Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 15 novembre 1988 : Yasser Arafat annonce la création d'un État palestinien   ephemeride - Page 40 EmptyDim 15 Nov - 21:54

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15 novembre 1988 : Yasser Arafat annonce la création d'un État palestinien

Le 15 novembre 1988, devant le Conseil National Palestinien réuni à Alger, le chef charismatique de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) annonce la création d'un État palestinien.

Fondée en 1964, l'OLP avait été chassée du Liban en 1982 et contrainte de s'installer à Tunis. Depuis lors, elle n'avait plus eu de contact direct ni avec l’« ennemi sioniste », ni avec les Palestiniens des territoires occupés. Pour ne pas se faire oublier, l'organisation  tenta de promouvoir sa cause par des actions terroristes à travers le monde. Mais les résultats furent mitigés…

En décembre 1987, le déclenchement de la première « Intifada » dans les territoires occupés fit craindre à Yasser Arafat d'être marginalisé. Il reprit donc la main en annonçant la création de l'État palestinien.

Pour l'historien franco-israélien Alain Michel, cette création, si virtuelle qu'elle fut, marqua un tournant dans le conflit israélo-palestinien car, en filigrane, elle signifiait la reconnaissance du droit à l’existence de l’État d’Israël et de son droit à des frontières sûres et reconnues, selon les termes de la résolution 242 de l'ONU de 1967, consécutive à la guerre des Six Jours. Elle allait ouvrir la voie aux accords d'Oslo, cinq ans plus tard, le 13 septembre 1993, par lesquels l'OLP reconnaissait le droit d'Israël à l'existence.

Un quart de siècle plus tard, il ne reste plus rien des espoirs d'Oslo. Yasser Arafat est décédé en 2004 et l'autre signataire d'Oslo, Yitzhak Rabin, a été assassiné en 1995. Plus gravement, le grignotage de la Cisjordanie par les colonies juives exclut la création de deux États séparés et fait craindre un État juif piqueté de bantoustans palestiniens... et voué à la guerre perpétuelle.
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MessageSujet: 16 novembre 1700 : « Il n'y a plus de Pyrénées »   ephemeride - Page 40 EmptyLun 16 Nov - 21:54

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16 novembre 1700 : « Il n'y a plus de Pyrénées »

Le 16 novembre 1700, Louis XIV prend la décision que toute l'Europe attend. Il entérine le testament du roi d'Espagne Charles II de Habsbourg, mort le 1er novembre sans héritier, qui lègue la couronne d'Espagne à l'un des petits-fils du Roi-Soleil. Il va s'ensuivre une guerre, la plus terrible du long règne de Louis XIV.

La monarchie française plus puissante que jamais

Le défunt roi, par son testament du 2 octobre, a désigné le petit-fils du roi de France, le duc Philippe d'Anjou (17 ans) pour lui succéder, bien que le jeune Bourbon fût issu d'une dynastie hostile depuis deux siècles aux Habsbourg. Philippe est le deuxième fils de Monseigneur le « Grand Dauphin » et de Marie-Anne de Bavière, son frère aîné Louis de Bourgogne étant l'héritier naturel de la couronne de France.

Son choix, tout à l'honneur de la France, irrite l'empereur d'Allemagne, Léopold Ier de Habsbourg, qui aurait préféré que la couronne échût à son second fils, l'archiduc Charles. Les droits de l'Autrichien sont en effet de même nature que ceux du roi de France, Léopold Ier et Louis XIV étant tous deux beaux-frères de Charles II et petits-fils de Philippe III d'Espagne.

Louis XIV, âgé de 62 ans, craint à juste titre que l'accession de son petit-fils sur le trône d'Espagne ne bouleverse l'équilibre européen et ne ligue les autres pays contre la France. Il cherche des garanties tandis que l'ambassadeur d'Espagne, Castel dos Rios, fait antichambre trois jours durant pour connaître sa décision.

Enfin, le 16 novembre, à son lever, le Roi-Soleil s'adresse aux courtisans et aux diplomates, rassemblés dans la Grande Galerie du château de Versailles :
« Messieurs, voici le roi d'Espagne ! La naissance l'appelait à cette couronne, le feu roi aussi par son testament ; toute la nation l'a souhaité et me l'a demandé instamment, ce que je leur ai accordé avec plaisir, c'était l'ordre du Ciel ».

