Duché de Montmirail

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MessageSujet: 12 novembre 1851 : Auguste Mariette découvre Saqqara   ephemeride - Page 22 EmptySam 12 Nov - 21:54

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12 novembre 1851 : Auguste Mariette découvre Saqqara

Le 12 novembre 1851, Auguste Mariette découvre à Saqqara le Serapeum de Memphis et la nécropole des taureaux sacrés.
L'archéologue va faire de l'égyptologie la discipline prestigieuse qu'elle est devenue.

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MessageSujet: 13 novembre 1332 : Lucerne s'allie aux cantons paysans   ephemeride - Page 22 EmptyDim 13 Nov - 19:37

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13 novembre 1332 : Lucerne s'allie aux cantons paysans

Le 13 novembre 1332, la ville de Lucerne s'allie aux cantons paysans dans leur lutte contre les Habsbourg.

C'est l'ébauche de la future confédération helvétique.
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MessageSujet: 14 novembre 1860 : La Russie s'empare de la Sibérie maritime   ephemeride - Page 22 EmptyLun 14 Nov - 21:54

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14 novembre 1860 : La Russie s'empare de la Sibérie maritime

Profitant de ce que Français et Anglais tiennent la dynastie mandchoue à leur merci, les Russes se font accorder par les Chinois la rive gauche de l'Amour, ainsi que, le long de l'océan Pacifique, la région qui s'étend de l'embouchure du fleuve Amour, au nord, à la Corée, au sud. Cette région devient leur Province maritime et pour s'en assurer le contrôle, ils construisent une capitale portuaire au nom prometteur : Vladivostok (« Domination de l'Orient » en russe).
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MessageSujet: 15 novembre 1315 : Victoire des Trois Cantons à Morgarten   ephemeride - Page 22 EmptyMar 15 Nov - 21:54

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15 novembre 1315 : Victoire des Trois Cantons à Morgarten

Le 15 novembre 1315, à Morgarten, au sud de Zurich, les montagnards des Trois Cantons (Uri, Schwyz et le demi-canton de Nidwald), repoussent les troupes du duc Léopold d'Autriche, seigneur de Habsbourg.

C'est l'une des rares fois, au Moyen Âge, où des communautés paysannes réussissent à s'émanciper de leur suzerain féodal. Dans le reste de l'Europe, les révoltes paysannes débouchent sur des jacqueries sans issue.

Indépendance confirmée

Quelques années après le célèbre serment de Rütli, la victoire de Morgarten renforce la cohésion des cantons alpins. Elle leur rallie les cantons environnants et surtout les villes de Zurich, Bâle et Berne. Ces communes libres, bien que bourgeoises, font front commun avec les paysans contre les prétentions des Habsbourg.

Un siècle plus tard, à la fin du XVe siècle, les Suisses confédérés devront encore se battre contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, désireux de reconstituer à son profit l'ancienne Lotharingie de l'époque carolingienne. Ces paysans austères se révèleront alors comme les soldats les plus redoutables d'Europe, capables d'en remontrer aux plus puissants chevaliers de la noblesse...

Quelques jours suffisent en effet aux cantons pour lever plusieurs dizaines de milliers de fantassins.

Dès que la consigne leur en est donnée, les Confédérés quittent sans attendre leur ferme, prennent leur longue pique et se mettent en ordre de marche. Au moment de l'attaque, tandis que les trompes de montagne terrorisent l'ennemi par leurs sonorités tonitruantes, les Confédérés n'ont guère de mal à repousser les assauts des cavaliers grâce à leurs longues piques.
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MessageSujet: 16 novembre 1805 : Mungo Park disparaît en Afrique   ephemeride - Page 22 EmptyMer 16 Nov - 21:54

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16 novembre 1805 : Mungo Park disparaît en Afrique

Du 16 novembre 1805 sont datées les dernières notes de voyage de Mungo Park.

Cet Écossais tôt disparu est le premier Européen à visiter l'Afrique en qualité d'explorateur et d'anthropologue. De lui nous tenons l'essentiel de nos connaissances sur les sociétés noires d'avant la colonisation.

Le découvreur de l'Afrique

Jeune chirurgien, Mungo Park fait un premier voyage qui le mène à Sumatra. Il en tire une description qui lui vaut d'être engagé par l'African Association pour reconnaître la région du Niger, en Afrique occidentale. C'est ainsi qu'à 24 ans, en 1795, il part tout seul en mission en Afrique.

Il remonte le fleuve Gambie, au milieu du Sénégal actuel, jusqu'à l'ultime poste britannique, à 200 miles en amont. De là, il s'engage vers l'intérieur seulement accompagné de deux serviteurs noirs. Les péripéties foisonnent. Ainsi est-il capturé par un chef maure et réussit-il à s'enfuir au bout de quatre mois.

Le 21 juillet 1796, il atteint le fleuve Niger à Segou. Pour le retour, il suit une route plus au sud. Malade, il doit à la bienveillance d'un chef noir de pouvoir se rétablir pendant sept longs mois. Enfin, le 22 décembre 1797, le voilà de retour en Grande-Bretagne après un crochet par... l'Amérique.

Le récit de son expédition, sous le titre : Voyage à l'intérieur de l'Afrique, lui vaut une immense popularité.

Le démon de l'aventure le reprend quand, à l'automne 1803, le gouvernement l'invite à repartir pour le Niger, cette fois à la tête d'une imposante expédition.

Il a soin cette fois-ci d'apprendre l'arabe.

