Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 7 octobre 1950 : Fondation de la Congrégation des Missionnaires de la Charité   ephemeride - Page 2 EmptySam 7 Oct - 7:54

ephemeride - Page 2 Missio10

7 octobre 1950 : Fondation de la Congrégation des Missionnaires de la Charité

Le 16 août 1948, Mère Teresa quitte seule sa congrégation d’origine, les sœurs de Lorette afin de fonder un nouvel ordre. Dès 1949, sœur Teresa est rejointe par une ancienne cuisinière du collège Sainte-Marie puis par l’une de ses anciennes élèves, Subashini Das. L’ordre des Missionnaires de la Charité se met sur pied, et s’attelle au statut de la Congrégation afin de recevoir une reconnaissance officielle de l’Église. Principalement consacrées aux pauvres, les religieuses de la Congrégation naissante se spécialisent dans le soutien des malades et des enfants abandonnés. Dès le 22 août 1952, les Sœurs ouvrent le mouroir de Kalighat pour prendre en charge les mourants les plus démunis de Calcutta.

Le 7 octobre 1950, sur la recommandation de l'archevêque de Calcutta Mgr Perier, la Congrégation pour les religieux approuve la fondation de la congrégation des Missionnaires de la Charité. Installée d’abord 14 Creek Lane à Calcutta, la maison mère déménage, en 1953, à Lower Circular Road. L’ordre religieux est axé sur le silence et la charité. Dix ans après sa reconnaissance, l’ordre des Missionnaires de la Charité a ouvert vingt-cinq foyers en Inde.

ephemeride - Page 2 Mother10

Mère Teresa développe dans les années 1950 et 1960 l'œuvre des Missionnaires de la Charité à Calcutta et dans le reste de l'Inde. Elle partage alors le quotidien des enfants abandonnés, des sans-abri, des lépreux et des mourants vivant à Calcutta. Durant ces années, elle ouvre des mouroirs, des dispensaires et des orphelinats d'abord pour aider les plus pauvres à mourir dignement car entourés et accompagnés, puis, lorsque les moyens financiers le permettent, les aider à vivre et à s'instruire. En 1965, sur les encouragements du Pape Paul VI (sa Congrégation est devenue une société de droit pontifical, dépendant directement du Saint-Siège), l'ordre des Missionnaires de la Charité crée son premier centre à l'étranger au Venezuela.
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MessageSujet: 8 octobre 1887 : Le scandale des décorations   ephemeride - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 10:54

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8 octobre 1887 : Le scandale des décorations

Fin septembre 1887, Henriette Boissier, retirée depuis peu de la prostitution active en maison close, entre dans un commissariat parisien. Nourrissant un profond ressentiment à l'encontre des deux mères maquerelles (la dame Limouzin et la dame Ratazzi) sous la houlette desquelles elle a travaillé, elle se venge et raconte à la police que, dans les lupanars de ces tenancières, le commerce de charmes couvre en fait bien d'autres trafics. Convoquées par la police, les deux maquerelles doivent révéler à la brigade des mœurs, sous peine de fermeture de leurs établissements et d'emprisonnement, la nature de ces trafics. Elles reconnaissent ainsi que, dans le secret de leurs boudoirs, des personnalités négocient à prix d'or des honneurs.

Le 29 septembre, le préfet de police, agissant en vertu de l'article 10 du Code d'instruction criminelle, ouvre une enquête. Celle-ci progresse rapidement et met en cause le général Caffarel accusé de monnayer des décorations militaires et de favoriser des concurrents dans l'attribution de marchés militaires. Convoqué par le préfet de police, Caffarel avoue. Le ministre de la Guerre, Théophile Ferron, qui a remplacé le populaire général Boulanger, préfère étouffer l'affaire en plaçant le général à la retraite anticipée, sans poursuites judiciaires.

Le scandale éclate le 8 octobre 1887 lorsque Le XIXe siècle (journal proche du boulangisme, et donc hostile à Ferron), sous la plume de Portalis, son directeur, révèle l'existence d'un trafic de décorations, sous le titre « La Légion d'honneur à l'encan ». Ce scandale, que la presse baptise « l'affaire des décorations », devient une affaire politique lorsque l'enquête révèle que le trafic de décorations est orchestré, depuis l'Élysée, par Daniel Wilson, député d'Indre-et-Loire et gendre du président de la République, Jules Grévy. Wilson a en effet utilisé son influence pour négocier des participations d'hommes d'affaires dans ses entreprises en échange de l'obtention de décorations. Il a revendu depuis un bureau de l'Élysée des milliers de décorations — notamment la Légion d'honneur pour 25 à 100 000 francs de l'époque — pour verser des subventions à des journaux de province. Parmi ses complices, on compte le général Caffarel, le général comte d'Andlau, sénateur de l'Oise, et les deux maquerelles qui ont fait les révélations à la brigade des mœurs. L'instruction, confiée à un juge réputé intègre, M. Atthalin, met également en cause des intermédiaires et rabatteurs louches des deux sexes, qui se retranchent derrière les deux personnages influents du trafic, le général d'Andlau et Daniel Wilson.


Conséquences

La rue, les journalistes, la classe politique, mais surtout Georges Clemenceau et Jules Ferry, utilisent cette affaire pour s'acharner sur le président Jules Grévy et le poussent à la démission le 2 décembre après un vote du Parlement. Sadi Carnot lui succède, obtenant une majorité de suffrages notamment parce qu'en tant que ministre des Finances, il a refusé des recommandations de Wilson. Après avoir vainement tenté de préserver Jules Grévy, le président du Conseil, Maurice Rouvier, remet sa démission à Sadi Carnot.

Le procès en correctionnelle commence le 18 février 1888, et se termine le 3 mars, par la condamnation pour escroquerie de Madame Limouzin à six mois de prison, de Caffarel à 3 000 francs d'amende et Wilson à deux ans de prison, 3 000 francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques. Ce dernier, dont l'immunité parlementaire a été levée, fait appel un mois plus tard et est acquitté, les juges considérant que le délit d'escroquerie n'est pas constitué puisqu'il a utilisé son influence pour faire obtenir de vraies décorations. En novembre 1888, Wilson rejoint les bancs des députés à la Chambre, indifférent aux quolibets et à l'opprobre de ses collègues, et est réélu en 1893 et en 1898.

Le constat de l'absence de loi interdisant ce type de trafic entraîne la création d'une incrimination spécifique permettant de le réprimer : le trafic d'influence.
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MessageSujet: 9 octobre 1735 : Avènement de Qianlong   ephemeride - Page 2 EmptyLun 9 Oct - 10:54

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9 octobre 1735 : Avènement de Qianlong

Dans la Cité interdite de Pékin, Qianlong est choisi par son père, le médiocre Yongzhen, pour lui succéder sur le trône, à sa mort qui survient le 9 octobre 1735.