Puis, se tournant vers son petit-fils, le duc d'Anjou : « Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir ; mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union entre les deux nations ; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix en Europe ».

S'ensuit un petit dialogue entre le roi et l'ambassadeur espagnol Castel dos Rios sur la date du départ du nouveau souverain Philippe V, prévu le 1er décembre et effectif le 4, et sur la météo pyrénéenne.

Le Mercure Galant, dans sa relation de l'épisode, attribue à Rios la fameuse phrase : « Quelle joie Sire ! Il n'y a plus de Pyrénées ! » Il n'est pas certain que Rios ait jamais prononcé cette phrase. Elle sera plus tard attribuée quelquefois à Louis XIV lui-même.

À l'exception de l'archiduc d'Autriche, Léopold Ier, tous les souverains reconnaissent le nouveau roi d'Espagne, Philippe V. Celui-ci est bien accueilli par ses sujets... Appelé, non sans exagération, Philippe V el Animoso (« le Brave »), le nouveau roi va vite sombrer dans l'extrême dévotion et subir l'influence de son épouse Marie-Louise de Savoie, la Savoyana, de cinq ans plus jeune que lui, elle-même sous l'influence de sa femme de chambre (Camarera-Mayor), la princesse des Ursins, proche de Mme de Maintenon.

Les Pyrénées ressurgissent !

Les désillusions vont très bientôt arriver et déboucher sur la dernière et plus dramatique guerre du Roi-Soleil : la guerre de la Succession d'Espagne, due aux maladresses de Louis XIV et au ressentiment des grandes puissances à l'égard de la France et de sa nouvelle alliée, l'Espagne.

Après l'établissement de la paix d'Utrecht et la mort de Louis XIV, un Premier ministre espagnol, le cardinal Giulio Alberoni, va remettre sur la table les droits de Philippe V à la couronne de France. Il en résultera la conspiration de Cellamare (1718) et l'éviction d'Alberoni. Les branches espagnole et française des Bourbons vivront désormais leur vie chacune de leur côté.
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MessageSujet: 17 novembre 1917 : Clemenceau forme un gouvernement de choc   ephemeride - Page 40 EmptyMar 17 Nov - 21:54

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17 novembre 1917 : Clemenceau forme un gouvernement de choc

Le 17 novembre 1917, Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Il est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le président de la République Raymond Poincaré.

La France saisie par le doute

Obnubilé par la volonté de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire, Clemenceau, président de la commission de l'armée, au Sénat, a auparavant torpillé une offre de paix séparée de l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles Ier, communiquée aux Alliés par le prince Sixte de Bourbon-Parme.

Il prend la tête du gouvernement français à un moment crucial. Les Allemands gardent l'avantage militaire. Ils occupent le nord et l'est du territoire et, depuis la révolution bolchevique du 6 novembre et le retrait unilatéral de la Russie de la guerre, ils peuvent concentrer tous leurs efforts sur le front occidental. Ils le font avec d'autant plus de détermination que les Américains, entrés en guerre en avril aux côtés des Alliés, amènent par centaines de milliers des combattants frais et dispos sur le Vieux Continent. Il est urgent pour les Allemands d'obtenir la victoire avant que ces combattants, encore en cours d'instruction, entrent dans la bataille.

La France est saisie par le doute et la lassitude. Les partisans d'une paix de compromis, comme Joseph Caillaux, relèvent la tête. Sur le front, des soldats excédés par l'incompétence de leurs chefs en arrivent à se mutiner.

Poursuivre la guerre à tout prix

Dans son discours d'investiture devant la Chambre des députés, le 20 novembre, le nouveau président du Conseil, par ailleurs ministre de la guerre, annonce sans ambages son intention de traquer les présumés défaitistes et traîtres qui entravent à l'arrière les efforts des combattants.

