Duché de Montmirail

Forum politique et rpg jeudi 26 oct
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
LEGO Star Wars 75379 R2-D2 (CDAV)
60.80 € 99.99 €
Voir le deal

 

 ephemeride

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 13, 14, 15  Suivant
AuteurMessage
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 13 août 1809 : Troisième bataille de Bergisel   ephemeride - Page 14 EmptyMar 13 Aoû - 6:54

ephemeride - Page 14 Bergis10

13 août 1809 : Troisième bataille de Bergisel

Repoussé par les embuscades des tirailleurs tyroliens, le maréchal Lefebvre regagne Innsbrück avec ses troupes bavaroises. Les Tyroliens, menés par Andreas Hofer, se lancent à sa poursuite, bien décidés à reprendre la ville. Hofer, réinstalle son quartier général dans la même auberge qui avait servi pour la précédente bataille du Bergisel, il dispose de 76 compagnies du Sud et 55 du Nord, soit 17 000 à 18 000 hommes. Le centre est confié à Peter Mayr, Josef Speckbacher commande le flanc droit et le père Joachim Haspinger le flanc gauche. De leur côté les Bavarois sont au nombre de 15 000 fantassins, 1 400 cavaliers et 43 canons.

Le dimanche 13 août avant l’aube les paysans tyroliens célèbrent la messe puis se déploient à leurs postes. Le combat s’engage à huit heures, les Tyroliens se lancent à l’assaut du Bergisel mais les Bavarois les repoussent à cinq reprises. Le flanc gauche mené par Haspinger est également contenu par l’artillerie et la cavalerie. À midi, Hofer fait intervenir ses renforts. Les insurgés, bien entraînés, se révèlent être d’habiles tireurs, plantent des fourches dans le sol et s’en servent pour appuyer leurs fusils et mieux ajuster leur tirs. Finalement après plusieurs heures de combats, les Tyroliens s’emparent du Bergisel dans l’après-midi. Lefebvre ordonne la retraite et rassemble ses troupes à l’abbaye de Wilten.

Les Bavarois déplorent 200 morts et 250 blessés et les Tyroliens 60 à 100 tués et 200 à 220 blessés. À court de vivres et de munitions, Lefebvre décide d’abandonner Innsbrück et ordonne le repli sur Salzbourg le 14 août. Le lendemain, les insurgés se rendent maîtres de la ville où ils sont accueillis par une foule en liesse.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 14 août 1980 : Les chantiers navals de Gdansk se mettent en grève   ephemeride - Page 14 EmptyMer 14 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 14 Walesa10

14 août 1980 : Les chantiers navals de Gdansk se mettent en grève

Le 14 août 1980i, les 17 000 ouvriers des chantiers navals Lénine de Gdansk se mettent en grève, menés par le futur syndicat Solidarnosc, fondé quinze jours plus tard. Son leader, Lech Walesa, amorce un mouvement massif qui jouera un rôle clé dans l’opposition au régime de la République populaire de Pologne. Avec, dans un premier temps, «des élections syndicales libres» promises par le premier secrétaire du PS d’alors, Edward Gierek.

Les handicaps du pouvoir

Il faut donc être patient. Cela veut dire que «du côté des travailleurs, du plus modeste piquet au plus écouté des leaders, […] seule la poursuite de la grève ouvre la voie à une négociation véritable. Car elle seule peut peser sur les deux handicaps majeurs du pouvoir: son incapacité durable à régler l’inextricable situation financière de l’économie polonaise, et l’incapacité dans laquelle il se trouve présentement d’empêcher une extension du mouvement à l’ensemble du pays, en dehors d’un recours, dérisoire, au blocage des communications.»

L’espoir, c’est qu'«en faisant durer l’arrêt des chantiers, le mouvement des travailleurs [accroisse] chaque jour davantage les difficultés , existantes et futures, des responsables politiques». Lesquels ne manqueront pas, prévoit à juste titre l'éditorialiste, d'utiliser leurs armes favorites, «manœuvres d'intimidation, tracasseries policières et grandes déclarations apaisantes», en vue de «briser la détermination des grévistes».

Règlements de comptes

«Jusqu’à présent, poursuit Stepczynski, aucun des camps n’a abattu ses atouts». La seule chance que le système évolue, ce sont «les règlements de comptes s’opérant au sein du bureau politique», qui «offrent une occasion de choix à des gestionnaires plus jeunes et plus dynamiques pour tenter d’amener les structures à plus d’efficacité et de souplesse». D'ailleurs, «sans réformes en profondeur, qui poseraient le problème de la survie du régime», l'éditorialiste ne voit pas encore comment un hypothétique nouveau pouvoir à la tête du pays sortirait «l'économie polonaise de son désordre».

De fait, en 1989, le gouvernement sera tenu en échec lors de premières élections semi-libres, et une république parlementaire restaurée. C’était cinq mois avant la chute du mur de Berlin.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 15 août 1947 : Indépendance des Indes   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 15 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 14 Mountb11

15 août 1947 : Indépendance des Indes

L'Inde indépendante naît officiellement dans la nuit du 14 au 15 août 1947, à minuit. Sa naissance est annoncée à Delhi par le chef du gouvernement, Jawaharlal Nehru. Quelques heures plus tôt, à Karachi, le rival de ce dernier, Ali Jinnah, a proclamé la création du Pakistan.

Cette double naissance est l'aboutissement de longues et douloureuses tractations entre le colonisateur britannique et les Indiens mais plus encore entre les Indiens eux-mêmes (les Anglais s'étaient pour la plupart résignés à quitter les Indes dès 1930).

Les explosions de haine entre majorité hindoue et minorité musulmane ont conduit à la division du sous-continent indien que les Anglais avaient réussi à unifier pour la première fois de son Histoire.

L'indépendance de tous les dangers

Le Congrès national indien, qui regroupe les élites hindoues, réclame dès le début du XXe siècle l'autonomie, voire l'indépendance. La Ligue musulmane, toute aussi désireuse de voir partir les Anglais, exige la création d'un État proprement musulman, le Pakistan.

Son chef, Mohamed Ali Jinnah, récuse tout idée de confédération entre cet État et la future Union indienne. Il entretient ses coreligionnaires dans la conviction qu'ils ne pourront jamais vivre en paix s'ils sont en minorité face aux hindous. Après la conférence de Simla, conclue sur un échec le 14 juillet 1946, il les appelle à une journée d'action directe, le 16 août 1946. Il s'ensuit plusieurs milliers de morts rien qu'à Calcutta. C'est la première explosion de haine entre les deux communautés.

