Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 19 juillet 1799 : Découverte de la pierre de Rosette   ephemeride - Page 13 EmptyVen 19 Juil - 9:54

ephemeride - Page 13 Decouv10

19 juillet 1799 : Découverte de la pierre de Rosette

Sitôt débarqué en Égypte, le général Bonaparte envoie  un détachement du Génie redonner belle allure à la citadelle de la ville de Rosette (El-Rashid), située dans le delta du Nil. Rebaptisé Fort Jullien, du nom d'un aide de camp de Bonaparte, le vieux château avait déjà fait l'objet de consolidations au Moyen Âge, et c'est donc sans suprise que les ouvriers découvrent dans ses murs toutes sortes de pierre récupérées ici ou là.

Le 19 juillet 1799, les travaux de terrassement s'arrêtent sur ordre du lieutenant polytechnicien Pierre Bouchard : on vient de le prévenir de la découverte d'une stèle étrange, noire, couverte d'inscriptions. Bouchard a repéré les hiéroglyphes situés dans la partie supérieure de la stèle et reconnu le grec, dans le bas, mais la troisième langue, au centre, lui est inconnue. Rapidement, son supérieur, le général Jacques Menou, fait transporter les 762 kg de la pierre au Caire où est installé le tout jeune Institut d'Égypte. C'est le début d'une nouvelle science : l'égyptologie. Deux décennies plus tard, la pierre de Rosette vaudra à un jeune homme de Figeac (Lot), Jean-François Champollion, une éternelle renommée.
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MessageSujet: 20 juillet 1976 : Le lander de Viking I atterrit sur la planète Mars.   ephemeride - Page 13 EmptySam 20 Juil - 8:54

ephemeride - Page 13 Viking10

20 juillet 1976 : Le lander de Viking I atterrit sur la planète Mars.

Viking I fut lancé du Kennedy Space Center à Cap Canaveral le 20 août 1975 par une fusée Titan III équipée d'un étage Centaur. Il arriva près de Mars le 19 juin 1976.

Dans un premier temps, l'allumage du moteur de Viking I pendant 38 minutes le plaça sur une orbite elliptique avec une apoapside de 50 000 km et un périapside de 15 000 km.

Puis le 21 juin, l'orbite fut synchronisée avec le jour martien, avec une période de révolution de 24.66 heures, une apoapside de 33 000 km et un périapside de 1 513 km.

Un atterrissage avait été envisagé pour le 4 juillet 1976, pour le bicentenaire du Jour de l'Indépendance, mais le 27 juin, la NASA annonça un report pour choisir un site moins accidenté que le site initialement sélectionné. Pendant le premier mois en orbite, Viking I fut utilisé exclusivement pour rechercher un site d'atterrissage sûr pour le module d'atterrissage.

Dès que le module atterrit sur Mars, le 20 juillet 1976, l'orbiteur entama une campagne de prises de vues systématiques de la surface martienne. L'orbite très elliptique du vaisseau orbital était particulièrement pratique pour étudier la surface, en alternant des moments de grande proximité (pour la vision des détails) et de grand éloignement (pour une vision d'ensemble).
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MessageSujet: 21 juillet 1774 : Traité de Koutchouk-Kaïnardji   ephemeride - Page 13 EmptyDim 21 Juil - 15:54

ephemeride - Page 13 Traitz14

21 juillet 1774 : Traité de Koutchouk-Kaïnardji

Le traité de Kutchuk-Kaïnardji est conclu entre l’Empire russe et l’Empire ottoman le 21 juillet 1774, à l’issue de la guerre russo-turque de 1768-1774 qui vit les hospodars phanariotes et la noblesse des principautés danubiennes de Moldavie et Valachie, tributaires de la Sublime Porte, prendre le parti russe, les populations d’une partie de la Grèce se soulever, et l’expédition des frères Orloff s’y joindre.

Contenu

Ce traité de paix est fort défavorable aux Ottomans qui doivent céder à l’Empire russe plusieurs places fortes dont Azov, reconnaître les annexions russes en Pologne et l’indépendance du khanat de Crimée (lequel ne tarde pas à passer sous contrôle russe et où le sultan ne conserve qu’une primauté religieuse sur les populations musulmanes tatares), laisser aux navires marchands sous pavillon russe la libre circulation à travers les détroits des Dardanelles et du Bosphore et dans tous les ports ottomans du Levant, mais surtout accorder à la Russie un droit d'ingérence en tant que protectrice de tous les orthodoxes du millet de Roum de l’Empire ottoman (sans que le patriarche orthodoxe de Constantinople ait été consulté). Les îles grecques qui étaient passées sous contrôle russe pendant le conflit redeviennent ottomanes, mais sont exonérées d'impôts. En outre, ce traité transforme la vassalité des Moldaves et des Valaques envers la Sublime Porte en un condominium russo-turc, le Tsar devenant protecteur des hospodars et de l’Église roumaine, le Sultan demeurant le destinataire du tribut versé par ces principautés roumaines.

Conséquences

Ce traité donne un cadre juridique à l’action de l’Empire russe dans les Balkans sous des motifs religieux, ouvrant la voie aux prémices du panslavisme, au mouvement d’émancipation des chrétiens ottomans, ainsi qu’à la renaissance culturelle grecque, bulgare et roumaine. C’est une étape importante de l’affaiblissement de l’Empire ottoman, commencé en 1699 avec le traité de Karlowitz, et qui s’effondrera en 1923 avec l’abolition du Sultanat et son remplacement par la République turque.

