Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: ephemeride   ephemeride EmptyMer 13 Sep - 10:54

ephemeride Hoplit10

13 septembre -490 : victoire des Athéniens à Marathon

Le 13 septembre de l'an 490 av. J.-C., les Athéniens repoussent à Marathon une tentative d'invasion des Perses.

L'affaire se résout par une modeste charge militaire mais elle n'en suscite pas moins une grande émotion dans toute la Grèce et va bouleverser l'équilibre géopolitique de la région... Il n'est pas interdit de comparer cette bataille à la canonnade de Valmy (1792), elle aussi modeste mais d'une immense portée politique !

Désordres en Asie mineure

Tout commence une génération plus tôt, en 522 av. J.-C., lorsque Darius 1er succède à Cyrus le Grand et Cambyse sur le trône des Achéménides, issu du clan royal des Axamanisiya.

Le « Grand Roi » des Perses et des Mèdes est contrarié par le soutien qu'a apporté Athènes aux cités grecques d'Asie Mineure, lorsque celles-ci se sont rebellées contre lui. Il décide de punir l'insolente.

Sous le commandement des généraux Datis et Artapherne, les Perses et leurs alliés, les Mèdes, débarquent dans la plaine de Marathon, à 35 km d'Athènes environ.

Les envahisseurs sont 100.000 selon la tradition, plus vraisemblablement 20.000. Parmi eux les redoutables Immortels, troupe d'élite du Roi des Rois. Ils ne trouvent en face d'eux que l'armée des citoyens d'Athènes, au nombre de 10.000. Les autres cités grecques ont fait défection, à l'exception de Platées, en Béotie, qui a envoyé un millier d'hommes.

Sous la conduite du stratège Miltiade, les Athéniens et leurs alliés platéens surmontent leur faiblesse numérique. Ils évitent le traditionnel corps à corps désordonné des batailles antiques et se mettent en rang, puis ils chargent les Perses au pas de course, sans se laisser impressionner par leurs impressionnantes armures.

ephemeride Marath10

Le centre de l'armée athénienne, trop mince, est enfoncé par les Perses. Mais les autres Athéniens, sur l'aile droite, et les Platéens, sur l'aile gauche, ont raison de leurs adversaires. Ils réussissent à envelopper l'armée perse et même à se rapprocher des navires perses et les menacer.

Décontenancés par cette nouvelle manière de faire (la première bataille rangée de l'Histoire), les envahisseurs rembarquent sans demander leur reste. Mais c'est avec l'intention de contourner l'Attique par le cap Sounion et de débarquer à Athènes, en profitant de ce qu'elle est sans défense !

Miltiade les prend de vitesse. Avec les héros de Marathon, il traverse l'Attique à marche forcée et arrive à Athènes tandis que la flotte ennemie apparaît au large. Se voyant devancés, les Perses renoncent à poursuivre leur offensive et rebroussent chemin.

Retentissement

La bataille de Marathon marque la fin de la première guerre médique. Bien que de faible importance par les effectifs engagés et la portée militaire, elle a un retentissement moral considérable.

La Grèce est sauvée grâce à Athènes et la cité asseoit son hégémonie sur ses voisines en prenant la tête de la confédération de Délos, du nom d'une île sacrée où sont conservés les trésors communs à la confédération.

En Perse, cependant, Xerxès succède à son père Darius 1er en 486 av. J.-C. Il prend le temps de réprimer une révolte en Égypte avant de reprendre la guerre contre la Grèce. Cette seconde guerre médique s'achèvera encore au désavantage des Perses à Salamine.

ephemeride Coureu10

Le coureur de Marathon

Selon un récit tardif de Plutarque, le général Miltiade aurait envoyé un messager annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. Le messager serait mort d'épuisement en arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course. Il aurait tout juste eu le temps de prononcer un seul mot avant de s'effondrer, « Nenikikame », ce qui veut dire « Nous avons gagné ».

Ce récit est une déformation du récit d'Hérodote (Histoires, VI, 105-106), lequel rapporte qu'un messager du nom de Philippidès aurait été envoyé à Sparte, avant la bataille, pour  solliciter l'aide de la cité.

Il est à l'origine de l'épreuve la plus prestigieuse des Jeux Olympiques modernes. Le premier marathon olympique est remporté à Athènes en 1896 par le berger Spiridon Louis (24 ans) sur les 40 kilomètres qui séparent l'antique champ de bataille du stade d'Athènes. À l'occasion des Jeux de Londres, en 1908, sa distance a été portée à 42,195 kilomètres afin que les coureurs puissent partir de la cour du château royal de Windsor.

Aujourd'hui encore, dans la plaine de Marathon, on honore le tumulus sous lequel reposent 192 soldats athéniens. Sous un autre tumulus reposeraient 6400 Perses. Sans doute les plus anciens cimetières militaires de l'Histoire...
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MessageSujet: 14 septembre 1641 : Traité de Péronne   ephemeride EmptyJeu 14 Sep - 18:54

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14 septembre 1641 : Traité de Péronne

Le traité de Péronne du 14 septembre 1641 fut signé par Louis XIII, roi de France, et par Honoré II, prince de Monaco.

Contexte historique

Ce traité a été signé dans le contexte troublé de la guerre de Trente Ans et de la rivalité franco-espagnole. Louis XIII et Richelieu se trouvaient à Péronne en septembre 1641, alors qu'une campagne militaire permettait de faire tomber entre les mains de la couronne de France les places fortes espagnoles d'Aire-sur-la-Lys, Lens, Bapaume et La Bassée.

Le prince de Monaco cherchait alors à se débarrasser de la tutelle espagnole. Il lui fallait, pour ce faire, changer de protecteur. En outre, dans la stratégie d’affaiblissement de la puissance espagnole, Richelieu considérait que le roi de France renforcerait sa position en étendant son influence sur le Rocher.

Clauses principales

Par ce traité de quatorze articles, le prince de Monaco n'était plus sous protectorat espagnol et se replaçait dans la mouvance du roi de France qui lui reconnaissait la souveraineté sur Monaco. L’article six de la convention disposait que le prince était libre et souverain sur Monaco, Roquebrune et Menton.

Une garnison de 500 hommes stationnerait en permanence sur le territoire du prince, aux frais du Trésor royal, mais placés sous les ordres directs du prince, pour protéger la place.

En l'absence du prince, le commandement de la garnison serait confié à un lieutenant nommé par le roi mais agréé par le prince.

Le roi de France protecteur du prince, de sa famille, de ses privilèges et de ses biens verserait au prince une rente annuelle de 75 000 livres.

