|
| ephemeride | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 7 septembre 1945 : Igor Gouzenko passe à l'ouest Sam 7 Sep - 13:54 | |
| 7 septembre 1945 : Igor Gouzenko passe à l'ouest. En 1943, Gouzenko travaille au service du chiffre de l'ambassade soviétique à Ottawa. C'est là qu'il découvre l'existence au Canada de plusieurs réseaux d'espionnage dirigés par le colonel Nikolaï Zabotine, un attaché militaire de l'ambassade. Déçu par le stalinisme, Gouzenko décide de s'installer au Canada avec sa famille. Le 5 septembre 1945, il quitte l'ambassade soviétique et se présente à l'Ottawa Journal, où il raconte son histoire. Jugeant l'affaire trop dangereuse, le journal local invite plutôt le démissionnaire à se rendre, le lendemain, au ministère de la Justice. À la suite de l'événement, Gouzenko est poursuivi par la police secrète soviétique. Le 7 septembre, le gouvernement canadien accorde l'asile politique à Gouzenko et à sa famille. Pendant ce temps, l'affaire reste secrète, le temps que le gouvernement puisse accumuler des preuves. Les révélations de Gouzenko, ayant emporté une centaine de documents, conduisent à l'arrestation de militants communistes canadiens en 1946. Le député communiste Fred Rose est arrêté dans le sillage de cette affaire et accusé d'espionnage. Les interrogatoires sont menés par la Commission royale d'enquête Kellock-Taschereau (une commission spéciale créée pour l'occasion) et les propos recueillis confirment l'existence d'un vaste réseau d'espionnage soviétique cherchant, notamment, à obtenir les secrets de la bombe atomique. À la suite de l'affaire, Igor Gouzenko change régulièrement d'identité et vit avec sa famille dans la région de Toronto, sous la protection de la police. Il a été interrogé à la télévision en 1966, vingt ans après sa défection de l'ambassade soviétique. Lors de ses apparitions publiques, Gouzenko couvrait son visage d'un masque ou d'un sac perforé afin de dissimuler son identité. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 8 septembre 1636 : Fondation de l'université Harvard Dim 8 Sep - 1:54 | |
| 8 septembre 1636 : Fondation de l'université Harvard Le College fut fondé en 1636 par un vote de l'assemblée générale de la colonie de la baie du Massachusetts. En 1639, il fut baptisé « Harvard » en hommage à John Harvard, de Charlestown, jeune pasteur puritain qui avait légué sa bibliothèque et la moitié de ses biens à la jeune institution en 1638. Ce legs constitue le fonds originel de la Bibliothèque de Harvard. À ses débuts, l'établissement ne comptait que neuf étudiants et un professeur, Nathaniel Eaton. L'enseignement, proche de celui dispensé en Angleterre, était cependant influencé par le puritanisme des premiers colons de la Nouvelle-Angleterre. Harvard formait à cette époque de nombreux pasteurs. La première bourse d'études fut créée en 1643. L’Institution connut en 1766 ce qui est considéré comme la première grève étudiante du pays, grève contre la mauvaise qualité de la nourriture à la fin de l'hiver. La dénomination « Université » ne date que de 1780. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 9 septembre 999 : Bataille de Svolder Lun 9 Sep - 10:54 | |
| 9 septembre 999 : Bataille de Svolder Durant le Haut Moyen Âge, la Norvège est divisée en de nombreux petits royaumes indépendants, souvent rivaux, sans pouvoir central fort. Dans l'historiographie traditionnelle, l'avènement de Harald à la Belle Chevelure au ixe siècle marque le début du processus d'unification du pays et de consolidation du pouvoir royal. Les héritiers d'Harald, de même que les autres prétendants au trône, doivent cependant encore compter avec des pouvoirs régionaux forts, comme celui des jarls de Lade dans le nord ou celui des maîtres du Vingulmark dans l'est, tandis que les rois du Danemark proclament leur souveraineté sur certaines régions du sud et cherchent à s'allier à certains seigneurs norvégiens pour accroître leur influence. La diffusion du christianisme constitue également un fait politique marquant de la fin du Xème siècle. Dans les années 970, Håkon Sigurdsson, jarl de Lade, devient l'homme le plus puissant de Norvège, grâce au soutien initial de Harald à la Dent bleue, roi du Danemark, dont il devient le vassal. Ils se brouillent cependant rapidement pour des questions religieuses, Harald souhaitant convertir la Norvège au christianisme quand Håkon reste un ardent défenseur des religions païennes traditionnelles. En 995, Håkon est renversé et le jeune chef Olaf Tryggvason, un chrétien, monte sur le trône. Parallèlement à son rejet de l'autorité danoise, Olaf se donne pour objectif de convertir la Norvège et ses colonies de l'ouest aussi rapidement et complètement que possible. Usant de menaces, tortures et exécutions, Olaf parvient à vaincre la résistance païenne et en quelques années, au moins officiellement, la Norvège devient un pays chrétien. Le roi Olaf s'est cependant créé de nombreux ennemi lors de son accès fulgurant au pouvoir. Les plus importants sont le jarl Éric Håkonsson, fils d'Håkon, et Sven de Danemark, roi du Danemark, chacun se sentant dépossédé de sa part de la Norvège par Olaf6. Les intérêts qui s'affrontent lors de la bataille de Svolder vont diviser la Norvège pour les décennies à venir, entraînant d'autres batailles majeures, comme