Son discours fait appel aux tripes des auditeurs : « Nous prenons devant vous, devant le pays qui demande justice, l'engagement que justice sera faite, selon la rigueur des lois... Plus de campagnes pacifistes, plus de menées allemandes. Ni trahison, ni demi-trahison. La guerre. Rien que la guerre. Nos armées ne seront pas prises entre deux feux. La justice passe. Le pays connaîtra qu'il est défendu... »

Clemenceau veut prouver aux soldats qui se battent dans les tranchées que l'on se préoccupe d'eux et que l'arrière assume sa part de leurs souffrances. Pour les besoins de sa démonstration, il va très vite chercher à faire des exemples sans s'embarrasser de juridisme.

Il défère devant le Sénat, transformé en Haute Cour, l'ancien ministre de l'Intérieur Louis Malvy, qu'il a contraint à la démission le 31 août 1917 en lui reprochant sa complaisance à l'égard des pacifistes.

Le 14 janvier 1918, alors que l'opinion gronde, lasse des privations et de la guerre, il fait brutalement arrêter dans sa salle de bains son ancien ministre des Finances Joseph Caillaux, dans la crainte qu'il ne soit appelé à le remplacer à la tête du gouvernement pour signer une paix de compromis ! Ces deux personnalités, inculpées sur de ridicules accusations de complot (affaire Bolo Pacha), échapperont de justesse à une exécution dans les fossés de Vincennes. D'autres, moins connus et moins entourés, n'auront pas leur chance.

Le 8 mars 1918, devant la Chambre des députés, Clemenceau peut afficher une détermination intacte : « Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c'est tout un. Politique intérieure, je fais la guerre; politique extérieure, je fais toujours la guerre ».

Sa détermination vaut au président du Conseil d'être surnommé le « Père de la Victoire ». Les poilus témoignent d'une grande affection pour le vieillard qui n'hésite pas à ramper jusqu'à eux dans les tranchées et l'appellent plus simplement « Le Vieux ».
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MessageSujet: 18 novembre 1803 : Haïti chasse les Français   ephemeride - Page 40 EmptyMer 18 Nov - 21:54

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18 novembre 1803 : Haïti chasse les Français

Le 18 novembre 1803, près du Cap-Français, au nord de l'île de Saint-Domingue, une bataille met fin à la tentative de Napoléon Bonaparte, Premier Consul de la République française, de restaurer la souveraineté de la France sur l'île.

Les débris de l'armée française commandés par le général Donatien de Rochambeau capitulent devant les anciens esclaves, sous le commandement de Jacques Dessalines. La colonie française devient six semaines plus tard un pays indépendant sous le nom de Haïti.

Triomphe de Toussaint Louverture

En 1794, le gouvernement révolutionnaire abolit l'esclavage. Sa décision met fin à la révolte des esclaves de Saint-Domingue, déclenchée en février 1791. Après s’être rallié au pouvoir, leur chef Toussaint Louverture est nommé général et parvient à chasser les troupes anglaises qui avaient débarqué à l’appel des colons blancs.

Puis, il commence à gouverner l’île réunifiée, de façon indépendante vis-à-vis de la France. Cela déplaît fortement au Premier Consul Bonaparte, arrivé au pouvoir en 1799. De plus, les planteurs ont l’oreille du nouveau dirigeant et le poussent à intervenir. Après avoir à nouveau légalisé l’esclavage, il envoie des corps expéditionnaires rétablir l’autorité de Paris à Saint-Domingue et en Guadeloupe.

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La défaite française et la naissance d’une nation

23 000 soldats débarquent donc à Saint-Domingue au début de l’année 1802 sous les ordres du général Charles Leclerc. Leur arrivée provoque un soulèvement des anciens esclaves, sous la conduite de Toussaint Louverture.

Les Français lui tendent un piège : ils le font venir en prétextant vouloir discuter avec lui, puis le capturent de façon déloyale. Déporté et emprisonné en France, il meurt en avril 1803. Son adjoint Jacques Dessalines lui succède. Il se rallie aux Français pour mieux éliminer ses rivaux, avant de se retourner contre eux.