Un certain nombre de marchands et armateurs chrétiens (grecs d’Hydra ou de Mytilène, phanariotes, boyards des principautés danubiennes) se placent sous protectorat russe, font battre pavillon russe à leurs navires et commencent ainsi à faire fortune, préparant, sur les plans financier et naval, la guerre d'indépendance grecque et la révolution roumaine simultanée.
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MessageSujet: 22 juillet 1879 : Le Sénat s'installe au Palais du Luxembourg   ephemeride - Page 13 EmptyLun 22 Juil - 9:54

ephemeride - Page 13 Szonat10

22 juillet 1879 : Le Sénat s'installe au Palais du Luxembourg

Par un édit du mois de décembre 1778, le roi Louis XVI accorde le domaine et le château à son frère Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence et futur Louis XVIII, à titre d'augmentation d'apanage. Après sa fuite en juin 1791, le palais du Luxembourg est déclaré « propriété nationale ».

Le « Luxembourg » devient une prison en juin 1793 pendant la Terreur avant d'être affecté au Directoire par décision du 18 septembre 1795. Les cinq directeurs s'y installent le 3 novembre 1795.

Bonaparte, Premier consul, s'installe au palais du Luxembourg le 15 novembre 1799. Le Sénat conservateur, assemblée créée par la Constitution de l'an VIII, s'y installe le 28 décembre 1799. En 1814, il est attribué à la Chambre des pairs. Par la suite, il garde sa vocation parlementaire, excepté durant quelques courtes périodes.

Sous la monarchie de Juillet, le nombre de sénateurs croît sensiblement. Pour permettre à la salle des séances de les accueillir tous, une campagne de travaux est lancée ; il est décidé d'avancer la façade sur jardin. Décidés en 1836, les travaux sont confiés à l'architecte Alphonse de Gisors et commencés en 1837.

À la suite de la révolution de février 1848, il n'y a dans un premier temps plus de Sénat. Le palais du Luxembourg accueille alors une « Commission du gouvernement pour les travailleurs », présidée par Louis Blanc, qui sera vite appelée « Commission du Luxembourg ».

Le palais du Luxembourg est affecté par la suite à toutes les chambres hautes successives : Sénat du Second Empire et Sénat de la Troisième République à partir de 1879. Entre 1871 et 1879, le Parlement avait siégé à Versailles et, pendant ce temps, c’est le préfet de la Seine qui siégeait au Palais du Luxembourg.
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MessageSujet: 23 juillet 1998 : Adoption des emblèmes wallons   ephemeride - Page 13 EmptyMar 23 Juil - 9:54

ephemeride - Page 13 Coq_pa10

23 juillet 1998 : Adoption des emblèmes wallons

Lorsque l’Assemblée wallonne s'est réunie en 1912 pour adopter un emblème spécifique pour la Wallonie, plusieurs propositions ont été formulées : le Perron liégeois, l'étoile, le coq, l'alouette, le taureau, le sanglier ou encore l'écureuil. Il parut toutefois important pour les congressistes, encouragés par Jules Destrée, de fixer un symbole auquel l'ensemble des Wallons puissent s'identifier.

L'association du mot latin « Gallus » qui signifie à la fois « Gaulois » et « coq » plaît aux congressistes qui sont désireux de souligner l'appartenance de la Wallonie à la culture française et de rappeler leurs origines gallo-romaines. En effet, surtout depuis le XIXe siècle, le coq s’est affirmé comme emblème de la République française.

Dans ce cadre, l’Assemblée wallonne, décida que : « La Wallonie adopte le coq rouge sur fond jaune ». Par ailleurs, l’histoire glorieuse de la principauté de Liège, faite de luttes pour les libertés (Charte de Huy, paix de Fexhe, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du Congrès de Polleur…) inspire les couleurs, le cri et la devise de la Wallonie : le coq hardi de gueules sur or, avec le cri « Liberté » et la devise « Wallon toujours ! ».

Le coq wallon se distingue par deux traits : il est hardi (c'est-à-dire que sa patte droite est levée, signe d'un coq combattant) et son bec est fermé. Le jaune et le rouge, couleurs liégeoises, furent choisis pour souligner le rôle important joué par les Liégeois dans la formation de la conscience wallonne.

En 1913, le peintre Pierre Paulus fut sollicité par Paul Pastur pour dessiner un tableau d'un coq hardi rouge sur fond jaune. Son œuvre fut adoptée officiellement le 3 juillet 1913 par une commission.

Le décret du 23 juillet 1998 déterminant le jour de fête et l'emblème propres à la Région wallonne définit les armoiries, le drapeau et l'emblème floral officiels de la Wallonie. Les armoiries et le drapeau de la Wallonie sont inspirés du tableau peint par Pierre Paulus.
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MessageSujet: 24 juillet 1702 : Guerre des Camisards   ephemeride - Page 13 EmptyMer 24 Juil - 7:54

ephemeride - Page 13 Camisa10

24 juillet 1702 : Guerre des Camisards

La guerre des Cévennes tire son origine de l'édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 1685, qui révoque l'édit de Nantes et interdit le protestantisme. Dans les provinces à forte implantation protestante, les protestants sont convertis de force au catholicisme dans le cadre des dragonnades, qui dans les Cévennes ont eu lieu dès 1683. C'est le cas du Poitou, de la Guyenne, du Dauphiné, ainsi que du Languedoc, où les idées réformées ont pénétré la région entre 1530 et 1560. De nombreux protestants préfèrent émigrer, d'autres continuent de célébrer leur culte clandestinement malgré leur conversion. Les Nouveaux Convertis sont mis à contribution pour surveiller et réprimer les protestants.

Dès la fin octobre 1685, des assemblées clandestines sont signalées, mais les peines contre ceux qui y participent se durcissent : amendes, vexations, séquestres des patrimoines, accueil forcé de soldats, intimidations ou encore prises d'otages. Une conversion rétractée étant considérée comme un crime très grave, ceux qui en sont accusés sont emprisonnés (notamment dans la tour de Constance), les hommes sont condamnés à mort, à la roue ou aux galères, les femmes sont tondues, et les enfants sont enlevés à leurs parents pour être envoyés dans des familles ou des collèges catholiques.

