Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 12 avril 1919 : Arrestation de Landru   ephemeride - Page 9 EmptyVen 12 Avr - 16:54

ephemeride - Page 9 Landru10

12 avril 1919 : Arrestation de Landru

Le 12 avril 1919, à Paris, les inspecteurs  arrêtent à son domicile du 76 rue de Rochechouart un certain Désiré Landru, pour escroquerie et abus de confiance. Parmi les objets saisis sur lui se trouve un petit carnet sur lequel sont inscrits les noms de ses victimes, au nombre de onze. C'est le début de la plus célèbre affaire criminelle du XXe siècle, portée par la personnalité de l'accusé et son sens de la répartie.

Le « Barbe-Bleue de Gambais »

Marié, père de trois enfants qui le croient brocanteur, portant beau en dépit de sa calvitie, Landru a déjà accumulé des peines de prison pour escroquerie en 1904, 1906 et 1909. Depuis 1914, l’homme, pour se procurer des fonds, se fait passer pour un veuf assez aisé.

Par le biais des petites annonces matrimoniales, il séduit des femmes seules possédant quelques économies. Cela ne lui est pas trop difficile car la Première Guerre mondiale a produit de nombreuses veuves en mal de mari.

Une fois le mariage convenu, Landru invite ses victimes à séjourner dans une villa, d’abord à Chantilly puis à Vernouillet et enfin à Gambais, en Seine-et-Oise. C’est là qu’il les tue.

Sur place, la police découvre, au cours des perquisitions, des débris humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière.

Un procès à grand spectacle s’ouvre le 7 novembre 1921, après deux ans et demi d’instruction.

Concédant avoir volé et escroqué ses victimes, Landru nie être l'auteur des crimes dont on l'accuse. L’humour du prévenu charme l’auditoire, de même que ses saillies provocantes à l’égard de la Cour.

En définitive, face à une série de témoignages accablants, son avocat maître Moro-Giafferi ne peut éviter à Landru la condamnation à mort. Landru est guillotiné à l’entrée de la prison de Versailles à l’aube du 25 février 1922.
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MessageSujet: 13 avril 1975 : Début de la guerre civile au Liban   ephemeride - Page 9 EmptySam 13 Avr - 15:54

ephemeride - Page 9 Guerre14

13 avril 1975 : Début de la guerre civile au Liban

Le 13 avril 1975 débute la guerre civile au Liban. En une quinzaine d'années, elle va complètement transformer la physionomie de ce pays, seul pays arabe qui fut démocratique et à majorité chrétienne, qualifié non sans raison de « Suisse du Proche-Orient ».

Perte de souveraineté

Le drame libanais est venu de l'installation de plusieurs centaines de milliers de réfugiés palestiniens au sud du pays et dans les camps de la banlieue de Beyrouth. Leur arrivée a bousculé les équilibres démographiques entre les communautés libanaises au détriment des chrétiens maronites, jusque-là clairement majoritaires.

Dans les mois qui suivent la guerre des Six Jours de juin 1967 et l'arrivée en nombre de nouveaux réfugiés au Liban, des combattants palestiniens ou fedayins investissent bruyamment les rues de Beyrouth, arme au poing.

Le gouvernement du général Chéhab n'ose pas les désarmer comme le fera dans une situation similaire le roi Hussein de Jordanie en septembre 1970. Au contraire, par un accord signé en novembre 1969 au Caire, sous l'égide du président Nasser, il place les camps de réfugiés sous l'autorité de l'Organisation de Libération de la Palestine et autorise les mouvements armés palestiniens à se déplacer dans le pays et même lancer à partir du Liban des attaques contre Israël.

De lassitude, le Parlement libanais valide l'accord sans en connaître les clauses secrètes. Par ce renoncement, l'État libanais sacrifie sa souveraineté et ouvre la voie à la guerre civile. Celle-ci ne va pas tarder d'autant que l'accord du Caire encourage les fedayins de Jordanie, chassés par le roi Hussein, à se replier sur le Liban et renforcer le poids militaire de l'OLP.

Les chrétiens à l'épreuve

Le matin du 13 avril 1975, à Beyrouth, dans le quartier de Aïn el-Remmaneh, on consacre la nouvelle église Notre-Dame de la Délivrance, en présence de Pierre Gemayel, chef des Kataëb (le parti chrétien des Phalanges libanaises).

C'est alors qu'au moment où les fidèles sortent de l’église, une voiture force le cordon de gendarmerie et ses quatre occupants tirent sur la foule en criant : « Nous sommes des combattants palestiniens ».

Ils tuent quatre personnes, dont un garde du corps de Pierre Gemayel, et en blessent sept.

En début d'après-midi, par inadvertance ou provocation, un autobus chargé de fedayine palestiniens passe par Aïn el-Remmaneh.

De retour d'une parade militaire à Sabra, il ramène ses passagers au camp de Tal-Zaatar. Il est aussitôt pris sous le feu des phalangistes et vingt-sept Palestiniens sont tués.

Peu après, les fedayins répliquent en envoyant des obus sur le quartier d'Aïn el-Remmaneh.

Il s'ensuit une guérilla urbaine. Elle dégénère en guerre civile après le massacre des chrétiens de Damou en janvier 1976, les milices phalangistes chrétiennes affrontant les milices palestiniennes établies dans le pays puis les milices chiites. Au total, en une quinzaine d'années, elle va faire 200 000 morts et accélérer l'exode des chrétiens vers des cieux plus cléments.
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MessageSujet: 14 avril 1814 : Création de la principauté de l'île d'Elbe   ephemeride - Page 9 EmptyDim 14 Avr - 9:54

ephemeride - Page 9 Elbe10

14 avril 1814 : Création de la principauté de l'île d'Elbe

La principauté de l'Île d'Elbe est créée le 14 avril 1814 par le traité de Fontainebleau. Cet État permet à l'ancien empereur des Français Napoléon Ier de conserver ses titres de noblesse.

Ainsi, le traité explique que l'Empereur « renonce pour lui, ses successeurs et descendants, ainsi que pour chacun des membres de sa famille, à tout droit de souveraineté et de domination, tant sur l'Empire français et le royaume d'Italie, que sur tout autre pays. L.M. l'empereur Napoléon et l'impératrice Marie-Louise conserveront ces titres et qualités pour en jouir leur vie durant ». L'article 3 indique que « L'île d'Elbe, adoptée par S.M. l'empereur Napoléon pour lieu de son séjour, formera, sa vie durant, une principauté séparée qui sera possédée par lui en toute souveraineté et propriété ».

Le climat, la végétation et les senteurs de ce territoire rappellent la Corse à Napoléon. La population de l'île s'est montrée hostile à l'empereur durant les années précédentes mais, désormais, le peuple de cette île pense que la venue de l'empereur leur donnerait un plus grand prestige3.

