Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 19 octobre 1783 : Premier vol humain en montgolfière   ephemeride - Page 24 EmptyDim 20 Oct - 20:46

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19 octobre 1783 : Premier vol humain en montgolfière

Le 19 octobre 1783 a lieu le premier vol habité à la Folie Titon, manufacture royale des papiers peints, dans l'actuelle rue de Montreuil à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine.

Le premier vol s'élève à 81 mètres, avec Jean-François Pilâtre de Rozier seul, et le deuxième à 105 m, avec deux passagers, Pilâtre et André Giroud de Villette. Le vol dure neuf minutes.

Ces deux vols eurent lieu en captif, c'est-à-dire que le ballon était attaché au sol par une corde solide reliée à une masse suffisamment importante pour le retenir.
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MessageSujet: 20 octobre 1587 : Henri de Navarre remporte la bataille de Coutras   ephemeride - Page 24 EmptyDim 20 Oct - 20:54

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20 octobre 1587 : Henri de Navarre remporte la bataille de Coutras

Le 20 octobre 1587, à Coutras, non loin de Périgueux, l'armée protestante, commandée par Henri III de Navarre, bat à plate couture l'armée catholique du roi de France Henri III en dépit d'effectifs inférieurs.

Depuis le début des guerres de religion, 25 ans plus tôt, c'est la première victoire des protestants dans une bataille rangée. Ils la doivent à l'énergie de leur chef, le roi de Navarre, héritier de la couronne de France et futur Henri IV.

Meurtrière bataille

Après un début de bataille qui donne l'avantage aux catholiques, Henri de Navarre fait donner l'artillerie et la cavalerie, gardées en réserve. L'armée royale fléchit. C'est dès lors un corps-à-corps dans lequel Henri de Navarre fait montre d'un courage remarquable. En à peine deux heures, la bataille se solde par la mort de 2000 catholiques, parmi lesquels le chef de l'armée royale, le duc de Joyeuse, l'un des favoris du roi Henri III, et son frère Saint-Sauveur.

Le goût amer de la guerre civile

En bon politique, soucieux de préparer la réconciliation future entre les deux clans ennemis, Henri III de Navarre (futur Henri IV) organise dès le lendemain, à Libourne, sur la Dordogne, de grandioses funérailles pour les victimes des deux camps. Il libère les prisonniers et renvoie la dépouille de Joyeuse au roi de France avec un message de sincère contrition : « Je suis bien marri qu'en cette journée je ne pus faire de différence des bons et naturels Français d'avec les partisans et adhérents de la Ligue... Croyez, mon cousin, qu'il me fâche fort du sang qui se répand... ».

La défaite achève de discréditer le roi légitime Henri III aux yeux des ligueurs catholiques. Ceux-ci vont se rallier aux Guise et le chasser de Paris. Quelques mois plus tard, il sera assassiné par un moine.
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MessageSujet: 21 octobre 1848 : Les Mémoires d'Outre-tombe   ephemeride - Page 24 EmptyLun 21 Oct - 20:54

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21 octobre 1848 : Les Mémoires d'Outre-tombe

Le 21 octobre 1848 commencent à paraître les Mémoires d'Outre-tombe.

Conformément à la volonté de l'auteur, le vicomte François-René de Chateaubriand, l'oeuvre est publiée dès l'année de sa mort.

Rédigée dans une prose magnifique, elle constitue le testament de l'époque romantique.
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MessageSujet: 22 octobre 1612 : Les Polonais chassés de Moscou   ephemeride - Page 24 EmptyMar 22 Oct - 20:54

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22 octobre 1612 : Les Polonais chassés de Moscou

Le 22 octobre 1612, l'armée russe, composée de boyards et de milices populaires, précédée par la célèbre icône de la Vierge de Kazan, rentre à Moscou et en chasse les Polonais.

Le départ des étrangers met fin au « temps des Troubles », consécutif à la mort du tsar Boris Godounov. Il ne reste plus aux Russes qu'à rétablir un pouvoir digne de ce nom. Les états généraux (les Zemski Sobor) se réunissent et, prenant la précaution d'exclure du trône tout étranger quel qu'il soit, ils élisent le prince Michel Romanov. Sa descendance régnera sur le pays jusqu'à la révolution de Février 1917.

La date anniversaire de la libération de Moscou est aujourd'hui encore en Russie une fête nationale chômée consacrée à la Vierge de Kazan (celle-ci est visible dans l'église Notre-Dame de Kazan, sur la Place Rouge, à Moscou).
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MessageSujet: 23 octobre 42 avant JC : Marc Antoine défait Brutus à Philippes   ephemeride - Page 24 EmptyMer 23 Oct - 20:54

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23 octobre 42 avant JC : Marc Antoine défait Brutus à Philippes

Le 23 octobre de l'an 42 avant J.-C., à Philippes, en Macédoine, Marc Antoine bat l'armée de Brutus, l'un des sénateurs romains qui assassina Jules César trente-deux mois plus tôt.

À Rome, après la mort de César, son lieutenant Marc Antoine et son petit-neveu Octave tentent chacun de s'approprier le pouvoir devenu vacant. Le second se fait reconnaître officiellement par le Sénat comme le fils adoptif du divin César.

Faute de pouvoir s'éliminer l'un l'autre, Marc Antoine et Octave forment un triumvirat avec le falot Marc Lépide, chef de la cavalerie. Ils conviennent de mettre en sourdine leurs rivalités le temps de punir le groupe de sénateurs qui a organisé l'assassinat de César. Parmi ces derniers figurent Brutus et Cassius.

Tandis que Lépide reste à Rome avec une poignée de légions, Marc Antoine et Octave débarquent avec leurs hommes en Illyrie. À peine débarqué, le jeune Octave se fait porter pâle, manifestant déjà son peu de goût pour la guerre et, disons le mot, sa couardise.

