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Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 25 juin 864 : Charles II le Chauve promulgue l'édit de Pîtres. Mar 25 Juin - 9:54 | |
| 25 juin 864 : Charles II le Chauve promulgue l'édit de Pîtres. L'édit de Pîtres (« Edictun Pistense »), est un capitulaire promulgué le 25 juin 864 par Charles II le Chauve à la deuxième des quatre assemblées réunies à Pîtres sous son règne entre 861 et 869. Il est souvent cité par les historiens comme un exemple d'action gouvernementale réussie de la part du roi de la Francie occidentale. Charles le Chauve, via ce capitulaire, revient sur le principe de personnalité des lois. En effet il va permettre la mise en place du système de territorialité des lois, système qui marque la période féodale. Le système de personnalité des lois est jugé trop archaïque et empêche une unité au sein du territoire chrétien. L'acte est considéré comme le plus important de son règne avec le capitulaire de Quierzy de 877. Il prend plusieurs décisions qui ont des répercussions politiques, économiques et militaires majeures : - Pépin II d'Aquitaine est condamné comme traître et apostat, déposé et doit se retirer dans un monastère, à Senlis. - Une refonte des monnaies est programmée et des peines sévères envisagées contre les faux monnayeurs. Charles le Chauve limite à dix le nombre d'ateliers - dont la Monnaie de Paris - chargés de la frappe pour tout le royaume de Francie occidentale et choisit un nouveau type : son monogramme (repris du monogramme de Charlemagne) entouré de la légende Gratia Dei Rex. Au revers : une croix pattée entourée du nom du lieu de diffusion de la monnaie. Il établit un nouveau denier ( nova moneta nostra) pesant 1,75 g d'argent titré 980 millièmes et fixe à 12 pour 1 le rapport de l'argent à l'or. - Reprenant les résolutions prises au précédent concile tenu déjà à Pîtres en 861-862, Charles le Chauve envisage de fortifier les ponts contre les Vikings, en particulier le pont de Pîtres. Il interdit le commerce des armes avec l’envahisseur. Soucieux de ne pas voir ses vassaux se renforcer à ses dépens, le roi interdit la construction de fortifications et les frappes privées. « Nous voulons que ceux qui, ces derniers temps, ont construit des forteresses, fertés et haies sans notre autorisation, aient détruit ces fortifications aux calendes d'août, parce que les voisins et les habitants d'alentour ont supporté, à cause d'elles, beaucoup de déprédations et de torts. Si quelques-uns refusent de les détruire, c'est aux comtes, dans les comtés desquels elles ont été faites, de le faire ». - Le capitulaire ordonne un recensement des hommes libres obligés de servir l'ost et apporte certaines améliorations sur le sort des esclaves et des colons. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 26 juin 1243 : Bataille de Köse Dağ Mer 26 Juin - 10:54 | |
| 26 juin 1243 : Bataille de Köse Dağ En 1242, le noyan Baïdju est nommé pour remplacer Tchormaghan frappé de mutisme (sans doute de paralysie) comme gouverneur de la Perse au service de l’empereur mongol Ögödei. Baïdju se met immédiatement en mouvement vers le sultanat seldjoukide de Roum sur lequel règne le sultan Kay Khusraw II et qui semble à son apogée. Baïdju, après avoir pris et pillé Erzeroum, rencontre les armées seldjoukides. La batailleKay Khusraw a réuni une armée de 80 000 hommes, commandée par Ertuğrul, qui rassemble des troupes seldjoukides, un détachement envoyé par l’empereur Manuel Ier de Trébizonde, quelques nobles venant de la province de Samtskhe en Géorgie et quelques mercenaires Francs. La majorité des Géorgiens sont du côté mongol, la reine Rousoudan ayant dû se déclarer vassale des Mongols en 1242. L’armée mongole semble plus faible, ne comptant que 30 000 hommes mais remporte une victoire décisive sur les Seldjoukides et leurs alliés. ConséquencesAprès cette bataille, Kay Khusraw recherche l’aide de son ennemi l’empereur de Nicée Jean Vatatzès avec lequel il signe un traité d’alliance. Baïdju occupe ensuite Sivas qui se rend à temps et est seulement pillée. Les villes de Tokat et de Kayseri qui tentent de résister sont dévastées. Cette campagne étend l’empire mongol jusqu’aux portes de l’empire de Nicée. L’empereur de Trébizonde préfère se déclarer vassal des Mongols et leur payer un tribut. Kay Khusraw est alors contraint d’en faire autant. Le roi de Petite-Arménie Héthoum Ier se soumet lui aussi à l’Ilkhanat, assurant ainsi la sécurité des Arméniens vivant hors de Cilicie. Cette politique est poursuivie par ses successeurs, ce qui protégera la Cilicie aussi bien des Seldjoukides que des Mamelouks. Le sultanat de Roum va se décomposer et laisser progressivement la place à une série de petits états autonomes, les beylicats, qui vont à leur tour être absorbés et fédérés par le plus puissant d'entre eux, le sultanat ottoman. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 27 juin 1570 : Bataille d'Arnay-le-Duc Jeu 27 Juin - 10:54 | |
| 27 juin 1570 : Bataille d'Arnay-le-Duc La bataille d'Arnay-le-Duc se déroule à proximité de la ville éponyme dans l'actuel département de la Côte-d'Or et oppose une troupe de 4 000 protestants commandée par Gaspard II de Coligny à une armée royale de 12 000 catholiques commandée par le maréchal Artus de Cossé-Brissac. Il s'agit de la première bataille à laquelle participe le jeune Henri de Navarre, le futur roi Henri IV. Malgré les objections de l'état-major, il a emporté la décision et pris le commandement de la première charge, aux côtés d'un brillant homme de guerre, Louis de Nassau. La bataille se solde par une victoire protestante. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 28 juin 1635 : La Guadeloupe devient française Ven 28 Juin - 9:54 | |
| 28 juin 1635 : La Guadeloupe devient française Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles de l'Amérique, prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. C'est la plus ancienne dépendance française d'outre-mer. Les deux navigateurs débarquent à la pointe Allègre avec quatre religieux dominicains et quatre cents travailleurs engagés par contrat pour trois ans.. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 29 juin 1992 : Assassinat de Mohamed Boudiaf Sam 29 Juin - 8:54 | |