Une proclamation est affichée dans toute l'île : « Le plus heureux événement qui pût jamais illustrer l'histoire de l'île d'Elbe s'est réalisé en ce jour ! Notre auguste souverain, l'empereur Napoléon est arrivé parmi nous. Nos vœux sont accomplis : la félicité de l'île d'Elbe est assurée. »
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MessageSujet: 15 avril 1632 : Bataille de Rain am Lech   ephemeride - Page 9 EmptyLun 15 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Rain10

15 avril 1632 :  Bataille de Rain am Lech

La bataille de Rain am Lech, qui eut lieu les 14 et 15 avril 1632, est l'une des batailles les plus importantes de la guerre de Trente Ans.

Contexte et déroulement

L'armée suédoise, commandée par Gustave-Adolphe, s'étant emparée de Nuremberg puis de Donauwörth, fait route vers Ingolstadt pour l'attaquer. Le comte de Tilly, général en chef des armées impériales et catholiques, prend des dispositions pour l'en empêcher, en postant ses troupes bavaroises, numériquement inférieures, à Rain am Lech, ville commandant un passage sur le Danube.

Le 14 avril, Gustave Adolphe, parvenu sur la rive occidentale de la rivière Lech, juge au vu des retranchements catholiques sur l'autre rive qu'il serait suicidaire de l'attaquer de front et se résout à les contourner. Laissant son artillerie pilonner les positions adverses, il envoie à 5 km plus au sud un corps de pontonniers finlandais y établir une tête de pont sous la couverture d'un écran de fumée et de salves de canon. Une fois les passerelles installées, les Suédois font passer de l'autre côté du fleuve une partie de leurs forces.

Tilly, averti, se porte à leur rencontre dans le but de les rejeter, provoquant de furieux combats. Seuls l'irruption d'un corps de cavalerie d'élite de Gustave Adolphe vers 16 heures et le tir continu de ses batteries d'artillerie concentrées sur les flancs des troupes catholiques permettent de remporter la victoire. Tilly, qui y est gravement blessé, confie le commandement à l'Électeur Maximilien de Bavière ; celui-ci, moins aguerri, préfère donner l'ordre de battre en retraite et de se retirer sur Ingolstadt. C'est dans cette ville que meurt Tilly, le 30 avril 1632, après avoir organisé la défense de la ville malgré ses souffrances. De fait, Gustave-Adolphe ne parvient pas à s'en emparer.
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MessageSujet: 16 avril 1955 : Création du mot « ordinateur »   ephemeride - Page 9 EmptyMar 16 Avr - 7:54

ephemeride - Page 9 Ibm10

16 avril 1955 : Création du mot « ordinateur »

Le mot « ordinateur » fut introduit par IBM France en 1955 après que François Girard, alors responsable du service publicité de l'entreprise, eut l'idée de consulter son ancien professeur de lettres à Paris, Jacques Perret. Avec Christian de Waldner, alors président d'IBM France, ils demandèrent au professeur Perret de suggérer un « nom français pour sa nouvelle machine électronique destinée au traitement de l'information (IBM 650), en évitant d'utiliser la traduction littérale du mot anglais « computer » (« calculateur » ou « calculatrice »), qui était à cette époque plutôt réservé aux machines scientifiques.

En 1911, une description de la machine analytique de Babbage utilisait le mot ordonnateur pour en décrire son organe moteur : « Pour aller prendre et reporter les nombres… et pour les soumettre à l’opération demandée, il faut qu'il y ait dans la machine un organe spécial et variable : c'est l'ordonnateur. Cet ordonnateur est constitué simplement par des feuilles de carton ajourées, analogues à celle des métiers Jacquard. »

Le professeur proposa un mot composé centré autour d'ordonnateur, celui qui met en ordre, et qui avait aussi la notion d'ordre ecclésiastique dans l'église catholique (ordinant). Il suggéra plus précisément « ordinatrice électronique », le féminin ayant pu permettre, selon lui, de mieux distinguer l'usage religieux de l'usage comptable du mot.

IBM France retint le mot « ordinateur » et chercha au début à protéger ce nom comme une marque. Mais le mot fut facilement et rapidement adopté par les utilisateurs et IBM France décida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public.
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MessageSujet: 17 avril 1492 : Capitulations de Santa Fe   ephemeride - Page 9 EmptyMer 17 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Capitu12

17 avril 1492 : Capitulations de Santa Fe

Le 17 avril 1492, les souverains espagnols signent les Capitulations de Santa Fe. Par ce contrat, ils permettent à Christophe Colomb de traverser vers l'ouest la mer Océane.

Né en 1451 à Gênes, Christophe Colomb est l'un des six enfants du tisserand Domenico Colombo et de son épouse Suzana di Fontanorosa. Le jeune homme prend la mer dès l'âge de 15 ans.

Il rejoint son frère cadet Bartolomeo, qui tient une boutique de cartographie à Lisbonne. Portugais d'adoption, il épouse Felipa Perestrello, fille du gouverneur de Porto Santo, une île proche de Madère, et c'est dans cette dernière île que naîtra leur fils unique, Diego.

Christophe Colomb reçoit de son beau-père, un passionné d'exploration maritime, des cartes et des documents en grand nombre... Il en fait bon usage et lit aussi des livres comme bien sûr le Livre des Merveilles de Marco Polo et l'Imago Mundi, un célèbre ouvrage de géographie du cardinal Pierre d'Ailly.

Sur la foi de ses études, le marin évalue à peu de chose la distance qui sépare l'Europe de l'Inde et de la Chine, que l'on appelle alors « Cathay ». Il estime qu'une quinzaine de jours suffiraient à rejoindre l'Asie des épices, en navigant vers l'ouest, à travers l'océan Atlantique, à partir des îles Canaries. « Entre la fin de l'Orient et la fin de l'Occident, il n'y a qu'une petite mer », assure-t-il à qui veut l'entendre.

Il s'oppose en cela aux autres érudits de l'époque. Ces derniers ont bien conscience, comme lui, que la Terre est ronde, mais à la différence de Christophe Colomb, la plupart sont convaincus qu'il serait trop long de vouloir atteindre les Indes en navigant vers l'ouest... et ils ont raison car, en l'absence d'un Nouveau Monde, il eût été formellement impossible à un quelconque navire de l'époque de traverser d'une traite l'océan Atlantique et l'océan Pacifique réunis.
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MessageSujet: 18 avril 1949 : L'Irlande devient une république.   ephemeride - Page 9 EmptyJeu 18 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Irland10

18 avril 1949 : L'Irlande devient une république.

Le projet de loi est déposé au Parlement par le Premier ministre John Costello, du Fine Gael, en fonction depuis le 18 février 1948. Adoptée par l'Assemblée le 2 décembre suivant puis par le Sénat le 15 décembre, la loi est promulguée le 21 décembre par le président Seán O'Kelly.

Elle entre en vigueur le 18 avril 1949, lundi de Pâques, à l'occasion du 33 ème anniversaire de l'insurrection de 1916.

La loi ne change pas le nom officiel de l'État qui demeure « Irlande », mais reconnaît celui-ci comme une république, entérinant une situation de fait. Elle ne modifie pas non plus la Constitution de 1937 qui demeure en vigueur.