Les biens d'Honoré II en territoire espagnol ayant été confisqués par le roi d'Espagne, le roi de France accordait, en compensation, au prince de Monaco le duché de Valentinois, le marquisat des Baux-de-Provence, le comté de Carladès, la cité de Chabeuil, les baronnies de Calvinet, de Buis et la seigneurie de Saint-Rémy-de-Provence.

Les clauses territoriales du traité furent confirmées par lettres patentes remises à Saint-Germain-en-Laye en février 1643

Postérité du traité

Le traité de Péronne resta en vigueur jusqu'en 1793, lorsque, pendant la Révolution française, Monaco, Menton et Roquebrune furent rattachés au territoire français.

En 1815, après la seconde abdication de Napoléon Ier, le congrès de Vienne décida de mettre Monaco, Menton et Roquebrune sous la protection du roi de Sardaigne.

En 1860, le royaume de Sardaigne céda à la France le comté de Nice, en compensation de son aide politique et militaire pendant le Risorgimento. Roquebrune et Menton furent rattachées au département des Alpes-Maritimes après un plébiscite en 1861. Seule Monaco resta sous la souveraineté du prince.
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MessageSujet: 15 septembre 1843 : Coup d'État en Grèce   ephemeride EmptyVen 15 Sep - 17:54

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15 septembre 1843 : Coup d'État en Grèce

Le coup d'État du 3 septembre 1843 (calendrier julien) donna au royaume de Grèce sa première constitution. Il est aussi considéré comme la première des nombreuses interventions de l'armée dans la vie politique grecque.

La vie politique grecque était dominée depuis la fin de la guerre d'indépendance par les Bavarois, arrivés avec le roi Othon imposé par les Puissances protectrices. Les hommes politiques grecs ne cessaient de demander que fût mis fin à cette « xénocratie ». Ils désiraient que les Bavarois, principalement le Major Hess, très détesté, fussent renvoyés dans leur pays et qu'une constitution fût octroyée. Ils restaient animés du même sentiment national que lors de la guerre d'indépendance : le refus d'être gouvernés par des étrangers (Ottomans ou Bavarois). Ils ne remettaient pas non plus en cause la monarchie ni le pouvoir du roi ; en effet, ils ne cherchaient pas à imposer une constitution mais demandaient que le roi leur en octroyât une.

Ces exigences se faisaient de plus en plus fortes à mesure que le temps passait. Tous les partis politiques, que ce fût le Parti français, le Parti anglais ou le Parti russe, les exprimaient.

Les refus répétés du souverain d'accéder à ces demandes entraînèrent une radicalisation. On recourut donc à la conspiration. Cette forme d'action politique n'était pas nouvelle en Grèce ; elle avait précédé et accompagné la guerre d'indépendance. Les premiers gouvernements grecs, comme celui de Ioánnis Kapodístrias avaient dû l'affronter. Jamais les conspirations n'avaient vraiment disparu. Cependant, ici, le mouvement fut beaucoup plus important et déboucha sur le 3 septembre 1843.

La révolution n'avait pas fait couler une goutte de sang. La France et le Royaume-Uni acceptèrent sans difficulté ces changements en Grèce. En fait, le 3 septembre 1843 ne pouvait que rappeler aux Français de la monarchie de Juillet libérale leur propre révolution de 1830. Quant aux Britanniques, leur Glorieuse Révolution de 1688 était, au XIXe siècle, le modèle libéral par excellence. Seule la Russie condamna le mouvement. Elle était autocratique et autoritaire et par conséquent anti-libérale. La nouvelle assemblée se réunit le 10 novembre 1843 (22 novembre dans le calendrier grégorien). Une commission constitutionnelle fut désignée et une constitution fut proclamée en mars 1844.
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MessageSujet: 16 septembre 1908 : Fondation de la General Motors   ephemeride EmptySam 16 Sep - 10:54

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16 septembre 1908 : Fondation de la General Motors

La General Motors est créée le 16 septembre 1908 par William Crapo Durant, dit Billy Durant. Durant est un visionnaire et un mégalomane. Sa vision du marché automobile naissant est à l’opposé de celle d’Henry Ford. Ce dernier propose une seule voiture, déclinée en différentes versions, et le Model T (1908-1927) en sera la plus parfaite expression. D’ailleurs, s’il n’en avait tenu qu’au têtu Ford, la T serait encore en production aujourd'hui.

Durant, lui, voyait plutôt un conglomérat de plusieurs marques pouvant répondre à un large éventail de portefeuilles. Et pour chacune de ces marques, plusieurs modèles dans une gamme de prix bien étudiée. Ainsi, l’opérateur de machines dans une usine pouvait trouver le modèle seyant à ses besoins, tout comme le don Juan qui voulait afficher sa fortune, les deux chez le même constructeur, sans que le second se sente socialement diminué.

Lorsqu’il forme la General Motors, Durant possède déjà la marque Buick, achetée à David Dunbar Buick le 1er novembre 1904. En 1909, à peine un an après avoir fondé General Motors, Durant achète les marques Cadillac, Oldsmobile, Rainier et Oakland. Cette dernière deviendra Pontiac en 1926.

Aujourd’hui, la General Motors regroupe les marques Chevrolet, Buick, Cadillac, GMC (camions et VUS dérivés de Chevrolet), Holden (marque australienne) et Wuling, un important constructeur chinois. Sans compter les parts acquises ici et là dans une multitude de constructeurs, petits et grands, à travers le monde.

Depuis ses débuts, la General Motors a été propriétaire de près de 40 marques qui ont toutes été reléguées aux oubliettes.
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MessageSujet: 17 septembre 1851 : Premier traité de Fort Laramie   ephemeride EmptyDim 17 Sep - 9:54

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17 septembre 1851 : Premier traité de Fort Laramie

Suite à la découverte de l'or en Californie, les prospecteurs et les colons négocièrent le 17 septembre 1851 un droit de passage avec neuf tribus indiennes « alliées » (Dakota en langue amérindienne) du Nord-Ouest étasunien.

Par ce traité, le gouvernement américain laissait le contrôle des grandes plaines aux indiens et payait annuellement une somme de cinq mille dollars pendant cinquante ans en échange du droit de construire des routes et des forts sur le territoire indien et du libre passage des colons sur la piste de l'Oregon.

