Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 22 février 1632 : Dialogue sur les deux grands systèmes du monde   ephemeride - Page 7 EmptyJeu 22 Fév - 11:54

ephemeride - Page 7 Dialog10

22 février 1632 : Dialogue sur les deux grands systèmes du monde

Le Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo est un ouvrage demandé à Galilée par le pape Urbain VIII vers 1624 et publié en 1632. Il est rédigé comme un dialogue entre trois personnes, la première favorable au système héliocentrique de Copernic, la deuxième au système géocentrique de Ptolémée, et la troisième sans opinion préalable sur la question. Galilée laisse clairement entendre sa préférence pour les thèses héliocentriques, alors suspectes à l'Église catholique romaine, et contredisant par ailleurs l'enseignement d'Aristote, donc la totalité du monde universitaire de son époque. L’année suivante, lors d’un procès qui eut un grand retentissement, il se voit contraint de rétracter ses propos.

Le 22 février 1632, Galilée présente son ouvrage achevé d'imprimer au grand-duc de Toscane Ferdinand II de Médicis.

La publication de cet ouvrage eut un retentissement particulier en Europe, du fait du procès qui fut intenté à Galilée par l'Église catholique en 1632 et 1633, pour cet ouvrage qui, bien que commandé par le pape Urbain, contrevenait aux interdictions des écrits favorables à l'héliocentrisme de 1616.

Galilée fut condamné à l'âge de 69 ans à renier ses théories hérétiques devant le tribunal inquisiteur catholique sur demande du pape Urbain VIII en juin 1633 ce à quoi il se résigna afin selon la légende de ne pas brûler vif sur un bûcher. Dans la pratique, ce risque était quasi nul, Galilée et Urbain VIII étant amis de longue date. Celui-ci le fit assigner à résidence où il put continuer ses recherches dans la discrétion durant 9 ans jusqu'à sa disparition.

L'ouvrage

Le Dialogue se déroule à Venise sur quatre journées entre trois personnages : Salviati, porte-parole de Galilée ; Sagredo, éclairé mais sans a priori ; et Simplicio, un défenseur de la physique aristotélicienne, un personnage dans lequel Urbain VIII se serait reconnu.

Deux de ces personnages sont aussi des personnes réelles : Gianfrancesco Sagredo (1571-1620), un Vénitien, et Filippo Salviati (1582-1614), un Florentin, tous deux amis de Galilée et dont celui-ci a voulu perpétuer la mémoire. Quant au troisième personnage, lorsqu'on lui reprocha le caractère ostensiblement péjoratif de Simplicio, Galilée répondit qu'il s'agissait de Simplicius de Cilicie.
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MessageSujet: 23 février 1905 : Fondation du Rotary   ephemeride - Page 7 EmptyVen 23 Fév - 6:54

ephemeride - Page 7 Rotary10

23 février 1905 : Fondation du Rotary

Le Rotary voit le jour à Chicago le 23 février 1905. C'est à cette date que son fondateur, Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele, négociant en charbon, Gustavus H. Loehr, ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur.

À l'origine, l'idée de Paul Harris était de promouvoir la solidarité entre hommes d'affaires, mais, très vite, la notion d'une action humanitaire vint se greffer sur cet objectif. Les réunions étaient tenues à tour de rôle sur le lieu de travail de chacun des membres, d'où le nom de Rotary. Les premiers mois furent difficiles, de nombreuses discussions très vives sur l'évolution souhaitable opposant les membres du premier club. Ce n'est que fin 1906 que put être envisagé sereinement le développement du Rotary.
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MessageSujet: 24 février 1826 : Traité de Yandabo   ephemeride - Page 7 EmptySam 24 Fév - 11:54

ephemeride - Page 7 Yandab10

24 février 1826 : Traité de Yandabo

La dynastie Konbaung, venue au pouvoir en 1752, menait une politique militaire expansionniste. Dès 1784, mais surtout au début des années 1820, elle avait ainsi atteint les frontières de l'Inde britannique. Des interventions dans les affaires des royaumes voisins et les activités birmanes en territoire indien conduisirent à la guerre anglo-birmane (1824-1826) qui se conclut par la défaite birmane.

Le traité de Yandabo, signé le 24 février 1826 entre la Compagnie anglaise des Indes orientales et le roi de Birmanie Bagyidaw, marqua la fin de la guerre.

Les Britanniques prenaient possession du royaume d'Arakan et des anciens territoires siamois du Tenasserim. La dynastie Konbaung devait payer des compensations financières, s'engager à ne plus intervenir dans les affaires de l'Assam et du Manipur et accepter la présence de Britanniques dans sa capitale.
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MessageSujet: 25 février 1904 : Incorporation de l'Acre au Brésil   ephemeride - Page 7 EmptyDim 25 Fév - 9:54

ephemeride - Page 7 Acre10

25 février 1904 : Incorporation de l'Acre au Brésil

L'Acre fut la dernière portion importante du territoire à être incorporée au Brésil. Ses premiers occupants furent les peuples indiens Kulina-pano et Kaxinawá. Par les traités coloniaux, dont le traité de Madrid le 13 janvier 1750, l'Acre faisait partie de la Bolivie et une petite partie en était revendiquée par le Pérou. Sur les anciennes cartes boliviennes, l'Acre était désigné comme « Tierras no descubiertas ». En 1867, le traité d'Ayacucho fixa sa frontière entre le Brésil et la Bolivie sur les rivières Beni et Mamoré.

