Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 26 septembre 1980 : Attentat de l'Oktoberfest   ephemeride - Page 38 EmptySam 26 Sep - 20:54

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26 septembre 1980 : Attentat de l'Oktoberfest

Le 26 septembre 1980, l'Oktoberfest de Munich est endeuillée par un attentat faisant 13 morts et 211 blessés, dont 68 graves.

C'est le second attentat le plus meurtrier de la période d'après-guerre en Allemagne.

L'enquête officielle aboutit en 1982 et conclut que l'attentat a été perpétré par le militant d'extrême droite Gundolf Köhler, qui est mort dans l'explosion, et qu'il s'agirait d'un acte isolé mis en œuvre par un marginal.

Mais cette version est contestée et des demandes afin de rouvrir l'enquête ont été faites plusieurs fois.
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MessageSujet: 27 septembre 1808 : Napoléon et Alexandre au congrès d'Erfurt   ephemeride - Page 38 EmptyDim 27 Sep - 20:54

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27 septembre 1808 : Napoléon et Alexandre au congrès d'Erfurt

Du 27 septembre au 14 octobre 1808 se réunit un prestigieux congrès à Erfurt, en Thuringe, à l'initiative de Napoléon Ier et tout à sa gloire. Presque tous les souverains allemands y sont présents, ainsi que le tsar de Russie Alexandre Ier. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et l'empereur d'Autriche François Ier brillent par leur absence. Les fêtes s'enchaînent. Talma et la Comédie-Française jouent devant un « parterre de rois ».

Derrière la fête, les complots

L'ambiance est quelque peu gâchée par les nouvelles de l'insurrection espagnole. Tout l'édifice européen laborieusement mis en place par Napoléon semble ébranlé. Le « Blocus continental » destiné à ruiner l'Angleterre risque de rester lettre morte. Et déjà l'Autriche relève la tête.

Napoléon veut aller en personne en Espagne combattre l'insurrection mais il a besoin d'assurer ses arrières avec le concours du tsar dont il s'est fait un allié à Tilsit. Dès le 27 septembre, une entrevue secrète est ménagée entre les deux souverains. Elle débouche sur une convention secrète en date du 12 octobre par laquelle l'empereur demande au tsar de s'engager à ses côtés contre l'Autriche si celle-ci reprend la guerre.

Mais ses efforts sont ruinés par Talleyrand. Après la rencontre de Tilsit, celui-ci a troqué son portefeuille de ministre des Relations Extérieures contre un titre ronflant mais vain de grand chambellan. Lucide, il est conscient de l'impasse dans laquelle s'engage Napoléon et préférerait, dans l'intérêt de la France et de l'équilibre européen, qu'il se rapproche de l'Autriche.

À défaut de le convaincre, il pousse Alexandre à lui résister. Arrivé à Erfurt un jour avant l'Empereur des Français, il accueille le tsar par ces mots : « Sire, que venez-vous faire ici ? C'est à vous de sauver l'Europe, et vous n'y parviendrez qu'en tenant tête à Napoléon. Le peuple français est civilisé, son souverain ne l'est pas ; le souverain de Russie est civilisé, son peuple ne l'est pas ; c'est donc au souverain de la Russie d'être l'allié du peuple français » (d'après des confidences de Talleyrand à Metternich, rapportées par celui-ci dans ses Mémoires).

Après la fête, la guerre

Napoléon ne semble se douter de rien. Après le congrès, il part pour l'Espagne. L'Autriche, comme il pouvait s'y attendre, reprend les armes sans que la Russie ne s'y oppose. Napoléon repasse à la hâte le Rhin et écrase une nouvelle fois les Autrichiens à Wagram le 6 juillet 1809.

Il sait dès lors à quoi s'en tenir concernant le tsar mais tente une nouvelle fois de l'amadouer en demandant un mois plus plus tard l'une de ses soeurs en mariage. Le tsar se dérobe et Talleyrand en profite pour arranger le mariage de l'empereur avec une archiduchesse autrichienne, Marie-Louise.

Les relations entre Paris et Saint-Pétersbourg commencent à sérieusement se dégrader, d'autant que le tsar voit monter les protestations des commerçants contre le blocus continental qui les empêche de commercer avec les Anglais et dans le même temps s'irrite de la renaissance d'une Pologne indépendante.

Pour s'assurer de la fermeture des ports du continent au commerce anglais, Napoléon annexe de proche en proche tous les États vassaux à la France. C'est le cas de la Hollande, des villes de la Hanse puis le 10 décembre 1810 du duché d'Oldenbourg dont le souverain n'est autre que le beau-frère du tsar. La guerre entre la Russie et la France apparaît inéluctable mais Napoléon, au regret de devoir la mener, va encore patienter dix-huit mois avant de s'y résoudre.
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MessageSujet: 28 septembre 1905 : Albert Einstein découvre la relativité   ephemeride - Page 38 EmptyLun 28 Sep - 20:55

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28 septembre 1905 : Albert Einstein découvre la relativité

Entre mars et septembre 1905, quatre articles signés Albert Einstein paraissent dans la revue Annalen der Physik.

Ils portent sur des aspects fondamentaux de la physique : sur la lumière et sa nature discontinue (quanta devenus photons), sur la théorie de la chaleur et le mouvement brownien, sur l'électrodynamique des corps en mouvement, sur le contenu énergétique des corps, c'est-à-dire l'équivalence entre la matière et l'énergie (relativité restreinte) avec la célèbre équation E= mc2 qui indique que l'énergie d'un corps est égale à sa masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière.

Pourtant, le prix Nobel décerné en 1921 à l'auteur de la formule récompense la découverte de l'effet photoélectrique et donc la nature discontinue de la lumière. Il passe sous silence la remise en cause profonde de la notion d'espace et de temps contenue dans la relativité restreinte puis générale !

L'univers revisité

Alors que certains physiciens pensaient à la fin du XIXe siècle que la physique était achevée et qu'il ne restait que quelques détails à régler, Einstein repense une bonne partie du monde.

Né à Ulm, il fait sa scolarité à Munich, puis en Suisse, à l'École Polytechnique Fédérale. Formation classique : latin et grec, mathématique et physique, avec une passion particulière pour l'électromagnétisme. Cette passion ne l'abandonnera jamais et s'élargira à la relativité, aux atomes et même à la mécanique quantique.

Entre 1900 et 1910, il occupe des emplois temporaires d'enseignant, puis un poste à l'Office des brevets à Berne. Sa renommée scientifique s'accroît et il devient professeur au Polytechnikum de Zurich en 1910. La jeune Allemagne lui fait un pont d'or pour devenir professeur à Berlin en Prusse... dispensé d'enseignement. En 1919, la vérification expérimentale de sa théorie de la relativité générale à l'occasion d'une éclipse (courbure de la lumière à proximité d'une masse) lui procure une notoriété mondiale, consolidée par le prix Nobel de 1921.

Pacifiste malheureux

Juif et pacifiste, Albert Einstein est déchu de sa nationalité allemande en 1933 (il avait pris la nationalité suisse en 1901) par le régime nazi et s'expatrie aux États-Unis à Princeton.

