Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 1er septembre 1969 : Kadhafi renverse le roi Idriss Ier   ephemeride - Page 20 EmptyJeu 1 Sep - 20:54

ephemeride - Page 20 Libya-Idris

1er septembre 1969 : Kadhafi renverse le roi Idriss Ier

Le 1er septembre 1969, alors que le roi Idriss 1er est en déplacement en Turquie, le « Mouvement des officiers unionistes libres » du tout jeune capitaine Mouammar Kadhafi, fils de berger âgé de 27 ans, organise à Tripoli un coup d'État et le dépose sans effusion de sang. Un Conseil révolutionnaire est mis sur pied.

La Libye se dote ainsi de l'un des dirigeants les plus mégalomanes et les plus incontrôlables du monde, qui ne lâchera plus le pouvoir pendant plus de quatre décennies.

ephemeride - Page 20 Kadhafi

Un tout jeune homme

Issu de la tribu des Gaddafa, né sous une tente bédouine selon une légende qu'il se plaît à entretenir, Mouammar Kadhafi a reçu une éducation religieuse stricte avant de rejoindre les rangs de l'armée en 1965.

Influencé par le prestige du raïs égyptien Nasser, le nouvel homme fort de la Libye s'attribue le grade de colonel et entreprend de faire de son pays la tête de pont du panarabisme. Il fait évacuer les bases anglo-saxonnes et expulser les 12 000 Italiens qui travaillent dans le pays.

Grâce à l'argent du pétrole, qui coule à flots, il entreprend des travaux titanesques dans le désert libyen, où il crée d'immenses fermes collectives et développe l'agriculture avec l'eau fossile du sous-sol.

Son physique de jeune premier romantique et ses foucades lui valent dans les premières années de son pouvoir la curiosité amusée des Occidentaux et la sympathie des nationalistes arabes, lesquels doivent faire leur deuil de Nasser.

Le rêve impérial

En 1976, il publie le Livre vert, inspiré du Petit livre rouge de Mao Zedong, dans lequel il rejette aussi bien le capitalisme que le marxisme et déclare que les élections sont une mascarade. L'année suivante, son propre modèle de gouvernement prend forme à travers la proclamation de la « Jamahiriya » ou « État des masses », où le peuple gouvernerait par le biais de comités populaires. Il s'octroie le titre de « Guide de la révolution », exerçant en réalité tous les pouvoirs.

La structure tribale de la société libyenne justifie à ses yeux le refus des structures représentatives intermédiaires, le cœur de la Jamahiriya étant la relation entre l'État et les tribus. La période coloniale italienne, brève et troublée par la révolte des Bédouins, n'avait en effet laissé que des structures étatiques fragiles.

La rente pétrolière facilite les choses. Elle permet à Kadhafi d'acheter la fidélité des tribus au régime, tout en favorisant sa propre tribu, celle de Gaddafa, pourtant très minoritaire.

Dès ses premières années au pouvoir, rêvant de régner sur une grande nation arabe, Kadhafi élabore divers projets d'union avec ses voisins soudanais et égyptiens, qui tous échouent piteusement. À défaut, il occupe une bande de territoire située au nord du Tchad et tente même d'annexer ce pays avant d'en être chassé par les Français.

En 20 ans, il fomente huit projets, tous voués à rester au stade embryonnaire, de fusion avec d'autres pays africains ou arabes.

Dans les années 1990, déçu par l'attitude des autres pays arabes, il se met à plaider pour des « États-Unis d'Afrique ». En 2009, lorsqu'il accède à la présidence de l'Union Africaine pour une année, il s'autoproclame « roi des rois traditionnels d'Afrique ».

Alimentant à l'envi son image de personnage théâtral, il se plaît à recevoir sous sa tente dans le désert de Syrte, vêtu de la robe traditionnelle des bédouins, entouré de ses « amazones », femmes-soldats (et plus si affinités).

De l'infréquentabilité au tapis rouge

Au-delà de cette image fantasque, le « Guide » devient progressivement la bête noire des pays occidentaux en soutenant au nom de l'anti-impéralisme de nombreux mouvements nationalistes révolutionnaires, aussi bien palestiniens qu'irlandais.

Les Occidentaux rendent la Libye responsable de la grande vague terroriste qui les frappe dans les années 1980, notamment lors d'attentats à Rome et Vienne contre des intérêts israéliens et à Berlin contre une discothèque fréquentée par des soldats américains. Washington appelle le monde à traiter Kadhafi en paria.

Le 14 avril 1986, dix jours après l'attentat de Berlin, le président Ronald Reagan lance un raid aérien meurtrier contre ses résidences à Tripoli et Benghazi. L'ONU décrète un embargo militaire et aérien et impose des sanctions économiques au pays. Tout cela n'a pour résultat que d'aggraver l'ire de Kadhafi.

Les attentats perpétrés par des Libyens contre un Boeing au-dessus de Lockerbie en Écosse, le 21 décembre 1988, et contre un DC-10 français au Niger, le 19 septembre 1989, renforcent encore l'isolement du pays, qui refuse de coopérer avec la justice occidentale.

Pourtant, au début des années 2000, lassé d'être qualifié de chef d'État terroriste, Kadhafi entreprend de se réconcilier avec l'Occident. En 2003, il surprend le monde en annonçant le démantèlement de ses programmes secrets d'armement, puis en reconnaissant la responsabilité de la Libye dans les attentats de Lockerbie et du DC-10 d'UTA. L'un des fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam, persuadé que le régime doit évoluer pour perdurer, est l'un des artisans centraux de ces retrouvailles avec l'Occident.

En 2007, Kadhafi consent à libérer des infirmières bulgares et un médecin palestinien emprisonnés, humiliés et torturés pendant plusieurs années sous l'accusation ubuesque d'avoir inoculé le sida à des enfants. En reconnaissance de ce « geste d'humanité » et avec l'espoir de juteux contrats d'armement et dans le nucléaire, Nicolas Sarkozy reçoit en grande pompe le dirigeant libyen à Paris.

Les chefs d'État occidentaux foulent à nouveau le sol libyen, tandis que les grandes compagnies pétrolières mondiales reviennent en Libye. Kadhafi obtient également de l'Italien Silvio Berlusconi excuses et dédommagements pour la période coloniale. Soufflant toujours le chaud et le froid, Kadhafi n'en accueille pas moins en héros national le Libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie lorsque celui-ci est libéré pour raisons de santé.

Rébellion, répression, révolution

La réintégration de Khadafi dans le paysage international vient à contretemps. En février 2011, les Libyens, inspirés par la Révolution tunisienne, se mettent à contester ouvertement le régime. Kadhafi réagit de la façon la plus brutale qui soit, en déclenchant une véritable guerre civile avec l'appui de mercenaires recrutés dans l'Afrique sahélienne. Les dirigeants occidentaux qui avaient fait semblant de l'oublier, redécouvrent la véritable nature du « Guide » .

La rébellion triomphe dans la tribu majoritaire des Warfallah, autour de Benghazi et d'où est originaire l'ancien roi mais piétine ensuite, faute d'officiers sûrs et de soldats expérimentés, face aux mercenaires et aux troupes fidèles au dictateur.

Comme la capitale de la Cyrénaïque menace de succomber face à la contre-offensive kadhafiste, les avions de l'OTAN interviennent au secours des insurgés pour prévenir un massacre. Au bout de plusieurs mois de combats indécis et au prix de quelques milliers de morts, les insurgés finissent par s'emparer de Tripoli.

Kadhafi et le dernier carré de ses fidèles résistent à Syrte, ville natale du dictateur. Une attaque aérienne de l'OTAN atteint celui-ci, le 20 octobre 2011, alors qu'il tente de fuir la ville.

Blessé et traqué, il est sauvagement abattu par ses ennemis. Sa mort met fin à un invraisemblable règne de plus de quarante ans. Le nouveau gouvernement, installé par les Occidentaux, affiche d'emblée son orientation islamiste.
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MessageSujet: 2 septembre 1969 : Prémices du réseau internet   ephemeride - Page 20 EmptyVen 2 Sep - 20:54

ephemeride - Page 20 Arpanet-5

2 septembre 1969 : Prémices du réseau internet

Les prémices du réseau Internet font une discrète apparition le 2 septembre 1969, pendant le week-end de la fête du Travail (premier lundi de septembre aux États-Unis). Il s'agit d'un projet financé par le Pentagone, sous le nom d'ARPAnet (Advanced research Projects Agency network) et destiné à mettre en relation des ordinateurs via le réseau téléphonique.