L'expédition quitte le port de Portsmouth pour la Gambie le 31 janvier 1805. Mais, trop lourde et encombrée, elle n'atteint le Niger qu'en août de la même année. Plusieurs Européens ont déjà succombé aux fièvres ou à la dysenterie.

Mungo Park décide alors de descendre le cours du fleuve avec un bateau. Celui-ci, construit tant bien que mal avec les moyens locaux, est baptisé « Joliba », nom indigène du Niger.

L'explorateur écossais disparaît peu après avec les derniers survivants de son équipe dans un naufrage sur le Niger. Ainsi s'achève l'épopée du premier Européen qui ait réussi à pénétrer dans l'intérieur du continent noir.

ephemeride - Page 22 Tombouctou1
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MessageSujet: 17 novembre 1714 : Découverte d'El Amarna   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 17 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 Tel+El+Amarna+A

17 novembre 1714 : Découverte d'El Amarna

Le 17 novembre 1714, sur la rive droite du Nil, à 200 kilomètres au sud du Caire, un jésuite, le père Sicard, trouve par hasard une pierre sur laquelle est gravé un disque solaire dont chacun des rayons se termine par une main. Sans le savoir, il vient de découvrir une cité disparue depuis plus de 3000 ans : la capitale du pharaon Akhenaton, connue sous son nom arabe, El Amarna.

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MessageSujet: 18 novembre 1928 : Naissance de Mickey   ephemeride - Page 22 EmptyVen 18 Nov - 21:54

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18 novembre 1928 : Naissance de Mickey

Le 18 novembre 1928, les spectateurs New Yorkais du Colony Theater applaudissent Mickey Mouse dans le film Steamboat Willie.

Il s'agit de la parodie parlante d'un succès de Buster Keaton, un comique du cinéma muet rival de Charlie Chaplin.

La petite souris, qui devait initialement s'appeler Mortimer, a été rebaptisée Mickey sur les instances de Mme Disney, la femme de son créateur.

Ce dernier, Walt Disney, prête sa voix à Mickey mais le résultat est si affligeant que dans le film Fantasia, la souris deviendra muette.

Naissance d'un art

Le dessin animé a été inventé en 1892 par un Français, Émile Raynaud, pour le compte du musée Grévin, à Paris, quelques années avant la naissance du cinéma lui-même ! Émile Raynaud invente aussi la pellicule perforée qui sera reprise par le cinéma avec le succès que l'on sait.

Le dessin animé connaît un bref essor avec un autre Français, Émile Cohl, mais c'est seulement au début des années 1920 qu'il entre dans l'ère moderne grâce à la taylorisation et à la fragmentation des tâches.

Ces techniques empruntées à l'industrie permettent d'abaisser considérablement le coût des productions. Il faut dire qu'un dessin animé réclame beaucoup plus de travail et d'investissement qu'un film classique pour obtenir les 24 images par seconde indispensables à une bonne animation.

Les premiers dessins animés, souvent à vocation publicitaire, sont des courts métrages de quelques minutes (« cartoons » en anglais). Ils mettent en scène des personnages de fantaisie tel que Félix le chat. Walt Disney va hisser cette technique au rang d'art à part entière.

Un conteur sans pareille

Né à Chicago le 5 décembre 1901, Walter Elias Disney passe son enfance à la ferme, auprès d'un père violent. Il s'engage à 16 ans, pendant la Grande Guerre, comme ambulancier de la Croix-Rouge puis entre dans la vie active comme dessinateur publicitaire.

Avec son frère Roy et son ami Ubi Werks, dessinateur beaucoup plus talentueux que lui, il monte à Chicago un studio, Hollywood Walt Disney Studio, et crée un nouveau personnage, Oswald le lapin. Mais celui-ci lui est volé par son distributeur, la société Universal...

Et c'est dans le train qui le ramène de New York, où il a discuté avec ce distributeur, qu'il aurait eu l'idée d'un nouveau héros, Mickey la souris. Celle-ci s'acquiert un très rapide succès grâce au talent de conteur et de scénariste de Walt Disney.

Très vite, de nouveaux personnages viennent tenir compagnie à la sympathique souris (Donald Duck le canard, Minnie...).

Le studio devient une fructueuse affaire commerciale. Mais Walt Disney n'en reste pas là. En 1937, il lance un incroyable pari en investissant toute sa fortune dans la fabrication d'un premier dessin animé long métrage.

Image de Blanche-NeigeIl choisit pour l'occasion de mettre en images un conte des frères Grimm, des conteurs allemands du XIXe siècle. Ce sera Blanche-Neige et les sept nains. Pour sa réalisation (un million d'images colorisées), le studio mobilise pas moins de 700 personnes !

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Pour plus de véracité, ses scénaristes et dessinateurs se plongent dans les livres d'art et d'histoire européens. Ils vont puiser leur inspiration dans l'architecture et la sculpture gothique, comme ci-dessus la figure qui a inspiré le personnage de la redoutable marâtre.

Walt Disney n'en est pas moins inquiet et craint que le public se fatigue de suivre le dessin animé pendant pas moins d'une heure et demie... On connaît la réponse !

Blanche-Neige fait un triomphe, suivi de plusieurs autres, Pinocchio, Fantasia, Peter Pan... et dès lors, la compagnie Disney se transforme en une fabuleuse fabrique de rêves, sans doute l'un des principaux apports des États-Unis à la culture universelle du XXe siècle.

Patron exigeant et parfois brutal, tout entier dévoué à son art, soucieux de perfection, Walt Disney supervise lui-même toutes les créations et crée des classes d'art pour former ses propres animateurs.