En 1939, il signe une lettre au président Roosevelt lui demandant d'accélérer les recherches sur l'énergie atomique. S'ensuivra le projet Manhattan (auquel il ne sera jamais associé vu la méfiance des Américains) qui produira les deux bombes nucléaires. Dès 1945, il participe à un comité de scientifiques pour sensibiliser l'opinion aux dangers de l'arme atomique.

Einstein meurt le 18 avril 1955, quelques jours après avoir signé le manifeste Einstein-Russel qui donnera naissance au mouvement Pugwash. Ses cendres ont été dispersées aux quatre vents.
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MessageSujet: 29 septembre 1907 : Création de l'ancêtre de l'Irgoun   ephemeride - Page 38 EmptyMar 29 Sep - 20:54

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29 septembre 1907 : Création de l'ancêtre de l'Irgoun

Yitshak Ben-Zvi est un jeune Juif originaire de Russie (il deviendra le deuxième Président de l’État d'Israël).

Le 29 septembre 1907, il réunit chez lui, à Jaffa, en Palestine, sept autres personnes également originaires de Russie. En référence à la révolte juive contre l'occupant romain, ils créent le groupe d’auto-défense Bar Guiora avec pour devise : « Dans le sang et le feu la Judée est tombée. Dans le sang et le feu la Judée ressuscitera ». Devenu Hashomer (« la garde ») en 1909 puis Haganah (« la défense ») en 1920, ce groupe s'applique à protéger les colonies sionistes de Palestine, bien avant que soit créée l’armée de défense d’Israël, Tsahal.

En 1931, une scission intervient et aboutit à la création de l'Irgoun (Irgoun Zvaï Leoumi, « Organisation militaire nationale ») par Menahem Begin et Yitzhak Shamir qui préconisent des actions terroristes pour en finir avec la tutelle britannique sur le territoire.
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MessageSujet: 30 septembre 1891: Suicide du général Boulanger   ephemeride - Page 38 EmptyMer 30 Sep - 20:54

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30 septembre 1891 : Suicide du général Boulanger

Il est onze heures et demie ce mercredi 30 septembre 1891 lorsqu'un landau tiré par deux chevaux s'arrête à la porte du cimetière d'Ixelles, dans le quartier sud de Bruxelles. Laissant là cocher et domestique, un homme de grande allure en descend et s'engage dans l'allée principale. Les gardiens reconnaissent le général Boulanger, qui vient souvent fleurir la tombe de sa maîtresse, Marguerite, emportée par la phtisie le 16 juillet. Sa mort a laissé le général anéanti. «Je ne suis plus qu'un corps sans âme», écrivait-il peu après la disparition de la dame. Laquelle faisait dans le militaire: divorcée d'un autre officier, le vicomte Pierre de Bonnemains, en 1888, elle était devenue le grand amour de Boulanger un an plus tôt et l'avait suivi ensuite dans son exil belge.

Parvenu au pied de sa tombe, le général sort soudain de sa poche un pistolet de gros calibre et se l'applique sur la tempe. Un coup retentit. Boulanger s'écroule. Aussitôt, la nouvelle se répand dans les deux capitales. Les éditions spéciales se succèdent. A Paris, Clemenceau lâche ce mot - terrible à l'égard d'un ancien ministre de la Guerre : Il est mort comme il a vécu : en sous-lieutenant.

La cruauté du futur «Tigre» est d'autant plus marquée qu'il est un ancien camarade du général au lycée de Nantes et, surtout, que c'est lui qui a obtenu en 1886 sa nomination au ministère, lui permettant ainsi de faire ses premiers pas en politique. Mais cela, c'était avant que la machine Boulanger ne devienne incontrôlable.

Issu d'une famille d'ancienne bourgeoisie de Rennes, Georges Boulanger est saint-cyrien. Ancien combattant en Kabylie, en Italie et en Cochinchine, il joue un rôle actif dans la répression de la Commune en 1871, ce qui lui vaut la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. Comme ministre de la Guerre, il devient populaire auprès de l'armée par l'adoption d'une série de réformes, techniques (l'adoption du fusil Lebel), pratiques (le sommier remplace la paillasse du soldat) ou symboliques, comme celle autorisant le port de la barbe. La sienne est blonde et devient l'instrument d'une prestance physique indéniable. Rapidement, il s'impose sur tous les fronts. Il gagne ses galons de général républicain en appliquant l'interdiction aux descendants de familles régnantes de faire carrière dans l'armée (le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe, est expulsé en Belgique) et séduit dans le même temps les nationalistes de la Ligue des patriotes de Paul Déroulède par le thème de la revanche contre l'Allemagne. Pour toute la France, il devient dès lors le «général La Revanche».

L'affaire Schnaebelé, qui met au jour le réseau d'espionnage mis en place par Boulanger en Alsace-Lorraine allemande, lui vaut de ne pas être reconduit dans le gouvernement de mai 1887. Cette exclusion signe l'acte de naissance du boulangisme. Lorsque le général est éloigné à Clermont-Ferrand, une foule de Parisiens tente d'empêcher le départ de son train le 8 juillet en gare de Lyon. En novembre suivant, le «scandale des décorations» lui permet de capitaliser sur la vague antiparlementaire engendrée par l'affairisme ambiant. Boulanger reçoit le soutien du prince Bonaparte et des orléanistes, dont la duchesse d'Uzès qui finance sa campagne, réunissant sur son nom aussi bien la droite que les radicaux. Placé à la retraite de l'armée pour avoir enfreint une mise aux arrêts, il se retrouve dès lors éligible et enchaîne les succès à des élections législatives partielles dans quatre départements, en avril et en août 1888.

Boulanger n'a pas l'âme d'un César et se refuse au coup d'Etat.

Le 27 janvier 1889, Boulanger est triomphalement élu député à Paris sur le programme «Dissolution, constituante, révision». Aussitôt, on le presse de marcher sur l'Elysée. Mais Boulanger n'a pas l'âme d'un César. Il se refuse au coup d'Etat. Influencée par Marguerite de Bonnemains, qui lui conseille d'attendre les élections générales de l'automne, sa réticence déçoit ses partisans, auxquels s'est jointe une partie de l'armée et de la police. Surtout, elle précipite sa fin. Car le gouvernement a senti le vent du boulet. Il s'empresse de rétablir le scrutin d'arrondissement au lieu du scrutin de liste départemental qui a été si favorable au général.

Effrayé par la rumeur d'une inculpation pour atteinte à la sûreté de l'Etat, Boulanger s'enfuit en Belgique le 1er avril avec Marguerite. Pendant l'été, le Parlement enfonce les derniers clous dans le cercueil du boulangisme: les candidatures multiples sont interdites et le général condamné par contumace à la déportation. Deux ans après ses débuts, l'aventure boulangiste est à l'agonie. Le général à la barbe blonde ne lui survivra que de deux autres années.

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MessageSujet: 1er octobre 1968 : L'affaire Markovic et le président Pompidou   ephemeride - Page 38 EmptyJeu 1 Oct - 20:54

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1er octobre 1968 : L'affaire Markovic et le président Pompidou

Le 1er octobre 1968, le corps de Stevan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur Alain Delon, est découvert enfoui dans une décharge publique à Elancourt (Yvelines). Dans une lettre envoyée quelques jours avant sa disparition, il écrivait : « S'il m'arrive quelque chose, il faut chercher du côté d'Alain Delon et de François Marcantoni, un vrai gangster ». Rapidement, l'enquête dévie et s'intéresse aux soirées très chaudes qu'organisait Stephan Markovic. Le journal d'extrême-droite Minute avance que le truand négociait très cher des photos compromettantes de ses invité(e)s, y compris la femme d'un homme politique de premier plan. Le nom de Claude Pompidou, épouse aimante du Premier ministre, est jeté en pâture avec même une photo à l'appui...