C'est donc Marc Antoine qui se porte au-devant de l'ennemi avec seize légions. Face à lui, dans la plaine de Philippes, à l'est de la Macédoine, Brutus et Cassius disposent de dix-sept légions, y compris une puissante cavalerie.

Les meurtriers de César ne sont pas pressés d'en découdre mais tel n'est pas le cas d'Antoine qui se jette sur eux avec ses troupes le 3 octobre. Dans la confusion générale, Cassius perd le contact avec Brutus. Il croit l'affaire perdue et demande à un affranchi de le tuer.

Le 23 octobre suivant, au même endroit, Marc Antoine reprend l'offensive et l'emporte enfin sur Brutus qui à son tour se suicide.
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MessageSujet: 24 octobre 1940 : Rencontre de Montoire   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 24 Oct - 20:54

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24 octobre 1940 : Rencontre de Montoire

Le 24 octobre 1940, Philippe Pétain, chef de l'État français, rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir.

Le vice-président Pierre Laval a eu l'idée de ce rendez-vous en apprenant que Hitler revenait en train de Hendaye où il était allé rencontrer Franco, dictateur en Espagne.

Par une poignée de main très médiatisée, le vieux maréchal célèbre officiellement la « collaboration » entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante. Il s'en explique à la radio comme à son habitude, quelques jours plus tard, le 30 octobre 1940 : « C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration (...) . Cette collaboration doit être sincère... ».

L'entrevue

À la mi-octobre 1940, le vice-président du Conseil Pierre Laval est secrètement invité à rencontrer von Ribbentrop, le ministre allemand des Affaires étrangères. La rencontre est prévue à la gare de Montoire-sur-le-Loir le 22 octobre. Pourquoi Montoire ? Parce que le ministre allemand circule en train et que cette gare est proche de la ligne de démarcation ; elle est d'autre part à l'écart de toute agglomération, ce qui facilite sa protection ; enfin, la présence à proximité d'un tunnel permet de mettre le train officiel à l'abri d'une éventuelle attaque aérienne.

Tandis qu'il se rend en voiture sur le lieu du rendez-vous, Laval apprend à sa grande stupéfaction qu'il doit rencontrer non pas le ministre mais le Führer lui-même !...

Hitler, en effet, a pris le train pour se rendre à Hendaye, à la frontière franco-espagnole, en vue de rencontrer le Caudillo Franco, chef de l'État espagnol. Sur le chemin, il s'arrête à Montoire et rencontre Laval en toute discrétion.

Il s'agit d'arranger pour le surlendemain, au même endroit, une rencontre officielle avec le chef de l'État français, le maréchal Pétain. Hitler ne cache pas son intention de préparer un traité de paix et une alliance entre les deux pays.

Hitler rencontre donc Franco à Hendaye et, sur le chemin du retour, s'arrête comme prévu à Montoire où arrive peu après le maréchal Pétain.

Le Führer n'a pas plus de succès avec ce dernier qu'avec Franco. Pétain refuse de signer la paix et d'entrer en guerre contre l'Angleterre, à ce moment-là seul pays au monde à combattre les nazis.

Reste de l'entrevue de Montoire une photo de la poignée de mains entre les deux chefs d'État, symbole de la «collaboration» à venir, qui est tout ce que Pétain a bien voulu concéder au vainqueur.

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MessageSujet: 25 octobre 1555 : Abdication de l'empereur Charles Quint   ephemeride - Page 24 EmptyVen 25 Oct - 20:54

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25 octobre 1555 : Abdication de l'empereur Charles Quint

Le 25 octobre 1555, l'empereur Charles Quint révèle son intention d'abdiquer et de se retirer près d'un monastère...

Héritier des Habsbourg, archiduc d'Autriche et titulaire du Saint Empire romain germanique ou empire d'Allemagne, il a recueilli l'héritage flamand des ducs de Bourgogne (Belgique et Pays-Bas actuels) et les couronnes de Castille et d'Aragon (l'Espagne et ses colonies d'outre-mer).

Mais à 55 ans, Charles Quint est las, malade et usé. Il laisse à son frère Ferdinand les États autrichiens et le titre d'empereur d'Allemagne. Son fils devient roi des Espagnes et des Deux Siciles sous le nom de Philippe II. C'en est fini du rêve médiéval d'un empire chrétien universel.
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MessageSujet: 26 octobre 1896 : Traité d’Addis-Abeba   ephemeride - Page 24 EmptySam 26 Oct - 20:54

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26 octobre 1896 : Traité d’Addis-Abeba

Le traité est signé le 26 octobre 1896 à Addis-Abeba entre le royaume d'Italie et l'empire d'Éthiopie. Il clôt la première guerre italo-éthiopienne à la suite de la victoire éthiopienne à Adoua. Le traité est rédigé en amharique et en français afin d'éviter toute ambiguïté. La non-correspondance des deux versions italienne et amharique du traité de Wuchale avait en effet été à l'origine du conflit.

Ce traité assure à l'Empire éthiopien son indépendance et la fin des ambitions coloniales italiennes en Éthiopie. L'Italie parvient néanmoins à maintenir sous sa souveraineté le territoire érythréen. Le traité abroge officiellement celui de Wuchale.
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MessageSujet: 27 octobre 2005 : Les banlieues françaises s'embrasent   ephemeride - Page 24 EmptyDim 27 Oct - 21:54

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27 octobre 2005 : Les banlieues françaises s'embrasent

Suite à un fait divers tragique (la mort de deux adolescents coursés par la police et qui s'étaient malencontreusement cachés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-bois), les banlieues pauvres à population majoritairement noire ou musulmane s'enflamment comme une traînée de poudre.