Les affaires avant tout

Avec le semi-échec de Fantasia en 1940, la magie s'affadit.

Après la Seconde Guerre mondiale, Walt Disney délaisse la création et se préoccupe par-dessus tout de valoriser les produits dérivés de ses films. Il ouvre en Californie, en 1955, le premier parc d'attractions, Disneyland.

L'homme d'affaires ternit quelque peu son image dans les années 1950 en participant à la « chasse aux sorcières » du sénateur anticommuniste Joseph Mccarthy.

Après sa mort, le 15 décembre 1966 à Los Angeles, le dessin animé va rester le domaine réservé des Américains jusqu'à l'irruption des productions japonaises au début des années 80.

Les productions Disney vont elles-mêmes suivre la tendance générale en délaissant l'Europe, ses princes charmants et ses contes, au profit d'histoires empruntées à l'Orient (Aladin), à l'Amérique (Pocahontas) ou à l'Afrique (Le Roi-Lion).

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MessageSujet: 19 novembre 1819 : Ouverture du musée du Prado   ephemeride - Page 22 EmptySam 19 Nov - 21:55

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19 novembre 1819 : Ouverture du musée du Prado

Le 19 novembre 1819, peu après la fin de l'occupation française, le roi d'Espagne Ferdinand VII ouvre au public le Musée royal des peintures, dans un palais de Madrid dénommé Prado de San Geronimo, du nom de l'église voisine. C'est très vite d'après ce nom que sera dénommé le nouvel établissement.

Créé sur le modèle du musée du Louvre, premier de tous les musées publics, il s'en distingue car il n'est composé que des collections constituées par les monarques espagnols et ne contient rien qui vienne du pillage et des guerres de conquête...


Dernière édition par Ysaline de Montmirail le Dim 20 Nov - 21:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 22 EmptyDim 20 Nov - 10:19

En 2006, la société Disney récupère Oswald grâce à des négociations contractuelles et celui-ci apparaît dans le jeu vidéo Epic Mickey, où il joue le rôle d'antagoniste, puis d'allié.

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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 22 EmptyDim 20 Nov - 18:33

Finalement, à part les oreilles....

ephemeride - Page 22 Oswald
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MessageSujet: 20 novembre 1873 : Naissance du septennat en catimini   ephemeride - Page 22 EmptyDim 20 Nov - 21:54

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20 novembre 1873 : Naissance du septennat en catimini

Le 20 novembre 1873, une loi de l'Assemblée nationale décide de proroger pour sept ans le mandat présidentiel du maréchal de Mac-Mahon.

L'affaire du drapeau

Après la chute de l'empereur Napoléon III, la France doit supporter l'occupation allemande. Des élections générales entraînent la formation d'une Assemblée nationale conservatrice, avec une majorité de députés favorables à une restauration de la monarchie.

La plus grande partie des monarchistes se tournent vers le prétendant légitime au trône, le comte de Chambord.

Ce quinquagénaire, petit-fils de Charles X et fils du duc de Berry, a vécu en exil en Autriche et épousé une princesse étrangère dépourvue de sympathie pour la France. Le couple n'a pas eu d'enfant.

Le comte de Chambord méconnaît la réalité française, garde la nostalgie du passé et se berce de l'illusion de restaurer une monarchie de droit divin. Il déçoit ses partisans en exigeant dans un manifeste en date du 6 juillet 1871 que la France renonce au drapeau tricolore bleu-blanc-rouge.

Même les plus farouches monarchistes ne peuvent le suivre dans cette voie, considérant que le drapeau tricolore de la Révolution a acquis sa légitimité du sang de tous les Français qui sont morts pour lui jusqu'aux extrémités de l'Europe.

L'affaire est d'autant plus consternante pour les royalistes que le drapeau blanc ne fut le drapeau français que pendant la Restauration (1815-1830). Avant 1789, il n'existait pas, en effet, de drapeau officiel !

Sous l'effet de leur déception, les députés se constituent le 31 août 1871 en Assemblée constituante et, votent la première loi constitutionnelle en conférant au chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, le titre de président de la République.

L'homme qui ne voulut pas être roi

Deux ans plus tard, le 24 mai 1873, les députés retirent leur confiance à Adolphe Thiers et le remplacent à la présidence de la république par le maréchal de Mac-Mahon, un monarchiste !

Les monarchistes sont divisés entre les partisans du comte de Chambord, ou légitimistes, et les partisans du comte de Paris, ou orléanistes.Après beaucoup d'hésitations, les deux camps s'accordent sur un plan simple : le comte de Chambord, sans enfant, monte sur le trône, et à sa mort cède le trône au comte de Paris, lequel est jeune et chargé de famille. Avec lui, l'avenir de la monarchie paraît assuré.

Carrosses, costumes... tout se met en place pour le retour du futur roi, le défilé d'intronisation et la cérémonie. Il ne manque plus qu'un vote de pure forme de l'assemblée. C'est une question d'heures.

C'est alors que le prétendant réitère par lettre du 23 octobre 1873 son refus de tout compromis sur le drapeau. Dans la consternation, les députés se résignent à proroger le mandat du maréchal de Mac-Mahon.

La France entre à petits pas dans un régime républicain aussi conservateur que pouvait le souhaiter Adolphe Thiers.

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MessageSujet: 21 novembre 1916 : mort de François-Joseph   ephemeride - Page 22 EmptyLun 21 Nov - 21:54

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21 novembre 1916 : Mort du vieil empereur François-Joseph

Le 21 novembre 1916, en pleine guerre mondiale, s'éteint François-Joseph, empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Il a 86 ans.