Georges Pompidou, tardivement informé de la rumeur, prend conscience d'une manipulation montée contre lui par ses rivaux du parti présidentiel qui affûtent leurs couteaux en vue de la succession du président Charles de Gaulle. Il en est profondément affecté et en 1969, quand il accède à la présidence, il obtient le départ sur-le-champ de Jean-Charles Marchiani, agent secret dont il pense (à tort) qu'il est à l'origine de la photo truquée de sa femme. La Brigade mondaine (aujourd'hui Brigade de répression du proxénétisme) découvrira que la photo vient d'une revue pornographique suédoise sur laquelle on a collé le visage de Madame Pompidou...

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MessageSujet: 2 octobre 1535 : Jacques Cartier découvre le site de Montréal   ephemeride - Page 38 EmptyVen 2 Oct - 20:55

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2 octobre 1535 : Jacques Cartier découvre le site de Montréal

Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier découvre au confluent du fleuve Saint Laurent et de la rivière des Outaouais (qui ont donné leur nom à la ville d'Ottawa) une île qu'il baptisera « Mons realis ».

Sur cette île occupée par le village huron d'Hochelaga a été fondée la ville de Montréal le 17 mai 1642.
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MessageSujet: 3 octobre 1866 : Traité de Vienne   ephemeride - Page 38 EmptySam 3 Oct - 20:54

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3 octobre 1866 : Traité de Vienne

Le traité de Vienne du 3 octobre 1866 est signé par l'Italie et l'Autriche et met fin à la troisième guerre d'Indépendance italienne.

Le traité est signé par le général italien Luigi Federico Menabrea et son homologue autrichien Emmanuel Félix de Wimpffen, et entérine les termes de l'Armistice de Cormons du 12 août 1866.

La Vénétie est cédée par l'Autriche à la France, qui la rétrocède à l'Italie après le consentement de la population au travers d'un plébiscite, l'Autriche ayant refusé de remettre directement la Vénétie à l'Italie parce qu'elle estime avoir vaincu : c'est sa défaite face à la Prusse qui la conduit à mettre fin à la guerre.

Cela représentait la réunification de l'ancien royaume de Lombardie-Vénétie, puisque la moitié lombarde avait déjà été cédée au royaume de Sardaigne par le traité de Zurich de 1859. Le traité a obligé le gouvernement autrichien à reconnaître la souveraineté du nouveau royaume italien. Ceci, couplé à la défaite face à la Prusse, fait apparaître le déclin de la monarchie des Habsbourg en tant que puissance dominante et l'émergence de l'Italie en tant que grande puissance de l'Europe.
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MessageSujet: 4 octobre 1582 : Adoption du calendrier grégorien   ephemeride - Page 38 EmptyDim 4 Oct - 20:54

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4 octobre 1582 : Adoption du calendrier grégorien

En 1582, le pape Grégoire XIII décida dans la bulle Inter gravissimas que le jeudi 4 octobre 1582 serait immédiatement suivi par le vendredi 15 octobre pour compenser le décalage accumulé au fil des siècles depuis le premier concile de Nicée en 325 lorsque fut arrêté le calcul de la date de Pâques.

Imposé par Grégoire XIII dans les États pontificaux, le calendrier grégorien fut immédiatement adopté par l'Espagne, l'Italie, la Pologne, le Portugal et le duché de Savoie. En France, Henri III l'adopta le 9 décembre 1582 dont le lendemain fut le 20 décembre 1582.

La Grande-Bretagne et les pays protestants n'adoptèrent le calendrier grégorien qu'au XVIIIe siècle, préférant, selon l'astronome Johannes Kepler, « être en désaccord avec le Soleil plutôt qu'en accord avec le pape ». L'adoption du nouveau calendrier en Grande-Bretagne en 1752 fut prétexte à des émeutes car certains prétendaient qu'on devrait payer un loyer mensuel complet avec seulement 21 jours ouvrés réels.

Les pays de tradition orthodoxe ne dépendant pas de Rome ne l'adoptèrent progressivement qu'à partir du début du XXe siècle. En Russie, c'est à la suite de la révolution d'Octobre de 1917, qui selon le calendrier grégorien s'est déroulée en novembre, que la Russie révolutionnaire adopte le calendrier grégorien en 1918. À noter que la Révolution de Février qui l'a précédée a en réalité eu lieu en mars 1917 dans le calendrier grégorien.

L'Église orthodoxe russe, quant à elle, n'a jamais accepté ce calendrier imposé par le gouvernement athée.
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MessageSujet: 5 octobre 1465 : Fin de la « Ligue du Bien public »   ephemeride - Page 38 EmptyLun 5 Oct - 20:54

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5 octobre 1465 : Fin de la « Ligue du Bien public »

Le 5 octobre 1465, les grands seigneurs du royaume de France concluent la paix avec le roi Louis XI à Saint-Maur, une paroisse proche de Paris. C'est la fin d'une guerre civile, improprement appelée « Ligue du Bien public », due aux erreurs de jeunesse du roi.

Celui-ci va se rattrapper et par son habileté remettre sur pied le malheureux royaume.

Haines féodales

Les féodaux reprochent à Louis XI de les dépouiller de leurs fiefs, de réduire leurs pensions, de leur imposer des mariages à son avantage et de gouverner avec des bourgeois. Ils n'ont pas de mal à trouver des alliés parmi les plus grands seigneurs du royaume, les ducs de Bourgogne, de Bretagne et de Bourbon, le comte de Charolais, fils du duc de Bourgogne, et même Dunois.

Ils forment ce qu'ils appellent improprement une « Ligue du Bien public » et prétendent dans un manifeste remédier au "desordonné et piteulx gouvernement".

En entrant en guerre contre le roi, la coalition projette d'installer à sa place un régent à sa dévotion qui ne serait autre que l'inconsistant « Monsieur Charles », duc de Berry (18 ans) et frère de Louis XI.

Louis XI, qui bénéficie du soutien efficace de Gaston de Foix, dispose d'une armée de 30 000 hommes. Dès le début des hostilités, en mars 1465, il marche contre le Bourbonnais, au centre du pays. Puis il entame une course vers la capitale, les armées bretonne et bourguignonne s’étant donné rendez-vous à Saint-Denis, début juillet.

Le choc se produit à Montlhéry, au sud de Paris, le 16 juillet 1465. Le résultat de la bataille est indécis et permet à chacun de s'attribuer la victoire. Louis XI profite de la confusion pour s'esquiver. Il s'empresse d'entrer à Paris et d'y affermir son autorité. Les combattants des deux bords ne savent trop comment en finir.

Louis XI feint de s'incliner. Sur les terres de Conflans, au confluent de la Marne et de la Seine (aujourd'hui sur la commune de Charenton-le-Pont), il rencontre son principal rival, Charles le Téméraire, comte de Charolais, seigneur de Conflans et futur duc de Bourgogne.