Un premier noeud est installé ce jour-là à l'UCLA (University of California Los Angeles), à Stanford (Californie) sur un mini-ordinateur Honeywell Model 516, de la taille d'un réfrigérateur, connecté à un unique terminal. Un mois plus tard, un deuxième noeud est installé au Stanford Research Institute (SRI) et connecté au premier par une ligne spécialisée de 50 Ko/s. Plusieurs transferts de données sont réalisés entre l'université de Los Angeles et le SRI durant le mois d'octobre 1969. La première trace documentée de cette connexion est datée du 29 octobre 1969.

On est encore loin de l'internet actuel. Celui-ci prend forme une dizaine d'années plus tard à Genève, dans un laboratoire public, le CERN.
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MessageSujet: 3 septembre 1783 : Les États-Unis indépendants   ephemeride - Page 20 EmptySam 3 Sep - 20:54

ephemeride - Page 20 250px-Gilbert_du_Motier_Marquis_de_Lafayette

3 septembre 1783 : Les États-Unis indépendants

Le 3 septembre 1783, à Versailles, au nom des rois Louis XVI et George III et en présence des représentants de l'Espagne, le comte de Vergennes et le comte de Manchester signent un traité qui met fin à la guerre d'Indépendance des Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord.

Le matin de ce même jour, Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l'ambassadeur britannique David Hartley dans sa résidence parisienne, rue Jacob. Ils ont obtenu la reconnaissance par l'Angleterre de l'indépendance des États-Unis d'Amérique.

Naissance d'un nouvel État

Les États-Unis sont admis dans le concert des nations mais leur union est encore très fragile. Quatre années leur seront encore nécessaires pour mettre au point une Constitution et créer une véritable fédération. Le premier président de la nouvelle République, Georges Washington, ne prendra ses fonctions qu'en 1789.

Les jeunes États-Unis constituent à ce moment de leur Histoire un ensemble composite de territoires presque vides et de villes d'à peine quelques milliers d'habitants (la plus grande ville, Philadelphie, en a 40 000) sans guère de voies de communication entre elles. Il faut compter une bonne semaine pour aller de Boston à New York.

Au total 3,3 millions de citoyens d'origine européenne, 700 000 esclaves d'origine africaine et quelque milliers d'Indiens en voie de refoulement ou d'extermination.

Revanche française

Par le traité de Versailles, la France, rivale de l'Angleterre, prend sa revanche sur le traité de Paris qui lui avait enlevé vingt ans plus tôt le Canada, la Louisiane et bien d'autres colonies.

Le jeune roi Louis XVI savoure le succès de l'insurrection américaine et celui de ses officiers.

La Fayette, héros des deux mondes La Fayette, Rochambeau, l'amiral de Grasse, le comte d'Estaing, le général Duportail, le commandant Pierre L'Enfant, l'écrivain Beaumarchais et bien d'autres Français ont payé de leur personne pour libérer les Treize Colonies de la tutelle de Londres.

Mais cette aide a coûté très cher et le roi de France commence à se demander comment il va assainir ses finances.

A peine cinq ans plus tard, il est obligé de convoquer les états généraux pour étudier une réforme des impôts. C'est ainsi que l'Indépendance américaine conduit à la Révolution française.

Le deuxième empire colonial anglais

Avec le traité de Versailles, l'Angleterre perd l'essentiel de son premier empire colonial. Mais par un fabuleux retournement de situation, elle jette dans le même temps les bases d'un deuxième empire colonial encore plus prestigieux.

Vingt ans plus tôt, à la faveur du traité de Paris, en effet, elle a reçu de nouvelles colonies dispersées de par le monde et très diverses par leur culture et leurs traditions. Ne se contentant plus d'envoyer des immigrants vers des terres à peu près vierges, Londres s'applique désormais à gouverner les populations indigènes par procuration.

Le joyau du deuxième empire britannique est constitué par les Indes orientales (aujourd'hui, l'Union indienne, le Pakistan, le Bangladesh, Sri Lanka et la Birmanie).
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MessageSujet: 4 septembre 1870 : Proclamation de la République   ephemeride - Page 20 EmptyDim 4 Sep - 21:01

ephemeride - Page 20 3republique

4 septembre 1870 : Proclamation de la République

Le 4 septembre 1870, les Parisiens proclament la République (c'est la IIIe du nom). En souvenir de ce jour, de nombreuses rues de France portent le nom du « Quatre Septembre ».

C'est après avoir appris la capture de l'empereur Napoléon III par les Prussiens à Sedan que les républicains de la capitale ont pris le pouvoir. Ils ont été devancés de quelques heures par leurs homologues de Lyon et Marseille.

Illusions impériales

Quelques mois plus tôt, le 8 mai, Napoléon III était sorti renforcé d'un plébiscite qui lui avait donné 7 336 000 oui contre 1 560 000 non en confirmant l'orientation libérale de l'empire. À Paris, toutefois, à la différence du reste du pays, une majorité républicaine s'était prononcée contre le régime.

La déclaration de guerre à la Prusse, le 19 juillet 1870, allait détruire les illusions de l'empereur. Certains républicains se hasardent à souhaiter qu'une prompte défaite consacre la ruine du régime et hâte l'avènement de la République. C'est ainsi que Le Rappel écrit noir sur blanc : « Le danger le plus sérieux, c'est celui de la victoire. L'Empire fait le mort. Les Prussiens battus, il ressuscitera ». Ce journal appartient aux fils de Victor Hugo - lequel est en exil à Guernesey -. La défaite de Sedan comble au-delà de toute espérance les voeux de ces drôles de patriotes.

Une République issue de la défaite

Dans la nuit du 3 au 4 septembre, dès l'annonce de la défaite, les députés du Corps législatif se réunissent au Palais-Bourbon. Ils dédaignent de confier la régence à l'impératrice Eugénie, confinée au palais des Tuileries, et s'interrogent sur la conduite à suivre.

Dans le petit groupe républicain, plusieurs députés se préparent à un illustre destin. Parmi eux, Jules Favre, Jules Grévy, Jules Simon et Jules Ferry, qui fonderont la « République des Jules ». Il y a aussi Adolphe Crémieux et surtout Léon Gambetta, superbe orateur de 32 ans.

Les Parisiens envahissent bientôt le Palais-Bourbon et exigent l'instauration de la République. Les députés craignent d'être débordés par l'insurrection. Jules Favre leur suggère alors de proclamer eux-mêmes la République à l'Hôtel de ville de Paris, comme aux plus beaux jours de la Révolution de 1789 ou des journées de Février 1848.

Deux colonnes de députés et de simples citoyens se rendent donc à l'Hôtel de ville, où elles ont été devancées par un groupe d'agitateurs révolutionnaires, jacobins ou socialistes (Delescluze, Blanqui, Flourens...).

Pour séduire et rassurer la foule, Jules Ferry a l'idée de constituer un gouvernement composé de députés républicains de Paris. C'est ainsi que Léon Gambetta et Jules Favre proclament la République au milieu d'une liesse générale quelque peu surréaliste en regard de la situation militaire du pays.

Beaucoup de Parisiens croient naïvement que la déchéance de l'empereur et l'avènement de « Marianne » rendront les Prussiens plus accommodants. Certains imaginent au pire un sursaut général comme aux temps héroïques de Valmy. La résistance de l'armée de Bazaine à Metz leur donne quelques motifs d'espérer.

Paris résiste

Le « gouvernement de la Défense nationale » est placé sous la présidence du gouverneur militaire de la place, le général Louis Trochu, un conservateur timoré, « Breton, catholique et soldat », selon ses propres termes. Il délègue le député Adolphe Crémieux à Tours en vue de prendre en main les zones encore libres. Mais le généreux septuagénaire se révèle vite insuffisant à la tâche.

La situation s'aggrave le 19 septembre avec l'encerclement de Paris par les troupes ennemies. Le 7 octobre, le fougueux Gambetta (32 ans), ministre de l'Intérieur, s'enfuit à son tour de Paris à bord d'un ballon.

Sitôt à Tours, Léon Gambetta organise une armée en vue de secourir la capitale et de mener une « guerre à outrance ». Son initiative recueille quelques éphémères succès mais elle inquiète les populations rurales qui rêvent surtout du retour à la paix. Les troupes hâtivement rassemblées par Gambetta sont sans difficulté battues par les Prussiens après la reddition honteuse de l'armée de Bazaine, à Metz.

De leur côté, affamés par un siège impitoyable, les Parisiens tentent dans un effort désespéré une « sortie torrentielle » à Buzenval, le 20 janvier 1871. Elle s'achève par une piteuse retraite.

Dans un ultime effort, Adolphe Thiers (73 ans), vieux député conservateur doté d'un très grand prestige, entreprend une tournée des capitales européennes en vue d'obtenir une intervention militaire en faveur de la France. Il se heurte partout à un refus poli... au grand soulagement du chancelier Bismarck.

