Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: ephemeride   ephemeride EmptyMar 1 Déc - 21:54

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1er décembre 1959 : Traité sur l'Antarctique

Le 1er décembre 1959, le traité sur l'Antarctique est signé à Washington par l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, l'Afrique du Sud et l'Union soviétique.

Ces douze nations s'engagent à n'utiliser le « Continent blanc » qu'à des fins pacifiques en le maintenant libre de bases militaires et de tout type d'essai d'armes.

Sept États sont dits « possessionnés » en raison d'une présence déjà ancienne dans l'Antarctique. Ils ont le droit d'y maintenir des bases permanentes. Il s'agit de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Chili, de l'Argentine, du Royaume-Uni, de la Norvège et de la France. Cette dernière occupe de façon permanente la base Dumont d'Urville sur la Terre Adélie, découverte en 1840.

Le réchauffement climatique et la montée en puissance de nouveaux pays, en premier lieu la Chine, pourraient conduire à une révision de ce traité.
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MessageSujet: 2 décembre 1859 : Pendaison de John Brown   ephemeride EmptyMer 2 Déc - 21:54

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2 décembre 1859 : Pendaison de John Brown

Le 2 décembre 1859, en Virginie, un État du sud des États-Unis, est pendu John Brown, un Américain blanc de 59 ans, coupable d'avoir tué plusieurs militants esclavagistes et tenté de soulever les esclaves noirs.

John Brown va devenir l'un des héros mythiques de la lutte contre l'esclavage. « Oui, que l’Amérique le sache et y songe, il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c’est Washington tuant Spartacus », lance Victor Hugo, le jour même de son exécution, de son exil de Guernesey.

Indignation universelle

La pendaison de John Brown intervient au paroxysme du conflit entre partisans et opposants du maintien de l'esclavage. La fédération étasunienne est au bord de l'implosion.

Natif du Connecticut, John Brown est révolté par le sort fait aux esclaves dans le Sud.

La publication en 1852 du roman d'Harriet Beecher-Stowe, Uncle Tom's Cabin (La Case de l'Oncle Tom), contribue à sa prise de conscience.

Dans la nuit du 25 mai 1856, à la tête d'une poignée de volontaires, il tue cinq militants du parti proesclavagiste de la Loi et l'Ordre (Law and Order Party) à Pottawatomie, au sud du Kansas. Ses victimes ne possèdent pas elles-mêmes des esclaves !

Cette action est la plus meurtrière d'une longue série de violences dans les deux camps. Le 2 juin 1856, John Brown attaque et tue 23 militants esclavagistes.

Enfin, le 16 octobre 1859, avec 21 hommes (16 Blancs et 5 Noirs), il pénètre en Virginie et attaque l'arsenal Harpers Ferry. Il s'empare des armes et projette de les remettre aux esclaves en vue de leur rébellion. Mais aucun esclave ne se manifeste et dès le lendemain, Brown et ses hommes sont capturés par les marines du colonel Lee, futur généralissime des armées sudistes.

Le « Spartacus blanc » est pendu à Charles Town (aujourd'hui en Virginie occidentale). Trois semaines plus tard, Abraham Lincoln est élu à la présidence des États-Unis et, aussitôt après, le Sud fait sécession.

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MessageSujet: Le 3 décembre 1956 : Le curé d'Uruffe assassine sa maîtresse   ephemeride EmptyJeu 3 Déc - 21:54

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3 décembre 1956 : Le curé d'Uruffe assassine sa maîtresse

En 1956, Guy Desnoyer a une relation avec Régine Fays, femme d'Uruffe âgée de dix-neuf ans, qui travaille comme ouvrière à la verrerie de Vannes-le-Châtel. Séduite au cours d'une activité théâtrale qu'il avait créée, elle se trouve enceinte du prêtre. Desnoyers persuade le père de Régine que l'amant de sa fille est un jeune homme du cru qui l'a violée au cours d'une fête du village et qui est parti pour la guerre d'Algérie. Peu de monde croit en son histoire et il proteste publiquement devant ses paroissiens en dénonçant une calomnie. Régine Fays promet de garder le secret de la paternité de l'enfant mais refuse d'accoucher clandestinement, d'abandonner son enfant ou d'avorter.

Le 3 décembre 1956, peu avant la date prévue pour l'accouchement, Desnoyers prend peur et entraîne la future mère sur la petite route déserte qui mène à Pagny-la-Blanche-Côte. Il arrête sa 4 CV près d'un bosquet et à deux reprises propose à la femme de lui donner l'absolution. Étonnée, celle-ci refuse et s'éloigne à pied. Guy Desnoyers la suit tenant son pistolet 6,35 mm à la main. Il tire alors à trois reprises sur sa maîtresse dans la nuit. Sitôt après l'avoir tuée, il l'éventre à l'aide d'un canif de scout, sort le fœtus viable (elle est alors enceinte de huit mois et l'autopsie révélera que le nourrisson était en vie), une petite fille qu'il baptise pour la sauver des limbes. Il la tue à coups de couteau, puis lui taillade le visage afin d'effacer toute éventuelle ressemblance. Il pousse ensuite la mère et son enfant dans un fossé.

Dans la soirée, les parents de Régine Fays s'inquiètent de sa disparition. Le curé alerte le maire, fait sonner le tocsin et organise lui-même les recherches pour la retrouver et tenter ainsi d'écarter les probables soupçons qui vont peser sur lui. À une heure du matin, Desnoyers désigne un fossé au bord de la route dans lequel gît la femme. Les soupçons se dirigent rapidement vers le curé : une amie de la victime confie à la police que la femme lui avait dit que le curé était le père. Une douille de 6,35 mm est retrouvée près du corps, or Desnoyers est détenteur d'un permis de port d'arme pour ce calibre. Placé en garde à vue le 5 décembre 1956, Guy Desnoyers nie avec véhémence. Il prétend d'abord qu'il connaît le meurtrier mais qu'il lui est impossible de le dénoncer à cause du secret de la confession auquel il est lié. Il avoue finalement au bout de quarante-huit heures.