Le nouvel empereur chinois va dès lors prendre exemple non sur son père mais sur son grand-père, l'illustre Kangxi, deuxième empereur de la dynastie Qing, fondée par des barbares mandchous en 1644. Et pour ne pas lui faire de l'ombre et ne pas régner plus longtemps que lui, il va volontairement abdiquer au bout de 60 ans de règne, le 9 février 1796.

La Chine à son apogée

Pendant ce long règne, l'empereur Qianlong porte la Chine à son apogée et étend ses frontières plus loin que jamais. La Mongolie, le Tibet, le Népal, la Birmanie se reconnaissent tributaires du « Fils du Ciel ». Ils s'astreignent à lui verser un tribut et ses représentants pratiquent la prosternation rituelle, le kotow, en sa présence.

L'empereur, lettré, peintre et poète à ses heures, manifeste comme son grand-père une grande affection pour les savants jésuites qui l'entourent tout en renouvelant l'interdiction de la prédication du catholicisme.

Qianlong maintient à peu près l'ordre à l'intérieur des frontière en s'appuyant sur les lettrés confucéens et les mandarins, de hauts fonctionnaires recrutés sur la base de concours littéraires. Comme ses prédécesseurs, le quatrième empereur mandchou sévit contre les grands propriétaires terriens. Il procède à différents partages des terres, jusqu'à faire de la Chine un pays de petits paysans propriétaires.

Ces mesures, conjuguées à un léger réchauffement climatique et de meilleures récoltes, entraînent une hausse rapide de la population, signe évident de prospérité : d'après les recensements officiels, la population chinoise passe de 60 millions en 1578 à 105 millions en 1661, 182 millions en 1766 et 330 millions en 1872.

Sur la fin de son règne, Qianlong s'en remet à un favori, Heshen, ancien soldat dont la beauté l'a émerveillé. Ministre tout-puissant, il développe dans l'administration le cancer de la corruption. Le nouvel empereur Jiaqing lui imposera de se suicider sitôt après la mort de Qianlong.
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MessageSujet: 10 octobre 1967 : Entrée en vigueur du traité de l'espace   ephemeride - Page 2 EmptyMar 10 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Espace10

10 octobre 1967 : Entrée en vigueur du traité de l'espace

Le traité sur l'espace ou traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes est un traité international ratifié en 1967 relatif à l'exploration et à l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique.

Ce traité a permis de poser les fondements juridiques de l'exploration de l'espace à une époque où les États-Unis et l'URSS étaient tous deux lancés dans l'exploration de l'espace et la course à la Lune.

Le Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique de l'ONU et son sous-comité juridique définit, dès sa création en 1959, les grands principes du droit spatial international. C'est dans le cadre de ce comité qu'est élaboré en 1966 le traité qui prévoit la non militarisation de la Lune et des corps célestes ainsi que l'interdiction de la mise sur orbite d'armes nucléaires. Ce traité est signé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique le 27 janvier 1967, est ratifié à l'unanimité par le Sénat américain et entre en vigueur le 10 octobre 1967. Il est signé par la France le 5 août 1970.
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MessageSujet: 11 octobre 1614 : Inauguration du pont Marie par le roi Louis XIII   ephemeride - Page 2 EmptyMer 11 Oct - 8:54

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11 octobre 1614 : Inauguration du pont Marie par le roi Louis XIII

Le pont Marie naît au début du XVIIe siècle, de la volonté royale de créer une nouvelle voie de circulation entre la rive droite et l’Université de la rive gauche, et d’exploiter des terrains encore vierges. En même temps que lui, c’est en effet toute l’île Saint-Louis qui s’ouvre à l’urbanisme.

Longtemps, l’île Saint-Louis fut constituée de deux îlots en friche, séparés par un chenal et qui appartenaient aux chanoines de Notre-Dame. On les appelait l’île Notre-Dame et l’île aux Vaches, ce dernier nom témoignant de l’absence de l’urbanisation sur ces terrains.

Au début du XVIIe siècle, un entrepreneur du nom de Christophe Marie comprend l’intérêt qu’il y a à rassembler ces îlots en une seule île, qu’on dotera de quais et de rues. Établi dès 1605, ce premier projet, qui ne fait pas encore de distinction entre le pont de la Tournelle et le pont Marie, s’inscrit dans la droite ligne des plans d’urbanisme du roi Henri IV en remplissant trois objectifs: doter Paris d’ouvrages modernes, y améliorer la circulation et tirer profit de terrains encore inexploités au cœur même de la ville.

L’opposition de Notre-Dame

Il faut attendre 1614 pour que soit signé le traité entre le Conseil d’État et Christophe Marie. Celui-ci accepte de construire à ses frais le pont qui va porter son nom, en échange de la concession des terrains de l’île Saint-Louis. La première pierre est posée par Louis XIII et sa mère Marie de Médicis cette même année 1614, mais la ferme opposition des chanoines de Notre-Dame va retarder les travaux : ces derniers arguent qu’une telle construction serait nuisible à la circulation des bateaux accostant ou partant des ports Saint-Paul et de l’Arsenal, ainsi qu’à la circulation…de l’air pour les malades de l’Hôtel-Dieu !

Par ailleurs, l’île Saint-Louis ainsi réaménagée leur apparaît comme un bastion idéal où se retrancher en cas d’insurrection, ce qui n’est pas sans les effrayer. Le Conseil d’État déboute pourtant chacun de leur recours, et le pont est finalement achevé en 1635. Il comporte cinq arches en plein cintre portées par quatre piles, surmontées chacune d’une niche destinée à recevoir une statue.

Le terrible hiver 1658

Par la suite, le pont Marie est recouvert d’un ensemble de cinquante maison symétriques et toutes identiques, aux façades en pierre de taille et en pans de bois en saillie sur le fleuve. Chacun de leurs rez-de-chaussée est occupé par des commerces, tandis que leurs trois étages et leurs combles sont loués en tant qu’habitation.

Mais mal entretenu, le pont subit de plein fouet la crue soudaine des eaux de la Seine à la suite du dégel du terrible hiver 1658 : les flots emportent deux de ses arches ainsi que vingt maisons, causant la mort d’une centaine de personnes.

ephemeride - Page 2 Pont-m12

L’intervention de Louis XIV

Ce n’est qu’en 1670 que les deux arches sont reconstruites, sans maisons cette fois. À l’occasion de ces travaux, Louis XIV insiste sur l’importance du pont Marie, rappelant que « ledit pont est un passage très nécessaire pour le charriage des provisions de blé, vins bois, foins et toutes autres nécessités et marchandises, qui ne peuvent plus être distribuées [sans lui] ».

Le roi témoigne ainsi de l’étonnante continuité des choix de politique urbaine entre les trois premiers Bourbons que sont Henri IV, Louis XIII et lui-même. Plusieurs demandes lui sont faites pour pouvoir reconstruire des maisons, mais Louis XIV les refuse toutes, ce qui portera atteinte à la postérité économique du pont. En 1769, les quelques maisons restantes seront définitivement condamnées.