Le temps joue pour Dessalines, car les soldats français sont décimés par la fièvre jaune, y compris leur commandant qui meurt en novembre 1802. Les renforts amenés par le général Rochambeau, 10 000 hommes, ne permettent pas de rétablir la situation des Français. Affaiblis à l’extrême, ils finissent par capituler le 18 novembre 1803, au Fort Vertières.

Des deux corps expéditionnaires, il ne reste guère plus de 2000 hommes. Suite à la victoire des insurgés, les garnisons françaises se rendent l’une après l’autre, permettant à l’ex-colonie de proclamer son indépendance le 1er janvier 1804. Elle prend alors le nom d’Haïti.

La tentative française de reconquête clôt le cycle de guerres serviles qui ensanglantèrent Saint-Domingue durant et après la période révolutionnaire. Elle se solde par un désastre qui détourne définitivement Bonaparte des questions coloniales. Du reste, cet échec ne lui porte pas préjudice et les Français ne lui en tiennent pas rigueur.
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MessageSujet: 19 novembre 1816 : Fondation de l'Université de Varsovie   ephemeride - Page 40 EmptyVen 20 Nov - 21:45

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19 novembre 1816 : Fondation de l'Université de Varsovie

Le début de l'Université de Varsovie remonte à la création de l'Université Royale de Varsovie (Królewski Uniwersytet Warszawski), fondée le 19 novembre 1816 par le Ministère des Cultes et de l'Instruction publique, qui poursuit, après le congrès de Vienne, l'activité du Conseil de l'Instruction Publique du Duché de Varsovie.

Après la chute de Napoléon, le Duché de Varsovie est transformé en Royaume du Congrès et le tsar Alexandre Ier devient roi de Pologne en 1815.

Stanisław Kostka Potocki, l'ancien président du Conseil de l'Instruction est nommé ministre et continue dans sa nouvelle fonction de développer le réseau scolaire polonais. Les partitions de la Pologne ont aliéné Varsovie de l’Université Jagellon, la plus ancienne et la plus importante université polonaise qui se trouve désormais sous l'occupation autrichienne. Dans ce contexte, Stanisław Kostka Potocki et Stanisław Staszic, président de la Société des Amis des sciences, proposent au tsar de fonder une nouvelle université sur la base des deux institutions déjà créées sous le Duché de Varsovie ː l'École de Droit et l'École de Médecine.

La nouvelle institution est officiellement inaugurée le 14 mai 1818. Elle a cinq facultés : Droit et administration, Médecine, Théologie, Philosophie, Humanités, auxquelles s'ajoute un peu plus tard le Conservatoire de Musique où Frédéric Chopin étudie à partir de 1826.
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MessageSujet: 20 novembre 1542 : Lois de protection des indigènes des Indes Occidentales   ephemeride - Page 40 EmptyVen 20 Nov - 21:54

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20 novembre 1542 : Lois de protection des indigènes des Indes Occidentales

Le 20 novembre 1542 sont promulguées les Leyes y ordenanzas nuevamente hechas por su Majestad para la governación de las Indias y buen tratamiento y conservación de los Indios rédigées à l'instigation du prêtre Bartolomé de Las Casas, l'évêque du Chiapas, puis édictées par Charles Quint, visant à protéger les indigènes d'Amérique du Sud en interdisant aux colons de les réduire en esclavage et en soulignant que les Amérindiens étaient des fidèles à qui la religion catholique ouvrait ses portes.

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MessageSujet: 21 novembre 2004 : «Révolution orange» à Kiev   ephemeride - Page 40 EmptySam 21 Nov - 21:54

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21 novembre 2004 : «Révolution orange» à Kiev

Le 21 novembre 2004, en Ukraine, l'élection truquée du candidat pro-russe Viktor Ianoukovitch à la présidence de la République jette l'opposition dans la rue. La capitale Kiev est en ébullition.

Activement soutenue par des organisations occidentales comme la fondation Soros, la «révolution orange», d'après la couleur des écharpes arborées par les manifestants, obtient l'annulation de l'élection.

Il n'empêche qu'aux élections suivantes, en 2010, le même homme, favori de Moscou et de l'importante minorité russophone établie à l'Est du Dniepr et en Crimée, réussit à se faire élire de façon régulière.