Dans les Cévennes, situées dans le Languedoc dirigé par l'intendant Nicolas de Lamoignon de Basville, 84 personnes sont exécutées, une cinquantaine sont condamnées aux galères et 300 sont déportées aux Amériques en 1686 et en 1687. Néanmoins les Assemblées se poursuivent les années suivantes, mais à partir de 1701, les troubles se multiplient alors que le Royaume de France est engagée dans la guerre de Succession d'Espagne.

Le 24 juillet 1702, au Pont-de-Montvert, une soixantaine d'hommes, armés de sabres et de faux, menés par Abraham Mazel, pénètrent dans le bourg en chantant un psaume, pensant délivrer sans combat les protestants détenus et torturés par l'abbé François de Langlade du Chayla, inspecteur des missions des Cévennes pour le compte du marquis de Basville. Ils réclament la libération des prisonniers. On leur demande d'attendre. Alors, un coup de feu blesse l'un d'entre eux. Ils enfoncent la porte de la maison de l'abbé, libèrent les prisonniers et mettent le feu. Du Chayla, qui tente de s'enfuir par une fenêtre, est rattrapé et tué. Le meurtre de l'abbé du Chayla marque le début de la guerre des Cévennes.

À partir de cette date, des bandes de dizaines ou centaines d'hommes armés se forment, menés par des prophètes, appelés les « inspirés ». Les insurgés commettent alors des actes de vengeance contre des prêtres et des catholiques. Le lieutenant général Victor-Maurice de Broglie, commandant des troupes royales du Languedoc charge le capitaine Poul de réprimer les actes de rébellion, mais sans grand résultat. Gédéon Laporte, un des premiers chefs, est cependant tué lors du mois d'octobre.

D'autres protestants, sous l'impulsion des élites villageoises, préférèrent une attitude loyaliste et combattirent les camisards. Ce fut le cas des habitants de Fraissinet-de-Lozère, pourtant très proches du Pont-de-Montvert. Ils seront cependant également victimes de la destruction de leurs maisons pendant le « Grand Brûlement des Cévennes » à la fin de l'année 1703.
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MessageSujet: 25 juillet 1799 : Bataille d'Aboukir   ephemeride - Page 13 EmptyJeu 25 Juil - 12:54

ephemeride - Page 13 Abouki10

25 juillet 1799 : Bataille d'Aboukir

Le 7 thermidor an VI, un an à peine après le désastre de la flotte française, Bonaparte, à la tête de 5.000 Français, battit complètement 20.000 Turcs qui y avaient débarqués le 23 messidor.

La déroute de ces derniers fut complète, la victoire des Français décisive. Mustapha Pacha, commandant en chef de l’armée turque, fut fait prisonnier avec 2.000 de ses soldats, 2.000 autres restèrent sur le champ de bataille. Toutes les tentes et bagages et vingt canons furent prises par les Français. 10.000 turcs furent noyés.

Les pertes françaises furent de 150 hommes tués et 750 blessés, dont le général Murat.

En l’an IX, Aboukir, qui n’était plus défendue que par 1.200 Français, commandés par le général Friant, fut reprise par les Anglais, au nombre de 12.000 hommes, commandé par le général Abercromby.
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MessageSujet: 26 juillet 1775 : le Second Congrès continental des États-Unis crée le premier service postal   ephemeride - Page 13 EmptyVen 26 Juil - 14:54

ephemeride - Page 13 Post-o11

26 juillet 1775 : le Second Congrès continental des États-Unis
crée le premier service postal

Le United States Postal Service est le service postal gouvernemental des États-Unis, connu sous l'ancien nom « US Mail », tel qu'il est prévu par la constitution américaine. Il a été créé par un décret du Second Congrès continental le 26 juillet 1775 à Philadelphie sous le nom de « United States Post Office » sous Benjamin Franklin qui en fut le premier Postmaster General (« Maître des Postes général »).
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MessageSujet: 27-29 juillet 1830 : Révolution de Juillet   ephemeride - Page 13 EmptySam 27 Juil - 9:54

ephemeride - Page 13 Delacr10

27-29 juillet 1830 : Révolution de Juillet

Le 26 juillet 1830, le Moniteur, journal officiel du gouvernement français, publie cinq ordonnances du roi Charles X qui mettent en émoi l'opinion publique, c'est-à-dire les 60 000 bourgeois habilités à voter.

Il s'ensuit trois journées d'émeutes que les auteurs romantiques qualifient de « Trois Glorieuses », au terme desquelles l'héritier des Bourbons devra s'enfuir et laisser le trône à son cousin, le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier, qui sera à son tour chassé par une Révolution, dix-huit ans plus tard.

Royales maladresses

Charles X doit principalement sa chute à lui-même. Le 8 août 1829, il nomme aux Affaires étrangères un ami d'enfance résolu, fidèle mais tout à fait incompétent, le prince Jules de Polignac. En novembre, le prince accède à la présidence du Conseil des ministres.

Les 221 députés de l'opposition parlementaire ayant protesté par une adresse solennelle le 18 mars 1830, le roi dissout la Chambre. Contre toute attente, les nouvelles élections portent à 274 le nombre d'opposants.

Considérant abusivement que le pays est en péril, le roi se lance dans un premier temps à la... conquête d'Alger pour tenter de rehausser sa popularité. Puis il s'autorise à publier le 26 juillet les cinq ordonnances fatales comme la Charte constitutionnelle de 1814 lui en donne le droit lorsqu'il y va de « la sûreté de l'État ».

La première ordonnance suspend la liberté de la presse et rétablit la censure et l'autorisation préalable de publication. La deuxième dissout la Chambre qui vient d'être élue. La troisième réduit le corps électoral déjà très limité en ôtant la patente et l'impôt sur les portes et fenêtres du montant du cens électoral indispensable pour bénéficier du droit de vote ; cela revient à exclure les commerçants du corps électoral et à limiter celui-ci à une poignée de gros propriétaires fonciers. La quatrième convoque les électeurs pour le mois de septembre. La cinquième enfin nomme des fidèles aux plus hautes fonctions.

Dans les bureaux du National, le journaliste Adolphe Thiers rédige aussitôt une protestation solennelle et dénonce un coup d'État : « Le régime légal est donc interrompu ; celui de la force est commencé ».

Le roi est en fuite, vive le roi !

Paris, aussitôt, se soulève. Les commerçants ferment boutique cependant que les étudiants se rassemblent en cortège.

Polignac refuse d'abord avec une stupide obstination de retirer les ordonnances et le roi confie la répression des émeutes au maréchal Auguste de Marmont, un soldat impopulaire pour avoir trahi Napoléon Ier, tout juste de retour d'Alger.

Au prix de deux cent tués chez les soldats et près d'un millier chez les insurgés, ces derniers l'emportent malgré tout...

Charles X, s'étant résolu trop tard à retirer les ordonnances, doit prendre la route de l'exil. Elle le mènera en Autriche, à Gorica (aujourd'hui en Slovénie) ; c'est là qu'il décédera et sera inhumé.

Dans la capitale, on revit dans l'exaltation les souvenirs de la grande Révolution, celle de 1789 et 1793. On reconstitue une garde nationale et, par acclamations, l'on en confie le commandement à celui qui la commandait déjà en 1789, le toujours populaire et libéral marquis de La Fayette (73 ans !). Certains le voient déjà président de la République (comme George Washington).

Mais à force d'intrigues, une poignée d'hommes dont le vieux Talleyrand, le jeune Thiers et le banquier Laffitte écartent les républicains. Dans la nuit du 29 au 30 juillet, ils font afficher sur les murs de Paris une proclamation anonyme : « La République nous exposerait à d'affreuses divisions : elle nous brouillerait avec l'Europe ».

C'est ainsi qu'ils en appellent au duc Philippe d'Orléans. Le 31 juillet, du balcon de l'Hôtel de ville, La Fayette présente l'heureux élu à la foule des Parisiens comme la « meilleure des républiques ».

Deux jours plus tard, en guise de sacre, le roi prête serment sur la Charte au Palais-Bourbon. De cette trahison familiale va résulter une solide inimitié entre les royalistes « légitimistes », partisans du duc de Bordeaux, et
les « orléanistes ».
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MessageSujet: 28 juillet 1945 : Un bombardier percute l'Empire State Building.   ephemeride - Page 13 EmptyDim 28 Juil - 20:54

ephemeride - Page 13 Empire10

28 juillet 1945 : Un bombardier percute l'Empire State Building.

Le samedi 28 juillet 1945, le lieutenant-colonel William F. Smith Jr. pilote un bombardier B-25 Mitchell lors d'une mission de transport de routine du personnel de Bedford Army Air Field dans le Massachusetts à l'aéroport de Newark dans le New Jersey. Smith demande l'autorisation d'atterrir, mais est informé d'une visibilité nulle. En continuant malgré tout, il est désorienté par le brouillard et tourne à droite au lieu de gauche après avoir dépassé le Chrysler Building.

À 9 h 40, l'avion s'écrase sur le côté nord de l'Empire State Building, entre les 78 ème et 80 éme étages, faisant un trou de plus de 5 mètres par 6 dans le bâtiment, dans les bureaux du War Relief Services et du National Catholic Welfare Council. Un moteur traverse le côté sud à l'opposé de l'impact et vole jusqu'au bloc suivant, tombant de 270 m et atterrissant sur le toit d'un immeuble voisin, provoquant un incendie qui détruit un penthouse. L'autre moteur et une partie du train d'atterrissage tombent dans une cage d'ascenseur. L'incendie qui en résulte est éteint en 40 minutes. C'est le plus grand incendie structurel maîtrisé par les pompiers.

Entre 50 et 60 touristes se trouvent sur la plate-forme d'observation du 86 ème étage lors de l'accident. Quatorze personnes sont tuées : le colonel Smith, le sergent-chef Christopher Domitrovich et le mécanicien navigant Albert Perna ainsi que onze civils dans le bâtiment. Le corps de Perna n'est retrouvé que deux jours plus tard, lorsque les équipes de recherche découvrent qu'il était entré dans une cage d'ascenseur et était tombé au fond. Les deux autres membres d'équipage sont brûlés au point d'être méconnaissables. L'opératrice d'ascenseur Betty Lou Oliver est éjectée de sa cabine au 80 ème étage et subit de graves brûlures. Les secouristes la placent dans une autre cabine d'ascenseur pour la transporter au rez-de-chaussée, mais les câbles de cet ascenseur ayant été endommagés lors de l'incident, il tombe de 75 étages, se retrouvant au sous-sol. Oliver survit à la chute mais a le bassin, le dos et le cou cassés lorsque les sauveteurs la retrouvent parmi les décombres. Cela reste le record du monde de survie à la plus haute chute d'ascenseur.

Malgré les dégâts et les pertes en vies humaines, de nombreux étages du bâtiment rouvrent le lundi matin suivant, moins de 48 heures plus tard.

ephemeride - Page 13 B-2510
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MessageSujet: 29 juillet 1914 : Ouverture du canal du cap Cod   ephemeride - Page 13 EmptyLun 29 Juil - 7:54

ephemeride - Page 13 Cap-co10

29 juillet 1914 : Ouverture du canal du cap Cod

Le canal du cap Cod est un canal du Massachusetts, aux États-Unis. D'une longueur de 11,3 km, il permet aux navires d'éviter de contourner le cap Cod en passant de la baie de Buzzards au sud-ouest, à la baie du cap Cod au nord-est. Il constitue une partie de l'Intracoastal Waterway. La ville de Sandwich se situe à son entrée nord et l'académie maritime du Massachusetts à son entrée sud.

Les quelque 20 000 passages annuels permettent d'économiser 217 km de parcours sans contourner le cap. Le courant change de sens toutes les six heures et peut atteindre une vitesse maximale de 8 km/h. pendant la marée descendante. Il est entretenu par le corps du génie de l'armée des États-Unis et n'a pas de frais de péage. Il mesure 150 m de large et a une profondeur minimale de 9,8 m à marée basse.

Le 22 juin 1909, la construction commence sous la direction d'August Belmont, Jr., de la « Cape Cod et New York Canal Company », en utilisant des plans de l'ingénieur William Barclay Parsons. Les ingénieurs sont confrontés à de nombreux problèmes. L'un d'entre eux était les rochers gigantesques laissés par le retrait des glaciers de la période glaciaire. Diverses méthodes sont employées pour les faire exploser, mais cela ralentit le dragage. Un autre problème était les tempêtes d'hiver, qui obligent les ingénieurs à arrêter complètement le dragage et à attendre le printemps.

Néanmoins, le canal est ouvert, sur une base limitée, le 29 juillet 1914 et il est achevé en 1916. Ce canal a une largeur maximale de 30 m, une profondeur maximale de 7,62 m, et prend une route un peu difficile de Phinney à la baie de Buzzards. En raison de l'étroitesse du chenal de navigation, plusieurs accidents se produisent, ce qui limite le trafic et noircit la réputation du canal. En conséquence et en dépit du raccourcissement de la route commerciale de New York à Boston de 100 km, les recettes de péage ne suffisent pas à répondre aux attentes des investisseurs.
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MessageSujet: 30 juillet 1933 : Inauguration de la gare transatlantique de Cherbourg   ephemeride - Page 13 EmptyMar 30 Juil - 7:54

ephemeride - Page 13 Cherbo11

30 juillet 1933 : Inauguration de la gare transatlantique de Cherbourg

Le lancement puis l'essor des lignes maritimes à travers l'océan Atlantique offrent à Cherbourg l'occasion de jouer un rôle économique de premier plan. Les premiers paquebots allemands et anglais font escale au large en 1869. Des transbordeurs assurent le convoyage des passagers à terre. Au début, les passagers sont accueillis sous une simple tente et des appontements sont édifiés en 1894.

Mais la nécessité de doter le port d'une gare maritime s'impose rapidement. En 1905, on construit un bâtiment en bois, quai de l'Ancien-arsenal. La première véritable gare maritime est inaugurée le 3 juillet 1912. Quelques semaines plus tôt, le 10 avril, le Titanic a fait escale sur rade. Cherbourg est alors le deuxième port français après Le Havre, port de départ de la société nationale, la Compagnie Générale Transatlantique.

La construction de la gare maritime commence en janvier 1928, suivie un mois plus tard des premiers travaux du quai en eau profonde. La gare est construite en béton armé, avec un parement de briques de Montereau et de pierres de granit reconstituées. La dernière pierre du campanile est posée le 13 juillet 1931. Les galeries de débarquement méridionale et septentrionale sont achevées l'année suivante. Le hall transatlantique de 280 mètres sur 42 mètres, dispose d'un rez-de-chaussée regroupant les services et d'un étage dédié au débarquement et à l'embarquement par neuf passerelles mobiles prévues pour recevoir deux paquebots en même temps, les douanes, et la salle des pas perdus où se trouvent un bureau de poste, un bar, les compagnies maritimes, et quelques boutiques. Trois passerelles surplombant la voie charretière permettent d'accéder par des escaliers et ascenseurs au hall des trains, formé sur 240 mètres de long et 40 mètres de large par 34 arches de béton de 20 mètres de hauteur. Chaque coin extérieur est agrémenté d'une tour carrée.

On assure alors que la nouvelle gare maritime de Cherbourg est « le deuxième bâtiment public le plus vaste de France après le château de Versailles ».

L'inauguration a lieu le 30 juillet 1933. Le président de la République en personne, Albert Lebrun, fait le déplacement spécialement pour l'occasion. Le train venu de Paris arrive directement dans la gare ferroviaire qui a été incluse dans le bâtiment.

Le 18 juin 1934, un premier accostage a lieu au quai de France, celui du paquebot allemand Bremen. Suivent l'Europa en 1934, le Normandie en 1936, et le Queen Mary en 1937.
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MessageSujet: 31 juillet 1752 : Fondation de l'Académie de marine   ephemeride - Page 13 EmptyMer 31 Juil - 8:54

ephemeride - Page 13 Brest10

31 juillet 1752 : Fondation de l'Académie de marine

Vers 1745, un capitaine de vaisseau du Roi, théoricien de la tactique navale et grand expert en balistique, Sébastien Bigot de Morogues, prit l'habitude de réunir chez lui des officiers et des ingénieurs du port de Brest partageant son intérêt pour les sciences de la mer. En 1749, les travaux de ce groupe eurent quelques retentissements. Après son passage à Brest, Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine, décida de rendre officielle cette institution privée.

Ainsi le roi Louis XV devait-il signer à Compiègne, le 31 juillet 1752, les lettres patentes portant création d'une Académie de marine à Brest, soumise à un règlement minutieux. La séance d'ouverture a eu lieu le 31 août 1752.

Composée de soixante-quinze membres — dix honoraires, dix libres, trente ordinaires, vingt-cinq adjoints — l'Académie a à sa tête un bureau constitué d'un directeur, d'un sous-directeur, d'un secrétaire et d'un sous-secrétaire. Avec son premier directeur Sébastien Bigot de Morogues, la compagnie réalise de 1752 à 1755, de nombreux travaux.

Les officiers de marine qui y participent se proposent de contribuer à la modernisation de la Marine française. Ils reçoivent très vite l'approbation de Louis XV.

L’Académie rassemble des astronomes, des hydrographes, des mathématiciens, etc. Parmi les membres, lors de la fondation, on compte les académiciens honoraires, outre Sébastien Bigot de Morogues, Jean Florent de Vallière, Amédée François Frézier, Henri Louis Duhamel du Monceau, Charles Étienne Louis Camus, Pierre Bouguer, Jean-Baptiste Après de Mannevillette, Jacques-Nicolas Bellin, Esprit Pezenas, Chardon de Courcelle, et les académiciens ordinaires Bory, Joseph Bernard de Chabert, Antoine Choquet de Lindu, Dumaitz de Goimpy, René-Aymar de Roquefeuil, Groignard, Nicolas-Marie Ozanne3.

L'Académie disparaît temporairement de 1765 à 1769, à la suite de la guerre de Sept Ans. En 1769, Aymar Joseph de Roquefeuil, commandant de la Marine à Brest, obtint de Louis XV et du secrétaire d'État de la Marine Choiseul-Praslin son rétablissement sous le nom d'Académie royale de marine. Une devise est adoptée : « Per hanc prosunt omnibus artes » (« Grâce à elle, les arts profitent à tous »).

L'Académie sera liée à l'Académie des sciences par un édit de 1771. Le nombre d'académiciens est ramené à soixante, puis porté à soixante-dix en 1771. Elle devient alors très active, se réunissant huit cents fois en vingt-cinq ans, et présentant quatre cents mémoires.

L'Académie de marine sera finalement supprimée par la Convention le 8 août 1793, en même temps que toutes les autres académies.
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MessageSujet: 1er août 1785 : Voyage sans retour pour La Pérouse   ephemeride - Page 13 EmptyJeu 1 Aoû - 5:54

ephemeride - Page 13 Lapzor10

1er août 1785 : Voyage sans retour pour La Pérouse

Exceptionnel par son ambition et les moyens mis en œuvre, le voyage autour du monde entrepris par Jean-François Galaup de La Pérouse (1741-1788) a tenu en haleine son époque et continue à fasciner ceux qui cherchent à comprendre les circonstances de son épilogue tragique.

Une mission impossible

En juin 1785, Louis XVI lance une grande expédition autour du monde. Pour en assurer le commandement, il a l’homme de la situation : le capitaine de vaisseau La Pérouse. Il lui reviendra, avec une équipe de savants, de compléter cartes et répertoires scientifiques, mais aussi d’ouvrir de nouvelles voies de commerce en Extrême-Orient.

Ce 1er août 1785, l’Astrolabe et la Boussole quittent donc Brest pour une navigation estimée à quatre années. Après le Chili, l’île de Pâques puis Hawaï, voici l’Alaska, où meurent vingt-et-un marins dans le naufrage de deux chaloupes.

L’expédition poursuit vers San Francisco, la Chine et les Philippines. Après avoir observé les côtes méconnues de la Corée, elle rejoint la péninsule russe du Kamtchatka.

Le bal que les autorités ont organisé en l’honneur des visiteurs y est interrompu par l’arrivée du courrier de France. La Pérouse y apprend sa promotion au rang de chef d’escadre et reçoit l’ordre de se rendre en Australie pour espionner les Anglais. Il reprend la mer.

Vingt-huit mois après le départ de Brest, il atteint avec soulagement Tutuila, île des Salomon, pour se ravitailler en eau fraîche. Mais l’opération coûte la vie à douze marins, tués à coups de pierre ou de massue par les indigènes après que leurs chaloupes se sont échouées.

C’est donc démoralisée et affaiblie par les carences alimentaires que l’expédition parvient en Australie où elle découvre avec surprise une flotte anglaise à la recherche d’un endroit accueillant pour installer près de sept cent forçats. Les Français en profitent pour confier quelques lettres à leurs « compatriotes européens » avant de quitter Botany Bay, le 10 mars 1788. Alors commence le mystère La Pérouse.

Pendant quarante ans, le silence retombe sur l’expédition. La déferlante de la Révolution passe sans que l’on oublie les marins : on dit ainsi que, peu avant de monter sur l’échafaud, Louis XVI s’enquit du sort de son explorateur, censé être de retour depuis l’été 1789.

C’est finalement l’irlandais Dillon qui lève le mystère en acquérant en 1826 dans l’archipel des Salomon une épée en argent de confection française, premier indice d’une enquête qui permit de localiser le naufrage sur Vanikoro. Les recherches se poursuivent de nos jours pour éclaircir les circonstances de la perte de l’expédition La Pérouse, certainement victime d’un cyclone.
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MessageSujet: 2 août 1964 : Incident du golfe du Tonkin   ephemeride - Page 13 EmptyVen 2 Aoû - 15:54

ephemeride - Page 13 Tonkin10

2 août 1964 : Incident du golfe du Tonkin

Le 2 août 1964, trois vedettes lance-torpilles nord-vietnamiennes attaquent le destroyer Maddox dans le golfe du Tonkin. La riposte américaine est spectaculaire : renforcement des effectifs navals dans le golfe et attaques de représailles sur cinq bases vietnamiennes.

Le 7 août, le président Johnson obtient du Congrès le vote d'une résolution qui lui donne carte blanche pour répondre à toute agression communiste au Vietnam ou ailleurs.

Selon certains observateurs, la Chine populaire serait à l'origine de cette opération pour mettre dans l'embarras les Soviétiques, désireux de ne pas intervenir dans le conflit. Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit, la presse internationale craint une extension territoriale du conflit.

L'histoire révélera que les destroyers américains n'effectuaient pas une simple patrouille de routine. Ils espionnaient les défenses ennemies et simulaient des attaques contre le littoral afin de déclencher une réaction vietnamienne. Détail que le président Johnson se garda bien de livrer au Congrès lors du vote de la résolution dite du Golfe du Tonkin.
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MessageSujet: 3 août 1795 : Traité de Greenville   ephemeride - Page 13 EmptySam 3 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 13 Greenv11

3 août 1795 : Traité de Greenville

Le traité de Greenville fut signé à Fort Greenville le 3 août 1795 entre une coalition d'Amérindiens et les États-Unis à la suite de la perte par les Indiens de la bataille de Fallen Timbers. Cela mit fin à la guerre amérindienne du Nord-Ouest. Les États-Unis étaient représentés par le général Anthony Wayne qui remporta la bataille contre les Amérindiens après avoir détruit leurs villages un an plus tôt à Fallen Timbers.

En échange de marchandises diverses (couvertures, ustensiles, animaux domestiques, …) d'une valeur approximative de 20.000 dollars, les Amérindiens cédèrent un territoire couvrant l'État actuel de l'Ohio, un site couvrant l'actuel centre de Chicago et une portion de la ville de Détroit.

Le traité a établi la « Frontière du traité de Greenville » qui fit office de frontière durant plusieurs années entre les terres colonisées par les Blancs et les terres amérindiennes. La limite fut néanmoins souvent franchie par les colons qui bafouaient les termes du traité. La frontière commençaient à Cleveland jusque Carrollton (Kentucky) en passant par Bolivar.
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MessageSujet: 4 août 2011 : Émeutes raciales à Londres   ephemeride - Page 13 EmptyDim 4 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 13 Zomeut10

4 août 2011 : Émeutes raciales à Londres

Le 4 août 2011 à Tottenham, un quartier multiethnique du nord de Londres, Mark Duggan, un Britannique d'origine antillaise de 29 ans, connu pour être un petit caïd de la pègre, est victime d'un tir de la police. Il s'ensuit quatre nuits d'émeutes, d'incendies et de pillages dans l'agglomération londonienne. Elles se soldent par quatre mille arrestations et un total de cinq morts. Les troubles seront relancés trois ans plus tard quand la justice disculpera la police.
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MessageSujet: 5 août 1796 : Bataille de Castiglione   ephemeride - Page 13 EmptyLun 5 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 13 Castig10

5 août 1796 : Bataille de Castiglione

Lors de la première campagne d’Italie, ayant vaincu les Austro-Piémontais et signé l’armistice de Cherasco le 28 avril 1796, Bonaparte prit possession du pays et commença à occuper la Lombardie.

Tandis que les Français font le siège de Mantoue, le feld-maréchal Würmser reçoit l’ordre d’envoyer 25.000 hommes en renfort au feld-maréchal Beaulieu, vaincu en Piémont au printemps. Dès la nouvelle de l’arrivée des renforts ennemis, Bonaparte se replie sur le Mincio et, cherchant comme à son habitude à séparer ses adversaires en les éliminant séparément, il se débarrasse d’abord du général Oskay, tandis que Quasdanovitch, jugeant plus prudent d’attendre, est poursuivi par le général Sauret.

Würmser cherche alors à le rallier et la bataille se déroule au sud du lac de Garde à Castiglione, le 5 août 1796 : 25.000 Autrichiens affrontent 30.000 Français. Trois corps de bataille sont disposés face à Würmser, aux ordres de Masséna, Augereau et Kilmaine (cavalerie). Sérurier, malade et remplacé par Fiorella, arrive en renfort sur les arrières autrichiens. L’idée de Bonaparte est de provoquer l’attaque sur son aile gauche prétendument affaiblie : les Autrichiens, confiants dans leur gauche appuyée sur la redoute de Medolano, dégarniront alors leur ligne pour emporter la décision à droite, et Sérurier donnera l’assaut sur leur gauche.

Tout se déroulera comme prévu, Masséna subissant les premiers coups. Lorsque Würmser est bien engagé, le commandant Marmont bombarde Medolano, la gauche autrichienne est attaquée par les troupes de Verdier et de Joubert, et les soldats de Sérurier surgissent sur ses arrières. Pour se dégager, Würmser tentera de résister, mais Masséna partira à l’assaut, et seule la retraite sauvera les Autrichiens d’un désastre. Cinq mille d’entre eux resteront sur le champ de bataille.
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MessageSujet: 6 août 2012 : Curiosity se pose sur Mars   ephemeride - Page 13 EmptyMar 6 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 13 Curios10

6 août 2012 : Curiosity se pose sur Mars

Le 6 août 2012, Curiosity, un robot de 900 kilos, s’est posé avec succès sur le sol de Mars après un voyage de 570 millions de km. Il entame l’exploration de la planète rouge, en attendant d’être relayé par des hommes dans un avenir lointain...
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MessageSujet: 7 août 1998 : Premiers attentats d'Al-Qaida à Nairobi et Dar-es-Salaam   ephemeride - Page 13 EmptyMer 7 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 13 Attent12

7 août 1998 : Premiers attentats d'Al-Qaida à Nairobi et Dar-es-Salaam

En milieu de matinée le 7 août 1998, une énorme explosion dévaste l'ambassade américaine dans le centre de Nairobi, capitale du Kenya, suivie quelques minutes plus tard par une autre déflagration à Dar-es-Salaam, capitale de la Tanzanie voisine. Au total, 224 personnes sont tuées et quelque 5 000 blessées, essentiellement des Africains. Il s'agit des premiers attentats d'envergure de la mouvance islamiste Al-Qaida, dirigée par Oussama Ben Laden, trois ans avant les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington (environ trois mille morts)...
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MessageSujet: 8 août 1381 : Paix de Turin   ephemeride - Page 13 EmptyJeu 8 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 13 Chiogg10