Des niches sans statues

En 1850, lors de la restauration du pont Marie, on suggère d’orner les niches qui surmontent chacune des piles de statues d’hommes illustres. Mais ce projet n’aboutira pas et, aujourd’hui encore, les niches ne contiennent aucune statue : elles sont ainsi restées vides depuis leur construction.

Classé monument historique en 1887, le pont reste aujourd’hui strictement identique à l’ouvrage d’origine, et ce en dépit des assauts que lui a infligés le fleuve pendant quatre siècles – en témoigne notamment la marque visible sur le pont côté île Saint-Louis, en amont de la Seine, qui indique le niveau auquel est montée l’eau lors de la crue de 1910.
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MessageSujet: 12 octobre 1960 : Assassinat d'Inejiro Asanuma   ephemeride - Page 2 EmptyJeu 12 Oct - 8:54

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12 octobre 1960 : Assassinat d'Inejiro Asanuma

Début 1960, l’archipel japonais est au bord du chaos. "Nous n’avons jamais eu aussi peur pour le Japon", écrivent les sept grands journaux du pays dans un éditorial commun. La raison de ce cri du cœur ? La crise politique provoquée par la renégociation du traité de sécurité entre les Etats-Unis et le Japon. A l’origine de ce nouveau texte, le gouvernement conservateur de Nobusuke Kishi, qui souhaite desserrer la tutelle des USA et donner plus de marge de manœuvre au Japon.

Bien que profondément anti-américaine, la gauche nippone, emmenée par le chef du parti socialiste Inejiro Asanuma, dénonce l’inclinaison militariste de cette refonte du traité. Bientôt l’opposition au texte fait entendre sa voix, tant au sein de la Diète, le parlement japonais, que dans la rue. Chaque jour, de mai à juin 1960, des centaines de milliers de personnes protestent devant le bâtiment parlementaire. Menés par les syndicats étudiants, les cortèges rassemblent des mères de famille, des commerçants ou des professeurs d’université. Mais la bonne humeur des premiers temps laisse vite la place à des tensions et des violences. Kishi mobilise les yakuzas et les militants d’extrême-droite pour épauler la police. Parmi eux, Otoya Yamaguchi, 17 ans, fait ses premières armes.

Inejiro Asanuma poignardé devant des milliers de téléspectateurs

Le 15 juin, la mort d’une étudiante lors d’une manifestation choque le pays et pousse le Premier ministre conservateur à la démission un mois plus tard. Le Sénat finit par ratifier le traité, mais à quel prix ? Car au sein des groupuscules nationalistes, on est convaincu depuis les manifestations que le Japon est au bord d’une révolution communiste. Le 12 octobre 1960, un débat télévisé rassemblant les dirigeants des principaux partis a lieu à Tokyo devant 2 500 personnes. Asanuma veut prendre la parole, mais est chahuté par les factions nationalistes qui se sont mélangées au public. Profitant du chaos, Yamaguchi bondit sur l’estrade et poignarde le meneur socialiste devant des milliers de téléspectateurs. Asanuma a l’aorte perforée ; il décède avant d’arriver à l’hôpital.

Otoya Yamaguchi, le martyr de l’extrême-droite

Juste après son crime, Yamaguchi tente de se suicider mais il est neutralisé avant de pouvoir se donner la mort. Il y parviendra trois semaines plus tard dans sa cellule et deviendra un martyr de l’extrême-droite. Les socialistes, eux, ne se relèveront jamais vraiment de la mort de leur charismatique leader. Quant à Nobusuke Kishi, sa démission a sonné la fin de sa carrière politique. Son petit-fils suivra ses traces : il s’agit de de l’ex-Premier ministre de l’Empire du Soleil levant, Shinzo Abe, assassiné le 8 juillet 2022.
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MessageSujet: 13 octobre 1775 : Création de l'United States Navy   ephemeride - Page 2 EmptyVen 13 Oct - 10:54

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13 octobre 1775 : Création de l'United States Navy

La marine des États-Unis est officiellement créée le 13 octobre 1775 avec l'adoption par le Second Congrès continental d'une résolution créant la Continental Navy.

À la fin de la guerre d'indépendance des États-Unis, la marine continentale est dissoute. Mais sous la présidence de George Washington les menaces grandissantes des pirates dans la Méditerranée sur la marine marchande américaine conduisent à la Loi navale de 1794, qui créé une marine permanente. La construction des six premières frégates de l’US Navy est autorisée dans le cadre de cette loi.

Au cours des vingt années suivantes, la marine américaine combat la marine française lors de la Quasi-guerre (1798–1799), les États barbaresques dans les première et seconde guerre barbaresque, et les Anglais dans la guerre anglo-américaine de 1812. Entre la guerre de 1812 et la guerre américano-mexicaine en 1846, les États-Unis demeurent en paix, et la Marine effectue essentiellement des opérations contre la piraterie dans la Méditerranée et la mer des Caraïbes, et lutte contre la traite des esclaves.

En 1845, l’Académie navale est fondée. En 1861, la guerre civile américaine commence et la marine américaine dépendante de l'Union combat la petite Marine confédérée avec des bateaux à voiles et ses premiers bateaux blindés tout en imposant un blocus maritime aux États confédérés. Après la guerre civile, la plupart de ses navires sont mis en réserve, et en 1878, la Marine ne dispose plus que de 6 000 hommes.
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MessageSujet: 14 octobre 1952 : Inauguration de la Cité radieuse   ephemeride - Page 2 EmptySam 14 Oct - 20:54

ephemeride - Page 2 Cite-r10

14 octobre 1952 : Inauguration de la Cité radieuse

L'unité d'habitation de Marseille — également connue sous le nom de Cité radieuse de Marseille ou plus familièrement La Maison du fada — est une résidence édifiée entre 1947 et 1952 par l'architecte Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier (1887-1965).

À cette époque le manque de logements sociaux est un problème auquel il faut apporter rapidement une solution.

La commande de l'unité d'habitation s'inscrit dans ce contexte. Il s'agit alors de « montrer un nouvel art de bâtir qui transforme le mode d’habitat ». Ainsi, Eugène Claudius-Petit, Ministre de la reconstruction, affirme que Le Corbusier
« apporte une solution nouvelle à ce problème du logement et transforme l’habitat en un véritable service public ».

La première pierre est posée le 14 octobre 1947. La Cité radieuse est finalement inaugurée le 14 octobre 1952, après cinq ans de travaux.

La résidence compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures » (l'appartement type est en duplex) et un hôtel de 21 chambres. Une galerie marchande existe à la troisième rue avec différents commerces accessibles toute l'année au public.
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MessageSujet: 15 octobre 1959 : "Attentat" de l'observatoire   ephemeride - Page 2 EmptyDim 15 Oct - 14:54

ephemeride - Page 2 Observ10

Nuit du 15 au 16 octobre 1959 : "Attentat" de l'observatoire

La version « officielle » de l’attentat

A minuit moins le quart, François Mitterrand, élu de la Nièvre, sort de la brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain à Paris. Il prend le volant de sa 403 pour regagner son appartement de la rue Guynemer.