En cette période d'Avent et de Saint-Nicolas, l'affaire fait grand bruit. Il est écroué en prison sous un faux nom pour éviter toute vengeance. L'Église organise des cérémonies expiatoires pour ses crimes.
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MessageSujet: 4 décembre 1871 : Naissance du Goldmark   ephemeride EmptyVen 4 Déc - 21:54

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4 décembre 1871 : Naissance du Goldmark

Jusqu'en 1871, avant l'Unité allemande, le territoire de l'actuelle Allemagne, était sous un régime proche de l'étalon-argent exclusif, avec 31 banques d’émission privées qui opèrent chacune conformément aux législations des différents États. Mais dès 1838, le débat sur l'étalon-or anima les congrès économiques allemands. Alors que la croissance allemande s'accélère, les milieux d’affaires réclament une standardisation de la frappe de la monnaie, selon le système décimal, pour simplifier les échanges.

Le 26 juillet 1867, une première « Constitution de la confédération de l’Allemagne du Nord » déclare que la réglementation de la frappe de la monnaie, des poids et mesures doit être unifiée. Ils plaident également pour l’introduction de l’étalon-or, déjà quasiment effectif au Royaume-Uni, dans l'espoir de relier la monnaie allemande à la livre britannique, monnaie des échanges internationaux, commerciaux mais aussi financiers. En 1870, une première loi interdit la création de nouvelles banques centrales au sein du nouvel Empire allemand.

Après la guerre franco-prussienne de 1870 et sa défaite militaire, l'État français est contraint d'émettre sur le marché obligataire pour 5 milliards de francs, soit près de 25 % du PIB français, qui vont directement servir à indemniser son vainqueur, la Prusse, devenue l'Empire allemand.

La loi monétaire prussienne du 4 décembre 1871 exige que cette indemnité de guerre soit versée dans une nouvelle monnaie, le mark-or, ou Goldmark, ce qui permet à l'Allemagne de se constituer des réserves en métal jaune : 120 millions de Goldmark entrent dans ses caisses. Selon des estimations, au cours des sept années qui ont suivi, un tiers des premiers Goldmark provenait de Paris, via l'indemnité de guerre dont étaient redevables les battus. La première loi ne consacre cependant pas encore l'étalon-or, ni même la généralisation du Goldmark. Elle interdit cependant la frappe de l’argent et prévoit la frappe de pièces en or de 10 marks et de 20 marks, subdivisées en pfennigs.

Monnaie de remboursement, le Goldmark fait forte impression, ce qui incite l'Allemagne à voter la loi monétaire allemande du 9 juillet 1873, qui réalise l'unification monétaire complète, par la frappe d'une monnaie d'or commune : le Goldmark devient aussi une monnaie commerciale, remplaçant le thaler. Une Banque centrale unique à tout l'Empire allemand, la Reichsbank, garante du Goldmark, fut ensuite créée en 1875 mais eut du mal à s'imposer, les premiers billets de banque à gros montants n'apparaissant qu'en 1908. Sa fondation confirme cependant l'orientation vers un système d'étalon-or. Le Goldmark aura ensuite cours forcé à partir d'août 1914, avec le Papiermark, et sera remplacé par le Reichsmark après 1924.
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MessageSujet: 5 décembre 2017 : Mort de Johnny Hallyday   ephemeride EmptySam 5 Déc - 21:54

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5 décembre 2017 : Mort de Johnny Hallyday

Le chanteur Johnny Hallyday s’éteint à 74 ans au terme de presque 60 ans d’une carrière exceptionnelle. Il a uni plusieurs générations de Français autour de ses tubes : « Que je t’aime », « Le pénitencier », « Quelque chose de Tennessee », « Allumer le feu »…

Introduites par un discours du président de la République, ses funérailles à l’église de la Madeleine, le 9 décembre, ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de Français.

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MessageSujet: 6 décembre 1992 : Destruction de la mosquée d'Ayodhya   ephemeride EmptyDim 6 Déc - 21:54

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6 décembre 1992 : Destruction de la mosquée d'Ayodhya

Selon le Ramayana, Ayodhya est le lieu de naissance de Rāma, qui est à la fois le septième avatar de Vishnu et le roi d'Ayodha.

Le Skanda-Purana, texte datant de plus de 2000 ans sur les anciens sites de pèlerinage en Inde, décrit en détail les différents temples d'Ayodhya, dont celui qui commémore l'endroit où serait né Rama. À ce titre, Ayodhya est l'une des sept villes sacrées de l'hindouisme, considérée comme une kchetra, un terrain sacré où le moksha (délivrance) peut être atteint (le Garuda-Purana le mentionne notamment).

Ainsi, le site attribué à la naissance de Rama accueillait-il, avant la mosquée de Babri, un temple consacré à Rāma. Selon un jugement de 2010, les 265 inscriptions découvertes le 6 décembre 1992 (après la démolition de la mosquée), ainsi que l'étude d'autres vestiges architecturaux ne laissent place à aucun doute sur le fait que les inscriptions retrouvées sont en écriture devanagari, datant des XIe et XIIe siècles. Les trois juges admettent donc qu'il y a les vestiges d'un temple sous la mosquée, et deux des trois juges admettent que le temple a été démoli.

La mosquée est construite en 1527 sur l'ordre de Bâbur, premier empereur moghol, dont elle porte le nom, probablement après la destruction du temple hindou préexistant, un acte sans doute pas isolé : une chronique historique, le Tarikh-i-Babari (« Histoire de Babur »), relève que les troupes de Babur
« démolirent de nombreux temples hindous à Chanderi [Madhya Pradesh] ».

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Le 6 décembre 1992, la mosquée est détruite sur fond de conflit intercommunautaire entre musulmans et hindous, lors d'un rassemblement politique organisé par le BJP qui dégénère en une émeute impliquant près de 150 000 personnes malgré l'engagement pris par les organisateurs de la marche auprès de la Cour suprême de l'Inde que la mosquée ne serait pas endommagée.

La mosquée de Babri, avant d'être détruite, était en fait déjà une ruine abandonnée (selon la documentation de la Cour d'Allahabad) et ne pouvait servir à aucun culte. Depuis 1985 et suite aux demandes du VHP d'ouvrir le site aux Hindous, la mosquée délabrée et inutilisée par les musulmans avait gagné une fonction de temple hindou.
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MessageSujet: 7 décembre 1703 : Une grande tempête frappe l'Angleterre   ephemeride EmptyLun 7 Déc - 21:54

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7 décembre 1703 : Une grande tempête frappe l'Angleterre

La grande tempête de 1703 toucha l'ouest de la Bretagne, le sud de l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne.