En 1877, une grande sécheresse au Nordeste brésilien provoqua un mouvement de populations attirées par le caoutchouc vers l'actuel Acre. De son côté, la Bolivie ne l'avait pas occupé parce que sa principale activité économique était l'extraction minière (or et argent) et que les migrants boliviens s'installaient sur leur propre territoire pour l'exploitation du caoutchouc.

Ces conflits d'intérêts vont provoquer la guerre de l'Acre qui s'achèvera par l'annexion de ce territoire par le Brésil.

Luiz Galvez Rodrigues de Aria dirigea une expédition en 1899-1900 dont le but était de prendre le contrôle de ce territoire bolivien. Il se proclama président d'une République de l'Acre le 14 juillet 1899, mais cette sécession ne dura que jusqu'en mars 1900. Une deuxième tentative de mise sur pied d'une République de l'Acre ne dura que quelques semaines, en novembre-décembre 1900.

Pour reconquérir le territoire, en 1899, la Bolivie fonde un siège administratif à effets fiscaux : Puerto Alonso (aujourd'hui Porto Acre, au Brésil). Vu l'innocuité de cette mesure, la Bolivie remit, en 1901, le territoire entre les mains d'un groupe américain, la Bolivian Trading Company, pour le développer avant de le récupérer. Les Brésiliens qui y étaient installés résistent par les armes. En 1902, José Plácido de Castro appuyé par l'État d'Amazonas, forme une troupe qui s'empara de Xapuri et déclara l'indépendance de la région.

Le 17 novembre 1903, la guerre s'achève par la signature du traité de Petrópolis entre le Brésil et la Bolivie, négocié par José Maria da Silva Paranhos Júnior, futur baron de Rio Branco. Le Brésil achète le territoire pour deux millions de livres sterling, indemnise la Bolivian Trading Company et s'engage à construire une ligne de chemin de fer Madeira-Mamoré pour donner un accès pour la Bolivie à l'Atlantique. En huit ans, le gouvernement fédéral récupère sa mise par les impôts sur le caoutchouc.

Le 25 février 1904, l'Acre devient Territoire fédéral (région directement administrée par le pouvoir central).
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MessageSujet: 26 février 1919 : Création du parc national du Grand Canyon   ephemeride - Page 7 EmptyLun 26 Fév - 11:54

ephemeride - Page 7 Canyon10

26 février 1919 : Création du parc national du Grand Canyon

Le Grand Canyon a été officiellement désigné parc national le 26 février 1919 bien que le lieu ait été bien connu des Américains depuis plus de trente ans auparavant. En 1903, le président Theodore Roosevelt visite le site et  déclare :

    Le Grand Canyon me remplit de crainte. Il est au-delà de toute comparaison, au-delà de toute description, et absolument sans précédent dans le monde entier... Que cette grande merveille de la nature demeure comme elle est maintenant. Ne faites rien pour gâcher sa grandeur, sa sublimité et sa beauté. Vous ne pouvez pas l'améliorer. Mais ce que vous pouvez faire est de le garder pour vos enfants, les enfants de vos enfants et tous ceux qui viennent après vous, comme l'unique grand vue que chaque Américain devrait voir.
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MessageSujet: 27 février 1858 : Promulgation de la loi de sûreté générale   ephemeride - Page 7 EmptyMar 27 Fév - 9:54

ephemeride - Page 7 Espina10

27 février 1858 : Promulgation de la loi de sûreté générale

Le 14 janvier 1858, l'attentat d'Orsini contre Napoléon III apparaît comme le point d'orgue d'une série de tentatives d'assassinat qui se sont succedés depuis 1854. Après cet attentat raté, le gouvernement durcit sa politique : suppression des journaux ; division de la France en cinq départements militaires dont chacun est confié à un maréchal ; nomination du général Espinasse, célèbre pour sa poigne de fer, au ministère de l'Intérieur et de la Sûreté générale ; constitution, le 1er février 1858, d'un conseil privé par Napoléon III, qui peut se transformer, si besoin est, en conseil de régence. Enfin, la création d'un projet de loi de sûreté générale appelé aussi « loi des suspects ».

Le Corps législatif accueille d'abord avec frilosité le projet de loi, rétif au budget important qu'il requiert. La peine de déportation ou de transportation est en effet plus coûteuse que le bannissement, puisqu'elle requiert non seulement le financement du transport, mais aussi la paie des gardes sur place.