Ce traité ouvrit une période de paix relativement courte, car la ruée vers l'or de Pikes Peak, entamée en 1859, déclencha des convoitises sur de nouveaux territoires des Indiens et l'arrivée de près de cent mille chercheurs d'or faisant pression sur les autorités pour obtenir des terres, les amenant à signer le traité de Fort Wise le 18 février 1861, aboutissant à diviser par treize les territoires indiens. Les Cheyennes désavouèrent les chefs qui avaient signé ce traité et restèrent sur leurs terres, en vertu de la pensée amérindienne voulant que "Nous n'avons pas hérité la terre de nos parents, nous l'avons empruntée à nos enfants".

Après le Massacre de Sand Creek de 1864, les guerres indiennes reprirent et un nouveau traité fut symboliquement signé à Fort Laramie en 1868. Cette nouvelle version du traité de 1851, complètement transformée, connut une nouvelle vague de remise en cause lors de la ruée vers l'or des Black Hills, qui déclencha la guerre des Black Hills, et sa célèbre Bataille de Little Big Horn.
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MessageSujet: 18 septembre 1947 : Création de l'US Air Force   ephemeride EmptyLun 18 Sep - 4:54

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18 septembre 1947 : Création de l'US Air Force

L'aviation de guerre des États-Unis prend le nom de U.S. Army Air Forces à partir de 1941. Elle constitue à cette date un simple corps de l'Armée de Terre, tout comme le U.S. Army Transportation Corps. Ses militaires sont habillés en kaki comme tous les autres membres de l'armée de terre.

Le 18 septembre 1947, les U.S. Army Air Forces sont détachées de l'armée de terre pour devenir l'U.S. Air Force, soit la cinquième composante de l'armée américaine après la Garde Nationale, l'U.S. Army (terre), l'U.S. Navy (mer), les U.S. Marines (troupes de débarquement).
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MessageSujet: 19 septembre 1893 : La Nouvelle-Zélande accorde le droit de vote aux femmes   ephemeride EmptyMar 19 Sep - 9:54

ephemeride Kate_s10

19 septembre 1893 : La Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde
à accorder le droit de vote aux femmes

C'est grâce à une pétition «monstre» que les femmes de Nouvelle-Zélande sont entrées dans l'histoire, donnant un souffle d'espoir aux féministes du vieux continent. En 1893, les suffragettes de cette colonie britannique autonome depuis 1852 présentent au parlement une nouvelle pétition en faveur du vote des femmes. Ce n'est pas la première, mais la plus importante: elle est composée de 546 feuilles de papier collées formant un rouleau de 270 mètres. Près de 24.000 femmes ont signé, soit un quart des femmes adultes.

Le combat est mené par les ligues de tempérance et notamment par Kate Sheppard, fondatrice de la Woman's Christian Temperance Union - et aujourd'hui immortalisée sur les billets de 10 dollars néo-zélandais. Les femmes militent alors pour la prohibition de l'alcool, source selon elles des violences qu'elles subissent de la part des hommes. Et seul le suffrage féminin peut faire poids face aux lobbys des spiritueux.

Par l'Electoral bill du 19 septembre 1893, les Néo-Zélandaises - y compris les Maoris - obtiennent enfin le droit de vote. Deux mois plus tard, le 28 novembre, elles se rendent aux urnes pour le premier tour des législatives. C'est un succès: 82% des femmes inscrites se déplacent dans une ambiance de «joyeuse garden-party» selon un journal de Christchurch.

En France l'agence Havas télégraphie depuis Wellington : Aux élections législatives de la Nouvelle-Zélande, les femmes ont pour la première fois fait usage de leurs droits d'électeurs. Elles ont généralement voté pour les candidats défenseurs de la religion et pour ceux qui préconisent l'abstention des vins et des spiritueux. Une nouvelle qui a dû horrifier les députés du Palais Bourbon opposés dans leur majorité au suffrage féminin.

Seul bémol, l'éligibilité ne leur est pas accordée. Il faudra attendre pour cela 1919.
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MessageSujet: 20 septembre 1260 : Début du grand soulèvement prussien   ephemeride EmptyMer 20 Sep - 5:54

ephemeride Prussi10

20 septembre 1260 : Début du grand soulèvement prussien

Le soulèvement prussien est constitué par deux soulèvements majeurs et trois soulèvements plus réduits des peuples prussiens (l'une des tribus baltes) contre les chevaliers teutoniques, qui se déroulèrent au XIII ième siècle, durant les Croisades baltes. Les croisés, soutenus par les papes et les chrétiens d'Europe, pensaient conquérir et convertir les Prussiens païens. Pendant les dix premières années de la croisade, cinq des sept principaux clans prussiens passèrent sous le pouvoir des chevaliers teutoniques, bien moins nombreux. Toutefois les Prussiens se soulevèrent contre leurs conquérants à cinq occasions.

Le premier soulèvement fut soutenu par le duc Świętopełk II de Poméranie. Les Prussiens remportèrent initialement des succès, réduisant les chevaliers à la possession de seulement cinq de leurs châteaux les plus puissants. Le duc subit ensuite une série de défaites et fut contraint de faire la paix avec les chevaliers teutoniques. Avec l'aide du duc Świętopełk II de Poméranie, les Prussiens vaincus durent négocier avec le prélat du pape Innocent IV un traité de paix avec les chevaliers. Le traité de Christburg, signé en 1249, ne fut cependant jamais honoré et fut rompu, en particulier après la bataille de Krücken.

Le second soulèvement, connu dans l'histoire comme le « grand Soulèvement prussien » débuta le 20 septembre 1260 par la bataille de Durbe, la plus grande défaite des chevaliers teutoniques au XIII ième siècle.

Ce soulèvement fut le plus long, le plus important et le plus menaçant pour l'Ordre des chevaliers teutoniques qui à nouveau fut réduit à ses cinq plus puissantes forteresses. Les renforts pour les chevaliers furent longs à arriver malgré les encouragements répétés du pape Urbain IV, et la position de l'Ordre, qui paraissait au pire. Heureusement pour celui-ci, les Prussiens manquaient d'unité et de stratégie commune et des renforts atteignirent finalement la Prusse en 1265. Un par un, les clans prussiens se rendirent et le soulèvement cessa en 1274.

Les trois derniers soulèvements, de moindre importance, dépendirent d'aide extérieure et furent réprimés en un ou deux ans. Le dernier, en 1295, mit fin effectivement à la croisade balte et la Prusse devint un territoire chrétien de langue germanique qui assimila les Prussiens natifs et un grand nombre de colons venus des différents états germanophones.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride EmptyJeu 21 Sep - 7:53

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MessageSujet: 21 septembre 1776 : Grand incendie de New York   ephemeride EmptyJeu 21 Sep - 9:54

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21 septembre 1776 : Grand incendie de New York

Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1776, en pleine guerre d'indépendance des États-Unis, la ville de New York est en proie aux flammes. Ce qui constitue alors le deuxième plus grand centre urbain des Treize Colonies, avec 25.000 habitants, voit entre 10 et 25% de ses bâtiments partir en fumée.