En Angleterre les vents violents firent s'effondrer deux mille cheminées à Londres et endommagèrent la région de New Forest qui perdit quatre mille chênes. Les vagues détruisirent entre autres le premier phare d'Eddystone au large de Plymouth et des navires furent détournés à des centaines de kilomètres de distance. Plus de mille marins moururent ainsi sur le Banc de Goodwin lors de naufrages.

Une réanalyse météorologique moderne de Météo-France montra qu'un anticyclone dominait la Scandinavie au début de décembre 1703 lorsqu'une dépression se forma en mer d'Irlande et traversa rapidement le nord-ouest de l’Europe avant de se dissiper le 9 décembre sur la Scandinavie.
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MessageSujet: 8 décembre 1944 : Création des Compagnies républicaines de sécurité   ephemeride EmptyMar 8 Déc - 21:54

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8 décembre 1944 : Création des Compagnies républicaines de sécurité

À la suite de la dissolution des Groupes mobiles de réserve (GMR) mis en place par le régime de Vichy sont créées les CRS par un décret du 8 décembre 1944.

Ces nouvelles unités sont placées sous la direction du Colonel Pierre Gentien qui en assure la mise en place dès novembre 1944. Initialement destinées à un emploi régional, et même menacées de disparition dans les années de l'immédiat après-guerre, les CRS ont acquis une nouvelle raison d'être comme forces de réserve générale à vocation nationale à la suite des grèves et émeutes de 1947.

Simultanément, onze compagnies comprenant des éléments « douteux » (sympathisants communistes) furent dissoutes, principalement dans le sud-est de la France. Cinq unités nouvelles furent recréées en 1951. Trois détachements furent également créés en Guadeloupe, en Martinique, et à la Réunion. Le détachement de Martinique sera dissout en 1960 mais ceux de Guadeloupe et de la Réunion deviendront des compagnies qui seront dissoutes en 1993.
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MessageSujet: 9 décembre 1868 : Gladstone devient Premier ministre du Royaume-Uni   ephemeride EmptyMer 9 Déc - 21:54

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9 décembre 1868 : Gladstone devient Premier ministre du Royaume-Uni

Le 9 décembre 1868, le chef du parti libéral (whig) William Gladstone devient pour la première fois à 59 ans Premier ministre du Royaume-Uni. Dans les trente ans qui lui restent à vivre, il va au total former quatre gouvernements.

Ses fortes convictions progressistes le portent à émanciper les catholiques et les israélites, pacifier l'Irlande, développer l'éducation et moderniser les règles démocratiques.

Un Écossais

William Ewart Gladstone naît à Liverpool le 29 décembre 1809, dans la famille d'un riche marchand écossais propriétaire de plantations sucrière aux Caraïbes. Premier ministre de Sa Majesté, il se flattera plus tard de n'avoir « pas une goutte de sang anglais » !

Après des études à Eton et Oxford, il est élu député conservateur (tory) à la Chambre des Communes à l'âge de 23 ans à peine.

On est alors en plein débat autour de l'esclavage et le jeune député, par fidélité familiale, prononce un fervent plaidoyer en faveur de l'institution dans le premier discours de sa carrière parlementaire.

William Gladstone devient en 1835 Secrétaire d'État à la Guerre et aux Colonies.

Ministre du Commerce dans le gouvernement de Robert Peel, en 1841-1842, il plaide encore pour le libre-échange et l'abrogation des corn-laws afin de permettre l'importation de céréales à bas prix au détriment des cultivateurs anglais. Mais cette question divise le parti conservateur et entraîne la chute du gouvernement en 1846.

À cette occasion se fait jour l'inusable rivalité entre William Gladstone et Benjamin Disraeli, chef du courant conservateur hostile au libre-échange. Tout sépare ces deux hommes, sauf le désir de servir la Couronne.

D'une grande curiosité intellectuelle, Gladstone se passionne pour saint Augustin, Dante et également Homère, auquel il consacre cinq livres.

Animé par des convictions religieuses très rigides, il lui arrive aussi de racoler des prostituées dans les bas-fonds de Londres pour leur lire la Bible et les remettre sur le droit chemin, ce qui n'est pas sans susciter des sarcasmes chez ses adversaires.

Après son passage dans le gouvernement Peel, Gladstone participe encore à d'autres gouvernements tories. Mais ses convictions religieuses et ses options libérales en matière d'économie le conduisent à s'éloigner des conservateurs et se rapprocher des whigs, qui forment l'autre grand parti anglais. En 1859, il forme avec eux le parti libéral.

Chancelier de l'Échiquier dans le dernier gouvernement de lord Palmerston (1858-1866), il a enfin la satisfaction de conclure le traité de libre-échange avec la France.

Palmerston meurt à la tâche à 81 ans. À sa génération succède celle de Gladstone et Disraeli.

Un libéral austère

Gladstone devient enfin Premier ministre en qualité de chef du parti libéral.

L'un des premiers défis qu'il doit relever est la pacification de l'Irlande. Il promet l'autonomie (Home Rule) à ses habitants, ce qui a pour effet d'entraîner une scission dans son propre parti.

Après cette première expérience, il repart en campagne en 1879 en dénonçant les ambitions impérialistes et coloniales de son rival Disraeli, chef du parti conservateur, et ironise sur le titre d'Impératrice des Indes qu'il a offert à la reine Victoria.

Vainqueur des législatives, il forme un deuxième gouvernement le 23 avril 1880. À cette occasion, il parfait la démocratie en introduisant le vote à bulletin secret. En 1884, il complète aussi les réformes de Disraeli par une troisième loi électorale qui donne aux ruraux les mêmes droits que les citadins.

Il retire les troupes britanniques d'Aghanistan et du Transvaal, deux pays où elles sont en difficulté. Par contre, à contrecoeur et en rupture avec ses convictions, il instaure le protectorat britannique sur l'Égypte.

Manque de chance, il va être renversé le 9 juin 1885 pour ne pas avoir secouru à temps le général Gordon, assiégé à Khartoum, dans le Soudan anglo-égyptien, par des insurgés locaux.

L'émotion passée, il retrouve son fauteuil de Premier ministre pendant quelques mois (1er février 1886 - 28 juillet 1886) et une dernière fois le 15 août 1892. Il prend enfin sa retraite le 2 mars 1894, à 84 ans.