En trois semaines, des bandes incendient neuf mille voitures mais aussi des écoles, des gymnases et des casernes de pompiers. Les forces de l'ordre gardent leur sang-froid. Le gouvernement n'en déclenche pas moins l'état d'urgence.

Les commentateurs étrangers voient dans ces émeutes la faillite du « modèle français d'intégration » et un avertissement pour tous les pays européens confrontés à une immigration massive, d'autant qu'elles s'inscrivent dans une succession de faits divers préoccupants : échauffourées ethniques lors de manifestations lycéennes en mars 2005, violences à répétition dans les collèges et lycées des quartiers « sensibles », pillage d'un train le 1er janvier 2006 émaillé de « propos racistes anti-Blancs ».

Les commentateurs français préfèrent s'en tenir à une explication socialo-ethnique : les « jeunes » se révoltent en raison d'un chômage aggravé par les discriminations raciales.
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MessageSujet: 28 octobre 1886 : La Liberté éclairant le monde   ephemeride - Page 24 EmptyLun 28 Oct - 21:54

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28 octobre 1886 : La Liberté éclairant le monde

Le 28 octobre 1886, La Liberté éclairant le monde est inaugurée à l'entrée du port de New York. C'est la plus colossale statue jamais construite (46 mètres de haut et 93 avec le piédestal). Elle est l'oeuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi.

Ce cadeau de la France aux États-Unis célèbre l'amitié franco-américaine. Il a été financé par une souscription publique des deux côtés de l'Atlantique.

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Auguste Bartholdi, républicain et patriote

Sculpteur originaire de Colmar, Auguste Bartholdi noue une relation amicale avec le professeur de droit Édouard Laboulaye dont il réalise le buste en 1866.

À ce moment-là vient de se terminer aux États-Unis la guerre de Sécession. Lors d'une soirée à laquelle est invité le jeune Bartholdi, Larboulaye lance l'idée d'un monument qui scellerait l'amitié entre les peuples français et américain. Il serait inauguré à l'occasion du centenaire de la Déclaration d'Indépendance, soit en 1876.

Mais l'idée reste en jachère jusqu'à la guerre franco-prussienne de 1870-1871.

Tandis que la France est encore sous le coup de la défaite, Édouard Laboulaye, devenu député républicain, se montre plus que jamais convaincu de l'utilité du monument. Il suggère à son ami de se rendre aux États-Unis pour tâter le terrain.

Dès son arrivée dans la rade de New York, à l'automne 1871, Bartholdi repère l'emplacement idoine pour son futur monument. C'est l'île de Bedloe, rebaptisée Liberty Island en 1956. Elle est visible de tous les arrivants et offre un point de vue à la fois sur le grand large et la cité.

Laboulaye et Bartholdi ont dans l'idée que le monument, d'un coût de 250.000 dollars, soit financé par souscription, pour moitié par le peuple français et par le peuple américain, le premier se réservant la statue et le second le piédestal.

Bartholdi rencontre à cette fin le président Ulysses S. Grant, des sénateurs, des industriels et des journalistes. Mais ses interlocuteurs demeurent très réservés à l'égard du projet, tout comme d'ailleurs les élus et les notables français qui penchent majoritairement pour une restauration de la monarchie et en veulent surtout aux Américains d'avoir soutenu la Prusse dans la précédente guerre.

En attendant que la situation se débloque, Bartholdi s'attelle à une commande publique destinée à rappeler le siège héroïque de Belfort en 1870-1871. Ce sera le Lion de Belfort.

Enfin, le régime politique bascule en janvier 1875 vers la République et le projet de statue recueille désormais les faveurs de l'opinion mais le temps presse.

Course d'obstacles

Laboulaye fonde un Comité de l'union franco-américaine en vue de lever des fonds et Charles Gounod compose pour les généreux donateurs, à l'Opéra de Paris, un Hymne à la Liberté éclairant le monde.

Auguste Bartholdi reçoit le concours d'Eugène Viollet-le-Duc. L'architecte-ingénieur prescrit une peau composée de plaques de cuivre modelées par martelage sur des formes en plâtre. L'ensemble doit être monté sur une armature métallique, stabilisée par un remplissage en sable.

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La fabrication peut commencer dans les ateliers de la société Gaget, Gauthier et Cie, rue de Chazelles, à Paris. Elle mobilisera jusqu'à six cents ouvriers.

Mais il est devenu illusoire d'inaugurer la statue pour le centenaire de l'indépendance américaine. À tout le moins, Laboulaye et Bartholdi veulent profiter de l'Exposition universelle de Philadelphie de 1876 pour sensibiliser l'opinion américaine à leur projet.

Présenté en avant-première, le bras droit et sa torche recueillent un très vif succès auprès du public et, grâce à une première collecte de fonds, on met à l'étude le piédestal. Il est confié à un architecte de renom, Richard Morris Hunt.

Comme les fonds manquent aussi pour la réalisation de la statue, Laboulaye présente une reproduction grandeur nature de la tête à l'Exposition universelle de Paris, en 1878. Les visiteurs, impressionnés et séduits, souscrivent en masse et l'année suivante, le financement est bouclé avec plus de cent mille donateurs.

Mais Viollet-le-Duc décède l'année suivante, emportant dans la tombe les principes de montage. Bartholdi se tourne alors vers Gustave Eiffel (47 ans), un ingénieur déjà réputé pour sa maîtrise des structures en acier. À l'opposé de Viollet-le-Duc, il conçoit une charpente métallique légère qui, tel le roseau de la fable, saura résister aux plus violentes tempêtes en pliant et en se déformant.

Dernier coup du sort : Laboulaye décède à son tour le 25 mai 1883. Bartholdi porte désormais le projet sur ses seules épaules.

Le peuple américain se mobilise à son tour

Outre-Atlantique, le projet se délite. Les riches New-Yorkais le dédaignent et l'on n'arrive pas à recueillir les fonds pour l'achèvement du piédestal.