Mais qui est le responsable de cet incendie? Le Smithsonian Magazine revient sur la question en s'appuyant sur un nouveau livre écrit par l'historien Benjamin L. Carp, Great New York Fire of 1776 : A Lost Story of the American Revolution, et qui suggère que le général Washington pourrait être derrière le feu.

Il faut savoir qu'à ce moment-là de la guerre, New York est aux mains des Britanniques. George Washington et ses troupes rebelles se sont retirés de la ville deux semaines plus tôt. Mais avant de partir, le général américain écrit au Congrès continental, l'assemblée législative des colonies, pour demander la permission de brûler la ville jusqu'au sol, tout en demandant à l'institution de rester discrète dans sa réponse. Le Congrès refuse sa demande.

Pourtant, la ville brûle quelque temps plus tard. « Il est impossible de concevoir une scène plus horrible et désespérante », écrit le major anglais Frederick Mackenzie, stationné dans la ville, à la vue de l'incendie. Selon un journal de l'époque, les dégâts s'élèvent à plus de 225.000 livres, soit près de 40 millions de dollars aujourd'hui.

Pendant près de 250 ans, les circonstances exactes du feu demeurent un mystère. Les Britanniques à l'époque accusent les insurgés américains et font exécuter des incendiaires présumés. Les rebelles nient leur participation et s'indignent de la mort sans procès de leurs camarades, preuve selon eux de l'abus de pouvoir de leurs ennemis.

«Je pense que [l'incendie] a été allumé de manière délibérative», estime Benjamin Carp. L'historien a récolté des témoignages de l'époque qui disent que certains ont allumé des feux ou qu'ils portaient des appareils incendiaires, par exemple.

Washington satisfait

Y a-t-il un commanditaire plus haut placé ? Benjamin Carp pointe du doigt des éléments qui mènent vers George Washington. Lorsqu'un espion rebelle arrêté puis exécuté par les Britanniques plaide coupable d'avoir orchestré en partie l'incendie de New York, le général américain salue la mémoire de son compatriote. Plus tard, ce sont deux autres personnes tuées pour les mêmes chefs d'accusation qui sont mises en valeur par l'homme.

S'il n'est pas établi noir sur blanc que le futur premier président américain est le commanditaire, il est en tout cas satisfait au moment des faits. « La Providence – ou quelque honnête homme – a fait plus pour nous que nous n'étions nous-mêmes disposés à faire, puisque un quart de la ville aurait brûlé », écrit le général dans une lettre à son cousin. Dans la même correspondance, il estime que le refus du Congrès de l'autoriser à incendier New York était une grande erreur.

Benjamin Carp pousse sa théorie un peu plus loin. La correspondance entre George Washington et le Congrès continental aurait pu être accompagnée de missives secrètes, détruites depuis. Le refus de l'assemblée d'autoriser l'incendie pourrait servir de fausse piste pour nier la responsabilité des Américains.

Mais l'historien reste prudent : « Cela sonne comme une théorie du complot alors je ne veux pas trop m'appuyer dessus. J'espère vraiment que c'est le début, plutôt que la fin, des recherches sur le sujet. »
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MessageSujet: 22 septembre 1985 : Accords monétaires du Plaza   ephemeride EmptyVen 22 Sep - 10:54

ephemeride Plaza10

22 septembre 1985 : Accords monétaires du Plaza

Le 22 septembre 1985, les ministres des finances et les gouverneurs des Banques centrales du G5 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Japon, Allemagne) se réunissent à l'hôtel Plaza (New York) en vue de restaurer les équilibres monétaires. Ils décident dans un bel élan d'intervenir sur les marchés des changes et de pousser le dollar à la baisse.

Mauvais calendrier

Paul Volker avait été nommé à l'été 1979 à la tête de la Réserve fédérale américaine par le président Jimmy Carter en vue de combattre la stagflation (faible croissance et inflation). D'emblée, pour combattre l'inflation, le gouverneur rehaussa très fortement jusqu'à 20% les taux directeurs de la banque centrale (taux d'escompte au jour le jour, taux d'intérêt des dépôts, taux de refinancement). Il obligea aussi les banques américaines à déposer un certain volume de réserves à la Réserve fédérale pour garantir leurs opérations.

Mais cette mesure survint au plus mauvais moment, alors que l'inflation et les échanges mondiaux étaient en train de ralentir. Il s'ensuivit une pénurie de liquidités intérieures et une flambée des taux d'intérêt bancaires qui attira les capitaux étrangers. Le dollar vit son cours monter dangereusement, mettant en péril les échanges mondiaux. Il passa ainsi de 4,5 francs en 1980 à 10,5 francs en 1985.

C'est ainsi que les grands argentiers de la planète se réunissent au Plaza. C'est un succès, le dernier de l'après-guerre dans le domaine monétaire : le dollar perd la moitié de sa valeur en à peine deux ans. Il passe de 9 à 5 francs et de 260 à 150 yens. Les accords du Plaza closent l'ère de Bretton Woods.

Deux ans plus tard, en février 1987, les mêmes décideurs, réunis au Louvre (Paris), décident qu'il est temps de stabiliser les cours. Ils y sont encouragés par le nouveau gouverneur de la Federal Reserve, Alan Greenspan, qui agit à nouveau sur les taux d'intérêt. Mais au bout de quelques mois, sous l'effet de la Bundesbank qui pousse en avant le mark, le cours du dollar reprend sa baisse. Il s'ensuit le lundi 19 octobre 1987 un krach boursier qui affecte toutes les économies développées.

Le Japon ne va pas y résister. Son expansion, qui semblait irrésistible, est brisée et il entre deux ans plus tard dans une très longue période d'asthénie et de repli relatifs. De leur côté, les Européens, pour des raisons avant tout politiques, lancent le projet de monnaie unique. Il va lui aussi briser la croissance du Vieux Continent. Tous ces aléas vont permettre au dollar de conserver son régime de faveur qui permet aux Américains de s'endetter et surconsommer en toute impunité. En attendant que la Chine, dans les années 2010, rebatte les cartes.
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MessageSujet: 23 septembre 605 av. J.-C. : Avènement de Nabuchodonosor   ephemeride EmptySam 23 Sep - 10:54

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23 septembre 605 av. J.-C. : Avènement de Nabuchodonosor

Le 23 septembre de l'an 605 avant notre ère, Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone. Il succède à son père, Nabopolassar.