Les débats sont animés. Environ 24 députés votent contre le projet de loi : il s'agit de monarchistes libéraux tel que le comte de Flavigny, qui perd bientôt l'appui du pouvoir en raison de son indépendance, ou le marquis de Mortemart, ainsi que de républicains comme Jacques-Louis Hénon, futur maire de Lyon, ou Émile Ollivier, lui-même fils d’un proscrit exilé à Cayenne en 1852 et futur chef de gouvernement à la fin de l'Empire. Ce dernier critique une loi scandaleuse qui permet au régime de frapper tous ceux « dont le ton et les allures déplaisent ». Ces 24 députés ne font toutefois pas le poids face aux 227 voix favorables à la loi.

Au Sénat, l'opposition est limitée au général Mac Mahon. Malgré cette opposition parlementaire plus que limitée, ce qui s'explique largement par les modes d'élection et de nomination, celle-ci démontre l'existence d'une résistance relative, au sein de l'institution, vis-à-vis de cette loi liberticide.
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MessageSujet: 28 février 1825 : Traité entre le Royaume-Uni et la Russie établissant les frontières de l'Alaska   ephemeride - Page 7 EmptyMer 28 Fév - 9:54

ephemeride - Page 7 Russia10

28 février 1825 : Traité entre le Royaume-Uni et la Russie établissant les frontières de l'Alaska

Le 28 février 1825, les gouvernements russe et britannique signent le Traité de Saint-Pétersbourg, qui fixe la frontière côtière méridionale de l’Alaska à la latitude 54° 40’ N (près de l’actuelle ville de Prince Rupert, en Colombie-Britannique).

Le traité concerne principalement la zone côtière et ne définit pas de manière claire la frontière orientale du territoire parce que l’intérieur est extrêmement montagneux et n’est pas perçu comme étant une priorité par les négociateurs. Le texte de l’entente spécifie cependant que « le littoral qui appartiendra à la Russie […] sera délimité par une ligne qui suivra les sinuosités de la côte et qui n’en sera jamais éloignée de plus de dix lieues marines (56 km) ».
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MessageSujet: 29 février 1768 : Confédération de Bar   ephemeride - Page 7 EmptyJeu 29 Fév - 8:54

ephemeride - Page 7 Konfed10

29 février 1768 : Confédération de Bar

Le 29 février 1768, des patriotes polonais se réunissent à Bar, en Podolie, à l'instigation de deux nobles, Józef Pułaski et Michał Krasiński. Ils constituent une alliance dite « Confédération de Bar » avec le projet de lutter contre les ingérences étrangères et en particulier russes.

Ils s'opposent au roi Stanislas II Auguste Poniatowski, un ancien amant de la tsarine Catherine II de Russie qui l'a installé sur le trône en utilisant les failles du liberum veto, une disposition qui exige l'élection du roi à l'unanimité des nobles.

Le nouveau souverain a aussitôt tenté de réorganiser les institutions polonaises et de réformer en particulier le liberum veto. Mais il en a été empêché par les souverains des États voisins, la Russie, la Prusse et l'Autriche. La Confédération de Bar réclame en conséquence sa déchéance. Elle est finalement vaincue par les armées de ses voisins et ceux-ci procèdent à un premier partage de la Pologne en 1772.
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MessageSujet: 1er mars 1244 : Chute de Montségur   ephemeride - Page 7 EmptyVen 1 Mar - 11:54

ephemeride - Page 7 Montse11

1er mars 1244 : Chute de Montségur

Le 1er mars 1244, la forteresse de Montségur tombe aux mains du sénéchal de Carcassonne après un siège de neuf mois. Deux cent cinq survivants cathares sont jugés par l'Inquisition et brûlés vifs quelques jours plus tard.

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MessageSujet: 2 mars 1941 : Serment de Koufra   ephemeride - Page 7 EmptySam 2 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Koufra10

2 mars 1941 : Serment de Koufra

Le 2 mars 1941, le colonel Leclerc (38 ans) enlève aux Italiens l'oasis de Koufra, au sud de la Libye. Avec ses hommes, qui ont rejoint comme lui le général de Gaulle après l'invasion de la France par la Wehrmacht, il fait le serment de ne plus déposer les armes avant que le drapeau français ne flotte sur Strasbourg.

Ce « serment de Koufra » marque le début d'une longue marche glorieuse qui passera par la Libération de Paris.

Éternel rebelle

Tôt rallié au général de Gaulle et à la « France libre », Leclerc est arrivé le 2 décembre 1940 au Tchad comme commandant militaire. Cette colonie enclavée de l'Afrique équatoriale française a été la première à se rallier au Général par la grâce de son gouverneur, Félix Éboué, un Guyanais.

Au fin fond de l'Afrique, à plusieurs milliers de kilomètres de la France occupée et de l'Allemagne ennemie, Leclerc, qui s'est autopromu colonel, bout d'impatience de partir au combat.

Dès le lendemain de son arrivée à Fort-Lamy, il décide de s'emparer de l'oasis de Koufra, à 1700 kilomètres plus au nord, en Libye, dans le Fezzan.

Koufra, au milieu du désert, est un modeste fort tenu par une garnison italienne et protégé par une compagnie motorisée qui vadrouille en couverture dans la région, la Sahariana. C'est sans doute le poste le plus avancé, au sud, de l'alliance germano-italienne.

