Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 31 août 1763 : Rio de Janeiro détrône Bahia   ephemeride - Page 22 EmptySam 31 Aoû - 20:54

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31 août 1763 : Rio de Janeiro détrône Bahia

Le 31 août 1763, Rio de Janeiro devient la nouvelle capitale du Brésil colonial, détrônant Salvador de Bahia.

Ce transfert consacre la montée en puissance du Brésil méridional, fort de son climat tempéré, de ses ressources caféières et surtout minières.

L'or du Minas Gerais

En 1698, des prospecteurs découvrent de l'or dans une rivière du Minas Gerais (« Mines Générales » en portugais), à l'ouest de Rio de Janeiro. Immédiatement, l'on se précipite vers les nouveaux gisements, de Rio, de São Paulo, de Bahia, et même du Portugal, où l'administration tente d'empêcher l'émigration vers la colonie, dont les historiens estiment cependant qu'elle a concerné plus de 500 000 personnes entre 1700 et 1760.

D'autres gisements sont découverts dans les années qui suivent et renforcent l'attrait de ce nouvel eldorado. En 1711 est fondée Vila Rica, la bien-nommée, rebaptisée dix ans plus tard Ouro Preto (« or noir » en portugais).

La production d'or dans la région est considérable : on l'estime environ à mille tonnes au XVIIIe siècle. Le traité de Methuen, signé en 1703 avec la Grande-Bretagne, fait qu'une partie importante de cette production est commercialisée par les Britanniques.

Les taxes prélevées sur cette production évitent à la couronne portugaise de demander à des corps intermédiaires (états généraux...) l'autorisation de lever des impôts. Mais elles ont une contrepartie : Lisbonne doit entretenir une administration capable de prélever les taxes dans une région lointaine et difficile d'accès, où la contrebande est massive. Les tensions, contenues en période d'expansion, se transforment en révoltes antifiscales, lorsque la production décline durant la seconde moitié du XVIIIe siècle...

L'affirmation du sud brésilien

L'essor de la région, qui devient la principale zone esclavagiste du Brésil, rejaillit sur le littoral. Il fait de Rio le principal port du Brésil, aussi bien pour les relations transatlantiques que pour le cabotage. São Paulo prospère également grâce à la fourniture de matériel et de nourriture aux prospecteurs.

Mais la relation s'inverse lorsque la production d'or diminue : c'est alors l'arrière-pays qui nourrit la nouvelle capitale, grandie trop vite.

La population du Brésil colonial, exception faite des Amérindiens, passe en moins d'un siècle d'environ 300 000 habitants à environ 2,5 millions, pour la plupart établis dans le sud du pays.

Au XIXe siècle, la prépondérance du sud s'affirme avec le déclin des plantations sucrières, victimes de la concurrence du sucre de betterave, et le développement des plantations caféières.

Le café de São Paulo

Le café commence à son tour à se développer autour de Rio au XVIIIe siècle, avant que son centre de gravité ne se déplace vers la région de São Paulo, qui supplante durant la seconde moitié du XIXe siècle celle de Rio. Il devient alors la principale activité du Brésil et assoit définitivement la domination du sud sur la vie économique du pays.

Cultivé par des légions d'esclaves, le café entraîne l'introduction au Brésil d'un million et demi d'Africains supplémentaires entre 1800 et 1850, malgré l'interdiction officielle de la traite en 1831. Ce n'est qu'en 1850 que cette interdiction est appliquée de façon effective ; encore ne concerne-t-elle que la traite internationale, pas le commerce d'esclaves à l'intérieur du Brésil : des centaines de milliers d'entre eux sont ainsi transférés du nord du Brésil vers le sud.
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MessageSujet: 1er septembre 1939 : La Wehrmacht envahit la Pologne   ephemeride - Page 22 EmptyDim 1 Sep - 20:54

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1er septembre 1939 : La Wehrmacht envahit la Pologne

L'armée allemande franchit la frontière polonaise le 1er septembre 1939 sur ordre de Hitler. Pour l'opinion mondiale, il ne fait guère de doute que cette agression sans déclaration de guerre préalable marque le début de la Seconde Guerre mondiale.

La montée des tensions

Hitler a brutalement occupé Prague et annexé la Bohême-Moravie le 15 mars 1939, peu après les accords de Munich.

Fort de ses premiers succès sur la scène internationale, il a aussitôt commencé à émettre des revendications sur Dantzig dont la population est majoritairement allemande. Il s'agit d'une « ville libre » instaurée par le traité de Versailles de 1919 pour ménager à la Pologne un accès portuaire sur la mer Baltique. À côté de Dantzig, la Pologne bénéficie aussi d'un étroit « corridor » qui lui offre une ouverture directe sur la mer et à l'extrémité duquel elle a créé le port de Gdynia. Ce corridor a l'inconvénient de séparer la Prusse orientale (et Dantzig) du reste de l'Allemagne.

Mais pour Londres comme pour Paris, il n'est plus question de reculer face à Hitler comme à Munich à propos de la question sudète. Qu'à cela ne tienne, le 27 avril, Hitler adresse un mémorandum à la Pologne par lequel il réclame la cession de Dantzig et des droits d'extraterritorialité à travers le « corridor de Dantzig ».

La « guerre éclair »

L'affaire s'enlise jusqu'à la fin de l'été 1939. Enfin, le Führer prend prétexte d'une prétendue attaque polonaise survenue dans la nuit sur la frontière orientale de l'Allemagne pour attaquer son voisin sans s'embarrasser d'une déclaration de guerre. En fait d'attaque, il s'agit d'une macabre machination montée par l'armée allemande avec des cadavres de détenus revêtus d'uniformes polonais.

L'Angleterre se résigne à déclarer la guerre à l'Allemagne le 3 septembre après avoir jusqu'au dernier moment espéré une paix de compromis. La France agit de même cinq heures après et lance une dérisoire offensive sur quelques kilomètres en Sarre. Mais pendant les mois qui suivent, les deux alliés restent l'arme au pied, derrière la ligne Maginot, un ensemble de fortifications qui protègent la France sur sa frontière avec l'Allemagne. C'est la « drôle de guerre »...

Pendant ce temps, les bombardiers allemands clouent au sol l'aviation polonaise et détruisent les infrastructures, ponts, casernes et gares, entravant ainsi la mobilisation de l'armée polonaise, réputée être la cinquième d'Europe. La moitié de ses 42 divisions sont empêchées d'atteindre le front.

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Présumant de ses forces, le maréchal Rydz-Smigly, inspecteur général de l'armée polonaise, concentre ses troupes à l'entrée du corridor de Dantzig en vue d'une marche sur Berlin. Il escompte qu'à la frontière nord et sud, les marais et les crêtes suffiront à arrêter les troupes allemandes.