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Alors se lève un sauveur inattendu, Joseph Pulitzer.

Né en Hongrie en 1847 et devenu le patron du New York World, il a inventé la presse populaire à scandale. Il multiplie les campagnes de presse en faveur du projet. C'est un succès. Les dons, généralement modestes, affluent. Le financement est enfin bouclé avec cent mille dollars supplémentaires offerts par cent vingt mille donateurs.

À raison de 350 pièces dans 214 caisses, la Liberté est chargée sur une frégate et arrive à New York le 17 juin 1886. Quatre mois suffiront pour monter les cent tonnes de la structure et les quatre-vingt de l'enveloppe de cuivre.

La statue, son visage, sa gestuelle, son drapé n'ont rien de sentimental. Mais qu'importe. Inaugurée à la veille de la grande vague d'immigration qui a vu débarquer à New York des millions d'Européens chassés par l'oppression et la misère, elle est devenue le visage de l'Amérique rêvée et de la Liberté. C'est d'elle que se sont inspirés les manifestants de la place Tien An Men en 1989.

Un poème d'Emma Lazarus

Dès 1883 a été gravé dans le piédestal de «La Liberté éclairant le monde» un sonnet de la poétesse Emma Lazarus (1849-1887). Il s'adresse aux millions d'immigrants qui ont débarqué à Ellis Island et pour lesquels la statue de la Liberté figurait l'espoir d'une vie meilleure :

    Give me your tired, your poor,
    Your huddled masses yearning to breathe free,
    The wretched refuse of your teeming shore.
    Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
    I lift my lamp beside the golden door !


    Donne-moi tes pauvres, tes exténués
    Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
    Le rebut de tes rivages surpeuplés,
    Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
    De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !
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MessageSujet: 29 octobre 1923 : Naissance de la république turque   ephemeride - Page 24 EmptyMar 29 Oct - 21:54

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29 octobre 1923 : Naissance de la république turque

Le 29 octobre 1923, l'Assemblée nationale turque réunie à Ankara proclame la république turque et consacre la mort de l'empire ottoman.

L'anniversaire de ce jour est fête nationale en Turquie.

Mort de l'empire ottoman

Vaincue à l'issue de la Grande Guerre pour s'être rangée aux côtés des Puissances centrales, la Turquie ottomane suscite la convoitise de ses voisins, notamment la Grèce.

Elle est sauvée du démembrement par un général de 38 ans, Moustafa Kémal qui entre en rébellion contre le sultan et réunit dès 1919 un Congrès national.

Deux pouvoirs s'affrontent désormais, le sultan à Istanbul et les nationalistes, regroupés autour de Moustafa Kémal, à Ankara.

Le traité de paix signé à Sèvres, près de Paris, en 1920, propose rien moins que de dépecer ce qui reste de l'empire ottoman. Pour Moustafa Kémal et l'ensemble des Turcs, il est insupportable. Dans un sursaut d'énergie, les Turcs chassent les armées étrangères, notamment grecques, et dans la foulée les populations grecques installées depuis la haute Antiquité en Asie mineure.

Surnommé « Ghazi » (le Victorieux), Moustafa Kémal contraint les Alliés à signer un nouveau traité à Lausanne en 1923, traité qui jette les bases de la Turquie moderne. Le sultan discrédité par l'acceptation du traité de Sèvres a quitté son palais sans attendre et Moustafa Kémal peut dès lors en finir avec le multiculturalisme ottoman.

Le nouvel homme fort du pays déplace la capitale d'Istamboul à Ankara et remplace le sultanat par une république dont il devient le premier président (avec un pouvoir absolu).
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MessageSujet: 30 octobre 1632 : Montmorency est décapité à Toulouse   ephemeride - Page 24 EmptyMer 30 Oct - 21:54

ephemeride - Page 24 Montmorency-56b7647

30 octobre 1632 : Montmorency est décapité à Toulouse

Le 30 octobre 1632, le duc Henri II de Montmorency (37 ans), filleul du précédent roi Henri IV, est décapité dans la cour d'honneur du Capitole, le palais où siège le conseil municipal de Toulouse, les capitouls. On doit fermer les portes du Capitole pour empêcher les Toulousains, favorables au duc, d'entraver l'exécution.

Henri II avait été nommé gouverneur du Languedoc vingt ans plus tôt, comme les précédents ducs de sa famille, à commencer par son aïeul, le connétable Anne de Montmorency.

Nommé Maréchal de France mais s'étant vu refuser le titre de connétable, il s'associe à Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, dans un complot contre Richelieu. Il est capturé à Castelnaudary le 1er septembre 1632 par le maréchal Henri de Schomberg qui lui succèdera brièvement comme gouverneur du Languedoc.

Son exécution est un avertissement à l'adresse des grands féodaux. Ceux-ci se tiendront cois jusqu'à la mort de Louis XIII et la régence d'Anne d'Autriche.
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MessageSujet: 31 octobre 1664 : Fin de la bataille de Jijel   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 31 Oct - 21:55

ephemeride - Page 24 Barbaresques-gudin-56b83ca

31 octobre 1664 : Fin de la bataille de Jijel

Sur ordre du jeune roi de France Louis XIV, un corps expéditionnaire de 6 500 hommes appareille de Toulon le 2 juillet 1664. Trois semaines plus tard, il mouille devant Jijel (ou Djidjelli), en petite Kabylie (Algérie), à mi-distance d'Alger et de Tunis.

Il a pour mission d'occuper le littoral afin de mettre fin au piratage exercé par les Barbaresques des régences d'Alger, Tunis et Tripoli, avec la complaisance de leur suzerain ottoman.