Leclerc se lance dans le désert avec une centaine d'Européens et 250 méharistes et tirailleurs « sénégalais », essentiellement des Tchadiens et des Camerounais. La petite troupe est équipée de bric et de broc avec quelques dizaines de vieux véhicules, cinq petits avions, des armes et des uniformes à l'avenant.

Les Français combinent leur action avec les Britanniques qui, du Caire, lancent une attaque sur Mourzouk, la capitale du Fezzan. Le major Clayton, qui commande la colonne britannique, se fait « prêter » par Leclerc deux officiers : le capitaine Massu, qui se rendra plus tard célèbre en Algérie, et le lieutenant-colonel Colonna d'Ornano, qui sera tué devant Mourzouk.

La colonne britannique est défaite par la Sahariana sans atteindre son objectif et les rescapés rejoignent la colonne de Leclerc. Celle-ci arrive le 7 février en vue de Koufra.

Jouant d'audace (comme à son habitude), Leclerc tient en respect les défenseurs du fort avec une partie de ses troupes. Lui-même et le reste de ses troupes éloignent la Sahariana du fort. Après un ultime combat, le 19 février, la compagnie motorisée décroche et se replie vers le nord-ouest. Les défenseurs de Koufra ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes. Ils surestiment le nombre et l'équipement de leurs assiégeants et Leclerc les entretient dans leur ignorance en faisant déplacer sans cesse ses armes automatiques.

Le 1er mars, enfin, des parlementaires sortent du fort et demandent aux Français leurs propositions pour une reddition dans l'honneur. Les palabres s'éternisent. À la fin, n'y tenant plus, Leclerc surgit parmi les négociateurs et ordonne aux Italiens de remonter dans leur véhicule. Lui-même s'asseoit à leurs côtés avec deux officiers et leur commande de regagner le fort. Les Italiens, estomaqués par cette entorse aux usages, s'exécutent.

Arrivé en présence du commandant du fort, Leclerc impose ses conditions. La capitulation est signée le jour même. La garnison défile à 14h devant Leclerc : 11 officiers et 18 soldats italiens, 273 Libyens. Les combats lui ont occasionné 3 tués et 4 blessés. Les pertes du côté français ont été de 4 tués (dont un Européen) et de 21 blessés.

De Koufra à Berchtesgaden

Le lendemain, c'est au tour du détachement français de se rassembler dans la cour du fort. Après avoir fait hisser les couleurs, le colonel Leclerc prononce une allocution mémorable qui se termine par ces mots, quelque peu surréalistes en ce morceau de désert saharien : « Nous sommes en marche, nous ne nous arrêterons que lorsque le drapeau français flottera sur la cathédrale de Strasbourg ». Les soldats et officiers reprennent le serment à la suite de leur chef.

Aussi modeste soit-elle, la bataille de Koufra a un impact symbolique immense pour les Français en lutte contre l'occupant car c'est le premier succès militaire des Français Libres. Le général de Gaulle ne s'y trompe pas. Dès le 3 mars, il télégraphie à Leclerc un message de félicitations qui se termine par ces mots inhabituels chez lui : « Les glorieuses troupes du Tchad et leur chef sont sur la route de la victoire. Je vous embrasse ».

De Gaulle voit juste. Leclerc, plus tard à la tête de la IIe Division Blindée, entrera le premier dans Paris puis dans Strasbourg. Il achèvera son épope guerrière à Berchtesgaden, le nid d'aigle de Hitler.
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MessageSujet: 3 mars 1873 : Adoption du Comstock Act   ephemeride - Page 7 EmptyDim 3 Mar - 11:54

ephemeride - Page 7 Nys10

3 mars 1873 : Adoption du Comstock Act

Le Comstock Act est une loi fédérale adoptée par le Sénat des États-Unis le 3 mars 1873.
Elle réprime « le commerce et la circulation de la littérature obscène et des articles d'usage immoral ».

La loi rend illégale l'utilisation du service postal des États-Unis pour expédier des articles et matériel érotiques, contraceptifs, produits abortifs et toute information concernant ces éléments. Ceci empêche certains journaux, notamment anarchistes, de servir leurs abonnés.

Là où le gouvernement fédéral a une compétence directe, comme à Washington, la loi a également érigé en délit, passible d'une amende et d'emprisonnement, la vente, le don ou la possession d'une publication obscène.

La moitié des États américains adoptent des lois anti-obscénité similaires interdisant la possession et la vente de matériel obscène, y compris les contraceptifs.
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MessageSujet: 4 mars 1938 : Le pétrole jaillit en Arabie.   ephemeride - Page 7 EmptyLun 4 Mar - 11:54

ephemeride - Page 7 Petrol10

4 mars 1938 : Le pétrole jaillit en Arabie.

Au début des années 1930, les géologues pensaient trouver du pétrole sous les sables du royaume nouvellement formé d’Arabie saoudite. Du pétrole avait été découvert en Perse en 1908 et des puits produisaient en Irak depuis 1927. En 1933, la Standard Oil of California obtint le droit de prospecter dans les provinces orientales de l’Arabie saoudite.