| 29 juin 1992 : Assassinat de Mohamed Boudiaf Héros de la guerre d'indépendance, détenteur de la carte « numéro 1 » du FLN, le principal parti indépendantiste, il est mis à l'écart en 1962 au profit d'Ahmed Ben Bella puis rapidement emprisonné et sommé de quitter l'Algérie. Il s'installe à Kenitra, au Maroc. C'est là qu'on vient le chercher à la fin de l'année 1991 : le premier tour des élections législatives a donné une large majorité aux islamistes du FIS (Front Islamique du Salut) et les hommes en place décident d'interrompre le processus électoral pour éviter l'instauration d'une tyrannie religieuse. Le président Chadli Bendjedid est contraint de démissionner, et il faut une figure à la fois respectée et « neuve ». Après quelques jours d'hésitations, Mohamed Boudiaf accepte et reçoit des pouvoirs provisoires le 16 janvier 1992. Il lance alors un combat sur deux fronts à la fois : contre les islamistes et contre la corruption omniprésente dans l'administration. Quelques mois plus tard, à Annaba, il se dispose à prononcer un important discours en vue de dénoncer la corruption du régime et sans doute de mettre au rancart quelques profiteurs et incapables, prenant prétexte du danger islamiste pour se maintenir au pouvoir. Il n'aura pas le temps d'aller au bout de son discours. Surgi sur la tribune, dans son dos, un sous-lieutenant islamiste lance une grenade et tire au pistolet-mitrailleur sur lui. Le tireur est immédiatement arrêté mais ne dira rien sur ses motivations et ses éventuels commanditaires. Il reste difficile d'évaluer avec précision la part respective prise par les islamistes, les coteries affairistes, les services secrets et les militaires hostiles à un rapprochement avec le Maroc dans cet assassinat. Il est possible que son entourage ait souhaité l'éliminer avec le concours des islamistes, dans la crainte qu'il n'aille trop loin dans la réforme des institutions et la moralisation de la vie politique. Quoi qu'il en soit, la mort de Mohamed Boudiaf, président intègre et estimé, va replonger l'Algérie dans le chaos et la corruption. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 30 juin 1921 : Scandale de la Banque industrielle de Chine Dim 30 Juin - 8:54 | |
| 30 juin 1921 : Scandale de la Banque industrielle de Chine Le 30 juin 1921 éclate un scandale qui met en lumière la collusion entre diplomatie et finance. Elle implique les fils du grand chimiste et homme politique Marcelin Berthelot : André, fondateur en 1913 de la Banque industrielle de Chine, et Philippe, secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères, qui contribua aux négociations du traité de Versailles. André place les emprunts du gouvernement chinois sur le marché français. Mais bientôt, son activité fléchit. Philippe convainc alors le riche et influent Horace Finaly, directeur de la Banque de Paris et des Pays-bas, de renflouer la banque de son frère. Il se prévaut du soutien du président du Conseil Aristide Briand et du président de la République Alexandre Millerand. Mais il faut toujours plus d'argent et le ministre des finances, Paul Doumer, qui a partie liée avec un établissement concurrent, la Banque d'Indochine, rechigne à sauver la Banque industrielle de Chine. Il exige que le Parlement l'autorise à émettre un emprunt. Le scandale éclate le 30 juin 1921, avec la fermeture des guichets de la banque. L'extrême droite royaliste sonne la charge dans l' Action française, mais la grande presse, largement tenue par Horace Finaly, continue à défendre les Berthelot. Philippe Berthelot est contraint de démissionner à la fin de l'année lorsqu'on s'aperçoit qu'il a écrit des télégrammes au nom du président du Conseil sans le prévenir. Aristide Briand démissionne à son tour en janvier 1922. Raymond Poincaré, nouveau président du Conseil, fait condamner le secrétaire général du Quai d'Orsay à dix ans d'exclusion de la fonction publique... En 1925, Briand, de retour au gouvernement, le réintègre au ministère. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 1er-3 juillet 1863 : Bataille de Gettysburg Lun 1 Juil - 7:54 | |
| 1er-3 juillet 1863 : Bataille de Gettysburg La bataille de Gettysburg, du 1er au 3 juillet 1863, marque le tournant de la guerre de Sécession. Elle survient deux ans après le début des hostilités entre les armées du Nord des États-Unis (unionistes) et celles du Sud (confédérés). Les nordistes ont l'avantage du nombre et de la richesse mais les confédérés brillent par leurs qualités militaires. Ils comptent dans leurs rangs les meilleurs officiers, à commencer par le premier d'entre eux, le général Robert Edward Lee. En dépit de l'extrême violence des combats, aucun camp ne prend encore le dessus jusqu'à ce mois de juillet 1863. Quitte ou doubleDans les premiers jours de mai 1863, l'armée de Virginie du Nord, commandée par Lee, affronte avec succès l'armée du Potomac, commandée par le major général Joseph Hooker, deux fois plus nombreuse. Malgré le handicap du nombre, Lee remporte une éclatante victoire. Usant de son avantage, il décide d'envahir le Nord et se propose d'atteindre Philadelphie ou même Washington, afin de contraindre le gouvernement fédéral à cesser les combats. Voyant cela, le 28 juin 1863, le président Abraham Lincoln remplace à la tête de l'armée du Potomac Joseph Hooker par George Gordon Meade, un général discret et professionnel. Les deux armées se font face le 1er juillet à Gettysburg (Pennsylvanie). Lee dispose de 72 000 hommes et Meade de 94 000. Les combats frontaux vont perdurer pendant trois jours avec une violence encore jamais vue. Au plus fort des combats tombe un homme par seconde. Au final, l'Union perd pendant ces trois jours 23 000 hommes (3 000 tués, 15 000 blessés, 5 000 capturés), soit un quart des effectifs engagés dans la bataille. Les pertes de la Confédération sudiste s'élèvent de leur côté à 23 000 hommes (5 000 tués, 13 000 blessés, 6 000 capturés), soit un tiers des effectifs. Le taux plus élevé de tués par rapport aux blessés chez les Sudistes tient au mauvais état de leurs services chirurgicaux. Quoique indécise, la bataille précipite la retraite du général Lee. Incapable de faire fléchir l'ennemi, il n'a d'autre solution que de rebrousser chemin. Simultanément, le 4 juillet 1863, les Nordistes commandés par le général Ulysses Grant s'emparent de la ville de Vicksburg, sur les bords du Mississippi, replaçant le fleuve tout entier sous la souveraineté de Washington. La défaite ultime de la Confédération sudiste ne fait désormais guère de doute. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 2 juillet 1644 : Bataille de Marston Moor Mar 2 Juil - 9:54 | |