C'est la première tentative française de conquête de l'Algérie. Elle va s'achever sur un fiasco que le Roi-Soleil se gardera d'ébruiter (l'écrivain Jean Teulé rappelle le drame dans Le Montespan).

Rivalités personnelles et hostilité religieuse

L'expédition est placée sous le commandement du duc de Beaufort, cousin du roi. Sous ses ordres, le comte de Gadagne dirige l'armée et le chevalier Paul la flotte. Il est secondé dans ce rôle par Abraham Duquesne.

Les Français pénètrent sans difficulté dans la ville kabyle mais heurtent très vite les sentiments de la population en occupant un marabout (lieu saint musulman) et un cimetière. Les habitants, remontés, entrent en résistance et multiplient les escarmouches contre l'occupant. Ils reçoivent le soutien de janissaires venus d'Alger.

Assiégés dans la ville de Jijel, les Français prennent le parti de se retirer. C'est chose faite le 31 octobre 1664. Parmi les navires qui embarquent à la hâte les rescapés du siège figure un grand et vieux vaisseau, La Lune. Il se présente le 5 novembre en rade de Toulon, surchargé par près d'un millier d'hommes et faisant eau de toutes parts.

À Toulon, son arrivée met en lumière le fiasco de Jijel. Pour calmer les humeurs de l'opinion, l'Intendant général de la Marine prend prétexte d'une épidémie de peste pour ordonner à La Lune de se rendre en quarantaine aux îles d'Hyères voisines. Le rafiot n'a pas le temps d'y arriver. Il se casse littéralement en deux et coule d'un bloc avec ses passagers et son équipage à l'extrémité de la rade de Toulon. On recense tout au plus quarante survivants.
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MessageSujet: 1er novembre 82 av. J.-C. : Sylla seul maître à Rome   ephemeride - Page 24 EmptyVen 1 Nov - 21:54

ephemeride - Page 24 Sylla-56b9143

1er novembre 82 av. J.-C. : Sylla seul maître à Rome

Le 1er novembre de l'an 82 av. J.-C., deux armées romaines s'affrontent sous les murs de Rome, près de la porte Colline.

Le vainqueur est un général de 56 ans, Lucius Cornelius Sulla, plus connu sous le nom de Sylla. Sa victoire met un terme à la première guerre civile qui déchire la république romaine à son agonie. Lui-même va porter un coup fatal à cette république en croyant la restaurer. Ses réformes vont ouvrir la voie à Jules César et à l'empire.

Un dilettante de génie

Sylla est l'un des personnages les plus méconnus et les plus fascinants de l'Histoire romaine. Issu d'une famille pauvre de l'aristocratie, il dissipe sa jeunesse dans l'étude et la fréquentation des prostituées et des gens de mauvaise vie.

À 31 ans, en 107 av. J.-C., il est néanmoins élu questeur et rejoint l'armée du consul Marius en Afrique. Son habileté lui permet de mettre la main sur Jugurtha, l'ennemi juré de Rome. Il participe ensuite aux côtés de Marius à la guerre contre les Cimbres et les Teutons, des Germains qui ont envahi la Gaule et menacent Rome.

Indifférent à sa popularité naissante, il retourne à sa vie de débauche et ne revient qu'en 93 avant JC à la vie publique avec les fonctions de préteur puis propréteur en Cilicie.

Il conclut un premier traité avec les Parthes et s'enrichit au passage. À son retour à Rome, il divorce de sa troisième femme et se remarie avec Caecilia Metella, fille du chef du Sénat. Cette union lui vaut d'être désormais regardé par les sénateurs et l'aristocratie comme une possible alternative face au parti populaire qu'anime... Marius..

La guerre sociale amène Sylla à reprendre du service dans l'armée... toujours sous les ordres de Marius. Son talent tactique et son habileté font une nouvelle fois leurs preuves. Sylla s'empare de Stabies et réduit les derniers îlots de résistance du Samnium en 89 av. J.C..

Ce nouveau succès lui vaut d'être nommé consul l'année suivante et de recevoir du Sénat le soin de mener la guerre contre le roi du Pont, Mithridate VI, coupable d'avoir repris les hostilités et massacré des milliers de Romains et d'Italiens en Orient. Cette décision contrarie Marius (69 ans), représentant du parti populaire, qui comptait sur cette guerre pour redresser son prestige.

Première guerre civile

Marius manigance avec un tribun de la plèbe, P. Sulpicius Rufus, un arrangement qui lui confie le commandement de la campagne du Pont.

Sylla, qui s'était déjà mis en route pour l'Asie, ne l'entend pas de cette oreille. Avec son armée, il revient à Rome en violation de toutes les règles et fait mettre Marius, Rufus et leurs partisans hors la loi. Il fait exposer la tête du tribun félon sur les rostres. Marius préfère s'enfuir en Afrique.

Là-dessus, Sylla s'en va combattre Mithridate qui a profité des troubles pour occuper la Grèce. Le général romain occupe Athènes après un long siège avant de poursuivre Mithridate sur ses terres. Mithridate VI est bientôt battu. Sylla, pressé d'en finir, lui accorde un traité favorable, qui lui conserve son royaume en échange d'un tribut de 2000 talents... et de 80 navires pour le retour de l'armée romaine en Italie. Avant de s'en retourner, il tire encore 20.000 talents de la province d'Asie.

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Mais à Rome, pendant ce temps, un consul, Cinna, se révolte contre le Sénat. Marius en profite et revient prestement d'Afrique où il s'était réfugié. Il fait mettre à mort de nombreux sénateurs et se fait réélire consul une septième fois. Il meurt l'année suivante, en 86 avant JC, mais ses partisans, les marianistes, restent au pouvoir sous l'autorité de Cinna.