Comme si de rien n'était, Ianoukovitch poursuit les négociations engagées avec Bruxelles par son malchanceux prédécesseur Viktor Iouvchtchenko, en vue d'un rapprochement avec l'Union européenne. Mais il ne remédie pas aux déficiences de l'État, à la corruption endémique et au pouvoir de l'oligarchie issue des anciens cadres communistes. Celle-ci, à l'image de sa propre famille, s'enrichit prodigieusement en pillant les ressources industrielles, agricoles et minières du pays.
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MessageSujet: 22 novembre 1718 : Bataille de l'île d'Ocracoke   ephemeride - Page 40 EmptyDim 22 Nov - 21:54

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22 novembre 1718 : Bataille de l'île d'Ocracoke

Edward Teach, alias Barbe Noire, est un pirate qui s'attaque aux navires marchands au large de la Caroline du Nord.

Les négociants demandent au gouverneur de Caroline du Nord d'intervenir, mais celui-ci ayant été corrompu par le pirate, il décide de ne pas agir.
C'est le gouverneur de Virginie qui envoie le lieutenant Robert Maynard pour capturer Barbe Noire.

Celui-ci atteint le repaire du pirate qui se trouve dans l'île d'Ocracoke et lance une attaque le 22 novembre 1718.

A l'issue d'un duel entre Maynard et Barbe Noire, ce dernier est tué et décapité.
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MessageSujet: 23 novembre 1248 : Prise de Séville par Ferdinand III de Castille   ephemeride - Page 40 EmptyLun 23 Nov - 21:54

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23 novembre 1248 : Prise de Séville par Ferdinand III de Castille

Le siège de Séville dura 16 mois (juillet 1247 – novembre 1248) et permit aux armées de Ferdinand III de Castille de reprendre la ville aux Almohades durant la Reconquista. Bien que son importance géopolitique fût rapidement éclipsée par la prise de Cordoue en 1236, le siège de Séville fut néanmoins l'opération militaire la plus complexe menée par Ferdinand III.

En 1246, après la conquête de Jaen, Séville et Grenade étaient les seules grandes villes de la péninsule Ibérique qui restaient aux mains des musulmans.

Au début de l'été 1247, le siège commence. Les Castillans isolent la ville au nord et à l'est. L'évêque Pierre de Lyon atteste que des canons ont été utilisés durant le siège par les défenseurs maures, ce qui serait la première utilisation de poudre à canon dans l'Occident.

En raison de la famine, la ville capitula le 23 novembre 1248. Ferdinand III fit son entrée triomphale dans la ville le 22 décembre 1248. Les chroniques musulmanes prétendent que 300 000 habitants ont quitté la ville après le siège. Ce nombre est considéré comme exagéré par l'historien O'Callaghan.
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MessageSujet: 24 novembre 885 : Les Vikings entament le siège de Paris   ephemeride - Page 40 EmptyMar 24 Nov - 21:54

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24 novembre 885 : Les Vikings entament le siège de Paris

Très actifs durant le IXe siècle, les Vikings ont pris l’habitude de remonter les fleuves pour piller et rançonner les villes. Le 24 novembre 885, 700 bateaux et environ 30 000 guerriers danois et norvégiens se présentent ainsi devant l'île de la Cité, le coeur de Paris.

Le chef de l'expédition, un certain Siegfried, se voit refuser par l'évêque Josselin le droit de remonter le fleuve. Il entame donc le siège de la ville, laquelle est énergiquement défendue par l'évêque et le comte Eudes pendant un an et demi.

Finalement, en mai 887, l'empereur Charles III le Gros accepte de payer aux Vikings un tribut de 700 livres d'argent et les autorise à piller la Bourgogne.