| 2 juillet 1644 : Bataille de Marston Moor La bataille de Marston Moor eut lieu le 2 juillet 1644 durant la Première guerre civile anglaise. Les forces combinées des Covenantaires écossais, sous les ordres d'Alexander Leslie, et les Parlementariens, dirigés par Ferdinando Fairfax et le comte de Manchester, y ont vaincu les Royalistes, commandés par le prince Rupert du Rhin et le marquis de Newcastle. Durant l'été 1644, les Covenantaires et les Parlementariens avaient mis le siège devant York, qui était défendue par le marquis de Newcastle. Le Prince Rupert rassembla alors une armée dans le nord-ouest de l'Angleterre pour tenter de libérer la ville. Le 1er juillet, cette armée arriva non loin de York, mettant ainsi un terme provisoire au siège de la ville, et le lendemain, les deux armées rassemblèrent leurs forces dans les prairies de Marston Moor, à l'ouest d'York. Au soir, les Parlementariens et les Écossais lancèrent une attaque surprise et, après une bataille confuse pendant près de deux heures, la cavalerie d'Oliver Cromwell mit en déroute la cavalerie royaliste et annihila le reste de l'infanterie royaliste. À la suite de cette défaite, les royalistes abandonnèrent le nord de l'Angleterre, perdant ainsi une région aux fortes sympathies pour leur camp ainsi que l'accès au continent par les ports de la mer du Nord. Bien qu'ils aient partiellement contrebalancé cette défaite par des victoires dans le sud du pays plus tard dans l'année, la perte du nord allait se révéler être un handicap majeur pour leur cause, quand ils essayèrent en vain de faire leur jonction avec les royalistes écossais dirigés par le marquis de Montrose. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 3 juillet 529 : Ouverture du deuxième concile d'Orange Mer 3 Juil - 8:54 | |
| 3 juillet 529 : Ouverture du deuxième concile d'Orange Le concile d'Orange de 529, est un concile régional qui a été présidé par l'archevêque d'Arles, Césaire d'Arles. Ce concile a condamné le semi-pélagianisme et a donné une formulation théologique de la grâce telle qu'elle avait été prônée par Augustin d'Hippone, contre ceux qui, comme Jean Cassien, Faust de Riez et Vincent de Lérins, donnaient un rôle plus important au libre arbitre. Il a clos temporairement une longue controverse sur le rôle de la grâce et du libre arbitre, qui commença au début du Vème siècle, avec l'enseignement du moine breton Pélage. Jean Cassien et Vincent de Lérins condamnaient certes Pélage, mais n'admettaient pas la primauté du salut par la grâce telle que l'exprimait Augustin d'Hippone et reconnaissaient un rôle plus important qu'Augustin au libre arbitre. Le concile ouvert le 3 juillet 529 adopta, d'une part, une série de canons et une définition de foi qui sauvegardèrent et la gratuité de la grâce et l'importance des efforts de l'homme. Rien de bien, l'homme ne peut sans Dieu. Beaucoup de bien, Dieu fait en l'homme, que l'homme ne fait pas ; aucun bien l'homme ne fait, sinon celui que Dieu veut. Les actes du concile furent confirmés par Boniface II dans sa lettre Per filium nostrum à l'évêque Césaire d'Arles, le 25 janvier 531. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 4 juillet 1653 : Ouverture du Parlement de Barebone Jeu 4 Juil - 5:54 | |
| 4 juillet 1653 : Ouverture du Parlement de Barebone Le Parlement de Barebone ("Parlement décharné") est le seul Parlement d'Angleterre dont les membres ont été désignés (et non élus) sous l'influence d'Oliver Cromwell et de l'armée. Il a siégé du 4 juillet au 12 décembre 1653. Il succède au Parlement croupion ( Rump Parliament), déconsidéré et dissous le 20 avril précédent. Le nom de Barebone's Parliament est une dénomination ironique du fait de la présence d'un membre dénommé Praisegod Barebone ("Prie-Dieu Os décharné"). Il est aussi désigné sous le nom Petit Parlement ou d'Assemblée des Saints, ses membres ayant été choisis parmi des hommes présentant toute garantie de piété protestante. HistoriqueÀ l'issue de la dissolution du Parlement croupion (appelé ainsi parce qu'il a été purgé par l'armée de deux tiers de ses éléments, refusant de juger Charles Ier pour trahison), le Conseil d'État qui en était l'émanation est supprimé par Cromwell et remplacé par un collège de 13 membres (9 militaires et 4 civils) parmi lesquels figurent, outre Cromwell, John Lambert, Thomas Harrison, Bulstrode Whitelocke. C'est ce collège qui procède à la désignation des représentants, mais la lettre de convocation du 6 juin 1653 est signée du seul Oliver Cromwell. Le Président de la Chambre est Francis Rous. Le nombre total des membres est arrêté à 140, dont 129 pour l'Angleterre, cinq pour l'Écosse et six pour l'Irlande. Prudemment, Cromwell avait désigné l'Assemblée sous le nom de Représentation, mais le premier acte de celle-ci fut de s'autoproclamer Parlement. L'Angleterre lui doit l'institution du mariage civil obligatoire et de l'état civil laïc. Mais ce sont les discussions sur la suppression de la dîme que les oppositions internes se font jour entre les modérés proches de Cromwell et les radicaux soutenus par les tenants de la Cinquième Monarchie. Le 12 décembre, Lambert et les modérés font passer un projet de constitution Instrument of Government instituant le Protectorat et confiant les pleins pouvoirs à Cromwell. Malgré l'opposition d'Harrison et d'autres membres qui sont expulsés manu militari, le Parlement s'auto-dissout dans l'indifférence générale après moins de six mois d'existence. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 5 juillet 1830 : Prise d'Alger Ven 5 Juil - 9:54 | |
| 5 juillet 1830 : Prise d'Alger Les troupes d'Afrique débarquent le 14 juin 1830 sur la presqu’île de Sidi Ferruch à 30 km à l'ouest d'Alger. Elles ont pour objectif de prendre à revers la forteresse d'Alger qui est réputée invincible depuis l'attaque des troupes espagnoles de Charles Quint au XVIème siècle. Les Français ne rencontrent qu'un petit détachement d'une batterie côtière vite submergée et 1 000 habitants environ commencent à quitter la ville d'Alger. Hussein Dey rassemble son armée composée de la milice janissaire et de contingents fournis par les Beys d'Oran, Constantine et Titteri et le commandement est confié à Agha Ibrahim. L'armée d'Hussein Dey est composée de 30 000 à 50 000 hommes, auxquels s'ajoutent 25 000 Kabyles pour défendre Sidi-Fredj (Alger) contre les Français. Cette armée est mal préparée à l'expédition française. Le 5 juillet 1830, le maréchal Bourmont s'empare d'Alger avec un corps expéditionnaire de 35.000 hommes. L'expédition était prévue pour ne pas durer... |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 6 juillet 1963 : Création du parc national de la Vanoise Sam 6 Juil - 6:54 | |