S’apercevant qu’il est suivi, il fait un détour par le jardin du Luxembourg, à la hauteur de l’avenue de l’Observatoire. Il arrête sa voiture, enjambe une haie et se jette à plat ventre dans le gazon. Une rafale de pistolet mitrailleur est alors tirée sur la voiture vide.

Le lendemain, l’affaire est la une de tous les journaux

La nouvelle de l’attentat circule vite dès le lendemain matin. L’affaire est à la une de tous les journaux. L’Humanité demande la dissolution des « bandes fascistes », la gauche s’indigne « le fascisme est en marche, les paras vont sauter sur Paris, c’est la guerre civile qui menace ... » et Mitterrand déclare à la presse : « Je ne dirais rien qui puisse ajouter au désordre des esprits. Mais il est logique de penser que le climat de passion politique créé par les groupements extrémistes explique cet attentat ».

A quarante-trois ans, l’adversaire du gaullisme devient « victime des ultras de l’OAS, des activistes de l’Algérie française ».

Les faits

De Gaulle dirige les affaires du pays depuis un an et la vague gaulliste laisse sur le bord du chemin les hommes de la IV ème république précédente et ceux qui l’ont porté au pouvoir.

Parmi eux deux anciens députés se rencontrent : François Mitterrand et Robert Pesquet. Le premier, battu aux récentes élections législatives a rebondi au Sénat. Le second, menuisier a milité activement dans les rangs du RPF après la guerre où il était secrétaire administratif.

Lors d’une rencontre le 7 Octobre 1959. Mitterrand suggère la solution du faux attentat.

Le plan prévoit qu’il abandonne sa Peugeot sur le côté gauche de la rue, à hauteur du jardin de l’Observatoire, en laissant sa portière ouverte, faisant croire à une fuite éperdue suite à une poursuite. Et après qu’il se soit mis à l’abri, Pesquet viendrait mitrailler la voiture vide.

La révélation de la supercherie

Le 20 octobre, Pesquet et Mitterrand se rencontrent à nouveau dans un café de l’avenue de la Grande-Armée, le Crystal. Mitterrand semble préoccupé... Puis Pesquet se rend au bureau de postes de la rue Vaugirard en compagnie... d’un huissier pour y retirer une lettre qu’il s’est envoyée à lui-même. L’huissier fait le constat.

La lettre contient le récit des entretiens avec François Mitterrand, ce qu’ils ont décidé ensemble, la façon dont l’attentat se déroulera, l’endroit, etc... Aucun détail n’est négligé. La preuve que tout a été combiné à l’avance par les deux anciens députés.

Le 21 Octobre, le journal Rivarol, publie les révélations de Robert Pesquet qui affirme n’avoir eu d’autre commanditaire que Mitterrand lui-même, soucieux de faire remonter sa cote de popularité.

Le 22 octobre, Me Tixier-Vignancourt « ferre le poisson » en invitant la presse au domicile de Me Dupuy, l’avocat de Pesquet. Ce dernier lit aux journalistes la lettre qu’il s’est adressée et qui décrit à l’avance l’opération. Il ajoute : « C’est à la demande de François Mitterrand que cet attentat bidon a été organisé ».

Cette affaire d’attentat bidon est catastrophique pour le sénateur de la Nièvre, qui voulait faire remonter sa cote de popularité. L’ancien Ministre de l’Intérieur et de la Justice a menti à la France.

Épilogue

Poursuivi pour outrage à magistrat, après la levée de son immunité parlementaire, François Mitterrand bénéficiera d’un non-lieu ainsi que ses « agresseurs », à la suite d’une loi d’amnistie en 1966 (réélection de De Gaulle en janvier).

Le 8 août 1966, le juge Sablayrolle, qui a remplacé le juge Braunschweig, rend une ordonnance de non-lieu pour ce qui concerne le délit de tentative d’assassinat. C’est donc une reconnaissance que l’attentat était simulé.

Mais François Mitterrand fait appel de la décision de non-lieu en faveur de Pesquet, non-lieu qui implique sa complicité. Le 28 novembre, la Chambre d’Accusation de Paris le déboute et le condamne aux frais et aux dépens.

Mitterrand insiste, se pourvoit en Cassation... puis, discrètement, se désiste. Le 30 mai 1967 la Cour de Cassation prend acte de ce désistement tout en le condamnant aux frais, là encore. L’affaire est oubliée pour tout le monde.
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MessageSujet: 16 octobre 1923 : Fondation de la Walt Disney Company   ephemeride - Page 2 EmptyLun 16 Oct - 6:54

ephemeride - Page 2 Walt_r10

16 octobre 1923 : Fondation de la Walt Disney Company

Walt et Roy Disney créent les Disney Brothers Studios le 16 octobre 1923.

La société est à l'origine un studio d'animation qui obtient un important succès avec une série lancée en 1928, Mickey Mouse. Les années 1940 amorcent plusieurs changements avec une introduction en bourse et des besoins financiers importants qui amènent à une diversification des productions dans les années 1950.

Le studio produit alors des films avec acteurs, des émissions pour la télévision et construit son premier parc à thème. Après la mort de Walt en 1966, puis celle de son frère en 1971, la société fait face à un certain marasme essentiellement dans ses productions. Au début des années 1980, lors d'une tentative d'OPA à son encontre, la société est contrainte de changer son actionnariat et d'élire un nouveau PDG, Michael Eisner. Ce dernier lance, à partir du milieu des années 1980, de nombreux projets qui permettent à l'entreprise de devenir rentable à la fin de la décennie en exploitant ses productions telles que Disney Channel, Disney Store ou les développements des parcs à thèmes.
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MessageSujet: 17 octobre 1676 : Traité de Jouravno   ephemeride - Page 2 EmptyMar 17 Oct - 7:54

ephemeride - Page 2 Jourav10

17 octobre 1676 : Traité de Jouravno

Le traité de Jouravno est signé le 17 octobre 1676 dans la ville de Jouravno à la suite de la bataille de Jouravno.

Le traité, signé par le royaume polono-lituanien et l'Empire ottoman, met fin à la deuxième phase de la guerre polono-ottomane (1672-1676). Il revoit le traité de Buchach de 1672, et est plus favorable au royaume, qui n'a plus à rendre hommage, et permet de regagner environ un tiers des territoires ukrainiens perdus avec le traité de Buchach. Il précise également de laisser aux Tatars baltiques le choix de servir soit l'Empire ottoman soit le royaume polono-lituanien.