À Saint-Pétersbourg, le tsar Alexandre II accueille avec une secrète jubilation les nouvelles de France, qu'il avait prévues. Il y voit la rançon de son humiliation dans la guerre de Crimée et des leçons prodiguées par les Français à son endroit à propos de la Pologne.

L'armistice est finalement signé par Jules Favre le 28 janvier 1871 pour une durée de quatre semaines. Bismarck veut ainsi donner le temps aux vaincus d'élire une assemblée nationale. Il a besoin en effet que le traité de paix définitif soit entériné par une autorité légitime afin de ne pas être plus tard contesté.

Dix jours plus tôt, le 18 janvier, les envahisseurs ont proclamé triomphalement l'Empire d'Allemagne dans la Galerie des Glaces de Versailles.

La France aspire à la tranquillité

Le 8 février, les élections générales amènent à la nouvelle Assemblée nationale une majorité favorable à la paix. Les ruraux des provinces, peu au fait du siège de Paris et des événements militaires, manifestent massivement leur volonté d'en finir au plus vite avec la guerre en reportant leurs suffrages sur les notables. C'est ainsi que se révèle à l'Assemblée une majorité écrasante de monarchistes.

Pas moins d'un élu sur trois est noble ! Mais ces députés monarchistes sont divisés entre partisans du comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe 1er, du comte de Chambord, petit-fils de Charles X, et de Napoléon III, empereur déchu.

Paris étant entourée de troupes allemandes et trop agitée au goût de l'Assemblée nationale, celle-ci se réunit au Grand Théâtre de Bordeaux avant de se transférer à Versailles. Le gouvernement de Trochu lui remet sa démission et, le 17 février, l'Assemblée désigne Adolphe Thiers comme « chef du gouvernement exécutif de la République française » en attendant de statuer sur la nature du régime futur : monarchie ou république.

Ainsi naît la IIIe République, dans la détresse et la confusion... Elle mourra de la même façon 70 ans plus tard, en 1940.
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MessageSujet: 5 septembre 1972 : Les Jeux Olympiques de Munich endeuillés   ephemeride - Page 20 EmptyLun 5 Sep - 20:54

ephemeride - Page 20 Munich

5 septembre 1972 : Les Jeux Olympiques de Munich endeuillés

Les Allemands, en 1972, attendaient des Jeux Olympiques de Munich qu'ils effacent le souvenir des Jeux de Berlin (1936), présidés par Hitler.

Las, la fête allait être ternie par un attentat sans précédent, lequel allait faire passer au premier plan de la scène internationale les revendications des Palestiniens en exil.

Un commando prêt à tout

Une semaine après le début des Jeux Olympiques de Munich, le 5 septembre 1972, à quatre heures du matin, huit hommes armés s'infiltrent dans le village olympique. Ils gagnent le bloc 31 où dort la délégation israélienne et pénètrent en force dans les appartements.

Sur les quinze sportifs présents, deux sont tués en tentant de résister aux intrus, un troisième arrive à s'enfuir en arrachant une fenêtre, un quatrième s'échappera un peu plus tard. Restent onze otages aux mains du commando.

Au réveil, le monde abasourdi découvre sur les écrans de télévision deux réalités avec lesquelles il va devoir apprendre à vivre, le terrorisme et la Palestine.

Le chef du commando communique à un agent de police un texte revendicatif. On apprend comme cela qu'il se réclame d'un groupe terroriste palestinien appelé « Septembre Noir ».

Ce nom fait référence au massacre par le roi Hussein de Jordanie des groupes armés palestiniens présents sur son territoire en septembre 1970 et affiliés à l'OLP de Yasser Arafat (Organisation de Libération de la Palestine).

Pour le Mossad (les services secrets israéliens), il ne fait guère de doute que les commanditaires de l'attentat de Munich sont à rechercher au sein de l'OLP.

Sauver les Jeux

Dès l'annonce de l'attentat, le président du Comité international olympique presse les autorités allemandes d'entraîner les ravisseurs et leurs otages hors de l'enceinte olympique.

À la hâte, on négocie avec les terroristes leur départ pour l'Égypte. Dès la nuit suivante est organisé le transfert en hélicoptère des terroristes et des Israéliens à l'aéroport. Quand les deux hélicoptères arrivent sur le tarmac, la police lance l'assaut avec une incroyable maladresse.

Trois terroristes sur les huit sont immédiatement abattus. Les autres, se voyant assaillis, ont le temps de jeter une grenade dans un hélicoptère et de tirer dans le second où sont attachés leurs prisonniers. Tous sont tués. Un policier allemand meurt aussi au cours des échanges de tirs. Trois terroristes survivants restent aux mains des policiers.

Deux jours après, le gouvernement israélien dirigé par Golda Meïr ordonne une attaque aérienne de représailles contre des bases palestiniennes de l'OLP en Syrie et au Liban. 70 morts. Entre temps, les compétitions sportives ont repris leur cours après une trêve de 34 heures.

Se sortir du guêpier

Le drame ne s'arrête pas là. Comme s'il ne lui suffisait pas d'avoir échoué à protéger les athlètes, le gouvernement allemand craint d'avoir à juger et condamner les trois terroristes survivants, avec le risque de représailles que cela peut entraîner de la part de leurs complices.

La solution est vite trouvée. Le 29 octobre 1972, un Boeing 727 de la Lufthansa est détourné par trois membres de Septembre Noir après son décollage de Beyrouth. Les terroristes exigent une rançon et... la libération de leurs trois collègues de Munich ! Sitôt dit, sitôt fait. L'avion est autorisé à atterrir à Munich et à en repartir avec les trois terroristes en direction de la Libye. Israël n'aura de cesse qu'ils soient assassinés. Ses agents secrets arriveront à en tuer deux. Le troisième va survivre quelque part en Afrique.

La prise d'otages de Munich marque le commencement de l'agitation palestinienne et du terrorisme moyen-oriental, lequel culminera avec la destruction des tours jumelles de New York et du Pentagone le 11 septembre 2001.
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MessageSujet: 6 septembre 1914 : La contre-offensive de la Marne   ephemeride - Page 20 EmptyMar 6 Sep - 20:54

ephemeride - Page 20 Marne1914

6 septembre 1914 : La contre-offensive de la Marne

Le 6 septembre 1914, après avoir été sur le point de succomber face à l'offensive allemande, les troupes françaises lancent une contre-attaque de la dernière chance sur la Marne, aux portes de Paris.

La guerre, en passe de se terminer en quelques semaines, allait perdurer pendant plus de quatre ans.

Un désastre imminent

Défait dans la «bataille des frontières» (14-24 août) faute d'avoir su anticiper les intentions ennemies, le commandant en chef des armées du nord et du nord-est, Joseph Joffre (62 ans) organise toutefois une retraite générale en bon ordre...

Et déjà la propagande se met en branle pour atténuer l'impact du drame sur les esprits, avec, le 28 août, un communiqué du grand quartier général signé de Joffre qui énonce : «la situation de la Somme aux Vosges est restée ce qu'elle était hier», une façon de révéler sans le dire que l'ennemi avait franchi la frontière !

Le 30 août, Paris connaît le premier bombardement aérien de l'Histoire : un modeste monoplan allemand survole la ville et largue une banderole avec la mention : «Parisiens, rendez-vous, les Allemands sont à vos portes» ainsi que quelques bombes qui ont fait deux morts.

Les Français voient se profiler le spectre d'une nouvelle défaite comme en 1870. Les civils du nord de la France suivent les troupes sur les routes de l'exode. Cinq cent mille Parisiens les imitent et quittent la capitale, qui ne compte plus que 1,8 million d'habitants.

Le gouvernement lui-même donne le mauvais exemple en partant pour Bordeaux le 3 septembre et en laissant les clés de la capitale au général Joseph Gallieni (65 ans), gouverneur militaire.

Celui-ci rassemble toutes les troupes disponibles et constitue hâtivement une sixième armée, sous le commandement du général Maunoury, pour assurer la défense de Paris. Les Allemands sont à ce moment-là à Chelles, à 30 kilomètres au nord-est.

Le péché d'orgueil allemand

Alors survient la faute. Les Allemands, sûrs de leur victoire, retirent deux divisions pour les envoyer vers le front russe où se livre la bataille de Tannenberg. Du coup, le général Alexander von Kluck, qui commande la 1ère armée allemande, à l'extrémité de l'aile droite, renonce à contourner Paris par l'ouest et encercler la capitale. Il infléchit sa marche vers la Marne et l'Ourcq, au sud-est. Erreur fatale. En présentant son flanc à l'ennemi, l'armée allemande se met en position de faiblesse.

Le 31 août, un officier de cavalerie français, le capitaine Lepic, constate au cours d'une reconnaissance au nord-ouest de Compiègne, que l'avant-garde de von Kluck a infléchi sa marche vers Meaux, à l'est de Paris. Le 4 septembre, un avion de reconnaissance confirme ses observations.