La reine, notons-le, déteste Gladstone, « vieil homme sauvage et incompréhensible », autant qu'elle apprécie Disraeli. C'est au point que, contre l'usage, elle lui refuse un siège lors de ses visites protocolaires en qualité de Premier ministre... à l'exception de la dernière, par pitié pour le vieil homme.
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MessageSujet: 10 décembre 1948 : Déclaration universelle des droits de l'homme   ephemeride EmptyJeu 10 Déc - 21:54

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10 décembre 1948 : Déclaration universelle des droits de l'homme

Le 10 décembre 1948, les 58 membres de l'Organisation des Nations Unies siègent pour la dernière fois à Paris, au palais de Chaillot, avant de gagner New York et les rives de l'Hudson. Ils adoptent pour l'occasion la Déclaration universelle des droits de l'homme, en langue française dans sa version officielle.

Une unanimité très occidentale

Adoptée sous l'égide d'Eleanor Roosevelt, veuve du président américain, la Déclaration a été inspirée pour l'essentiel par le juriste français René Cassin. Celui-ci y voit le premier volet d'une Charte des droits de l'homme, laquelle se fait encore attendre.

La Déclaration universelle des droits de l'homme a été votée par cinquante États, les huit autres s'étant abstenus. Aucun n'a osé s'y opposer.

L'Afrique du sud, qui mettait en place l'apartheid, n'a pas approuvé l'égalité de droits entre les races et l'Arabie saoudite l'égalité entre les sexes. L'URSS et ses satellites ont contesté quant à eux le principe d'indifférenciation des statut politiques des États et des territoires.

Les autres votants, essentiellement les pays d'Amérique latine, ont suivi les États-Unis et leurs alliés ouest-européens. Le monde politique, il est vrai, avait peu à voir en 1948 avec ce qu'il est devenu au début du XXIe siècle, avec près de 200 États résultant de l'indépendance de l'Afrique et de l'éclatement de l'Europe sous domination soviétique.

Sans surprise, le texte exprime la pensée occidentale du XXe siècle dans ses deux volets, socialiste et libéral.

Un texte généreux mais daté et très peu universel

Les trente articles de la Déclaration reprennent dans les grandes lignes les principes universels de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.

Mais à la grande différence de celle-ci, concise et d'une portée intemporelle et réellement universelle, la Déclaration de 1948 apparaît verbeuse, avec des formules convenues (« agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité »).

Elle est surtout singulièrement datée avec des droits qui n'ont de sens que dans les sociétés industrielles du milieu du XXe siècle et dans les sociétés occidentales de la même époque.

L'article 16 sur le mariage, par exemple, n'aurait eu aucune chance d'être agréé au XXIe siècle, tant par les États qui autorisent la polygamie (inégalité de droits entre les sexes) que par ceux qui légitiment les unions homosexuelles (« À partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution »).

L'article 18 invoque le droit de chacun de changer de religion, droit qui n'est aujourd'hui admis dans aucun pays musulman.

La Déclaration plaide aussi le droit à un logement, à l'éducation gratuite, à un repos et des loisirs etc. Autant de revendications sociales qui n'ont de sens que dans les sociétés industrialisées et basées sur le salariat.
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MessageSujet: 11 décembre 1282 : Bataille d'Orewin Bridge   ephemeride EmptyVen 11 Déc - 21:54

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11 décembre 1282 : Bataille d'Orewin Bridge

La bataille d'Orewin Bridge opposa Anglais et Gallois le 11 décembre 1282, près de Builth Wells au Pays de Galles lors de la seconde campagne de Conquête du pays de Galles par Édouard Ier. Ce fut une victoire anglaise décisive qui entraîna la fin de l'autonomie galloise, à la suite de la mort du roi de Gwynedd et prince de Galles Llywelyn ap Gruffydd au combat.

Le contexte

En 1282, cinq ans après une première révolte, une nouvelle rébellion des Gallois conduits par Llywelyn ap Gruffydd, roi de Gwynedd et Prince de Galles, et son frère Dafydd ap Gruffudd a lieu contre l'occupation anglaise d'une partie du pays. Le roi d'Angleterre Édouard Ier organise une expédition pour soumettre les rebelles mais aussi dans un but de conquête de cette marche récalcitrante. Sa stratégie consiste à envahir le pays avec trois armées au nord, au centre et au sud. Après avoir remporté deux succès au sud (Bataille de Llandeilo Fawr) et au nord (Bataille de Moel-y-don), Llywelyn s'aventure au centre du pays afin de rallier des soutiens au cœur des Marches galloises dont certains des seigneurs sont prêts à soutenir Llywelyn. Toutefois, les Anglais peuvent compter sur trois farouches partisans du roi Edouard, Roger l'Estrange, John Giffard, baron de Brimsfield et Edmond Mortimer. Ils parviennent à rassembler une importante armée de près de 7 000 hommes composée essentiellement d'archers du Shropshire, d'une cavalerie lourde, et de troupes galloises fournies par Gruffydd ap Gwenwynwyn, Prince de Powys Wenwynwyn, rival traditionnel de Llywelyn qui l'avait dépossédé de ses domaines et avait fait défection en 1276.

La bataille

Le 11 décembre 1282, l'armée de Llywelyn occupe une colline au nord de la rivière Irfon près du village de Cilmeri afin de prévenir toute attaque depuis le sud sur le pont d'Orewin. Cette armée, forte d'environ 7 000 hommes, est composée de quelques milliers de lanciers du nord du Pays de Galles, de 160 chevaliers de la maison personnelle de Llywelyn et d'archers locaux de Brecon ayant trahi leurs alliés anglais après leur défaite à Llandeilo Fawr. Llywelyn lui-même n'est pas présent, s'étant rendu à la rencontre de seigneurs locaux afin de les rallier, probablement au château de Builth. Avertis par un habitant d'un gué à moins d'une lieue en aval près du confluent avec la rivière Wye, l'armée anglaise envoie la plupart de ses archers franchir la rivière Irfon afin de prendre par le flanc l'armée galloise. Tandis que celle-ci fait mouvement pour lui faire face, les cavaliers anglais franchissent le pont désormais non défendu. Les archers anglais attaquent alors les schiltrons gallois en leur causant de lourdes pertes et désorganisant l'armée galloise tandis que la cavalerie anglaise charge par derrière, prenant en étau les troupes galloises démoralisées. Tandis que son armée fuit en déroute, Llywelyn accourt sur le champ de bataille mais il est tué par un fantassin anglais, Stephen de Frankton, d'Ellesmere.