Afin de ratifier le traité, la République des Deux Nations envoie à Istanbul Jan Gninski, le voïvode de Chełmno. Il y reste de 1677 à 1678, mais en attendant, la Diète de Pologne refuse de ratifier le document. Peu après, la grande guerre turque éclate. Après le traité de Karlowitz, la Podolie revient à la Pologne.
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MessageSujet: 18 Octobre 1356 : Séisme de Bâle   ephemeride - Page 2 EmptyMer 18 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Basel110

18 Octobre 1356 : Séisme de Bâle

L'Alphabetum Narrationum décrit les événements ainsi :

En l'an de grâce 1356, le jour de la Saint-Luc, avant vêpres, il y eut à Bâle et dans ses environs jusqu'à une distance de deux milles un tremblement de terre qui provoqua la chute de nombreux bâtiments, églises et châteaux et la mort de nombreuses personnes. Les secousses se poursuivent dans la même journée et la nuit suivante avec une violence telle que les habitants fuirent la ville, s'installèrent dans les champs, dans les cabanes et les fermes pour de nombreux jours. Même les soeurs cloîtrées se rendirent dans un jardin appelé Vögelisgarten et restèrent là de nombreux jours, sous des cabanes avec de nombreuses autres personnes des deux sexes et, une fois retournées chez elles, vécurent encore longtemps dans la grange avant de réintégrer leur cloître.

Au cours de cette même nuit, vers une heure, se déclara un incendie qui dura plusieurs jours et consuma presque toute la ville à l'intérieur des remparts. Les faubourgs furent épargnés. Le feu, propagé jusqu'à la cathédrale, fit s'embraser le clocher dans lequel se trouvait la grosse cloche et la détruisit, ainsi que les précieuses orgues, de cette maison de Dieu.

Les tremblements de terre avaient été si violents que pas un seul bâtiment, notamment ceux construits en pierre, n'échappa à une destruction partielle ou totale. Là-dessus survint une troisième calamité: le lit de la Birs fut obstrué par les bâtiments détruits et l'eau s'infiltra dans les caves où la population avait stocké ses provisions et les gâta. Parmi les premières secousses, certaines avaient été si fortes que les cloches avaient sonné. Ainsi entendit-on sonner trois fois la cloche du cloître des frères prêcheurs sans que quiconque la remue ni ne la tire. Pendant une année, presque chaque mois, la terre trembla. On peut voir qu'est arrivé ce que le Seigneur disait dans l'évangile de Saint-Luc : un peuple supplantera un autre peuple, un royaume un autre royaume et il y aura çà et là de grands tremblements de terre.
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MessageSujet: 19 octobre 1939 : Création du Centre National de la Recherche Scientifique   ephemeride - Page 2 EmptyJeu 19 Oct - 10:54

ephemeride - Page 2 Cnrs10

19 octobre 1939 : Création du Centre National de la Recherche Scientifique

Le CNRS naît le 19 octobre 1939 de la fusion entre une agence de moyens, la Caisse nationale de la recherche scientifique, et une grande institution de laboratoires et de chercheurs, le Centre national de la recherche scientifique appliquée.

Son activité scientifique est répartie entre dix instituts nationaux spécialisés dans un domaine de la connaissance (sciences humaines et sociales, biologie, chimie, écologie et environnement, sciences de l'information, sciences de l'ingénierie et des systèmes, mathématiques, physiques, physique nucléaire et des particules, sciences de l'univers).

Ils sont à la tête d'environ un millier d'unités ou « laboratoires » et de services labellisés, dont la plupart sont gérés en cotutelle avec d'autres structures (universités, autres EPST, grandes écoles, industries, etc.).
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MessageSujet: 20 octobre 1973 : Ouverture de l’Opéra de Sydney   ephemeride - Page 2 EmptyVen 20 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Sydney10

20 octobre 1973 : Ouverture de l’Opéra de Sydney

Après 16 ans de travaux, l’Opéra de Sydney est inauguré le 20 octobre 1973 par la reine Élisabeth II sur les notes de la neuvième symphonie de Beethoven.

Le projet de construction naît en 1940, lorsque Eugène Goossens, directeur du Conservatoire de musique de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, demande à Joseph Cahill, premier ministre de l’État, de créer un lieu destiné à accueillir des projets musicaux et théâtraux. Chahill décide alors, à l’occasion des Jeux Olympiques de Melbourne, de lancer un concours d’architecture. Au total, 223 candidatures sont enregistrées. Le lauréat est finalement un jeune danois, fils d’architecte naval et neveu de sculpteur : Jørn Utzon. Son projet est lancé en 1956.

La modernité de son œuvre frappe et intrigue les Européens : avec son toit en forme de voiles de bateau (ou de coquillages), l’édifice semble être une sculpture vivante qui avance sur les flots. Deux séries de trois grands
« coquillages » se recouvrent les uns les autres. Cette forme originale, particulièrement innovante à l’époque, fait toute la notoriété de l’Opéra de Sydney qui, entouré de terrasses, permet aux piétons d’admirer la structure de l’édifice. À l’intérieur, la décoration est faite de granit rose.

« Au lieu de créer une forme carrée, j’ai fait une sculpture, explique l’architecte. J’ai voulu que cette forme soit un peu une chose vivante, que lorsque vous passez devant, il se passe toujours quelque chose, vous n’êtes jamais fatigué de la regarder se détachant sur les nuages, jouant avec le soleil ».

Mais la construction ne fût pas chose aisée. Après son arrivée à Sydney en 1957 pour superviser les travaux, Utzon se brouille rapidement avec le nouveau Premier ministre. Dix ans après, en 1966, l’architecte de l’Opéra de Sydney quitte le projet, laissant à un groupe d’architectes locaux le soin d’achever le monument.

« L’architecte Utzon, qui continue de désapprouver les transformations apportées au projet, a décliné l’invitation du gouvernement à la cérémonie [d’ouverture] », nous apprend Robert Bordaz, haut fonctionnaire, dans la Revue des Deux Mondes de mai 1972, après avoir énuméré les causes de ce départ. « Utzon estime toujours que l’esprit de son projet a été trahi, notamment en raison de la transformation de l’architecture interne. » Finalement, entre 102 et 107 millions de dollars australiens auront été nécessaires à la construction de l’opéra, loin des 7 millions prévus en 1957.

Durant la construction, un certain nombre de « pauses-déjeuner » musicales avaient été organisées pour les ouvriers. Paul Robeson fût à ce titre le premier artiste à se produire à l’opéra (inachevé) en 1960. Avant l’inauguration, deux représentations avaient eu lieu une fois le bâtiment achevé. Le 28 septembre 1973, Guerre et paix de Serge Prokofiev était joué à l’opéra. Le jour suivant, le Concert Hall accueillait l’Orchestre symphonique de Sydney.

ephemeride - Page 2 Sydney11

Aujourd’hui, l’Opéra de Sydney est l’un des hauts-lieux de l’art lyrique et un édifice emblématique de l’Australie. Le lieu, qui accueille chaque année environ 1500 spectacles, abrite cinq théâtres, cinq studios de répétition, deux grands halls d’entrée, quatre restaurants, six bars et de multiples magasins de souvenirs. Célèbre dans le monde entier, le bâtiment est visité par 7 millions de personnes par an. Sa réussite architecturale en matière d’ingénierie structurelle et technologique lui vaut d’être inscrit au patrimoine mondial en 2007 par l’Unesco.