Le coup d'oeil de Gallieni

Gallieni, aussitôt informé, y voit l'opportunité d'une contre-offensive de la dernière chance. Il convainc Joffre de lancer sur le flanc ennemi une contre-attaque avec la sixième armée de Maunoury, à peine formée.

La chronique retient la réquisition des taxis parisiens sur ordre de Gallieni. En l'espace d'une nuit, ils transportent sur le front les soldats de cette armée surgie de nulle part.

L'invasion est stoppée net par cette contre-offensive de la Marne, du 6 au 9 septembre, avec des pertes énormes des deux côtés et au prix d'un effort surhumain de la part des fantassins français, épuisés par la retraite. Les Français, soulagés, échappent à une défaite sans rémission.

Les 1ère et IIe armées allemandes de von Kluck et von Bülow battent à leur tour en retraite vers l'Aisne, où elles vont s'enterrer dans de solides tranchées pour ne plus reculer. Les Français, faute de pouvoir les déloger, font de même.

Les troupes allemandes et françaises tentent de se déborder l'une l'autre par l'ouest. C'est la «course à la mer». Mais personne n'arrive à percer le front. Le front franco-allemand se stabilise dans la boue, de la mer du nord aux Vosges, sur 750 km. On ne sait pas encore que cette situation va durer quatre longues et terribles années !... Notons qu'un morceau de la Belgique reste hors de portée des Allemands grâce à la résistance héroïque des Belges sur le front de l'Yser (16-31 octobre), sous le commandement du «roi-chevalier» Albert 1er.

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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 20 EmptyMer 7 Sep - 20:54

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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 20 EmptyMar 20 Sep - 15:14

19 Septembre 1893: La Nouvelle Zélande devient le premier pays à donner le droit de vote aux femmes.
Leur droit à l'éligibilité arrivera en 1919.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 20 EmptyDim 2 Oct - 20:11

Peut-être est-ce lié au fait que, selon Fourastié, la Nouvelle-Zélande a été conçue dès le départ comme une société égalitaire.
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MessageSujet: 2 octobre 1958 : Sékou Touré proclame l'indépendance de la Guinée   ephemeride - Page 20 EmptyDim 2 Oct - 20:16

ephemeride - Page 20 Sekou_toure-240x300

2 octobre 1958 : Sékou Touré proclame l'indépendance de la Guinée

La colonie française de Guinée devient indépendante le 2 octobre 1958 après que le député Sékou Touré eut appelé ses compatriotes à voter non au référendum instituant la Communauté française. Le général de Gaulle, président de la République française, fait évacuer aussitôt les Français présents sur place et l'abandonne à son sort. Sékou Touré, premier président de la République démocratique de Guinée, entraîne très vite son pays dans un chaos innommable sous le prétexte d'instaurer une version africaine du socialisme.

Le pays est désigné d'après le nom donné au golfe qui court du Sénégal à l'Angola et borde les principales régions forestières du continent africain. Il a 250.000 km2 et 8 millions d'habitants (2006) très majoritairement musulmans. Sa capitale est Conakry, sur la côte atlantique mais son histoire s'est forgée dans l'intérieur, en particulier dans le massif du Fouta Djalon où des Peuls islamisés ont fondé un État relativement puissant au XVIIIe siècle. Des Mandingues descendus de la vallée du Niger ont par ailleurs dominé la région côtière. Le haut Niger, au nord de l'actuelle Guinée, a été exploré par René Caillié en 1827-1828.
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MessageSujet: 3 octobre 610 : Héraclius devient empereur de Byzance   ephemeride - Page 20 EmptyLun 3 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 HERACLUS-6-o

3 octobre 610 : Héraclius devient empereur de Byzance

Le général Héraclius prend le pouvoir à Constantinople le 3 octobre 610 dans une période très critique de l'Empire romain d'Orient. La capitale elle-même est menacée au nord par les Avars, des Barbares qui ont traversé le Danube, et au sud par les Perses sassanides.

Dans le même temps, des tribus slaves s'infiltrent de façon paisible dans les régions dépeuplées de la péninsule grecque où elles adoptent très vite la langue locale (de ces Slaves descendent beaucoup d'habitants de la Grèce actuelle).

De Constantinople à Byzance

L'empire romain d'Orient, dernier vestige de l'ancien empire romain, est sur le point de succomber à ces différentes agressions quand survient Héraclius. Ce général très doué de 35 ans est le fils de l'exarque, c'est-à-dire du gouverneur, qui dirige à Carthage les provinces grecques d'Afrique du nord.

Héraclius débarque avec ses troupes sur les rives du Bosphore, renverse le tyran Phocas, le met à mort ainsi que sa famille. Il prend sa place sur le trône de Constantinople.

Sous son règne, l'Empire romain d'Orient se transforme en Empire «byzantin». Ce qualificatif dérive de l'ancien nom grec de la capitale (Byzance).

L'antique administration des provinces, fondée sur la séparation des pouvoirs civil et militaire, est abolie au profit d'une nouvelle entité, le thème. Le thème est dirigé par un stratège qui regroupe entre ses mains tous les pouvoirs. Enfin, à la cour du nouvel empereur, la langue grecque se substitue au latin.

Héraclius lui-même supprime les titres de césar et auguste hérités de la Rome antique. Il renonce à l'emploi du terme latin imperator dont nous avons fait empereur et qui désignait à Rome la personne dotée du commandement militaire suprême, l'imperium. L'empereur se donne le titre de «basileus» par lequel les Grecs désignaient habituellement le Grand Roi des Perses.
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MessageSujet: 4 octobre 1830 : La Belgique s'émancipe sur un air d'opéra   ephemeride - Page 20 EmptyMar 4 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Rogier

4 octobre 1830 : La Belgique s'émancipe sur un air d'opéra

Territoire sans unité nationale, périodiquement disputé par toutes les grandes puissances européennes depuis le Moyen Âge, la Belgique proclame son indépendance le 4 octobre 1830.

Une union mal assortie

Quinze ans plus tôt, l'Angleterre avait imposé son union avec l'ancien royaume de Hollande pour former le Royaume-Uni des Pays-Bas. Mais catholiques et bons vivants, les Belges se sentaient peu d'affinités avec les Hollandais calvinistes qu'ils jugeaient plutôt austères.

Le soir du 25 août 1830, le théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, donne une représentation de La Muette de Portici. Cet opéra d'Auber raconte un soulèvement des Napolitains contre leur oppresseur. Le public, enthousiaste, reprend le refrain : « Amour sacré de la patrie, rends-nous l'audace et la fierté ».

La tension est telle que des émeutes se produisent à la sortie du théâtre. Des bourgeois se réunissent à l'Hôtel de ville et se donnent un drapeau tricolore avec les couleurs noir-jaune-rouge du Brabant, la région de Bruxelles.

Les insurgés suggèrent une « séparation administrative » de la Belgique et des Pays-Bas.

Les deux moitiés du royaume ne seraient plus unies que par une allégeance personnelle à la dynastie d'Orange-Nassau. Mais le roi fait la sourde oreille.

L'insurrection s'emballe. Liège et plusieurs cités ouvrières se soulèvent au chant de la Marseillaise puis de la Brabançonne, l'hymne belge hâtivement composé pour la circonstance.

Le 23 septembre s'élèvent les premières barricades. L'armée se heurte aux insurgés dans le parc de Bruxelles mais se retire sans trop insister.

L'indépendance est proclamée le 4 octobre par le gouvernement provisoire et votée le 18 novembre par les cent quatre-vingt-huit membres du Congrès. Ceux-ci se prononcent à une très large majorité pour l'établissement d'une monarchie constitutionnelle. Il s'agit en l'occurrence de ne pas effrayer les voisins européens qui, tous, ont des régimes monarchistes.

Après avoir sollicité le jeune fils du nouveau roi des Français Louis-Philippe Ier, les Belges se rabattent sur le prince allemand Léopold de Saxe-Cobourg, veuf d'une princesse anglaise. Il prête serment le 21 juillet 1831 et devient roi sous le nom de Léopold 1er.

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MessageSujet: 5 octobre 1910 : Le Portugal devient une République   ephemeride - Page 20 EmptyMer 5 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 220px-Teofilo_Braga

5 octobre 1910 : Le Portugal devient une République

Le 5 octobre 1910, à Lisbonne, le roi Manuel II est chassé par un coup d'État militaire : le Portugal devient une République.