Elle abroge la loi sur l'autorité exécutive de 1936 qui laissait au monarque britannique le rôle de chef de l'État irlandais pour les affaires étrangères et reconnaît le président de l'Irlande comme seul chef de l'État. Ce dernier est notamment investi du pouvoir d'accréditation des diplomates irlandais à l'étranger.

Enfin, elle ne mentionne pas non plus le Commonwealth britannique, qui dès ce moment ne reconnaît plus l'Irlande comme membre.
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MessageSujet: 19 avril 1314 : Les amants de la tour de Nesle mis au supplice   ephemeride - Page 9 EmptyVen 19 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Philip22

19 avril 1314 : Les amants de la tour de Nesle mis au supplice

Deux chevaliers, les frères d'Aunay, sont exécutés à Pontoise, dans d'atroces conditions, le 19 avril 1314. Leur crime est d'avoir aimé des princesses. Ils sont les principales victimes d'un scandale qui assombrit la dernière année du règne de Philippe IV le Bel.

Pénible fin de règne pour Philippe le Bel

Le roi a eu quatre enfants qui devaient atteindre l'âge adulte : une fille, Isabelle, plus tard reine d'Angleterre, surnommée la Louve de France et trois fils qui allaient à tour de rôle monter sur le trône capétien : Louis, Philippe et Charles.

– L'aîné, Louis, a un caractère difficile qui lui vaut le surnom de «Hutin» ou de «Noiseux». Il épouse Marguerite, fille de Robert de Bourgogne et d'Agnès, elle-même fille de Saint Louis. Altière et un rien frondeuse, cette jolie jeune femme aime la vie.

– Philippe, prince intelligent, épouse Jeanne d'Artois, fille d'Othon IV de Bourgogne et de Mahaut d'Artois.

– Charles, à la personnalité plus effacée, épouse Blanche, la soeur de Jeanne.

Princesses adultères

Après trois ou quatre ans de mariage, voilà que Marguerite et Blanche prennent pour amants de « jeunes et beaux chevaliers », les frères Gautier et Philippe d'Aunay. L'affaire s'évente en avril 1314 à l'abbaye de Maubuisson où le roi aime à se retirer avec sa cour.

La justice royale s'abat implacablement sur les amants adultères. Marguerite et Blanche sont arrêtées, jugées et condamnées à être tondues, habillées de robes grossières et conduites dans un chariot recouvert de draps noirs aux Andelys, dans les geôles du château Gaillard.

Marguerite, éplorée et repentante, y occupe une cellule ouverte à tous vents au sommet du donjon. Victime de mauvais traitements et sans doute étranglée sur ordre de son mari, la malheureuse meurt au cours de l'été 1315.

Blanche est un peu mieux traitée dans un cachot «enfoncé dans la terre». Elle survit à l'épreuve et, à l'avènement de Charles IV, son époux, elle est transférée à Gavray, en Normandie, et obtient l'autorisation de prendre l'habit de religieuse.

Jeanne est aussi arrêtée et placée sous surveillance au château de Dourdan. Traitée avec beaucoup plus d'égards, elle défend sa cause auprès du roi, de même que sa mère Mahaut d'Artois, qui siége au Conseil du roi. Elle retrouve sa place auprès de son époux Philippe ainsi qu'à la cour, où on lui fait fête.

Les amants au supplice

Les frères d'Aunay, coupables d'avoir batifolé avec les belles-filles du roi de France, sont arrêtés et subissent la question. Ils avouent sans tarder et après un rapide jugement à Pontoise pour crime de lèse majesté, ils sont exécutés sur le champ en place publique.
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MessageSujet: 20 avril 1949 : Congrès mondial des partisans de la paix   ephemeride - Page 9 EmptySam 20 Avr - 7:54

ephemeride - Page 9 Congre10

20 avril 1949 : Congrès mondial des partisans de la paix

Le Congrès mondial des partisans de la paix est la première rencontre entre plusieurs organisations européennes membres du mouvement de la paix, né l'année précédente en août 1948 à Wroclaw.

Le congrès se tient du 20 au 25 avril 1949 en deux réunions, organisées simultanément : l'une se tient à Paris (salle Pleyel et meeting de clôture au stade Buffalo) ; l'autre, organisée à Prague, réunit les délégués du bloc de l'Est, auxquels les autorités françaises avaient refusé des visas. Ce congrès marque en quelque sorte la véritable naissance du Conseil mondial de la paix (CMP).

Le Mouvement de la paix est généralement considéré comme d'inspiration communiste et certains le définissent même directement comme une organisation communiste. Héritier idéal du mouvement des Combattants de la liberté, il a néanmoins à son sommet des éléments qui ne sont pas considérées comme des troupes de réserve de partis d'obédience soviétique, par exemple Marthe Cousin du Parti Socialiste Unitaire, ou André Colleu, de la nouvelle gauche.

Popularisé par la « colombe de Picasso », le Conseil désigne le physicien communiste français Frédéric Joliot-Curie pour en exercer la présidence. Le CMP est soutenu par de nombreuses autres organisations d’obédience communiste, comme la Fédération syndicale mondiale, la Fédération démocratique internationale des femmes (d’Eugénie Cotton) ou la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique.

Le 18 mars 1950, le Conseil mondial de la paix lance l'appel de Stockholm qui exige notamment « l'interdiction absolue de l’arme atomique ». Cette initiative est commandée par la peur de la guerre atomique, dans un contexte de guerre froide. La campagne remporte un franc succès populaire, recueillant, selon ses promoteurs, une dizaine de millions de signatures en France (dont celle du jeune Jacques Chirac), tandis que le Kominform annonce le chiffre extravagant de 560 millions de signatures en Europe. Le nombre disproportionné de signataires venait de pays socialistes. Pour l'historien Pierre Milza, ces chiffres sont « totalement incontrôlables et de toute évidence hautement fantaisistes ».
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MessageSujet: 21 avril 1863 : Fondation de la religion baha'ie   ephemeride - Page 9 EmptyDim 21 Avr - 16:54

ephemeride - Page 9 Haifa10

21 avril 1863 : Fondation de la religion baha'ie

Le 21 avril 1863 marque la naissance de la foi baha'ie (aussi appelée bahaïsme ou babisme), l'une des plus jeunes religions du monde actuel. Elle compte aujourd'hui 5 millions de fidèles présents dans les plupart des pays.

Cette naissance est célébrée du 21 avril au 2 mai par tous les baha'is du monde sous le nom de Ridvan.

Douloureuse gestation

Tout commence le 23 mai 1844, en Perse : un jeune homme de 25 ans, Mirza Ali Muhammad, dit el Bâb (la porte), annonce la venue imminente d'un nouveau prophète. Il est cependant fusillé par le chah quelques années plus tard, le 9 juillet 1850, cependant que 20 000 de ses disciples sont martyrisés et également exécutés.

Parmi les rescapés du massacre figure Mirza Husayn-Ali, dit Baha'u'llah (la gloire de Dieu). Ce fils d'un dignitaire de la cour du chah est exilé à Bagdad, dans l'empire ottoman.