celles de Nesjar et de Stiklestad. Le conflit prend fin en 1035, lorsque Magnus le Bon monte sur le trône d'une Norvège chrétienne et indépendante. En expédition sur les côtes sud de la Baltique, Olaf, le roi de Norvège, tombe dans une embuscade tendue par une alliance composée du roi de Danemark Sven à la Barbe Fourchue, du roi de Suède Olof Skötkonung et du Norvégien Éric Håkonsson, jarl de Lade. Pris par surprise, Olaf doit affronter une force largement supérieure d'au moins 70 navires avec seulement 11 navires. Arrimés les uns aux autres en une formation défensive, ses navires sont capturés l'un après l'autre jusqu'à la prise de son navire amiral, le Grand Serpent (Ormen Lange en vieux norrois), par le jarl Éric. Olaf se jette alors à la mer, mettant fin aux combats. Après la bataille, la Norvège est confiée à la gestion des jarls de Lade, en tant que fief des rois de Danemark et de Suède. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 10 septembre 1721 : Traité de Nystad Mar 10 Sep - 7:54 | |
| 10 septembre 1721 : Traité de Nystad Le Traité de Nystad fut signé le 30 août 1721 julien (10 septembre grégorien) à Uusikaupunki, Nystad étant le nom suédois de la ville. Ce traité mit fin à la Grande Guerre du Nord et signa la cession du duché d'Estonie, de la Livonie et de l'Ingrie ainsi que d'une grande partie de la Carélie à la Russie. La passation de pouvoir se fit donc entre Frédéric Ier de Suède et le tsar Pierre Ier de Russie. Il marque l'avènement de la Russie comme puissance européenne et le déclin de la Suède. Les différends avec les autres parties — le Hanovre, la Prusse et le Danemark — furent conclus par les traités de Stockholm en 1719 et 1720. La Russie était représentée par le conseiller secret Heinrich Johann Ostermann et le maréchal-comte Jacob Bruce, la Suède par le comte Johan Paulinus Lillienstedt et le baron Otto Reinhold Strömfelt. Le traité compte un préambule et vingt-quatre articles. La Suède perd les forteresses de Riga, Dünamünde, Pernau, Reval, Dorpat, Narva, Vyborg et Kexholm. La Russie, quant à elle, reconnaît la possession du duché de Finlande à la Suède (en dehors de la Carélie au sud du lac de Ladoga), doit verser deux millions de thalers à la Suède et lui reconnaît une franchise de droits de douane pour les céréales (de 50 000 roubles), sauf les années de mauvaise récolte, à Riga, à Reval (aujourd'hui Tallinn) et à Arensbourg. La noblesse suédoise et germano-balte était de plus assurée de conserver ses privilèges, pouvoir de juridiction et assemblées locales. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 11 septembre 1217 : Traité de Lambeth Mer 11 Sep - 9:54 | |
| 11 septembre 1217 : Traité de Lambeth Le traité de Lambeth est signé le 11 septembre 1217 et marque la fin de la première Guerre des barons d'Angleterre, commencée en 1215. Louis « le Lion », fils du roi de France Philippe Auguste, qui avait conquis une partie du pays en 1216, renonce au trône d’Angleterre. La couronne échoit à Henri III Plantagenêt alors âgé de 9 ans, moyennant certaines compensations, dont l'amnistie et la levée de l'excommunication des barons rebelles ainsi que le paiement d'une importante compensation de 10 000 marcs à Louis le Lion. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 12 septembre 1297 : Traité d'Alcañices Jeu 12 Sep - 9:54 | |
| 12 septembre 1297 : Traité d'Alcañices Le traité d'Alcañices est signé le 12 septembre 1297 dans la ville du même nom par les rois de Portugal, Denis Ier, et de Castille, Ferdinand IV, pour fixer les frontières de leurs royaumes respectifs. Le traité fait partie d'une stratégie défensive du roi Denis Ier qui, après avoir signé, fini par retirer son soutien au prétendant à la Couronne de Castille, l'infant Jean de Castille, oncle de Ferdinand IV de Castille. Grâce à ce traité, la paix est rétablie entre les deux royaumes. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 13 septembre 1195 : Bataille de la Mozgawa Ven 13 Sep - 8:54 | |
| 13 septembre 1195 : Bataille de la Mozgawa À la suite de la mort inopinée de Casimir II le Juste le 5 mai 1194, son fils aîné Lech le Blanc lui succède à Cracovie et devient aussi duc de Mazovie et de Cujavie. Mieszko III le Vieux, ambitionnant de monter sur le trône de Cracovie, ouvre les hostilités en envahissant la Cujavie qu’il offre à son fils Boleslas. L’armée de Petite-Pologne formée des partisans du jeune Lech le Blanc, soutenue par des troupes russes du prince Roman de Halicz, se met en marche et part à la rencontre de l’armée de Grande-Pologne du duc Mieszko III le Vieux et de ses alliés silésiens (Mieszko IV Jambes Mêlées et Iaroslav d’Opole). Le 13 septembre 1195, les deux armées se retrouvent face-à-face sur les rives d’une petite rivière de Cujavie, la Mozgawa. Au début de la bataille, les troupes de Lech le Blanc prennent l’avantage, mais en fin de journée, les Silésiens réussissent à retourner la situation au profit de Mieszko III sans que cela permette à celui-ci de prendre un avantage significatif, chaque camp restant finalement sur ses positions, faute de combattants. C'est une des batailles les plus sanglantes de l’époque du démembrement féodal en Pologne (Mieszko III lui-même y a été blessé, son fils Boleslas de Cujavie y a été tué). Elle contribue à approfondir les divergences et à nourrir les rancunes entre les différents ducs polonais, accélérant ainsi le morcellement du territoire. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 14 septembre 1791 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Sam 14 Sep - 8:54 | |