Quelques jours plus tard, par la paix de Saint-Maur, il cède aux revendications des princes. La plupart reçoivent de nouvelles pensions. Le comte de Charolais acquiert les villes de la Somme cependant que le duc de Bretagne est confirmé dans ses privilèges.

Mais le roi, que d'aucuns surnomment « l'universelle aragne », eu égard à sa ruse, n'aura de cesse de rabaisser les anciens ligueurs en cajolant les uns et en combattant les autres, non sans en passer par de grandes frayeurs comme à Péronne, lors d'une entrevue dramatique avec le duc de Bourgogne.
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MessageSujet: 6 octobre 1995 : Première découverte d'une exoplanète   ephemeride - Page 38 EmptyMar 6 Oct - 20:54

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6 octobre 1995 : Première découverte d'une exoplanète

Le 6 octobre 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, de l'observatoire de Genève, annoncent la découverte du premier objet dont la masse en fait sans nul doute une planète en orbite autour d'une étoile de type solaire : le Jupiter chaud nommé 51 Pegasi b, en orbite autour de l'étoile 51 Pegasi.

Cette découverte est faite grâce à des observations qu'ils ont réalisées à l'observatoire de Haute-Provence par la méthode des vitesses radiales. Ce système, situé dans la constellation de Pégase, se trouve à environ quarante années-lumière de la Terre.

Le 8 octobre 2019, l'annonce du prix Nobel de physique pour Michel Mayor et Didier Queloz (conjointement avec James Peebles) couronne le travail de ces chercheurs.

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MessageSujet: 7 octobre 1948 : Citroën présente au salon automobile de Paris la 2CV type A   ephemeride - Page 38 EmptyMer 7 Oct - 20:56

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7 octobre 1948 : Citroën présente au salon automobile de Paris la 2CV type A

Ce 7 octobre 1948, Citroën crée la surprise en présentant au salon de l’automobile la 2CV, la petite voiture qu’il prépare depuis 1935… Vincent Auriol, le président de la République, est le premier à faire sa connaissance. Vient ensuite la foule qui, passées les premières observations désagréables (« qu’elle est laide », « on dirait du carton pâte »), est séduite par ce véhicule qui ne ressemble à aucun autre, et dont la suspension est l’une des plus belles réussites de l’histoire automobile aux dires de certains ingénieurs.

Le succès est tel qu’à la fin de l’année 1949, les délais de livraison atteignent… six ans. L’équipe commerciale met alors en place un questionnaire destiné à justifier les besoins d’automobile. Sont prioritaires les paysans, les curés de campagne, les infirmières, les sages-femmes, les assistantes sociales, les équarrisseurs et les inséminateurs !

A l’époque, la firme se vante d’avoir conçu une voiture pouvant transporter quatre personnes et 60 kg de pommes de terre à 60 km/h. Un seul modèle d’une seule couleur est disponible : la 2CV type A est équipée de 2 phares noirs, tout comme les roues. Les portes sont à "ouverture inversée". Il n’y a pas de serrures et le dispositif d’antivol est celui adopté sur les bicyclettes, pris entre le volant et la barre centrale du siège avant. Les seuls instruments sont un tachymètre et un ampèremètre.

Au début des années 50, la production prend un rythme normal. Suivront une multitude d’évolutions et l’apogée des années 60 et 70.

A partir de 1980, la « deuche » n’est plus vraiment aux goûts du jour et est de moins en moins adaptée aux nouvelles normes de sécurité ou de pollution.

Et le 27 juillet 1990 à 16 h 30, la dernière 2 CV fut produite. Une petite fanfare accompagna la « ultima » (une Charleston grise réservée au directeur de l’usine portugaise de Mangualde) au bout de sa chaîne de fabrication. Un requiem qui marque la fin d’une époque mais pas d’un mythe.
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MessageSujet: 8 octobre 1813 : Wellington franchit les Pyrénées   ephemeride - Page 38 EmptyVen 9 Oct - 20:47

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8 octobre 1813 : Wellington franchit les Pyrénées

Le 8 octobre 1813, le général anglais Arthur Wellesley, futur duc de Wellington, traverse les Pyrénées avec son armée et envahit la France de Napoléon Ier.

Il a chassé les Français du Portugal et les a battus à Vitoria, dans le Pays Basque. Il les oblige enfin à quitter l'Espagne et s'apprête à battre le maréchal Soult aux portes de Toulouse.

Mais c'est dix-huit mois plus tard, à Waterloo, que Wellington connaîtra son plus grand succès en battant la dernière armée de Napoléon.
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MessageSujet: 9 octobre 1945 : Création de l'École Nationale d'Administration   ephemeride - Page 38 EmptyVen 9 Oct - 20:54

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9 octobre 1945 : Création de l'École Nationale d'Administration

L’École Nationale d'Administration (ENA) a été créée à la Libération par une ordonnance du 9 octobre 1945 prise par le Gouvernement provisoire de la République présidé par Charles de Gaulle, à l'initiative de Michel Debré, alors maître des requêtes au Conseil d'État.

Elle a pour objectif de « refondre la machine administrative française », en démocratisant le recrutement des hauts fonctionnaires grâce à l’instauration d’un concours d’accès unique à la fonction publique, sans passe-droits ni favoritisme.
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MessageSujet: 10 octobre 1927 : L'Aéropostale relie la France au Sénégal   ephemeride - Page 38 EmptySam 10 Oct - 20:54

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10 octobre 1927 : L'Aéropostale relie la France au Sénégal

Les 10 et 11 octobre 1927, les pilotes Jean Mermoz et Elisée Négrin effectuent la première liaison directe et sans escale entre Toulouse et Saint-Louis-du-Sénégal sur un Latécoère 26 (4470 km en 23 h 30).

Cet exploit est à porter au crédit de l'avionneur Latécoère et de l'Aéropostale, dont l'épopée a enthousiasmé les Français entre les deux guerres mondiales.

Une aventure toulousaine

L'aviation, tout juste née au début du siècle, fait ses premières armes pendant la Grande Guerre !

À la faveur de celle-ci, grâce aux commandes de l'État, beaucoup de constructeurs acquièrent une taille industrielle.

Parmi eux, Pierre-Georges Latécoère. Il construit à Montaudran, dans la banlieue de Toulouse, une usine immense, aujourd'hui à l'abandon...

La fin de la guerre le réjouit comme tout un chacun mais l'oblige à réviser sa stratégie industrielle.

Il décide comme quelques autres pionniers d'employer ses avions au transport du courrier, en concurrence avec le bateau et le train.

Le 8 mars 1918, le capitaine d'industrie atterrit au Maroc et signe avec le résident général, le maréchal Hubert Lyautey en personne, une convention pour la mise en place de huit vols mensuels entre Toulouse et Rabat.

Lui-même paie de sa personne en participant aux premiers vols et notamment au franchissement des Pyrénées, une épreuve qui paraît encore à beaucoup hors de portée des petits appareils de l'époque.

Les premiers avions n'ayant qu'une autonomie d'environ 400 km, l'industriel doit négocier des terrains d'atterrisage le long de la côte espagnole. Le plus difficile reste le recrutement de pilotes suffisamment fous pour tenter l'exploit, assez dociles pour se soumettre aux contraintes d'un service régulier.