En mai 2017, l’Opéra de Sydney a entamé les travaux de rénovation les plus importants depuis son ouverture, pour une durée de sept mois. L’acoustique du Joan Sutherland Theatre sera modifiée : « Toute la machinerie et la technologie actuellement utilisées l’étaient déjà dans les années soixante-dix. Elles avaient été installées dans les années soixante, donc élaborée en fait dans les années cinquante », a déclaré à l’AFP Philby Lewis, responsable technique de l’Opéra.
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MessageSujet: 21 octobre 1967 : Manifestation au Pentagone   ephemeride - Page 2 EmptySam 21 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Fleur10

21 octobre 1967 : Manifestation au Pentagone

Le 21 octobre 1967, le National Mobilization Committee to End the War in Vietnam organisa un grand rassemblement sur Washington D.C. : des milliers de manifestants se réunirent devant le Pentagone pour protester contre la guerre du Viêt Nam.

La marche débuta à l'ouest du Potomac, dans le parc du mémorial de Lincoln, pour se diriger vers le Pentagone où le rassemblement se tint sur le parking. Les militants adoptèrent une attitude de résistance non-violente.

Environ cent mille personnes étaient présentes à la première marche ; huit cent personnes furent arrêtées pour « résistance passive ».

C'est à cette occasion que le Français Marc Riboud prit la photo de La fille à la fleur qui devient par la suite une icône de la protestation américaine contre la guerre au Vietnam.
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MessageSujet: 22 octobre 1383 : Conflit de succession au Portugal   ephemeride - Page 2 EmptyDim 22 Oct - 5:54

ephemeride - Page 2 Joao10

22 octobre 1383 : Conflit de succession au Portugal

La crise portugaise de 1383-1385 est un conflit de succession survenu à la suite de la mort de Ferdinand Ier, roi de Portugal de 1367 au 22 octobre 1383. Il oppose les partisans du roi de Castille Jean Ier, époux depuis mai 1383 de la fille de Ferdinand, Béatrice, âgée de dix ans, héritière présomptive de la couronne, et ceux du demi-frère du roi défunt, Jean de Portugal, grand-maître de l'ordre d'Aviz.

Cette crise dynastique a une dimension nationale d'hostilité à l'influence du royaume de Castille et une dimension socio-politique d'opposition entre l'aristocratie foncière et la bourgeoisie liée au commerce maritime alors en pleine expansion. Elle marque aussi le début de la longue alliance entre les royaumes de Portugal et d'Angleterre.

La crise se termine par la victoire de Jean de Portugal à Aljubarrota (14 août 1385), à laquelle les archers anglais apportent une contribution importante.

C'est le début de la dynastie d'Aviz, qui va lancer le Portugal dans l'aventure des grandes découvertes. Cette victoire est immédiatement commémorée par la fondation du monastère de Batalha (« Bataille »), dont la construction commence en 1386.

ephemeride - Page 2 Aljuba10
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MessageSujet: 23 octobre 2018 : Xi Jinping inaugure le plus long pont maritime du monde   ephemeride - Page 2 EmptyLun 23 Oct - 10:54

ephemeride - Page 2 Pont11

23 octobre 2018 : Xi Jinping inaugure le plus long pont maritime du monde

Le président chinois Xi Jinping inaugura le 23 octobre 2018 le plus grand pont maritime au monde, un ouvrage colossal dont la construction avait débuté le 15 décembre 2009. Il relie Hong Kong, Macao et la Chine continentale, au moment où Pékin renforce son emprise sur l'ex-colonie britannique.

Cette infrastructure d'un total de 55 kilomètres alterne un long pont autoroutier serpentant au-dessus des eaux de l'estuaire de la Rivière des Perles et un tunnel sous-marin.

Elle permet au moyen notamment d'îles artificielles et d'échangeurs gigantesques de connecter, à l'est, l'île hongkongaise de Lantau avec, à l'ouest, l'ancien comptoir portugais de Macao et la ville de Zhuhai, dans la province du Guangdong.
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MessageSujet: 24 octobre 1901 : Annie Edson Taylor descend les chutes du Niagara dans un tonneau.   ephemeride - Page 2 EmptyMar 24 Oct - 9:54

ephemeride - Page 2 Annie_10

24 octobre 1901 : Annie Edson Taylor descend les chutes du Niagara dans un tonneau.

Aventurière et casse-cou, Annie Edson Taylor naît le 24 octobre 1838 à Auburn (État de New York). En grandissant, Taylor aime lire des livres et jouer dehors. Elle étudie pour devenir enseignante, et épouse David Taylor à l'âge de 17 ans. Après sept ans de mariage, elle perd son mari, mortellement blessé lors de la guerre de Sécession.

Finalement, elle se retrouve à Bay City, Michigan où elle espérait devenir professeure de danse. Comme il n'y avait pas d'école de danse à Bay City à l'époque, Taylor ouvre la sienne. Elle s'installe à Sault Sainte-Marie (Michigan) en 1900 pour enseigner la musique. De là, elle se rend à San Antonio, Texas, puis elle et un ami vont à Mexico pour trouver du travail. Sans succès, elle retourne à Bay City.

Désireuse de sécuriser financièrement ses dernières années et d'éviter la pauvreté, elle décide qu'elle serait la première personne à traverser les chutes du Niagara dans un tonneau de bois. Taylor utilise un tonneau fabriqué sur mesure pour son voyage, fait de chêne et de fer et rembourré d'un matelas.

Le 24 octobre 1901, pour fêter ses 63 ans, plusieurs milliers de personnes viennent voir Taylor face à la hauteur des chutes. Son exploit fit d'elle la première personne à descendre avec succès les chutes du Niagara dans un tonneau en bois. Pour cette occasion, elle embaucha un agent afin de promouvoir son acte spectaculaire. Le périple en lui-même prit moins de vingt minutes, et les secouristes purent rejoindre son baril peu de temps après le plongeon, mais il fallut un certain temps pour pouvoir ouvrir le baril. Taylor en sortit indemne, abstraction faite d'une petite entaille à la tête.

Son audace lui apporta l'attention des médias, mais pas les richesses qu'elle avait espérées. Son agent détourna tout l'argent qu'elle avait gagné pour réaliser la cascade et Taylor vécut dans la pauvreté jusqu'à sa mort le 30 avril 1921 à Lockport dans l'État de New York. Elle avait 82 ans.
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MessageSujet: 25 octobre 1946 : Création du Centre National de la Cinématographie   ephemeride - Page 2 EmptyMer 25 Oct - 9:54

ephemeride - Page 2 Gaumon10

25 octobre 1946 : Création du Centre National de la Cinématographie

La nécessité de créer un organisme professionnel permettant de réunir les professionnels du cinéma et de définir le cadre de leurs activités est apparue pour la première fois en 1936.