Conséquences

Cette défaite et la mort du roi précipite la conquête définitive du Pays de Galles par les Anglais et la fin de l'autonomie galloise. Malgré la poursuite de la guérilla pendant quelques mois, Dafydd, frère et éphémère successeur de Llywelyn, est trahi et capturé et exécuté sur ordre du Roi Edouard Ier.

ephemeride Llywelyn-57f2e39
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MessageSujet: 12 décembre 627 : Héraclius victorieux de Chosroès à Ninive   ephemeride EmptySam 12 Déc - 21:54

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12 décembre 627 : Héraclius victorieux de Chosroès à Ninive

La bataille de Ninive a été la bataille décisive de la guerre ayant opposé l'Empire byzantin à l'Empire sassanide entre 602 et 628.

Bien que la victoire de Ninive soit loin d'être totale pour les Byzantins, elle suffit pour briser la résistance perse. Plus aucune armée sassanide ne s'opposant à elle, l'armée d'Héraclius pille un palais de Chosroès et acquiert ainsi d'énormes richesses tout en récupérant 300 étendards byzantins. Chosroès fuit dans les montagnes de Susiane et essaie de rallier des troupes pour défendre Ctésiphon. Cependant, Héraclius ne peut attaquer Ctésiphon à cause de l'effondrement d'un pont qui l'empêche de traverser.

L'armée sassanide se révolte, renverse Chosroès, et élève au pouvoir son fils Kavadh II qui fait enfermer son père avant de le faire mettre à mort. Kavadh envoie ensuite des émissaires de paix à Héraclius qui ne lui impose pas des conditions trop dures, sachant que son empire est au bord de l'épuisement. Par un traité de paix, les Byzantins reprennent le contrôle de tous les territoires qu'ils avaient perdus précédemment, leurs prisonniers de guerre capturés et une indemnité de guerre leur est offerte. Mais, encore plus important pour eux, la Vraie Croix ainsi que d'autres reliques perdues lors de la prise de Jérusalem par les Perses en 614, leur sont restituées.

Cette résurgence de prestige ne dura toutefois que quelques décennies puisque les premiers califats musulmans émergeaient dans le même temps dans le désert d'Arabie et allaient amener l'Empire byzantin au bord de la destruction.
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MessageSujet: 13 décembre 1294 : «Renonciation» du pape Célestin V   ephemeride EmptyDim 13 Déc - 21:54

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13 décembre 1294 : «Renonciation» du pape Célestin V

Le 13 décembre 1294, le pape Célestin V renonce de son propre chef à la tiare pontificale cinq mois seulement après son élection. C'est un fait unique dans la papauté du IIe millénaire, si l'on met à part les papes démissionnés sous la contrainte : le pape Grégoire VI en 1046 et les papes et «antipapes» du Grand Schisme d'Occident, au XVe siècle, tels Grégoire XII et Félix V.

Élu à l'unanimité mais contre son gré par un conclave réuni à Pérouse le 5 juillet 1294, ce bénédictin et ermite de plus de 80 ans, né Pietro de Morrone, ne se sentait pas capable d'assumer sa charge ni de résister aux pressions des grandes familles et des souverains étrangers, tel le roi de France Philippe Le Bel.

Devant ses cardinaux, qui avaient finalement approuvé sa décision, le pape descend de son trône, pose sa tiare à terre et se défait de ses autres insignes pontificaux.

S'étant retiré dans la solitude, il meurt l'année suivante. Il est plus tard canonisé malgré le scandale que constitue aux yeux du commun des chrétiens sa démission devant Dieu.

Son successeur, Benedetto Caetani, est élu la veille de Noël. Issu d'une grande famille romaine, il prend le nom de Boniface VIII et met toute son énergie et sa férocité à tenter de restaurer l'autorité du Saint-Siège.
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MessageSujet: 14 décembre 1287 : Raz-de-marée de la Sainte-Lucie   ephemeride EmptyLun 14 Déc - 21:54

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14 décembre 1287 : Raz-de-marée de la Sainte-Lucie

Le raz-de-marée de la Sainte-Lucie (Sint-Luciavloed) eu lieu le 14 décembre 1287 en mer du Nord et principalement dans ce qui est aujourd'hui la province de Frise aux Pays-Bas. Ce jour-là, le lendemain de la Sainte-Lucie, une tempête hivernale européenne violente provoqua une onde qui entraîna la rupture des digues et l'inondation provoqua la mort de 50 000 à 80 000 personnes. Cette inondation est la cinquième connue en termes d'importance.

Beaucoup des terres submergées lors de cette inondation sont encore sous les eaux aujourd'hui. La mer du Nord lors de cette Sainte-Lucie et les jours suivants a envahi un lac probablement d'eaux saumâtres, le lac Flevo aussi appelé lac Almere qui ainsi devint un golfe nommé dès lors le Zuiderzee. Les travaux du Zuiderzee, lancés au début du XXème siècle, avaient pour but de reprendre une partie des terres perdues lors de cette inondation.
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MessageSujet: 15 décembre 1055 : Le Turc Toghrul-beg s'empare de Bagdad   ephemeride EmptyMar 15 Déc - 21:54

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15 décembre 1055 : Le Turc Toghrul-beg s'empare de Bagdad

Le 15 décembre 1055, le Turc Toghrul-beg s'empare de Bagdad, la prestigieuse capitale de l'empire arabe où siègent depuis trois siècles les califes.

Toghrul-beg est lui-même musulman. C'est le petit-fils d'un chef de tribu de la steppe kirghize dénommé Seldjouk, d'où le nom de Seldjoukide donné à sa horde. Il a déjà conquis l'Iran.

Maître de Bagdad, il profite habilement des dissensions entre Arabes pour imposer sa protection au calife, de la dynastie des Abbassides. Il épouse sa fille et devient son vicaire temporel, avec le titre de sultan. Le calife conserve des fonctions religieuses surtout honorifiques.

Secousses au Moyen-Orient

L'irruption des Turcs sur la scène du Moyen-Orient est lourde de conséquences.

Dans un premier temps, les successeurs de Toghrul-beg relancent la progression de l'Islam. Après leur victoire de Malazgerd, les Turcs Seldjoukides mettent à genoux l'empire chrétien de Byzance. Ils enlèvent aussi Jérusalem aux Arabes d'Égypte. Il s'ensuit une situation confuse qui empêche les chrétiens de se rendre en pèlerinage en Terre sainte.

À Clermont, dans le lointain royaume des Francs, un pape va prêcher la croisade en vue de délivrer le Saint-Sépulcre. Son initiative va réveiller les énergies de l'Occident médiéval.