Le 21 avril 1863, Baha'u'llah se présente comme le prophète annoncé 19 ans plus tôt par le Bâb et révèle sa mission divine à quelques disciples.

Le Bâb, à l'origine de la nouvelle religion, sera enseveli en 1899 dans un mausolée, sur le mont Carmel, au-dessus d'Haïfa (aujourd'hui en Israël).

ephemeride - Page 9 Bahze_10

Les principes de la foi baha'ie

Bahá'u'lláh explique que toutes les grandes religions révélées ne diffèrent que par des aspects mineurs de leurs enseignements et qu'elles sont toutes partie intégrante d'un même plan divin pour l'évolution de l'humanité.

Les fondateurs de ces religions sont les manifestations d'un même Dieu. Leurs messagers (Abraham, Moïse, Krishna, Zoroastre, Bouddha, Jésus, Mahomet, Bahá'u'lláh) reçoivent leur inspiration d'une seule et même source et sont envoyés, d'époque en époque, pour révéler aux hommes les lois et les préceptes nécessaires au progrès du genre humain.

Leurs enseignements sont limités par les besoins et la compréhension des peuples de leur temps. Chaque messager confirme et complète la révélation précédente.

Bahá'u'lláh, le plus récent des Messagers divins, accomplit les révélations précédentes et ouvre un nouveau chapitre de la religion de Dieu, « éternelle dans le passé, éternelle dans le futur ».

La Foi baha'ie, ou bahaïsme, propose rien moins que de favoriser l'épanouissement, l'équilibre et le bonheur des individus en établissant la concorde, la justice et l'unité dans une communauté universelle où sera sauvegardée la liberté de conscience et d'initiative.

Par sa vision holistique et son ouverture au monde moderne et à la science, la Foi baha'ie a régulièrement suscité l'intérêt et l'admiration des lettrés et des savants, de Renan à Tagore. Mais elle est aujourd'hui encore persécutée dans les pays d'islam et en premier lieu en Iran, où elle est née (on y recenserait encore 300 000 fidèles).
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MessageSujet: 22 avril 1915 : La guerre chimique   ephemeride - Page 9 EmptyLun 22 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Gaz10

22 avril 1915 : La guerre chimique

Le 22 avril 1915, près du village flamand de Langemarck, dans le secteur d'Ypres, les soldats français voient venir en provenance des tranchées allemandes un épais nuage d'un vert jaunâtre.

Ils s'enfuient vers l'arrière. Plusieurs centaines s'effondrent et quelques milliers vont demeurer handicapés à vie ou pendant plusieurs mois. Atteints par le chlore, un gaz suffocant qui agresse les voies respiratoires, ils sont les premières victimes de la guerre chimique.

Deux ans plus tard, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1917, toujours dans le secteur d'Ypres, la guerre chimique franchit un nouveau seuil dans l'horreur avec l'usage par les Allemands des premiers obus remplis de gaz moutarde. Ce gaz vésicant est ainsi nommé d'après son odeur. On le surnommera aussi très vite « ypérite », en relation avec Ypres.

Arme tactique

Quand éclate la Grande Guerre en août 1914, les stratèges privilégient l'offensive mais, dès octobre 1914, les troupes s'enterrent dans des tranchées. Dans les états-majors, cette immobilité est insupportable. Dès lors, on se met en quête d'un moyen de percer le front et l'on songe aux gaz.

L'Allemagne a l'avantage d'avoir une forte industrie chimique. C'est pourquoi elle va avoir le douteux honneur de lancer la première attaque chimique à Langemarck. Les soldats du secteur reçoivent donc les bonbonnes de chlore liquide et les ouvrent quand le vent est enfin favorable. Les soldats britanniques, surpris, désertent immédiatement leurs tranchées et les les Allemands progressent en quelques heures de plusieurs centaines de mètres. Mais faute de renforts en nombre suffisant, ils sont bloqués dès le lendemain par la troisième ligne de défense ennemie.

Une nouvelle attaque chimique allemande, dans le même secteur, dans la nuit du 22 au 23 mai 1915, se solde par un échec car les Britanniques, remis de leur surprise, ont déjà pu se doter de tampons protecteurs et faire front à l'assaut.

Côté britannique, le major Charles Foulkes prépare la riposte. La première attaque britannique a lieu à Loos, près de Lille, le 25 septembre 1915. Mais comme à Langemarck, le résultat final est mitigé.

Arme d'usure et d'attrition

Poursuivant leurs recherches, les Allemands reviennent à l'idée d'obus chimiques et mettent au point un gaz vésicant (qui attaque la peau) très toxique, le sulfure d'éthyle dichloré (ou « gaz moutarde »).

Le moment propice arrive en juillet 1917 et ce sont une nouvelle fois les Britanniques du secteur d'Ypres qui font les frais de l'expérimentation.

L'artillerie allemande déclenche le bombardement chimique pendant la nuit. Sur le moment, les Britanniques ne ressentent rien de plus qu'une légère odeur piquante de moutarde. Mais au lever du jour, ils se réveillent avec des douleurs intolérables et des cloques et brûlures sur tout le corps.

Près de quinze mille fantassins sont atteints, avec des séquelles graves et durables. Un demi-millier succombent. C'est autant que de victimes britanniques des gaz dans l'année précédente.

Malgré l'extrême dangerosité de leur fabrication et de leur manipulation, les obus d'ypérite vont désormais relancer la guerre chimique et en devenir le principal vecteur.

Il ne s'agit plus pour les belligérants de percer le front mais d'user l'adversaire, tant au physique qu'au moral. D'arme tactique, les gaz deviennent une arme d'usure ou d'attrition. Le but est assez largement atteint.

Dans la dernière année de la guerre, sur le front occidental, un tiers des obus allemands ont une composante chimique (pas forcément de l'ypérite). La proportion est moindre chez les Alliés franco-britanniques pour la simple raison que ceux-ci n'ont pas autant de ressources industrielles.

Le bilan humain de la guerre chimique évoqué par l'historien Olivier Lepick est d'environ cinq cent mille tués et blessés sur le front occidental et au moins deux cent mille sur le front russe. C'est environ 3% des pertes totales de la Grande Guerre.
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MessageSujet: 23 avril 1014 : Bataille de Clontarf   ephemeride - Page 9 EmptyMar 23 Avr - 4:54

ephemeride - Page 9 Clonta10

23 avril 1014 : Bataille de Clontarf

À la fin du VIII ème siècle, les Vikings lancent leurs premiers raids contre l'Irlande dans la région de la future Dublin.

Au IX ème siècle, les Vikings commencent à installer des colonies de peuplement et construisent des forts sur les côtes d'Irlande, qui donneront naissance aux villes de Dublin, Waterford, Wexford, Cork et Limerick. Vers le milieu du X ème siècle, les Vikings entrent en possession de grands territoires et étendent leur suprématie sur une partie de l'Irlande.