Dans une analyse de l’industrie cinématographique qu'il publie pour le Conseil national économique, l'inspecteur des Finances Guy de Carmoy prévoit « une organisation corporative unique, obligatoire et dotée de pouvoir régalien ». C'est le régime de Vichy qui donnera suite à ce rapport en créant, en temps de guerre, deux organismes : le Comité d’organisation de l’industrie cinématographique (COIC) et la Direction générale de la Cinématographie.

À la Libération, le COIC est remplacé d’abord par un Office professionnel du cinéma (OPC). Enfin, le Centre national de la cinématographie est créé le 25 octobre 1946 d’une concertation entre les pouvoirs publics et les professionnels du cinéma. Sa création est aussi la conséquence de l'accord Blum-Byrnes, qui impose l'abrogation des règles d'interdiction de projection des films américains. Le 24 septembre 1948, le Journal officiel publie la première loi d'aide du CNC aux producteurs de films français et aux exploitants de salle grâce à un fonds d'aide alimenté par la taxe spéciale additionnelle.
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MessageSujet: 26 octobre 1994 : Accords de Wadi Araba   ephemeride - Page 2 EmptyJeu 26 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Wadi_a10

26 octobre 1994 : Accords de Wadi Araba

Le traité de paix israélo-jordanien (également nommé accords de Wadi Araba) fut signé entre l'État d'Israël et le Royaume hachémite de Jordanie le 26 octobre 1994 dans la ville frontière de Wadi Araba.

Les relations entre les deux pays furent ainsi normalisées et les contestations de territoires résolues par ce traité.

Ce fut le second traité de paix entre Israël et un pays arabe, après le traité de paix israélo-égyptien.
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MessageSujet: 27 octobre 1956 : Traité sur la Sarre   ephemeride - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Sarre110

27 octobre 1956 : Traité sur la Sarre

En 1815, le congrès de Vienne établit une nouvelle carte de l’Europe. La plupart des régions germanophones de l’ouest, qui étaient passées à la France pendant l’épisode napoléonien, réintègrent l’ère germanophone (Prusse et Autriche). C’est le cas de la zone frontalière allant de Trèves à Sarrebruck, dont certaines parties étaient déjà françaises sous l’Ancien régime (Sarrelouis). En 1871, L’Empire allemand en pleine expansion s’agrandit vers l’Ouest après la défaite française de 1870. Le traité de Francfort entérine l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine.

Mais lorsqu’en 1918, l’Allemagne vaincue doit restituer l’Alsace-Moselle à la France, les revendications françaises vont aller au-delà du simple retour de provinces perdues. Clemenceau revendique la Sarre, qui fait l’objet de débats acharnés à Versailles. Le Tigre avance le chiffre de 150 000 Sarrois « qui sont des Français ». Mais cette Sarre revendiquée n’a en fait jamais existé comme telle. Le lointain héritage de l’Ancien Régime s’étendait à Sarrelouis et à une bande de territoire beaucoup plus mince que la Sarre d’aujourd’hui. En réalité, au lendemain de la Grande Guerre, la France, exsangue mais poussée par sa victoire et une inextinguible soif de revanche, veut faire payer l’Allemagne. Les passions revanchardes jouent à plein dans cette période où les nationalismes restent exacerbés.

Une entité sarroise est donc créée en 1919 et placée sous le mandat de la Société des Nations pour une durée de quinze ans. La France obtient le droit d’administrer et d’exploiter les mines de charbon du bassin de la Sarre. Dans l’entre-deux-guerres, la question sarroise ne cesse d’envenimer les rapports entre la France et l’Allemagne. Le 13 janvier 1935 une écrasante majorité de la population (plus de 90%) se prononce, lors d’un plébiscite, pour le rattachement à l’Allemagne.

Après la Deuxième Guerre mondiale, la question des revendications françaises sur la Sarre ressurgit. La France continue de considérer comme une zone à part ce petit territoire, et elle se sent légitime à décider de son destin.

ephemeride - Page 2 Sarre410

En 1947, sous l’égide de la France, une constitution sarroise est adoptée. La Sarre devient de fait un protectorat sous autorité française. C’est dans ce contexte que paraît un ouvrage singulier, La Sarre à travers les âges. Illustré par le Lorrain Jean Morette, il est plutôt destiné à la jeunesse qu’à un public adulte. Les dessins sont magnifiques, mais le texte n’est pas dénué de propagande, et prend même parfois un tour idéologique : « Chaque fois que cette région s’est trouvée unie aux peuples d’outre-Rhin, qui l’ont colonisée et utilisée pour leurs entreprises contre l’Occident, elle a connu le malheur et la guerre; au contraire, elle a joui de la prospérité, de la paix et des bienfaits de la civilisation chaque fois qu’elle a tourné ses regards du côté de la France. »

Dans ces années, la France pèse en effet de tout son poids pour arracher le petit territoire à l’attraction que l’Allemagne produit naturellement sur lui. Une nationalité sarroise est instaurée. Le franc français est introduit à la place du mark sarrois. La Sarre participe comme pays indépendant à des événements sportifs internationaux.

Pourtant, dès le début des années 1950, il apparaît clairement que la question sarroise est un obstacle à la réconciliation franco-allemande. Aussi, un rapprochement des positions des deux ennemis héréditaires apparaît nécessaire. En 1955, lors d’un référendum, près de deux tiers des Sarrois rejettent le statut européen qui leur était proposé. On s’achemine donc peu à peu vers un retour de la Sarre dans le giron allemand.

Ce sont les accords de Luxembourg ou Traité sur la Sarre qui consacrent la réintégration de la Sarre à l’Allemagne fédérale. Signés le 27 octobre 1956, ils prirent effet le 1er janvier 1957. Ce sont plusieurs décennies de crispations nationales, de conflits idéologiques, sans parler de plusieurs siècles d’histoire, qui trouvent enfin leur résolution grâce à la volonté de dépasser des positions irrédentistes.

Pour le dialogue franco-allemand, la résolution du problème sarrois a engendré une véritable dynamique. Elle permettra d’arriver par étapes au Traité d’amitié franco-allemand du 22 janvier 1963, appelé aussi Traité de l’Elysée.
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MessageSujet: 28 octobre 1628 : Reddition de La Rochelle   ephemeride - Page 2 EmptySam 28 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 La-roc10

28 octobre 1628 : Reddition de La Rochelle

La Rochelle était la dernière des places fortes concédées aux protestants par l'Édit de Nantes, trente ans plus tôt. À la faveur des troubles consécutifs à la minorité de Louis XIII, les habitants de la ville commettent l'imprudence de se soulever contre le roi. À l'instigation du duc de Buckingham, les Anglais en profitent pour débarquer sur l'île de Ré, en face de la cité rebelle.