| 6 juillet 1963 : Création du parc national de la Vanoise Bien que des réserves naturelles existaient déjà en France, la Vanoise est le premier parc national français ; il est créé en 1963. La principale raison de sa création est la quasi-disparition du bouquetin dans le massif de la Vanoise. En effet, il était encore présent sur les hauteurs du versant méridional du massif en Maurienne, territoire difficilement accessible, car d'altitude moyenne plus élevée et plus escarpé, formant une poche de survivants de leur espèce. Ce mammifère a été exterminé dès l’apparition des armes à feu. Dans le massif voisin du Grand Paradis, en Italie, il restait encore une centaine d’animaux quand en 1823 on en interdit la chasse. Le roi Victor Emmanuel II y créa une « réserve royale » en 1856, qui devint le parc national du Grand-Paradis en 1922. En France, une réserve naturelle est créée en Vanoise en 1943 sous l’impulsion du Club alpin français, du Touring club de France et des chasseurs. Finalement, le projet de territoire est confié à l'architecte-urbaniste Denys Pradelle qui définit une zone centrale protégée (faune, flore, espace naturel…) où, notamment, tout acte de chasse est interdit, et une zone périphérique plutôt destinée au développement touristique. Après de nombreuses hésitations à propos de sa surface ou des priorités données à la nature et aux hommes, le parc national est né en 1963, premier parc national français. Le parc est créé par le décret le 6 juillet 1963. |
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| Sujet: 7 juillet 1520 : Bataille d'Otumba Dim 7 Juil - 18:54 | |
| 7 juillet 1520 : Bataille d'Otumba La bataille d'Otumba est un épisode décisif de la conquête de l'Empire aztèque par les Espagnols menés par Hernán Cortés. Cette bataille a lieu alors que les troupes de Cortés battent en retraite vers Tlaxcala, après avoir difficilement quitté Tenochtitlan dans la nuit du 30 juin ( Noche Triste). Rattrapés par un important contingent de guerriers aztèques dans la plaine d'Otompan, à 30 km au nord-est, les Espagnols combattent avec l'énergie du désespoir et réussissent, malgré une grande infériorité numérique, à emporter la victoire après avoir tué les chefs aztèques. Cela permet à Cortés, allié aux Tlaxcaltèques, de reconstituer une armée assez puissante pour revenir assiéger Tenochtitlan (mars 1521), puis de mettre fin à l'empire aztèque (août 1521). |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 8 juillet 1986 : Destitution du Premier ministre tunisien Mohamed Mzali Lun 8 Juil - 8:54 | |
| 8 juillet 1986 : Destitution du Premier ministre tunisien Mohamed Mzali Le 23 avril 1980, Mohamed Mzali est nommé pour succéder à Hédi Nouira au poste de Premier ministre, sur la suggestion de l'épouse du président, Wassila Bourguiba, hostile à la nomination de Mohamed Sayah. Fragilisé par les « émeutes du pain » qui font plusieurs morts au début de l'année 1984, il cherche à se rallier les islamistes dans la course pour la succession du président Bourguiba. Proche de l'Arabie saoudite et des pays du Golfe, il annule une circulaire interdisant le port du hidjab dans les écoles publiques et parvient à obtenir du président l'amnistie des représentants du Mouvement de la tendance islamique (future Ennahdha). Le 8 juillet 1986, Mohamed Mzali est limogé de ses fonctions de Premier ministre et de secrétaire général du Parti socialiste destourien et remplacé par Rachid Sfar. Il quitte le pays dans la clandestinité pour la France via les frontières terrestres avec l'Algérie. Il est condamné par contumace par la Haute Cour, le 20 avril 1987, à une peine de prison ferme pour abus de biens sociaux et enrichissement illégal. En exil, il ne cesse de récuser sa condamnation et garde donc des relations tendues avec le régime tunisien. Finalement, l'avocat général auprès de la Cour de cassation introduit un pourvoi en cassation ; la cassation et l'annulation de la condamnation par contumace est annoncée par un arrêt du 5 août 2002, permettant ainsi le retour de Mzali en Tunisie dès le lendemain. |
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| Sujet: 9 juillet 1609 : Rodolphe II octroie la liberté religieuse au royaume de Bohême. Mar 9 Juil - 4:54 | |
| 9 juillet 1609 : Rodolphe II octroie la liberté religieuse au royaume de Bohême. La Lettre de Majesté ( Majestätsbrief) du 9 juillet 1609 est une décision de l'empereur Rodolphe II octroyant la liberté religieuse aux sujets protestants de son royaume de Bohême. Ce texte déroge au principe cujus regio, ejus religio qui était de mise dans le Saint-Empire romain depuis la paix d'Augsbourg de 1555. Il organise au contraire la coexistence confessionnelle sur un même territoire, un peu comme le prescrit l'Édit de Nantes en France. ContexteLa promulgation de la Lettre de Majesté s'inscrit dans un contexte politique agité. Rodolphe II, issu de la dynastie des Habsbourg, s'est initialement attaché à adopter et faire appliquer des mesures de la Contre-Réforme ; toutefois, atteint de troubles mentaux, il délaissait l'exercice du gouvernement et laissait toute liberté à un « parti espagnol », présent au sein de la haute administration, pour manœuvrer. Matthias, le frère cadet de l'empereur, prit la tête d'une fronde des milieux dirigeants, se fit élire roi de Hongrie et margrave de Moravie, et voulut pousser l'empereur à l'abdication. Les États de Bohême, attachés aux libertés politiques du royaume, apportèrent leur soutien à Rodolphe, mais cherchèrent à le monnayer contre une reconnaissance formelle de la Confessio Bohemica élaborée en 1575. Après plusieurs refus, le 9 juillet 1609, l'empereur sanctionna la Confession et établit la liberté religieuse pour les sujets du royaume de Bohême. ContenuAlors que la tendance était nettement à la reconquête catholique, notamment au sein des élites, la Lettre de Majesté apparaît comme une revanche inespérée sur les catholiques. Elle donne la liberté religieuse aux sujets de Bohême, mais également aux régnicoles. La