Deux siècles plus tard, tandis que les croisades arriveront à leur terme, les Turcs Seldjoukides seront définitivement éliminés par un nouveau peuple nomade surgi des steppes d'Asie, les Mongols.
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MessageSujet: 16 décembre 1740 : Frédéric II de Prusse envahit la Silésie   ephemeride EmptyMer 16 Déc - 21:54

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16 décembre 1740 : Frédéric II de Prusse envahit la Silésie

Après la mort de son père Frédéric-Guillaume Ier le 31 mai 1740, Frédéric II devient roi en Prusse.

Quelques mois plus tard, le 20 octobre 1740, l'empereur Charles VI meurt à Vienne sans descendance mâle. Mais, selon la Pragmatique Sanction qu'il avait édictée en 1713, ses filles peuvent lui succéder à la tête des domaines patrimoniaux des Habsbourg, en l'occurrence en 1740 l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche, âgée de 23 ans.

Plusieurs pays européens, qui ont pourtant accepté la Pragmatique Sanction, pensent pouvoir profiter de la jeunesse et de l'inexpérience de Marie-Thérèse et forment contre l'Autriche une coalition regroupant la Prusse, l'électorat de Bavière, la France, l'électorat de Saxe, l'électorat de Cologne, le royaume d'Espagne, la Suède et le royaume de Sicile.

Marie-Thérèse parvient à s'allier à la Grande-Bretagne, au royaume de Sardaigne et à l'Empire russe.

L'ultimatum prussien sur la Silésie

Tandis que l'électeur de Bavière Charles Albert revendique le trône impérial, le 11 décembre 1740 Frédéric II lance un ultimatum à la cour de Vienne exigeant la cession de la Silésie. Il invoque un contrat conclu plus de deux cent ans auparavant selon lequel le duché silésien de Liegnitz avec Wohlau et Brieg devait revenir aux margraves de Brandebourg de la maison de Hohenzollern à l'extinction de la maison ducale des Piast. Toutefois, l'empereur Ferdinand Ier avait à l'époque rejeté cet accord et en 1686 l'électeur Frédéric-Guillaume de Brandebourg avait lui-même renoncé à ces droits.

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La guerre

Cinq jours plus tard, sans avoir attendu la réponse, Frédéric envahit la province autrichienne faiblement défendue par deux corps d'armée de 27 000 hommes au total. Dès la fin de janvier 1740, la plus grande partie de la Silésie est occupée par les troupes prussiennes, les forces autrichiennes s'étant retirées dans les forteresses de Glogau, de Brieg et de Neisse.

Pendant la campagne du printemps 1741, le général prussien Léopold II d'Anhalt-Dessau prend Glogau le 9 mars alors qu'une armée autrichienne approche sous le commandement du maréchal Wilhelm Reinhard de Neipperg. Les Prussiens commandés par Frédéric et Curt Christophe de Schwerin emportent difficilement la sanglante bataille de Mollwitz, près de Brieg, le 10 avril 1741.

En juin, la France et la Bavière concluent une alliance avec la Prusse et l'armée française s'avance jusqu'en Bohême en direction de Prague. Pour diviser ses adversaires, Marie-Thérèse propose un accord à Frédéric II (9 octobre 1741), cédant la Basse-Silésie jusqu'à la rivière Neisse, en contrepartie de la fin de la guerre. Mais l'armée prussienne entre à son tour en Bohême et conquiert la forteresse d'Olmütz (26 décembre).

Le 17 mai 1742, l'armée prussienne commandée par Frédéric remporte la bataille de Chotusitz, victoire décisive sur les forces autrichiennes commandées par Charles-Alexandre de Lorraine, frère de François de Lorraine.

La paix

Le 11 juin 1742, le traité de Breslau met fin aux combats. Les conditions de cet armistice sont confirmées par le Traité de Berlin, signé le 28 juillet, qui conclut la première guerre de Silésie.

La plus grande partie de la Silésie jusqu'à la rivière Oppa au sud-est ainsi que le comté bohémien de Glatz passent aux mains de la Prusse. Seule la partie sud, c'est-à-dire les duchés de Teschen, de Jägerndorf et de Troppau, reste sous le contrôle des Habsbourg.

En échange, la Prusse quitte l'alliance contre les Habsbourg et s'engage à reprendre la dette de l'Autriche envers la Grande-Bretagne, dont le roi George II approuve le traité en tant qu'État garant.

La France et la Bavière expriment leur déception devant cet abandon par Frédéric de leur alliance. Fin 1742, leurs armées sont obligées de quitter Prague et de battre en retraite dans des conditions difficiles.

La paix entre la Prusse et l'Autriche est seulement apparente puisque la guerre va reprendre deux ans plus tard.
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MessageSujet: 17 décembre 1939 : Sabordage du cuirassé Graf Spee   ephemeride EmptyJeu 17 Déc - 21:54

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17 décembre 1939 : Sabordage du cuirassé Graf Spee

Le 17 décembre 1939, le sabordage du cuirassé allemand Graf Spee met un terme à la bataille du Rio de la Plata et restaure la suprématie britannique sur les mers, trois mois après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Ce drame témoigne de l'âpreté des combats navals dès le début de la guerre, pendant que, sur le Continent, les soldats alliés restaient l'arme au pied, dans la « drôle de guerre »...

La guerre navale n'attend pas

Dès leur entrée en guerre, en septembre 1939, les Britanniques, qui disposaient de la première flotte du monde, entreprirent le blocus des côtes allemandes de la mer du Nord et de la Baltique. Mais les Allemands ne les avaient pas attendus et leurs sous-marins et cuirassés purent franchir les détroits danois pour traquer les convois destinés à ravitailler les îles britanniques, dans la mer du Nord et l'océan Atlantique.

De fait, les convois de cargos américains et anglais eurent de la peine à résister à leurs attaques ainsi qu'aux redoutables mines allemandes. Celles-ci étaient capables d'identifier la signature magnétique d'un bateau à l'approche et, s'il s'agissait d'un bateau ennemi, elles explosaient au moment opportun. Les Anglais réussirent toutefois à récupérer une mine larguée dans la Tamise le 22 novembre 1939, avant qu'elle n'explose, et mirent au point une parade à la signature magnétique.

Face aux cuirassés, la Navy eut plus de chance. Il n'y a guère que le Graf Spee qui leur causa des soucis. Ce cuirassé portait le nom d'un héros du précédent conflit, l'amiral comte Maximilian von Spee. Sous les ordres du commandant Hans Langsdorff, il sillonna l'océan Atlantique et l'océan Indien dès septembre 1939, coulant pas moins de neuf navires marchands britanniques.