Le Vendredi Saint 23 avril 1014, douze ans après avoir été sacré « Empereur des Irlandais », Brian Boru, avec l'appui de son ancien rival Mael Seachnaill II Mór, ex-roi de Tara, affronte les Vikings et leurs alliés à Clontarf, près de Dublin. Face aux troupes de Boru se trouvent celles réunies par Gormflaith, femme répudiée de Brian Boru: celles de Máel Mórda, frère de Gormflaith, roi de Leinster, et celles du roi de Dublin Sigtryggr Silkiskegg (fils d’Olaf Kvaran et de Gormflaith), appuyées par des Scandinaves des Orcades et des Hébrides. La bataille mobilise 20 000 hommes du côté irlandais et dure plusieurs jours. On dénombre 7 000 victimes du côté scandinave.

Âgé de 73 ans, Brian est tué par un fuyard scandinave après le combat. Il est assassiné sous sa tente par le viking Brotor ou Brodir. L’aîné de ses fils, Murchad mac Briain, qui commandait les hommes du Munster, et son petit-fils Toirdlebhach périssent dans la bataille avec 4 000 Irlandais. Les Scandinaves sont finalement écrasés mais les Irlandais, désorientés par la perte de leurs chefs, ne profitent pas de leur victoire pour entrer dans Dublin. Les sept royaumes sont séparés avec comme rois suprêmes dans un premier temps Mael Seachnaill II Mór rétabli, puis les descendants de Brian qui devront s'opposer à de nombreux prétendants.

Les conséquences

Les Norvégiens comprennent qu’ils ne pourront pas soumettre l’Irlande et se contentent de poursuivre leurs activités commerciales dans les limites de leurs villes-comptoirs de Dublin, Wexford, Cork et Limerick.

Les Irlandais se dispersent. Au XI ème siècle, l’Irlande compte entre cent et deux cents royaumes d’importance très variable. Les Scandinaves tendent peu à peu à s’assimiler à la population celtique ; ils enseignent aux Celtes l’art de naviguer et tirent les Irlandais de leur relatif isolement grâce à leurs villes-comptoirs. Les Irlandais leur apportent leur culture littéraire et artistique, et jouent un rôle dans leur conversion au catholicisme.
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MessageSujet: 24 avril 1800 : Fondation de la bibliothèque du Congrès   ephemeride - Page 9 EmptyMer 24 Avr - 7:54

ephemeride - Page 9 Librar10

24 avril 1800 : Fondation de la bibliothèque du Congrès

La bibliothèque du Congrès a été fondée le 24 avril 1800 par le président John Adams, parallèlement au transfert du siège du gouvernement de Philadelphie à la nouvelle capitale de l'État, Washington.

La loi qui institua la bibliothèque prévoyait également 5 000 dollars pour l’achat de livres utiles au Congrès des États-Unis. Des documents furent commandés à Londres et la collection, composée de 740 livres et de trois cartes, fut installée dans le Capitole en 1801.

La collection couvrait une grande variété de sujets, mais la majeure partie des supports avaient une nature juridique puisque le Congrès en avait l’utilité pour établir les lois. Le 26 janvier 1802, le président Thomas Jefferson signa la loi établissant le rôle et les fonctions de cette nouvelle institution. Dorénavant, un bibliothécaire de la Library of Congress nommé par le président se trouvait à la tête de la bibliothèque. Le budget et les différents règlements furent du ressort du Parlement par l'intermédiaire du Comité mixte de la bibliothèque. L'emprunt des livres fut accordé au président et à son vice-président puis étendu aux membres de diverses institutions fédérales.

Au-delà du cadre légal, Thomas Jefferson s'est particulièrement investi dans la vie de cette institution. La culture des citoyens était pour lui un aspect important de toute société démocratique et lui-même possédait une vaste collection de livres. Durant sa présidence, il s'est personnellement investi en recommandant à la bibliothèque d'acheter certains livres. Lorsque les troupes britanniques envahirent Washington et brûlèrent le Capitole et les 3 000 ouvrages qui s'y trouvaient, il proposa de vendre à la bibliothèque sa collection personnelle composée de 6 487 livres. Cet achat fut accepté en 1815 pour la somme de 23 940 dollars.

Cet achat doubla le nombre d'ouvrages et étendit également les sujets couverts par la bibliothèque tels que le droit, l'économie, et l'Histoire. À ceux-ci vinrent s'ajouter des ouvrages sur l'architecture, l'art, la science, la littérature et la géographie, thèmes autrefois peu exploités. Cette nouvelle collection ne contenait pas uniquement des livres en anglais, mais également des ouvrages en français, espagnol, allemand, latin, grec, et russe.
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MessageSujet: 25 avril 1644 : Fin de la dynastie Ming   ephemeride - Page 9 EmptyJeu 25 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Chongz10

25 avril 1644 : Fin de la dynastie Ming

Le 25 avril 1644, le dernier empereur de la dynastie Ming, Chongzhen, se pend dans la Cité interdite de Pékin tandis qu'un chef de brigands entre dans la capitale chinoise. Les farouches Mandchous du nord arrivent à leur tour sous le prétexte de secourir les armées impériales. Ils en profitent pour éliminer les Ming et fonder leur propre dynastie. Elle durera jusqu'à la fondation de la République chinoise.
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MessageSujet: 26 avril 1933 : Création de la Gestapo   ephemeride - Page 9 EmptyVen 26 Avr - 5:54

ephemeride - Page 9 Gestap10

26 avril 1933 : Création de la Gestapo

Le 26 avril 1933, Hermann Göring, ministre de l'Intérieur du Land de Prusse, crée la Geheime Staatspolizei (« police secrète d'État »). Il l'installe à Berlin, Prinz Albrecht Strasse, et en confie la direction à un ancien policier de la république de Weimar, Heinrich Müller (il n'adhèrera lui-même au parti nazi qu'en 1939). Comme lui, les chefs de la Gestapo viennent de la police politique créée en 1919 pour lutter contre les communistes. Deux mois à peine après l'incendie du Reichstag, cette initiative s'inscrit donc dans une apparente continuité avec le régime de Weimar.

Mais un an plus tard, le 10 avril 1934, la Gestapo passe sous la tutelle de Heinrich Himmler, Reichsführer des SS. Celui-ci va aussitôt s'en servir pour liquider les SA et leur chef Ernst Röhm durant la « Nuit des longs couteaux », le 30 juin suivant. En septembre 1939, la Gestapo est intégrée dans l'appareil policier allemand constitué par le Reichssicherheitshauptamt (« Office central de sécurité du Reich », RSHA), sous la supervision de Reinhard Heydrich.

ephemeride - Page 9 Ramire10
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 9 EmptySam 27 Avr - 15:53

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MessageSujet: 27 avril 1978 : Coup d'État à Kaboul   ephemeride - Page 9 EmptySam 27 Avr - 16:54

ephemeride - Page 9 Kaboul10

27 avril 1978 : Coup d'État à Kaboul

Le 27 avril 1978, à Kaboul, capitale de l'Afghanistan, un coup d'État met brutalement fin au gouvernement du général Daoud, lequel avait renversé la monarchie cinq ans plus tôt. Les Soviétiques, qui en sont les instigateurs, ne se doutent pas qu'ils s'engagent dans une aventure qui va les perdre...