Le pays reste un fidèle allié de l'Angleterre et participe à la Première Guerre mondiale. Mais une fois la paix revenue, les divisions dans le camp républicain entraînent pas moins de seize nouveaux coups d'État jusqu'à la prise de pouvoir par le général Gomes da Costa le 28 Mai 1926.
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MessageSujet: 6 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant   ephemeride - Page 20 EmptyJeu 6 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 JazzSinger

6 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant

Le 6 octobre 1927 sort aux États-Unis le film Jazz singer (Le chanteur de jazz), réalisé par Alan Crosland.

Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson. L'acteur, un juif originaire de Russie, apparaît grimé en Noir.

Le film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore comporte tout juste 354 mots.

Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.

Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).

Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s'adapter au parlant. C'est le cas de Buster Keaton. D'autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.

L'avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.
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MessageSujet: 7 octobre 1950 : Les Chinois réoccupent le Tibet   ephemeride - Page 20 EmptyVen 7 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 280px-Potala_Palace%2C_August_2009

7 octobre 1950 : Les Chinois réoccupent le Tibet

Le 7 octobre 1950, 30.000 soldats chinois pénètrent au Tibet. Les troupes locales se débandent presque sans combattre.

C'en est fini d'un demi-siècle d'indépendance pour le Tibet, une immense contrée que les Chinois appellent simplement Xizang («l'Entrepôt de l'ouest»).

Une monarchie pauvre et archaïque

Jusqu'au VIIe siècle de notre ère, le Tibet était une société féodale très pauvre, vouée au chamanisme (pratiques mêlant religion et magie) et à la religion bön, encore pratiquée dans quelques endroits isolés du Kham, la province du sud-est.

Le pays sort du brouillard avec le roi Songtsen Gampo (vers 610-649), contemporain du roi Dagobert (on écrit aussi Srong-tsan-gampo).

Ce souverain construit une capitale administrative, Lhassa, et forge une écriture nationale à partir d'un alphabet indien. À l'instigation de ses deux épouses bouddhistes, il fait aussi venir des moines de l'Inde, berceau du bouddhisme. C'est ainsi que se développe au Tibet un bouddhisme original mêlé de pratiques magiques et de rituels ésotériques. Le roi tisse aussi des relations avec la Chine des Tang et épouse une princesse chinoise.

Les souverains suivants mènent des incursions tous azimuts. Profitant de ce que les Chinois ont été battus par les cavaliers arabes, en 751, sur la rivière Talas, ils s'emparent même, douze ans plus tard, de leur capitale, Chang'an. En 779, le bouddhisme est proclamé religion d'État. Il s'organise avec le concours de maîtres indiens.

Mais les meilleures choses ont une fin. Les Tibétains refluent sous les coups de leurs voisins. En 822, ils signent la paix avec la Chine comme l'atteste une stèle bilingue de cette époque, à Lhassa.

La monarchie, secouée par une grave crise, disparaît en 838. Elle rend le pouvoir à l'aristocratie terrienne, demeurée fidèle aux traditions chamaniques. Le bouddhisme tibétain est alors persécuté et menacé d'annihilation.

Le pays où le bouddhisme est roi

Patiemment, le bouddhisme reconquiert sa place au soleil...

Aux alentours de l'An Mil, on aboutit à un partage des terres et des paysans entre les aristocrates et les monastères, ces derniers prospérant grâce aux généreuses donations des fidèles. Dès lors et jusqu'à la conquête chinoise de 1950, le pays va se confondre avec sa religion.

En 1239, les Mongols héritiers de Gengis Khan envahissent une partie du Tibet (ils occupent déjà presque toute l'Eurasie, de la Chine à la Russie). Nobles et abbés tibétains chargent le supérieur du monastère de Sakya, Sapan, de négocier avec eux.

Le neveu de Sapan fait mieux encore : il convertit au bouddhisme le nouvel empereur de Chine, le Mongol Koubilaï khan, celui-là même qui accueillit Marco Polo. En retour, Koubilaï khan confère aux abbés de Sakya le pouvoir temporel sur le Tibet, celui-ci devenant une théocratie. Les religieux ou moines sont appelés lamas («maîtres spirituels» en tibétain).

Corrompu par des moeurs relâchées, le clergé tibétain est réformé en profondeur par un ascète venu de Chine, Tsong-kha-pa (mort en 1418). Il s'ensuit l'apparition de deux mouvances rivales : l'Église ancienne ou Bonnets rouges, attachée à la tradition, et l'Église de la vertu ou Bonnets jaunes. Cette dernière, issue de la réforme de Tsong-kha-pa, se confie à des chefs non plus héréditaires mais qui se succèdent par incarnation.

Au cours du XVIe siècle, les Bonnets jaunes rallient les Mongols à leur doctrine. Cela vaut à leur chef le titre mongol de dalaï-lama, titre sous lequel lui-même et ses successeurs seront désormais connus. Le dalaï-lama est vénéré comme une réincarnation du bodhisattva Avalokiteçvara. L'autre grand chef spirituel du bouddhisme tibétain est le panchen-lama, réincarnation du bouddha Amithabha.

En 1642, le chef mongol Guhsri khan s'impose comme roi du Tibet et confie la gestion du pays au cinquième dalaï-lama, ou «Grand Cinquième». Celui-ci s'installe à Lhassa où il fait construire le palais du Potala.

Convoitises étrangères

Après la mort du «Grand Cinquième», les Tibétains en viennent à se disputer le pouvoir. Des nomades, les Dzoungares, menacent d'envahir le pays. L'empereur chinois Kangxi, lui-même descendant de nomades mandchous, en tire prétexte pour occuper Lhassa, en 1720, et placer le pays sous sa protection. Les provinces orientales (le Tibet «intérieur») ne tardent pas à être incorporées à l'empire chinois.

Le régime théocratique, sous protection mandchoue, se ferme aux étrangers en 1792. Cela n'empêche pas les Anglais, en train de prendre pied aux Indes, de s'y intéresser de très près. Le Tibet lui-même, dès le milieu du XIXe siècle, est tiraillé entre deux courants, l'un anglophile, autour du dalaï-lama, l'autre sinophile, autour du panchen-lama. Sans surprise compte tenu du rapport de force entre Anglais et Chinois, les premiers l'emportent.

En 1903, le vice-roi des Indes lord Curzon envoie à la frontière une mission commandée par le colonel Younghusband. Le 3 août 1904, les Anglais entrent à Lhassa et le 7 septembre 1904, ils imposent au Tibet un traité qui ouvre le pays à leur commerce. La Chine entérine ce traité tout en faisant reconnaître sa suzeraineté sur le Tibet «extérieur» (le Tibet dans ses frontières administratives actuelles).

Lorsqu'un soulèvement républicain renverse la dynastie mandchoue, en 1911, la garnison chinoise de Lhassa est chassée et le Tibet central devient indépendant de facto (NB : de la même façon, les Mongols d'Oulan Bator, prenant acte de la chute des Mandchous, se déclarent indépendants ; ils le sont encore).

Le treizième dalaï-lama, qui avait dû se réfugier en Inde peu avant, retrouve son palais du Potala. Quant au panchen-lama, il doit s'enfuir en Chine en 1924.

Le règne de l'arbitraire

Tout change après la Seconde Guerre mondiale. Les Anglais quittent les Indes et cessent en conséquence de s'intéresser au Tibet. À Pékin s'installent les communistes sous la direction de Mao Zedong. Celui-ci, fort de son triomphe, veut rétablir la Chine dans sa grandeur d'antan. Il veut aussi contrôler les zones périphériques, dont le Xizang, dans la perspective d'un affrontement avec ses grands voisins, l'URSS et l'Union indienne.

Quand les Chinois réoccupent le Tibet, le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso (16 ans), prend acte du nouvel état de fait. Ses représentants signent le 23 mai 1951 un accord qui légitime l'occupation et confie les affaires étrangères à Pékin en échange d'une autonomie régionale et du respect de l'identité religieuse.

Le dalai-lama lui-même abolit la corvée et le servage et entame une réforme agraire. Pékin, de son côté, lance un grand programme routier pour relier le Tibet à la Chine proprement dite. Mais les communistes ne tardent pas à violer leurs engagements et à s'en prendre aux monastères.

Un mouvement de révolte se développe chez les Tibétains. Il débute dans les provinces orientales du Kham et de l'Amdo qui ont été intégrées à la Chine proprement dite, où le gouvernement de Pékin mène la modernisation tambour battant. La tension monte et s'étend au Tibet central.

Dans la nuit du 17 au 18 mars 1959, le dalaï-lama, craignant à juste titre pour sa sécurité, quitte en cachette son palais d'été de Norbulingka et s'enfuit en Inde, où il est bientôt rejoint par une grande partie des élites tibétaines.

Le gouvernement indien, qui est alors en conflit larvé avec son voisin chinois, permet aux réfugiés, dont le nombre atteint rapidement la centaine de milliers, de s'établir à Dahamsala, au pied de l'Himalaya.