| 14 septembre 1791 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne De son vrai nom Marie Gouze, née en 1748 à Montauban, dans une famille de bourgeois drapiers, Olympe de Gouges affirmera être la fille illégitime du noble et poète Lefranc de Pompignan. Veuve d’un riche négociant, elle s’installe à Paris où elle mène une vie de femme libre et courtisée et se consacre à la littérature, publiant notamment plusieurs pièces et romans qui prennent parti contre l’esclavage, ainsi que, de 1788 à 1793, une soixantaine de pamphlets politiques dont l’un, intitulé Remarques patriotiques, contient un programme économique et social. Pendant la Révolution, elle fréquente le Cercle social, où viennent des révolutionnaires comme Condorcet ou Collot d’Herbois, ainsi que d’autres adversaires des préjugés à l’égard des femmes. Elle appelle ses concitoyennes à faire leur propre révolution : « Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres et ne feront-elles jamais corps avec la société ? » Proche des Girondins, elle attaque violemment Marat et Robespierre. Arrêtée le 20 juillet 1793, alors qu’elle placardait elle-même ses affiches, elle est condamnée à mort et exécutée le 3 novembre 1793. C’est à la mi-septembre 1791, qu’Olympe de Gouges a publié sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Dès les Cahiers de doléances, diverses revendications avaient été exprimées par quelques anonymes qui demandaient que les femmes puissent faire partie du gouvernement et avoir des représentantes à l’Assemblée nationale. Dans son article de juillet 1790, « Sur l’admission des femmes au droit de cité », Condorcet s’était associé à ce combat, et, pendant l’été 1791, plusieurs autres pamphlets étaient parus sur ce thème, notamment celui de Madame de Cambis, Du Sort actuel des Femmes. La déclaration d’Olympe de Gouges part, comme eux, de l’idée que les femmes, qui possèdent toutes les facultés intellectuelles, ont par nature les mêmes droits que les hommes. La Nation étant définie comme « la réunion de la femme et de l’homme » (article 3), elle en déduit que « la Constitution est nulle si la majorité des individus qui composent la nation n’a pas coopéré à sa rédaction ». La déclaration d’Olympe de Gouges passa presque inaperçue et les écrits féministes des années suivantes, comme ceux du XIXe siècle, ne s’y référeront pas. Mais la forme de ce texte, celle d’une déclaration des droits, est unique à son époque et lui confère une force qui expliquera son succès tardif dans la seconde moitié du XXe siècle. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 15 septembre 1821 : Indépendance de l'Amérique centrale Dim 15 Sep - 8:54 | |
| 15 septembre 1821 : Indépendance de l'Amérique centrale L'indépendance de l’Amérique centrale est proclamée le 15 septembre 1821 par le Conseil provincial de la province du Guatemala. Le document connu sous le nom d’ Acte d’indépendance prend acte de la séparation de la monarchie espagnole, tout en invitant les autres provinces de l’ancien Royaume du Guatemala à envoyer des députés à un congrès pour décider en 1822 si oui ou non l’indépendance absolue était confirmée. ContexteAu tournant du XIXe siècle, il est devenu évident que plusieurs identités régionales s’étaient formées en Amérique centrale, bien que l’autonomie que détenait chacune de ces régions était plus ou moins perceptible. Finalement, les divisions entraîneraient la domination de la ville de Guatemala et plus largement de sa région, siège de la capitainerie générale. Les autres régions, Comayagua (Honduras moderne), Nicaragua, San Salvador (El Salvador moderne) et Costa Rica, étaient moins prospères, mais chacune avait des degrés variables de loyauté envers la couronne espagnole. La combinaison des révolutions américaine et française, le contrôle des Espagnols péninsulaires sur l’Amérique centrale et la position de la métropole dans la guerre d’Espagne ouvrirent la voie à des mouvements d’indépendance. Les événements de la guerre d’Espagne, en particulier la destitution de Ferdinand VII du trône d’Espagne, ont inspiré et facilité une série de révoltes au Salvador et au Nicaragua, visant à gagner une plus grande autonomie politique. Bien que rapidement réprimés, ces soulèvements faisaient partie du bouleversement politique général dans le monde espagnol qui a conduit à la Constitution espagnole de 1812. Entre 1810 et 1814, la capitainerie générale du Guatemala élit sept représentants aux nouvelles Cortes de Cadix et forme des conseils provinciaux élus localement. Cependant, peu de temps après son retour au pouvoir en 1814, Ferdinand répudia la constitution de 1812, dissout les Cortes et supprima le libéralisme dans l’Espagne péninsulaire, ce qui provoqua de nouveaux troubles dans les Amériques espagnoles. La brève restauration de la constitution au cours de la Triennat libéral qui commença en 1820 a permis aux provinces d’Amérique centrale de rétablir leurs conseils élus, qui sont ensuite devenus des points focaux pour les sentiments constitutionnalistes et séparatistes. En 1821, le conseil provincial du Guatemala commença à discuter ouvertement d’une déclaration d’indépendance vis-à-vis de l’Espagne. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 16 septembre 1658 : Traité de Hadiach Lun 16 Sep - 9:54 | |