8 août 1381 : Paix de Turin

La paix de Turin est conclue le 8 août 1381, sous la médiation d'Amédée VI de Savoie, entre les républiques maritimes de Venise et de Gênes, mettant fin à la guerre de Chioggia (1376-1381) au cours de laquelle Venise, alliée au royaume de Chypre et à Milan, échappe de justesse à la capture par les forces de Gênes, du royaume de Hongrie, de l'archiduché d'Autriche, de Padoue et du patriarcat d'Aquilée. Venise surmonte cette crise, forçant la reddition de la flotte génoise à Chioggia, combattant une seconde flotte génoise jusqu'à l'arrêt dans la mer Adriatique, et retournant l'Autriche contre Padoue, forçant ainsi son adversaire terrestre le plus menaçant à battre en retraite. Cependant, la guerre est extrêmement coûteuse pour Venise qui ne peut assurer la paix qu'en faisant des concessions majeures à ses adversaires.
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MessageSujet: 9 août 681 : Fondation de la Bulgarie du Danube   ephemeride - Page 13 EmptyVen 9 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 13 Bulgar10

9 août 681 : Fondation de la Bulgarie du Danube

Après la victorieuse bataille d'Ongal contre les Byzantins, les Proto-Bulgares s'installent de part et d'autre du Bas-Danube, dans la plaine valaque et dans l'ensemble de la Mésie, région de l'est des Balkans située au sud du Danube et peuplée en majorité de Slaves méridionaux, jusqu'alors sous domination byzantine.

Pour arrêter les hostilités, Constantin IV signe en 681 un traité de paix qui reconnaît l'autorité des Proto-Bulgares sur l’ancienne province de Mésie. Ce traité de paix marque la naissance du premier État bulgare ; le territoire conquis par le khan Asparuch s'appellera désormais la Bulgarie. Son chef installe sa capitale à Pliska (Preslav), qui n’est qu’à 300 km de Constantinople.

Les Proto-Bulgares ont réussi en quelques années à créer un État, indépendant de Byzance, et ils sont désormais perçus comme une menace permanente par les Byzantins, d'autant qu'ils se substituent à ces derniers comme souverains des sklavinies et les valachies des Balkans, grignotant ainsi le territoire impérial et les revenus afférents. Les Grecs mènent donc régulièrement des attaques pour tenter de récupérer les territoires perdus. Entre deux attaques, Bulgares et Byzantins s'allient parfois lors de certains conflits, comme en 705, quand l'empereur byzantin Justinien II, réfugié après une usurpation auprès du khan bulgare Tervel, reprend le pouvoir et remonte sur son trône grâce à l'aide bulgare.
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MessageSujet: 10 août 1913 : Traité de Bucarest   ephemeride - Page 13 EmptySam 10 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 13 Traitz10

10 août 1913 : Traité de Bucarest

Le 10 août 1913, le traité de Bucarest met fin à la deuxième guerre balkanique.

Les Bulgares, responsables des hostilités, restituent Andrinople aux Turcs et cèdent une partie de la Dobroudja à la Roumanie. La Macédoine est partagée entre la Serbie et la Grèce.

Plus gravement, la défaite de la Bulgarie a pour effet un renversement des alliances balkaniques, avec de graves conséquences pour l'Europe : la Russie jusque-là alliée de la Bulgarie se range aux côtés de ses vainqueurs, la Serbie et la Roumanie, cependant que la Bulgarie se voit contrainte de rechercher l'alliance de l'Autriche-Hongrie.
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MessageSujet: 11 août 1999 : Éclipse solaire totale   ephemeride - Page 13 EmptyDim 11 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 13 Eclips11

11 août 1999 : Éclipse solaire totale

Le 11 août 1999, à l'heure du déjeuner, la lune est venue éclipser totalement le soleil. Ce fut la dernière éclipse totale du siècle.

Au milieu de l'été, des millions de curieux se sont rassemblés à l'intérieur d'une bande d'une centaine de kilomètres de large allant du sud de la Nouvelle-Écosse jusqu'au golfe du Bengale afin de profiter de l'obscurité du soleil totalement masqué par la Lune et d'assister à cet événement historique. En France, la bande de totalité de l'ombre de la Lune s'étendait de la Normandie à l'Alsace.

Les yeux tournés vers le ciel et chaussés des fameuses lunettes de protection "spéciale éclipse" permettant d'admirer l'éclipse sans s'abîmer les yeux, les Français ont pu profiter de cet événement extraordinaire pendant un peu moins de trois minutes. Mais ceux qui l'ont vécu s'en souviennent encore : ce jour-là, la météo était fort capricieuse et les nuages, qui s'étaient invités à la fête, n'ont pas facilité la spectacle.

Mais qu'importe ! Pendant ces quelques minutes suspendues dans le temps, les Français ont pu frissonner - à cause d'une baisse de température de trois degrés en plein milieu de l'été quand l'ombre fut totale. Le soleil noir est alors apparu, encadré par Mercure et Vénus, tandis que certains animaux, persuadés que le crépuscule était tombé, se sont tus et couchés.
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MessageSujet: 12 août 1981 : Présentation de l’IBM PC   ephemeride - Page 13 EmptyLun 12 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 13 Ibm11

12 août 1981 : Présentation de l’IBM PC

L'IBM Personal Computer ou IBM PC, modèle 5150, est un ordinateur personnel produit à partir de 1981 à plusieurs millions d'exemplaires par IBM. Il assura quelque temps à IBM 21 % du marché des micro-ordinateurs, bien que celui-ci n'ait alors constitué qu'une fraction marginale du chiffre d'affaires de cette société. En 1985, la division PC d'IBM employait 10 000 personnes et dégageait un bénéfice brut annuel de 4,5 milliards de dollars.

Son architecture ouverte en a fait l'ancêtre de tous les compatibles PC. L'IBM-PC a été présenté à New York, lors d'une conférence de presse à l'hôtel Waldorf-Astoria, le 12 août 1981.
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