Traqué par trois vaisseaux anglais, l'Achille, l'Ajax, et l'Exeter, il affronta ceux-ci au large de Montevideo, dans le rio de la Plata, le 13 décembre 1939, puis se réfugia dans le port uruguayen. Mais l'Uruguay, pays neutre, le somma de reprendre le large en vertu des conventions internationales. Le commandant du Graf Spee s'y résolut mais, craignant de retrouver les navires britanniques à la sortie de l'estuaire, il fit évacuer son équipage et saborda son navire au milieu de l'estuaire. Lui-même se suicida trois jours plus tard à Buenos Aires.
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MessageSujet: 18 décembre 1923 : Convention sur Tanger entre la France, le Royaume-Uni, et l'Espagne   ephemeride EmptyVen 18 Déc - 21:54

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18 décembre 1923 : Convention sur Tanger entre la France, le Royaume-Uni, et l'Espagne

Le 18 décembre 1923, le traité de Paris, conclu entre la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne, fait de Tanger une zone internationale, maintenue toutefois incluse dans l’empire chérifien par une élaboration diplomatique complexe et subtile : le sultan du Maroc reste le souverain éminent de la zone, constituée par la ville et ses environs, mais il délègue, en pleine autonomie, et de façon générale et permanente, des organes internationaux pour l’administrer.

Séparée et isolée par des postes de Police et de douane des deux autres zones qui découpent le Maroc du nord ou sud — la zone d’influence espagnole, large de 100 à 150 kilomètres, et la très vaste zone du protectorat français, — Tanger vit alors une vie autonome, tournant le dos au reste du Maroc centrée sur son activité de place financière internationale et, subsidiairement, de place de commerce international, favorisée par les libertés et l’égalité économiques instaurées par le statut.

Le contraste de son régime économique avec celui des pays européens et des autres zones du Maroc soumis aux économies de guerre ou de reconstruction assure la rapide prospérité de la zone au lendemain de 1945, le statut offrant un havre sûr aux capitaux en quête de refuge et un facile champ d’action aux spéculations sur les changes et l’or. Une grande partie de la ville moderne se construit alors, et de grands buildings modernes viennent en quelques années donner à la baie des allures de « Copacabana ».

Cependant, à partir de 1953, un mouvement de déclin s’amorce sous l’influence des événements politiques intérieurs marocains et du retour progressif des pays européens à des règles économiques plus libérales. L’euphorie et la fièvre affairiste tangéroises subissent un coup d’arrêt. C’est dans cette phase économique de pré-dépression que l’indépendance du Maroc saisit Tanger et vint opposer, à de longues habitudes de liberté et d’autonomie de gestion acquises au fil des ans, les forces centripètes d’intégration au reste du Maroc.
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MessageSujet: 19 décembre 1877 : Thomas Edison dépose le brevet du phonographe   ephemeride EmptySam 19 Déc - 21:54

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19 décembre 1877 : Thomas Edison dépose le brevet du phonographe

Le paléophone de Charles Cros

Touche-à-tout, poète et inventeur dans les domaines du téléphone, du télégraphe et de la photographie couleur, Charles Cros imagine en 1877 un moyen d'enregistrer les sons sur un support enduit de noir de fumée.

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L'appareillage est le suivant : une membrane vibrante, armée d'un stylet que l'on déplace à la surface d'une couche de noir de fumée, réagit aux fréquences sonores et laisse par l'intermédiaire du stylet un tracé variable qui aurait permis de reproduire les mêmes vibrations sur une membrane semblable par le procédé inverse9. Charles Cros baptise son invention le « paléophone » (du grec palaios, ancien, et phonè la voix).

Son dispositif est décrit dans un mémoire qu'il adresse le 18 avril 1877 à l'Académie des sciences. Mais un mémoire n'est qu'une virtualité d'invention. Faute de preuve, nul ne peut affirmer que Charles Cros ait pu reproduire le son qu'il avait réussi à enregistrer. Si l'écrivain Alphonse Allais, dans un de ses textes parus dans la revue Le Chat noir, affirme avoir assisté à une séance de restitution des sons enregistrés par un phonographe fabriqué par Charles Cros en la présence de l'inventeur, son ami, ce témoignage ne peut être pris en compte en raison justement de leurs liens affectifs et quand on sait aussi quel brillant écrivain loufoque fut cet écrivain.

Le phonographe à cylindre de Thomas Edison

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Parallèlement, l'ingénieur américain Thomas Edison, au cours de ses recherches sur le télégraphe, entend les petits bruits d'une pointe de répétiteur parcourant une feuille de papier, qui lui donnent l’idée de la technique à employer pour enregistrer puis diffuser le son. Par ailleurs, le téléphone a déjà permis la mise au point du diaphragme capable de restituer le son de la voix et le tube acoustique celle du conduit qui guide le son. Edison dépose le brevet du phonographe le 19 décembre 1877, après un essai public le 7 décembre 1877. Il commercialise cette machine qui utilise des cylindres phonographiques, d'étain, puis de cire. La rotation est assurée en continu par une manivelle et régulée par un lourd volant. L'appareil d'Edison est un succès commercial à l'origine de l'industrie du disque. Edison étudie la motorisation électrique de la machine dès les années 1890.

Le gramophone à disque d'Émile Berliner

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L'ingénieur américain d'origine allemande Émile Berliner dépose en 1887 le brevet d'un procédé où la gravure Edison à profondeur variable sur un cylindre est remplacée par une gravure à largeur variable sur un disque. Il nomme son appareil le gramophone, sans doute l'inversion du mot phonographe ou un emprunt à télégramme.
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MessageSujet: 20 décembre 69 : Vespasien seul empereur à Rome   ephemeride EmptyDim 20 Déc - 21:55

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20 décembre 69 : Vespasien seul empereur à Rome

Le 20 décembre de l'an 69, l'empereur Vitellius est égorgé sur le forum de Rome par des mécontents. Cet assassinat conclut une année troublée qui a vu trois généraux se succéder en quelques mois à la tête de l'empire romain : Galba, Othon et enfin Vitellius, après la mort tragique de Néron, dernier empereur de la famille de César et Auguste.

Sitôt connue la mort de Vitellius, les légions du Danube et de l'Orient, à Alexandrie, en Égypte, proclament le général Titus Flavius Vespasianus empereur presque malgré lui.