Or, c'est précisément à ces endroits-là que la Wehrmacht va porter ses efforts en s'appuyant sur ses divisions blindées, les fameuses Panzerdivisionen. Par une percée au nord à partir de la Prusse orientale et au sud à partir de la Slovaquie et de la Silésie, elle prend l'armée polonaise en tenaille...

Le coup de grâce

Dès le 14 septembre 1939, la IIIe armée allemande de von Küchler, venue du nord, rejoint à l'est de Varsovie la Xe armée de von Reichenau venue de Silésie. La capitale polonaise est dès lors assiégée. Le sort de la guerre est joué.

Trois jours plus tard, l'Armée rouge de Staline s'invite au festin sans s'embarrasser non plus d'une déclaration de guerre. Elle pénètre en Pologne orientale en vertu du pacte de non-agression conclu avec Hitler le 24 août précédent et qui prévoit un partage du malheureux pays. Le gouvernement polonais se réfugie en Roumanie et Varsovie capitule le 27 septembre après une courte mais héroïque résistance.
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MessageSujet: 2 septembre 1715 : Philippe d'Orléans devient le Régent   ephemeride - Page 22 EmptyLun 2 Sep - 20:55

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2 septembre 1715 : Philippe d'Orléans devient le Régent

Le 2 septembre 1715, au lendemain de la mort du vieux roi Louis XIV (76 ans), son neveu Philippe d'Orléans (41 ans), désigné par le testament du défunt comme le président du Conseil de régence de Louis XV (5 ans), obtient du Parlement qu'il modifie certaines dispositions du texte et lui reconnaisse les pleins pouvoirs.

En échange de cette faveur, le Régent restitue aux parlementaires le droit de remontrance dont ils avaient été privés en 1673. Dans les décennies suivantes, les parlementaires, qui ont la charge d'enregistrer les édits royaux, vont user de ce droit pour les bloquer à leur gré, paralysant ainsi la monarchie.
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MessageSujet: 3 septembre 1939 : Déclaration de guerre à l'Allemagne   ephemeride - Page 22 EmptyMar 3 Sep - 20:54

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3 septembre 1939 : Déclaration de guerre à l'Allemagne

Le 3 septembre 1939, suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Les hommes répondent sans joie mais avec détermination à l'ordre de mobilisation. Certains pacifistes manifestent néanmoins leurs réticences, tel le député socialiste Marcel Déat qui publie le 4 mai 1939 un article intitulé : « Faut-il mourir pour Dantzig ? ».

La Wehrmacht ayant violé les frontières de la Pologne, Londres envoie un ultimatum à Berlin en suggérant une ultime conférence internationale. Hitler dédaignant de répondre, la guerre est de facto déclarée à l'expiration de l'ultimatum, le 3 septembre à 11 heures. Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement). C'est chose faite à 17 heures.

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Les troupes franco-anglaises, sous le commandement du général Maurice Gamelin (68 ans), ancien vainqueur de la Marne aux côtés de Joffre, ne profitent pas de ce que le front occidental est dégarni, la Wehrmacht étant presque toute entière occupée à envahir la Pologne. Les soldats se tiennent l'arme au pied derrière la ligne Maginot et traînent leur ennui, au grand désespoir des Polonais. C'est la « drôle de guerre », d'après une expression de Roland Dorgelès. Elle prendra fin dans des conditions tragiques le 10 mai 1940 avec l'invasion allemande.
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MessageSujet: 4 septembre 1957 : Les Neuf de Little Rock   ephemeride - Page 22 EmptyMer 4 Sep - 20:54

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4 septembre 1957 : Les Neuf de Little Rock

Le 4 septembre 1957, dans la ville américaine de Little Rock, capitale de l'Arkansas, neuf élèves noirs sont attendus au lycée central de la ville jusque-là réservé aux seuls Blancs. Le gouverneur Orval Faubus ordonne à la garde nationale d'empêcher les étudiants noirs d'accéder à l'établissement.

Lorsque les élèves noirs s'y présentent, ils sont insultés et repoussés par la garde. De violentes manifestations prônant la ségrégation et appuyées par la garde nationale de Little Rock font rage pendant environ trois semaines.

Devant la décision illégale de Faubus, le gouvernement fédéral est contraint d'intervenir et le président Eisenhower donne alors l'ordre de retirer au gouverneur Faubus le contrôle de la garde nationale de l'État en renvoyant cette dernière dans ses baraquements. Il la remplace alors par plus de mille soldats de la 101e division aéroportée qui ont pour mission d'escorter et de protéger les neuf élèves noirs (bientôt baptisés les "neuf de Little Rock") dans leur nouvelle école, afin de faire appliquer la loi.

Le 24 septembre, sous escorte, 7 des 9 étudiants noirs entrent dans leur salle. Quelques élèves blancs en sortent, refusant de s'asseoir à côté d'eux. Constamment harcelés, les neuf élèves se voient affecter chacun un militaire de la 101e comme garde du corps.

Le 12 septembre 1958, la Cour suprême ordonne l'intégration immédiate des étudiants noirs dans les écoles de Little Rock. Les autorités locales préfèrent fermer les établissements scolaires plutôt que d'obtempérer. Les tribunaux fédéraux ordonnent leur réouverture, décision confirmée par la Cour suprême des États-Unis. Les institutions politiques locales perdent alors leur crédit auprès des autres États.

Le 23 septembre 1958, le Président Dwight D. Eisenhower donne l'ordre exécutif 10730 qui rend de juridiction fédérale la Garde nationale de l'Arkansas afin de les obliger à protéger les étudiants noirs, plutôt que d'empêcher leur intégration.
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MessageSujet: 5 septembre 1781 : Bataille de la baie de Chesapeake   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 5 Sep - 20:54

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5 septembre 1781 : Bataille de la baie de Chesapeake

Arrivée le 30 août 1781, la flotte de l'amiral François de Grasse débarque des renforts dans la baie de Chesapeake, sur la côte de Virginie, à l'attention des insurgents américains et de leurs alliés français.

Elle est surprise par la flotte anglaise des amiraux Thomas Graves et Samuel Hood. Ceux-ci l'invitent à gagner le large pour un affrontement dans les règles. Sans se faire prier, le 5 septembre 1781, le comte de Grasse déborde la Royal Navy et canonne les mâts des navires. Puis il rompt le combat et file vers le grand large.

Les Anglais se lancent à sa poursuite avant de se rabattre vers New York pour des réparations. La flotte française peut revenir dans la baie de Chesapeake afin d'empêcher tout débarquement de troupes anglaises.

Assiégé à Yorktown sans perspective de renforts, le général anglais Charles Cornwallis va se rendre aux troupes franco-américaines de George Washington. Les Anglais reconnaîtront en de Grasse le seul adversaire qui ait infligé une défaite à la Navy en deux siècles.
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MessageSujet: 6 septembre 1914 : Contre-offensive de la Marne   ephemeride - Page 22 EmptyVen 6 Sep - 20:54

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6 septembre 1914 : Contre-offensive de la Marne

Le 6 septembre 1914, après avoir été sur le point de succomber face à l'offensive allemande, les troupes françaises lancent une contre-attaque de la dernière chance sur la Marne, aux portes de Paris.