| 16 septembre 1658 : Traité de Hadiach Le traité de Hadiach est un traité de paix signé le 16 septembre 1658 entre les représentants de l'union de Pologne-Lituanie, représentée par Stanislas Bieniewski et Kazimierz Jewłaszewski et les Cosaques, représentés par l'ataman Ivan Vyhovsky et les starshyna Iouri Nemyrych, rédacteur du traité, et Pavlo Teteria. Il vise à placer les Cosaques et les Ruthéniens au même rang que la Pologne et la Lituanie dans l'union de Pologne-Lituanie et la transformer en union de Pologne-Lituanie-Ruthénie (en polonais : Rzeczpospolita Trojga Narodów, « République des trois nations »). |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 17 septembre 1577 : Paix de Bergerac Mar 17 Sep - 9:54 | |
| 17 septembre 1577 : Paix de Bergerac La paix de Bergerac est signée le 17 septembre 1577 entre le roi Henri III et les protestants, mettant un terme provisoire au conflit. La concrétisation des efforts de paix vient par la promulgation de l' Édit de Poitiers, exemple de tolérance. Le texte indique que le culte réformé est accordé dans les faubourgs d'une ville par bailliage ou sénéchaussée. Parmi les négociateurs, on trouve le secrétaire Villeroy, le grand maître de l'artillerie, M. de Biron. Du côté protestant, le gouverneur de La Rochelle, M. de La Noue, est responsable des pourparlers. François de Montpensier, alors gouverneur général du Languedoc et du Dauphiné, provinces tenues par les Huguenots, prend, quant à lui, secrètement part aux négociations. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 18 septembre 1911 : Assassinat de Piotr Stolypine Mar 17 Sep - 22:54 | |
| 18 septembre 1911 : Assassinat de Piotr Stolypine Le tsar Nicolas II appelle Piotr Stolypine à la tête du gouvernement russe, le 21 juillet 1906. Réformateur à poigne, le Premier ministre va dès lors déployer toute son énergie et son intelligence pour consolider le régime tout en développant la Russie. Sans perdre de temps, dès son accession aux commandes, il dissout la première assemblée législative élue au suffrage universel, la Douma, et en convoque une deuxième. En attendant, il engage de façon autoritaire une vaste réforme de l'agriculture en liquidant les vestiges de la féodalité et du servage. Les paysans qui le souhaitent peuvent recevoir en pleine propriété le lot de terre qu'ils ont la charge d'exploiter. Plus de deux millions usent de cette opportunité mais beaucoup se découragent très vite, faute d'expérience et d'outils en quantité suffisante. Les deux tiers choisissent de revendre leur lot à des paysans mieux outillés. Ainsi la réforme va-t-elle aboutir à la formation d'une élite paysanne aisée, les koulaks. Le gouvernement lotit et revend aussi à plusieurs millions de paysans des terres vierges au-delà de l'Oural. Sous l'impulsion du gouvernement, la Russie connaît une expansion économique très rapide qui fait d'elle, avec ses 175 millions d'habitants (1914) et ses territoires immenses, la grande puissance émergente du continent européen. Mais Stolypine est avant tout un homme d'ordre. Il institue des « tribunaux militaires de campagne » qui exercent une justice expéditive contre les révolutionnaires et les suspects. Au total, environ trois mille personnes sont exécutées en trois ans et quelques autres milliers envoyées en Sibérie. Le 18 septembre 1911, lors d'une représentation à l'opéra de Kiev en présence du tsar, un avocat anarchiste, Dimitri Bogrov, tire à bout portant sur le Premier ministre. Blessé à mort, Stolypine (49 ans) n'a que le temps d'adresser un signe de croix à Nicolas II... |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 19 septembre 1846 : Apparition mariale de La Salette Jeu 19 Sep - 9:54 | |
| 19 septembre 1846 : Apparition mariale de La Salette Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une « Belle Dame » en pleurs, toute de lumière. Elle leur confie un message de conversion, pour « tout son peuple ». Cet événement, rapporté par les deux enfants le soir même produit une vive émotion, et il fait l'objet d'une première rédaction le lendemain même. Plusieurs prêtres, ainsi que les autorités civiles viennent interroger les enfants durant plusieurs mois. L'évêque de Grenoble, Philibert de Bruillard, ouvre une enquête canonique, et finalement, le 19 septembre 1851, cinq ans après les faits, reconnaît officiellement l'apparition comme authentique. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 20 septembre 1187 : Saladin met le siège devant Jérusalem Ven 20 Sep - 9:54 | |
| 20 septembre 1187 : Saladin met le siège devant Jérusalem. Après avoir écrasé les Francs à Hattîn, le sultan Saladin met le siège devant Jérusalem le 20 septembre 1187. Le siège dure jusqu'au 2 octobre 1187 et se termine par la reprise de Jérusalem aux croisés et la chute presque totale du royaume de Jérusalem. Il est, malgré le rétablissement officialisé du droit de passage des pèlerinages chrétiens (objet principal de la première croisade), une cause de la troisième croisade. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 21 septembre 1745 : Bataille de Prestonpans Sam 21 Sep - 5:54 | |