Quand Sylla débarque à Brundisium avec une armée aguerrie, c'est pour en finir avec ses opposants du parti de Marius et Cinna. Pour lui faire face, les marianistes lèvent pas moins de six armées, essentiellement composées d'alliés italiens. Sylla les bat l'une après l'autre. La dernière armée, composée de Samnites, est écrasée à la porte Colline. Impitoyable, Sylla ordonne le massacre des prisonniers (7.000, y compris treize généraux marianistes).

Il se fait élire par les comices « dictateur chargé de faire les lois et d'organiser la république » pour une durée indéfinie. C'est la lex Valeria de 82 av. J.-C., qui consacre de fait la ruine de la république sénatoriale.

Comme ses soldats commencent à tuer sans discrimination tous ceux qu'ils suspectent d'être des opposants, Sylla fait publier (autrement dit proscrire en latin) la liste de ceux qui peuvent être tués par quiconque. Les délateurs et les tueurs s'en donnent à coeur joie car une prime récompense leur geste. On évalue à 5.000 le nombre de leurs victimes.

Beaucoup de partisans de Sylla - comme le futur triumvir Marcus Licianus Crassus - s'enrichissent considérablement en s'appropriant la fortune des proscrits. Le jeune Caius Julius Caesar, né en 100 et neveu par alliance de Marius, figure parmi les proscrits et doit s'enfuir de Rome.

Une dictature de caractère monarchique

Assuré de son pouvoir, Sylla, qui se soucie peu d'ambition personnelle, tente aussitôt de restaurer le Sénat dans son ancienne puissance.

– Il porte de 300 à 600 le nombre de sénateurs et leur restitue le droit exclusif de siéger dans les jurys criminels.

– Il enlève aux tribuns de la plèbe le droit de proposer une loi aux comices et de briguer un deuxième mandat, réservant aux sénateurs l'initiative des lois.

– Il abolit la censure et confère aux magistrats sortant de charge la dignité de sénateur, limite les droits des consuls et des préteurs à des fonctions civiles en Italie et leur permet en sortie de charge de devenir proconsul ou propréteur en province sur désignation du Sénat...

– Il distribue des terres à 100.000 vétérans et supprime les distributions gratuites de blé aux citoyens pauvres dans l'espoir de mettre fin à l'exode rural.

Honoré du surnom de Felix et jugeant son travail accompli, Sylla démissionne de toutes ses fonctions en 79 av. J.-C.. Il se retire dans sa maison de Cumes où il file le parfait amour avec une jeune femme de 25 ans, Valeria, dont il fait sa cinquième épouse. Sa félicité sera de courte durée... Il meurt l'année suivante ! Les Romains confèrent à sa dépouille le privilège d'une inhumation sur le Champ de Mars, lieu de sépulture des anciens rois.

Cependant, contrairement à ce que Sylla a pu croire, ses réformes n'ont en rien réglé les tensions au sein de Rome. Elles ont seulement inspiré à nombre d'ambitieux le désir d'exercer à leur tour la dictature.
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MessageSujet: 2 novembre 1930 : Haïlé Sélassié Ier est sacré négus d'Éthiopie à Addis-Abeba   ephemeride - Page 24 EmptySam 2 Nov - 21:54

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2 novembre 1930 : Haïlé Sélassié Ier est sacré négus d'Éthiopie à Addis-Abeba

Le 27 septembre 1916, le prince Iyasu est déposé par une assemblée de nobles avec l'accord du patriarche de l'Église, accusé de s'être converti à l'islam et d'être apostat. Selon certaines analyses, l'accession au pouvoir de Tafari Makonnen résulte d'un soutien par les ambassades occidentales, qui explique le coup d'État contre Iyasu. Quoi qu'il en soit, la France et la Grande-Bretagne, qui venaient de protester contre l'appui non dissimulé de Iyasu aux Empires centraux, soutiennent la démarche.

La fille de Ménélik II et tante d'Iyasu, Zewditou est proclamée impératrice d'Éthiopie sous le nom de Zewditou Ière et son cousin Tafari, prince héritier (alga-wärash) et régent de la couronne (endärassié).

Un couronnement retentissant

En tant que régent, ras Tafari exerça la réalité du pouvoir durant le règne de Zewditou. Il porte le titre de negus du 7 octobre 1928 au 2 avril 1930, date du décès de l'impératrice. Il peut dès lors être couronné empereur (negusä nägäst), ce qui fut fait le 2 novembre 1930 sous le nom de Haïlé Sélassié Ier (pouvoir de la Trinité) lors d'une cérémonie organisée à la Cathédrale Saint-Georges d'Addis Abeba.

Il reçoit à cette occasion les titres de roi des rois d'Éthiopie, seigneur des seigneurs, lion conquérant de la tribu de Juda, lumière du Monde, élu de Dieu.
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MessageSujet: 3 novembre 1534 : le Parlement britannique approuve l'Acte de Suprématie   ephemeride - Page 24 EmptyDim 3 Nov - 21:54

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3 novembre 1534 : le Parlement britannique approuve l'Acte de Suprématie

Henri VIII avait demandé en vain à la papauté d'annuler son mariage avec Catherine d'Aragon qui ne lui avait pas donné d’héritier mâle. Passant outre l’obstruction papale et faisant voter l'annulation par une cour ecclésiastique anglaise, Henri VIII est excommunié.

En retour, il fait voter l’Acte de Suprématie qui donne au roi et à ses successeurs le titre de « chef unique et suprême de l'Église d’Angleterre ». Aussitôt cet acte voté, Henri VIII met en application ses nouveaux pouvoirs en supprimant les monastères dont les biens sont sécularisés. Il oblige chaque paroisse d'Angleterre à se doter d’une Bible en anglais d'après la traduction de Tyndale (en 1526) pour le Nouveau Testament et de Coverdale (en 1535) pour la Bible en entier.