Renaissance de Babylone

Nabopolassar était à ses débuts le gouverneur de Babylone et devait obéissance au souverain assyrien. Celui-ci n'était autre que le prestigieux Assourbanipal, un conquérant qui avait repoussé jusqu'en Égypte les limites de son empire.

Mais après sa mort, l'Assyrie, usée par les guerres et détestée par ses sujets allogènes, ne tarde pas à se déliter sous l'effet des révoltes et des luttes de palais. C'est ainsi que le gouverneur de Babylone s'allie à Cyaxare, le roi des Mèdes, un peuple de l'Iran actuel, et porte le coup de grâce à la monarchie assyrienne.

Les Assyriens sont défaits en 615 av. J.-C. à Arapkha (aujourd'hui Kirkouk) et leur capitale, Ninive, est détruite en 612 av. J.-C. Nabopolassar peut dès lors restaurer l'indépendance de l'empire chaldéen et le prestige de Babylone. Son fils Nabuchodonosor ne va pas montrer moins de talent dans le gouvernement de l'empire.

Victoires de Nabuchodonosor

Le principal souci du nouveau roi de Babylone est la lutte contre les Égyptiens qui dominent le Proche-Orient et menacent ses frontières occidentales. Quelques mois avant son couronnement, Nabuchodonosor vainc les Égyptiens du pharaon Néchao II à Karkémish, sur l'Euphrate. Il les chasse de Syrie et la même année, en 605, peut ainsi entrer à Jérusalem, capitale du royaume de Juda.

Mais le petit royaume israélite fait preuve d'insoumission et les Babyloniens réoccupent Jérusalem à deux reprises, en 597 et en 586. Le Temple des Juifs est détruit et la population de Jérusalem est en bonne partie déportée en Mésopotamie.

Le 28 mai de l'an 585 av. J.-C., une éclipse de soleil interrompt un combat entre les Mèdes et les Lydiens. Nabuchodonosor, allié des Mèdes, en profite pour annexer la Lydie (l'éclipse a été identifiée par les astronomes modernes et a permis aux historiens de dater avec précision ladite bataille).

En 573, après 13 ans de résistance, la cité de Tyr, en Phénicie, tombe aussi aux mains des Babyloniens. Nabuchodonosor met la main sur sa remarquable flotte de guerre. Il étend ainsi son empire du golfe Persique à la Méditerranée.

Splendeur de Babylone

Le roi Nabuchodonosor se consacre surtout à l'embellissement de sa capitale. Il fait aménager une enceinte de 18 kilomètres de long dont le principal point de franchissement est la porte d'Ishtar. A partir de celle-ci, une voie processionnelle en brique émaillée conduit au temple de Mardouk, le dieu de Babylone.

Il fait aussi rénover la ziggourat, qui a donné naissance au récit biblique de la « tour de Babel » : elle s'élève à 90 mètres de haut sur une base de 90 mètres de côté.

Enfin, le roi fait aménager les jardins suspendus. Une légende prétend qu'il aurait ainsi voulu faire une faveur à son épouse d'origine mède qui regrettait les montagnes verdoyantes de son enfance.

Songeons que Babylone, du règne d'Hammourabi, vers 1750 av. J.-C., à celui d' Alexandre le Grand, vers 330 avant JC, en passant par celui de Nabuchodonosor, aura rayonné presque sans discontinuer sur le Moyen-Orient pendant quinze siècles. Sans doute un record historique.
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MessageSujet: 24 septembre 1572 : Mort de Túpac Amaru, dernier Inca   ephemeride EmptyDim 24 Sep - 6:54

ephemeride Tupaca10

24 septembre 1572 : Mort de Túpac Amaru, dernier Inca

Après la conquête espagnole de l'Empire inca dans les années 1530, quelques membres de la famille royale créèrent le petit état néo-inca indépendant de Vilcabamba, qui était situé dans la relativement inaccessible Haute-Amazonie, au nord-est de Cuzco. Le fondateur de cet État était Manco Inca Yupanqui (également connu sous le nom Manco Capac II), qui s'était d'abord allié avec les Espagnols, puis avait conduit une guerre malheureuse contre eux avant de s'établir à Vilcabamba en 1540.

Après une attaque espagnole en 1544, au cours de laquelle Manco Inca Yupanqui fut tué, son fils Sayri Tupac prit le titre de Sapa Inca (« l'Unique Seigneur »), puis accepta l'autorité espagnole en 1558 et le retour à Cuzco. Il mourut, peut-être empoisonné, en 1561. Il fut remplacé à Vilcabamba par son frère Titu Cusi, qui lui-même mourut en 1571. Túpac Amaru, un autre frère des deux empereurs précédents, succéda alors au titre à Vilcabamba.

Bien que jeune et inexpérimenté, il fut un ennemi implacable pour les conquistadors, un esprit rebelle, en opposition avec le caractère faible de son frère. Les Espagnols décidèrent sa capture et envoyèrent une troupe de près de 300 soldats dirigés par Martin Hurtado de Arbieto et Martin Garcia Oñez de Loyola. Ils arrivèrent à Vilcabamba, mais l'Inca s'était enfui dans la jungle avec sa famille. Il y mèna une guérilla longue et féroce contre les Espagnols. Finalement ces derniers le capturèrent avec ses partisans et l’emmenèrent à Cuzco.

Il fut par la suite condamné à mort sous l'autorité du vice-roi Francisco de Toledo et exécuté à Cuzco le 24 septembre 1572.
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MessageSujet: 25 septembre 1904 : Bataille de Vau-de-Pembe   ephemeride EmptyLun 25 Sep - 7:54

ephemeride Koloni10

25 septembre 1904 : Bataille de Vau-de-Pembe

Le 25 septembre 1904, le roi des Cuamatos, Tchetekelo, anéantit une colonne portugaise au Vau-de Pembe, dans la province de Cunene, dans le Sud-Angola. Près de 250 soldats portugais et africains perdent la vie dans cette déroute.