À peine le dalaï-lama est-il parti qu'une insurrection éclate à Lhassa. L'armée chinoise la réprime sans ménagement. Le Tibet sort ensuite des priorités du gouvernement maoïste, confronté à des problèmes d'une tout autre ampleur.

Dans les années 1980, la Chine accède à l'économie de marché et se libéralise. Le président Hu Yaobang accorde un peu d'autonomie au Tibet. Celui-ci, jusque-là interdit aux étrangers, s'ouvre au tourisme international. Les Tibétains ne s'en révoltent pas moins en 1987, 1988 et 1989.

Après la révolution avortée de 1989, le régime chinois se durcit. À Lhassa, le président du parti communiste du Tibet, qui n'est autre que Hu Jintao, l'actuel Président de la Chine, mène une répression féroce. Dans le même temps, les Chinois accélèrent la sinisation de la Région autonome en encourageant l'installation de Chinois de l'intérieur (Hans).

L'inauguration d'une voie ferrée en 2007 sort définitivement le «Toit du monde» de son isolement. Mais la révolte de mars 2008 montre que le Tibet n'est pas prêt à devenir une province chinoise comme les autres.

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MessageSujet: 8 octobre 1967 : Ernesto « Che » Guevara arrêté en Bolivie   ephemeride - Page 20 EmptySam 8 Oct - 20:55

8 octobre 1967 : Ernesto « Che » Guevara arrêté en Bolivie

Ernesto « Che » Guevara, qui avait tenté de créer un foyer de guerilla en Bolivie, est arrêté le 8 octobre par l'armée régulière et sommairement exécuté le lendemain.

ephemeride - Page 20 Alborta_33
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MessageSujet: 9 octobre 1651 : De l'Acte de Navigation aux guerres anglo-néerlandaises   ephemeride - Page 20 EmptyDim 9 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Scheveningen

9 octobre 1651 : De l'Acte de Navigation aux guerres anglo-néerlandaises

Le 9 octobre 1651, le Parlement anglais promulgue l'Acte de Navigation. Il réserve aux navires et aux équipages nationaux le droit d'entrer dans les ports de Grande-Bretagne.

Visionnaire, Oliver Cromwell, qui gouverne le pays en maître absolu depuis l'exécution du roi Charles 1er, stimule ainsi sa vocation maritime, de sorte qu'au siècle suivant, le poète James Thomson pourra chanter : « Rule, Britannia ! Britannia, rule the waves » (« Règne, Britannia ! Britannia, règne sur les flots »).

Un défi aux Provinces-Unies

L'Acte de Navigation est un défi lancé aux Néerlandais qui dominent pour l'heure le commerce maritime à partir d'Amsterdam et Rotterdam. Trois ans plus tôt, par le traité de Münster qui a reconnu leur indépendance, les Provinces-Unies sont sorties avec les honneurs de leur « guerre de Quatre-Vingts-Ans » contre leur tuteur, le roi d'Espagne. Mais pour l'heure, la mort du stathouder (gouverneur) Guillaume II d'Orange laisse le pays sans véritable chef...

Les Anglais, encore occupés par la guerre civile, se combattent sur mer comme sur terre.

C'est ainsi que George Ayscue attaque avec sa flotte l'île de la Barbade, dans les Antilles, encore aux mains des royalistes. Il en profite pour saisir 27 navires hollandais sous le prétexte qu'ils ont violé l'embargo.

Sitôt la nouvelle connue, les Hollandais décident le 3 mars 1652 de renforcer leur flotte de guerre. Londres, à son tour, se met sur le pied de guerre.

Les hostilités éclatent le 29 mai 1652 dans la rade de Douvres, quand la flotte anglaise de Robert Blake croise de manière inopinée les flottes hollandaises de Maartens Tromp et Michiel de Ruyter.

Ces derniers ayant refusé de saluer le drapeau anglais comme leur en fait obligation l'Acte de Navigation, ils doivent se replier après avoir perdu deux navires.

L'amiral Maarten Tromp trouve la mort le 10 août 1653 à la bataille de Scheveningenn, près de l'île de Texel, dans l'archipel frison, en tentant de lever le blocus des Provinces-Unies par les Anglais.

À la suite de cette bataille navale, les Néerlandais reconnaissent l'Acte de Navigation et consentent à signer le 5 avril 1654 le traité de Westminster, qui met fin à la première guerre anglo-néerlandaise.

Cromwell, débarrassé de l'ennemi hollandais, s'allie à la France contre l'Espagne. Il enlève à celle-ci la Jamaïque et occupe Dunkerque. Il envoie aussi une flotte dans la Méditerranée et, pour lui assurer un libre passage, commence de fortifier le rocher de Gibraltar.

De leur côté, les Néerlandais ne manquent pas de renforcer leur marine dans l'éventualité d'un nouveau conflit. Celui survient après la promulgation en 1660 par le roi Charles II d'un nouvel Acte de Navigation.

La deuxième guerre ango-néerlandaise

Déclarée par les Anglais le 4 mars 1665, la guerre débute par une victoire de leur part à Lowestoft, dans le Suffolk, le 13 juin 1665. Les Néerlandais perdent pas moins de 17 navires.

Mais ils se ressaisissent sous l'impulsion du Grand pensionnaire Jan de Witt et de l'amiral Michiel de Ruyter.

ephemeride - Page 20 Ruyter

Du 19 au 24 juin 1667, ce dernier lance un raid audacieux sur le port de la Medway, à l'embouchure de la Tamise, d'où il ramène, triomphal, le pavillon du Royal Charles, le propre vaisseau du roi.

L'Angleterre, éprouvée par la guerre et également par le Grand Incendie, concède la paix à Breda le 31 juillet 1667. Elle consent à aménager l'Acte de Navigation et à échanger des territoires coloniaux. Les Anglais reçoivent New Amsterdam, rebaptisée....New York en l'honneur du duc d'York, frère du roi et vainqueur de Lowestoft.

Les Néerlandais reçoivent le Surinam et les Moluques. Ainsi les premiers vont-ils dominer l'Amérique du Nord et les seconds l'Indonésie.

Dès l'année suivante, en 1668, les Provinces-Unies s'inquiètent de la progression des armées de Louis XIV dans les Pays-Bas espagnols à la faveur de la guerre de Dévolution.

Elles se rapprochent de leur ancien ennemi, formant avec l'Angleterre et la Suède une Triple-Alliance destinée à lutter contre la France. C'est pour elles le début d'une nouvelle épreuve et l'amorce de leur déclin.
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MessageSujet: 10 octobre 1903 : Mise en vente de l'aspirine   ephemeride - Page 20 EmptyLun 10 Oct - 21:01

ephemeride - Page 20 Aspirine

10 octobre 1903 : Mise en vente de l'aspirine

L'aspirine est mise en vente en Allemagne le 10 octobre 1903. C'est l'aboutissement d'une très longue recherche qui remonte aux Sumériens.

Ces derniers avaient observé que l'écorce de saule calmait les douleurs. Le Grec Hippocrate avait validé leur observation mais il avait fallu attendre le XIXe siècle pour découvrir le principe actif à l'origine de cette propriété : l'acide acétylsalicylique.

Le chimiste allemand Felix Hoffmann part en quête d'un composé équivalent mais plus facile à synthétiser. Ce sera l'acide spirique, extrait de la spirée ou reine-des-prés. Le laboratoire Dreser, qui emploie Hoffmann, dépose un brevet à Munich le 6 mars 1899 et confie à l'entreprise Bayer la commercialisation de l'aspirine.

Sitôt sur le marché, ce médicament anti-fièvre et antalgique (atténuateur de la douleur) recueille un immense succès. L'aspirine suscite en Allemagne le développement d'une puissante industrie pharmaceutique. Elle a aussi les honneurs du traité de Versailles (1919), une clause de celui-ci faisant tomber son brevet dans le domaine public (en France exclusivement !).

Dans les années 1950, l'aspirine semble condamnée par l'arrivée d'un nouvel antalgique, le paracétamol. Mais l'on découvre opportunément qu'elle peut aussi prévenir les accidents vasculaires. Et la voilà repartie pour une deuxième vie...
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MessageSujet: 11 oct 1440 : Fondation du collège d'Eton   ephemeride - Page 20 EmptyMar 11 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Eton-college

11 oct 1440 : Fondation du collège d'Eton

Le Collège d'Eton (Eton College ou plus complètement King's College of Our Lady of Eton beside Windsor), fleuron des public schools britanniques, est une école pour garçons fondée en 1440 par le roi Henri VI d'Angleterre, située à Eton dans le Berkshire en face de la ville de Windsor, à 40 km à l'ouest de Londres.