En mai 1936, le forage « Dammam 2 » fit jaillir du pétrole. Mais bientôt, il produisit plus d’eau que de pétrole.

Il fallut encore cinq années de recherches et le 4 mars 1938 le forage « Dammam 7 » rencontra du pétrole. En trois semaines, il produisit plus de 100 000 barils.

Un an plus tard, un pipeline de 63 km reliant le champ pétrolier de Dammam au port de Ras-Tanura fut inauguré.

Ce fut le début de la fortune pour le roi saoudien Ibn Saoud. Le puits fut fermé en 1982 après avoir produit 32 millions de barils.
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MessageSujet: 5 mars 1797 : Arrivée de l'Évangile à Tahiti   ephemeride - Page 7 EmptyMar 5 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Tahiti10

5 mars 1797 : Arrivée de l'Évangile à Tahiti

L’Arrivée de l’Évangile est une fête commémorant l’ancrage à Tahiti le 5 mars 1797 du navire des missionnaires chrétiens à l’origine des premières conversions autochtones au protestantisme. En Polynésie française, le 5 mars est une fête légale et un jour férié et chômé.

Au milieu du XVIII ème siècle, le royaume de Grande-Bretagne est secoué par le Grand réveil. En 1795, la Société missionnaire de Londres est créée afin d’envoyer des évangélisateurs dans les mers du Sud. James Wilson prend le commandement de son navire le Duff.

Le 24 septembre 1796, le Duff prend la direction des mers du Sud.

Le 5 mars 1797, le navire de la London Missionary Society arrive dans la baie de Matavai sur les côtes septentrionales de l'île de Tahiti. Les missionnaires sont accueillis par le roi Pomaré II. Peter Hagerstein, un marin déserteur, servit de truchement entre les missionnaires et le roi. Le missionnaire Henry Nott sera le plus rapide à maîtriser le tahitien.
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MessageSujet: 6 mars 1642 : Le jansénisme à l'Index   ephemeride - Page 7 EmptyMer 6 Mar - 11:54

ephemeride - Page 7 Urbain10

6 mars 1642 : Le jansénisme à l'Index

In eminenti est une bulle pontificale émise le 6 mars 1642 par le pape Urbain VIII, condamnant et mettant à l'Index l'Augustinus, ouvrage de Jansenius (1585-1638), évêque d'Ypres, publié en 1640, et œuvre fondatrice du jansénisme.

Ce document fut longtemps considéré en France comme un faux, la publication de la bulle ayant été retardée jusqu'en janvier 1643. Les partisans de Jansénius au premier rang desquels Antoine Arnauld tirèrent parti de ce délai pour préparer la défense de l'Augustinus, ce qui préluda à la longue querelle du jansénisme.
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MessageSujet: 7 mars 1815 : Napoléon à Laffrey   ephemeride - Page 7 EmptyJeu 7 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Laffre10

7 mars 1815 : Napoléon à Laffrey

Après son débarquement à Golfe-Juan, le 1er mars 1815, Napoléon prend la route des Alpes (l'actuelle route Napoléon) pour gagner Paris, route jugée plus sûre que la vallée du Rhône réputée favorable aux royalistes. Il passe alors par le plateau matheysin.

Après avoir passé la nuit du 6 mars à Corps, il passe par La Mure puis se dirige vers Grenoble. Le 7 mars devant Laffrey, sur la plaine se trouve un bataillon du 5ème de Ligne envoyé par Louis XVIII pour l'arrêter. Napoléon s'avance seul au-devant des troupes sur ce qui est désormais nommée la prairie de la Rencontre et leur parle d'abord ainsi : « Soldats du 5ème de Ligne, je suis votre empereur, reconnaissez-moi ! »
Puis, devant l'indécision des soldats pâles d'émotion lui faisant face, il s'approche à portée de fusil, entrouvre sa redingote et s'écrie : « S'il est parmi vous un soldat qui veuille tuer son Empereur, me voici. »
À ces mots, le 5ème de Ligne met bas les armes et se précipite vers Napoléon en pleurant… Après cet épisode, Napoléon dit au général Cambronne : « C'est fini. Dans huit jours nous serons à Paris. »
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MessageSujet: 8 mars 1262 : Bataille de Hausbergen   ephemeride - Page 7 EmptyVen 8 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Hausbe10

8 mars 1262 : Bataille de Hausbergen

Quand, le 27 mars 1260, Walther de Hohen-Geroldseck est élu évêque de Strasbourg, il apparaît comme le personnage le plus puissant sur les deux rives du Rhin du fait que le pouvoir impérial ne s’exerce plus.

Le prélat pense alors que le moment est venu de ramener le Conseil strasbourgeois à la raison. C’est que la Ville avait arraché à ses prédécesseurs, suzerains temporels et spirituels de Strasbourg, nombre de privilèges, taxes, impôts, domaines (communaux). Il pose un ultimatum au Conseil : lui rendre ses droits d’ici la Pentecôte 1261, sinon il se verra obligé d’employer la force !

