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 Charleston : L’église visée appartient à une secte adepte de la guerre raciale

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Ysaline de Montmirail
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Ysaline de Montmirail


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MessageSujet: Charleston : L’église visée appartient à une secte adepte de la guerre raciale   Charleston : L’église visée appartient à une secte adepte de la guerre raciale EmptyJeu 2 Juil - 19:18

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Charleston : L’église afro-américaine visée appartient à une secte religieuse adepte de la guerre raciale contre les Blancs

BREIZATAO – ETREBROADEL (23/06/2015) L’attaque terroriste de Dylann Roof contre une église de Charleston a été largement commentée, soulignant la dimension raciste des motivations de l’intéressé. Mais personne n’a encore expliqué les raisons du choix de cette église par le jeune homme.

L’organisation “chrétienne” ciblée est en fait fondée sur une théologie sectaire appelant les afro-américains à la guerre raciale contre les Blancs, mêlant marxisme et racisme noir sur fond d’hérésie protestante. Une église dont l’orientation extrémiste est partagée par le président américain, Barack Obama.

Une congrégation raciale

L’African Methodist Church est une congrégation protestante ayant rompu avec l’Eglise Méthodiste américaine en 1816. Créée par le militant abolitionniste noir Richard Allen, elle entendait fonder sa pratique religieuse sur une base strictement raciale, en dehors de tout rapport avec les congrégations méthodistes blanches.

Pour la première fois donc, une église protestante était créée pour des raisons raciales et politiques et non pas théologiques, l’African Methodist Church n’ayant développé aucune rupture dogmatique particulière vis-à-vis de l’Eglise Méthodiste américaine. Du moins à ce stade de son histoire.

L’adoption de la “théologie de la libération noire”

Comme l’hérésie marxiste de la “théologie de la libération” dans le monde catholique au XXème siècle, l’African Methodist Church commença à mêler idéologie révolutionnaire et religion dans sa doctrine et sa pratique. Elle créa à cet effet sa propre théologie, connue sous le nom de “théologie de la libération noire”. Celle-ci tendait à réduire la foi chrétienne à un simple vernis moral enrobant le militantisme racial noir américain.

Cet ethnocentrisme racial fut illustré par le discours de Benjamin W Arnett, évêque de l’AMC, lors d’un discours en 1893 tenu devant le “parlement des religions mondiales”. Ce dernier soulignait l’importance de “l’influence noire” dans le christianisme, se livrant à des spéculations sur les origines raciales du “Fils de David”, à savoir Jésus-Christ.

Un théologien comme James Cone, provenant de l’AMC, développa au XXème siècle une analyse raciale de la théologie chrétienne, dénonçant son “euro-centrisme” et réduisant le christianisme à un moyen d’agitation révolutionnaire au profit du racialisme noir.

Jésus ? “Un noir venu pour combattre l’oppression blanche”

James Cone, dans le courant des années 50, formule cette hérésie en mêlant étroitement christianisme, agitation révolutionnaire et racisme noir.

Répondant à Malcolm X, converti à l’islam, qui dénonçait le christianisme comme “la religion de l’homme blanc”, Cone entreprit d’en prendre l’exact contrepied. L’auteur Sarah Posner l’évoque dans son livre “Wright’s theology not “new or radical” ” :

“James Cone croyait que le Nouveau Testament révélait Jésus comme une personne qui s’identifiait avec ceux qui souffraient d’oppression… Cone affirma que Jésus se révélait comme noir lui-même afin de détruire l’oppression blanche” (1).

Théologie de la guerre raciale

La relecture du Nouveau Testament à l’aulne du prisme de la guerre raciale fut donc au coeur de la théologie de James Cone, un des piliers de l’African Methodist Church.

Ce dernier déclare encore dans son livre “Théologie Noire et Pouvoir Noir” :

“Mais nous pouvons être certain que la patience noire a atteint ses limites, et à moins que l’Amérique blanche réponde positivement à la théorie et à l’activisme du Black Power (“Pouvoir Noir”), alors une sanglante et longue guerre civile est inévitable” (2).

Une théologie aux origines marxistes

La théologie de la “libération noire”, à l’instar de la “théologie de la Libération” ayant existé en Amérique du Sud, a des origines marxistes. En mêlant hérésie chrétienne, racisme noir et marxisme révolutionnaire, le théologien James Cone a façonné l’enseignement théologique moderne de l’African Methodist Church (source).

Ce dernier revendique explicitement cette filiation. Dans son ouvrage “Pour Mon Peuple“, il écrit :

“La foi chrétienne ne possède pas en elle-même les moyens d’analyser la structure du capitalisme. Le marxisme est un outil d’analyse sociale qui permet de révéler le fossé entre les apparences et la réalité, et donc d’aider les Chrétiens à voir comment elles sont véritablement”.

Dans son livre “Le Dieu des opprimés“, James Cone écrit que la principale contribution de Marx est “sa mise en lumière du caractère idéologique de la pensée bourgeoise, indiquant des connections entre la “force matérielle dirigeant la société” et la “la force intellectuelle dirigeante”.

Un autre afro-américain influence grandement l’African Methodist Church, qui l’accueille régulièrement. Il s’agit d’un certain Cornel West.