Cette couardise vaut au piteux descendant de Charlemagne d'être déposé par les barons de Francie orientale (l'actuelle Allemagne) en novembre 887 à la Diète de Tibur. Et quand il meurt, le 13 janvier 888, c'est le comte de Paris Eudes que les barons de Francie occidentale (l'actuelle France) élisent à sa place.
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MessageSujet: 25 novembre 1177 : Baudouin IV défait Saladin à Montgisard   ephemeride - Page 40 EmptyMer 25 Nov - 21:54

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25 novembre 1177 : Baudouin IV défait Saladin à Montgisard

Le jeune roi de Jérusalem (16 ans) Baudouin IV, appelé aussi le roi lépreux, remporte la plus belle victoire de l’épopée des croisades en battant l’armée de Saladin, trois ans tout juste après que le sultan ait réuni la Syrie et l'Égypte sous son autorité.

Le gros de l’armée croisée ayant été dispersé, le royaume de Jérusalem est dangereusement exposé, ce qu’apprend Saladin. Il lève 30 000 soldats et se dirige vers Ascalon où Baudouin l’a devancé avec ses 500 derniers chevaliers. Saladin tout en faisant le siège de la ville, ravage la région qui n’est plus défendue puisque les croisés sont enfermés dans Ascalon ou en guerre sur la périphérie du royaume. Victorieux et alourdis de butin, les musulmans reprennent le chemin de l’Égypte pensant n’avoir plus rien à craindre. Baudouin, avec ses chevaliers et quelques milliers de soldats, les rattrapent en suivant discrètement une route parallèle puis leur infligent une défaite presque complète à Montgisard, à mi-distance de Jérusalem et Jaffa.

Malgré la perte des neuf-dixièmes de ses troupes, Saladin parvient à fuir jusqu'au Caire grâce au sacrifice de sa garde personnelle.
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MessageSujet: 26 novembre 1580 : Paix de Fleix   ephemeride - Page 40 EmptyJeu 26 Nov - 21:56

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26 novembre 1580 : Paix de Fleix

Temps de paix

Dans beaucoup de places de sûreté, l’édit de pacification de Poitiers de 1577 n’est pas appliqué : les chambres mixtes ne sont pas rétablies, les lieux de culte ne sont pas accordés, toutes les ligues ne sont pas dissoutes. Afin d’affermir la paix, Catherine de Médicis entreprend un nouveau voyage, pour rencontrer les différents partis, les principaux personnages, les gouverneurs.

À l’automne 1578, elle se dirige vers le Sud-ouest et rencontre le roi de Navarre qui a réuni les députés des églises du Languedoc. À l’issue de négociations, le traité de Nérac signé le 28 février 1579 précise les conditions de la paix. Les protestants peuvent construire des temples dans les lieux où le culte est autorisé, une quinzaine de villes (au lieu de huit) leur sont attribuées pour une période de six mois.

Les négociations se déroulent au milieu de fêtes, d’intrigues galantes, d’où son nom de « guerre des amoureux ». « C’est à cause des intrigues amoureuses de Marguerite de Valois que les hostilités ont repris », selon Agrippa d’Aubigné.

Temps de guerre

Cette septième guerre n’a pas l’ampleur des précédentes. En novembre 1579 le prince Henri de Condé s’empare de La Fère en Picardie dont il est gouverneur, mais où il n’est pas obéi par les catholiques. Les troubles recommencent en Dauphiné et en Provence ravagée par des bandes de pillards. En avril 1580, Henri de Navarre – alors chef du parti protestant depuis 1576 – s’oppose aux provocations du maréchal de Biron, lieutenant-général de Guyenne, et prend possession de la ville de Cahors après une bataille de trois jours, où son courage se déploie, dans un combat loyal, sans pillage. Mais le peuple huguenot et ses notables ne suivent pas, les troupes royales reprennent l’avantage. Henri de Navarre est enfermé dans Cahors, Henri de Condé dans La Fère d’où il s’échappe pour regagner l’Allemagne, François de Lesdiguières est vaincu en Dauphiné.

Quelques conflits sporadiques ont encore lieu jusqu’à la signature du traité de Fleix, le 26 novembre 1580, qui confirme l’édit de Poitiers. Les places de sûreté protestantes doivent être rendues dans un délai de six ans. Cette septième guerre paraît à beaucoup comme dérisoire, motivée par des intérêts et rivalités de personnes.
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MessageSujet: 27 novembre 1382 : Clisson écrase les Flamands à Roosebeke   ephemeride - Page 40 EmptyVen 27 Nov - 21:54

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27 novembre 1382 : Clisson écrase les Flamands à Roosebeke

Les tisserands de Gand et des autres villes de Flandre s'étant révoltés contre leur comte, Louis II de Male, ils sont défaits le 27 novembre 1382 par une armée féodale sous les ordres d'Olivier de Clisson à Roosebeke, près d'Ypres.