| 21 septembre 1745 : Bataille de Prestonpans À l'été 1745, le prince Charles Édouard Stuart, communément appelé « Bonnie Prince Charlie », organise une campagne pour s'emparer de l'Écosse, afin de reprendre ce qu'il considère comme son trône. Avec l'appui de Donald Cameron de Lochiel, le chef du clan Cameron, une armée composée d'environ 2 000 de ses partisans écossais se constitue et marche sur Glenfinnan puis Édimbourg. Sir John Cope, le général commandant les forces gouvernementales en Écosse, reçoit l'ordre de briser la révolte. Il réunit ses troupes, mais la grande majorité de ses recrues n'ont aucune expérience réelle, et il est gêné par une multitude de contretemps, notamment la maladie du commandant de sa cavalerie. Malgré tout, les officiers hanovriens semblent persuadés que les rebelles n'oseront jamais attaquer une armée comptant à la fois de l'infanterie et de la cavalerie. Pendant leur marche, ils affirment aux gens du pays qu'il n'y aura aucune bataille. L'armée de Charles s'empare d'Édimbourg sans combat ou presque le 16 septembre ; Cope, partant d'Aberdeen en bateau, arrive trop tard pour les affronter. Le 20 septembre, les forces de Cope rencontrent l'avant-garde jacobite. Cope décide de tenir le terrain et d'attaquer l'armée jacobite. Il dispose son armée derrière un fossé, le mur du parc qui entoure Preston House protégeant son flanc droit. Le lieutenant-général de Charles, Lord George Murray, connaît bien le secteur, et, pendant la nuit, il déplace son armée d'un côté à l'autre du fossé, loin vers la gauche de l'armée de Cope. De son côté, Cope laisse se consumer les feux et déplace ses troupes pendant la nuit, tandis que les Highlanders avancent, protégés par l'obscurité. Dans la crevasse, à l'aube du 21 septembre 1745, les dragons de Cope aperçoivent le spectacle d'une charge de 1 400 Highlanders accompagnés du sauvage cri de guerre des Highlands. Les troupes inexpérimentées de Cope fuient, malgré Cope et ses officiers, qui tentent de les forcer de charger sous la menace du pistolet. L'armée de Cope est débordée à sa gauche par les Jacobites, mais le fossé et le mur du parc bloquent maintenant leur retraite. La bataille est finie en cinq minutes avec des centaines de soldats hanovriens tués ou blessés et 1 500 capturés. Les Highlanders, pour leur part, n'ont à déplorer la perte que d'une centaine de combattants tués ou blessés. Les Jacobites accordent aux blessés et aux prisonniers les meilleurs soins possibles. La bataille remonte particulièrement le moral des partisans des Stuarts, qui voient de nombreuses recrues grossir leurs rangs. La victoire paraît du côté des jacobites, mais la situation va changer, l'année suivante, avec la bataille de Culloden, près d'Inverness. Les troupes jacobites vont en effet inquiéter Londres en marchant jusqu'à Derby. En raison du manque de soutien au sein même de la capitale, ils rebroussent chemin, sont victorieux à Falkirk, mais sont défaites par les armées du duc de Cumberland à Culloden. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 22 septembre 1499 : Traité de Bâle Dim 22 Sep - 13:54 | |
| 22 septembre 1499 : Traité de Bâle Le traité de Bâle du 22 septembre 1499 marque la reconnaissance de la Confédération suisse par le Saint-Empire romain germanique et la fin des guerres de Souabe. Il marque aussi de facto l'indépendance des États de l'Italie du Nord vis-à-vis du Saint-Empire, hormis Venise et les États pontificaux qui étaient déjà indépendants; les ducs de Savoie continueront cependant à reconnaître la suzeraineté, purement nominale, de l'Empire. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 23 septembre 951 : Othon Ier roi des Lombards Lun 23 Sep - 9:54 | |
| 23 septembre 951 : Othon Ier roi des Lombards Le 23 septembre 951, le roi de Germanie Othon Ier se fait couronner roi des Lombards à Pavie, près de Milan, comme Charlemagne, près de deux siècles avant lui. Et comme l'empereur « à la barbe fleurie », il se fera plus tard couronner empereur. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 24 septembre 1869 : Scandale Fisk & Gould Mar 24 Sep - 5:54 | |
| 24 septembre 1869 : Scandale Fisk & Gould En 1869 à New York, à l’instar des banquiers vénitiens, les agents de change fixent quotidiennement le prix de l’or, à savoir le nombre de dollars billets nécessaires pour acheter des dollars or. Cette simple équation inspire l’une des plus célèbres escroqueries de l’histoire américaine, perpétrée par un duo de requins de la finance de l’âge d’or, Jim Fisk, le banquier haut en couleur de l’époque et Jay Gould, un ancien employé d’épicerie de campagne devenu magna du chemin de fer. Jay Gould et Jim Fisk venaient juste de faire parler d’eux, ils avaient joué un rôle prédominant dans une énorme bataille financière à Wall Street sur la prise de contrôle de la compagnie de chemins de fer ERI, alors l’une des plus importantes dans le pays. Ils ont corrompu des sénateurs à New York et ont soudoyé des juges. A un moment, ils se sont même retrouvés en bateau sur la rivière Hudson, fuyant vers le New Jersey avec tout leurs billets. Au printemps 1869, Gould et Fisk commencent à échafauder une arnaque encore plus audacieuse. Il s’agit de s’accaparer le marché de l’or. Diaboliquement simple, le principe consiste à profiter