construction de temples est autorisée. L'Église protestante reçoit une organisation institutionnelle officielle, avec la reconnaissance d'un consistoire à Prague pouvant désigner et consacrer les pasteurs utraquistes. L'université de Prague est confiée aux protestants, qui reçoivent également des garanties juridiques avec la nomination de Défenseurs chargés de faire respecter la Lettre de Majesté. La Lettre de Majesté donnait certes des garanties au parti protestant, mais ne réglait pas le différend dynastique entre Rodolphe II et Matthias, et présentait bien des zones sujettes à interprétation. Les conflits locaux avec les catholiques ne cessèrent pas. Le camp protestant était par ailleurs divisé entre utraquistes et Frères Moraves, qui se disputaient les bâtiments de culte. Le compromis était donc fragile et ne résista pas longtemps. La tolérance prescrite ne fut jamais réellement effective, et les incidents entre confessions se multiplièrent, menant finalement à la Défenestration de Prague et au déclenchement de la guerre de Trente Ans en 1618. En 1620, au lendemain de la bataille de la Montagne Blanche, l'acte original de la Lettre de Majesté fut lacéré de deux coups de poignard par l'empereur Ferdinand II, geste qui signe la fin du régime de tolérance religieuse en Bohême. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 10 juillet 1393 : Convenant de Sempach Mer 10 Juil - 7:54 | |
| 10 juillet 1393 : Convenant de Sempach Malgré ses défaites à Sempach et à Näfels, l'Autriche dirigé par les Habsbourg n'abandonne pas et tente, en 1393, de reprendre le pouvoir en signant une alliance avec plusieurs villes dont Bâle et Strasbourg. Le bourgmestre pro-habsbourgeois de Zurich, Rodolphe Schöno, amène sa ville à rejoindre, le 4 juillet 1393, cette alliance pourtant dirigée contre la Confédération. Zurich s'engage en effet à rester neutre en cas de conflit entre les Confédérés et les Autrichiens. Devant le danger de ce rapprochement entre Zurich et les Habsbourg, Schwytz et Lucerne obtiennent le départ du bourgmestre et la mise en place, avec l'aide des corporations zurichoises, d'une politique plus proche des idées des Confédérés. L'événement prouve toutefois que la Confédération n'est pas à l'abri de nouveaux conflits avec l'Autriche et qu'il est donc nécessaire de renforcer les liens existants. C'est pourquoi ils créèrent le Convenant de Sempach. Sept ans après leur retentissante victoire, les confédérés se retrouvent à Sempach. Le 10 juillet 1393, Uri, Schwytz, Unterwald, Lucerne, Zurich, Zoug, Glaris et Berne signent le Convenant de Sempach. Berne n'ayant pas été directement signataire de la Charte des Prêtres, c'est la première fois que les huit Confédérés apposent leurs sceaux sur un même document, officialisant ainsi la Confédération des VIII Cantons. Le traité est également signé par Soleure qui avait aidé la Confédération pour certaines guerres en qualité de fidèle allié de Berne notamment. Le Convenant fait suite au désordre et à l'insubordination de certaines troupes durant les batailles de Sempach et de Naefels et aux actes de pillage qui ont suivi ces deux batailles. En réglementant de manière commune leurs usages militaires, les Confédérés tentent donc de consolider leur cohésion par une espèce de droit fédéral commun. Le Convenant est aussi appelé « Charte des Dames » parce qu'il contient des règles qui protègent les femmes. Le Convenant est une première tentative de créer un droit de guerre unanime avec une clause semblable au droit humanitaire : « Les blessés qui ne peuvent plus combattre ont le droit de rester auprès des autres jusqu'à la fin du combat, sans encourir l'accusation d'avoir fui. » Comme le note Antoine Castell : « C'est la première expression du sentiment qu'avaient les Suisses de former un état confédéré, dont tous les membres partagent le même sort et dont la structure était plus ferme que naguère. » Les Confédérés veulent réaffirmer leur envie d'indépendance face au Saint-Empire romain germanique et aux Habsbourg. En gagnant de plus en plus de liberté par rapport à l'Empire, dont ils restent sujets, ils paient moins d'impôts, peuvent rédiger leurs propres lois, avoir leur propre armée pour se défendre ou conquérir des territoires. Ce détachement de l'Empire vise donc aussi une certaine prospérité. Ce premier droit militaire à aspect humanitaire restera en vigueur jusqu'en 1798, avec des retouches et compléments, notamment dans le Défensional de Wil de 1647 et de 1668. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 11 juillet 1978 : Catastrophe de Los Alfaques Jeu 11 Juil - 7:54 | |
| 11 juillet 1978 : Catastrophe de Los Alfaques La catastrophe de Los Alfaques est un accident routier survenu le 11 juillet 1978 dans la commune d'Alcanar (province de Tarragone) en Espagne. Un camion à semi-remorque citerne transportant 23 tonnes de propylène explose à proximité du terrain de camping « Los Alfaques », situé en contrebas de la route, le long de la mer Méditerranée. La catastrophe fait 215 morts et des centaines de blessés. Causes de l'accidentLe camion-citerne est chargé à 12 h 05 à la raffinerie Enpetrol de Tarragone par le conducteur Francisco Ibernón Villena. L'explosion, qui se produit à 14 h 36, a pour origine la surcharge en propylène (gaz inflammable servant à la fabrication de matière plastique) du camion, qui provoque la rupture de l'enveloppe de la citerne sous l'effet de la pression interne du gaz qui s'échappe. Le phénomène de BLEVE (vaporisation violente) qui s'ensuit provoque une onde de choc qui souffle tout à 300 mètres à la ronde, puis une vague de feu qui déferle sur la plage, à plus de 2 000 degrés. Au moment de l'incendie, il y avait environ huit cents campeurs sur les lieux, essentiellement des Français, Belges, Néerlandais et Allemands. Selon l'Institute of Petroleum de Londres, l'accident est dû à une série de négligences : absence sur le véhicule de soupapes de sécurité ; citerne trop remplie ; absence de certification d'épreuves de pression. La citerne du camion pouvait transporter une charge théorique maximale de 19 350 kg, or la pesée à la sortie du chargement indiquait 23 470 kg. Les températures élevées le jour du drame ont augmenté la pression dans la citerne et le conducteur s'est probablement aperçu que le réservoir fuyait, ce qui l'a amené à sortir à vive allure de la zone habitée autour de San-Carlo-de-la-Rapita. L'accident