Près de 35.000 Flamands se sont regroupés sur le Mont Dore en position défensive. Quand l'armée française arrive, piétons au centre, cavalerie et troupes légères sur les côtés, ils descendent en rangs serrés en profitant du brouillard mais se font surprendre par le soleil.

Dans le corps à corps, les Flamands, assaillis sur leurs deux ailes, sont bientôt écrasés et piétinés. Ils perdent 27.000 des leurs, y compris leur chef, Philip van Artevelde, étouffé dans la mêlée. C'est le fils cadet de Jacob Van Artevelde, un agitateur qui avait convaincu en 1340 le roi d'Angleterre Edouard III de revendiquer la couronne de France.

Les insurgés étaient depuis lors en conflit avec leur comte et son suzerain, le roi de France Charles VI. Ils leur en voulaient de faire la guerre à l'Angleterre et ainsi de porter tort à leur fructueuse activité, qui consistait à tisser la laine anglaise.
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MessageSujet: 28 novembre 1787 : Pierre Pigneaux de Béhaine rapproche la France de la Cochinchine   ephemeride - Page 40 EmptySam 28 Nov - 21:55

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28 novembre 1787 : Pierre Pigneaux de Béhaine rapproche la France de la Cochinchine

Le 28 novembre 1787, Monseigneur Pigneaux de Béhaine, évêque in partibus d'Adran (Arabie) et missionnaire en Asie du sud, fait signer au roi Louis XVI un « petit traité de Versailles » par lequel la France s'engage à soutenir un prince local, Nguyên Anh.

Le fils de celui-ci, à peine âgé de sept ans, se rend pour l'occasion à Versailles en compagnie du missionnaire.

En échange de son soutien, la France obtient le monopole du commerce extérieur et deux ports, Tourane et Poulo-Condor. Ces modestes établissements apparaissent comme l'amorce d'une revanche sur les Britanniques qui tiennent les Indes.

Monseigneur Pigneaux de Béhaine, devenu vicaire apostolique de Cochinchine, se voue corps et âme à son pays d'adoption. Il modernise la flotte de son protecteur, le prince Nguyên Anh, et fait venir trois navires et un corps de troupe pour le soutenir. Cela lui vaut de belles funérailles de la part des Vietnamiens lorsqu'il meurt, en 1799.

En 1801, Nguyên Anh est chassé par une révolte et se réfugie à Bangkok. Mais il reconquiert son trône avec l'appui des jésuites français, de leurs « engagés volontaires » et de leur flotte. L'année suivante, il se proclame empereur de l'ensemble du pays sous le nom de Gia Long. Huê est confirmée comme capitale de ce que l'on nomme désormais Viêt-nam.
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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 29 novembre 1850 : La reculade d'Olmütz   ephemeride - Page 40 EmptyDim 29 Nov - 21:54

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29 novembre 1850 : La reculade d'Olmütz

Le 29 novembre 1850, à Olmütz, la Prusse renonce provisoirement à fédérer autour d'elle l'Allemagne.

Deux souverains pour un empire

Deux ans plus tôt, à la faveur des révolutions de 1848, les représentants du peuple allemand, élus au suffrage universel, s'étaient réunis en Assemblée nationale le 28 mai 1848 à l'église Saint-Paul de Francfort et avaient décidé de restaurer sous une forme constitutionnelle le Reich dissous en 1806.

Ils constituent un gouvernement fédéral provisoire confié à un archiduc autrichien de tendance libérale puis publient une déclaration des « droits fondamentaux » d'inspiration également libérale. En janvier 1849, ils se prononcent pour le maintien des États existants et la constitution, au-dessus d'eux, d'un Empire fédéral avec un souverain et un Parlement élu.

