Johnny Hallyday est mort

Le chanteur est décédé cette nuit à Marnes-la-Coquette, à l'âge de 74 ans. Johnny laisse derrière lui une carrière monumentale et une France orpheline.

Née le 15 juin 1943, la superstar de la variété et du rock français vient de s'éteindre à 74 ans. Il avait révélé au printemps dernier être atteint d'un cancer du poumon, qui l'a finalement emporté. Depuis quelques semaines, son état de santé donnait des signes alarmants de dégradation. Visiblement fatigué pendant la tournée des Vieilles Canailles, en juin et juillet derniers, pendant laquelle il s'est produit le plus souvent assis, il avait été hospitalisé quelques jours après le dernier concert.

À l'automne, il avait subi une opération de la hanche, qui, provisoirement, lui permit de remarcher et calmer ses lancinantes douleurs au dos. Mais le sévère traitement par chimiothérapie qu'il subissait n'a pas donné les effets escomptés. À la fin du mois d'octobre, devant l'absence de résultats probants, ses médecins – au premier rang desquels le professeur David Khayat – l'ont soumis à un autre protocole médicamenteux. Qui n'a pu enrayer la maladie.


Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 novembre, victime d'une insuffisance respiratoire, dans sa maison de Marnes-la-Coquette, il a été transporté d'urgence à la clinique Bizet dans le 16e arrondissement de Paris. Placé sous respiration artificielle, il y a subi une batterie d'examens qui confirmaient l'inexorable progression de la maladie.

C'est de son lit d'hôpital qu'il a assisté à la sortie, vendredi 17 novembre, de On a tous quelque chose de Johnny, l'album de reprises de ses plus grands tubes par la jeune garde de la chanson française comme Benjamin Biolay, Amel Bent ou Nolwenn Leroy.

En fin de semaine, Eddy Mitchell, ses enfants et Nathalie Baye, son ex-femme, et quelques autres amis du couple Hallyday se sont succédé à son chevet. Tous apprirent à cet instant de la bouche de Læticia que « la guerre était perdue ». L'idole n'avait plus que quelques jours à vivre. Samedi 18 novembre, une ambulance a ramené le chanteur à son domicile de Marnes-la-Coquette où sa chambre avait été préalablement médicalisée. Son épouse confiait à leurs proches qu'elle espérait fêter Noël avec son mari. Mais le sort en aura décidé autrement. Depuis l'annonce du décès, les hommages se succèdent.

On a frôlé l'entorse au principe de laïcité.

C'était moins une. À la fin de l'office religieux donné dans le cadre de l'hommage populaire à Johnny Hallyday ce samedi 9 décembre, Emmanuel Macron a été invité, comme d'autres participants, à s'approcher du cercueil pour donner un dernier hommage au chanteur.

Et il y a deux façons de s'y prendre en pareille circonstance. La façon sobre, "laïque", consistant à adresser un signe au défunt. Ou alors la façon religieuse, consistant à bénir le cercueil, en effectuant un signe de croix avec le goupillon disposé à proximité. À son arrivée près de la dépouille, le chef de l'État a saisi, par réflexe, l'objet liturgique avant de le reposer aussitôt, comme le montre la séquence ci-dessous isolée par Le Lab.


Emmanuel Macron a donc pris conscience au dernier moment de la polémique que ce geste aurait provoquée, compte tenu de la loi de 1905 qui a entériné la séparation de l'Église de l'État en France. D'autant que sa seule présence à l'église de la Madeleine ce samedi 9 décembre, jour anniversaire de la loi de 1905, a fait l'objet de critiques.

"Le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l'église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l'évangile implore le pardon du Christ", a écrit sur Facebook Jean-Luc Mélenchon, qui a fait remarquer que "Clémenceau, vainqueur de la Grande Guerre, refusa d'entrer à Notre-Dame pour le 'Te Deum' de la victoire".

L'Elysée avait donc pris ses précautions pour éviter qu'une telle polémique puisse éclater. C'est notamment pour cette raison qu'Emmanuel Macron, garant de la laïcité, a prononcé son discours sur les marches de l'église, et non à l'intérieur. À noter que Brigitte Macron a de son côté béni le cercueil de Johnny, tout comme Nicolas Sarkozy, qui s'était déjà signé en public durant son quinquennat. Également présents à la cérémonie, Gérard Larcher, Edouard Philippe et François Hollande ont salué la dépouille sans effectuer de gestes religieux.

http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/09/hommage-de-johnny-hallyday-ce-moment-ou-macron-etait-a-deux-doigts-de-benir-le-cercueil_a_23302316/

Marrant, tous ces hommages venant du monde politique... sachant que Johnny était, accessoirement, exilé fiscal.
L'avantage des funérailles, c'est que tout est pardonné.