Monté sur le trône après les révolutions libérales de 1848, il a rénové le vieil empire et l'a transformé en une double monarchie austro-hongroise. Mais il a l'amertume de ne pouvoir empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale qui va avoir raison de son empire et de sa dynastie.

Amère vieillesse

Le long règne de François-Joseph, empereur aux célèbres bacchantes, a été jalonné par d'immenses tragédies personnelles.

D'abord le suicide de son fils Rodolphe dans le pavillon de Mayerling puis l'assassinat à Genève de son épouse Élisabeth (Sissi).

« Rien ne m'aura donc été épargné », murmure-t-il d'un ton las lorsqu'il apprend l'assassinat à Sarajevo, le 28 juin 1914, de son neveu et premier héritier par ordre successoral, l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme Sophie. Il ne sait pas à ce moment que le pire est à venir.

Le 28 juillet 1914, un mois après le drame de Sarajevo, il signe la déclaration de guerre à la Serbie, bien que conscient de l'engrenage des alliances qui va plonger l'Europe dans un conflit général de quatre longues années.

Au bout d'un an, comme la guerre s'enlise, l'empereur songe à une paix de compromis. Il craint avec raison que la poursuite du conflit ne soit fatale à l'Autriche-Hongrie.

Le 9 octobre 1915, il délègue auprès de son allié, le Kaiser allemand Guillaume II, son petit-neveu et héritier, l'archiduc Charles, fils de l'archiduc Otto et neveu de feu François-Ferdinand, en vue de le convaincre d'arrêter les frais. Il se heurte à une fin de non-recevoir.

François-Joseph réalise à cette occasion que son allié n'est pas prêt le moins du monde à arrêter les hostilités.

Son successeur, le jeune Charles de Habsbourg-Lorraine, ne va pas mieux que lui réussir à restaurer la paix.

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MessageSujet: 22 novembre 1956 : Alain Mimoun remporte le Marathon des JO de Melbourne   ephemeride - Page 22 EmptyMar 22 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 Mimoun1956

22 novembre 1956 : Alain Mimoun remporte le Marathon des JO de Melbourne

Sans conteste, les Jeux de Melbourne, du 22 novembre au 8 décembre, garderont toujours une saveur particulière pour la France.

Personne ne peut oublier l’image d’Alain Mimoun (35 ans). Le 1er décembre, parti avec le maillot 13, il remporte le marathon sous une chaleur caniculaire, en 2h25. Lorsqu’il entre dans le stade olympique, les 120 000 spectateurs se mettent à hurler.

42 km et le bonheur

Sur la ligne d'arrivée, Alain Mimoun devance son ami et rival de toujours, le Tchécoslovaque Emil Zatopek, qui ne terminera que sixième mais viendra le féliciter chaleureusement après la course : « Je suis content pour toi, Alain ».

Alain Mimoun congratulé par Emil Zatopek à l'issue du marathon de Melbourne (DR)C’est une première pour le caporal-chef Mimoun né près d'Oran, en Algérie. Il s'initia à la course dans les tirailleurs algériens mais faillit perdre une jambe pendant la bataille du Monte Cassino, en 1944. Il ne dut qu'à l'attention d'un chirurgien de ne pas être amputé.

Déjà médaillé aux Jeux de Londres et d’Helsinki, mais sur d’autres distances, il n’avait jamais couru un marathon. La veille de son triomphe, au comble du bonheur, il avait appris que son épouse venait d'accoucher.

C’est la quatrième médaille d’or française, après celle de Christian d’Oriola au fleuret individuel, de Michel Rousseau en cyclisme sur piste (épreuve de vitesse) et de l’équipe de France de cyclisme sur route.

Avec ses quatre titres, la France termine à la onzième place.

Des boycotts en veux-tu, en voilà

Ces Jeux de la XVIème Olympiade voient la domination de l’URSS toutes disciplines confondues, et des États-Unis en athlétisme. Ils consacrent de grands talents comme l’Américaine Pat Mac Cormick qui remporte les deux compétitions de plongeon, comme à Helsinki, ou le gymnaste ukrainien Viktor Chukarin qui s’attribue 5 médailles, dont trois d’or, portant son palmarès à 11 médailles, dont 7 d’or. C'est aussi l’apparition de véritables phénomènes, telle la sprinteuse australienne Elizabeth “Betty” Cuthbert qui gagne trois médailles d’or (100 et 200 mètres et le relais 4 x 100 mètres) ou d’un autre Australien, le nageur Murray Rose qui, à 17 ans, s’adjuge trois titres olympiques.

Melbourne est également synonyme de nouveautés technologiques avec, pour l’escrime, la mise en place du fleuret électrique et, pour la natation, l’arrivée d’un appareil de chronométrage semi-automatique à affichage numérique.

Des Jeux à part

Décidément, ces Jeux sont des premières à bien des égards. C’est la première fois qu’ils se déroulent dans l’hémisphère sud, en Océanie. C’est aussi la première fois (et la seule à ce jour) que des Jeux d’été sont scindés : en raison d’une quarantaine très stricte interdisant quasiment aux chevaux d’entrer sur le territoire australien, les épreuves équestres se sont déroulés à Stockholm du 10 au 17 juin, alors que Melbourne accueille les autres sports à la fin de l’automne.

Autre « première » de ces jeux : lors de la cérémonie de clôture, les athlètes de tous les pays défilent ensemble. Une manière sans doute de faire oublier le boycottage de certains pays. En raison de l’ intervention franco-britannique sur le canal de Suez, l’Égypte, le Liban et l’Irak ont refusé d’y participer. Et, pour protester contre l’intervention soviétique à Budapest, l’Espagne, la Suisse et les Pays-bas n’ont pas envoyé d’athlètes à Melbourne. Sans oublier la République populaire de Chine qui s’abstient elle aussi en raison de la présence de Taïwan.
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MessageSujet: 23 novembre 1407 : Assassinat dans la rue Vieille du Temple   ephemeride - Page 22 EmptyMer 23 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 LouisdOrleans

23 novembre 1407 : Assassinat dans la rue Vieille du Temple

En cette année 1407, la France vit la fin d'une longue « embellie ». Elle se remet de son conflit avec l'Angleterre après les victoires de Du Guesclin et du roi Charles V le Sage... Un crime va tout mettre en péril.

Crime de brigands

Le 23 novembre 1407, le duc Louis d'Orléans est assassiné par une quinzaine de malfrats masqués. Le crime a lieu à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où sont situés les hôtels et les palais des Grands du royaume et du roi lui-même.

Louis d'Orléans est le frère cadet du roi Charles VI le Fou. Il trouve la mort en sortant de l'hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-soeur. Celle-ci préside le Conseil de Régence qui gouverne le pays depuis que le roi a été frappé de folie, quinze ans plus tôt.

La victime participe à ce Conseil de même que son cousin, le duc de Bourgogne Jean sans Peur, et ses oncles, les ducs d'Anjou, de Berry et de Bourbon.

Coalition mafieuse

Ces princes du sang (les « sires des fleurs de lis ») tirent leur puissance des fiefs que les précédents souverains ont enlevé au domaine royal et leur ont remis en apanage. Ils profitent de la maladie du roi pour mettre le pays en coupe réglée.

Mais, comme dans un roman noir, leur connivence est troublée par la complicité de Louis d'Orléans avec la reine Isabeau de Bavière. Le plus remonté est le duc de Bourgogne Jean sans Peur. Il s'afflige de ce que la reprise des hostilités avec l'Angleterre mette en péril l'activité économique de la Flandre, la plus riche de ses possessions.

Pour ne rien arranger, il se voit priver des dons royaux, ce qui compromet l'équilibre de ses finances. Lui, le seigneur le plus puissant et le plus riche d'Occident, voit sa puissance vaciller... Aussi découvre-t-on sans surprise après le crime de la rue Vieille du Temple que les meurtriers ont agi sur son ordre.

Disculpation du coupable

Le commanditaire du crime se fait d'abord discret car la population parisienne est secouée par le drame et portée à la révolte.

Puis des rumeurs circulent et le vent tourne... C'est que la veuve du duc d'Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, n'inspire guère de confiance aux Parisiens. La malheureuse, pourtant, très affectée par la mort de son époux chéri, va se laisser mourir de consomption.

Le duc de Bourgogne apparaît d'autre part très puissant et capable de beaucoup de choses imprévisibles. Aussi la ville en arrive-t-elle peu à peu à pardonner aux assassins par crainte de plus graves ennuis...
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MessageSujet: 24 novembre 1798 : Ramel crée l'impôt sur les portes et fenêtres   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 24 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 Ramel

24 novembre 1798 : Ramel crée l'impôt sur les portes et fenêtres

Dominique Ramel, dit Ramel de Nogaret, député de l'Aude et ministre des Finances du Directoire, remet à plat le système fiscal hérité de la Révolution.

Après la « banqueroute des deux tiers », il instaure le 24 novembre 1798 un nouvel impôt sur les portes et fenêtres, qui a l'avantage de pouvoir être établi depuis la rue par les agents du fisc sans contestation possible. Il fait référence à un précédent britannique et mieux encore à l'ostiarum, un impôt créé par Jules César !

Croyant à une mesure temporaire, le gouvernement français réhabilite à cette occasion le nom ancien d'impôt au lieu du nom plus convenable de « contribution » introduit par l'Assemblée Constituante dix ans plus tôt. Dans les faits, le nouvel impôt ne sera aboli que par le Cartel des gauches, en 1926.

Très impopulaire en France comme en Angleterre et dans les pays européens où les armées révolutionnaires vont l'introduire, l'impôt sur les portes et fenêtres a pour effet de réduire le nombre d'ouvertures dans les habitations, au détriment de la santé publique. À Londres, une hausse de cet impôt en 1820 a pour conséquence le développement du rachitisme, aussitôt qualifié de « mal anglais ». Autre conséquence dommageable : les fenêtres à meneaux héritées de la Renaissance sont détruites en masse car, pour les agents du fisc, elles équivalent à quatre fenêtres !
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MessageSujet: 25 novembre 1174 : Saladin unifie les pays arabes   ephemeride - Page 22 EmptyVen 25 Nov - 21:54

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25 novembre 1174 : Saladin unifie les pays arabes

Le 25 novembre 1174, Saladin entre à Damas, capitale de la Syrie. Déjà maître de l'Égypte, le guerrier kurde réunit ainsi sous son autorité les deux principales régions de l'ancien empire arabe.

Le nouveau sultan

Saladin a succédé cinq ans plus tôt à son oncle comme vizir de l'Égypte. Il impose très vite son autorité sur le pays, en s'appuyant sur l'armée et sa propre famille.

Mieux assuré de sa force, Saladin prend ses distances avec son ancien suzerain Nour el-Dîn, l'atâbeg de Syrie : quand celui-ci lui demande de lui remettre le gouvernement de l'Égypte, il s'y refuse.

À tout le moins, le vieil atâbeg exige de son ancien lieutenant qu'il ordonne de lancer l'appel à la prière dans les mosquées du Caire au nom du calife sunnite de Bagdad et non du calife fatimide d'Égypte, de confession chiite.

Saladin, qui craint une révolte populaire, hésite longuement. Finalement, la mort du calife cairote va lui faciliter la tâche. Il proclame qu'il n'y a plus désormais qu'un seul calife ou chef spirituel pour l'ensemble des musulmans, celui de Bagdad, et abolit derechef le califat fatimide. Par la même occasion, en septembre 1171, il se donne le titre prestigieux de sultan.

Nour el-Dîn s'apprête à marcher contre lui mais tombe malade et meurt à Damas le 15 mai 1174, ne laissant qu'un enfant pour successeur. Là-dessus, le 11 juillet de la même année, à Jérusalem, l'énergique roi Amaury Ier meurt du typhus. Pour les croisés établis en Palestine depuis trois générations, c'est une perte immense.

Débarrassé de ses deux principaux rivaux, Saladin quitte l'Égypte pour Damas où il fait une entrée triomphale. Il lui reste à soumettre la Syrie ainsi que les principautés turques de Mésopotamie. Plus que tout, il ambitionne aussi de chasser les croisés de Jérusalem, ce à quoi il arrivera après sa victoire de Hâttin.
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MessageSujet: 26 novembre 1620 : Le Mayflower aborde à Plymouth   ephemeride - Page 22 EmptySam 26 Nov - 21:56

ephemeride - Page 22 MayflowerHarbor

26 novembre 1620 : Le Mayflower aborde à Plymouth

Le 26 novembre 1620, le Mayflower aborde à Plymouth, près de Cape Cod, sur la côte nord-américaine.

Ses passagers, les « Pilgrim Fathers » ou Pères Pèlerins, vont bâtir une société tolérante dont les principes guident encore la vie américaine...
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MessageSujet: 27 novembre 511 : Clovis partage son royaume entre ses fils   ephemeride - Page 22 EmptyDim 27 Nov - 22:14

27 novembre 511 : Clovis partage son royaume entre ses fils

Clovis meurt à Paris à l'âge de 45 ans le 27 novembre 511. Il est enterré dans la basilique des Saints Apôtres, auprès de sainte Geneviève, son amie. Sa femme Clotilde l'y rejoindra beaucoup plus tard. La basilique sera rebaptisée église Sainte-Geneviève avant d'être reconstruite et reconvertie en Panthéon.

Le royaume des Francs (ou Regnum francorum) est partagé selon la coutume germanique entre les trois fils qu'il a eus de Clotilde et un autre fils, Thierry. Ce dernier réside à Metz et reçoit la vallée de la Moselle. Clodomir reçoit la vallée de la Loire, Childebert Paris et la vallée de la Seine, et Clotaire le nord-est du bassin parisien (que l'on appellera plus tard Neustrie).

ephemeride - Page 22 Gaule-511
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MessageSujet: 28 novembre 1956 : Et Dieu créa la femme   ephemeride - Page 22 EmptyLun 28 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 Bardot-2

28 novembre 1956 : Et Dieu créa la femme

L'année 1956 s'achève avec un film sublime et sulfureux, qui consacre Bardot, lance Vadim et intronise Trintignant.
Début de la libération des moeurs, ou ultime manifeste d'un libertinage aristocratique. On en discute encore.

Un film en décors naturels

En 1956, Dieu s'associa avec le Diable - Roger Vadim - pour créer la femme. Il préleva un peu de sable mouillé sur la plage de Saint-Tropez, lui donna forme et formes, et l'appela Brigitte Bardot, nom aussi biblique et irrécusable qu'Adam et Eve. Le Diable fit le reste : un film. Où Bardot, s'habillant d'un rien et se déshabillant pour un rien, enflammait tout sur son passage, les hommes, un bateau de pêche, l'écran. Cinquante ans plus tard, on en frémit encore.

Tourné pendant l'été, Et Dieu créa la femme sort le 28 novembre dans les salles parisiennes. Le succès est d'abord lent à venir.

Mais séance après séance, les spectateurs comprennent qu'Et Dieu créa la femme n'entre pas dans les catégories habituelles. Tout d'abord, Vadim - jeune réalisateur de vingt-huit ans, qui a fait ses classes avec Marc Allégret - n'a pas tourné en studio, comme c'est alors la règle, mais en décors naturels et en extérieurs.

Ensuite, Vadim ne s'est pas contenté, comme on s'y attendait, de montrer Bardot toute nue, au détour d'un scénario joyeux et retors. Le corps de l''actrice - vingt-deux ans, et Mme Vadim à la ville - devient la donnée première du scénario, la raison d'être du film, convoité par trois hommes.

Au bout de quelques semaines, la France est conquise. Reste le monde : il cède plus vite encore. Aux Etats-Unis, les ligues de vertu, protestantes ou catholiques, se mobilisent contre un film « satanique » qui incite ouvertement à la débauche, et ne respecte pas plus la sainteté du mariage que le tabou (particulièrement fort aux Etats-Unis) des relations quasi-incestueuses entre beau-frère et belle-soeur...
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MessageSujet: 29 novembre 1516 : « Paix perpétuelle » entre Français et Suisses   ephemeride - Page 22 EmptyMar 29 Nov - 21:54

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29 novembre 1516 : « Paix perpétuelle » entre Français et Suisses

Le 29 novembre 1516, le roi de France François Ier signe à Fribourg une « paix perpétuelle » avec les treize cantons suisses.
C'est la conséquence de sa victoire sur les Suisses à Marignan.

Le traité conduira les Suisses à servir dans les armées du roi de France, jusqu'à se faire tuer pour protéger celui-ci dans les journées sanglantes de la Révolution. Il amènera aussi peu à peu les cantons à une neutralité de plus en plus rigoureuse.
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MessageSujet: 30 novembre 1939 : Staline attaque la Finlande   ephemeride - Page 22 EmptyMer 30 Nov - 21:54

ephemeride - Page 22 MannerheimLigne

30 novembre 1939 : Staline attaque la Finlande

Le 30 novembre 1939, Staline lance les troupes soviétiques à l'assaut de la petite Finlande. La « Guerre d'Hiver » débute.

L’Armée rouge va essuyer de nombreux revers face à la valeureuse petite armée finlandaise, motivée et bien préparée. La loi du nombre l’emportant, la Finlande finira par s'incliner le 12 mars 1940.

Le Petit Poucet résiste à l'ogre

La Finlande s'était émancipée de la Russie pendant la Grande Guerre de 1914-1918 et la frontière entre les deux pays avait été établie à quelques dizaines de kilomètres de Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg).

En 1939, tandis qu'il partage la Pologne avec Hitler, Staline s'inquiète de la vulnérabilité de cette frontière et du risque d'une invasion de la deuxième région économique de l'URSS via la Finlande. Le gouvernement finlandais veut bien négocier un échange de territoires mais refuse de sacrifier sa souveraineté en cédant une base.

Loin de chercher un quelconque arrangement avec le dictateur, il renforce ses fortifications frontalières longues de 140 km et connues sous le nom de « ligne Mannerheim », du nom du maréchal finlandais d'origine suédoise, le baron Carl Gustaf Emil von Mannerheim, qui a repoussé les bolcheviques en 1917 et commande l'armée nationale.

Brutale agression

Finalement, Staline attaque son voisin sans prendre la peine de lui déclarer la guerre.

La Finlande, qui ne dispose que de 265 000 hommes, 270 avions et 26 tanks, doit faire face à 400 000 hommes de l'Armée rouge, équipés de 1500 avions et autant de tanks. Les groupes de combattants finlandais, à ski et en tenue de camouflage blanche, harcèlent les unités soviétiques, mal commandées, mal entraînées et mal préparées au froid.

Cette « Guerre d'Hiver » se traduit par de lourdes pertes pour l'Armée rouge. Les Finlandais recueillent un soutien vibrant de leurs voisins suédois, lesquels, bien que neutres, envoient des bataillons de volontaires combattre à leurs côtés.
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MessageSujet: 1er décembre 1789 : Les Français découvrent la guillotine   ephemeride - Page 22 EmptyJeu 1 Déc - 21:54

ephemeride - Page 22 Guillotine4

1er décembre 1789 : Les Français découvrent la guillotine

Le 1er décembre 1789, le député Joseph Guillotin, docteur de son état, suggère à la tribune de l'Assemblée constituante que soit introduite l'égalité de tous les citoyens devant le juge.

« Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l'état du coupable Dans tous les cas où la loi prononcera la peine de mort, le supplice sera le même (décapitation), et l'exécution se fera par un simple mécanisme » écrit-il dans son projet de loi.

Sa proposition va déboucher sur une machine qui connaîtra très vite une immense notoriété et portera, à son grand désappointement, son nom : la guillotine.

Égalité devant la mort

À la suite de cette séance et sur une proposition du député Le Peletier de Saint-Fargeau, l'Assemblée constituante édicte le 3 juin 1791 que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » (article 3 du Code civil). À noter que les députés repoussent une suggestion visant à abolir la peine de mort, émanant de... Maximilien de Robespierre.

Dans la foulée, l'Assemblée demande à Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie et ami de Guillotin, de mettre au point la machine à exécuter.

Le chirurgien s'inspire de mécanismes déjà bien connus plusieurs siècles auparavant, comme l'attestent des gravures italiennes ou allemandes de la Renaissance. Il reprend une machine d'origine écossaise, surnommée the Maidden (« la Vierge »), avec un tranchoir qui tombe entre deux montants en bois, sur le cou du condamné.

Antoine Louis améliore son mécanisme avec le concours d'un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. Il remplace en particulier le couperet en forme de croissant par un couperet en forme de trapèze. L'idée viendrait, dit-on, du roi Louis XVI, habile serrurier de son état.

La machine assure selon ses promoteurs une mort immédiate et sans souffrance, à la différence de la décapitation à la hache ou à l'épée (la « décollation », privilège des nobles) ; à la différence également de la pendaison, de la roue ou, pire, de l'écartèlement, supplices réservés aux roturiers.

Elle est essayée à Bicêtre sur des moutons et des cadavres. Nicolas-Jacques Pelletier, en fait les frais pour la première fois le 25 avril 1792. C'est un voleur de grand chemin qui a frappé un citoyen pour lui extorquer ses assignats.

La machine est d'abord appelée « louisette » ou « louison ». Puis, les journalistes parlementaires, mécontents du docteur Guillotin qui, à l'Assemblée, en sa qualité de questeur, leur demandait de bien se tenir, la baptisent « guillotine », non sans s'attirer les protestations de l'intéressé.