Toute personne majeure devait prêter serment au roi comme chef absolu de l'Église. Parallèlement, le Parlement adopte le Treasons Act qui punit de mort tout manquement à ce serment. Thomas More en fut la victime la plus célèbre.
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MessageSujet: 4 novembre 1870 : Siège de Belfort   ephemeride - Page 24 EmptyLun 4 Nov - 21:54

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4 novembre 1870 : Siège de Belfort

Le 4 novembre 1870 commence le siège de Belfort. Les armées prussiennes prennent place autour de la ville pour plus de cent jours.

Le courage du colonel Denfert-Rochereau, qui organise la résistance de la ville, permet que celle-ci résiste aux bombardements comme au froid intense qui s'abat.

Denfert-Rochereau ne consentira à se rendre que le 18 février 1871 sur un ordre du gouvernement.

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MessageSujet: 5 novembre 1963 : Fin de la guerre des Sables   ephemeride - Page 24 EmptyMar 5 Nov - 21:54

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5 novembre 1963 : Fin de la guerre des Sables

La guerre des Sables d'octobre 1963 est un conflit militaire ayant opposé le Maroc et l’Algérie (aidée par l'Égypte et Cuba), peu après l’indépendance de celle-ci.

Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Les combats cessent le 5 novembre, et l'Organisation de l'unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif le 20 février 1964, laissant la frontière inchangée.
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MessageSujet: 6 novembre 1846 : L'Autriche annexe Cracovie   ephemeride - Page 24 EmptyMer 6 Nov - 21:54

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6 novembre 1846 : L'Autriche annexe Cracovie

Pendant l'insurrection de 1830-1831, Cracovie sert de base arrière aux patriotes du royaume de Pologne, qui peuvent ainsi recevoir des armes. Après l’échec de cette insurrection, la Ville libre perd rapidement son autonomie, de plus en plus de restrictions étant apportées à la constitution. A partir de 1836, Cracovie est occupée par l’armée autrichienne.

La 4 mars 1846, la ville se soulève contre les occupants autrichiens, mais l’insurrection est rapidement matée et l’Autriche annexe le territoire de Cracovie le 6 novembre 1846.
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MessageSujet: 7 novembre 1631 : Première observation d'un transit de Mercure   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 7 Nov - 21:54

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7 novembre 1631 : Première observation d'un transit de Mercure

La première observation d'un transit de Mercure date du 7 novembre 1631 par Pierre Gassendi et trois autres personnes observant depuis le Tyrol, l'Alsace, et la Bavière. Celui-ci n'a pas réussi à observer, le mois suivant, le transit de Vénus, car les tables astronomiques imprécises n'indiquaient pas que ce transit n'était pas visible pour une grande partie de l'Europe.

Ce transit de Mercure avait été prédit par Johannes Kepler, peu de temps avant sa mort, à partir de ses travaux sur l'orbite elliptique des planètes, avec un écart de seulement 5 heures. Il aurait pu ainsi tester la validité de ses lois, mais il est mort un an avant.

Les données recueillies sur les transits de Mercure entre 1667 et 1881 ont permis à Simon Newcomb de déterminer précisément l'avance du périhélie de Mercure, qui fournira en 1915 le premier test expérimental de la relativité générale.

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MessageSujet: 8 novembre 1576 : Pacification de Gand   ephemeride - Page 24 EmptyVen 8 Nov - 21:54

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8 novembre 1576 : Pacification de Gand

Guillaume d'Orange, dit le Taciturne, a été nommé gouverneur des Pays-Bas par les protestants des Pays-Bas espagnols, en révolte contre le roi Philippe II, trop catholique à leur goût.

Par la « Pacification de Gand », le 8 novembre 1576, convainc les habitants des Dix-Sept Provinces, tant catholiques que calvinistes, de s'unir contre les Espagnols. Comme il bénéficie d'un puissant soutien populaire, le gouverneur espagnol, don Juan d'Autriche, feint de retirer les troupes étrangères. Mais c'est pour aussitôt s'emparer de Namur et attiser les dissensions entre les sept provinces septentrionales, à majorité calviniste, et les dix provinces méridionales, à majorité catholique.

Alexandre Farnèse, fils de Marguerite de Parme, lui succède et, par sa victoire de Gembloux, en 1578, confirme la mainmise de l'Espagne sur les provinces méridionales. La scission deviendra effective dès janvier 1579 par l'Union d'Arras, à l'origine de la Belgique à actuelle, et l'Union d'Utrecht, d'où sortiront les Pays-Bas.
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MessageSujet: 9 novembre 1989 : Chute du Mur de Berlin   ephemeride - Page 24 EmptySam 9 Nov - 21:54

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9 novembre 1989 : Chute du Mur de Berlin

Les peuples contre les dictatures

Berlin, 9 novembre 1989, un grand jour de l'Histoire européenne (DR)Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, de jeunes Allemands de l'Est et de l'Ouest brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961, prenant de court les dirigeants des deux bords.

Réceptifs à la politique de glasnost (transparence en russe) initiée trois ans plus tôt par le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, les dirigeants hongrois ont été les premiers à soulever la chape de plomb communiste. Le 2 mai 1989, ils annoncent leur intention d'entrouvrir leur frontière avec l'Autriche.

Des centaines d'Allemands de l'Est se précipitent alors en Hongrie dans l'espoir de bientôt passer à l'Ouest. En septembre, ils sont plusieurs milliers à s'enfuir de la sorte.

En République Démocratique Allemande (RDA), à Leipzig puis dans les autres villes du pays, les opposants au communisme quittent le secret des temples luthériens et manifestent au grand jour. Le pouvoir vacille. Erich Honecker laisse la place à Egon Krenz, mais un million de manifestants à Berlin-Est entraînent la démission collective du gouvernement communiste le 7 novembre.