La Ville, cependant, campe sur ses positions, mobilise ses forces et en juin 1261 lance une première opération militaire visant à détruire le château épiscopal de Haldenburg qui se dresse au sud-sud-ouest de Mundolsheim et perturbe les communications vers le nord. C’est le premier pas vers la guerre ouverte entre Strasbourg et son évêque.

De fait, Walther de Hohen-Geroldseck rassemble une armée pléthorique pour l’époque, estimée à 7 000 hommes. Il commence par bloquer les accès à la cité. Une trêve est bien conclue en juillet 1261 afin de permettre la rentrée des moissons et des vendanges, mais les hostilités reprennent rapidement, ponctuées de multiples engagements.

Le mercredi 8 mars 1262, les Strasbourgeois lancent une opération contre l’église fortifiée de Mundolsheim d’où les guetteurs peuvent surveiller tout mouvement de la cité et sonner l’alarme. La sortie est vite signalée à l’évêque, installé à Dachstein. Aussitôt, une partie de la piétaille épiscopale se met en route, précédée d’environ 300 chevaliers bardés de fer et pressés d’en découdre.

Le clocher de l’église abattu, les Strasbourgeois, conscients que l’alerte est donnée dans le camp épiscopal, entament le chemin du retour en restant d’abord sur les hauteurs des collines de Hausbergen. Des estafettes sont envoyées en ville pour demander des renforts. Cavaliers, archers, arbalétriers vont bientôt à la rencontre du convoi en repli. La jonction des deux corps se fait au pied de la colline.

Arrivé sur la colline avec ses chevaliers et une partie de la piétaille, l’évêque voit les troupes adverses mais pense que les Strasbourgeois fuient et de suite se lance à leur poursuite. Or, entre-temps, le renfort strasbourgeois s’est ordonné, archers et arbalétriers forment les ailes, interdisent par des pluies de flèches à la piétaille ennemie toute approche. Le choc sera donc pour la cavalerie et, très vite, la bataille devient une mêlée. Quelques bouchers et pelletiers strasbourgeois sont chargés de couper les jarrets des chevaux ennemis, faisant chuter à terre les chevaliers engoncés dans leurs armures. L’évêque lui-même est obligé de fuir, la bataille est perdue pour lui !

Une défaite totale

La chronique parle de 1 300 tués parmi la piétaille épiscopale, de 70 chevaliers morts, de 86 nobles capturés alors que les Strasbourgeois n’auraient qu’un seul mort à déplorer, un boucher du nom de Bilgerlein, fait prisonnier puis massacré à Geispolsheim.

Des scènes terribles se déroulent. Ainsi, le frère de l’évêque est grièvement blessé, et finalement achevé par un pillard qui cherche à récupérer les bijoux que l’homme porte, en lui tranchant les mains. Des fosses communes sont creusées à la hâte…

L’évêque ne se remettra jamais de cette défaite, il meurt le 12 février 1263. Le triomphe strasbourgeois permettra surtout à la noblesse et au patriciat de s’accaparer le pouvoir. Il faudra attendre plusieurs « remaniements » de la composition du Conseil et l’année 1332 avant que les notables du monde artisanal et marchand ne s’imposent. En 1358, Strasbourg est officiellement qualifiée par l’empereur Charles IV de « freie Stadt », ville libre.
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MessageSujet: 9 mars 1796 : Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais   ephemeride - Page 7 EmptySam 9 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Joseph10

9 mars 1796 : Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais

Le 9 mars 1796, sous le Directoire, le général Napoléon Bonaparte (26 ans) épouse sans formalités, devant un officier d'état-civil, Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie (32 ans), veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais.

Quelques jours plus tard, il prend le commandement de l'armée d'Italie. Son prodigieux destin se met en marche.
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MessageSujet: 10 mars -241 : Bataille des îles Égades   ephemeride - Page 7 EmptyDim 10 Mar - 7:54

ephemeride - Page 7 Zogade10

10 mars -241 : Bataille des îles Égades

La bataille des îles Égades est une bataille navale ayant eu lieu le 10 mars 241 av. J.-C. durant la première guerre punique au large de la côte ouest de la Sicile, près des îles Égades, et ayant opposé les flottes de Carthage et de la République romaine.

Ce fut la dernière bataille navale de la guerre et le résultat fut une victoire romaine décisive qui mit fin à ce conflit prolongé, à l'avantage de Rome.
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MessageSujet: 11 mars 1824 : Création du Bureau des affaires indiennes   ephemeride - Page 7 EmptyLun 11 Mar - 7:54

ephemeride - Page 7 Bia10

11 mars 1824 : Création du Bureau des affaires indiennes

Le Bureau des affaires indiennes est une administration du gouvernement fédéral des États-Unis qui gère les droits spécifiques octroyés aux minorités indiennes américaines. Cette administration dépendant à l'origine du département de la Guerre a été fondée le 11 mars 1824 et mise sous tutelle du département de l'Intérieur à partir de 1849.