Les chevaliers du ciel

À la tête des Lignes Latécoère, rebaptisées en 1921 Compagnie générale d'entreprises aéronautiques, l'industriel place alors un animateur inspiré, Didier Daurat, ancien pilote de guerre. Il s'est forgé un impératif qu'il fait partager à toute son équipe : « Le courrier doit passer ». C'est ainsi que des jeunes hommes de grande valeur vont risquer leur vie et souvent la perdre pour transmettre au plus vite par-dessus les déserts et les océans de banales lettres d'affaires ou d'amour.
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MessageSujet: 11 octobre 1573 : Bataille du Zuiderzee   ephemeride - Page 38 EmptyDim 11 Oct - 21:01

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11 octobre 1573 : Bataille du Zuiderzee

En 1566 – 68, durant le règne de Philippe II d'Espagne, se sont produits aux Pays-Bas (en ce temps dépendant de l'empire espagnol) contre les autorités espagnoles les premières révoltes armées, motivées par des raisons religieuses et fiscales, qui vont donner naissance à la guerre de Quatre-Vingts Ans. Ferdinand Alvare de Tolède, IIIe duc d'Albe, était gouverneur des Pays-Bas.

En 1572, les Gueux de la mer, corsaires néerlandais rebelles, prirent Brielle et d'autres cités de la côte de la Hollande et de la Zélande, obtenant ainsi le contrôle de la côte maritime néerlandaise.

Préparatifs

Le Zuiderzee était un golfe d'environ 50 km de large et d'une profondeur moyenne de 5 ou 6 mètres, ouvert sur la mer du Nord. Il était utilisé comme voie de communication maritime entre les cités riveraines : Amsterdam, Hoorn, Enkhuizen, etc. Par sa situation géographique, les routes d'approvisionnement tant des Espagnols que des Néerlandais passaient de préférence par le Zuiderzee. C'est pour cela que les rebelles ne cessaient d'engager de petites escarmouches et assauts contre les ports espagnols qu'on y trouvait ou contre les bateaux qui traversaient le golfe.

En 1573, le gouverneur espagnol Maximilien de Hénin, comte de Boussu, arma une flotte de 30 bateaux portant 1 300 hommes pour mettre fin à ces attaques en détruisant les forces rebelles. Le bateau amiral de cette flotte, l'Inquisition, de 250 tonneaux, était renforcé par des blindages sur ses côtés. Dans le camp opposé, la flotte néerlandaise était constituée de 24 bateaux plus petits et armés plus légèrement ; 700 marins formaient les équipages néerlandais.

La bataille

Hénin appareilla d'Amsterdam avec sa flotte le 5 octobre 1573. Les forces rebelles ne cessèrent de le harceler. Manquant d'armement lourd, les Néerlandais, au lieu d'engager un combat d'artillerie, essayèrent d'aborder les bateaux espagnols, avançant vers eux frontalement pour minimiser les dégâts dus à l'artillerie lourde espagnole. Les vents forts empêchèrent la manœuvre d'abordage, ôtant aux Néerlandais la possibilité d'une victoire. Cette stratégie ayant échoué, la flotte des gueux de la mer n'avait plus d'autres solutions contre les armes espagnoles, et subit de grosses pertes.

Le 11 octobre, le vent faiblit et les Néerlandais purent attaquer par surprise. Durant l'attaque, l'Inquisition fut abordée et s'échoua. Lors de la bataille, les attaquants utilisèrent de rudimentaires bombes incendiaires contre les Espagnols. Six bateaux espagnols furent capturés et 300 marins furent faits prisonniers.
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MessageSujet: 12 octobre 1492 : Christophe Colomb atteint le Nouveau Monde   ephemeride - Page 38 EmptyLun 12 Oct - 20:54

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12 octobre 1492 : Christophe Colomb atteint le Nouveau Monde

Le vendredi 12 octobre 1492, après deux longs mois de mer, Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas.

Le navigateur génois croit de bonne foi avoir atteint l'Asie des épices et pour cette raison appelle « Indiens » les premiers indigènes de rencontre.

Le voyage de l'imprévu

Six mois plus tôt, Christophe Colomb (en espagnol, Cristobal Colón) a convaincu les souverains espagnols de le soutenir dans son projet fou d'atteindre l'Asie des épices en navigant vers l'Ouest, à travers l'Océan Atlantique.

Fort de leur soutien et grâce à l'aide matérielle de deux armateurs, les frères Pinzón, il a pu armer une caraque, la Santa Maria, et deux caravelles, la Niña et la Pinta. Le départ a lieu le 3 août 1492.

Après une escale dans l'archipel des Canaries, possession espagnole, la flotille fonce vers le sud-ouest en suivant les alizés.

Les équipages s'inquiètent bientôt de l'absence de terre. Le 10 octobre, ils sont à bout et sur le point de se mutiner. Enfin, après 36 jours de navigation (au lieu des 15 escomptés), la vigie de la Pinta crie pour de bon : « Tierra »!...

Les navires accostent sur une petite île. Elle est comme de juste baptisée San Salvador (« Saint Sauveur ») par les Espagnols. Les marins, quand ils descendent à terre, sont bouleversés par... la nudité des pacifiques Taïnos, des Indiens du groupe des Arawaks.

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Malgré ou à cause de leur nudité, les femmes indigènes les attirent. Cela leur vaudra de ramener en Europe, sans le savoir, une terrible maladie vénérienne, la syphilis. En contrepartie, les Européens amènent aux habitants de ce Nouveau Monde des maladies comme la rougeole qui vont les décimer en quelques années, plus sûrement que les arquebuses et les épées.

Les navires ne s'attardent pas et poursuivent vers ce qui sera plus tard connu comme l'île de Cuba. Une homonymie des noms convainc Christophe Colomb qu'il est aux portes de l'empire chinois du Grand Khan.

Découverte d'Haïti

Le 6 décembre 1492, Christophe Colomb et les deux bateaux qui lui restent arrivent en vue d'une nouvelle île que les indigènes appellent Ayiti (Haïti) ou Quisqueya.

Les Espagnols la rebaptisent Isla española (dont on fera Hispaniola). L'île séduit les Européens par sa beauté et recèle quelques ressources aurifères dans le sous-sol et les rivières.

Dans la nuit de Noël, la lourde Santa Maria s'échoue sur la grève, au nord de l'île.

Faute de pouvoir ramener tous les hommes en Espagne, l'Amiral fait construire un fort avec les débris du navire et laisse sur place 39 hommes.

Le 4 janvier 1493, enfin, il prend le chemin du retour avec la Niña. Après une difficile traversée, le 31 mars, c'est l'entrée triomphale à Palos puis à Séville, où les habitants se pressent pour voir et toucher les sept Taïnos que Colomb a ramené des îles et que l'on qualifie aussitôt d'« Indiens » (car chacun croit que leur terre d'origine fait partie des Indes).