Deux jours plus tard, le gouvernement de RDA autorise les Allemands de l'Est à voyager à l'étranger «sans aucune condition particulière». Le soir même, les douaniers de Berlin, débordés par l'afflux de personnes à la frontière, les laissent simplement passer. Les dizaines de milliers de Berlinois massés près du Mur ouvrent un à un les postes frontière sous le nez des redoutables garde-frontières est-allemands qui, cette fois, gardent l'arme au pied.

La chute du Mur (3,60 mètres de haut, 160 kilomètres de long et 300 miradors) met fin à cinquante ans de séparation et d'antagonismes entre les deux parties de l'Allemagne, la République Fédérale Allemande (RFA) et la République Démocratique Allemande (RDA). Dans l'enthousiasme général, personne ne s'inquiète encore des lendemains difficiles de la réunification.

De la réunification à la monnaie unique

Sans perdre de temps, le chancelier fédéral Helmut Kohl impose une unification monétaire puis politique des deux parties de l'Allemagne. L'unité est officielle le 3 octobre 1990, un jour qui devient la fête nationale allemande.

Le président français François Mitterrand, prenant acte du caractère inéluctable de la réunification, va négocier en contrepartie le sacrifice du deutsche Mark sur l'autel de l'union monétaire européenne. Ce projet débouchera sur la signature du traité de Maastricht le 7 février 1992.
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MessageSujet: 10 novembre 1444 : Défaite des croisés hongrois à Varna   ephemeride - Page 24 EmptyDim 10 Nov - 21:54

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10 novembre 1444 : Défaite des croisés hongrois à Varna

Le 10 novembre 1444, une coalition de croisés hongrois et polonais est mise en déroute par les janissaires du sultan Mourad II, près de Varna, sur les bords de la mer Noire.

Le roi de Pologne Ladislas III Jagellon (20 ans) est tué dans la bataille. Son allié, le roi de Hongrie Jean Hunyade, est défait une nouvelle fois par le sultan à Kossovo Polié en 1448. Plus rien ne s'oppose désormais à la conquête de Constantinople par les Ottomans.
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MessageSujet: 11 novembre 1940 : Les lycéens de Paris défient l'occupant   ephemeride - Page 24 EmptyLun 11 Nov - 21:54

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11 novembre 1940 : Les lycéens de Paris défient l'occupant

À l'automne 1940, la France s'installe dans la Collaboration avec l'occupant allemand. Le 24 octobre, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Mais la fronde gronde à l'Université. L'illustre professeur Paul Langevin, coupable de manifester son aversion pour le nazisme, est arrêté le 30 octobre (il sera relâché 40 jours plus tard).

À l'approche de la commémoration de l'Armistice, qui célèbre la défaite de l'Allemagne le 11 novembre 1918, des étudiants et des lycéens parisiens (le lycée débute à cette époque avec la classe de 6e), envisagent de manifester devant la flamme du Soldat Inconnu, sur les Champs-Élysées. Ils y sont encouragés par la radio de la France Libre, à Londres.

À titre préventif, le gouvernement interdit les manifestations. Mais le jour venu, des jeunes gens venus du Quartier latin et des grands lycées parisiens, en particulier Janson de Sailly, commencent à converger vers les Champs-Élysées. Certains déposent une gerbe en forme de croix de Lorraine sous l'Arc de triomphe. On compte un total de trois mille à cinq mille manifestants, essentiellement des jeunes garçons et des jeunes filles issus de la bourgeoisie parisienne. Ils huent Pétain, Laval et Hitler devant les soldats allemands médusés installés aux terrasses des cafés.

La police intervient mollement pour les disperser et procède à quelques arrestations, une centaine au total. Enfin, à dix-huit heures, des troupes de la Wehrmacht déboulent sur l'avenue et tirent à l'aveugle. La foule se disperse sans que l'on compte heureusement aucun mort. Il s'agit de la première expression publique de la Résistance.
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MessageSujet: 12 novembre 1890 : Le « toast d'Alger »   ephemeride - Page 24 EmptyMar 12 Nov - 21:54

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12 novembre 1890 : Le « toast d'Alger »

Le 12 novembre 1890, le cardinal Charles Lavigerie, archevêque d'Alger, prend prétexte d'une visite de l'escadre française de la Méditerranée dans sa ville pour lever son verre devant les officiers.

Le « Ralliement »

Le prélat, à 65 ans, jouit en France et dans le monde d'un immense prestige dû à son ouverture d'esprit et à son action missionnaire. Il a fondé les Pères blancs et les Soeurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique. Deux ans plus tôt, en 1888, il s'est aussi lancé dans une vigoureuse campagne contre l'esclavage.

Le pape Léon XIII souhaite en finir avec les querelles sans fin entre l'Église catholique et les dirigeants laïques de la IIIe République, qui divisent la France et empêchent les catholiques de participer à la vie politique de leur pays. Il fait donc appel au cardinal pour amorcer le Ralliement des catholiques au « gouvernement actuel de leur pays ».

C'est le fameux « toast d'Alger » :

Quand la volonté d'un peuple s'est légalement affirmée, quand la forme d'un gouvernement n'a rien de contraire aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées ; quand, pour tenter d'arracher son pays aux abîmes qui les menacent, il faut l'adhésion à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer, enfin, l'épreuve faite et de sacrifier tout ce que la conscience et l'honneur ordonnent à chacun de nous de sacrifier pour le salut de la religion et de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi. Et ce que je souhaite voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être désavoué par aucune voix autorisée.

Mais avant que le toast n'ait produit la réconciliation attendue, l'Affaire Dreyfus va raviver la fracture entre militants catholiques et laïcs. Il faudra encore beaucoup d'années, une quinzaine, avant que les extrémistes des deux camps ne laissent la place à une cohabitation de bon aloi, fondée sur la séparation des Églises et de l'État.
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