La législation en vigueur contraint le BAI de gérer au mieux les affaires des Amérindiens, notamment lorsqu'il s'agit de la mise en location de terres ancestrales appartenant aux communautés amérindiennes. On lui reproche toutefois de ne pas remplir son rôle et de ne pas défendre suffisamment les droits des Amérindiens et même de contribuer au pillage de leurs ressources par de grandes sociétés industrielles ou commerciales.
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MessageSujet: 12 mars 1794 : Insurrection de Kościuszko   ephemeride - Page 7 EmptyMar 12 Mar - 8:54

ephemeride - Page 7 Kosciu10

12 mars 1794 : Insurrection de Kościuszko

L'insurrection de Kościuszko est un soulèvement patriotique dirigé par Tadeusz Kościuszko en 1794 pour libérer la république des Deux Nations (Pologne et Lituanie) de l'occupation russe à la suite de la guerre russo-polonaise de 1792 et du deuxième partage de la Pologne en 1793.

L'insurrection, lancée en mars 1794 à Cracovie, est vaincue en octobre-novembre, s'achevant sur le massacre de Praga, qui va longuement marquer la mémoire polonaise. Kosciuszko est fait prisonnier et sera gracié en 1797 par le tsar Paul Ier.

Le 24 octobre 1795 a lieu le troisième partage de la Pologne qui la fait disparaître en tant qu'état.
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MessageSujet: 13 mars 1846 : Incident de Ballinglass   ephemeride - Page 7 EmptyMer 13 Mar - 8:54

ephemeride - Page 7 Famine10

13 mars 1846 : Incident de Ballinglass

Depuis l'acte d'Union de 1800, l'Irlande était intégrée dans le Royaume-Uni, et la majeure partie des terres en Irlande appartenait à de grands propriétaires anglais. Les paysans irlandais étaient des locataires, produisant des céréales, des pommes de terre et du bétail. Mais seules les pommes de terre restaient comme nourriture pour les paysans eux-mêmes ; les autres produits servaient à payer le loyer et étaient exportés d'Irlande vers l'Angleterre. Ces exportations continuèrent même quand la récolte de pomme de terre de 1845 fut désastreuse et engendra la famine. Des milliers de paysans qui ne pouvaient pas payer le loyer dans cette situation furent expulsés de leurs terres.

Les 300 habitants du village de Ballinglass dans le comté de Galway étaient relativement « riches » et pouvaient payer leur loyer. Ils furent malgré tout expulsés le 13 mars 1846 parce que la propriétaire britannique, Mme Gerrard, voulait établir une ferme de pâturage à l'emplacement du village. Les maisons de Ballinglass furent détruites par l'armée et la police. Le premier soir, leurs habitants dormirent dans les ruines mais le lendemain la police et l'armée revinrent pour les expulser définitivement.
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MessageSujet: 14 mars 1891 : La France adopte l'heure de Paris.   ephemeride - Page 7 EmptyJeu 14 Mar - 9:54

ephemeride - Page 7 Gare10

14 mars 1891 : La France adopte l'heure de Paris.

Au XIXème siècle, le besoin d'unifier l'heure sur tout le territoire se fait sentir, notamment avec l'essor du chemin de fer et l'impossibilité de régler les horaires des trains sur des heures locales variant d'un point géographique à un autre. Pour la régularité du service des trains, les chemins de fer prennent l'heure d'origine des réseaux français, c'est-à-dire celle de Paris, mais, pour favoriser les voyageurs non ponctuels, on décide que l'heure du chemin de fer serait en retard de cinq minutes sur l'heure de Paris.

Progressivement, au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, les villes françaises adoptent le double affichage horaire ou l'heure de Paris. À Rennes, par exemple, desservie par le train depuis 1857, l'horloge de l'hôtel de ville indique l'heure locale et celle de la capitale à l'aide de deux aiguilles des minutes : l'une dorée (heure locale, c'est-à-dire l'heure solaire vraie), l'autre noire. En 1880, s'alignant sur une pratique qui se généralise dans les grandes villes (Bordeaux, Nantes, etc.), la capitale bretonne adopte l'heure parisienne pour tous les cadrans publics de son territoire.

L'uniformisation de l'heure sur l'ensemble du territoire national est imposée par la loi du 14 mars 1891 qui fixe l'heure légale en France métropolitaine et en Algérie à l'heure du temps moyen de Paris. Cette harmonisation est l'un des marqueurs de l'adaptation de la France à la révolution industrielle et économique en cours à cette époque.
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MessageSujet: 15 mars 1906 : Création de l'entreprise Rolls-Royce   ephemeride - Page 7 EmptyVen 15 Mar - 6:54

ephemeride - Page 7 Rollsr10

15 mars 1906 : Création de l'entreprise Rolls-Royce

En 1884, Henry Royce commence une affaire d'électricité et de mécanique. En 1902, ce mécanicien de génie en grande partie autodidacte construit sa première automobile à Manchester. Il est introduit auprès de Charles Rolls, un ingénieur aristocrate fou de moteurs.