Très vite s'opposent les partisans d'une Grande Allemagne, qui inclurait dans ses frontières l'empire d'Autriche et ses importantes minorités non-allemandes, aux partisans d'une Petite Allemagne d'où serait exclue l'Autriche. Sur les 568 membres de l'Assemblée, une courte majorité se prononce en faveur de la deuxième solution et propose le 28 mars 1849 la couronne impériale au roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV (53 ans).

Mais celui-ci ne veut pas d'une «couronne ramassée dans le ruisseau». De son côté, le nouvel empereur d'Autriche, le jeune François-Joseph Ier, proteste par la voix de son chancelier, l'énergique prince Félix de Schwarzenberg, contre cette entorse à la traditionnelle hégémonie de Vienne.

Toute l'oeuvre du Parlement de Francfort s'écroule d'un coup. Quelques députés républicains, qui en appellent maladroitement aux armes, sont dispersés par la force.

Une fois les esprits apaisés, Frédéric-Guillaume IV choisit de solliciter les princes allemands. Un Parlement est convoqué à Erfurt. S'y retrouvent surtout les petits États de l'Allemagne du Nord. L'Autriche, coupable d'être pluriethnique, n'est en effet pas invitée à en faire partie. La Bavière et le Wurtemberg se signalent par leur absence. La Saxe et le Hanovre se retirent peu après pour ne pas déplaire à l'Autriche.

Limité à une Union restreinte, le Parlement n'en présente pas moins, le 26 mai 1849, un projet de Constitution fédérale.

Encouragé par son ministre Radowitz, le roi Frédéric-Guillaume IV se propose naturellement de devenir le monarque de la nouvelle entité. Mais l'initiative déplaît à l'empereur d'Autriche, furieux d'être évincé.

Le roi de Prusse n'ose pas risquer une épreuve de force. Il se sépare de Radowitz et appelle à la tête du gouvernement le baron von Manteuffel. Ce dernier rencontre son homologue autrichien Schwarzenberg à Olmütz, en Moravie. Le chancelier Schwarzenberg menace Berlin d'une guerre. On lui prête ce mot : « D'abord avilir la Prusse, puis la démolir ».

Le Prussien renonce au projet d'Union restreinte et accepte le rétablissement de la Confédération germanique, une entité sans pouvoirs créée en 1815 et dominée par l'Autriche. Avec une autorité très affaiblie et souffrant de troubles mentaux croissants, le roi de Prusse va tomber à la merci de tous les intrigants de son entourage.

La reculade d'Olmütz convainc les nationalistes allemands qu'il n'y aura pas de fédération allemande sans une guerre préalable contre l'Autriche. C'est la voie dans laquelle s'engagera Otto von Bismarck, dès sa nomination à la tête du gouvernement prussien, en 1862.
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MessageSujet: 30 novembre 1936 : Incendie du Crystal Palace   ephemeride - Page 40 EmptyLun 30 Nov - 21:54

ephemeride - Page 40 Crysta10

30 novembre 1936 : Incendie du Crystal Palace

Le 30 novembre 1936, le Crystal Palace est détruit en quelques heures par un incendie parti des toilettes, puis alimenté par le bois d'œuvre de l'édifice et attisé par un vent violent. Survenu en pleine nuit, le feu est visible à 10 kilomètres à la ronde. Tout comme en 1866, quand un incendie avait détruit le transept nord, le bâtiment n'est pas correctement assuré pour couvrir l'ensemble des destructions.

Winston Churchill, de retour de la Chambre des communes, dit alors : « This is the end of an age » (« C’est la fin d’une époque »). La tour sud est alors utilisée par John Logie Baird, pionnier dans le développement de la télévision, comme lieu d'expérimentation. Malheureusement, beaucoup de ses éléments de travail sont détruits par l'incendie.

Seules les deux tours ont résisté à l’incendie mais sont démantelées lors de la Seconde Guerre mondiale. Il semblerait que la Luftwaffe aurait pu s’en servir comme élément de repère dans sa route vers Londres. La tour nord est dynamitée tandis que la tour sud est démontée brique par brique car trop proche des bâtiments voisins pour un dynamitage.

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