s'est produit peu après la sortie. Le chauffeur s'était engagé sur la route nationale 340, puis sur la petite route côtière d'Alcanar, pour économiser le coût du péage de l’AP7. Le même rapport envisage que le camion ait croisé une source d'ignition à hauteur du camping, ce qui a provoqué l'explosion du propylène en suspension (issu de la fuite) et celle de la citerne du camion. Par ailleurs, la chaleur de l'explosion a causé celle des bonbonnes de gaz des campeurs, le tout en quelques secondes. Indemnisation et procèsLes assurances de la société Cisternas Reunidas, propriétaire du camion-citerne et de la raffinerie Enpetrol, concluent avec les victimes un règlement amiable qui leur accorde 2,5 milliards de pesetas en 1978 (environ 106 millions d'euros). Les victimes se retirent de la procédure pénale. Six personnes sont poursuivies par le tribunal provincial de Tarragone en janvier 1982. Le directeur et le chef de la sécurité de l'usine de Tarragone sont condamnés à un an de prison avec sursis pour imprudences temporaires. Les quatre responsables de la compagnie Cisternas Reunidas sont acquittés. PostéritéL'éloignement, l'absence de documents sur les plagistes en maillot de bain, et l'extrême détérioration des corps ont rendu l'identification des victimes particulièrement compliquée. « Certaines reposent, aujourd'hui encore, dans une tombe sans nom au cimetière de Tortosa ». Six mois après la tragédie, le camping entièrement rénové est rouvert aux touristes et est complet, certains membres des familles des victimes étant revenus pour conjurer le sort. Ce drame incite les autorités espagnoles à rendre obligatoire les soupapes de sécurité sur les camions-citernes, interdire les zones densément peuplées à la circulation pour le transport de matières dangereuses, et améliorer la coordination des services d'urgence. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 12 juillet 1962 : Révélation des Rolling Stones Ven 12 Juil - 8:54 | |
| 12 juillet 1962 : Révélation des Rolling Stones Le 12 juillet 1962, quatre jeunes Anglais donnent leur premier concert public à Londres, au Marquee Jazz Club. Le guitariste et leader originel Brian Jones, le pianiste Ian Stewart, le chanteur Mick Jagger, le guitariste Keith Richards, le bassiste Dick Taylor, et le batteur Mick Avory ont pris pour nom de scène The Rolling Stones. Le nom du groupe vient d'une chanson de Muddy Waters de 1950, Rollin' Stone, choisie par Brian Jones. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 13 juillet 1558 : Bataille de Gravelines Sam 13 Juil - 7:54 | |
| 13 juillet 1558 : Bataille de Gravelines Après la conquête de Thionville, le duc de Guise attaqua Arlon, et s’en rendit maître par capitulation le 3 juillet ; mais un accident ayant mis le feu au magasin à poudre, la ville entière fut brûlée. Il avait eu l’intention d’attaquer ensuite Luxembourg. D’autre part, il avait promis son aide à Paul de Termes, qui, avec une autre armée française, venait d’entrer en Flandre occidentale Le duc de Savoie, qui était opposé à Guise, rassembla son armée à Maubeuge pour lui tenir tête. Des discordes et des soulèvements dans l’armée française empêchèrent Guise d’exécuter ces projets et lui firent perdre dix-sept jours sur la frontière du Luxembourg. Les troupes qu’il commandait étaient presque toutes allemandes ; plusieurs avaient servi Philippe et avaient été débauchées par l’appât d’une plus forte solde. Un jour, les reîtres prirent querelle avec les gendarmes français qui servaient avec eux. Une autre fois, un baron de Hunebourg menaça Guise de son pistolet ; il fallut toute la fermeté et la présence d’esprit du duc pour ramener à l’obéissance ces hommes indisciplinés. Mais pendant ce temps l’ennemi avait cessé de les craindre, et un grand désastre avait de nouveau frappé les Français. Paul de Termes était parti de Calais à la fin de juin pour entrer en Flandre avec une armée de dix à douze mille hommes, dont plus de la moitié étaient Allemands, et le reste Gascons. Il prit Dunkerque d’assaut le 6 juillet, puis Bergues-Saint-Vinox, et ensuite Nieuport. Pour s’attacher les troupes, il livra ce riche pays au pillage, et il permit à ses soldats d’y exercer d’atroces cruautés. Les Flamands qui pouvaient lui échapper s’enfuyaient devant lui, emportant dans leur cœur un ardent désir de vengeance. Ils la demandèrent au comte d’Egmont, qui arrivait en hâte pour les défendre avec douze mille hommes de pied et trois mille chevaux. Celui-ci, encouragé par la faveur des habitants, poussa jusqu’à Gravelines, et se trouva ainsi derrière les Français. De Termes, qui avait compté sur la coopération du duc de Guise, voyant au contraire sa ligne d’opérations coupée, commença sa retraite ; il se flatta de regagner Calais en suivant le rivage et en profitant du reflux pour passer sur la grève abandonnée par les eaux. C’était le 13 juillet 1558, et déjà il avait passé l’embouchure de l’Aa et de la Fosse-Neuve, lorsqu’il fut attaqué sur sa gauche et en face par la nombreuse cavalerie du comte d’Egmont. Les Gascons se défendirent avec vaillance ; les Allemands de son armée, au contraire, paraissaient indifférents à l’issue du combat. Dix vaisseaux anglais, qui par hasard se trouvaient à portée d’entendre la canonnade, accoururent au feu et s’embossèrent sur la droite de l’armée française, appuyée à la mer. Le trouble des soldats de Termes fut extrême quand ils se virent pris à revers par l’artillerie anglaise, justement au lieu où ils s’étaient crus le plus en sûreté. Ils se mirent à fuir, mais ils rencontrèrent bientôt les paysans flamands, furieux des outrages qu’ils avaient reçus, et qui ne faisaient grâce à aucun d’eux. L’armée tout entière fut détruite, et ses chefs, de Termes, Villebon, Annebault, Sénarpons, le comte de Chaulnes et Morvilliers, demeurèrent captifs entre les mains du comte d’Egmont et des Espagnols. La défaite de Gravelines, suivant de si près celle de Saint-Quentin, fit perdre courage à Henri II, et lui fit résoudre de travailler sérieusement à mettre fin à la guerre. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 14 juillet 1570 : Instauration de la forme tridentine du rite romain dans la liturgie catholique Dim 14 Juil - 8:54 | |