Un homme providentiel

Ce militaire de soixante ans se distingue par ses origines des premiers « César », tous issus de l'aristocratie romaine.

Né le 18 novembre de l'an 9 de notre ère dans la famille d'un modeste publicain de l'Italie centrale, il a fait la preuve de ses capacités en réprimant une révolte en Judée.

Vespasien laisse à son fils Titus le soin d'en finir avec les Juifs et s'installe à Rome pour rétablir l'ordre et redresser les finances publiques. En dix ans de règne, cet homme providentiel consolide de manière remarquable l'oeuvre de Jules César et Octave Auguste.

Il favorise les provinciaux et nomme les plus riches d'entre eux au Sénat pour affaiblir la vieille aristocratie romaine, encline au complot. Il gère les finances en père de famille mais ne néglige pas les grands travaux. C'est ainsi qu'il lance la construction d'un nouvel amphithéâtre de 50 000 places, le Colisée. Son nom, Colosseum, lui viendrait de la proximité d'une grande statue de Néron.

Vespasien affermit aussi la conquête des îles britanniques. Il se protège des Germains en annexant les Champs Décumates, un territoire entre Rhin et Danube, de façon à raccourcir la frontière.

L'empereur tente enfin d'instaurer une succession héréditaire à la tête de l'empire en y préparant son fils Titus. Mais sa dynastie dite des Flaviens s'éteindra après le règne détestable de son second fils, Domitien.
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MessageSujet: 21 décembre 1989 : Effondrement en direct du dictateur roumain Ceaucescu   ephemeride EmptyLun 21 Déc - 21:54

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21 décembre 1989 : Effondrement en direct du dictateur roumain Ceaucescu

Le 21 décembre 1989, Nicolae Ceaucescu appelle ses partisans à une grande manifestation de soutien au coeur de Bucarest. Secrétaire général du Parti communiste roumain et président de la République, il dirige la Roumanie d'une main de fer depuis la mort en 1965 de Gheorghe Gheorghiu-Dej, son prédécesseur à la tête du parti.

Tout en conservant le système collectiviste et le parti unique mis en place par les envahisseurs soviétiques à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il a tenté de d'émanciper de la tutelle de Moscou et du Pacte de Varsovie. Après la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, il doit faire face à un début de soulèvement à Timisoara, violemment réprimé.

Ce soir du 21 décembre, le Conducator de 71 ans entame un long discours, comme il en a l'habitude, devant 80 000 concitoyens. Tout d'un coup, devant les caméras, son visage se fige de stupeur. En contrebas de son balcon, un quidam s'est permis de le huer. Et d'autres personnes l'ont aussitôt imité, osant ainsi défier la redoutable Securitate, la police politique du régime.

Ceaucescu supplie la foule : Camarades, du calme, camarades ! Il se tourne aussi vers son épouse Elena, dont les nerfs ont craqué, et lui lance : Tais-toi ! C'est fini. Le pays s'embrase. Quatre jours plus tard, le dictateur et son épouse sont jugés de façon expéditive et sommairement abattus.
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MessageSujet: 22 décembre 1522 : Soliman le Magnifique s'empare de Rhodes   ephemeride EmptyMar 22 Déc - 21:54

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22 décembre 1522 : Soliman le Magnifique s'empare de Rhodes

La prise de Rhodes permet à Soliman d'obtenir la maîtrise de la mer en Méditerranée orientale, objectif essentiel pour sécuriser les liaisons maritimes entre Constantinople, le Caire et les différents ports du Levant. Seule la Crète reste aux mains des Vénitiens, mais ils sont liés par des traités commerciaux avec l'Empire ottoman.

L'Ordre des Hospitaliers entame une errance de sept ans, s'installant successivement à Civitavecchia, puis, en 1528, à Viterbe et enfin à Nice, dans les États de Savoie. Finalement l'empereur Charles Quint, comprenant l'utilité que peut avoir un ordre militaire en Méditerranée face aux avancées ottomanes (Alger est conquis par Barberousse en 1529), confie le 24 mars 1530 à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem la possession de l'archipel de Malte, dépendance du royaume de Sicile.
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MessageSujet: 23 décembre 1144 : Nour el-Dîn enlève Édesse aux croisés   ephemeride EmptyMer 23 Déc - 22:06

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23 décembre 1144 : Nour el-Dîn enlève Édesse aux croisés

Le 23 décembre 1144, Nour el-Dîn, atâbeg de Mossoul, enlève la ville d'Édesse aux croisés.

Il s'agit du revers le plus grave encaissé par les chrétiens depuis la naissance des États francs de Palestine.

Il va entraîner le prêche d'une deuxième croisade par Saint Bernard.
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MessageSujet: 24 décembre 1979 : Les Soviétique envahissent l'Afghanistan   ephemeride EmptyJeu 24 Déc - 22:50

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24 décembre 1979 : Les Soviétique envahissent l'Afghanistan

Le 24 décembre 1979, profitant de ce que les Occidentaux sont occupés à la préparation de Noël, les Soviétiques prennent le contrôle des aéroports afghans avec quelques troupes aéroportées. Trois jours plus tard, 20 000 hommes équipés d'armes lourdes occupent brutalement le pays et s'emparent de Kaboul.

Une unité d'élite, sous le commandement du colonel Yakov Semenov, s'empare du palais présidentiel et exécute le président Amin, qui avait tenté de s'opposer à l'ingérence soviétique. Il est aussitôt remplacé par Babrak Karmal, communiste bon teint. Des « conseillers » soviétiques sont installés à tous les niveaux de l'État. C'est le début d'une guerre dont l'URSS ne se relèvera pas.
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MessageSujet: 25 décembre 1916 : Nivelle remplace Joffre à la tête des armées françaises   ephemeride EmptyVen 25 Déc - 22:36

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25 décembre 1916 : Nivelle remplace Joffre à la tête des armées françaises

Le général Joseph Joffre, vainqueur de la première bataille de la Marne, voit son prestige écorné par les échecs sanglants de l'année 1915. Il est hissé à la dignité de maréchal de France, qui avait disparu à la chute de Napoléon III et est restaurée pour l'occasion.

Le même jour, le 25 décembre 1916, il est remplacé par le général Robert Nivelle comme commandant en chef des armées françaises. Ce dernier se disqualifiera avec l'offensive désastreuse du Chemin des Dames.
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