À Haïti, les choses tournent très mal pour les hommes restés sur place. Plutôt que de se tenir tranquilles, ils tentent de soumettre leurs voisins indiens. Ces derniers ripostent en attaquant le fort et massacrant ses habitants. Mauvais début pour la colonisation.
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MessageSujet: 13 octobre 1131 : Mort du fils aîné de Louis VI le Gros   ephemeride - Page 38 EmptyMar 13 Oct - 20:54

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13 octobre 1131 : Mort du fils aîné de Louis VI le Gros

Le 13 octobre 1131, banal fait divers à Paris. Dans les rues, comme à l'accoutumée, divaguent de nombreux cochons, une clochette accrochée au cou. Ils nettoient les rues de leurs immondices. Mais voilà que l'un d'eux se jette sous un cheval. Le cavalier tombe et se tue. Ce n'est autre que Philippe, fils aîné et héritier du roi Louis VI le Gros. L'incident vaudra à son frère de régner sous le nom de Louis VII le Jeune.

Il sera aussi à l'origine d'un édit royal interdisant désormais la divagation des cochons. C'est la première mesure destinée à débarrasser Paris de sa crasse. En 1184, le roi Philippe Auguste ordonne le pavage des rues. Il ne sera achevé que quatre siècles plus tard. En 1506, le roi Louis XII instaure une « taxe des boues et des lanternes » destinée à financer l'évacuation des ordures et l'éclairage des rues. En 1539, son successeur François Ier impose aux Parisiens de déposer leurs ordures dans des paniers et il faudra attendre le préfet Eugène Poubelle pour avoir enfin des réceptacles fermés en 1883.
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MessageSujet: 14 octobre 1468 : Entrevue orageuse à Péronne   ephemeride - Page 38 EmptyMer 14 Oct - 20:54

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14 octobre 1468 : Entrevue orageuse à Péronne

Le 14 octobre 1468, à Péronne, en Picardie, le roi Louis XI échappe de peu à un mauvais coup lors d'une entrevue avec son rival, le nouveau duc de Bourgogne, Charles le Téméraire.

Un duc presque royal

Charles le Téméraire se rattache à la dynastie royale des Valois par un lointain cousinage. Son aïeul Philippe le Hardi, fils cadet de Jean II le Bon, avait reçu de son père le duché de Bourgogne, autour de Dijon. Cet apanage était la récompense de sa conduite courageuse à la bataille de Poitiers.

Philippe le Hardi épousa Marguerite de Male, héritière du comté de Flandre, autour de Lille et Gand, et du comté de Brabant, autour d'Anvers. Cela lui donna une plus grande liberté à l'égard de son suzerain naturel car la Flandre relevait du roi de France mais le Brabant relevait du Saint Empire romain germanique.

À la mort de son beau-père, Philippe le Hardi eut donc la satisfaction d'ajouter ces deux prospères provinces à la Bourgogne. Par le mariage de son fils et de sa fille aux enfants du comte de Hainaut-Hollande, il réunit aussi ces deux provinces belges à ses domaines. Devenu l'un des princes les plus fortunés d'Europe, avec de riches provinces qui s'étendent de la mer du Nord à la Suisse, il se prit à rêver de fonder sa propre dynastie et, en attendant, influa de tout son poids sur les destinées du royaume capétien.

Ses descendants directs Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire poursuivirent les mêmes objectifs et le dernier, parfois appelé « Grand-duc d'Occident » ne fut pas loin de réaliser le rêve familial... Reste qu'il dut d'abord surmonter un obstacle de taille : Louis XI.

Une rencontre troublée

Le duc, impulsif, est exaspéré par les ruses du roi, que l'on surnomme avec justesse « l'universelle aragne ».

Le comble est atteint pendant l'entrevue des deux souverains à Péronne quand Charles le Téméraire apprend que les bourgeois de Liège, qui s'étaient déjà révoltés contre lui l'année précédente, se sont une nouvelle fois soulevés à l'instigation de Louis XI ! De rage, le duc songe à garder le roi prisonnier, voire à le tuer.

Sur les instances de son chambellan Philippe de Commynes, Charles le Téméraire se contente finalement d'imposer à Louis XI un traité léonin par lequel le roi restitue au duc les villes de la Somme et promet de céder en apanage le comté de Champagne et Brie à son propre frère Charles de France.

Celui-ci n'a de cesse de comploter contre Louis XI. Après la « Ligue du Bien public », une guerre ouverte contre le roi, il avait échangé son duché de Berry contre celui de Normandie mais avait dû céder ce dernier à la couronne faute de pouvoir le gouverner. Son retour en grâce arrange les affaires de Charles le Téméraire...

Le duc ne s'en tient pas là. Une fois le traité de Péronne en poche, il oblige le roi à l'accompagner jusqu'à Liège et assister à la sauvage répression des révoltés.

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Reprise en main

Sitôt libéré, Louis XI n'aura de cesse d'obtenir l'annulation du traité et de protéger sa couronne contre l'avidité de Charles le Téméraire et des autres grands féodaux. Il se gardera de livrer à son traître de frère le comté de Champagne et Brie. Il fait aussi arrêter le cardinal Jean Balue, son aumônier, qui l'avait trahi au profit du duc de Bourgogne et de son frère Charles (la légende veut que le cardinal ait été enfermé dans une cage en fer, la « fillette » du roi).

En 1470, à Tours, son lieu de résidence habituel, le roi de France réunit des seigneurs et des prélats qui constatent la nullité du traité de Péronne. En foi de quoi il se hâte de réoccuper la Picardie. La contre-offensive de Charles le Téméraire échoue devant Beauvais, le 22 juillet 1472. Selon la chronique, une certaine Jeanne Laisné, dite Jeanne Hachette s'illustre dans la défense de la ville.

Charles de Berry, le faux-frère du roi, a finalement reçu pour lot de consolation la Guyenne. Sa mort sans héritier à 25 ans, le 24 mai 1472, sans doute pour cause de tuberculose, permet à Louis XI de rattacher la Guyenne au domaine royal.
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MessageSujet: 15 octobre 1945 : Pierre Laval est fusillé à Fresnes   ephemeride - Page 38 EmptyJeu 15 Oct - 20:54

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15 octobre 1945 : Pierre Laval est fusillé à Fresnes

Le 15 octobre 1945, Pierre Laval, ancien dirigeant de la gauche pacifiste, est fusillé dans la prison de Fresnes pour crime de collaboration avec l'occupant allemand. Ayant tenté de s'empoisonner dans sa cellule, il est traîné moribond jusqu'au peloton d'exécution.
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MessageSujet: 16 octobre 1925 : L'Allemagne fait bonne figure à Locarno   ephemeride - Page 38 EmptyVen 16 Oct - 20:54

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16 octobre 1925 : L'Allemagne fait bonne figure à Locarno

Le 16 octobre 1925 se conclut la conférence internationale ouverte le 5 octobre précédent à Locarno, en Suisse, sur le lac Majeur.

La presse européenne y voit non sans raison une lueur d'espoir après la Grande Guerre et les tensions qui l'on suivie : dénonciation par les Allemands du traité de Versailles, le « traité de la honte » (Schandfrieden), occupation de la Ruhr, retards dans les réparations imposées à l'Allemagne...

La conférence de l'espoir

L'économie allemande menaçant de s'effondrer suite à l'occupation de la Ruhr, les Américains imposent la réunion à Londres d'une commission d'experts chargée d'évaluer les capacités de remboursement de l'Allemagne. Il s'ensuit un arrangement plutôt satisfaisant, le plan Dawes, le 1er décembre 1924. Mais les Alliés n'acceptent pas pour autant d'évacuer la Rhénanie, ce dont s'indigne le gouvernement allemand.