Le cardinal de Richelieu, principal ministre du roi, ordonne le siège de la ville le 10 septembre 1627 et prend en personne le commandement des opérations. L'âme de la résistance en est le maire Jean Guitton (1585-1654), un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : « Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez ! » Mais Richelieu, décidé à en finir, fait construire une digue pour fermer le port aux Anglais. Et, du côté de la terre, il interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de douze kilomètres.

Pendant que les Rochelais endurent une terrible famine, le duc de Buckingham prépare à Portsmouth, en Angleterre, une nouvelle expédition pour venir à leur secours. Mais il est assassiné le 23 août 1628 par un officier protestant, John Felton.

Désormais réduits à leurs seules forces, les Rochelais doivent reconnaître leur défaite et Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Honorant le courage du maire, Richelieu renonce à le faire emprisonner.

Fort de sa victoire, le roi Louis XIII accorde aux rebelles la paix d' Alès. Il confirme le régime de tolérance religieuse tout en réduisant les privilèges militaires accordés aux protestants. Il faut dire que les protestants sont encore trop influents dans le royaume pour que l'on puisse révoquer le trop généreux Édit de Nantes mais beaucoup de catholiques y pensent déjà.
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MessageSujet: 29 octobre 1899 : Naissance du syndicalisme jaune   ephemeride - Page 2 EmptyDim 29 Oct - 11:54

ephemeride - Page 2 Syndic10

29 octobre 1899 : Naissance du syndicalisme jaune

À la suite de la grève générale chez Schneider et Cie au Creusot en septembre-octobre 1899, la sentence arbitrale signée par Pierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil, le 7 octobre 1899 autorise notamment la création de syndicats ouvriers à l'initiative de leur employeur.

Eugène II Schneider impulse ainsi la création le 29 octobre 1899 du « syndicat des corporations ouvrières du Creusot et de ses dépendances ». D'après le préfet de Saône-et-Loire de l'époque, « Ce nouveau syndicat, formé à l'instigation de l'administration des usines, n'est composé que d'ouvriers favorables au patron et n'a d'autre but que d'entraver l'action du premier syndicat, organisé après la première grève dans un but d'émancipation ouvrière ».

D'autres syndicats jaunes sont ensuite fondés à Montceau-les-Mines (le 8 novembre 1899) puis dans d'autres villes, Gueugnon, Montchanin, Carmaux, Belfort, etc. Pierre Biétry tente même de fédérer ces syndicats à travers une Fédération nationale des Jaunes de France créée le 1er avril 1902.
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MessageSujet: 30 octobre 1905 : Manifeste du tsar Nicolas II   ephemeride - Page 2 EmptyLun 30 Oct - 8:54

ephemeride - Page 2 Russie10

30 octobre 1905 : Manifeste du tsar Nicolas II

Le Manifeste d'octobre est un manifeste suprême signé le 17 octobre 1905 (30 octobre dans le calendrier grégorien) par l'empereur Nicolas II de Russie sous l'influence de Serge Witte, en réponse aux troubles de la révolution russe de 1905.

Le titre officiel de ce document est Manifeste sur le perfectionnement de l'ordre de l'État. Il répondait à l'agitation révolutionnaire dans l'Empire russe et s'engageait à accorder des libertés civiques au peuple, dont la liberté de culte, la liberté de parole, la liberté de réunion, la liberté d'association, une large participation à la nouvelle Douma d'État de l'Empire russe et l'introduction du suffrage universel masculin.

Il comportait un décret selon lequel aucune loi n'entrerait en vigueur sans le consentement de la Douma. Le manifeste a été précurseur de la première constitution russe de 1906.

En réalité, le Manifeste (de même que la Constitution) n'a pas entraîné un accroissement significatif des libertés ou de la représentation politique pour la plupart des Russes. L'empereur a continué d'exercer son pouvoir de veto sur la Douma et l'a dissoute plusieurs fois. Le Coup de force du 3 juin 1907 a ruiné les progrès réalisés au début de la révolution de 1905 en établissant un système censitaire qui assurait la majorité à la fraction pro-gouvernementale à la Douma.
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MessageSujet: 31 octobre 802 : L’impératrice byzantine Irène est déposée.   ephemeride - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 9:54

ephemeride - Page 2 Irene10

31 octobre 802 : L’impératrice byzantine Irène est déposée.

Sous Irène, l'Empire connaît une période inédite de gouvernement par une femme qui revendique le titre, masculin, de basileus. Elle rétablit le culte des images mis à mal par l'iconoclasme et mène une politique fiscale de baisse des impôts pour se concilier les grâces d'une partie de la société, notamment le clergé, même si elle suscite la méfiance parmi une partie de l'armée et de l'aristocratie.

Peu à peu, elle devient de plus en plus contestée, d'autant que sa politique étrangère maintient difficilement intactes les frontières byzantines, en particulier face aux Arabes auxquels elle préfère verser un tribut exorbitant pour acheter la paix. En outre, ses mesures fiscales d'allègement font courir le risque d'une perte de revenus importante pour le Trésor impérial.

Plusieurs conspirations successives se forment jusqu'à ce que l'une d'entre elles, dirigée par Nicéphore, n'aboutisse le 31 octobre 802 à la déposition d'Irène. Nicéphore est alors soutenu par plusieurs hauts dignitaires dont Nicétas Triphyllios, le domestique des Scholes (virtuellement le chef des armées), son frère Sisinnius, Léon de Sinope, alors sacellaire (ministre du trésor), ou encore Léon Sérantapechus, un parent d'Irène. Il est difficile de connaître les motivations exactes de ce complot, mais la position de Nicéphore comme logothète général (ministre des finances) a pu le convaincre que la gestion de l'Empire par Irène devenait de plus en plus mauvaise et nécessitait un changement d'orientation.

ephemeride - Page 2 Niceph10

Ce groupe de conspirateurs fait croire aux gardes du Grand Palais qu'ils agissent sur les ordres d'Irène, laquelle, cherchant à prévenir une prise du pouvoir par Aétius, un des eunuques de son gouvernement, aurait cédé le pouvoir à Nicéphore. Les gardes semblent croire à cette histoire et ouvrent les portes du Palais. Rapidement, les hommes de Nicéphore prennent le contrôle de la capitale et s'emparent d'Irène en pleine nuit. Dès le lendemain, le patriarche Taraise couronne Nicéphore empereur.

Dans l'ensemble, Nicéphore rencontre peu de résistance, tant de la part des habitants de Constantinople que d'Irène, qui semble se résigner à la situation. Elle exige seulement de pouvoir rester dans le palais d'Éleuthère à Constantinople mais Nicéphore préfère l'exiler dans un couvent. Rapidement, il décide de l'éloigner de Constantinople encore davantage en l'envoyant à Lesbos où elle termine ses jours.
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