École élitiste et très coûteuse, occupant des locaux historiques parmi lesquels on compte une remarquable chapelle gothique, public school attitrée de la famille royale d'Angleterre, Eton bénéficie d'un système de bourses développé pour en faciliter l'accès aux élèves moins fortunés.

L'ancienneté de l'école est reflétée par de nombreuses traditions, dont l'uniforme spécifique porté par les élèves. Par ailleurs, des liens historiques unissent Eton à l'université de Cambridge, bien que la majorité des anciens élèves d'Eton rejoignent l'université d'Oxford.
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MessageSujet: 12 octobre 1822 : Le Brésil se donne un empereur   ephemeride - Page 20 EmptyMer 12 Oct - 20:54

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12 octobre 1822 : Le Brésil se donne un empereur

Le 12 octobre 1822, dom Pedro, fils du roi du Portugal, est proclamé empereur du Brésil à Sao Paulo, un mois après l'indépendance du pays.
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MessageSujet: 8-13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire   ephemeride - Page 20 EmptyJeu 13 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Greve

8-13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la Confédération Générale du Travail (CGT), qui groupe 2400 syndicats français et deux cent mille adhérents. Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.

Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui en théorie les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique.

Révolutionnaire ou réformiste ?

La CGT est née à Limoges en 1895, à peine plus de dix ans après la légalisation des syndicats ouvriers. Au départ simple association de quelques fédérations nationales de syndicats, elle se structure et se renforce au congrès de Montpellier, en 1902.

Victor Griffuelhes (Nérac - Lot-et-Garonne, 14 mars 1874 ; Saclas - Seine-et-Oise, 30 juin 1922)Ses effectifs bondissent à plus de cent mille membres sous l’impulsion de son secrétaire général Victor Griffuelhes, un ancien militant anarchiste.

Il organise le 1er mai 1906 la première grève générale pour la journée de huit heures. Ce coup d’éclat met le monde syndical en ébullition, d’autant qu’il survient juste après la catastrophe de Courrières et la répression des mineurs par l’armée.

L’année précédente, la sphère politique a vu naître le premier parti constitué comme tel : la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Ce parti est dirigé par Jules Guesde et se réclame du marxisme.

Partageant peu ou prou les mêmes convictions, syndicalistes et militants politiques s’interrogent sur la meilleure façon de les promouvoir.

Jules Guesde s’est violemment opposé à Alexandre Millerand en 1899 quand ce « socialiste indépendant » a choisi de participer au gouvernement « bourgeois » de Pierre Waldek-Rousseau.

Il souhaite faire de son parti, avec le concours de la CGT, le fer de lance de la révolution à venir. Mais au sein de la confédération syndicale, les « guesdistes » sont nettement minoritaires.

Ils doivent compter avec les réformistes qui veulent se cantonner dans des revendications purement syndicales pour l’amélioration des conditions de travail et des rémunérations.

Quant à la mouvance anarchiste regroupée autour de Victor Griffuelhes, elle prône une action révolutionnaire, à l'écart des partis politiques, avec rien moins que l’objectif de renverser la société capitaliste et de confier l’outil de production aux syndicats.

Le débat va être tranché au congrès d’Amiens au profit des derniers.

Victoire en trompe-l’œil du syndicalisme révolutionnaire

Le IXe congrès confédéral réunit plus de 800 délégués dans l’école publique du faubourg de Noyon, à Amiens. Trois motions sont débattues. Celle des « guesdistes », présentée par la Fédération du Textile, est mise en minorité par la coalition contre nature des réformistes et des anarchistes.

La motion réformiste, présentée par la Fédération du Livre, exprime « le caractère exclusivement économique de l'organisation syndicale ». Mais elle est retirée par ses promoteurs qui veulent plus que tout rester à l’écart des partis politiques. Ils se rallient donc à la motion de Victor Griffuelhes, laquelle préconise la grève générale comme moyen de faire triompher la révolution et « l'expropriation capitaliste ».

Après une semaine de débats est donc votée ladite motion. Elle obtient 830 voix sur 839 !

Mais même si elle est acceptée à la quasi-unanimité des congressistes, n'y voyons pas le reflet des aspirations de la classe ouvrière ou des huit millions de salariés français car les délégués présents à Amiens représentent en tout et pour tout un millier de syndicats et beaucoup sont des néophytes qui ont reçu un mandat en blanc d'un ou même plusieurs syndicats...
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MessageSujet: 14 octobre 1670 : Le Bourgeois gentilhomme   ephemeride - Page 20 EmptyVen 14 Oct - 20:54

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14 octobre 1670 : Le Bourgeois gentilhomme

Le 14 octobre 1670, Molière donne la première représentation du Bourgeois gentilhomme au château de Chambord, devant le roi Louis XIV et sa cour.

La pièce résulte d'une commande du roi lui-même qui voulait un «ballet turc ridicule». Louis XIV avait été affecté par le mépris manifesté par l'ambassadeur du Grand Turc, Soliman Aga, lors de la réception donnée en son honneur à Versailles en décembre de l'année précédente.

Insensible à l'attrait du «kawah» (le café) que l'ambassadeur avait fait découvrir à la Cour, le roi attendait de Molière qu'il le vengeât de ses mauvaises manières.

Fin théâtrale

Molière et Lully, le compositeur de la Cour, s'associent donc une nouvelle fois pour réaliser une comédie-ballet en cinq actes.

Le Bourgeois gentilhomme est la plus belle expression du théâtre total comme l'affectionne Molière, associant la comédie, la danse et la musique, dans une inspiration très baroque. Le roi lui-même apprécie le genre et, jusqu'à la trentaine, n'hésite pas à participer à certaines représentations de ballets en dansant en personne (voir le film de Gérard Corbiau, Le roi danse, 2000).

Le Bourgeois gentilhomme est un prétexte à railler la haute bourgeoisie de l'époque, avide de s'anoblir par l'achat de charges (les «savonnettes à vilains»).

La pièce met en scène Monsieur Jourdain, un riche parvenu désireux d'acquérir de bonnes manières en vue d'obtenir un titre de noblesse. Il refuse de donner sa fille en mariage au jeune homme qu'elle aime parce que celui-ci n'est pas gentilhomme. Mais il se ravise lorsque le même jeune homme se présente comme le fils du Grand Turc et offre à M. Jourdain de l'élever à la dignité de «mamamouchi» en échange de la main de sa fille. L'affaire se conclut par un ballet oriental, sur une musique de Lully... dont les authentiques janissaires du sultan feront une marche populaire !

Molière s'inquiète de l'accueil réservé du roi à sa pièce après la représentation de Chambord. C'est seulement au bout de cinq jours que le roi lui confie qu'il a trouvé la comédie excellente. Les Parisiens attendront cinq semaines avant de la découvrir à leur tour le 24 novembre 1670 au théâtre du Palais-Royal.

Avec Le Bourgeois gentilhomme, le comédien est au sommet de sa gloire mais il est également usé par les années de galère et les luttes contre les cabales de la cour.

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MessageSujet: 15 octobre 1582 : Naissance du calendrier grégorien   ephemeride - Page 20 EmptySam 15 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Calendriergregorien

15 octobre 1582 : Naissance du calendrier grégorien

Le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, les Romains se réveillèrent le vendredi... 15 octobre 1582. Cette nuit du 4 au 15 octobre 1582 avait été choisie par le pape Grégoire XIII pour l'entrée en application de sa réforme du calendrier julien, ainsi nommé d'après Jules César.

La réforme de Jules César

À Rome, l'année débutait en mars et comportait 355 jours et dix mois.

Les Romains payaient leurs dettes au début de chaque mois, ces jours étant appelés calendes (ou calendae). D'où le mot «calendrier» qui désigne le registre où sont inscrits les comptes puis la mesure du temps elle-même.

En 46 avant JC, Jules César donne à l'année 365 jours et 12 mois. Il la fait débuter le 1er janvier et prévoit des années bissextiles. Ce nouveau calendrier est dit julien en référence à son promoteur. L'Église, au Moyen Âge, lui demeure fidèle tout en faisant remonter le décompte des années à la naissance du Christ (ce décompte s'est aujourd'hui imposé à toute la planète).

Mais sous la Renaissance, les astronomes s'aperçoivent que l'année calendaire dépasse l'année solaire de... 11 minutes 14 secondes. Le cumul de cette avance quinze siècles après la réforme julienne se monte à une dizaine de jours avec pour conséquence de plus en plus de difficultés à fixer la date de Pâques !

La réforme de Grégoire XIII

Grégoire XIII décide donc d'attribuer désormais 365 jours, et non 366, à trois sur quatre des années de passage d'un siècle à l'autre. Les années en 00 ne sont pas bissextiles sauf les divisibles par 400 : 1600, 2000, 2400...

Cette modeste réforme ramène à 25,9 secondes l'écart avec l'année solaire (une broutille).