Cette bataille des guerres coloniales fait partie des victoires africaines sur une puissance européenne, au même titre qu’Isandhlwana, remportée par les Zoulous sur les Britanniques en 1879, ou celle d’Adoua remportée par les Abyssins sur les Italiens en 1896.
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MessageSujet: 26 septembre 1212 : Publication de la Bulle d'or de Sicile   ephemeride EmptyMar 26 Sep - 7:54

ephemeride Golden10

26 septembre 1212 : Publication de la Bulle d'or de Sicile

La Bulle d'or de Sicile (Zlatá bula sicilská, Bulla Aurea Siciliae) est le nom donné à l'acte publié à Bâle, le 26 septembre 1212, par le roi de Sicile, Frédéric Ier de Hohenstaufen, élu roi des Romains par la diète de Nuremberg et futur empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de Frédéric II. Frédéric y confirme le titre royal obtenu par le prince de Bohême, Ottokar Ier en 1198, le déclarant lui et ses héritiers, rois de Bohême. La royauté a signifié le statut exceptionnel de la Bohême dans l'Empire.

Contexte

Vratislav II avait déjà été élevé au rang de roi de Bohême par l'empereur Henri IV, en 1085, pour son assistance pendant la révolte saxonne et la querelle des Investitures. Il avait été couronné à Prague par l'archevêque Egilbert de Trèves l'année suivante. Mais le titre n'était pas héréditaire et à sa mort, en 1092, son frère Conrad Ier lui avait succédé comme duc Bohême. Le petit-fils de Vratislav II, Vladislav II, avait été élevé au rang de roi par l'Empereur Frédéric Ier dit Barberousse, qu'il avait accompagné lors de sa campagne italienne contre Milan.

En septembre 1198, le jeune demi-frère de Frédéric, Ottokar Ier, se servit de la rivalité entre le guelfe Otton IV et le duc Hohenstaufen Philippe de Souabe, le fils le plus jeune de l'Empereur Frédéric Barberousse, qui tous les deux avaient été élus Roi des Romains. Il reçut le titre royal héréditaire de Philippe pour son assistance et, manœuvrant entre les deux côtés, le fit reconnaître par Otton IV ainsi que par le pape Innocent III. Après l'assassinat de Philippe et l'interdiction papale imposée à Otton IV en 1210, Ottokar changea de camp, quand lui et plusieurs princes convoqués, en 1211, à Nuremberg, élurent le jeune descendant Hohenstaufen, Frédéric II alium imperatorem (« autre Empereur »).

Selon la Bulle d'or, les États de Bohême et de Moravie étaient un pays autonome et indivisible de l'Empire. Le roi de Bohème était le premier prince-électeur. Il devait fournir à l'Empereur une garde de trois cents chevaliers pour l'escorter lorsqu'il se rendait à Rome pour son couronnement. Mais il avait omis de garantir la succession de son fils aîné Frédéric. Celui-ci, alors roi de la Sicile, partit en Allemagne pour son couronnement, atteignant Bâle en septembre 1212. Là, il publia la Bulle d'or qui a confirmé la royauté d'Ottokar II et de ses héritiers en Bohême.

Contenu

La Bulle d'or de Sicile concède au roi de Bohême, affranchi de tout tribut étranger, les privilèges suivants :

- De réunir au royaume les possessions qui en avaient été détachées ;
- De nommer les évêques du royaume ;
- De n'avoir à comparaître qu'aux diètes que l'Empereur convoquerait à Nuremberg, Bamberg ou Mersebourg ;
- De ne mettre à la disposition de l'Empereur, pour ses tournées en Italie, que trois cent cavaliers ou de payer, à son choix, autant de marcs d'argent.

Quand, en 1346, le roi Charles IV réunit la Bohême et l'Allemagne dans ses mains, il établit les Pays de la Couronne de Bohême, qui restèrent au-delà de la suzeraineté de l'Empire et ne furent pas considérés comme des États impériaux.
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MessageSujet: 27 septembre 1998 : Lancement officiel du moteur de recherche Google   ephemeride EmptyMer 27 Sep - 10:54

ephemeride Google10

27 septembre 1998 : Lancement officiel du moteur de recherche Google

Deux étudiants de l’université de Stanford dans la Silicon Valley, Larry Page et Sergueï Brin, imaginent et créent le moteur de recherche Google en septembre 1998.

A l’époque les moteurs de recherche existent mais sont peu sophistiqués. L’idée originale des deux créateurs est d’analyser les relations entre les pages internet (comme le nombre de liens qui renvoient vers telle ou telle page), ce qui permet de mieux déterminer la pertinence des résultats de recherche. C’est une véritable révolution. Le succès est rapidement au rendez-vous, et, en 2004, Google entre en bourse.

Parallèlement au moteur de recherche, de nombreux projets sont lancés par Google comme la messagerie en ligne Gmail, le GPS Maps, le système d’exploitation Android, le navigateur Chrome, etc. Toujours à l’affût de recettes gagnantes, Google rachète en 2006 Youtube. Quelques années seulement après sa naissance, Google pèse déjà plusieurs milliards de dollars… Un modèle économique qui fonctionne à merveille et qui sera d’ailleurs repris en partie par Mark Zuckerberg pour le lancement de Facebook.
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MessageSujet: 28 septembre 1896 : Fondation de la société cinématographique Pathé Frères   ephemeride EmptyJeu 28 Sep - 10:54

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28 septembre 1896 : Fondation de la société cinématographique Pathé Frères

A partir des années 1880, la deuxième révolution industrielle apporte une nouvelle impulsion à l’économie française et change les modes de vie.

C’est dans ce contexte que Charles Pathé s’intéresse dès 1894 à une invention d’Edison, le phonographe. D’abord forain, il propose des écoutes de phonographe puis s’établit en décembre 1894 marchand à Paris.

En 1895, il s’intéresse au perfectionnement du kinétoscope, une autre invention d’Edison, et à l’engouement des inventeurs pour la chronophotographie, en finançant l’inventeur Henri Joly. Cette initiative est concurrencée à partir de décembre 1895 par les séances publiques organisées par les frères Lumière à Paris grâce à leur invention, le Cinématographe.

Au printemps 1896, Charles Pathé et ses trois frères, mettant en commun leurs économies, créent une première société. Jacques et Théophile s’étant retirés du projet, ce sont finalement Charles et Emile qui se retrouvent associés à la tête de la société Pathé Frères, créée le 28 septembre 1896.

A ses débuts, Pathé frères se consacre surtout à la vente de produits phonographiques ; elle propose également des films et des appareils de prises de vue.

Puis, transformée en société anonyme en décembre 1898 grâce à l’apport de financiers lyonnais et stéphanois, elle mène ses deux activités à un stade industriel.