La guerre, en passe de se terminer en quelques semaines, va perdurer pendant plus de quatre ans.

Un désastre imminent

Défait dans la « bataille des frontières » (14-24 août) faute d'avoir su anticiper les intentions ennemies, le commandant en chef des armées du nord et du nord-est, Joseph Joffre (62 ans) organise toutefois une retraite générale en bon ordre.

Et déjà la propagande se met en branle pour atténuer l'impact du drame sur les esprits, avec, le 28 août, un communiqué du grand quartier général signé de Joffre qui énonce : « la situation de la Somme aux Vosges est restée ce qu'elle était hier », une façon de révéler sans le dire que l'ennemi avait franchi la frontière.

Le 30 août, Paris connaît le premier bombardement aérien de l'Histoire : un modeste monoplan allemand survole la ville et largue une banderole avec la mention « Parisiens, rendez-vous, les Allemands sont à vos portes » ainsi que quelques bombes qui font deux morts.

Les Français voient se profiler le spectre d'une nouvelle défaite comme en 1870.

Les civils du nord de la France suivent les troupes sur les routes de l'exode. Cinq cent mille Parisiens les imitent et quittent la capitale, qui ne compte plus que 1,8 million d'habitants.

Le gouvernement lui-même donne le mauvais exemple en partant pour Bordeaux le 3 septembre et en laissant les clés de la capitale au général Joseph Gallieni (65 ans), gouverneur militaire.

Celui-ci rassemble toutes les troupes disponibles et constitue hâtivement une sixième armée, sous le commandement du général Maunoury, pour assurer la défense de Paris. Les Allemands sont à ce moment-là à Chelles, à 30 kilomètres au nord-est.

Le péché d'orgueil allemand

Alors survient la faute. Les Allemands, sûrs de leur victoire, retirent deux divisions pour les envoyer vers le front russe où se livre la bataille de Tannenberg. Du coup, le général Alexander von Kluck, qui commande la 1ère armée allemande, à l'extrémité de l'aile droite, renonce à contourner Paris par l'ouest et encercler la capitale. Il infléchit sa marche vers la Marne et l'Ourcq, au sud-est. Erreur fatale. En présentant son flanc à l'ennemi, l'armée allemande se met en position de faiblesse.

Le 31 août, un officier de cavalerie français, le capitaine Lepic, constate au cours d'une reconnaissance au nord-ouest de Compiègne, que l'avant-garde de von Kluck a infléchi sa marche vers Meaux, à l'est de Paris. Le 4 septembre, un avion de reconnaissance confirme ses observations.

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Le coup d'oeil de Gallieni

Gallieni, aussitôt informé, y voit l'opportunité d'une contre-offensive de la dernière chance. Il convainc Joffre de lancer sur le flanc ennemi une contre-attaque avec la VIe armée de Maunoury, à peine formée.

L'invasion est stoppée net par cette contre-offensive de la Marne, du 6 au 9 septembre, avec des pertes énormes des deux côtés et au prix d'un effort surhumain de la part des fantassins français, épuisés par la retraite. Les Français, soulagés, échappent à une défaite sans rémission.

Les Ière et IIe armées allemandes de von Kluck et von Bülow battent à leur tour en retraite vers l'Aisne, où elles vont s'enterrer dans de solides tranchées pour ne plus reculer. Les Français, faute de pouvoir les déloger, font de même.

Les troupes allemandes et françaises tentent de se déborder l'une l'autre par l'ouest. C'est la « course à la mer ». Mais personne n'arrive à percer le front. Le front franco-allemand se stabilise dans la boue, de la mer du nord aux Vosges, sur 750 km.

On ne sait pas encore que cette situation va durer quatre longues et terribles années. Notons qu'un morceau de la Belgique reste hors de portée des Allemands grâce à la résistance héroïque des Belges sur le front de l'Yser (16-31 octobre), sous le commandement du « roi-chevalier » Albert Ier.
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MessageSujet: 7 septembre 1901 : Un traité met fin à la révolte des Boxeurs   ephemeride - Page 22 EmptySam 7 Sep - 20:54

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7 septembre 1901 : Un traité met fin à la révolte des Boxeurs

Le 7 septembre 1901, l'insurrection des Boxeurs se clôt sur la signature d'un traité d'allégeance de la Chine impériale aux puissances occidentales. C'est une nouvelle humiliation pour les Chinois.

Humiliation et révolte

La secte dite des « Boxeurs » (les Anglo-Saxons parlent des Boxers) avait été fondée vers 1770 dans les campagnes chinoises du Chan-tong, au sud de Pékin. Son appellation occidentale est une mauvaise traduction de son nom chinois : Yi-ho k'iuan (le poing de la concorde et de la justice).

Initialement opposée à la dynastie des Mandchous autant qu'à la domination des Occidentaux, les Boxeurs avaient trouvé un allié inattendu en la personne de la vieille impératrice douairière Cixi, 67 ans. Celle-ci dénonçait volontiers l'emprise des Occidentaux sur son pays mais c'était pour mieux consolider son pouvoir personnel.

Le 10 juin 1900, Cixi demande devant son Grand Conseil que soient chassés sans retard les étrangers. Les Boxeurs de Pékin, excités par un prince de la Cité interdite, Touan, ne se le font pas dire deux fois ! Ils se lancent dans la chasse aux chrétiens chinois et aux prêtres européens, massacrant les uns et les autres. Ils font par ailleurs le siège des Légations, les blocs d'immeubles réservés au logement des étrangers. Ces derniers prennent leurs dispositions pour un siège de longue durée.

ephemeride - Page 22 Boxer-rebellion-568b3cc

Malheureusement pour les apprentis-sorciers de la Cité interdite, la révolte ne dépasse pas les limites de la capitale et le pays, dans son ensemble, ne bouge pas.

Pour une fois unis, Anglais, Américains, Allemands, Autrichiens, Italiens, Français, Russes et même Japonais organisent un corps expéditionnaire sous le commandement du général allemand Alfred von Waldersee.

Les soldats occupent le port de T'ien-tsin le 14 juillet 1900 et entrent à Pékin un mois plus tard. La Cour prend le large sans attendre, l'orgueilleuse impératrice Cixi ne craignant pas de se déguiser en paysanne.

Par le traité qui clôt le conflit, les représentants de l'impératrice conviennent de verser d'énormes réparations financières aux Occidentaux échelonnées sur... quarante ans (au total 1600 millions de francs-or).

Cixi doit aussi sacrifier certains princes de sa dynastie. Les organisateurs des massacres reçoivent « la permission de se suicider » cependant que les Boxeurs captifs sont décapités en grand nombre. Cet ultime abaissement du pouvoir impérial va libérer en Chine les énergies réformatrices de la bourgeoisie occidentalisée et débouchera dix ans plus tard sur la République.