de la loi de l’offre et de la demande. En d’autres termes, plus ils achètent d’or, moins il y a d’offre. Par conséquent, la demande augmente en même temps que le prix se met à grimper, et lorsque le prix de l’or a suffisamment monté, Gould et Fisk vendent à leur tour et empochent au passage le pactole. Malheureusement, pour réussir ce genre de coup dans la salle de l’or, il fallait d’abord prendre le contrôle de la politique du gouvernement. Le gouvernement fédéral détenait quelque chose comme cent fois l’or en circulation dans l’économie privée. Occasionnellement, le gouvernement vend ses surplus d’or faisant ainsi baisser le prix du métal jaune. Gould et Fisk doivent donc s’efforcer de maintenir l’or du gouvernement hors du marché, mais Ulysse Grant vient d’arriver au pouvoir et personne ne sait encore quelle va être sa politique fiscale. Ils ont donc décidé d’essayer de prendre le contrôle de la politique des finances du Président Grant. Ils l’ont d’abord accompagné lors d’un voyage à Boston à bord d’un paquebot dont l’un d’entre eux était propriétaire. Ils se sont assis avec lui et ils lui ont parlé du billet vert, de l’or. Mais Grant les déçoit, il n’a aucune intention de geler le marché de l’or. Sans se décourager, Gould et Fisk décident de poursuivre l’escroquerie. Ils placent une taupe au Ministère des Finances, offrent un pot-de-vin au beau-frère du Président et mentent ouvertement en déclarant aux journalistes de telle sorte que Wall Street entende que Grant ne vendra pas d’or. Leur plan fonctionne à merveille : tout au long de l’été 1869, le prix de l’or grimpe régulièrement pour atteindre à la fin du mois de septembre la valeur de 162 dollars en billets verts pour 100 dollars or. Mais Grant déjoue le complot lorsqu’il prend connaissance d’une lettre écrite par son beau-frère en faveur de Gould. Ce dernier est parti voir ses courtiers en coulisse pour leur demander de commencer à vendre l’or tranquillement, au moment où une véritable frénésie prend possession du marché. C’est précisément à ce moment que Grant donne l’ordre au ministère des Finances de se défaire de 4 millions de dollars en or pour en faire baisser le prix. Lorsqu’on a appris la nouvelle, ça a été la panique. Immédiatement, tout le monde s’est mis à revendre désespérément son or et les prix ont chuté. Le 24 septembre 1869 est surnommé vendredi noir. En dégringolant, le prix de l’or a balayé des milliers de spéculateurs. Gould et Fisk mourront aussi riches qu’ils seront maudits pour la crise dont ils sont à l’origine et pour les vies qu’ils ont détruites. A l’image de la catastrophe du Central America, ce vendredi noir rappelle au monde que les économies qui s’appuient sur l’or demeurent toujours à sa merci. On s’est demandé comment contenir la masse monétaire en circulation puisqu’elle dépendait elle-même de la force incontrôlable de l’or. Le monde cependant n’est pas prêt d’apprendre à se passer de l’or d’autant plus que les grandes ruées vers l’or qui ont eu lieu en Amérique, en Australie et en Afrique du Sud continuent d’alimenter le flot de métal précieux qui coule jusqu’aux autels de la monnaie. Pour la première fois de l’histoire, l’or était la pièce qui circulait entre les millions de poches des gens à travers le monde. On ne le trouvait pas dans a salle des coffres des banques centrales ni même à l’époque vraiment utilisé en bijouterie. C’était au contraire un moyen de paiement courant pour les achats quotidiens ou encore la pièce-cadeau qu’on offrait au petit-fils pour Noël comme par exemple un souverain en or. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 25 septembre 1066 : Bataille de Stamford Bridge Mer 25 Sep - 8:54 | |
| 25 septembre 1066 : Bataille de Stamford Bridge La bataille de Stamford Bridge se déroule le 25 septembre 1066 près du village de Stamford Bridge, dans le Yorkshire de l'Est. Elle oppose l'armée anglaise menée par Harold Godwinson aux forces du roi de Norvège Harald Hardrada, qui cherche à s'emparer du trône d'Angleterre avec l'aide de Tostig, le frère exilé de Harold. Ce dernier sort vainqueur de l'affrontement, durant lequel Harald et Tostig trouvent la mort. Cette bataille contribue indirectement à la conquête normande de l'Angleterre. En apprenant le débarquement de Guillaume de Normandie dans le Sussex, Harold doit ramener ses troupes diminuées vers le sud à marche forcée. Il est à son tour vaincu et tué le 14 octobre à Hastings. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 26 septembre 1688 : Sac du Palatinat Jeu 26 Sep - 9:54 | |