Pathé diversifie et étend ses activités dans trois usines entre 1898 et 1906 : d’abord à Chatou (fabrication de cylindres puis de phonographes), à Vincennes (tournages de film, développement des négatifs, tirage des copies et coloriage des films),puis à Joinville à partir de 1906 (tirage des copies, montage, teintage, virage). A l’étranger, Pathé s’implante à Foots Cray, en Angleterre, puis fait construire en 1907 une usine de cylindres à Moscou et une usine de tirage de copies à Bound-Brook, dans le New Jersey.

Ferdinand Zecca dirige la production des films à partir de 1901 et développe la notion de genres en proposant à son catalogue des scènes comiques, grivoises, dramatiques, réalistes, religieuses, des féeries, des contes, etc.

Aux théâtres de prises de vue de Vincennes (construit en 1902 et en 1904) et de Montreuil (1904) officient des metteurs en scène comme Lucien Nonguet, Segundo de Chomon, André Heuzé, Gaston Velle ou Albert Capellani.

Des milliers de titres sont produits, certains connaissant un grand succès comme La course à la perruque (André Heuzé, 1906), La poule aux œufs d’or (Gaston Velle, 1906) et La vie et la passion de Notre Seigneur Jésus-Christ (Ferdinand Zecca, 1907).

A l’origine, le cinéma est une attraction populaire présentée dans les foires, les cafés-concerts et les brasseries. Pathé, en l’installant dans les premières salles de spectacles et en développant à grande échelle la location de films, contribue à créer à partir de juillet 1907 les premiers circuits régionaux.

Mais Pathé se caractérise surtout comme une firme internationale en ouvrant des succursales dès 1904 à Moscou et à New York, puis à Londres, Berlin, Milan, Barcelone, Amsterdam et Bruxelles.

Aux Etats-Unis, Pathé est une société pionnière, produisant un film par jour en 1906 quand les firmes américaines n’en proposent qu’un par semaine.

En 1907, 30 % des bénéfices de Pathé proviennent des Etats-Unis, à tel point qu’Edison en viendra en 1908 à former un trust de producteurs, la future Motion Picture Patents Company, pour réduire la position dominante de la firme française, qui est alors le premier empire cinématographique mondial.
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MessageSujet: 29 septembre 1954 : Création du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire   ephemeride EmptyVen 29 Sep - 7:54

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29 septembre 1954 : Création du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la recherche européenne en physique est quasi inexistante alors qu'elle était au sommet de sa gloire quelques années auparavant. C'est dans ces conditions que le Français Louis de Broglie, prix Nobel de physique en 1929, lance l'idée, lors de la conférence européenne de la culture tenue à Lausanne en 1949, de créer un laboratoire scientifique européen.

ephemeride Brogli11

En 1952, avec le soutien de l'UNESCO, qui favorise la création de laboratoires scientifiques régionaux, onze gouvernements européens décident de créer un Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN). C'est lors d'une réunion à Amsterdam qu'est choisi le site où les installations du CERN seront implantées : ce sera en Suisse, sur la commune de Meyrin, située contre la frontière franco-suisse, près de Genève.

Les premiers travaux pour la construction du laboratoire et de son accélérateur commencent au mois de mai 1954.

Le 29 septembre 1954, la convention du CERN est ratifiée par 12 États européens et le CERN est officiellement créé.
Il se nomme aujourd'hui Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire.

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MessageSujet: 30 septembre 1955 : Mort de James Dean   ephemeride EmptySam 30 Sep - 10:54

ephemeride James-10

30 septembre 1955 : Mort de James Dean

Le 30 septembre 1955, en Californie, un jeune homme de 24 ans se tue au volant de sa Porsche. Il a pour nom James Dean et trois films à son actif : A l'est d'Eden, La fureur de vivre et Géant. Ce dernier film va sortir sur les écrans deux mois après sa mort.

L'acteur devient un mythe des États-Unis de l'après-guerre, prospères et avides de jouissance. Il dessine dans ses films comme dans sa courte vie le portrait d'un rebelle mal dans sa peau et dans sa relation avec ses parents.

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MessageSujet: 1er octobre 1830 : Création du corps des zouaves   ephemeride EmptyDim 1 Oct - 15:54

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1er octobre 1830 : Création du corps des zouaves

La France a commencé à recruter des soldats outre-mer dès la conquête d'Alger, dans le souci d'épauler sur le terrain les troupes venues de métropole.

Le 1er octobre 1830, le général Bertrand Clauzel, qui commande l'armée d'Afrique, crée ainsi un nouveau corps de fantassins avec des Algériens de la tribu kabyle des Zwava, dont nous avons fait les zouaves. Il créera ensuite un corps de zouaves à cheval puis, le 9 mars 1831, un escadron de cavaliers indigènes baptisés spahis, d'après le persan sipâhi signifiant "cavalier". Cet escadron sera confié au capitaine Joseph Vantini, dit Yousouf.
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MessageSujet: 2 octobre 1928 : Fondation de l'Opus Dei   ephemeride EmptyLun 2 Oct - 5:54

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2 octobre 1928 : Une apparition divine
enjoint à Josemaria Escriva de Balaguer de fonder l’Opus Dei

Le 2 octobre 1928, Josemaria Escriva de Balaguer, un jeune prêtre espagnol qui aime s’adonner à des mortifications corporelles, a une apparition divine qui lui enjoint de fonder l’Opus dei. D’après cette vision divine, l’idéal de sainteté, en principe et jusqu’alors réservé aux prêtres, peut être atteint par des laïques dans l’accomplissement de leurs devoirs familiaux et sociaux. Selon les principes de l’Opus dei, une sanctification est donc possible pour tout homme quelle que soit son activité professionnelle.

Quatre-vingts ans après cette apparition, l’ « Œuvre de dieu » comprend 85 000 membres. Beau succès ! Comment cette entreprise a-t-elle prospéré ? Elle s’est principalement développée entre 1939 et 1958, sous le pontificat du très réactionnaire Pie XII. En 1943, avec l’approbation officielle du Vatican, Josemaria Escriva fonde la société sacerdotale de la Sainte Croix, rendant possible l’ordination de membres de l’Opus dei. En 1982, l’église catholique accorde à l’Opus dei le statut de prélature personnelle. Cela signifie que sa juridiction ne s’étend pas sur un territoire (comme pour un évêché) mais sur des personnes. Le diocèse de l’Opus dei est d’ailleurs rattaché directement au Pape. Son prestige résulte également de la béatification (1992) et de la canonisation (2002) expresses de Josemaria Escriva par Jean-Paul II, 17 et 27 ans après sa mort en 1975.