Dans son ouvrage intitulé “Théologie Noire et Pensée Marxiste” écrit en 1979, Cornel souligne la proximité qui existerait selon lui entre christianisme et marxisme, les “deux se focalisant sur la souffrance des exploités, des opprimés et des peuples dégradés de la terre, de leur faiblesse relative et de leur possible accession au pouvoir”.

Il appelle par ailleurs, toujours dans l’ouvrage précité, à “un sérieux dialogue entre théologiens noirs et penseurs marxistes” qui se focalise sur la possibilité “d’objectifs communs dans l’action politique”.

Reprenant nombre de concepts du marxisme culturel universitaire américain, Cornel se définit comme un “socialiste non-marxiste” mais contribue activement à apporter une dimension idéologique marxisante à la “théologie de la libération noire”.

Obama affilié à la “théologie de la libération noire”

Lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, Barack Obama a vu ses liens avec ce courant religieux noir radical exposés dans les médiats. Evoluant dans la région de Chicago comme agitateur communautaire, l’actuel président américain était lié au pasteur noir Jeremiah Wright. Ce dernier, adepte de la “théologie de la libération noire”, est connu pour ses prêches enflammés contre les Blancs et les juifs (source).

Suite à la publication détaillée des propos et écrits du pasteur dans la presse américaine, Wright a été formellement rejeté par Obama (source). Pourtant, Barack Obama est demeuré affilié à “l’Eglise Unie de la Trinité de Chicago” – dirigée pendant 26 ans par Jeremiah Wright – qui développe cette théologie suprémaciste noire aux accents marxistes.

Dans l’extrait de sermon joint en vidéo, Jeremiah Wright développe l’hérésie précitée, selon laquelle “Jésus était un pauvre homme noir qui vivait dans un pays qui était contrôlé par des Blancs riches” avant de produire un discours politique aux accents révolutionnaires raciaux sans grand rapport avec la théologie chrétienne traditionnelle.


Le 20 janvier 2013, avant de prêter serment comme président des Etats-Unis, Barack Obama s’était rendu dans l’église de l’African Methodist Church de Washington afin d’assister à une célébration, témoignant de ses liens politiques et idéologiques jamais démentis avec cette secte extrémiste afro-américaine (source).

(1) Posner, Sarah. “Wright’s theology not “new or radical”.” Salon, May 3, 2005.

(2) Black Theology and Black Power, p. 143.

http://breizatao.com/2015/06/23/leglise-visee-par-dylann-roof-appartient-a-une-secte-religieuse-adepte-de-la-guerre-raciale-noire/
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Eurynome
Baron
Eurynome


Messages : 1510
Date d'inscription : 30/10/2012

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MessageSujet: Re: Charleston : L’église visée appartient à une secte adepte de la guerre raciale   Charleston : L’église visée appartient à une secte adepte de la guerre raciale EmptyDim 5 Juil - 15:33

L'article a écrit:
Une église dont l’orientation extrémiste est partagée par le président américain, Barack Obama.
Si mes souvenirs sont exacts - je crois qu'il en ai fait mention à la fin de l'article -, Obama s'est désolidarisé du pasteur Wright, le "virulent".
Aux dernières nouvelles, je n'ai pas non plus eu l'impression que le président Américain soit connu pour ses prises de positions "black power", façon Malcom X. Neutral 
L'article a écrit:
Elle créa à cet effet sa propre théologie, connue sous le nom de “théologie de la libération noire”. Celle-ci tendait à réduire la foi chrétienne à un simple vernis moral enrobant le militantisme racial noir américain.
J'avais cru comprendre que ce genre de mouvement était plus une "réaction" à "l'eurocentrisme" du christianisme aux USA.
"La théologie de la libération influença aussi la Black theology (« Théologie noire ») qui prônait, notamment aux États-Unis et en Afrique du Sud, l'émancipation des Noirs et une lecture parfois afrocentriste de la Bible. Ainsi, James Cone, membre de l'Église épiscopale africaine méthodiste, publie en 1970 A Black theology of Liberation (« Une théologie noire de la libération »). Aux États-Unis, la théologie de la libération se posait notamment en adversaire de l'aile conservatrice de l'église protestante la plus influente dans le Sud, la Southern Baptist Convention (SBC), qui justifiait l'esclavage à l'aide de la Bible. Bien que les membres progressistes de la SBC aient soutenu le mouvement des droits civiques après 1964, la hiérarchie n'a fait une « déclaration de repentance » qu'en 1995."
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ologie_de_la_lib%C3%A9ration#Une_.C2.AB_th.C3.A9ologie_noire_de_la_lib.C3.A9ration_.C2.BB
L'article a écrit:
L’organisation “chrétienne” ciblée est en fait fondée sur une théologie sectaire appelant les afro-américains à la guerre raciale contre les Blancs, mêlant marxisme et racisme noir sur fond d’hérésie protestante. Une église dont l’orientation extrémiste est partagée par le président américain, Barack Obama.
[...]
James Cone, dans le courant des années 50, formule cette hérésie en mêlant étroitement christianisme, agitation révolutionnaire et racisme noir.
[...]
Dans l’extrait de sermon joint en vidéo, Jeremiah Wright développe l’hérésie précitée, selon laquelle “Jésus était un pauvre homme noir qui vivait dans un pays qui était contrôlé par des Blancs riches” avant de produire un discours politique aux accents révolutionnaires raciaux sans grand rapport avec la théologie chrétienne traditionnelle.
J'avoue être surpris du terme "hérésie", assez connoté.
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