| 26 septembre 1688 : Sac du Palatinat Le 26 septembre 1688, le Grand Dauphin, fils aîné du roi Louis XIV, traverse le Rhin et investit la forteresse de Philippsburg. C'est le début de la guerre de Neuf Ans qui va opposer la France du Roi-Soleil à une coalition européenne, la Ligue d'Augsbourg. En moins de deux mois, les armées françaises occupent toute la principauté du Palatinat ( Rheinpfalz en allemand, ou Comté palatinat du Rhin, ainsi dénommée parce qu'elle est gouvernée par un prince administrateur du palais impérial). Très vite, en réaction à la menace que fait peser la Ligue d'Augsbourg, elles entreprennent de dévaster le pays sous le commandement du maréchal de Duras, quinze ans après une première « pacification » par Turenne. Il s'agit officiellement de financer la guerre par une « mise à contribution » des régions envahies. Mais le secrétaire d'État de la guerre Louvois ne s'en tient pas là. Pour freiner l'avance des troupes ennemies et couvrir l'Alsace, il ordonne la mise à sac systématique du Palatinat. Entre le Rhin et le Neckar, des dizaines de villages et de villes sont brûlés et les édifices en pierres détruits jusqu'aux fondations par les artificiers militaires. À Mannheim, il ne reste plus « pierre sur pierre » selon les ordres de Louvois. Les habitants sont parfois massacrés, le plus souvent chassés vers l'Alsace sans espoir de retour. Ces exactions soulèvent une vague de réprobation en Europe. En Allemagne même, elles concourent à la naissance d'un sentiment national. C'est par haine des Français que les Allemands, divisés entre de multiples principautés, prennent conscience de leur commune identité (comme les Français, par haine des Anglais, pendant la guerre de Cent Ans, deux siècles plus tôt). À Heidelberg, première capitale du Palatinat, les ruines du château, brûlé comme le reste de la ville en 1689 puis une deuxième fois en 1693, font figure de lieu de mémoire. Le sac du Palatinat eut été considéré de nos jours comme crime de guerre. C'est, avec la révocation de l'Édit de Nantes, la principale tache sur le règne de Louis XIV. D'autres reprendront ces douteuses pratiques, tel le duc de Marlborough en Bavière en 1704 ou encore le tsar Pierre le Grand en 1707 en Pologne et Lituanie. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 27 septembre 1312 : Charte de Cortenbergh Ven 27 Sep - 8:54 | |
| 27 septembre 1312 : Charte de Cortenbergh La charte de Cortenbergh ( Charter van Kortenberg), qui garantit les droits de la ville, est signée le 27 septembre 13122,3 à Cortenbergh, dans la grande salle de l'abbaye des Bénédictins de Cortenbergh, aujourd'hui disparue, par le duc Jean II de Brabant, quelques semaines avant sa mor, ainsi que quelques nobles. Son intérêt historique est de plus s'apparenter à une constitution adressée à tout le Brabant qu'à un catalogue de privilèges accordés à Cortenbergh, et d'être un des premiers actes de l'Europe féodale à limiter le pouvoir des princes. Elle est considérée comme l'équivalent de la Magna Carta dans le duché de Brabant. Bien que possédant de nombreux domaines, les ducs de Brabant étaient criblés de dettes, en raison de leurs nombreuses expéditions guerrières et du faste de leur cour. Ils avaient bien tenté d'aliéner certains de leurs domaines et d'engager leurs revenus. Mais les dettes restaient lourdes, et souvent impayées. Les créanciers étrangers, principalement anglais et italiens, pour rentrer dans leurs fonds, s'emparaient régulièrement des biens (laines et draps) des marchands brabançons. Pour y remédier, les seigneurs, abbés et patriciens brabançons payèrent à plusieurs reprises les dettes de leurs ducs. Ils obtinrent en retour des actes écrits qui protégeaient les sujets du duché contre les abus des ducs ou de leurs agents et accordaient aux classes privilégiées une participation au gouvernement ducal. En ce sens, la charte — et d'autres après elle — peut aussi être lue comme un épisode de l'histoire du rapport de force entre l'autorité publique et le secteur privé. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 28 septembre 1538 : Bataille de Préveza Sam 28 Sep - 8:54 | |
| 28 septembre 1538 : Bataille de Préveza La bataille de Préveza, livrée le 28 septembre 1538 au large de Préveza, dans le golfe Ambracique, oppose au cours de la guerre vénéto-ottomane (1537 – 1540), la flotte ottomane, commandée par Khayr ad-Din dit Barberousse, et la flotte de la Sainte Ligue réunie autour du pape, commandée par l'amiral génois Andrea Doria. La flotte chrétienne est vaincue par la flotte ottomane. Les forces de Barberousse étaient ancrées dans le golfe d'Arta quand les forces d'Andrea Doria les découvrent le matin du 26, s'ensuit un premier affrontement non décisif entre les galères. Le matin du 27, Barberousse constate que Doria a levé le blocus de la baie de Préveza pendant la nuit et fait voile en direction du cap Ducato dans l'île de Sessola. Le temps de les rejoindre et Barberousse engage l'arrière de la flotte, c'est-à-dire les plus petits bâtiments. Doria, voyant cela, décide de leur porter secours puis finalement, les abandonnant à leur sort, donne l'ordre de faire voile sur Corfou En dépit des faibles pertes de la flotte d'Andrea Doria et de l'absence d'un engagement de taille entre les deux flottes, l'épisode constitue un succès pour Barberousse. Le revers assure aux Ottomans la suprématie en Méditerranée jusqu'à la bataille de Lépante en 1571. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 29 septembre 1399 : Richard II abdique Dim 29 Sep - 9:54 | |