Le socialisme imposé aux Afghans

Cinq ans plus tôt, le 17 juillet 1973, le général Daoud Khan avait renversé son cousin et beau-frère, le roi Mohammed Zaher Khan, et instauré la république. Il avait tenté une politique de non-alignement en se tenant à égale distance des États-Unis et de l'URSS. Mais sa politique déplaît au gouvernement soviétique de Leonid Brejnev. C'est ainsi qu'il est renversé par un groupe d'officiers prosoviétiques, cependant que des Mig 25 soviétiques pilonnent la ville ! Daoud est tué à la faveur du coup d'État ainsi que sa famille et sans doute quelques centaines de personnes.

Le vainqueur du coup d'État d'avril 1978 est le chef du Parti démocratique du peuple afghan (PDPA) pro-soviétique, Mohammad Taraki. Celui-ci transforme illico son pays en une « République populaire » satellite de l'URSS. Il nationalise ce qui peut l'être et tente par la loi de réformer les moeurs, en n'hésitant pas à bousculer les religieux et les paysans.

Par son extrémisme, il entraîne des rébellions dans tout le pays et en vient à inquiéter Moscou. Au sein même de son parti, la faction modérée Parcham (« Drapeau »), dirigée par Babrak Karmal, s'oppose ouvertement à la faction du président, Khalq (« Peuple »).

Pour ne rien arranger, de l'autre côté de la frontière, en Iran, le chah est renversé par un mouvement populaire qui réclame le retour aux traditions musulmanes. Les islamistes afghans commencent à s'agiter à leur tour. Herat, une ville proche de la frontière iranienne, ne tarde pas à entrer en rébellion. Les Américains jugent habiles de soutenir les islamistes en vue d'affaiblir le régime communiste de Kaboul. Le 3 juillet 1979, le président Jimmy Carter signe une première directive (finding) connue sous le nom de code « Opération Cyclone » en vue d'armer massivement les islamistes. L'aide militaire transite par les services secrets pakistanais, lesquels sont aussi gangrenés par l'islamisme et la haine de l'Occident comme de l'Union soviétique.

Quelques milliers de soldats soviétiques débarquent discrètement à Kaboul pour protéger le régime. Le président Taraki se rend alors à Moscou. À son retour, le 16 septembre 1979, son Premier ministre, Hafizullah Amin, inquiet d'une soumission accrue de son pays à l'URSS, le fait étrangler.

À Moscou, où l'on suit les événements avec attention, Leonid Brejnev, vieux et malade, fait fi des réticences de son état-major et décide d'intervenir de façon plus directe. Il semble que les services secrets américains l'y aient habilement encouragé, conscients qu'un engagement en Afghanistan épuiserait l'URSS. C'est ce qu'assurera plus tard Zbigniew Brzezinski, conseiller diplomatique du président Jimmy Carter.

Le 24 décembre 1979, profitant de ce que les Occidentaux sont occupés à la préparation de Noël, les Soviétiques prennent le contrôle des aéroports afghans avec quelques troupes aéroportées. Trois jours plus tard, 20 000 hommes équipés d'armes lourdes occupent brutalement le pays et s'emparent de Kaboul.

Une unité d'élite soviétique, sous le commandement du colonel Yakov Semenov, s'empare du palais présidentiel et exécute Amin. Le président est aussitôt remplacé par Babrak Karmal, communiste bon teint. Des « conseillers » soviétiques sont installés à tous les niveaux de l'État. L'Assemblée générale des Nations Unies demande le retrait immédiat des troupes soviétiques, sans résultat.

ephemeride - Page 9 Soviet11

L'engrenage

Afin de se rallier la population, les Soviétiques libèrent tous les prisonniers du président Amin. Pas moins de dix mille personnes. Malgré cela, l'intervention militaire se révèle un désastre pour l'Armée rouge dont le corps expéditionnaire en Afghanistan s'élèvera jusqu'à 150 000 hommes.

Les bombardements soviétiques des zones où la résistance s'organise poussent des milliers d'Afghans à quitter le pays pour le Pakistan ou l'Iran. Dans chaque région du pays, des chefs de la résistance émergent, tel le commandant Massoud dans la vallée du Pandjchir. Bon nombre de groupes de résistance se fondent sur la défense de l'identité islamique, menacée par des Soviétiques perçus comme des envahisseurs athées.

L'armée soviétique doit en théorie assister l'armée régulière afghane, mais celle-ci s'avère faible, rongée par les désertions et infiltrée par la résistance. À partir de 1983, les différents groupes de la résistance reçoivent en outre des armes (missiles, mitrailleuses lourdes...), car les États-Unis ont pris conscience que l'engagement en Afghanistan pouvait affaiblir l'URSS.

Les Soviétiques s'embourbent de plus en plus dans ce conflit, qui ternit considérablement leur image dans le tiers-monde. Environ 15 000 Soviétiques périssent en Afghanistan sans trop savoir pourquoi, cependant que 70 000 Afghans paient de leur vie la résistance à l'invasion. À côté de cela, les victimes civiles se chiffrent par centaines de milliers. D'aucuns évoquent le chiffre de deux millions de morts et plusieurs millions de personnes déplacées ou exilées.

ephemeride - Page 9 Afghan11

Désengagement soviétique

Le nouvel homme fort du Kremlin, Mikhaïl Gorbatchev, prend acte de cet échec. Ses représentants concluent avec le gouvernement afghan un accord de retrait à Genève, le 14 avril 1988, sous l'égide de l'ONU, en présence des États-Unis et du Pakistan. Les derniers soldats de l'Armée rouge quittent le pays le 15 février 1989.

Les factions afghanes se retrouvent face à face et c'est le début d'une nouvelle guerre, attisée cette fois par le Pakistan voisin. De 1992 à 1995, une véritable guerre civile, à forte dimension ethnique, fait rage dans le pays.

En 1994, un parti d'étudiants fondamentalistes formés au Pakistan, les « talibans », se soulève contre les partisans du commandant Massoud, d'origine tadjiks. Avec le soutien actif des gouvernements Bhutto du Pakistan et Clinton des États-Unis, ils s'emparent de Kaboul en septembre 1996 et se rendent maîtres de la plus grande partie du pays en imposant une loi, dite islamique, particulièrement rigoureuse.

Un riche héritier saoudien du nom d'Oussama Ben Laden s'installe alors dans la montagne avec ses milices et entreprend une guerre totale contre les Occidentaux juifs ou chrétiens et les musulmans modérés.
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MessageSujet: 28 avril 1912 : Mort de Bonnot   ephemeride - Page 9 EmptyDim 28 Avr - 9:54

ephemeride - Page 9 Bonnot10

28 avril 1912 : Mort de Bonnot

Les hommes de la Sûreté emmenés par le préfet Lépine encerclent une villa de Choisy-le-Roi où a trouvé refuge Jules Bonnot.