Les Britanniques n'en confient pas moins la direction du British Raj à un gouvernement intérimaire dirigé par le pandit Jawaharlal Nehru, compagnon de route de Gandhi. Ils convoquent par ailleurs une assemblée constituante en décembre 1946 mais celle-ci est boycottée par la Ligue musulmane. Les affrontements sanglants entre les deux communautés commencent à se multiplier.

En février 1947, Londres dépêche à Delhi le prestigieux Louis Mountbatten (46 ans), cousin de la future reine Elizabeth II, en qualité de vice-roi des Indes (ou gouverneur général) afin de dénouer le conflit.

ephemeride - Page 14 Chefs10

Le combat des chefs

Lord Mountbatten cultive d'excellentes relations avec Nehru mais il désespère de préserver l'unité du British Raj et, en désespoir de cause, choisit d'accélérer le processus d'indépendance, quoiqu'il en coûte.

Sir Cyril Radcliffe, un juriste anglais de qualité, se voit confier la tâche de délimiter la future frontière entre Pakistan et Inde.

Finalement, la passation des pouvoirs a lieu comme prévu le 15 août 1947, à Delhi, au fort Rouge, l'ancien palais des empereurs moghols. La fête est réussie, malgré l'absence de Gandhi, plongé dans un nouveau jeûne en guise de protestation contre la partition, qu'il qualifie à juste titre de « vivisection ».

Cependant que Nehru devient Premier ministre de l'Union indienne, Lord Mountbatten troque son titre de vice-roi contre celui de gouverneur général (chef d'État sans véritable pouvoir) ; il le conservera à titre transitoire jusqu'au 21 juin 1948.

La veille, à Karachi, Lord Mountbatten a proclamé la création du Pakistan. Beaucoup moins accommodant que Nehru, Ali Jinnah s'est d'emblée attribué le titre de gouverneur général avec tous les pouvoirs...

ephemeride - Page 14 Refugi10

Visions d'enfer

Immédiatement, dans l'affolement, la plupart des hindous et sikhs du nouveau Pakistan plient bagage et rejoignent vaille que vaille l'Union indienne ; ils sont imités en sens inverse par de nombreux musulmans. De 1947 à 1950, dix à quinze millions de personnes se croisent ainsi par-dessus les frontières des deux nouveaux États, occasionnant au passage d'innombrables incidents meurtriers.

Dans les villages où cohabitent les communautés (hindous, musulmans, sikhs) ont lieu des scènes d'épouvante, pires qu'en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, aux dires de témoins britanniques : massacres à l'arme blanche, viols, mutilations... On compte 400 000 à un million de morts rien que dans l'été 1947.

L'indépendance des Indes, de loin la principale région sous tutelle européenne, va donner le signal de la décolonisation. Après les Indes néerlandaises (Indonésie), Ceylan (Sri Lanka) et la Birmanie, en 1948, les Européens vont se résigner à lâcher leurs autres possessions, essentiellement en Indochine et en Afrique.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 16 août 1914 : Création du Comité national polonais   ephemeride - Page 14 EmptyVen 16 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 14 Comitz12

16 août 1914 : Création du Comité national polonais

Le Comité national suprême est la représentation politique des Polonais en Galicie dans l'Empire austro-hongrois.

Le comité est créé le 16 août 1914 à Cracovie, remplaçant la Commission temporaire des partis indépendantistes confédérés. Il est composé des partis trialiste, progressiste, indépendantistes, nationaux-démocrates et populaire. Il comprend vingt membres titulaires et un nombre égal de suppléants. Le 5 septembre 1914, après la création du comité, Józef Piłsudski crée l’éphémère Organisation nationale polonaise dans le royaume de Pologne, qui devient membre du comité de Cracovie en décembre 1914.

Après la reprise de la majeure partie de la Galicie par l’armée austro-hongroise et l’occupation par les Empires centraux du royaume de Pologne, les structures organisationnelles du comité national suprême sont considérablement élargies. En ce qui concerne la solution de la question polonaise, il est tourné vers l’Autriche-Hongrie et, dès le début, il s’oriente vers la création d’une monarchie trialiste : l’Autriche-Hongrie polonaise. À l’initiative du comité, les légions polonaises sont créées pour combattre aux côtés de l’armée autrichienne contre la Russie.

En 1915, un conflit éclate entre Sikorski et Piłsudski, qui s’opposent à la poursuite du recrutement dans les légions. Dans les années qui suivent, l’importance du comité décline et il perd progressivement sa base politique après le départ du Parti populaire, des socialistes et de la Ligue des femmes de Galicie et de Silésie en 1917. Il est remplacé en octobre 1917 par un Conseil de régence.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 17 août 986 : Bataille des Portes de Trajan   ephemeride - Page 14 EmptySam 17 Aoû - 6:54

ephemeride - Page 14 Bulgar11

17 août 986 : Bataille des Portes de Trajan

La bataille des Portes de Trajan est une bataille entre l'Empire byzantin et les forces bulgares en 986. Elle se déroule dans la passe des Portes de Trajan. L'issue de la bataille est une lourde défaite des Byzantins conduits par l'empereur Basile II. Cette bataille intervient à la suite du siège sans résultat de Sofia par les Byzantins qui se replient ensuite vers la Thrace mais sont encerclés par l'armée bulgare de Samuel dans les montagnes de Sredna Gora. L'armée byzantine est complètement détruite et Basile lui-même échappe de peu à la capture.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 18 août 1690 : Bataille de Staffarda   ephemeride - Page 14 EmptyDim 18 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 14 Staffa10

18 août 1690 : Bataille de Staffarda

La bataille de Staffarda en Italie est une des batailles les plus sanglantes du conflit qui opposa Louis XIV au duc de Savoie, Victor-Amédée II, qui avait refusé de céder la citadelle de Turin au roi de France en signe de fidélité. Elle se conclut par une victoire française sur la Ligue d'Augsbourg.

La bataille se déroula près de l'abbaye de Staffarda, un lieu d'une grande valeur historique et culturelle, dont elle tire son nom. Victor-Amédée II attendait l'arrivée des troupes impériales, qui auraient pu modifier l'issue de la bataille et le sort même du duché, mais quand il apprit le nombre effectif des troupes de Nicolas de Catinat, seulement 18 000 hommes, il pensa pouvoir l'affronter sans aide de l'Espagne. Le général Eugène de Savoie, ainsi que le marquis de Louvigny, commandant des troupes espagnoles, n'étaient pas du même avis. Mais Victor-Amédée, n’écoutant que son enthousiasme, attaqua immédiatement.