Pour calmer le jeu, le ministre français des Affaires étrangères Aristide Briand propose une conférence sur la sécurité. Elle réunit à Locarno le 5 octobre 1925 le ministre français et ses homologues allemand et anglais, Gustav Stresemann et Sir Austen Chamberlain, ainsi que le Duce italien Benito Mussolini. Sont aussi représentées la Belgique, la Tchécoslovaquie et la Pologne, alliées de la France.

Dix jours plus tard, au terme de discussions plutôt sereines, la conférence débouche sur un « pacte rhénan » par lequel l'Allemagne reconnaît l'inviolabilité des frontières héritées du traité de Versailles. Elle s'engage à ne pas les modifier par la force et à recourir si besoin est à un arbitrage international. Elle accepte la démilitarisation de la Rhénanie. En contrepartie, elle se voit accueillie à la Société des Nations à dater du 6 septembre 1926.

Des conventions sont aussi signées entre l'Allemagne et chacun de ses voisins (France, Belgique, Pologne, Tchécoslovaquie). La France signe pour sa part un traité avec la Pologne et la Tchécoslovaquie sur la garantie de leurs frontières.

C'est la promesse pour l'Europe d'une paix durable. Elle vaut à Stresemann et Briand le prix Nobel de la Paix en décembre 1926.

Mais l'irruption de Hitler va brouiller les cartes. Dix ans plus tard, le Führer allemand va prendre prétexte du traité franco-soviétique du 2 mai 1935 pour dénoncer le pacte de Locarno et remilitariser la Rhénanie le 7 mars 1936.
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MessageSujet: 17 octobre 1448 : Jean Hunyade est défait par les Turcs à Kosovo Polje   ephemeride - Page 38 EmptySam 17 Oct - 20:54

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17 octobre 1448 : Jean Hunyade est défait par les Turcs à Kosovo Polje

Du 17 au 19 octobre 1448, Jean Hunyade affronte le sultan ottoman Mourad II à Kosovo Polje. Un demi-siècle plus tôt, une première bataille avait vu à cet endroit la défaite des Serbes.

Hunyade, prince hongrois originaire de Transylvanie, a plusieurs fois déjà vaincu les Turcs avant d'être vaincu par eux à Varna. Il est cette fois écrasé par des forces quatre fois plus nombreuses que les siennes. Parmi les seigneurs de Transylvanie qui combattent les Turcs à cette époque figure aussi un certain Vlad Tepes resté célèbre sous le nom de Dracula.
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MessageSujet: 18 octobre 1534 : L'affaire des placards   ephemeride - Page 38 EmptyDim 18 Oct - 20:54

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18 octobre 1534 : L'affaire des placards

Dans la nuit du 18 octobre 1534, des protestants français placardent des proclamations contre la messe en différents lieux du pays et jusque sur la porte de la chambre de François Ier, à Amboise.

C'est la première manifestation d'hostilité entre protestants et catholiques en France. Elle mènera vingt-cinq ans plus tard aux guerres de religion...

Les germes de la division

Née en Allemagne une quinzaine d'années plus tôt, la Réforme luthérienne avait lentement pénétré en France. En 1522, un moine français défroqué se marie à Wittenberg, la « Rome » de la nouvelle religion. D'autres ecclésiastiques suivent ses traces et se forment à la doctrine nouvelle qu'ils reviennent enseigner en France.

Contre ces hérétiques, les théologiens de la Sorbonne et du Parlement renouent avec une recette également employée contre les sorciers : le bûcher.

Le premier à en faire les frais, le 8 août 1523, devant Notre-Dame de Paris, est un ancien moine de Livry-en-Aulnois, Jean Vallière. À Meaux, à l'est de Paris, Jean Leclerc, un ancien cardeur de laine, est supplicié et meurt le 29 juillet 1525. Mais la plupart des procès en hérésie se terminent de façon plus accommodante.

Dans la nuit du 1er juin 1528, la mutilation d'une statue de la Vierge (les protestants contestent le culte adressé à la mère du Christ) émeut les Parisiens et le roi. François Ier en personne se met à la tête d'une procession d'expiation. Le temps fait heureusement son oeuvre.

Une répression brutale

Le roi de France, relativement indifférent aux questions religieuses, fait preuve d'une certaine ouverture d'esprit, n'hésitant pas à nouer des alliances avec les protestants d'Allemagne et le sultan de Constantinople.

Mais il prend fort mal l'« affaire des placards » qui porte atteinte à l'institution ecclésiastique et, par voie de conséquence, à la monarchie de droit divin.

Ces placards ou affiches ont été rédigés par Antoine Marcourt, un pasteur de Neuchâtel, en Suisse, adepte de Zwingli, et imprimés dans la même ville.

Ils s'intitulent : « Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la messe papiste, inventée directement contre la sainte Cène de Notre Seigneur, seul médiateur et sauveur Jésus-Christ ».

Ils insultent la religion catholique, son clergé et ses rites en des termes si injurieux que même des protestants les désapprouvent. Ainsi dénoncent-ils la messe: « On ne doit pas réitérer le sacrifice du Christ » et le dogme de l'Eucharistie qui affirme la présence réelle du corps du Christ dans l'hostie consacrée : « Il ne peut se faire qu'un homme de vingt ou trente ans soit caché en un morceau de pâte ».

Le roi n'est-il pas lui-même « roi par la grâce de Dieu », seul laïc habilité à communier sous les deux espèces, le pain et le vin, au moment du sacre ? L'idée que tous les fidèles de Luther s'autorisent la communion sous les deux espèces contribue à sa colère.

En représailles, le roi s'engage à réprimer les « mal sentants de la foi ». Aux carrefours, on promet 200 écus à quiconque dénoncera les auteurs des placards et les arrestations se multiplient. On prête au roi ce mot implacable : « Dieu est connu pour être miséricordieux ; ce n'est pas du tout mon cas ! »

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Le 13 novembre suivant, un premier hérétique est brûlé. Le 13 janvier 1535, à la demande du roi, le Parlement de Paris crée une commission spéciale de douze membres, la « chambre ardente », pour traquer les livres séditieux. Un édit royal prohibe l'imprimerie et ferme les librairies. C'est la première manifestation de censure depuis l'invention de l'imprimerie.

Enfin, le 21 janvier 1535, une journée d'expiation solennelle se clôt par la mort sur le bûcher de six nouveaux hérétiques protestants. Le soir, le roi déclare devant une assemblée de notables : « Si mon bras était infecté de telle pourriture, je le voudrais séparer de mon corps ».

Le juriste Jean Calvin, établi à Nérac, sous la protection de la soeur du roi, Marguerite de Navarre, est compromis à son corps défendant. Il préfère se réfugier à Bâle où il publie L'Institution de la religion chrétienne pour tenter de convaincre le roi du bien-fondé de la Réforme.

Là-dessus, la colère du roi s'estompe, sous l'influence de sa soeur, proche des cercles protestants, ainsi que du pape Alexandre III Farnèse qui déplore les bûchers. Le 29 juillet 1535, tandis qu'il renforce son alliance avec les princes protestants d'Allemagne contre son rival Charles Quint, il publie l'édit de Coucy qui prononce une amnistie générale.