En apparence, le principal bénéficiaire de l'insurrection est le tsar de Russie Nicolas II car il profite des troubles pour occuper la Mandchourie.

Impérialismes déchaînés

Mais ce faisant, le tsar excite contre lui le Japon, qui avait des visées sur cette province et inquiète Londres. L'Angleterre du roi Édouard VII s'irrite de l'expansionnisme russe.

Le 30 janvier 1902, lord Landsdowne et l'ambassadeur japonais concluent un accord par lequel, en cas de guerre entre la Russie et le Japon, l'Angleterre s'engage à ne pas intervenir au secours de la Russie et à encourager la France et l'Allemagne à en faire autant. Cette promesse sera à l'origine de la guerre russo-japonaise de 1905 et de la défaite du tsar.
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MessageSujet: 8 septembre 1298 : Bataille navale de Curzola entre Venise et Gênes   ephemeride - Page 22 EmptyDim 8 Sep - 20:54

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8 septembre 1298 : Bataille navale de Curzola entre Venise et Gênes

Contexte

À la suite de nombreuses actions diplomatiques qui avaient impliqué Gênes et Constantinople d'un côté, et Venise et Charles Ier d'Anjou de l'autre, l'hostilité entre les deux républiques était maximale. Voulant accaparer quelques colonies sur la mer Noire, les Vénitiens initièrent des pourparlers avec le Khan des Tartares, en Crimée. Les affrontements avec Gênes ne se firent pas attendre : les Vénitiens détruisirent quelques comptoirs génois à Limassol et à Famagouste (Chypre), tandis que Nicolò Spinola porta la flotte génoise à capturer vingt-cinq galères vénitiennes au port d'Alexandrette. Une première expédition génoise de 160 galères menée par Oberto Doria, décidée à détruire définitivement la flotte vénitienne, fut contrainte de rentrer à cause d'une des si nombreuses luttes intestines qui tourmentaient la Gênes médiévale. Venise en profita pour attaquer les possessions ligures de Péra, Phocée, Chypre et Caffa. Finalement la république ligure donna à Lamba Doria le commandement de 78 galères pour attaquer la flotte vénitienne, même « au risque de la débusquer jusque dans sa lagune ». Le 8 septembre 1298, près de Zadar, 95 galères vénitiennes décidèrent d'attaquer les Génois.

La bataille

La formation ligure était dans le sens du vent et a voga arrancata (« à nage difficile » — c'est-à-dire la plus grande vitesse que peut atteindre une galère) ; en formation serrée, elle se jeta sur la coalition de Venise, en rompant les rangs. Les galères génoises étaient toutes d'un nouveau modèle révolutionnaire dit à sensile, elles étaient donc plus maniables et plus rapides que les galères vénitiennes. Se souvenant du succès de la bataille de la Meloria, Doria laissa de côté 15 des 78 galères comme renfort, en dépit du risque important : les Génois était en effet en nette infériorité numérique. La bataille fut particulièrement sanglante, plus encore que le précédent affrontement de 1284 contre les Pisans. Aborder ou couler les trirèmes vénitiennes coûta cher sur le plan des pertes humaines à la flotte de la Superbe.

Les Vénitiens virent couler 65 de leurs galères, être capturées 18 ; les morts parmi les Vénitiens furent de sept mille, les prisonniers autant, parmi lesquels Marco Polo, qui, de retour de son voyage au Cathay s'était vu conféré l'honneur du commandement d'une des galères. Ironie du sort, il partagera sa cellule avec Rustichello de Pise, prisonnier de la bataille de la Meloria, à qui Polo dicta son Livre des merveilles.

L'amiral vénitien (on dit que ce fut le doge en personne, même s'il existe des versions contredisant ce fait), vit capturer son fils qui se serait suicidé plutôt que d'être porté à Gênes « en se brisant le crâne contre le banc où il était enchaîné » pour être présenté au triomphe de l'amiral génois. L'amiral ligure Lamba Doria de son côté, perdit un fils dans la bataille, et le fit ensevelir dans cette mer, affirmant qu'il n'aurait pu y avoir de meilleure tombe que celle-là.

Comme il a été dit, les pertes de Gênes avaient été élevées, et la flotte décida de rentrer dans la patrie, en renonçant à attaquer Venise-même, fait qui selon certains historiens aurait pu déterminer le déclin complet de la « Sérénissime ». Il n'en fut pas ainsi et les deux républiques épuisées en vinrent à la solution diplomatique.

Conséquences

En 1299 fut enfin signée la paix entre Gênes et Venise, sans vainqueur ni vaincu. Cependant la guerre entre la Superbe et la Sérénissime reprit rapidement entre 1350 et 1355, les pourparlers de paix scellant encore une fois une victoire militaire de Gênes et une égalité diplomatique.
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MessageSujet: 9 septembre 1886 : Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques   ephemeride - Page 22 EmptyLun 9 Sep - 20:54

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9 septembre 1886 : Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques

La Convention de Berne naît de l’initiative de l’écrivain Victor Hugo. Alors président de l’Association littéraire et artistique internationale (ALAI), l’académicien français militait pour une coopération entre les États et la création d’une convention internationale vouée à la protection de la propriété intellectuelle dans le domaine des arts.

La Convention fut ratifiée en 1886 par 8 États, soit l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Suisse et la Tunisie.

Elle fera l’objet de plusieurs révisions au fil des ans, les derniers amendements ayant été apportés en 1979.
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MessageSujet: 10 septembre 1419 : Assassinat de Jean sans Peur   ephemeride - Page 22 EmptyMar 10 Sep - 20:54

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10 septembre 1419 : Assassinat de Jean sans Peur

Le 10 septembre 1419, le dauphin Charles, héritier du trône de France, et son grand-oncle le duc de Bourgogne s'étaient donnés rendez-vous en vue de se réconcilier. Le rendez-vous va déraper de façon plus ou moins malencontreuse pour le plus grand malheur du royaume.

Une guerre qui n'en finit pas

Le roi d'Angleterre Henri V est entré en guerre contre la France, quatre ans plus tôt. Il a écrasé la chevalerie française à Azincourt, a conquis Caen, puis a mis le siège devant Rouen. Rapprochant cette guerre de la précédente, menée par Édouard III, les historiens du XIXe siècle évoqueront une « guerre de Cent Ans ».

Henri V a tiré parti des sanglantes querelles entre Armagnacs et Bourguignons qui divisent le royaume de France. Mais le puissant duc de Bourgogne Jean sans Peur (48 ans), chef du parti bourguignon, et l'héritier du trône de France, le dauphin Charles (16 ans), chef du parti armagnac, semblent disposés à mettre fin à leur rivalité qui ruine la France et ne sert que les intérêts du roi d'Angleterre.

