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 Municipales 2014 : une victoire pour le FN

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Ysaline de Montmirail
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Ysaline de Montmirail


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MessageSujet: Municipales 2014 : une victoire pour le FN   Municipales 2014 : une victoire pour le FN EmptyLun 31 Mar - 20:14

Municipales 2014, second tour - Une victoire presque complète pour le FN

Le FN a remporté une dizaine de villes et annonce près de 1 200 conseillers municipaux. La stratégie de Marine Le Pen a porté ses fruits.

"L'essai est transformé ! Nous gagnons au moins 10 villes et notre objectif d'obtenir plus de 1 000 conseillers municipaux a été rempli", affirme le porte-parole du Front national, Nicolas Bay, au Point.fr, avant d'entrer sur un plateau télé dimanche soir. Après le succès au premier tour de Steeve Briois à Hénin-Beaumont et les bons scores des candidats frontistes sur l'ensemble de l'Hexagone, les responsables marinistes continuaient d'exulter au soir du deuxième tour. Mais les objectifs de la présidente du Front national sont-ils remplis ? Peut-on parler d'une victoire frontiste ?

Un enracinement indéniable

D'après les premières estimations, trois victoires constituent de véritables trophées pour le Front national. Le controversé Robert Ménard a été plébiscité à Béziers (Hérault), ville de près de 71 000 habitants, et Fréjus dans le Var (environ 60 000) a élu David Rachline. La victoire de Stéphane Ravier dans le 7e secteur de Marseille, la première dans la ville phocéenne, est également symbolique. Les autres villes devenues bleu marine constituent des victoires moins importantes, mais toujours bonnes à prendre. À Hayange (Lorraine), Fabien Engelmann, ouvrier communal de 34 ans, permet au Front national de diriger une commune de la vallée de la Fensch, où se situent les vestiges de la sidérurgie française, notamment les deux hauts-fourneaux de Florange mis à l'arrêt en avril 2013. Le FN remporte également Beaucaire (Gard), Camaret-sur-Aigues (Vaucluse), Villers-Cotterêts (Aisne), Cogolin (Var), Le Luc (Var), Mantes-la-Ville (Yvelines). Avec plus d'une dizaine de villes gagnées, le Front national fait mieux qu'en 1995, cru de référence pour un parti qui avait ravi quatre villes (cinq en comptant Orange, où le maire d'extrême droite Jacques Bompard était déjà élu).

Autre motif de satisfaction, Marine Le Pen annonce environ 1 200 conseillers municipaux. C'est à peu près le même score qu'en 1995 (1 363 élus d'extrême droite). "Et il y a une plus grande dispersion géographique qu'en 1995", ajoute Jean-Yves Camus, spécialiste du Front national. Si les mairies gagnées demeurent dans les territoires habituellement favorables au FN (les anciens bassins sidérurgiques et le Sud-Est), celui-ci a progressé dans ses terres de mission : "Dans les endroits où il faisait seulement 3 ou 4 %, il fait désormais le double", poursuit le politologue, pour qui l'on peut désormais "parler majoritairement d'un vote d'adhésion". Et si le parti n'emporte que 6,84 % des voix au plan national, c'est parce qu'il n'a présenté que 597 listes dans toute la France, ce qui est beaucoup moins que ses concurrents. L'enracinement est indéniable.

Des lieutenants défaits

Reste qu'aucune victoire n'est comparable à celle de Toulon, quinzième commune de France par sa population (163 974 habitants au dernier recensement de 2011), où il s'était imposé en 1995. Et le nombre de communes conquises reste très faible par rapport aux 980 villes de plus de 1 000 habitants. Ces succès sont donc un minimum pour un parti qui réalise régulièrement entre 15 et 20 % lors des élections nationales. Et il accuse aussi trois défaites symboliques dans des municipalités où Marine Le Pen avait mis le paquet. Florian Philippot, son bras droit, est défait à Forbach. Autre lieutenant mariniste déchu : Louis Aliot, qui rate son pari à Perpignan. Et le député Gilbert Collard a été battu à Saint-Gilles. S'il revient à son niveau des années 1990, avant la scission mégrétiste, puis le virage Buisson de Nicolas Sarkozy, on est encore loin du tripartisme annoncé par ses responsables politiques.

Surtout que, pour véritablement transformer l'essai, le FN devra prouver que ses élus sont capables de gérer des villes. Le fiasco de Toulon et Vitrolles à la fin des années 1990 reste dans les mémoires. Consciente de l'importance de l'enjeu, Marine Le Pen a dépêché ses meilleurs éléments dans les villes gagnées par son parti. Sa stratégie consiste à développer le maillage territorial du FN et faire de ces municipales un tremplin vers d'autres victoires. Prochaine étape : les élections européennes, qui pourraient propulser le FN devant ses concurrents.

http://www.lepoint.fr/municipales-2014/municipales-2014-une-victoire-au-gout-d-inacheve-30-03-2014-1807333_1966.php
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