Nouveau revirement avec un édit publié à Fontainebleau en 1541 qui prescrit aux seigneurs justiciers de reprendre la chasse aux hérétiques. En 1546, le pasteur de Meaux, qui n'est autre que le frère du martyr Jean Leclerc, est arrêté à l'issue d'une Cène et conduit au bûcher avec treize autres fidèles.

Parmi les autres victimes de la répression (au total 400 à 500 personnes) figure l'humaniste et imprimeur lyonnais Étienne Dolet, brûlé sur la place Maubert, à Paris, le 3 août 1546, pour cause d'impiété.

La disparition de François Ier est suivie d'un court répit mais l'intolérance religieuse reprend le dessus après la mort de son successeur Henri II et va déboucher sur les guerres de religion.
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MessageSujet: 19 octobre 1864 : Bataille de Cedar Creek   ephemeride - Page 38 EmptyLun 19 Oct - 20:54

ephemeride - Page 38 Battle_of_cedar_creek-57cd7a5

19 octobre 1864 : Bataille de Cedar Creek

Après la bataille de l’Opequan, perdue le 21 septembre, le général Lee avait, malgré sa situation critique, envoyé des renforts au général Early, le 8 octobre.

Ce dernier avait plus de 23 000 hommes sous ses ordres. Le général Sheridan se retirait lentement sur Strasbourg, en prenant ce qui restait de vivres et de provisions dans la vallée. Les séparatistes le suivaient pas à pas.

Le 8 octobre, une affaire d’avant-garde, d’abord avantageuse aux confédérés, finit par donner l’avantage aux unionistes qui prirent une partie des bagages, y compris ceux du général Rosser, commandant les troupes du Sud.

Le général Sheridan s’établit dans une forte position couverte par le Cedar-Creek, appuyant sa droite aux montagnes vers le nord, et sa gauche à la Shenandoah. Il fut appelé à Washington le 17, pendant qu’il se livrait de petits combats aux avant-postes, et le général Early attaqua le 19, à deux heures et demie du matin, la cavalerie des ailes.

A quatre heures, l’agression devint impétueuse. Le 8e corps fédéral surpris perdit ses canons qui furent tournés contre le 19e, et y mirent le désordre. Le 6e corps soutint cette déroute, et, sous sa protection, les 8e et 19e purent ralentir leur marche.

A ce moment, le général Sheridan arrivait sur le champ de bataille, ralliait les troupes, reformait leurs lignes, et, par son influence personnelle, changeait en une défaite complète la victoire que le général Early avait déjà annoncée à Richmond.

Les fédéraux reprirent 18 canons, dont les séparatistes s’étaient emparés, et poursuivirent ceux-ci pendant 10 à 12 kilomètres. Chaque armée avait perdu environ 5 000 hommes.

Le général Sheridan revint derrière le Cedar-Creek ; les confédérés s’établirent entre New-Market et Mont-Jackson. Peu à peu, les troupes du Sud allèrent rejoindre l’armée principale à Richmond, et le général Early n’eut plus qu’un corps d’observation sous ses ordres ; le 6e corps fédéral retourna sur le James.

Des partisans à cheval continuèrent à se battre dans la Virginie occidentale avec des avantages alternatifs, et principalement pour être maîtres des salines d’Abington.
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MessageSujet: 20 octobre 1952 : Révolte des Mau-Mau au Kenya   ephemeride - Page 38 EmptyMar 20 Oct - 20:54

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20 octobre 1952 : Révolte des Mau-Mau au Kenya

Le 20 octobre 1952, l’État d’urgence est déclaré au Kenya suite à la révolte des Mau-Mau, une société secrète composée de Kikouyous insurgés contre l'oppresseur. Sévèrement réprimée, elle amène le gouvernement britannique à réfléchir sur le statut du pays.

Contrairement à de nombreux pays d'Afrique, l'indépendance du Kenya ne s'est pas faite de manière tout à fait pacifique.

L'origine de la colère

Les Kikouyous et les Kambas sont les principales populations bantoues qui habitent le Kenya. Après avoir lutté contre les Massaï et été soumis à l’influence des Arabes puis des Portugais, le pays tombe aux mains des Britanniques lorsque le sultan d’Oman concède les droits de la zone côtière à la British East Africa Company en 1887. En 1895, le Kenya devient un protectorat britannique.

Le Royaume-Uni colonise le territoire et construit un chemin de fer entre Mombasa, sur la côte, et Kisumu, au bord du lac Victoria. Cette innovation permet un constat de taille : une grande partie des terres traversées par le chemin de fer est fertile.

Des milliers de colons européens s’installent alors, expulsant au passage les agriculteurs kikouyous ou les employant comme main-d’œuvre bon marché, notamment pour la culture du café. Le Kenya devient une colonie de la Couronne en 1920.

La population africaine exploitée se réunit en une organisation de défense fondée en 1925 par des intellectuels éduqués par les missionnaires protestants : la Kikuyu Central Association. Après la Seconde Guerre mondiale, elle est dissoute par son président, Jomo Kenyatta, qui crée la KAU (Kenyan African Union). Son programme : abolir les barrières raciales et appliquer l’égalité en matière de droits politiques.

Pour la majorité des membres de la Kikuyu Association, ce n’est pas suffisant. Les Blancs leur ont laissé moins d’un quart des terres cultivables ! Ils adhèrent alors à une société secrète connue sous le nom de Mau-Mau, ancrée sur le fonds culturel traditionnel et sur des pratiques de sorcellerie.

La révolte éclate

En mai 1952, les Mau-Mau commencent à assassiner ceux des Kikouyous qui ne voulaient pas les rejoindre. En novembre, les premiers meurtres d’Européens sont commis.

Le 20 octobre 1952, l’État d’urgence est proclamé et des renforts militaires envoyés.

En juin 1953, 7 500 Britanniques, 5 000 soldats africains des King’s African Rifles et 21 000 policiers sont déployés.

À la fin des l’année 1955, la révolte est définitivement écrasée. Seuls quelques centaines de Mau-Mau se sont réfugiés dans les zones les plus impénétrables de la forêt de montagne.

La guerre s’achève officiellement en octobre 1956 avec la capture et la pendaison de Dedan Kimathi, le principal chef Mau-Mau.

Le bilan fait état de 32 civils et 63 soldats tués chez les Européens, 26 civils et 12 soldats tués chez les Asiatiques, 100 policiers, 1 800 civils et 10 000 Mau-Mau chez les Africains.

Fiers de leur victoire et désormais soucieux du sort du pays, les Britanniques négocient les modalités de l’indépendance avec Jomo Kenyatta, emprisonné pour avoir mené la révolte alors même qu'il dénonçait la violence des Mau-Mau.

Deux coalitions ethniques donnent jour à deux nouveaux partis : la Kanu (Kenya Africain National Union) dirigée par Jomo Kenyatta et la Kadu (Kenya African Democratic Union).

Le 1er juin 1963 Jomo Kenyatta est désigné Premier ministre. Surnommé « le Javelot flamboyant », le leader kikouyou devient le chef du nouvel État.

Le Kenya devient pleinement indépendant le 12 décembre 1963 et adopte un régime républicain. Tout en restant dans le Commonwealth.
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