En posant des questions sur l'identité française, ces funérailles deviennent une affaire politique :

https://mobile.francetvinfo.fr/societe/religion/laicite/emmanuel-macron-une-presence-a-l-eglise-qui-relance-le-debat-sur-la-laicite_2509929.html


https://fr.news.yahoo.com/hommage-%C3%A0-johnny-hallyday-sortie-105611840.html

Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul.
Les non-souchiens brillaient par leur absence.
Alain Finkielkraut

Alain Finkielkraut a vraiment dit ça?

Sans doute. Où est le problème ?

Eurynome a écrit:

Alain Finkielkraut a vraiment dit ça?

Et ce constat était parfaitement juste.

LIEN




Je subodore une erreur...

Pierrot (lunaire) a écrit:

Eurynome a écrit:

Alain Finkielkraut a vraiment dit ça?

Et ce constat était parfaitement juste.

Tiens donc.... Vous y étiez?
Vous avez vérifié les papiers (et l'arbre généalogique) de chacune des personnes présente lors de la cérémonie? Chapeau, Mr le stakhanoviste!

Ysaline de Montmirail a écrit:

Sans doute. Où est le problème ?

Si c'est le genre de sentence qu'il a l'habitude de sortir, je comprend un peu mieux l'accueil glacial que lui a réservé Nuit Debout...

Vous n'avez pas de téléviseur ? Ou youtube ? 

J'ai trouvé trois Noirs :

On peut être "non-souchien" (pour peu que ce terme ai véritablement un sens) sans être noir.

En plus, si je me rappelle bien, le père de Johnny était belge. Et sa musique - et son style de vie - était influencé par la culture américaine. Bonjour le "français de souche"!

Mais oui, mais oui, les français "de souche" n'existent pas, la culture française non plus, et un belge ou un syrien ne présentent aucune différence...sacré pitre radoteur...

Primo, les seuls "Belges" existant sont des étrangers naturalisés. Jean-Philippe était un Wallon.

Deuxio, s'il est vrai que le rock est américain, il a été acclimaté.

Le rap, lui, ne risque pas de l'être puisqu'il est aux USA une musique de Noirs urbains.

Et c'est précisément pour cela qu'il est adopté en France par des Africains de banlieue.

Pierrot (lunaire) a écrit:

Mais oui, mais oui, les français "de souche" n'existent pas, la culture française non plus, et un belge ou un syrien ne présentent aucune différence...sacré pitre radoteur...

C'est pas (seulement) moi qui le dit, c'est des sociologues, des ethnologues, des généalogistes...
Désolé de briser vos fantasmes mais nombre de citoyens que vous décriveriez facilement comme "gaulois" (encore un terme flou et bien pratique) s'avèrent avoir des ancêtres étrangers - essayez de décrypter les noms de familles de voisins ou de collègues de boulot, juste pour rigoler.
Quand on a des origines étrangères, à partir de quand peut on considérer qu'on est "de souche"? Hm? Une petite réponse? Non parce que sinon, ça disqualifie pas mal de monde, dites donc...

La culture Française existe... mais elle n'a pas l'apanage de "blancs gaulois de culture catholique". Elle est l'apanage des Français - quoique, un étranger peut tout à fait apprécier et adopter la culture Française. Et ce constat vaut pour tous les pays du monde.

Vous êtes conscient que "Belge" ou "Syrien" sont des termes qui décrivent la nationalité, pas le physique? On peut faire toujours des suppositions à partir de la nationalité, mais on a vite fait de tomber dans la généralité - les mouvements de populations, ça ne date pas d'hier!
Non parce que mettons: si je souscris à votre idée.... qu'est ce qui différencie un Français d'un Italien, d'un Anglais ou d'un Allemand? Si je suis votre idée, ils sont tous sensés être blanc, non? Et pourtant, les trois derniers sont des étrangers! Du point de vue du Français, je précise.
Et encore, je vous fais grâce des gens qui ne sont pas assez "typés" pour véritablement supposer une origine ethnique.

Ysaline de Montmirail a écrit:

Le rap, lui, ne risque pas de l'être puisqu'il est aux USA une musique de Noirs urbains.
Et c'est précisément pour cela qu'il est adopté en France par des Africains de banlieue.

-Le rock comme le rap, est la base une musique contestataire. Et certains disent que le rock s'est embourgeoisé - et que le rap est déjà bien avancé sur cette pente. "Fc Jean Gabin", un ex-rappeur l'avait expliqué en ces termes: le premier CD t'es énervé et révolté, le deuxième, t'as gagné de l'argent donc un peu moins.
-Le rap s'est très bien acclimaté à la France, à croire le nombre d'artistes travaillant sur ce créneau - Booba (le chanteur, pas l'ourson) est un expatrié Français vivant aux USA.
-Eminem n'est pas vraiment noir. Lil Peep et Action Bronson non plus.
-A partir du moment où ils ont la nationalité Française, peut on parler d'"Africains de banlieue"?
-Du coup, si je veux chanter du Metal, faut que je ressemble forcément à un viking?
-On trouve même du rap d'extrême-droite!