| 29 septembre 1399 : Richard II abdique Richard II est le dernier roi de la dynastie des Plantagenêts, qui s'est installée en Angleterre deux siècles et demi plus tôt, avec le couronnement d'Henri II et d'Aliénor. Il est le petit-fils du roi Édouard III, le vainqueur de Crécy, et le fils du Prince Noir Édouard de Woodstock, qui a de son côté vaincu les Français à Poitiers. Son père étant mort prématurément, il n'a que dix ans quand il monte sur le trône à la mort d'Édouard III, le 21 juin 1377. Il n'en aura que trente-deux quand il va abdiquer le 29 septembre 1399, au terme d'un règne aussi troublé que fascinant. Un règne troubléLorsque Richard II monte sur le trône, la situation du royaume est critique. Sous l'effet des contre-offensives victorieuses de Du Guesclin, l'Angleterre a perdu la plupart des provinces conquises en France pendant la première période de la guerre de Cent Ans. Cela fait beaucoup de revenus en moins pour la noblesse. Le nouveau roi, n'ayant que dix ans à son avènement, laisse la régence à son oncle, Jean de Gand, un baron avide et détesté du peuple. Il va lever de nouvelles taxes pour pallier l'appauvrissement de la noblesse. C'est l'origine de violentes secousses sociales. À partir de l'été 1381, les paysans se soulèvent pour différentes raisons : taxe inique, oppression seigneuriale... Un soldat dénommé Wat Tyler prend leur tête. Londres est assiégée et pillée après bien d'autres villes. Mais la révolte tourne court. Comme si les révoltes sociales ne suffisaient pas, l'establishment anglais doit aussi supporter la contestation d'un docteur en théologie d'Oxford, John Wyclif. Dans ses prédications, il n'hésite pas à contester la présence effective du Christ dans l'hostie lors de la communion eucharistique. Il s'interroge aussi sur le sacrement de la pénitence et la pratique des indulgences. John Wyclif finit ses jours en paix en 1384 grâce à des protecteurs haut placés. Mais ses idées qui ont un parfum d'hérésie sont condamnées à titre posthume en 1415 au concile de Constance. Pouvoir absoluFort de son succès face à Wat Tyler, le jeune Richard II ne tarde pas à se séparer de Jean de Gand et à gouverner par lui-même. Après son remariage avec Isabelle de France, la fille du roi de France Charles VI, il se débarrasse de la tutelle des barons et du Parlement. Il dépouille aussi de son héritage le fils de Jean de Gand, son cousin Henri Bolingbroke, duc de Lancastre, et le condamne à l'exil. Mais pendant qu'il combat en Irlande, son cousin revient d'exil à la tête d'une armée. Le roi est fait prisonnier par traîtrise, interné dans la Tour de Londres et contraint à l'abdication. Il meurt en captivité l'année suivante , sans doute assassiné sur ordre de son successeur. Henri de Lancastre devient roi sous le nom d'Henri IV et fonde la dynastie des Lancastre, en-dehors de toute règle dynastique. Son fils va relancer la guerre contre la France et à l'issue de celle-ci, les descendants des différents enfants d'Édouard III en reviendront à s'affronter dans la guerre des Deux-Roses. |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: Re: ephemeride Lun 30 Sep - 9:54 | |
| mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
54
8.0 |
| | | Ysaline de Montmirail Duchesse
Messages : 9316 Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: 30 septembre 1989 : La piscine municipale Molitor ferme ses portes. Lun 30 Sep - 10:54 | |
| 30 septembre 1989 : La piscine municipale Molitor ferme ses portes. C'est en 1929 que « La piscine Molitor Grands Etablissements Balnéaires d'Auteuil » ouvrit ses portes pour compléter l'immense centre sportif qui se mettait en place dans le 16ème arrondissement avec le Parc des Princes, le Stade Jean Bouin et Roland Garros. Et pour ancrer les piscines Molitor dans un contexte sportif, c'est Johnny Weissmuller, quintuple médaillé Olympique, qui sera appelé pour l'inauguration et qui officiera en tant que maître-nageur durant l'été 1929. Mais la piscine Molitor s'affranchit rapidement de sa destination première pour devenir un lieu de rencontres et d'évènements : le gala des artistes en 1931, dès 1934 « La Fête de l'Eau » élit la plus jolie baigneuse chaque été ; sans compter sur les restaurants, bar-tabac et salon de coiffure qui entourent cette piscine d'un autre genre. Le bassin intérieur est la reproduction fidèle du bassin originel dessiné par Lucien Pollet, l'architecte de Molitor. Il avait son bureau juste à droite de l'entrée d'origine du bassin intérieur, aujourd'hui entrée de la Villa Molitor. Dans les cabines bleues les baigneurs se changeaient et laissaient leurs effets personnels. Leurs initiales étaient écrites à la craie par le garçon de cabine. Le déclin de la piscine Molitor commence dès 1970 avec la fermeture définitive de la patinoire qui remplaçait le bassin extérieur en hiver. Cette activité proposée aux parisiens nécessitait un mois et demi de travaux pour sa mise en place, sur cinq mois à peine d'exploitation. Les pertes financières étaient considérables. Puis ce fut le système de filtration des eaux qui ne fonctionnait plus correctement, les bétons endommagés par les émanations de chlore depuis 1929 et la verrière du bassin intérieur à refaire... Le rapport de l'architecte Jean-Paul Philippon dresse un constat déplorable. Les travaux nécessaires à la restauration de la piscine nécessitent le prolongement du bail et la renégociation de droit d'exploitation par la Direction de la piscine Molitor. La Mairie de Paris refusera de donner suite. C'est en 1989, à la date officielle d'expiration du bail, que la Direction remet les clefs de la piscine Molitor à la Mairie qui fermera les portes de l'établissement pour une durée indéterminée. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: ephemeride | |
| |
| | | | ephemeride | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |