algérie française... Ils prennent le parti de combattre l'armée française en appliquant les méthodes terroristes qui ont si bien réussi aux indépendantistes algériens du FLN.

L'opinion métropolitaine se retourne contre l'OAS après le drame du 7 février 1962, lorsqu'une bombe déposée au domicile du ministre André Malraux, à Boulogne-sur-Seine, blesse au visage une fillette. Cette « bavure » suscite le lendemain une manifestation encore plus tragique devant le métro Charonne.

Le général de Gaulle engage la répression contre l'OAS. Mais jusqu'à la signature des accords d'Évian, il se garde d'utiliser l'armée contre elle, sachant que de nombreux officiers lui sont favorables. Il préfère mobiliser la police et des officines occultes, les « barbouzes ».

Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, l'OAS se lance dans une fuite en avant meurtrière et désespérée...
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