L’ennemi public numéro un terrorise les Parisiens depuis la fin de l’année précédente. Avec sa bande de malfrats issus des milieux anarchistes, il a multiplié en quelques mois les braquages de banques et les actions violentes contre les forces de l’ordre.

Les policiers dynamitent la maison et abattent Bonnot et son complice Dubois lors de l’assaut final. Il faudra cependant attendre le 14 mai suivant pour que le reste de la « bande à Bonnot » soit neutralisé dans l’attaque d’un pavillon à Nogent-sur-Marne.
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MessageSujet: 29 avril 1913 : Brevet d’invention pour la fermeture à glissière   ephemeride - Page 9 EmptyLun 29 Avr - 8:54

ephemeride - Page 9 Fermet10

29 avril 1913 : Brevet d’invention pour la fermeture à glissière

Les premières fermetures rapides à glissière ont été élaborées aux États-Unis à Chicago en 1851 par les ingénieurs Elias Howe et Max Wolff, et finalement en 1893 par Whitcomb Judson. Ces premières fermetures constituées d'œillets et de crochets avaient une fâcheuse tendance à s'ouvrir seules.

En 1913, l'ingénieur suédo-américain Gideon Sundbäck travaillant pour Judson dépose le brevet pour la mise au point de la fermeture éclair moderne en remplaçant le système d'œillets et de crochets par un dispositif de dents engrenées à l'aide d'un curseur. Ce procédé est au départ utilisé pour les chaussures.
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MessageSujet: 30 avril 2019 : Avènement de l'empereur Naruhito   ephemeride - Page 9 EmptyMar 30 Avr - 7:54

ephemeride - Page 9 Naruhi10

30 avril 2019 : Avènement de l'empereur Naruhito

Le 30 avril 2019, l'empereur ou tenno Akihito abdique et laisse le trône de l'empire du Soleil Levant à son fils Naruhito.

Akihito avait lui-même succédé à son père Hirohito à la mort de celui-ci, le 7 janvier 1989, au terme du règne le plus long de l'histoire du Japon (62 ans). Né le 23 décembre 1933, il avait manifesté en 2016 le désir d'abdiquer à 85 ans, soit le 30 avril 2019, au terme de 31 années de règne.

Ainsi prend donc fin l'ère Heisei (« Parachèvement de la paix ») sous laquelle s'est inscrit son règne et voici que s'ouvre l'ère Reiwa (« Harmonie »), suivant le nom choisi par une commission adhoc pour le règne à venir de son fils et successeur Naruhito. Il s'agira de la 247e ère de l'histoire japonaise depuis 645 (certains empereurs ont donné à leur règne plusieurs noms successifs pour marquer des ruptures).

Né le 23 février 1960, Naruhito n'aura comme ses deux prédécesseurs qu'une fonction de représentation, la Constitution de 1947 imposée par l'occupant américain interdisant à l'empereur de s'exprimer sur les affaires publiques. Il demeure néanmoins un constituant essentiel de l'identité japonaise.

La succession du nouvel empereur pourrait aussi sortir du cadre ordinaire car Naruhito n'a eu de son épouse Masako qu'une fille, Aiko, née en 2001. Son héritier désigné est donc normalement son neveu, le prince Hisahito, né en 2006... à moins que la Constitution n'ouvre le droit pour les femmes de monter sur le trône.
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MessageSujet: 1er mai 1756 : Le « renversement des alliances »   ephemeride - Page 9 EmptyMer 1 Mai - 7:54

ephemeride - Page 9 Mariat10

1er mai 1756 : Le « renversement des alliances »

Le 1er mai 1756, l'Autriche de Marie-Thérèse et la France de Louis XV enterrent officiellement une rivalité de 250 ans qui remontait à Charles Quint et François Ier. Les deux principaux états du continent européen signent un traité pour contrecarrer la montée en puissance de la Prusse et les visées de l'Angleterre.

Cette alliance inédite puise ses origines dans le traité d'Aix-la-Chapelle qui a mis fin huit ans plus tôt à la guerre de la Succession d'Autriche. Elle va déboucher sur une nouvelle guerre, dite guerre de Sept Ans (1756-1763).

Se déroulant sur le continent européen mais aussi en Amérique, aux Indes et sur les mers, en impliquant toutes les grandes puissances européennes, elle sera a posteriori considérée par les historiens comme la première guerre mondiale.

Pommes de discorde

La guerre de la Succession d'Autriche (1740-1748) a confirmé Marie-Thérèse de Habsbourg sur le trône de Vienne, avec le titre d'archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, son mari François de Lorraine portant le titre d'empereur allemand. Mais la Prusse en a profité aussi pour enlever à l'Autriche la Silésie, annexion à laquelle Marie-Thérèse ne s'est jamais résignée.

D'autre part, la guerre n'a pas mis fin aux rivalités coloniales et notamment aux visées de l'Angleterre sur les possessions françaises (Nouvelle-France, Antilles, Indes).

Après une pause de quelques années, les Anglais reprennent les hostilités dès juillet 1755 en saisissant 300 navires de commerce français dans différents ports. Quelques mois plus tard, le 16 janvier 1756, ils signent à Westminster un traité de « neutralité » avec la Prusse.

À Paris et Versailles, les « philosophes » et la favorite du roi, la marquise de Pompadour, ne cachent pas leur déception devant la trahison de leur ami, le roi de Prusse Frédéric II de Hohenzollern.

Comme le roi Louis XV, ils se résignent, contraints et forcés, à un renversement des alliances au profit de l'Autriche. À Vienne, le duc Étienne de Choiseul, ambassadeur de France, prend langue avec le comte Wenzel de Kaunitz-Rittberg, ministre des affaires étrangères de Marie-Thérèse. C'est ainsi que se concrétise à Versailles l'alliance entre les deux ennemis héréditaires.
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MessageSujet: 2 mai 1598 : Paix de Vervins   ephemeride - Page 9 EmptyJeu 2 Mai - 8:54

ephemeride - Page 9 Vervin10

2 mai 1598 : Paix de Vervins

Le 2 mai 1598, la France et l'Espagne signent la paix de Vervins. Elle confirme la teneur du traité du Cateau-Cambrésis, signé 39 ans plus tôt. Le roi d'Espagne Philippe II avait profité des guerres religieuses qui agitaient la France pour intervenir au nord des Pyrénées. Il avait même réclamé le trône de France pour sa fille.

Henri IV ayant rétabli la paix civile, les Espagnols perdent leurs soutiens. À bout de souffle, ils se retirent de la scène française. Par le traité de Vervins, le roi d'Espagne renonce à ses prétentions sur le trône de France.
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MessageSujet: 3 mai 1791 : Une Constitution polonaise sans lendemain   ephemeride - Page 9 EmptyVen 3 Mai - 8:54

ephemeride - Page 9 Konsty10

3 mai 1791 : Une Constitution polonaise sans lendemain

Le 3 mai 1791, les réformateurs polonais font adopter par la Grande Diète une Constitution inspirée des principes libéraux de la Révolution française :
- elle abroge le liberum veto : ce principe vieux de 150 ans permettait à tout participant à la Diète de faire annuler une loi et paralysait de ce fait la vie politique du pays,
- elle déclare également la monarchie héréditaire et non plus élective,
- elle accorde aussi des libertés communales aux villes et place les paysans sous la protection du roi.