Par ailleurs, le pape décide de rattraper les dix jours de retard du calendrier julien entre le 4 et le 15 octobre 1582.

La réforme va s'étendre peu à peu à l'ensemble des pays. Le calendrier grégorien est aujourd'hui d'application universelle ou à peu près.
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MessageSujet: 6 octobre 1978 : Élection du pape Jean-Paul II   ephemeride - Page 20 EmptyDim 16 Oct - 20:54

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16 octobre 1978 : Élection du pape Jean-Paul II

Le 16 octobre 1978, une fumée blanche s'élève au-dessus des toits du Vatican. Après deux jours de réclusion et huit tours de scrutin, les cardinaux réunis en conclave dans la chapelle Sixtine viennent d'élire le 264e successeur de Saint Pierre à la tête de l'Église catholique.

Un cardinal proclame la formule rituelle : « Habemus papam » (nous avons un pape) et annonce le nom du nouveau pape à la foule amassée sur la place Saint-Pierre de Rome. Celle-ci ne comprend pas et reste un moment interdite. Puis un cri fuse :
« È il Polacco ! » (C'est le Polonais !).

La surprise est double : l'élu est relativement jeune (58 ans) et surtout, il n'est pas italien.

C'est une première depuis l'élection du Hollandais Adrian Florisce, pape sous le nom d'Adrien VI en... 1522 (précepteur du futur empereur Charles Quint, il ne survécut qu'une année à son élection).

Un homme de son siècle

Le nouveau pape est l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla.

Il est né le 18 mai 1920 dans une modeste famille de Wadowice, petite ville proche de Cracovie. Il poursuit des études brillantes entre un père capitaine, une mère très pieuse et un frère qui deviendra médecin (ses parents ont aussi eu une fille qui est morte avant la naissance de Karol).

Il se destine d'abord à des études littéraires (philologie) et se lance dans l'écriture et le théâtre.

Quand, en 1939, son pays est envahi par les Allemands, il va travailler dans une usine de chimie puis dans une carrière de pierres pour échapper au travail obligatoire en Allemagne. Il entre dans le séminaire clandestin du cardinal Adam Sapieha en octobre 1942, reçoit la prêtrise et le 14 juin 1948, après la guerre, obtient le titre de docteur en théologie.

En 1958, le voilà évêque auxiliaire de Cracovie. Il participe activement au concile Vatican II et devient en 1964 archevêque de Cracovie. Le 26 juin 1967, au Vatican, Paul VI le nomme cardinal.

Méconnu en-dehors de la Pologne, Karol Wojtyla est apprécié dans son pays pour son sens des relations humaines, son courage et aussi sa vigueur de grand sportif, passionné de randonnées, d'alpinisme et de ski.

Karol Wojtyla prend le nom de Jean-Paul II, en hommage à ses trois prédécesseurs qui ont mis en oeuvre le concile de Vatican II (Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul Ier, ce dernier n'ayant exercé sa charge que pendant un mois).

D'une popularité sans égale, le nouveau pape conduit les Polonais et les autres peuples d'Europe orientale à se soulever contre le communisme en usant dès le dimanche 22 octobre 1978 de quelques mots forts : « N'ayez pas peur ! ».

Chemin de croix

Le 13 mai 1981, en plein bras de fer entre Moscou et le Vatican, le souverain pontife est victime d'un attentat, sur la place Saint-Pierre de Rome. Il est l'oeuvre d'un jeune fanatique turc, Ali Agça, qui n'en est pas à son premier forfait.

La police oriente son enquête vers les services secrets bulgares, eux-mêmes aux ordres du KGB, la police secrète soviétique. Mais elle ne peut apporter la preuve formelle de leur implication.

Jean-Paul II survit à l'attentat mais reste très affaibli et, dès lors, son pontificat prend l'allure d'un long chemin de croix.

Il parcourt le monde comme aucun pape avant lui, prêchant ici l'insoumission, là la justice, ailleurs le retour à la foi (104 voyages et 129 pays visités, Italie non comprise, au cours de ses 27 ans de pontificat).

Le 27 octobre 1986, il réunit à Assise 200 représentants de toutes les religions afin de prier ensemble. C'est l'« esprit d'Assise ».

Après l'implosion du système communiste européen, auquel il a beaucoup contribué, le pape se pose en gardien du dogme mais ne craint pas de faire repentance au nom de l'Église pour ses erreurs passées.

Dans la synagogue de Rome et à Jérusalem, devant le Mur occidental (le « Mur des Lamentations »), il amorce une spectaculaire réconciliation avec les représentants du judaïsme.

Dans les années 1990, malgré les premières atteintes de la maladie de Parkinson, il soulève l'enthousiasme de la jeunesse catholique occidentale à travers d'extraordinaires rassemblements, les Journées Mondiales de la Jeunesse...

Désillusion européenne

Il n'empêche que l'Église catholique voit sa situation s'effriter dans le monde. Elle est sévèrement concurrencée en Amérique latine et en Afrique par les églises évangéliques américaines. Elle est aussi perçue comme une rivale par le clergé orthodoxe de Russie et d'Ukraine.

La principale désillusion du pape vient du lent suicide de la chrétienté européenne (l'Europe représente environ un cinquième du milliard de personnes de tradition catholique et le quart des 1,8 milliard de chrétiens).

L'Église du Vieux Continent est tiraillée entre le remords d'avoir été autrefois dominatrice et la crainte de heurter les modes intellectuelles du moment. Introvertie, elle se cantonne dans l'assistanat social et l'humanitarisme.

Elle remise au placard la prédication et n'ose proposer une alternative aux individus livrés au consumérisme (primauté de la consommation, repli sur soi, intérêt pour les superstitions et les sectes...).

Beaucoup d'Européens, athées, protestants ou de tradition catholique ne veulent retenir du pape que ses appels à une morale sexuelle fondée sur l'amour, la fidélité ... et certains n'hésitent pas à lui prêter une responsabilité dans la propagation du sida chez des fidèles qui refuseraient le préservatif.

« Pour la première fois de l'histoire de l'humanité, il y a un homme qui vit comme si Dieu n'existait pas, c'est l'homme européen », déclare Jean-Paul II en 2000 à Rome au cours d'une réunion d'évêques européens.

Le pape jette deux ans plus tard un lucide regard sur l'histoire européenne du XXe siècle : « On ne peut pas oublier que c'est la négation de Dieu et de ses commandements qui a créé au siècle passé la tyrannie des idoles, exprimée dans la glorification d'une race, d'une classe, d'un parti, de l'État ou de la nation. Si l'on supprime les droits de Dieu, les droits de l'homme ne sont plus respectés».

Sa mort, le 2 avril 2005, à 21h37, dans ses appartements privés du Vatican, et ses funérailles, le 8 avril suivant, sont suivies en direct par les médias du monde entier et entraînent la mobilisation de millions de croyants... et même plus : Fidel Castro, qui avait noué une relation aussi amicale qu'inattendue avec le souverain pontife, va décréter un deuil de trois jours à Cuba !

Dans la foule massée sur la place Saint-Pierre, on voit de nombreuses pancartes : Santo Subito (« Qu'on le proclame saint sans attendre ! »). De fait, Jean-Paul II sera béatifié par son successeur dès le 1er mai 2011 et canonisé par le pape François dans un délai record le 27 avril 2014, en même temps que le pape Jean XXIII.

Jusque dans sa mort, Jean-Paul II aura rassemblé les foules et suscité la ferveur comme aucun pape avant lui. Sans guère de surprise, c'est le plus proche collaborateur qui est élu à sa succession. Il s'agit cette fois encore d'un non-Italien, l'Allemand Josef Ratzinger (78 ans). Il devient pape sous le nom de Benoît XVI.

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MessageSujet: 17 octobre 1968 : Révolte noire aux JO de Mexico   ephemeride - Page 20 EmptyLun 17 Oct - 20:54

ephemeride - Page 20 Smith_carlos

17 octobre 1968 : Révolte noire aux JO de Mexico

Le 17 octobre 1968, pendant les Jeux Olympiques de Mexico (12-27 octobre), les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3ème place.

Au moment où retentit l'hymne américain et s'élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir.

Par ce geste qui leur coûtera leur carrière, ils affichent leur soutien au mouvement antiségrégationniste américain des Black Panthers.

L'Australien Peter Norman, sur la deuxième marche du podium, manifeste son soutien avec un badge du mouvement de protestation des droits civiques. Exclu des Jeux suivants, il sera porté en terre par ses deux amis afro-américains à sa mort en 2006.

Aux États-Unis, la lutte contre la ségrégation raciale prend un tour de plus en plus violent dont témoigne l'assassinat, la même année, du pasteur Martin Luther King.
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