Le terrain était boueux et malsain. Victor-Amédée voulut aligner ses troupes sur deux rangs, faisant passer l'aile droite sur un terrain marécageux et celle de gauche au bord du Pô. Le centre des troupes était constitué de la fine fleur de la cavalerie espagnole et savoyarde. Il fit occuper les fermes autour de Staffarda. À l'inverse, il ne jugea pas nécessaire de contrôler une vieille digue, pourtant importante pour toucher le flanc français. Il laissa trop d'espace libre entre les fermes, ce qui aurait permis à Catinat de pénétrer les lignes savoyardes.

Catinat ordonna à ses dragons de traverser les troupes postées pour défendre les fermes : les Savoyards furent impressionnés par l'avancée ennemie, et durent se retirer. Victor-Amédée combattit sans relâche pour reprendre ses positions, mais désormais le général de San Silvestre avait réussi à s'immiscer au milieu du champ de bataille, et l'issue du conflit semblait irrévocable. Tandis que cela se passait, Catinat ordonna à la seconde ligne d'avancer : l'impact fut si dur qu'il dispersa le front savoyard et Victor-Amédée dut ordonner la retraite.

La retraite de l'armée savoyarde fut défendue par les Gardes et les carabiniers de Savoie, pendant que le gros de la troupe se repliait sur Carignano et Moncalieri.

Les Savoyards et les Espagnols perdirent 4 000 hommes, 1 200 furent faits prisonniers et 1 500 furent blessés. Parmi les pertes se trouvaient onze canons et beaucoup de drapeaux. Profitant du succès, Catinat occupa Savigliano et Saluzzo.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 19 août 1920 : Création de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique   ephemeride - Page 14 EmptyLun 19 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 14 Academ11

19 août 1920 : Création de l'Académie royale de langue
et de littérature françaises de Belgique

L’Académie thérésienne, du nom de sa fondatrice, Marie-Thérèse d’Autriche, fut instituée par lettres patentes du 16 décembre 1772. Dans une perspective encyclopédiste, l’Académie impériale et royale des Sciences et des Belles-Lettres de Bruxelles rassemblait tous les grands esprits du temps et bénéficiait de privilèges appréciables, tel celui de publier ses travaux sans devoir les soumettre préalablement à la censure.

L’activité de cette société savante fut interrompue en 1794, jusqu’à la fin de l’occupation française. En 1816, le roi Guillaume Ier des Pays-Bas rétablit la Compagnie dans ses droits. Elle subira une réforme profonde en 1845, sous Léopold Ier, pour s’appeler désormais Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts. L’institution existe toujours sous cette forme.

Si les gens de lettres avaient déjà leur place dans une académie, quel besoin éprouvait-on d’en inventer une seconde ? C’est qu’en un siècle et demi, le sens des mots s’était infléchi et que la notion de littérature avait gagné une importance neuve, qui conférait aux écrivains de fiction une aura particulière. En un mot comme en cent, la Classe des Lettres, dans l’Académie, accueillait presque exclusivement des lettrés, spécialistes de la langue ou de l’Histoire, quand il aurait fallu mettre en avant des artistes, et en particulier toute cette génération d’auteurs à qui le mouvement des Jeunes Belgique, dans les années 1880, avait donné une impulsion fondamentale, et dont quelques-uns, comme Verhaeren ou Maeterlinck, avaient acquis une célébrité mondiale.

En 1920, Jules Destrée était ministre des Sciences et des Arts, un poste qui incluait l’Éducation publique. Par son engagement social comme par l’intérêt constant qu’il avait manifesté pour les créateurs, l’homme jouissait d’un singulier prestige. Son image de défenseur de la veuve et de l’écrivain est à présent ternie par la mise en évidence de son antisémitisme, mais son époque – comme aussi nombre de ses contemporains – s’en accommodait, semble-t-il, de même qu’elle avait accepté les propos racistes d’un Lemonnier ou d’un Picard. Destrée était par ailleurs l’auteur d’une œuvre considérable, forte non seulement d’essais politiques (comme la fameuse Lettre au roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre, de 1913), mais aussi de critiques d’art (sur les Primitifs italiens, les arts anciens du Hainaut…) et de nouvelles et de récits. Nul n’était mieux placé que lui pour réfléchir aux moyens de doter les écrivains d’une institution qui les accueillît officiellement.

On aurait pu ménager les statuts de l’Académie thérésienne, pour qu’elle accorde une plus grande place aux poètes et aux romanciers, en créant par exemple en son sein une quatrième classe réservée à cet effet. Mais, consultée sur la question d’un élargissement de ses rangs, la Compagnie fit savoir qu’elle préférait qu’une nouvelle institution fût fondée de toute pièce.

Destrée n’allait dès lors pas tarder à adresser un rapport au Roi Albert Ier, pour lui proposer la création de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, dont les statuts seront promulgués par un arrêté du 19 août 1920. La tâche du ministre des Sciences et des Arts fut facilitée par l’accroissement extraordinaire dont avait bénéficié son budget à la fin de la guerre : de vingt-cinq millions de francs en 1914, il était passé à près de deux cent millions. Jules Destrée disposait donc de moyens à la mesure de son ambitieuse politique culturelle, qui traduisait ses préoccupations sociales (il s’intéressa notamment à la question des bibliothèques publiques et fit de l’obligation scolaire pour les enfants une réalité) et qui allait lui permettre d’œuvrer aussi en faveur des Lettres.

Enfin, les écrivains belges auraient une chance d’être élus à l’Académie ! Les francophones, du moins, car leurs confrères flamands n’avaient pas dû attendre si longtemps : depuis 1886, ils pouvaient siéger au sein de la Koninklijke Academie voor Taal- en Letterkunde, installée à Gand.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 20 août 1920 : Fondation de la National Football League   ephemeride - Page 14 EmptyMar 20 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 14 Footba10

20 août 1920 : Fondation de la National Football League

Le premier match de football américain remonterait au 6 novembre 1869 mais la nécessité d'avoir une ligue unifiée apparaît en 1920. Trois problèmes majeurs gangrènent alors le monde du football américain aux États-Unis : l'augmentation des salaires, les joueurs changeant continuellement d'équipe et la possibilité pour les équipes de faire jouer des joueurs universitaires.

Le 20 août 1920, les dirigeants de quatre équipes de l'Ohio, les Pros d'Akron, les Bulldogs de Canton, les Indians de Cleveland et les Triangles de Dayton se rencontrent à Canton, petite ville de l'Ohio et décident de former l’American Professional Football Conference. Un mois plus tard, ces dirigeants se retrouvent à nouveau mais d'autres équipes d'autres États les rejoignent : les Pros de Hammond et les Flyers de Muncie de l'Indiana, les Jeffersons de Rochester de New York et enfin trois équipes de l'Illinois : les Independents de Rock Island, les Staleys de Decatur et les Cardinals de Racine. Elles décident alors d'abandonner le terme Conference de leur nom pour prendre celui d'Association, ainsi naît l’American Professional Football Association.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 21 août 1986 : Catastrophe du lac Nyos   ephemeride - Page 14 EmptyMer 21 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 14 Lacnyo10

21 août 1986 : Catastrophe du lac Nyos

Le 21 août 1986, au lac Nyos, dans le nord-ouest du Cameroun, une éruption limnique déclencha la libération soudaine d'environ un kilomètre cube de dioxyde de carbone.

Le nuage de gaz s'est d'abord élevé à près de 100 km/h avant de retomber, étant plus lourd que l'air, sur les villages voisins, étouffant personnes et animaux dans un rayon de 25 km autour du lac.

La catastrophe tua 1 746 personnes et près de 3 000 animaux d'élevage.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 22 août 1926 : Dimanche sanglant de Colmar   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 22 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 14 Colmar10

22 août 1926 : Dimanche sanglant de Colmar

L'Alsace est annexée par la France en 1648. Les départements majoritairement germanophones de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin reviennent à l'Allemagne après la guerre franco-prussienne en 1871 sous le nom de Reichsland Alsace-Lorraine. Après la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, la France annexe à nouveau le Reichsland. En conséquence, des centaines de milliers d'Allemands sont expulsés en quelques semaines tandis que le gouvernement français engage une politique d'assimilation. Cette politique a d'abord été soutenue par une grande partie de la classe politique alsacienne et lorraine.

Les élections législatives françaises de 1924 portent au pouvoir le Cartel des gauches. La déclaration gouvernementale du nouveau Premier ministre Édouard Herriot du 17 juin 1924 est accueilli avec indignation en Alsace. Herriot déclare vouloir appliquer le principe de laïcité, réglementé par la loi séparant l'Église et l'État depuis 1905, également en Alsace et en Lorraine. Le Concordat de 1801 ne s'appliquerait plus et les écoles paroissiales seraient proscrites. Le 19 juin 1924, le député Robert Schuman lit dans l'hémicycle une protestation solennelle de vingt-et-un députés alsaciens et lorrains. Le 15 septembre 1924, les Conseils généraux de Haute et Basse Alsace et de Lorraine adoptent des déclarations identiques. Le peuple suit les appels de l'Église catholique et des partis bourgeois aux manifestations de masse. Au total, plus de cent mille citoyens prennent part aux manifestations de protestation, dont cinquante mille le 20 juillet 1924 à Strasbourg. Une grève scolaire largement suivie le 14 mars 1925, est accompagnée d'un référendum scolaire dans lequel il est demandé si le « maintien intégral du régime scolaire actuel, ainsi que le respect des libertés religieuses et des institutions ». Cette revendication est soutenue par 181 612 électeurs en Basse-Alsace, 191 703 en Haute-Alsace et 198 329 en Lorraine.

Herriot ne pouvait faire valoir ses exigences. Le Conseil d'Etat décide le 24 janvier 1925 que le Concordat napoléonien resterait en vigueur. En raison des problèmes économiques, le Gouvernement Édouard Herriot est dissout 10 avril 1925.

Dans les années suivantes, un mouvement autonomiste se développe, notamment en Alsace, et est combattu par le gouvernement central français. Le mouvement autonomiste Heimatbund est fondé à Strasbourg le 24 mai 1926 et publie un manifeste le 5 juin 1926 signé par cent-deux Alsaciens et Lorrains de tous âges et de toutes conditions relayé dans Der Elsässer et Die Zukunft.

Par décret du 11 juin 1926, les fonctionnaires municipaux et de l'État qui ont signé le manifeste sont suspendus ou démis de leurs fonctions.

Le 31 juillet 1926, Louis Barthou soumet un projet de loi permettant de réprimer « toute propagande politique visant à soustraire une partie du territoire à l'autorité du gouvernement national ».

Le 1er août 1926, Eugen Ricklin, président du Heimatbund, se présente à la gare de Colmar pour assister à une réunion autorisée par la préfecture, pour s'entretenir avec Joseph Rossé, secrétaire général de l'influent syndicat régional Union des groupements professionnels des membres de l'enseignement d'Alsace et de Lorraine, des sympathisants locaux du mouvement autonomiste et des membres du Parti communiste contre les sanctions du 11 juin.

Le 22 août 1926, les autonomistes aidés de membres du Parti communiste organisent une réunion de protestation contre les sanctions aux Catherinettes. Le leader communiste Jean-Pierre Mourer y est annoncé comme orateur. L'événement donne lieu à de violents affrontements entre autonomistes et contre-manifestants devant un service d'ordre policier passif. Parmi les contre-manifestants, il y avait notamment des Camelots du Roi, des membres du Faisceau et des anciens-combattants de l'Union nationale des combattants. Eugen Ricklin est blessé au cours des échauffourées.

Dans le sillage du dimanche sanglant, le gouvernement Poincaré s'efforce d'éliminer politiquement le mouvement autonomiste alsacien. Le 26 novembre 1927, la maison de Joseph Rossé est perquisitionnée et il est arrêté en décembre. Dans les jours qui suivent, plus de cent autres perquisitions sont conduites et une vingtaine de personnes sont arrêtées. En mai 1928, plusieurs personnalités du mouvement autonomiste alsacien sont jugées dans le cadre du procès du complot autonomiste de Colmar.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 23 août 1614 : Fondation de l'université de Groningue   ephemeride - Page 14 EmptyVen 23 Aoû - 13:54

ephemeride - Page 14 Gronin10

23 août 1614 : Fondation de l'université de Groningue

L'université de Groningue fut fondée le 23 août 1614 sous l’initiative conjointe de l'Assemblée régionale de la ville de Groningue et de l'Ommelanden (région environnante). Dès sa création, l’université comporte quatre facultés : théologie protestante, droit, médecine et philosophie.

Les 75 premières années de l’université sont fructueuses. En effet, la jeune université compte 100 étudiants inscrits chaque année. Presque la moitié des étudiants et des professeurs proviennent de l’étranger. À ce titre, le premier Recteur de l’université de Groningue, Ubbon Emmius, est natif de Frise orientale à l'époque allemande. Une relation étroite s’installe rapidement entre l'Université, la ville et la région environnante.

Néanmoins, le développement de l'université s'arrête à partir de la fin du XVIIe siècle et le long du XVIIIe siècle en raison de différentes positions théologiques au sein de l'institution, d’une relation difficile avec l'Assemblée régionale et enfin, de problèmes politiques dont le siège de la ville par Bommen Berend en 1672. Cependant, deux à trois cents étudiants sont toujours inscrits à l'université durant cette période.

Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'université accueille en son sein Petrus Camper, anatomiste de renom connu bien au-delà des frontières de la ville. Petrus Camper reste un précurseur en matière de lutte contre la peste bovine et fonde la première polyclinique pour la médecine chirurgicale.

Au cours du XIXe siècle, l’université de Groningue navigue entre opportunités et menaces. Si en 1815, à l’instar des universités de Leyde et d’Utrecht, l'université de Groningue est reconnue comme collège national de l'enseignement supérieur, des discussions sur sa fermeture se poursuivent. La situation s'améliore lorsqu’en 1850, les habitants de la ville de Groningue financent en très grande partie l’édification du rectorat (academiegebouw). Néanmoins, ce bâtiment est complètement détruit dans un incendie en 1906, ce qui pour les habitants de la ville, demeure une tragédie.

Entretemps, la Loi sur l'enseignement supérieur de 1876 améliore radicalement la position académique de l'université, qui à ce titre, est rebaptisée « Rijksuniversiteit Groningen » (RUG). Désormais, le néerlandais devient la seconde langue officielle d’instruction au même titre que le latin. Enfin, l’université se voit non seulement confier une mission de recherche mais également un devoir d’enseignement. Ces réformes consolident la mission actuelle de recherche de l’université.

Au cours du XXe siècle, l’université de Groningue connaît un développement sans précédent. Si le nombre de facultés et de programmes ne cesse de croître, la population étudiante explose. Lorsque l'université célèbre son tricentenaire en 1914, 611 étudiants y sont inscrits. En 1924, ce nombre passe à 1 000. Malgré un net recul dû à la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, le nombre d'étudiants augmente rapidement à partir de 1945 pour finalement atteindre la barre des 20 000 en 1994. À l'heure actuelle, 27507 étudiants sont régulièrement inscrits à l'université de Groningue. À cet égard, la présence d’étudiants étrangers et de chercheurs se renforce considérablement. Entre 10 et 20 % du personnel travaillant à la faculté a antérieurement étudié à Groningue.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 24 août 1821 : Traité de Córdoba   ephemeride - Page 14 EmptySam 24 Aoû - 14:54

ephemeride - Page 14 Cordob10

24 août 1821 : Traité de Córdoba

Le traité de Córdoba est signé le 24 août 1821 à Córdoba, ville située dans l'État de Veracruz, et met fin à la guerre d'indépendance du Mexique.

Par ce traité, l'Espagne reconnaît l'indépendance du Mexique. Mais en réalité, cet accord signé par le nouveau vice-roi Juan O'Donojú, et Agustín de Iturbide pour le Mexique, ne sera pas reconnu par l'Espagne.

Des troupes concentrées dans la forteresse de San Juan de Ulúa contrôleront le port de Veracruz jusqu'en 1825. Et même après leur départ, l'Espagne cherchera longtemps à reprendre le Mexique, notamment par la tentative de reconquête en 1829.

L'Espagne ne reconnaîtra officiellement l'indépendance du Mexique qu'en 1836.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 25 août 1920 : Fin de la bataille de Varsovie   ephemeride - Page 14 EmptyDim 25 Aoû - 9:54

ephemeride - Page 14 Kossak10

25 août 1920 : Fin de la bataille de Varsovie

La bataille de Varsovie, aussi connue sous le nom du « Miracle de la Vistule » (Cud nad Wisłą) fut la bataille décisive de la guerre russo-polonaise (1919-1920), qui débuta après la fin de la Première Guerre mondiale. Elle fut remportée par les troupes polonaises de Józef Piłsudski sur l'armée bolchevique commandée par Mikhaïl Toukhatchevski.

Les Polonais firent 66 000 prisonniers et prirent 231 canons. L'armée rouge eut 10 000 morts, 500 disparus et 10 000 blessés. Les Polonais eurent 4 500 morts, 22 000 blessés et 10 000 disparus.

L'échec de l'Armée rouge de la bataille de Varsovie fut un coup dur pour les dirigeants soviétique, surtout pour Lénine. La bataille de Varsovie détermina l'issue du conflit russo-polonais, marqua l'histoire polonaise et changea probablement le cours de l'histoire en Europe centrale dans l'entre-deux-guerres, en limitant l'expansion de la révolution russe.

Fin septembre, une tentative de Toukhatchevski de tenir le long de la ligne Sejny-Grodno-Volkovysk se solda par une nouvelle défaite. Un armistice fut signé à Riga le 12 octobre 1920, qui précèda la Paix de Riga signée le 18 mars 1921.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 18 août 1920 : Adoption du dix-neuvième amendement   ephemeride - Page 14 EmptyLun 26 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 14 Suffra10

26 août 1920 : Adoption du dix-neuvième amendement
de la Constitution des États-Unis

Le dix-neuvième amendement de la Constitution des États-Unis donne le droit de vote aux femmes dans l’ensemble de l’Union.

Avant son adoption, le droit de vote des femmes est géré au niveau des États de l'Union : alors que les femmes blanches vivant dans l'Ouest du pays peuvent voter à l'ensemble des élections, celles qui sont installées dans l'Est et dans le Sud ne bénéficient souvent que d'un accès restreint au suffrage, voire d'aucun droit.

Proposé par le président Woodrow Wilson en janvier 1918, le XIXe amendement entre en vigueur le 26 août 1920, après sa ratification le 18 août par l'État du Tennessee. Sa portée reste toutefois limitée pour les minorités, pour lesquelles les mesures discriminatoires n'ont été levées que graduellement, entre 1929 et 1965.

Le texte du dix-neuvième amendement est le suivant :

Le droit de vote des citoyens des États-Unis ne pourra être dénié ou restreint pour cause de sexe ni par les États-Unis ni par aucun des États. Le Congrès aura le pouvoir de donner effet au présent article par une législation appropriée.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 27 août 479 av. J.-C. : Bataille de Platées   ephemeride - Page 14 EmptyMar 27 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 14 Platzo10

27 août 479 av. J.-C. : Bataille de Platées

En 480 av. J.-C., l’armée d'invasion perse menée par Xerxès remporte plusieurs succès aux Thermopyles et à l'Artémision ; elle conquiert la Thessalie, la Béotie et l'Attique. Cependant, lors de la bataille de Salamine, la flotte grecque coalisée remporte une victoire inattendue et empêche la conquête du Péloponnèse. Xerxès se retire alors avec le plus gros de son armée, laissant son général Mardonios poursuivre l'invasion de la Grèce.

À l’été de 479 av. J.-C., les Grecs rassemblent une puissante armée de quarante mille hommes et marchent vers le nord. Les Perses se replient en Béotie et construisent un camp fortifié près de Platées. Les Grecs refusent de s’avancer sur un terrain trop favorable à la cavalerie autour du camp perse, ce qui entraîne un enlisement au cours des onze jours suivants. Les lignes de ravitaillement grecques étant harcelées par les Perses, les Grecs se retirent vers une meilleure position dans un certain désordre.

Croyant ses adversaires en pleine retraite, Mardonios ordonne à ses troupes de les poursuivre. Mais les Grecs, principalement les Spartiates, les Tégéens et les Athéniens, livrent bataille et Mardonios est tué. Une grande partie de l’armée perse, enfermée dans le camp, est massacrée. La destruction de cette armée et des vestiges de la flotte perse à la bataille du cap Mycale met fin à l'invasion.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 28 août 1955 : Meurtre d'Emmett Till   ephemeride - Page 14 EmptyMer 28 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 14 Emmett10

28 août 1955 : Meurtre d'Emmett Till

Emmett Louis Till, né le 25 juillet 1941 à Chicago dans l'Illinois et mort assassiné le 28 août 1955 à Money dans le Mississippi, est un adolescent afro-américain qui fut lynché et torturé à mort dans la région du Mississippi Delta aux États-Unis. Son meurtre est l'un des principaux événements tragiques qui ont jalonné le mouvement américain des droits civiques.

Les principaux suspects du crime, Roy Bryant et son demi-frère J.W. Milam, sont acquittés. Ils avouent plus tard être les coupables de l'assassinat de l'adolescent.

Après qu'un conseiller mortuaire de Tutwiler eut travaillé toute la nuit pour préparer le corps au mieux, Mamie Till rapporte le corps de son fils à Chicago. Les représentants des pompes funèbres de Chicago affirment avoir signé un accord afin que le cercueil soit cloué et reste fermé. Quand la mère de Till demande sa réouverture afin de pouvoir voir son fils, l'entrepreneur de pompes funèbres refuse, prétextant cet accord. Mme Till doit alors enlever elle-même les clous. Elle laissa ensuite le cercueil ouvert durant l'enterrement afin que les personnes présentes voient comment Emmett avait été défiguré. Les photographies du cadavre mutilé circulent dans le pays, provoquant un immense émoi dans la population. Quelques rapports indiquent que 50 000 personnes ont vu le corps.

Le 6 septembre, Emmett Till est enterré dans le cimetière de Burr Oak à Alsip, dans l'Illinois. Le même jour, R. Bryant et J.W Milam sont acquittés dans le Mississippi, par un grand jury.

ephemeride - Page 14 Emmett10
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 29 août 708 : Première monnaie officielle japonaise   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 29 Aoû - 13:54

ephemeride - Page 14 Waduka10

29 août 708 : Première monnaie officielle japonaise

Le wadōkaichin est la plus ancienne monnaie officielle japonaise, ayant été fabriquée à partir du 29 août 708, sur l'ordre de l'impératrice Genmei. Elle resta en circulation jusqu’en 958. Ces pièces de monnaie, produites par un système de fonderie, étaient rondes et possédaient un trou de forme carrée en leur milieu. Celles-ci furent les premières d’un type de pièces appelées jūnizeni ou kōchō jūnisen.

Wadōkaichin est la lecture que l’on peut faire des quatre caractères imprimés sur la pièce de monnaie. On suppose que ce nom proviendrait de la juxtaposition du nom de l’ère Wadō (和銅 « cuivre japonais ») pouvant aussi signifier « bonheur » et de « kaichin » qui aurait un rapport avec « monnaie ».

Cette devise a été inspirée par la monnaie appelée kai yuan tong bao de la dynastie Tang (618-907), fabriquée auparavant à Chang'an. Le wadōkaichin avait les mêmes spécifications que la pièce de monnaie chinoise, avec un diamètre de 2,4 cm et un poids de 3,75 g.

Après l'arrêt de cette production, le Japon connaît durant près de quatre siècles, une circulation de monnaies de type chinois. En 1626, un type national appelé kan'ei tsūhō se met en place dans le cadre du système monétaire Tokugawa.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 30 août 1757 : Bataille de Gross-Jägersdorf   ephemeride - Page 14 EmptyVen 30 Aoû - 8:54

ephemeride - Page 14 Grossj10

30 août 1757 : Bataille de Gross-Jägersdorf

Au début de la guerre de Sept Ans, la Russie se range du côté des Autrichiens (et des Français) dans le but de limiter la puissance montante de la Prusse. Disposant d'un avantage stratégique important en encerclant la Prusse, l'Autriche et la Russie attaquent le territoire de Frédéric II. En mai 1757, l'armée russe, forte de 72 000 hommes, 7 000 cavaliers, 16 000 cosaques, et un train d'artillerie, traverse la Pologne sous les ordres du maréchal Stepan Fiodorovitch Apraksine. Fin juin, les troupes russes arrivent en territoire prussien et, le 5 juillet, prennent le port de Memel. L'armée russe se lance alors vers Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale.

En parallèle, le maréchal Hans von Lehwaldt ne dispose que de 24 000 hommes pour s'opposer aux Russes. Il est en outre isolé de Frédéric II et son armée qui lutte contre les Autrichiens en Silésie. Cependant, plus audacieux, il décide de passer à l'offensive et d'intercepter l'armée russe en marche. Les deux armées se rencontrent à Gross-Jägersdorf, près de Königsberg.

Déroulement

Le matin du 30 août, à 5 h, l'armée prussienne attaque le corps du général russe Vassili Lopoukhine alors que celui-ci traverse la rivière Pregel. L'armée prussienne bouscule les troupes russes à la baïonnette et le général-prince Lopoukhine est tué dans l'affrontement. Cependant, marchant au son du canon, le corps du général Roumiantsev arrive sur les lieux de la bataille et attaque l'aile droite de l'armée prussienne alors qu'un détachement russe arrive par les arrières de l'armée de Lehwaldt. Les Prussiens retraitent légèrement en bon ordre. Le centre russe se reprend alors et les cosaques du Don, sur l'aile droite russe, feignent la retraite pour attirer l'aile gauche prussienne sous le feu de l'artillerie. Ployant sous le nombre et ayant subi des pertes importantes, l'armée prussienne finit par battre définitivement en retraite à la fin de la journée. Les Russes ne poursuivant pas l'armée prussienne, celle-ci retraite en bon ordre.