Une réconciliation avortée

Le duc et le dauphin se rencontrent une première fois le 8 juillet 1419 à Pouilly-le-Fort, puis à nouveau le 11 juillet. Le 19, un Te Deum célèbre à Paris leur prochaine réconciliation. Mais celle-ci est différée par une attaque des Anglais qui, progressant le long de la Seine, s'emparent de Poissy le 31 juillet et menacent Paris. Le duc de Bourgogne fait évacuer la famille royale sur Troyes, à l'Est.

Enfin, Jean et Charles conviennent de sceller leur alliance sur le pont qui traverse l'Yonne à Montereau, le 10 septembre 1419. Mais la volonté de réconciliation n'est que de façade. Les compagnons du dauphin gardent rancune au duc pour l'assassinat de Louis d'Orléans, douze ans auparavant. Il semblerait que le dauphin lui-même ait projeté la mort du duc de Bourgogne avec ses proches conseillers, Tanguy du Châtel et Jean Louvet.

Imprudent ou téméraire, Jean sans Peur se rend sans protection armée au rendez-vous du pont de Montereau. L'atmosphère est tendue. Le duc s'agenouille avec respect devant le Dauphin, qui feint l'indifférence. Se relevant, Jean cherche un appui en posant la main sur le pommeau de son épée.

Tanguy du Châtel n'attendait que ce prétexte pour porter un coup de hache au visage du duc en criant « Tuez, tuez ! ».

Par la porte du côté du dauphin, qui a été maintenue ouverte, des hommes en armes s'engouffrent dans l'enclos. Le duc est lardé de coups cependant que le dauphin, conduit à l'écart, reste impassible.

L'assassinat ravive la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, au grand dam des Français loyalistes.
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MessageSujet: 11 septembre 1709 : Villars vainqueur à Malplaquet   ephemeride - Page 22 EmptyMer 11 Sep - 20:54

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11 septembre 1709 : Villars vainqueur à Malplaquet

Alors que la France est menacée d'invasion dans la guerre de Succession d'Espagne, Louis XIV a nommé in extremis le vieux maréchal Claude de Villars (56 ans) à la tête de l'armée.

Celui-ci entre en campagne dans le Piémont italien. Puis il livre bataille au prince Eugène et au duc Marlborough à Malplaquet, dans les Flandres, le 11 septembre 1709. L'issue de la bataille reste indécise mais les coalisés austro-anglais ont subi de si lourdes pertes qu'il n'est plus question pour eux d'envahir la France.

Blessé, Villars se retire à Versailles. Pendant ce temps, le duc de Vendôme se porte au-delà des Pyrénées et par la victoire de Villaviciosa, en décembre 1710, restaure le roi Philippe V sur le trône d'Espagne. La chance commence à sourire à Louis XIV.
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MessageSujet: 12 septembre 1943 : Enlèvement de Mussolini   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 12 Sep - 20:54

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12 septembre 1943 : Enlèvement de Mussolini

Le 12 septembre 1943, le monde apprend avec stupéfaction l'enlèvement de Benito Mussolini.

Après le débarquement allié du 10 juillet 1943 en Sicile, l'ancien dictateur italien avait été renversé par le Grand conseil fasciste, désireux de conclure au plus tôt un armistice avec les Anglo-Saxons. Le roi Victor-Emmanuel III l'avait assigné à résidence dans le nid d'aigle du Gran Sasso (2912 m), dans les Abbruzes.

Opération commando

Mais Hitler n'était pas disposé à laisser l'Italie se retirer de la guerre et il était convaincu que son ancien allié serait encore capable de galvaniser les forces nationalistes italiennes et de reprendre la lutte à ses côtés.

Le Führer demande à la Luftwaffe d'organiser son évasion. C'est l'opération «Eiche» (Chêne), confiée à un commando de SS et de parachutistes aux ordres du capitaine Otto Skorzeny.

Les Allemands ont d'abord quelque difficulté à localiser le détenu qui a été plusieurs fois déplacé. Ils le repèrent finalement dans le Gran Sasso, un massif des Apennins situé à 120 km au nord-est de Rome. Mussolini est retenu à l'hôtel Campo Imperatore, en haut d'une falaise accessible seulement par téléphérique.

Le 10 septembre, un vol de reconnaissance permet d'identifier un alpage à proximité de l'hôtel. Skorzeny décide d'utiliser des planeurs pour y accéder, un parachutage présentant de trop grands risques dans un tel site. Un autre commando est chargé de s'emparer de l'aérodrome d'Aquila et de prendre le contrôle du téléphérique.

Le raid a lieu deux jours plus tard par temps nuageux. Des 12 planeurs mobilisés, seuls 8 parviennent sur les lieux.

La zone d'atterrissage se révèle moins favorable que prévue mais sept des appareils réussissent un atterrissage satisfaisant et les gardes italiens n'opposent pas de résistance.

Pour exfiltrer le Duce, Skorzeny recourt à un petit appareil de reconnaissance, un Fieseler Storch piloté par le virtuose Gerlach.

Tirant parti de l'effet de surprise, celui-ci réussit un atterrissage de fortune sur l'alpage et, plus difficile encore, parvient à décoller avec ses deux passagers, le Duce et Skorzeny, sans oublier les bagages du dictateur... L'opération est si rapide que le prisonnier se retrouve libre avant que le dernier planeur ne se soit immobilisé.

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Le Duce retrouve un peu plus tard sa famille à Vienne avant de rejoindre Hitler à la «Tanière du Loup»(Prusse orientale). Skorzeny reçoit la Croix de fer. La propagande nazie ne se fait pas faute d'exploiter la nouvelle de la libération de Mussolini. Celle-ci paraît si extraordinaire qu'elle est annoncée en séance de la Chambre des Communes.

Empêché par Hitler de prendre sa retraite en Allemagne, Mussolini doit regagner très vite l'Italie du nord et se mettre à la tête d'une éphémère « République sociale italienne».
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MessageSujet: 13 septembre 1993 : Signature des accords d'Oslo   ephemeride - Page 22 EmptyVen 13 Sep - 20:54

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13 septembre 1993 : Signature des accords d'Oslo

Les accords d'Oslo (ou accords de Jéricho-Gaza) sont signés à Washington par l'Israélien Shimon Pérès et le Palestinien Mahmoud Abbas, en présence d'Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et du président américain Bill Clinton.

Par ces accords, qui font suite à deux années de négociations ultra-secrètes à Madrid et Oslo, l'OLP reconnaît le droit d'Israël à l'existence. Il est par ailleurs convenu que l'armée israélienne se retirera en cinq ans de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, occupées en 1967, et que l'administration de ces territoires sera confiée à une Autorité palestinienne, en attendant la création d'un véritable État palestinien.
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MessageSujet: 14 septembre 1960 : Naissance de l'OPEP   ephemeride - Page 22 EmptySam 14 Sep - 20:55

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14 septembre 1960 : Naissance de l'OPEP

L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) ou en anglais Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) est créée le mercredi 14 septembre 1960, lors de la Conférence de Bagdad.

L'OPEP est une organisation intergouvernementale de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche à la production de pétrole, son prix et les futurs droits de concession.

Du 10 au 14 septembre 1960, des ministres irakiens, koweïtiens, iraniens, saoudiens et vénézuéliens se réunissent à Bagdad pour signer l’acte de naissance de l’OPEP. Quatre États musulmans, dont trois arabes, qui s’allient avec le Venezuela catholique ; trois démocraties qui s’allient avec deux monarchies – le Koweït et l’Arabie saoudite ; un pays aux réserves limitées – le Venezuela – qui s’allie avec d’autres dotés de gisements importants : pour les observateurs internationaux, la longévité de cet étrange mariage à cinq est loin d’être acquise…

Les 5 États fondateurs furent rejoints par d'autres pays producteurs :
    - le Qatar en 1961
    - l'Indonésie en 1962, qui se retire en 2008 et réintègre l'OPEP en 2016.
    - la Libye en 1962
    - Abou Dhabi en 1967, qui avec six de ses voisins formera les Émirats arabes unis en 1971
    - l'Algérie en 1969
    - le Nigeria en 1971
    - l'Équateur en 1973, qui se retire en 1992 et y revient en 2007
    - le Gabon en 1975, qui se retire en 1996 mais réintègre l'organisation en juillet 2016
    - l'Angola en 2007
    - la Guinée équatoriale en 2017
    - le Congo-Brazzaville en 2018.

Pendant les cinq premières années de son existence, son siège est situé à Genève, en Suisse.
Il est déplacé le 1er septembre 1965 à Vienne, en Autriche.
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MessageSujet: 15 septembre 1830 : Ouverture de la ligne Liverpool-Manchester   ephemeride - Page 22 EmptyDim 15 Sep - 20:54

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15 septembre 1830 : Ouverture de la ligne Liverpool-Manchester

Le Liverpool and Manchester Railway (L&MR) est une compagnie de chemin de fer célèbre pour avoir exploité pour la première fois au monde une ligne pour passagers, avec des trains tractés par des locomotives à vapeur.

La ligne est ouverte le 15 septembre 1830 et relie les villes de Liverpool et Manchester dans le nord-ouest de l'Angleterre, au Royaume-Uni grâce à la Fusée de George Stephenson. Cette ligne avait été bâtie pour transporter les matériaux bruts et les produits finis plus rapidement entre le port de Liverpool et les usines de Manchester et des villes environnantes. C’est là le point de départ du développement des chemins de fer pour passagers et, par la même occasion, du tourisme de moyenne distance.

En 1845, elle été absorbée par le Grand Junction Railway (GJR), qui sera intégré au London and North Western Railway l'année suivante.

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MessageSujet: 16 septembre 1658 : Traité de Hadiach   ephemeride - Page 22 EmptyLun 16 Sep - 20:54

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16 septembre 1658 : Traité de Hadiach

Le traité de Hadiach (en polonais : Ugoda Hadziacka) est un traité de paix signé le 16 septembre 1658, à Hadiach entre les représentants de l'union de Pologne-Lituanie, représentée par S. Bieniewski et K. Jewłaszewski et les Cosaques, représentés par l'ataman Ivan Vyhovsky, le starshyna Iouri Nemyrych, rédacteur du traité, et Pavlo Teteria.

Il vise à placer les Cosaques et les Ruthéniens au même rang que la Pologne et la Lituanie dans l'union de Pologne-Lituanie et la transformer en union de Pologne-Lituanie-Ruthénie (en polonais : Rzeczpospolita Trojga Narodów, « Union des trois nations »).
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MessageSujet: 17 septembre 1792 : Vol des joyaux de la Couronne   ephemeride - Page 22 EmptyMar 17 Sep - 20:55

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17 septembre 1792 : Vol des joyaux de la Couronne

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792, à Paris, une patrouille de police arrête une poignée de malandrins devant le Garde-Meuble national où sont exposés le mobilier et les joyaux de la Couronne, à l'angle de la place de la Concorde et de la rue Saint-Florentin (l'actuel Hôtel de la Marine).

Elle découvre sur eux quelques mauvais diamants. Une enquête rapide montre alors que d'autres joyaux autrement plus précieux, les Joyaux de la Couronne, ont été posément dérobés dans les jours précédents. Parmi eux de fameux diamants : le « Grand Diamant Bleu », le « Régent » qui sera retrouvé plus tard, le « Sancy », le « Miroir du Portugal ».

C'est ainsi qu'éclate l'affaire du « Vol du Garde-Meuble » dans une capitale enfiévrée par la chute de la monarchie et les massacres de Septembre. Dix sept seconds couteaux sont rapidement jugés et cinq exécutés sous l'inculpation de menées contre-révolutionnaires.

Mais très vite des rumeurs courent sur les commanditaires du vol et l'on suspecte rien moins que les ministres girondins d'y avoir trempé. Parmi eux le ministre de l'Intérieur Roland et le ministre de la Justice Danton qui aurait fait remettre quelques joyaux au duc de Brunswick, commandant des troupes d'invasion prussiennes, pour le convaincre de se retirer. La victoire française de Valmy en serait la conséquence mais tout cela n'est qu'hypothèse...
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MessageSujet: 18 septembre 1981 : La France abolit la peine de mort   ephemeride - Page 22 EmptyMer 18 Sep - 20:54

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18 septembre 1981 : La France abolit la peine de mort

Le 18 septembre 1981, à Paris, l'Assemblée nationale vote la loi d'abolition de la peine de mort présentée par le garde des Sceaux, Robert Badinter, 53 ans.

369 députés votent en sa faveur et 113 s'y opposent. Cette initiative met la France au diapason des autres pays d'Europe occidentale. C'est la principale mesure qui reste des deux septennats du président François Mitterrand.

Un long chemin

Dès la fin du XVIIIe siècle, la peine de mort fait l'objet de contestation. Elle vient d'un jeune marquis italien, admirateur de Montesquieu, Cesare Beccaria. Dans un opuscule publié sous le manteau en 1764, Des délits et des peines, il écrit : L'État n'a pas le droit d'enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n'est pas seulement inutile parce que sa valeur d'exemple est nulle, elle est aussi nuisible.

Sa protestation est relayée par Voltaire et même par Robespierre (qui changera assez vite d'avis).

La Révolution française accomplit un pas décisif vers la modulation des peines en introduisant la privation de liberté, autrement dit la prison.

Jusque-là en effet, dans tous les pays du monde, l'incarcération était réservée aux prévenus en attente de jugement. Les délinquants et criminels étaient sanctionnés soit par une amende, soit par une peine infamante (bannissement, fers, carcan ou pilori), soit par une mutilation, soit enfin par la peine de mort. Le code de procédure pénale voté par l'Assemblée législative en 1791 ajoute à cet éventail de peines la prison, avec une durée variable selon le délit ou le crime. Il va dès lors devenir possible de réserver la peine capitale aux crimes les plus graves...

Les pays nordiques furent les premiers à délaisser la peine de mort. La Finlande entame le mouvement dès 1826, suivie par la Norvège en 1875, le Danemark en 1892, la Suède en 1910. Les Pays-Bas l'abolissent en 1850. Née en 1830, la Belgique applique la peine de mort avec réticence, le roi usant généralement de son droit de grâce. La peine capitale est systématiquement commuée en détention à perpétuité à partir de 1950 et officiellement abolie en 1996. La Suisse entame le processus d'abolition en 1874. Plus surprenant, le Portugal l'abolit en 1867 et l'Italie en 1890 (Mussolini la rétablira brièvement). Parmi les pays européens tard venus à l'abolition figure l'Allemagne (1949).

France : essais successifs

En France, après la vaine tentative de Guizot, le républicain Jules Simon tente une nouvelle fois en 1870 de faire passer l'abolition.

Au tournant du siècle, les présidents de la République Émile Loubet (1898-1906) et Armand Fallières (1906-1913) usent systématiquement de leur droit de grâce, en résistant avec courage à la pression de l'opinion publique. Le garde des sceaux Aristide Briand veut transformer l'essai en faisant passer une simple loi : « La peine de mort est abolie », mais l'opposition se déchaîne !

En 1939, le gouvernement interdit les exécutions publiques. Celles-ci auront désormais lieu dans la cour des prisons. Mais dès lors, pendant l'Occupation, on ne rechignera plus à exécuter des femmes, ce qui n'était plus arrivé depuis 1906... Et à la Libération, la peine de mort n'est plus limitée à des crimes de sang mais étendue à des vols à main armée.

La guillotine revient en force pendant la guerre d'Algérie. Cela dit, on compte ensuite de moins en moins d'exécutions et, en 1970, année sans exécution, le sombre rituel paraît voué à tomber en désuétude. Mais l'exécution de Buffet et de son complice Bontemps, le 28 avril 1972, anéantit les espoirs des abolitionnistes, parmi lesquels maître Badinter, avocat de Bontemps.

Le 10 mars 1976, une nouvelle condamnation envoie à l'échafaud Christian Ranucci, un jeune homme de 20 ans coupable du meurtre d'un enfant. Christian Ranucci se voit refuser sa grâce par le président Valéry Giscard d'Estaing, dont l'esprit d'ouverture se heurte à la pression croissante de la fraction conservatrice de son camp. Du coup, le rival socialiste du président va faire de ce thème de l'abolition le marqueur de sa campagne de 1981.
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MessageSujet: 19 septembre 1914 : La cathédrale de Reims est bombardée   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 19 Sep - 20:54

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19 septembre 1914 : La cathédrale de Reims est bombardée

Le 4 septembre 1914, un mois après le début de la Grande Guerre, les Allemands entrent sans combat dans le fort de la Pompelle, érigé à l'orée de Reims dans les années 1880 et... désarmé en 1913. De cette position, les canons bombardent la ville. Le 19 septembre 1914, la cathédrale Notre-Dame elle-même est touchée. Sa charpente prend feu et le plomb de la toiture entre en fusion. L'édifice va manquer de disparaître.

La contre-offensive de la Marne permet aux Français de reprendre le fort dès le 24 septembre 1914 mais jusqu'à la fin de la guerre, quatre ans plus tard, la ville et sa cathédrale n'en finiront pas d'être touchées par des obus.

Grâce à un don de John Rockefeller, la cathédrale sera reconstruite dans les années 1920 par l'architecte Henri Deneux, qui concevra pour l'occasion une ingénieuse charpente en ciment armé.
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MessageSujet: 20 septembre 1792 : Droit au divorce et interdiction des voeux perpétuels   ephemeride - Page 22 EmptyVen 20 Sep - 20:54

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20 septembre 1792 : Droit au divorce et interdiction des voeux perpétuels

Avant de se séparer et laisser la place à la Ière République française, l'Assemblée législative vote le 20 septembre 1792 une loi qui tout à la fois autorise le divorce et interdit les vœux perpétuels (la possibilité d'entrer au couvent). Pour les révolutionnaires, en effet, la Liberté exige qu'aucun engagement ne soit irrévocable.

Dans le même temps, les officiers municipaux se voient confier la tenue des registres d'état-civil (naissances, mariages et décès). Cette fonction capitale, dévolue aux curés depuis l'ordonnance de Villers-Cotterêts, va ajouter au prestige des conseils municipaux institués par la loi du 14 décembre 1789.

Notons qu'un an plus tôt avait déjà été institué le mariage civil.
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MessageSujet: 21 septembre 1327 : Assassinat d'Édouard II   ephemeride - Page 22 EmptySam 21 Sep - 20:54

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21 septembre 1327 : Assassinat d'Édouard II

Édouard II, né le 25 avril 1284 au château de Caernarfon et mort le 21 septembre 1327 au château de Berkeley, aussi appelé Édouard de Carnarvon avant son avènement au trône, est roi d'Angleterre et seigneur d'Irlande du 7 juillet 1307 jusqu'à sa déposition le 25 janvier 1327. Quatrième fils du roi Édouard Ier, Édouard devient l'héritier apparent du trône après la mort de son frère aîné Alphonse, qui survient peu après sa naissance. À partir de 1300, il accompagne son père dans ses campagnes d'Écosse, et en 1306, il est adoubé au cours d'une grande cérémonie tenue à l'abbaye de Westminster. Édouard II accède au trône en 1307, à la mort de son père. L'année suivante, il épouse Isabelle de France, la fille du puissant roi de France Philippe IV le Bel, afin de résorber les tensions fréquentes entre les couronnes d'Angleterre et de France concernant le duché d'Aquitaine.

Édouard entretient une relation privilégiée et controversée avec Pierre Gaveston, qui rejoint sa suite en 1300. On ignore la nature précise de leur relation et s'ils ont été amis, amants ou encore frères de sang. L'arrogance et les pouvoirs de Gaveston en tant que favori royal déplaisent aux barons d'Angleterre ainsi qu'à la France et Édouard est contraint de l'exiler. À son retour, les barons forcent le roi à accepter des réformes sur les prérogatives royales, connues sous le nom d'Ordonnances de 1311. Les barons, devenus désormais suffisamment puissants, bannissent une nouvelle fois Gaveston. Édouard répond à ces défiances en révoquant les réformes et en rappelant son favori. Conduit par le cousin d'Édouard, Thomas de Lancastre, un groupe de barons s'empare alors de Gaveston et le fait exécuter en 1312, débutant ainsi plusieurs années de confrontation avec le souverain.