Dans l'argot des rues, la machine sera aussi surnommée le « rasoir national » ou la « Veuve », parfois «charlot» d'après le prénom de plusieurs bourreaux de la « dynastie » des Sanson. Les magistrats préfèrent quant à eux le délicat euphémisme : « bois de justice ».

Pendant la Grande Terreur, en 1793 et 1794, environ 17 000 condamnés auront à la connaître.

Elle recueillera en France un vif succès populaire jusqu'au 29 juin 1939, date à laquelle les exécutions cessent d'être publiques.

Les armées de la Révolution et de l'Empire diffusent l'invention dans les pays conquis. C'est ainsi que la guillotine sera utilisée jusqu'au milieu du XXe siècle comme instrument d'exécution dans certains Länder allemands telle la Bavière.

La guillotine au musée

La dernière exécution remonte en France au 10 septembre 1977. Le 9 octobre 1981, le gouvernement français se met au diapason du reste de l'Europe démocratique en abolissant enfin la peine de mort. La guillotine devient un objet de musée.

Notons aussi que la dernière exécution politique remonte en France au 11 mars 1963. La victime, Jean Bastien-Thiry, fut non pas guillotinée mais fusillée, comme pour mieux démontrer le caractère particulier de son acte.

ephemeride - Page 22 Guillotin

Un philanthrope oublié

Né à Saintes en 1738, dans le ménage d'un magistrat, l'heureux docteur Joseph-Ignace Guillotin est un franc-maçon et un philanthrope bon teint.

Il s'expose à la reconnaissance de ses concitoyens en publiant en 1788 la « Pétition des six corps des marchands de Paris » où il demande le doublement du nombre de députés du tiers état et le vote par tête aux états généraux de 1789.

Sa pétition est condamnée pour la forme par le Parlement mais elle lui vaut d'être élu haut la main comme député du tiers état de Paris aux états généraux de mai 1789.

À la Constituante, il siège au Comité de mendicité et tente, mais en vain, de réformer les hôpitaux. Sous l'Empire, il diffuse en France la vaccination de la variole et met en oeuvre le premier programme de Santé publique.

Jusqu'à sa mort, en 1814, il regretta d'avoir laissé son nom à la fameuse machine, et, par dépit, n'a jamais voulu la voir en action.
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MessageSujet: 2 décembre 1823 : La doctrine de Monroe   ephemeride - Page 22 EmptyVen 2 Déc - 21:54

ephemeride - Page 22 Monroereduit

2 décembre 1823 : La doctrine de Monroe

Le 2 décembre 1823, James Monroe, 5e premier Président des États-Unis, énonce la doctrine qui portera son nom et fixera pour un siècle et demi les fondements de la diplomatie américaine (« l'Amérique aux Américains »).

Menaces sur l'Amérique

Après la « Seconde guerre d'indépendance », qui les a opposés au Royaume-Uni de 1812 à 1814, les États-Unis se donnent une diplomatie vigoureuse. Le général Andrew Jackson intervient en Floride, une colonie espagnole livrée à l'anarchie. Les États-Unis acquièrent finalement le territoire en 1819 contre cinq millions de dollars.

Mais à l'extrême-nord du continent, les Cosaques russes traversent le détroit de Béring et s'implantent en Alaska, menaçant de la sorte le territoire des États-Unis. Au sud, les colonies espagnoles se soulèvent contre la métropole. Le roi d'Espagne appelle à son secours les autres souverains de la Sainte-Alliance.

C'est dans ce contexte qu'est énoncée la doctrine Monroe.

L'Amérique aux Américains

Sous l'influence de son Secrétaire d'État (ministre des Affaires étrangères) John Quincy Adams, le président Monroe évolue vers une position neutraliste qui s'affirme avec éclat dans son message annuel au Congrès, le 2 décembre 1823.

Dans un long discours en apparence décousu, il interpelle directement les puissances européennes. Il leur déclare :

1) Les États-Unis ont reconnu l'année précédente l'indépendance des nouvelles républiques latino-américaines ; en conséquence de quoi, l'Amérique du nord et l'Amérique du sud ne sont plus ouvertes à la colonisation européenne.
2) Les États-Unis regardent désormais toute intervention de leur part dans les affaires du continent américain comme une menace pour leur sécurité et pour la paix.
3) En contrepartie, les États-Unis n'interviendront jamais dans les affaires européennes.

La doctrine de Monroe se résume en définitive comme suit : « l'Amérique aux Américains ».

Les puissances de la Sainte-Alliance se le tiennent pour dit et renoncent à leurs projets d'intervention en Amérique du sud. L'année suivante, la Russie signe un traité avec les États-Unis par lequel elle renonce à toute revendication au sud de l'Alaska.

La doctrine de Monroe sera prise en défaut en 1961, lorsque le nouveau maître de Cuba, Fidel Castro, prendra l'initiative d'un rapprochement avec l'Union Soviétique et mettra le territoire américain en situation d'être attaqué par des missiles soviétiques lancés depuis l'île.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 22 EmptySam 3 Déc - 21:54

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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 22 EmptyDim 4 Déc - 11:35

Elle a beau être critiqué (et critiquable) à l'heure actuelle, faut avouer que Brigitte Bardot était une sacrée nymphe! I love you
ephemeride - Page 22 Hqdefault
L'article a écrit:
La machine assure selon ses promoteurs une mort immédiate et sans souffrance, à la différence de la décapitation à la hache ou à l'épée
Je me souviens d'une nouvelle de Balzac qui n'était pas tout à fait de cet avis. pale
Foutu machine, au moins, Guillotin était conscient (et repentant) d'avoir enfanté une monstruosité.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 22 Empty

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