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 La bière et les impôts

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Ysaline de Montmirail
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Ysaline de Montmirail


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MessageSujet: La bière et les impôts   La bière et les impôts EmptyJeu 1 Nov - 22:50

La bière et les impôts Biere_thumb

Le principe des impôts semble pouvoir s’expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas.

Comme c’est la saison des taxes, laissez-moi vous l’expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.

Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l’addition totale se monte à 100 euros. (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).

Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s’inspire du calcul de l’impôt sur le revenu, ce qui donna ceci :
· Les 4 premiers (les plus pauvres !), ne paient rien.
· Le cinquième paye 1 euro
· Le sixième paye 3 euros
· Le septième paye 7 euros
· Le huitième paye 12 euros
· Le neuvième paye 18 euros
· Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros.

Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour en fin de journée pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.

Jusqu’au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité ! « Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros. »

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu’ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ?

Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros. Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière.

Le tenancier du bar suggéra qu’il serait plus équitable de réduire l’addition de chacun d’un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.

Ce qui donna ceci :

· Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ?)
· Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)
· Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
· Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
· Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
· Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

Chacun des six « payants » paya moins qu’avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement rejoint par le 5ème.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :

« J’ai seulement eu 1 euro sur les 20 euros de remise », dit le 6ème il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».
« Ouais ! dit le 5ème, j’ai seulement eu 1 euro d’économie moi aussi »
« C’est vrai ! » s’exclama le 7ème, « pourquoi le 10ème aurait-il 9 euros d’économie alors que je n’en ai eu que 2 ? Il est anormal que ce soit le plus riche qui bénéficie de la plus importante réduction »
« Attendez une minute » cria le 1er homme, « nous quatre n’avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres ».

Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l’insultèrent.

Le lendemain le 10ème homme (le plus riche !) choisit de ne plus venir.

Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d’important : ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition !

Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d’imposition.

Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d’une réduction des impôts.

Taxez les plus forts, accusez-les d’être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais.

En fait ils vont boire à l’étranger…

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire. Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.”

Signé
David R. Kamerschen, (Professeur d’ économie, Université de Géorgie, USA)

http://blog.escale-ebook.com/les-impots-expliques-par-la-biere/
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Eurynome
Baron
Eurynome


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MessageSujet: Re: La bière et les impôts   La bière et les impôts EmptyVen 30 Nov - 16:13

J'ai trouvé un texte un peu dans le même genre pour expliquer la crise financière... C'est quand même drôlement pédagogique, les bistrots!
Citation :

-
Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses
clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc
plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.



-
Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie
plus tard". Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce
qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients. Chiffre d'affaires
et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le
plus rentable de la capitale. Les brasseurs et grossistes se frottent
les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement. Les
clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans
rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi
(toujours sur papier) les marges du bistrot.

- Le jeune et dynamique
représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de
créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un
actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en
garantie. Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un
plantureux bonus. Au siège de la banque, un trader imagine alors un
moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en
PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées"
(converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le
marché à terme. Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts
rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont
fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances
bidons d’alcoolos feignasses. Les Picolobligations deviennent la star
des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.

-
Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se
réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients
règlent leur ardoise.

- Marcel essaie, mais ses clients ne bossant
pas, ... bernique ! La banque exige alors le remboursement du crédit et
le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la
faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent
également leurs employés. Le cours des Picolobligations chute
brutalement de 90%. La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et
donc les liquidités de la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait
trop d'électeurs ("too big to fail" qu'on dit) La banque est donc
renflouée par l'Etat. Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes
prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui
bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le
bistrot du Marcel...
C’est pourtant pas difficile à comprendre, non ?

Copyright Michel Vaniglia
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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: Re: La bière et les impôts   La bière et les impôts EmptyVen 30 Nov - 18:15

Très bon.
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