| 14 juillet 1570 : Instauration de la forme tridentine du rite romain dans la liturgie catholique Quo primum tempore est une bulle pontificale promulguée le 14 juillet 1570 par le pape Pie V. Ce texte a pour objet la publication de ce qui deviendra le missel de référence dans l'Église latine, issu de la réforme liturgique voulue par le Concile de Trente. Le pape, en publiant la première édition typique du missel romain, rend celui-ci valide dans tout l'Occident chrétien. Par cette bulle, le pape rend obligatoire l'utilisation de ce texte dans toute l'Église latine, en faisant exception uniquement pour les lieux et diocèses où la liturgie eucharistique était célébrée suivant un rite au moins biséculaire. C'est ainsi que, entre autres, le rite ambrosien, le rite mozarabe et le rite cartusien (des monastères des Chartreux) ont pu continuer légalement leurs existence. Ils ne sont d'ailleurs que des variations mineures du rite romain. Le 3 avril 1969, le pape Paul VI promulgue la constitution apostolique Missale romanum pour officialiser le « nouveau missel romain » de la messe dite « de Paul VI » désormais en usage dans l'Église latine, rendant obsolète le missel romain de 1570. Toutefois, certains fidèles sont demeurés attachés à l'ancien rite. Aussi, en 2007, Benoît XVI en autorisa à nouveau l'usage (bien qu'il n'ait jamais été formellement interdit), sous le nom de forme extraordinaire du rite romain. Cette forme est parfois erronément appelée 'rite tridentin'. Pour l'Église catholique il ne s'agit pas d'un autre rite, mais bien d'une forme exceptionnelle du même rite romain. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 15 juillet 1974 : Coup d'État à Chypre et intervention de la Turquie Lun 15 Juil - 8:54 | |
| 15 juillet 1974 : Coup d'État à Chypre et intervention de la Turquie Le 15 juillet 1974, avec la complicité des colonels qui exercent le pouvoir à Athènes, en Grèce, la Garde nationale de Chypre fomente un coup d'État contre le président Makarios et tente de réaliser l' Enosis. Les Turcs, prétextant une menace pour les habitants turcophones, envahissent le nord de l'île dès le 20 juillet 1974. Ils procèdent aussitôt à l'expulsion de 250 000 Grecs vers le sud et, le 13 février 1975, proclament dans leur zone d'occupation un État autonome. Depuis cette date, les deux communautés vivent séparées, de part et d'autre d'une « ligne verte ». |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
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| Sujet: 16 juillet 1949 : Loi sur les publications destinées à la jeunesse Mar 16 Juil - 8:54 | |
| 16 juillet 1949 : Loi sur les publications destinées à la jeunesse La Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence a été créée en France le 16 juillet 1949 par la loi 49-956. Elle a pour mission de contrôler les publications françaises et étrangères. La commission peut sanctionner les éditeurs ou même empêcher l'importation d'une publication étrangère. Jusqu'en 2011, les publications destinées à la jeunesse ne devaient pas montrer sous un jour favorable « le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques. Ces publications ne doivent pas non plus comporter de publicité, d'annonce pour des publications de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse ». En 2011, la loi a été modifiée comme suit : les publications destinées à la jeunesse « ne doivent comporter aucun contenu présentant un danger pour la jeunesse en raison de son caractère pornographique ou lorsqu'il est susceptible d'inciter à la discrimination ou à la haine contre une personne déterminée ou un groupe de personnes, aux atteintes à la dignité humaine, à l'usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants ou de substances psychotropes, à la violence ou à tous actes qualifiés de crimes ou de délits ou de nature à nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral de l'enfance ou la jeunesse. Elles ne doivent comporter aucune publicité ou annonce pour des publications de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse. » |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: Re: ephemeride Mer 17 Juil - 9:53 | |
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| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 17 juillet 1917 : George V invente la dynastie Windsor Mer 17 Juil - 10:54 | |
| 17 juillet 1917 : George V invente la dynastie Windsor Le mardi 17 juillet 1917, George V, roi d'Angleterre et empereur des Indes, annonce, dans Court Circular, le journal officiel de la cour, sa renonciation à tous ses noms et titres germaniques. Une décision spectaculaire, très courageuse et d'une immense portée, qu'il a mûrie dans son bureau de Buckingham Palace. En effet, il est le troisième souverain britannique de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha. Il est bien un Allemand, issu de cette même maison princière de Haute-Franconie, et le cousin germain du Kaiser, Guillaume II. Pour ses sujets comme pour ses alliés, notamment la France et les États-Unis, ce patronyme allemand est une anomalie indécente alors que des milliers de soldats sont victimes de l'Empire allemand. Rupture d'ascendanceLa confusion des noms est considérée comme de plus en plus malsaine et jette le discrédit sur la maison royale britannique. Il n'est plus supportable que le monarque résidant à Londres soit ainsi ostensiblement, par son identité, rattaché à l'ennemi d'outre-Rhin... Les troupes du Wyoming ou du Kansas venus porter secours aux Français, aux Britanniques et aux Belges peinent à s'y retrouver dans ces imbrications familiales. Pour les Gallois, les Écossais, les Anglais et les Irlandais protestants, il n'est plus possible de poursuivre l'effort de guerre et les sacrifices avec le même nom que celui du souverain ennemi. Le Premier ministre David Lloyd George fait observer que, dans la mesure où l'on a rebaptisé les bergers allemands en bergers alsaciens (pour protéger ces chiens qui étaient menacés d'anti-germanisme), on peut aussi bien changer le nom de la famille régnante. Dans son communiqué, George V fait savoir qu'il a été « heureux d'informer le Conseil de sa décision et de sa détermination ». David Lloyd George fait partie du Conseil privé avec d'autres personnalités. Bien que tardive, l'initiative royale est reçue avec soulagement. Toute la presse publie le texte de George V avec des commentaires favorables. Il ne s'agit pas de cacher, grâce à une succession ou un mariage, un ancien nom en choisissant un autre patronyme et ses armes ; le roi entérine bel et bien une réelle rupture d'ascendance, mais