Par la suite, les forces anglaises sont repoussées d'Écosse par Robert Bruce après une défaite retentissante à Bannockburn en 1314 et une grande famine apparaît : le mécontentement envers Édouard II croît pendant les années qui suivent. Face à ces échecs, le roi doit céder quelque temps une partie de son pouvoir à l'opposition baronniale. La famille Despenser, en particulier Hugues le Despenser « le Jeune », devient proche d'Édouard, mais en 1321, Lancastre et ses alliés s'emparent des terres des Despenser et contraignent le roi à les exiler. En réponse, Édouard II conduit une campagne militaire éclair, à l'issue de laquelle il fait capturer puis exécuter Lancastre. Le roi et les Despenser renforcent leur mainmise sur le pouvoir, en révoquant formellement les réformes de 1311, en faisant exécuter leurs ennemis politiques et en leur confisquant leurs possessions.

Incapable de reprendre l'avantage en Écosse et afin de mettre fin aux raids incessants dans le Nord de son royaume, Édouard doit signer une trêve avec Robert Bruce. Pour autant, l'opposition au régime ne cesse de croître, et quand Isabelle est envoyée en 1325 négocier un traité de paix avec la France, elle se retourne contre son époux et refuse de revenir en Angleterre. Isabelle s'allie avec le baron exilé Roger Mortimer, rassemble l'opposition à son époux et conduit une invasion de l'Angleterre avec une petite armée à l'automne 1326. Le régime d'Édouard II et des Despenser s'effondre immédiatement et le roi doit s'enfuir en Galles, où il est capturé en novembre. Édouard est ensuite contraint de renoncer à la couronne en janvier 1327 en faveur de son fils aîné, Édouard III.

Le 21 septembre 1327, Édouard II est mis à mort dans sa prison du château de Berkeley par deux bourreaux envoyés par son épouse Isabelle de France et son amant Mortimer.

Ce dernier a eu l'idée de faire empaler le prisonnier avec un fer chauffé à blanc afin que nul ne puisse soupçonner un assassinat.
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MessageSujet: 22 septembre 1932 : Naissance de l'Arabie saoudite   ephemeride - Page 22 EmptyDim 22 Sep - 20:54

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22 septembre 1932 : Naissance de l'Arabie saoudite

Le royaume d'Arabie saoudite a été fondée par le chef d'une famille bédouine, Ibn Saoud, le 22 septembre 1932, au terme d'une guerre longue et meurtrière.

Le bras armé du wahhabisme

La famille dont est issu Ibn Saoud règne sur la région du Nejd, au coeur de la péninsule arabe, autour de l'oasis de Riyad.

Son destin bascule au milieu du XVIIIe siècle lorsque son chef, Mohammed ibn Saoud, s'allie avec un illuminé du nom de Wahhab, fondateur de la secte musulmane des wahhabites.

Wahhab prêche le retour au Coran et aux hadith (les faits et gestes du Prophète) de la façon la plus stricte qui soit, en écartant toute interprétation ultérieure. Chassé de partout, Wahhab trouve donc refuge auprès de Saoud dont il devient le gendre.

Les Saoud imposent le wahhabisme à leurs sujets et mènent une guerre sainte en vue de l'imposer aussi à leurs « frères arabes ». Dans un premier temps, cela ne leur vaut rien. Acculé, le dernier représentant des Saoud doit se réfugier chez l'émir de Koweit.

Victoire à l'arraché

C'est alors qu'intervient son fils Abd el-Aziz III ibn Saoud, né le 15 janvier 1876. Par un coup de main audacieux, il reprend l'oasis de Riyad en 1902 puis, grâce au soutien des Britanniques, se proclame émir de Nejd et imam des wahhabites.

Il reprend le combat après la Première Guerre mondiale. Au terme d'une guerre fratricide dont on évalue à 200.000 le nombre de victimes (dans une péninsule à l'époque peuplée d'à peine trois millions d'habitants), il s'empare de Médine et chasse le chérif Hussein de La Mecque le 5 décembre 1924.

Enfin, il se fait proclamer roi d'Arabie le 22 septembre 1932, unifiant sous sa férule la péninsule arabe à l'exclusion du Yémen et des émirats du Golfe Persique.

Depuis sa mort, le 9 novembre 1953, ses nombreux fils se succèdent sur le trône de Riyad. Le 22 janvier 2015, le prince Salman (79 ans) a ainsi succédé à son demi-frère Abdallah, mort à 91 ans.

Le temps n'a pas effacé la méfiance entre les Saoud et les Hachémites, dont les descendants se sont vu offrir en compensation par les Anglais un royaume en Transjordanie, l'actuelle Jordanie.
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MessageSujet: 23 septembre 1943 : Raid anglo-américains sur Nantes   ephemeride - Page 22 EmptyLun 23 Sep - 20:54

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23 septembre 1943 : Raid anglo-américains sur Nantes

Le 16 septembre 1943 à 16 h 35, 79 bombardiers B 17 de la 8e Air Force, commandée par le général Travis et venus d'Angleterre, larguent 1450 bombes sur Nantes.

Une semaine plus tard, le 23 septembre, les bombardements sont renouvelés à 8 h 30 et 18 h 10 : en une quinzaine de minutes, une centaine de bombardiers larguent un millier de bombes sur le grand port de la côte atlantique. Il s'ensuit au total de ces deux journées 1444 morts identifiés, 27 disparus, 113 corps non identifiés, 2.600 blessés, six mille sinistrés, sept cents immeubles détruits, trois mille immeubles inhabitables, cinquante voie de circulation centrales obstruées sur une surface de plus de deux cents hectares.

Ce raid destiné en principe à détruire des installations industrielles, portuaires et militaires est l'un des plus meurtriers sur la France occupée. Il est toutefois sans commune mesure avec les raids de terreur qui ont frappé les ville allemandes. L'acteur américain Clark Gable, en cours de tournage d'un film de propagande, a fait partie de la deuxième escadrille qui a frappé Nantes.
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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 24 septembre 1718 : Le Régent dissout la Polysynodie   ephemeride - Page 22 EmptyMar 24 Sep - 20:54

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24 septembre 1718 : Le Régent dissout la Polysynodie

En accédant au pouvoir trois ans plus tôt, le Régent avait repris au vol une idée du duc de Saint-Simon (aujourd'hui connu comme mémorialiste) : confier le gouvernement du royaume à des conseils constitués par les « élites » (notables et nobles de haut vol). Il y eut donc sept conseils (Affaires étrangères, Guerre, Marine, Finances, Affaires ecclésiastiques, Intérieur, Commerce).

L'objectif avoué de cette « Polysynodie », selon Saint-Simon lui-même, était d'écarter la bourgeoisie (la « roture ») du pouvoir et de rendre celui-ci à la noblesse. Cette idée fumeuse se solda par des palabres sans fin et des retards dans les affaires de sorte qu'il fallut y renoncer.

Prenant acte de son échec, Philippe d'Orléans abolit la polysynodie d'un trait de plume le 24 septembre 1718. Il congédia les soixante-dix ministres et rétablit les Secrétaires d'État.

L'abbé de Saint-Pierre prit innocemment la défense de la polysynodie et fut pour cela chassé de l'Académie française.
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