Cette organisation se caractérise par la ferveur religieuse, la culture du secret, une doctrine de l’ordre moral s’appuyant sur l’exaltation nationaliste, une conception cléricale de la société dans laquelle l’autorité ecclésiastique prime. Elle est prosélyte ; comme l’affirme son fondateur Escriva : « Il s’agit d’inculquer, sous couvert d’une instruction religieuse catholique, la vision du monde propre à l’Opus dei ». Ses méthodes sont totalitaires. Elles induisent la dépendance économique de ses membres qui sont classés hiérarchiquement ; un isolement puisque l’individu est progressivement écarté de sa famille et de ses amis ; la délation généralisée au sein de l’organisation que l’on nomme correction fraternelle. Les pratiques de mortification et d’auto flagellation (jeûner, dormir à même le sol) y sont généralisées. Elle n’est pourtant toujours pas considérée comme une secte.
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MessageSujet: 3 octobre 1929 : Naissance du royaume de Yougoslavie   ephemeride EmptyMar 3 Oct - 8:54

ephemeride Aleksa10

3 octobre 1929 : Naissance du royaume de Yougoslavie

Le royaume des Serbes, Croates, et Slovènes fut proclamé le 1er décembre 1918 sous l'égide de la monarchie serbe des Karađorđević.

Le 3 octobre 1929, cet État est rebaptisé « royaume de Yougoslavie » sous le règne du roi Alexandre Ier.

Le roi supprima toutes les instances politiques du royaume pour laisser la place à un régime centralisé et policier appuyé par l'armée, ce qui fut perçu comme le triomphe de l'hégémonie serbe sur le pays. Le pays fut redécoupé de façon à occulter les anciennes frontières historiques. Le royaume fut divisé en neuf nouvelles provinces appelées banovines : la Drave, la Save, le Vrbas, le Littoral, la Drina, le Danube, la Morava, la Zeta et le Vardar. Ces territoires furent découpés selon des critères strictement géographiques de façon à supprimer les frontières ethniques.

Bien que le roi ait voulu imposer l’idéologie d’une nation yougoslave unifiée, il n'a pu supprimer la grande diversité nationale. Dépourvu d’une base solide, le roi tenta d’améliorer ses appuis en dotant le royaume d’une constitution en septembre 1931. Cette dernière confiait au souverain l’essentiel du pouvoir législatif, en interdisant les anciens partis politiques et en restreignant les libertés publiques.
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MessageSujet: 4 octobre 1943 : Libération de la Corse   ephemeride EmptyMer 4 Oct - 13:54

ephemeride Corse10

4 octobre 1943 : Libération de la Corse

La libération de la Corse (opération Vésuve) pendant la Seconde Guerre mondiale est une opération militaire effectuée du 8 septembre au 4 octobre 1943 par l'Armée française, à l'initiative du général Henri Giraud, alors coprésident du CFLN, contre l'avis du général de Gaulle, lui aussi coprésident du CFLN, qui trouvait l'opération risquée et voulait attendre un accord et une aide substantielle des Alliés.

Les opérations ont été faites par une partie de l'Armée Française de la Libération, avec l'assistance des maquis corses et la complicité des forces armées italiennes d'occupation. La Corse devient alors une base d'aviation pour les Alliés, facilitant la libération de l’Italie commencée quelques mois auparavant et devant s'intensifier. Cette opération, qui est le premier acte de la libération de la France, met ainsi fin à une année d'occupation de l'île par les forces de l'Axe.
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MessageSujet: 5 octobre 1970 : « Crise d'octobre » au Canada   ephemeride EmptyJeu 5 Oct - 14:54

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5 octobre 1970 : « Crise d'octobre » au Canada

Le 5 octobre 1970, au petit jour, un commando enlève à son domicile James Richard Cross, attaché commercial britannique au Canada. Cinq jours plus tard, un autre commando enlève Pierre Laporte, ministre du Travail et de l'Immigration du Québec. Les ravisseurs se réclament du Front de Libération du Québec, un groupuscule d'extrême-gauche né en 1963. Il s'apparente aux autres groupuscules ultraviolents des « années de plomb », en Allemagne, Italie, Irlande, pays Basque etc.

Le 16 octobre, le gouvernement fédéral de Pierre-Elliott Trudeau suspend les libertés individuelles tandis que l'armée canadienne et la police arrêtent quelque 400 personnes soupçonnées d'appartenir ou de soutenir le FLQ. Le lendemain, on retrouve le corps de Pierre Laporte dans le coffre d'une voiture. Le malheureux a été étranglé avec la chaînette qu'il portait autour du cou. Cette « Crise d'octobre » a signé l'arrêt de mort du FLQ et laissé une trace durable dans la vie politique du Québec.
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MessageSujet: 6 octobre 1890 : L'église mormone condamne la polygamie.   ephemeride EmptyVen 6 Oct - 8:54

ephemeride Mormon10

6 octobre 1890 : L'église mormone condamne la polygamie.

Vers la fin des années 1880, l’Église des Saints des Derniers Jours continuait à pratiquer le mariage plural par obéissance à un commandement reçu par Joseph Smith. Cependant, le gouvernement des États-Unis avait récemment voté des lois contre cette pratique, avec de lourdes sanctions en cas de violation de ces lois, notamment la confiscation des biens de l’Église et la privation, pour les membres de l’Église, des droits civiques fondamentaux tels que le droit de vote. Ces faits nouveaux permettaient aussi la mise en œuvre de moyens légaux pour poursuivre les saints des derniers jours qui pratiquaient le mariage plural. L’Église fit appel devant les tribunaux, mais en vain.

Cette situation pesait lourdement sur Wilford Woodruff, le président des mormons. Il raconte qu’en cherchant à connaître la volonté de Dieu à ce sujet, il finit par recevoir la révélation que les Saints des Derniers Jours devaient cesser la pratique de contracter le mariage plural. Il publia alors ce qui prit le nom de Manifeste : une déclaration qui expose la position de l’Église au sujet du mariage plural. Dans cette déclaration publique, datée du 24 septembre 1890, il affirma son intention de se soumettre aux lois du pays. Il témoigna aussi que l’Église avait cessé d’enseigner la pratique du mariage plural.

Le 6 octobre 1890, au cours d’une session de conférence générale, les Saints des Derniers Jours soutinrent la déclaration de leur prophète en approuvant unanimement une déclaration selon laquelle il « était pleinement autorisé, en vertu de sa fonction, à publier le Manifeste ».
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