la dynastie reste la même. IncontestableIl fallait trouver un nom qui soit le plus britannique possible, incontesté, crédible et évocateur. Celui de Windsor s'impose tout naturellement. Le choix du roi est une réussite. Dans son commentaire publié sous la proclamation souveraine, le Times juge que « le roi ne pouvait choisir un nom plus approprié car Windsor est, par excellence, la résidence du souverain et a été associée plus longuement qu'aucune autre résidence royale au bonheur et aux vies des rois et reines d'Angleterre ». Le prestigieux quotidien - fondé en 1785 sous le règne d'un roi de la maison de Hanovre - énumère les dynasties qui se sont succédé depuis Guillaume le Conquérant, rappelant que toutes ont été liées à Windsor, « parfois pour les avantages de la nation, parfois pour ses désavantages ». La reine Victoria, dernière représentante de la maison de Hanovre, et son époux, le prince Albert, un Saxe-Cobourg-Gotha, y sont par exemple enterrés. De même, Charles Ier, un roi Stuart exécuté en 1649 par Cromwell, y repose, et son bourreau politique avait veillé à entretenir le château. Tous les souverains ou presque se sont enthousiasmés pour Windsor, certains en améliorant les aménagements des lieux, d'autres en érigeant le château en une forteresse défendue par une garnison, mais pouvant également être habitée par la famille royale. Le Times du mercredi 18 juillet 1917 conclut que l'endroit n'a aucun rival pour mettre en application la décision du roi : « [...] Pour la première fois dans sa longue histoire, Windsor devient le nom éponyme d'une dynastie. » Grâce à George V, un monarque né Saxe-Cobourg-Gotha, « Windsor » est promu au rang de nom national. Un patronyme de deux syllabes résumant toute l'histoire royale britannique, neuf dynasties et 38 souverains. Certains y ont laissé leur nom sur une partie de cette impressionnante masse, d'Henri VIII (qui a donné son nom à la porte d'entrée) à Édouard IV (qui entreprit les travaux de la chapelle Saint-George), sans oublier Henri VI (dernier souverain de la maison de Lancastre, qui, aimant Windsor, fonda le collège voisin d'Eton). Union et réconciliationSi son père, Édouard VII, était brillant, mondain, jouisseur et amateur de femmes, mais aussi étincelant d'intelligence et visionnaire, en comparaison, son fils George V semble effacé. Il mérite pourtant d'être mieux connu. Monté sur le trône à 27 ans, il a pris, dans la ligne de succession, la place d'un frère décédé et n'avait donc pas suivi la formation d'un prince héritier. La mer était sa vraie passion : à 15 ans, il se destinait à une carrière dans la Royal Navy. Devenu roi en 1910, l'homme est mesuré, consciencieux, armé d'une bonne volonté sans faille ; il agit en médiateur informé comme conseiller du gouvernement, privilégiant l'union et la réconciliation. Il a ainsi refusé les mesures répressives contre les ouvriers en grève et a exercé, depuis sept ans, un rôle relativement important pour un monarque de Grande-Bretagne au début du XXe siècle. Et c'est certainement son sens de la famille, sa dignité, son respect des sacrifices et son courage (il a été grièvement blessé en France le 28 octobre 1915 ; son cheval, s'étant emballé à cause des vivats de la foule, a désarçonné le roi, qui eut plusieurs côtes cassées et une fracture du bassin - sans se plaindre) qui ont inspiré à George V cette décision historique. À cette prise de conscience s'est ajouté le traumatisme de raids aériens répétés sur la capitale anglaise, opérés un mois plus tôt par l'aviation ennemie. Les habitants des quartiers populaires de l'East End ont assisté à cette confrontation inédite pour eux d'un duel entre deux pilotes et deux avions ennemis. Le bombardement d'une école déclencha une violente colère, tandis qu'une explosion dans une usine d'armement avait fait 80 victimes quelque temps plus tôt et que des désertions étaient signalées en France. Les « commères » du KaiserLe génie de George V est d'être intervenu à temps, au moment où le patriotisme interdit le moindre doute. Avec une bonne dose d'humour, l'éditorialiste du Times conclut son commentaire élogieux en se réjouissant d'une manière inattendue de ce que l'on constate lors des guerres : « Cette époque est propice à l'innovation. » Mais la palme de la bonne humeur revient à Guillaume II lorsqu'il apprend l'abandon du patronyme allemand par son cousin et adversaire George V. Le Kaiser s'esclaffe et dit : « Je ne savais pas que Shakespeare avait écrit Les Joyeuses Commères de Saxe-Cobourg ! » Il y a au moins une personne que l'événement, dans une époque tragique, a fait rire. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 18 juillet 390 av. J.-C. : Bataille de l'Allia Jeu 18 Juil - 4:54 | |
| 18 juillet 390 av. J.-C. : Bataille de l'Allia Entre 1000 et 500 avant notre ère, l'expansion progressive des tribus celtes d'Europe centrale transforma la majeure partie de l'Europe occidentale en un monde celtique. Attirées par les richesses des terres méditerranéennes, des tribus de Celtes s'aventurèrent dans la plaine du nord de l'Italie, où elles prirent le nom de Gaulois ou de tribus galliques. Vers 400 ans avant notre ère, les Gaulois commencèrent à prendre les terres qu'ils convoitaient par la force en conquérant la mosaïque de cultures qui vivaient dans la vallée du Pô. En 391, Brennus, chef des Sénones, conduisit une armée gauloise vers le sud de l'Étrurie où il assiégea la ville de Clusium. Clusium faisait partie de la civilisation étrusque qui s'épanouissait au nord de la puissante cité-État de Rome. Cependant, les Étrusques étaient politiquement divisés et, comme les autres cités étrusques ne lui apportaient aucune aide, Clusium fit appel à Rome pour obtenir de l'aide. Rome envoya alors les Fabii, les fils de l'influent patricien Fabius Ambustus, en tant qu'émissaires auprès de Clusium. La bataille de l'Allia se déroula le 18 juillet 390 av. J.-C. et opposa les Gaulois Sénons de Brennus aux troupes de la République romaine sur les rives de l'Allia, un affluent du Tibre, à dix milles de Rome. Les Gaulois remportèrent une victoire écrasante qui leur ouvrit la route de Rome. Les Romains eurent tout juste le temps de mettre en sûreté à Cæré les vestales et les flamines qui emportaient les objets sacrés. Quelques jours plus tard, Rome est investie par les Gaulois et mise à sac. |
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