La société Rolls-Royce Limited est créée le 15 mars 1906, et adopte un emblème au double R qui symbolise la marque depuis. L'entreprise est transférée à Derby en 1908.

Entre 1904 et 1906, dix-neuf voitures à moteur deux-cylindres, de 2 litres sortent des usines, suivies de quelques exemplaires à moteur trois-cylindres de 3 litres et de la 30 HP, construite à trente exemplaires. Habillée d'une superbe carrosserie en aluminium, la treizième voiture de la série, la Silver Ghost, s'inscrit dans l'histoire de l'automobile en parcourant 15 000 miles entre le 1er juillet et le 8 août 1907 sans aucune panne mécanique.

Le nouveau modèle 40/50 ch est propulsé par un moteur six-cylindres en ligne de 7 litres, porté à 7,4 litres en 1910 dont 6 220 exemplaires seront produits.
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MessageSujet: 16 mars 1978 : Naufrage de l'Amoco Cadiz   ephemeride - Page 7 EmptySam 16 Mar - 10:54

ephemeride - Page 7 Amoco10

16 mars 1978 : Naufrage de l'Amoco Cadiz

Le 16 mars 1978 à 22 heures, le pétrolier Amoco Cadiz, affrété par la compagnie américaine Amoco Tranport, filiale de la Standard Oil, vient s'échouer sur les brisants au large de Portsall libérant 223 000 tonnes de pétrole brut. C’est la plus grande marée noire par échouement de pétrolier jamais enregistrée dans le monde.

Au cours du premier mois suivant le naufrage, la pollution par hydrocarbures s'étend d'ouest en est sur 350 km de côtes et sur un très large secteur de la Manche occidentale.

Une mortalité massive et foudroyante est alors observée parmi les animaux de rochers et de plages, vivant dans la zone de l'estran et au-delà des plus basses mers, dans un rayon de 5 kilomètres autour de l'épave et parfois en des points d'accumulation situés jusqu'à 100 kilomètres. La faune et la flore marines sont globalement touchées.

Le Centre de documentation de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux estime que la marée noire a tué dans les premiers mois, par engluement ou par effet toxique, autour de 260 000 tonnes d'animaux marins.

ephemeride - Page 7 Amoco210
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MessageSujet: 17 mars 1979 : Création de la radio pirate Lorraine Cœur d'Acier   ephemeride - Page 7 EmptyDim 17 Mar - 10:54

ephemeride - Page 7 Lorrai10

17 mars 1979 : Création de la radio pirate Lorraine Cœur d'Acier

Une première radio pirate, SOS Emploi, est créée à Longwy par la CFDT. Cette radio émet à partir de décembre 1978 depuis une antenne installée sur le crassier de Senelle. Le contenu évoque la lutte en cours dans la sidérurgie, et s'ouvre aussi à tous les sujets et tous les intervenants. Après un an de fonctionnement, la radio de la CFDT cesse d'émettre fin 1979.

Créée peu après par la CGT, la radio Lorraine Cœur d'Acier reprend le principe d'une antenne ouverte à la parole de tous.

Animée par les journalistes Marcel Trillat et Jacques Dupont, la radio diffuse quelques heures par jour, illégalement, à partir de la mairie de Longwy-Haut, l'émetteur étant placé sur le sommet du clocher de l'église voisine.

À chaque tentative d'évacuation par les CRS, on y sonne le tocsin et des milliers de personnes viennent protéger la radio. La chanson Le Chiffon rouge de Michel Fugain et Maurice Vidalin en constitue l'emblème musical.

À l'été 1980, les nouveaux dirigeants de la CGT évincent les deux journalistes et en modifient le contenu. La radio perd de son influence et finit par être évacuée par les CRS début 1981.

La particularité de cette radio résidait dans son ouverture : la parole n'était pas réservée qu'aux syndicats. Quiconque voulait intervenir le pouvait. La porte du studio était ouverte à tous : ouvriers, militants ou sympathisants de gauche comme de droite (sauf d'extrême-droite), habitants, du communiste à la religieuse. C'était une radio véritablement libre et fondée sur la solidarité.

Dans l'ouvrage De colère rouge, Guy-Joseph Feller affirme que « Lorraine Cœur d’Acier reste l’un des événements les plus considérables des luttes sociales de Longwy (avec les Flammes de l’Espoir ou la première télé pirate, SOS Emploi de la CFDT) en 1978/1979 lors de la crise de la sidérurgie consécutive au premier plan acier (Raymond Barre, premier ministre). Elle aura permis à beaucoup de gens de prendre la parole et de dire leurs vies, de se rassembler aussi autour d’un projet fédérateur et fraternel.»

Lorraine Cœur d'Acier a accueilli des politiques comme Georges Marchais, Daniel Cohn-Bendit, Alain Krivine, Françoise Giroud, Jean-Jacques Servan-Schreiber. Gérard Noiriel, historien spécialiste de l'immigration, y a tenu la rubrique "histoire" au début des années 1980. La radio diffusait aussi de la poésie, de la musique (du jazz) et des histoires de vies.
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