D'un partage à l'autre

La nouvelle Constitution est soutenue par le roi de Pologne, Stanislas II Auguste Poniatowski. Mais les monarques voisins ne tolèrent pas la rénovation politique de la Pologne...

En 1772, déjà, la Prusse, l'Autriche et la Russie s'étaient partagé d'autorité une partie de ce vaste pays.

En 1793, la Prusse et la Russie récidivent. A l'appel des grands propriétaires de Pologne, les magnats, qu'inquiète le volet social de la Constitution, les troupes des deux pays envahissent le pays.

Un deuxième partage a lieu le 23 septembre 1793 malgré la résistance héroïque des paysans et des bourgeois guidés par un héros de la guerre d'Indépendance américaine, Tadeusz Kosciuszko.

Un troisième et dernier partage auquel participera l'Autriche effacera la Pologne de la carte le 24 octobre 1795, la plus grande partie du peuple passant sous la domination tsariste.

Malgré une tradition d'amitié qui remonte au mariage de Louis XV et au-delà, la France, empêtrée dans la Révolution, ne sera pas en mesure d'aider la Pologne. Napoléon s'y essaiera en créant un éphémère Grand-duché de Varsovie qui lui vaudra le soutien passionné de la noblesse polonaise. Mais sa défaite anéantira les espoirs de la Pologne et il faudra rien moins qu'une première guerre mondiale pour qu'elle recouvre une fragile indépendance... loin du lustre d'antan.

On en viendra à oublier que ce pays, qui donna le jour à Copernic, fut sous la Renaissance l'un des plus avancés d'Europe.
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MessageSujet: 4 mai 1793 : Loi du maximum   ephemeride - Page 9 EmptySam 4 Mai - 8:54

ephemeride - Page 9 Maximu10

4 mai 1793 : Loi du maximum

Le 4 mai 1793, la loi du maximum est promulguée. En fixant un prix maximum pour le grain, cette loi remettait en cause les principes de liberté économique défendus jusqu’alors par la Révolution française.

Facteur essentiel du déclenchement de la Révolution française, la crise économique et financière s’amplifie avec le déclenchement de la guerre en 1792. La hausse vertigineuse des prix du grain a des conséquences dramatiques pour le peuple. Le pain reste en effet à cette époque-ci la base de l’alimentation pour une majorité de la population.

Pressée par les sans-culottes parisiens et par les Montagnards qui ne cessent de renforcer leur influence, la Convention girondine accepte alors de voter la loi sur le maximum. Promulguée le 4 mai 1793, cette loi impose aux cultivateurs de déclarer la quantité de grains qu’ils possèdent et n’autorise la vente que dans les marchés. Surtout, elle impose un prix maximum pour le grain dans chaque département.

À partir du 2 juin, le pouvoir au sein de la Convention passe aux mains des Montagnards. Le 23 juillet, Robespierre rentre au Comité de Salut public qui fait office de gouvernement révolutionnaire. Le nouveau pouvoir s’appuie sur la foule des sans-culottes, c’est-à-dire le petit peuple de Paris, et doit donc lui donner des gages pour conserver son soutien.

Le 23 juillet, une loi condamne à mort les accapareurs. Le 11 septembre, le prix maximum du grain est fixé à 14 livres le quintal sur l’ensemble du territoire. C’est encore insuffisant pour les Parisiens. Le 22 septembre, les sections de la capitale, soutenues par la Commune, présentent une adresse à la Convention lui demandant d’intervenir sur les prix de toutes les denrées de première nécessité. La Convention s’exécute en votant le 29 septembre la loi du maximum général.

Viande fraîche et salée, lard, beurre, huile, savon, bois de chauffage, laine, souliers… Ce sont au total trente-neuf denrées et marchandises considérées comme étant de première nécessité qui se voient imposer un prix maximum.
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MessageSujet: 5 mai 1988 : Assaut de la grotte d'Ouvéa   ephemeride - Page 9 EmptyDim 5 Mai - 16:54

ephemeride - Page 9 Ouvzoa10

5 mai 1988 : Assaut de la grotte d'Ouvéa

Le 5 mai 1988, l'armée française donne l'assaut à des preneurs d'otages canaques, sur l'île d'Ouvéa, une dépendance de la Nouvelle-Calédonie. Dix-neuf ravisseurs sont tués, soit la moitié du groupe environ. Les otages sortent quant à eux tous vivants de la grotte où ils avaient été confinés. L'armée déplore la mort de deux de ses hommes.

Le drame d'Ouvéa est l'acmé des revendications indépendantistes en Nouvelle-Calédonie. Il va aboutir cinquante jours plus tard, le 26 juin 1988, aux accords de Matignon (d'après l'hôtel Matignon, résidence du Premier ministre de la France). Ils sont complétés le 20 août 1988 par un texte signé rue Oudinot, au ministère de l'Outre-Mer. Il s'ensuit un compromis inespéré entre les représentants du gouvernement français et les chefs canaques de ce territoire d'outre-mer.

Conformément à ces accords et à l'accord de Nouméa, dix ans plus tard, les électeurs calédoniens ont voté le 4 novembre 2018 sur le statut futur du « Caillou »...

ephemeride - Page 9 Ouvzoa10

Un laboratoire post-colonial

Les accords de Matignon-Oudinot ont entraîné une rénovation complète des institutions de l'île, avec pour conséquence de transformer le territoire en un laboratoire institutionnel. Les gouvernants français se sont défaits de leurs tropisme centralisateur et ont accordé des pouvoirs très étendus aux instances politiques territoriales ; ils ont reconnu les institutions coutumières canaques en matière de justice ; ils ont entamé une politique volontariste de redistribution des terres en rachetant des terres à des propriétaires privés et en les confiant à des clans canaques de manière « inaliénables, insaisissables, incommutables et incessibles ». Ils ont même autorisé des statistiques ethniques, interdites partout ailleurs dans la République française, pour mieux cerner les inégalités liées à l'origine ethnique.

Pour beaucoup de Canaques et d'autres Calédoniens, y compris de Caldoches descendants des premiers bagnards et colons, l'indépendance demeure leur horizon.

Le 5 mai 1998, soit dix ans après les accords de Matignon-Oudinot, les différentes parties en présence ont conclu à Nouméa un nouvel accord en vue d'un nouveau référendum d'autodétermination. Il s'agit plus exactement d'une consultation au sens juridique, le gouvernement français se réservant le droit d'en tirer les conséquences par décret. La consultation a eu lieu le dimanche 4 novembre 2018 sur la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ». Le Non à l'indépendance l'a finalement emporté avec près de 60% des voix.
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