Hahaha ! Des "sociologues", des "ethnologues" et des "généalogistes" disent donc que les français que vous dites "de souche", que la culture française n'existent pas ? Sacré pitre ! Des islamo-gauchistes comme vous disent ça, oui ! Et je n'ai jamais parlé de "gaulois", guignol ! Ce terme était employé par vos amis les chances pour la France il y a peu, jamais par moi...

Sinon, vous n'en avez pas marre de rabâcher les mêmes conneries depuis des années ? 

Si jeune et déjà sénile...

On devient français "de souche" quand on est né dans ce pays et qu'on en embrasse la culture, et qu'on accepte tout les devoirs (en plus des droits) que cela comporte, c'est pourtant simple...Donc on accepte (entre autres) que ce pays (laïc) a une culture...chrétienne ! 

Le "belge" et le "syrien" ont une nationalité...et une culture, même si ça vous défrise, et le belge, de part sa culture, sa langue et son histoire, est bien plus proche de nous que le syrien, une évidence...qui vous échappe...Le "type", vous êtes le seul à en parler, parce que ça vous arrange...mais à quoi bon répondre à un islamo-gauchiste complice des trois cent meurtres perpétrés dans ce pays...

Pierrot (lunaire) a écrit:

Sinon, vous n'en avez pas marre de rabâcher les mêmes conneries depuis des années ?

Dixit, le mec qui part en insultes dès qu'on le contredit.

Pierrot (lunaire) a écrit:

Hahaha ! Des "sociologues", des "ethnologues" et des "généalogistes" disent donc que les français que vous dites "de souche", que la culture française n'existent pas ?

Primo: personne n'a jamais dit que la culture Française n'existait pas. En revanche, des illuminés qui hurlent qu'on égorge ladite culture française dès que quelque chose fait un peu trop "exotique", là, on en ramasse à la pelle!
Secundo: les mecs dont je vous parle pointent surtout du doigt le fait que le terme est extrêmement flou, porté sur des donnés très discutables et, dans 99% des cas, n'est qu'un faux-nez pour justifier sa haine de l'autre!

Pierrot (lunaire) a écrit:

Ce terme était employé par vos amis les chances pour la France il y a peu, jamais par moi...

C'est vrai qu'à l'extrême-droite, on n'a JAMAIS utilisé le qualificatif du gaulois, bien sûr.

Pierrot (lunaire) a écrit:

On devient français "de souche" quand on est né dans ce pays et qu'on en embrasse la culture, et qu'on accepte tout les devoirs (en plus des droits) que cela comporte, c'est pourtant simple...Donc on accepte (entre autres) que ce pays (laïc) a une culture...chrétienne !

-Définissez ce qu'est la culture en question. Non, non, c'est une vraie question. C'est extrêmement vaste comme concept. Sans compter qu'il faut faire le tri pour déterminer ce qui est bien "Français" dans la culture française... La Joconde, c'est Français? Picasso?

-Ah, mais que la religion catholique ai joué un rôle dans l'Histoire de France, personne ne conteste. En revanche, le fait que "culture chrétienne" serve surtout de justificatif pour contourner la laïcité pose problème - surtout dans une période où certains hurlent qu'on fait pousser des minarets un peu partout.
Ah, et, autre chose: on fait comment avec les générations suivantes qui seront à priori moins religieuses? Et avec les libres penseurs de notre époque actuelle? Et les branches dites "déviantes" du catholicisme?

-Si je suis votre raisonnement... ben, la couleur de peau n'entre pas en compte. DONC, comment on reconnaît un français "pas de souche" dans une foule, comme le fait Finkielkraut?

Pierrot (lunaire) a écrit:

mais à quoi bon répondre à un islamo-gauchiste complice des trois cent meurtres perpétrés dans ce pays...

Vous êtes un dégénéré - ce qui expluiquerait votre haine des "chances pour la France", notez - doublé d'un sac à merde. Et très lâche, visiblement: vous m'accusez de complicité de meurtre (depuis un moment d'ailleurs) et je n'ai encore reçu aucune visite de la police - alors qu'on est dans une période où on ne plaisante pas niveau sécurité.
Donc, deux conclusions:
-vous m'accusez complétement gratuitement, parce qu'Internet garantit votre anonymat et vous êtes donc juste un énième minable qui utilise le net comme exutoire comme on peut en trouver des milliers.
-vous m'accusez sans avoir de preuves et vous êtres trop pleutre pour porter plainte, sachant que l'accusation calomnieuse est puni par la loi - sans compter l'éventualité pour les autorités de remonter vos fils, des fois qu'ils trouverez des choses pas très net...
Bonne soirée et inutile de me remercier.