Bilan

Même si l'armée russe sort vainqueur de cette bataille, elle n'arrive pas à en tirer profit : la timidité et le manque d'expérience du maréchal Apraksine permettent aux Prussiens de s'en sortir avec une armée encore active. Cependant, l'échec de l'assaut prussien montre que l'armée russe est plus compétente que prévu et qu'il faudra compter avec elle dans les batailles à venir.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 31 août 1937 : Création de la SNCF   ephemeride - Page 14 EmptySam 31 Aoû - 4:54

ephemeride - Page 14 Sncf10

31 août 1937 : Création de la SNCF

La Société Nationale des Chemins de Fer français est créée par convention du 31 août 1937 entre l’État et les différentes compagnies privées de l'époque : Nord, Est, PO, Midi, PLM, auxquelles s'ajoutent les Syndicats du Chemin de fer de Grande Ceinture et de Petite Ceinture et les deux administrations nationales, les chemins de fer d'Alsace et de Lorraine et les chemins de fer de l’État.

Le 1er janvier 1938, l’exploitation des lignes de ces anciennes compagnies, syndicats et administrations est transférée à la nouvelle SNCF, les anciennes compagnies de chemin de fer restant propriétaires de leur domaine privé. Cette convention a été validée par décret-loi du 31 août 1937 alors que les réseaux comptabilisaient des pertes cumulées de 30 milliards de francs. La SNCF exploite alors un réseau comportant 42 500 km de voies dont 8 % sont électrifiées et emploie 515 000 cheminots. Elle s'organise autour de cinq régions : Est, Nord, Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest. Ces régions correspondent, approximativement, aux anciens réseaux privés et publics. Pour rétablir l'équilibre financier de la SNCF un plan de fermeture de 10 000 km de lignes est adopté par le gouvernement Chautemps. La SNCF reprend également l'exploitation des lignes de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg (GL).

La SNCF a été créée, à l'origine, sous le régime d'une société anonyme d'économie mixte, pour une durée de 45 ans, l'État possédait 51 % du capital, les 49 % restant appartenant aux actionnaires des sociétés financières ayant succédé aux anciennes compagnies. Les agents de la SNCF ne sont pas des fonctionnaires mais la plupart des membres du personnel (dits « cadre permanent ») bénéficient d'un statut particulier depuis 1920 (« statut cheminot ») et d'un régime spécial de retraite. Les personnels contractuels sont affiliés au régime général de la sécurité sociale créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 1er septembre 1902 : Le Voyage dans la Lune   ephemeride - Page 14 EmptyDim 1 Sep - 8:54

ephemeride - Page 14 Lune10

1er septembre 1902 : Le Voyage dans la Lune

Si La Lune a fait rêver des ingénieurs, astronautes et anonymes du monde entier, elle a également inspiré de nombreux réalisateurs, dont Georges Méliès. Bien avant l’exploit de la Nasa, le cinéaste dévoilait sa vision de la conquête spatiale dans Le Voyage dans la Lune, en s’inspirant de deux classiques : First Man in the Moon de H.G. Wells et De la Terre à la Lune de Jules Verne. Réalisé en 1902 par ce pionnier du septième art, ce court métrage d’un peu plus de dix minutes raconte l’organisation par plusieurs savants d’une expédition sur la Lune, leur alunissage et leur rencontre avec des extraterrestres, les Sélénites.

Premier film de science-fiction – et premier film évoquant la conquête de cet objet céleste –, Le Voyage dans la Lune est une œuvre révolutionnaire. Considéré comme l’inventeur des effets spéciaux, l’ancien prestidigitateur qu’est Georges Méliès déploie dans ce film une large palette de trucages, alors même que le film sort moins de dix ans après l’invention du cinéma (le brevet déposé par les frères Lumière date de 1895). Il utilise ainsi la surimpression ou encore la « substitution par arrêt de prises de vue » qui consiste, après avoir arrêté de tourner, à enlever ou remplacer un élément de la scène avant de reprendre la prise de vue.

Trois mois de tournage, et une équipe composée de comédiens, danseuses du ballet du Théâtre du Châtelet et acrobates des Folies Bergères, ont été nécessaires pour tourner les trente tableaux de ce court métrage muet plein de fantaisie – la Lune avec une fusée dans l’œil en témoigne –, de fantastique et de poésie. Succès populaire à sa sortie, ce film ressorti en 2008 en version colorisée et tombé dans le domaine public en 2009, est une pierre angulaire de l’histoire du septième art.







Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 2 septembre 1969 : Prémices du réseau internet   ephemeride - Page 14 EmptyLun 2 Sep - 8:54

ephemeride - Page 14 Arpane10

2 septembre 1969 : Prémices du réseau internet

Les prémices du réseau Internet font une discrète apparition le 2 septembre 1969, pendant le week-end de la fête du Travail (premier lundi de septembre aux États-Unis). Il s'agit d'un projet financé par le Pentagone, sous le nom d'ARPAnet (Advanced research Projects Agency network) et destiné à mettre en relation des ordinateurs via le réseau téléphonique.

Un premier noeud est installé ce jour-là à l'UCLA (University of California Los Angeles), à Stanford (Californie) sur un mini-ordinateur Honeywell Model 516, de la taille d'un réfrigérateur, connecté à un unique terminal. Un mois plus tard, un deuxième noeud est installé au Stanford Research Institute (SRI) et connecté au premier par une ligne spécialisée de 50 Ko/s. Plusieurs transferts de données sont réalisés entre l'université de Los Angeles et le SRI durant le mois d'octobre 1969. La première trace documentée de cette connexion est datée du 29 octobre 1969.

Nous sommes encore loin de l'internet actuel. Celui-ci prend forme une dizaine d'années plus tard à Genève, dans un laboratoire public, le CERN.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 3 septembre 301 : Fondation de Saint-Marin   ephemeride - Page 14 EmptyMar 3 Sep - 9:54

ephemeride - Page 14 Sanmar10

3 septembre 301 : Fondation de Saint-Marin

Vers l’an 300, un modeste tailleur de pierres prénommé Marinus aurait quitté son île natale de Rab, en Dalmatie, pour s’installer dans la ville de Rimini en tant que maçon. Avant même que la grande vague de persécution contre les chrétiens lancée par l’empereur Dioclétien en 303 n’ait commencé, le pieux Marin prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano, situé à proximité. Un nombre grandissant de persécutés vinrent le rejoindre, et établirent ainsi sur le Titano une communauté chrétienne. La date officielle de naissance de cette communauté, aujourd’hui, est conventionnellement fixée au 3 septembre 301.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 4 septembre 1479 : Traité d’Alcáçovas   ephemeride - Page 14 EmptyMer 4 Sep - 8:54

ephemeride - Page 14 Alczez10

4 septembre 1479 : Traité d’Alcáçovas

Le traité d'Alcáçovas est signé le 4 septembre 1479, dans le but de mettre fin à la guerre de Succession de Castille, commencée en 1475. Il comporte aussi des clauses concernant les territoires d'outre-mer détenus ou convoités par la Castille et par le Portugal.

Contenu

Par ce traité, Alphonse V de Portugal renonce au trône de Castille pour son épouse et renonce à toute prétention sur le trône de Castille ; les Rois catholiques Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ière de Castille renoncent en contrepartie à toute prétention sur le trône du Portugal.

Le traité détermine également le partage des territoires de l'Atlantique entre les deux puissances :

- la Castille conserve la souveraineté sur les îles Canaries ;
- le Portugal conserve la souveraineté sur les îles de Madère, des Açores et du Cap-Vert
- le Portugal conserve le contrôle exclusif de la région côtière de l'Afrique occidentale (appelée « Guinée »), dont le comptoir d'Elmina, ainsi que l'exclusivité de la conquête du royaume de Fès.

Le pape Sixte IV confirme en 1481 les clauses de ce traité par la bulle Aeterni regis.

Il est complété en 1494 par le traité de Tordesillas, élaboré à la suite du premier voyage de Christophe Colomb.

Importance de ce traité dans ses implications à long terme

Le traité d’Alcáçovas est un texte fondateur dans l’histoire du colonialisme européen. En effet, c’est le tout premier des documents internationaux qui formalise explicitement le fait que les Européens s’attribuent le pouvoir de diviser le reste du monde en “sphères d’influence” et d’en coloniser les territoires, considérés comme terrae nullius, sans se soucier du consentement d’éventuels peuples autochtones. Ce principe va rester généralement admis dans les idéologies et les pratiques des Européens jusqu’aux décolonisations du XXe siècle.

Le traité d’Alcáçovas peut être considéré comme l’ancêtre de nombreux traités fondés sur le même principe, tels que le traité de Tordesillas (1494), précisant les positions de l’Espagne et du Portugal dans le domaine de l’exploration, à la suite du premier voyage de Christophe Colomb, les résolutions de la conférence de Berlin en 1884 qui divisent ainsi le continent africain en sphères d’influence quatre siècles plus tard, ou les accords Sykes-Picot de 1916 par lesquels Français et Britanniques se partagent la domination d’une grande part du Moyen-Orient.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 5 septembre 1940 : Le Juif Süss à la Mostra de Venise   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 5 Sep - 10:54

ephemeride - Page 14 Suss10

5 septembre 1940 : Le Juif Süss à la Mostra de Venise

Célèbre film de propagande nazie, Le Juif Süss (Jud Süss) ouvre la Mostra de Venise le 5 septembre 1940. Dans les mois qui suivent, il est vu par 20 millions de spectateurs en Allemagne et dans l'Europe occupée (dont un million en France).

Le film a été réalisé par Veit Harlan, sous l'égide du ministre de la Propagande du Reich Joseph Goebbels, avec d'importants moyens matériels.

Il se présente habilement comme un film historique et d'aventure, propre à séduire tous les publics. Son antisémitisme se cache derrière une technique d'une indéniable qualité et un scénario élaboré avec le plus grand soin.

Le scénario s'inspire d'un roman de Lion Feuchtwanger, paru en 1925. Ce roman raconte l'histoire d'un financier du XVIIIe siècle, Joseph Süss Oppenheimer, qui servit le duc de Wurtemberg et finit par être pendu à Stuttgart.

Mais ce fond de vérité est outrageusement déformé. Ainsi le film attribue-t-il au financier juif le viol de la fille du conseiller alors que c'est ce dernier qui dans la réalité viola la fille de Süss.

L'objectif est de présenter Süss et ses coreligionnaires comme des êtres maléfiques, avides d'argent et de sexe, visant à s'introduire dans les villes allemandes pour s'en approprier les richesses et les femmes.

Depuis la fin de la guerre, le visionnage intégral du film est réservé aux chercheurs, le public n'étant autorisé qu'à en voir des extraits.
Revenir en haut Aller en bas
Ysaline de Montmirail
Duchesse
Ysaline de Montmirail


Messages : 9162
Date d'inscription : 26/10/2012

ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: 6 septembre 1634 : Bataille de Nördlingen   ephemeride - Page 14 EmptyVen 6 Sep - 7:54

ephemeride - Page 14 Nordli10

6 septembre 1634 : Bataille de Nördlingen

Les Suédois ne purent tirer bénéfice de la victoire protestante à Lützen en 1632 à cause de la mort de leur roi Gustave Adolphe dans la bataille. Les forces impériales reprirent l'initiative et, en 1634, occupèrent la ville de Ratisbonne menaçant d'avancer plus loin en Saxe. Les protestants réalisèrent qu'ils devaient faire un effort pour reprendre la ville et planifièrent alors une attaque de nuit.

L'attaque des protestants se trouva en difficulté lorsque leur avance fut bloquée par leur artillerie et les chariots de ravitaillement qui se trouvaient devant l'infanterie. Cela donna un délai aux troupes espagnoles et impériales pour se préparer. Ensuite l'infanterie suédoise attaqua sans l'appui de son artillerie, et parvint néanmoins à enfoncer une aile. Le commandant des impériaux ordonna une attaque coordonnée sur la ligne saxonne qui fut mise en déroute. Gustaf Horn fut capturé et les alliés des protestants perdirent entre et 14 000 et 12 000 soldats. La France n'était pas engagée directement. Cependant des unités françaises servaient du côté des protestants : le futur gouverneur du grand Dauphin, Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier, était des rescapés.

Cette bataille constitue le premier revers suédois dans la guerre de Trente Ans. Cette importante victoire des forces impériales et espagnoles décida la France à intervenir ouvertement dans le conflit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





ephemeride - Page 14 Empty
MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 14 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
ephemeride
Revenir en haut 
Page 14 sur 15Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 13, 14, 15  Suivant
 Sujets similaires
-
» ephemeride
» ephemeride
» Ephéméride
» ephemeride

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Duché de Montmirail :: Débats :: Culture et philosophie-
Sauter vers: