Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 24 décembre 1800 : Attentat de la rue Saint-Nicaise   ephemeride - Page 39 EmptyLun 25 Déc - 21:24

ephemeride - Page 39 Nicaise-53a9ea5

24 décembre 1800 : Attentat de la rue Saint-Nicaise

Le soir du 24 décembre 1800, la capitale française est secouée par une violente explosion.

Le Premier Consul Napoléon Bonaparte a été visé par une « machine infernale » en se rendant à l'opéra. La bombe a explosé à l'instant où son cortège s'engageait dans la rue Saint-Nicaise, sur le chemin qui mène du palais des Tuileries à l'opéra, place Louvois, dans le quartier du Sentier (le passage Saint-Nicaise et l'opéra ont aujourd'hui disparu).

Le Premier Consul est miraculeusement épargné mais l'attentat fait autour de lui vingt-deux morts et cinquante-six blessés.

« Le fracas du coup, les cris des habitants, le cliquetis des vitres, le bruit des cheminées et des tuiles pleuvant de toutes part, firent croire au général Lannes, qui était avec le Consul, que tout le quartier s'écroulait sur eux », racontera Pierre Louis Desmaret, chef de la division de la police secrète.

Un coup à gauche

Le carrosse de Bonaparte poursuit sa route et le Premier Consul se rend au spectacle comme si de rien n'était... sans se préoccuper du sort de son épouse Joséphine et de sa belle-fille Hortense, laquelle a été légèrement blessée, dans une autre voiture. Mais, dès le lendemain, il saisit le prétexte de l'attentat pour frapper le camp jacobin qui lui en veut d'avoir mis fin à la Révolution en instaurant un an plus tôt sa dictature.

Le Sénat dresse une liste de 130 proscrits et Joseph Fouché, ancien prêtre oratorien devenu ministre de la Police générale, en fait déporter pas moins de 95.

Fouché mène par ailleurs son enquête. Ses enquêteurs n'ont pas la tâche facile. Ils ne disposent pour tout indice que de la tête du cheval qui traînait la machine infernale. Avec celle-ci, ils font le tour des maquignons de Paris et identifient les acheteurs du cheval. Fouché peut bientôt apporter la preuve au Premier Consul que l'attentat de la rue Saint-Nicaise a été en fait ourdi par les chouans royalistes.

Un coup à droite

Qu'à cela ne tienne. Après avoir frappé à gauche, Bonaparte frappe à droite ! Il fait établir des tribunaux spéciaux pour punir les coupables. Parmi eux deux chefs royalistes, rapidement guillotinés.

Mais, vexé que Fouché l'ait contredit sur les responsables de l'attentat, le Premier Consul lui enlève le ministère de la Police et lui donne en compensation un siège de sénateur.

Le Premier Consul comprend que son pouvoir personnel et la stabilité du régime ne seront assurés que par la paix avec les Anglais et la réconciliation religieuse... Ce sera chose faite quinze mois plus tard.
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MessageSujet: 25 décembre 1920 : Congrès de Tours et formation du communisme français   ephemeride - Page 39 EmptyLun 25 Déc - 21:54

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25 décembre 1920 : Congrès de Tours et formation du communisme français

Le 25 décembre 1920, les socialistes français se réunissent à Tours pour leur 18e Congrès. Celui-ci s'achève, cinq jours plus tard, sur la division du mouvement.

Tandis qu'une minorité de congressistes reste fidèle à la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), issue de la IIe Internationale (1889), la majorité fait allégeance au pouvoir bolchevique installé à Moscou et fonde un nouveau mouvement, la Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC), ancêtre du Parti communiste français.

Deux internationales face à face

En dépit d'un afflux d'adhésions depuis la fin de la Grande Guerre, la SFIO éprouve de la difficulté à faire passer des réformes sociales. Aussi les militants se montrent-ils à Tours sensibles à la propagande bolchevique de Moscou.

Dans un texte du 26 juillet 1920, Lénine impose 21 conditions préalables à l'adhésion des socialistes français à la nouvelle Internationale communiste (Komintern), parmi lesquelles un alignement inconditionnel sur la politique décidée à Moscou et la « rupture avec la tradition réformiste ».

Le débat public commence le jour de Noël avec une intervention de Ludovic-Oscar Frossard en faveur de l'adhésion. Deux jours plus tard, dans une ambiance survoltée, Léon Blum dénonce avec lucidité l'illusion d'une révolution violente dans le contexte français et le caractère totalitaire de l'Internationale communiste. Et de conclure avec émotion : « Pendant que vous irez courir l'aventure, il faut que quelqu'un reste garder la vieille maison ».

Finalement, 2/3 des congressistes votent le ralliement et fondent la Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC), affiliée à la IIIe Internationale. Ludovic Frossard devient le premier secrétaire général du nouveau parti (il finira comme ministre de Pétain dans le gouvernement de Vichy). Le quotidien de Jean Jaurès, L'Humanité, devient l'organe officiel du nouveau parti.

Du côté syndical, la CGT opère quant à elle sa scission l'année suivante mais seule une minorité de militants rejoint le camp communiste, fondant la CGTU (CGT Unitaire). Les autres syndicalistes demeurent fidèles à l'esprit de la Charte d'Amiens (1906), qui leur enjoint de demeurer hors de toute affiliation politique.

Les réfractaires de la SFIO, soit 1/3 des militants (30 000) mais aussi la majorité des élus, placent à leur tête Léon Blum. Celui-ci prendra sa revanche en 1936 en dirigeant le premier gouvernement de Front populaire, avec la participation de la SFIC, entre temps rebaptisée Parti communiste puis, en 1943, après la dissolution de la IIIe Internationale, PCF (Parti communiste français).
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MessageSujet: 26 décembre 1801 : Lord Elgin démonte le Parthénon   ephemeride - Page 39 EmptyMar 26 Déc - 21:54

ephemeride - Page 39 Parthenon_Elgin_marbres

26 décembre 1801 : Lord Elgin démonte le Parthénon

Le 26 décembre 1801 commence le démontage du Parthénon. Le responsable est un général et diplomate écossais de 35 ans, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin.

Un premier navire, la frégate britannique Mentor, quitte le port grec du Pirée pour Londres avec à son bord de nombreux bas-reliefs enlevés au célèbre temple de l'Acropole...

On peut aujourd'hui contempler les « marbres Elgin », hélas mutilés et encagés, sous les voûtes sombres du British Museum... Mais les Grecs ne perdent pas espoir de les voir prendre place dans l'écrin de verre du musée de l'Acropole, construit par Bernard Tschumi au pied de la colline sacrée et inauguré le 20 juin 2009.

Le temple d'Athéna

Le Parthénon a été construit par Périclès sur l'Acropole, de même que les Propylées, qui marquent l'entrée de la colline sacrée, et les temples de l'Erechtéion et d'Athéna Niké.

Il doit son nom à la déesse éponyme d'Athènes, qualifiée de déesse vierge (« parthénos » en grec) et dont il abritait la statue monumentale, chef d'oeuvre de Phidias.

D'abord pillé par l'empereur Justinien pour les besoins de la basilique Sainte-Sophie, le Parthénon est transformé en église vers 550 et en mosquée en 1456.

Malgré la destruction des Propylées, sans doute suite à un tremblement de terre, l'Acropole et le Parthénon conservent de beaux restes en 1674, comme l'attestent les croquis du marquis de Nointel, ambassadeur de Louis XIV auprès de la Sublime Porte.

Ces croquis, qui représentent en particulier les frontons et les métopes, sont aujourd'hui visibles au Louvre. Ils témoignent de l'état des lieux avant la catastrophe de 1687.

Cette année-là, le 26 septembre 1687, le doge Francesco Morosini met le siège devant l'Acropole où sont réfugiés des Turcs et un obus vénitien tombe sur le Parthénon qui abrite un magasin de poudre. Tout le centre de l'édifice s'effondre.

Démontage

Lord Elgin est nommé ambassadeur auprès de la Sublime Porte en 1799, à un moment critique où Aubert-Dubayet, son homologue français, meurt sans successeur tandis que Bonaparte occupe Le Caire et menace Istamboul.

Le jeune diplomate, pétri de culture classique, s'inquiète de la menace qui plane sur le Parthénon d'Athènes, où sont toujours installés des soldats ottomans. Il tente mais en vain de convaincre le sultan de protéger le monument à titre préventif. N'y arrivant pas, il décide d'agir par lui-même en engageant sa fortune personnelle dans l'opération.

C'est ainsi qu'il obtient du sultan Sélim II un firman qui l'autorise à faire enlever les sculptures du fronton, les métopes de l'entablement et aussi la frise qui court sur le pourtour du Parthénon.

Les autorités locales d'Athènes tentent de s'opposer à cette profanation mais la ville n'est alors plus qu'une bourgade sans importance et leur avis ne pèse guère.

En 1806, le démontage s'étend à une des caryatides de l'Erechtéion et à d'autres sculptures qui sont chargées sur l'Hydra.

En 1817, les dernières pièces du butin font le voyage de Londres sur le Tagus et le Satellite. Beaucoup seront perdues au cours du laborieux transfert et l'un des navires de transport fera même naufrage. Certains marbres se briseront aussi lors de leur démontage.

À Londres, lord Elgin obtient du gouvernement britannique qu'il lui rachète son trésor et les installe au British Museum.

Son entreprise suscite cependant des critiques acerbes dont le poète Lord Byron se fait l'écho, mais Lord Elgin s'en justifie en soulignant que Turcs et Grecs étaient indifférents à la conservation du monument et que les marbres pourraient, à Londres, inspirer les artistes anglais.
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MessageSujet: 27 décembre 1512 : promulgation des lois de Burgos   ephemeride - Page 39 EmptyMer 27 Déc - 21:54

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27 décembre 1512 : promulgation des lois de Burgos

Les lois de Burgos, furent les premières ordonnances que la monarchie hispanique mit en œuvre aux Amériques pour organiser la conquête. Elles furent promulguées à Burgos le 27 décembre 1512, avec pour but principal de protéger les Amérindiens des conquistadors1. Elles ne furent que vaguement appliquées aux Nouvelles-Indes, la distance empêchant tout contrôle.

En 1511, le dominicain Antonio de Montesinos avait tenu à Saint-Domingue un sermon célèbre dénonçant les exactions commises par les colons espagnols contre les Indiens dans les Grandes Antilles au cours de la première décennie du XVIe siècle. Cette dénonciation s'inscrivait dans le cadre d'une question préoccupante : la justification de la souveraineté espagnole sur les territoires du Nouveau Monde. Afin de réglementer les rapports entre les colons et les autochtones, le roi Ferdinand le Catholique réunit une junte de juristes à Burgos en 1512.

Les discussions opposèrent le juriste Juan López de Palacios Rubios, qui faisait valoir la théorie inspirée d'Aristote de la servitude légitime des Indiens pour leur propre intérêt, à Matías de Paz, représentant des indigénistes indignés par l'exploitation des Indiens.

Ces débats aboutirent à la reconnaissance des droits légitimes du roi d'Espagne sur son territoire du Nouveau Monde à condition toutefois qu'il n'exploite pas les Indiens mais leur reconnaisse des droits d'hommes libres. Toutefois, les débats aboutirent aussi à reconnaître la nécessité pour les Indiens de travailler au profit de la Couronne par l'intermédiaire des Espagnols installés sur place. Conformément à la tradition médiévale, l'évangélisation des Indiens était comprise comme un bien supérieur permettant de justifier les éventuelles injustices qui pourraient leur être infligées.

Résumé des lois de Burgos

Les 35 ordonnances connues également sous le nom « d’ordonnances données pour la bonne administration et le bon traitement des Indiens » prévoient, pour l'essentiel, les dispositions suivantes :

- droit de chaque indigène à un repos de quarante jours après cinq mois de travail
- obligation de nourrir les indigènes correctement et de leur donner à manger de la viande
- interdiction de faire travailler jusqu’à épuisement les indigènes; interdiction de faire travailler les femmes enceintes
- obligation de loger et vêtir les indigènes ; obligation de leur fournir un hamac
- interdiction d'emprisonner les indigènes et de les frapper avec des bâtons ou des fouets
- interdiction faite aux indigènes de se saigner, de se peindre le corps, de se saouler…
- obligation de construire des églises partout de façon que les indigènes puissent entendre la messe facilement, les dimanches et les jours fériés
- instruction chrétienne obligatoire pour tous les indigènes
- nomination d'un « moniteur » pour cinquante indigènes chargé de veiller à l’administration gratuite des sacrements, au baptême des nouveau-nés, à la tenue des registres des naissances et des décès, à la pratique du mariage régulier et non consanguin ainsi qu’à la monogamie. Le « moniteur » sera assisté de deux inspecteurs choisis parmi les voisins les plus âgés de l’encomienda la plus proche.
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MessageSujet: 28 décembre 1043 : Robert de Turlande fonde l'abbaye de La Chaise-Dieu   ephemeride - Page 39 EmptyJeu 28 Déc - 21:54

ephemeride - Page 39 Abbaye

28 décembre 1043 : Robert de Turlande fonde l'abbaye de La Chaise-Dieu

Le 28 décembre 1043, Robert de Turlande prend possession d'une clairière dans les forêts d'Auvergne. Il fonde à cet endroit l'une des plus belles abbayes qui soient, la Chaise-Dieu, comme en témoigne encore aujourd'hui l'église abbatiale.

Une abbaye bénie du pape

Robert de Turlande, cadet d'une grande famille d'Auvergne est né en 1001. Il fonde avec quelques compagnons le monastère de Casa Dei (La Maison de Dieu) et lui applique la règle de Saint Benoît.

L'abbaye comptera jusqu'à trois cents moines. À la mort de son fondateur en 1067, l'abbaye est déjà célèbre et dotée de riches possessions concédées par de riches et puissantes familles d'Auvergne.

Le 18 août 1095, le Pape Urbain II consacre solennellement l'église abbatiale. L'abbaye devient «nullius diocesis». Elle est non seulement exemptée de tout impôt mais elle reçoit l'exterritorialité. Le roi de France et l'évêque de Clermont n'ont plus aucun droit ou pouvoir sur l'abbaye.

Clément VI décide en 1344 de faire reconstruire l'abbatiale. L'architecte Hugues Morel est désigné comme principal maître d'oeuvre. Le pape décède le 6 décembre 1352 en Avignon avec le regret de n'avoir pu refaire l'unité de l'Église autour du Saint-Siège romain. Après un long voyage, sa dépouille est déposée dans le choeur de l'église abbatiale, le 8 avril 1353.

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Heures sombres de l'abbaye

Le pape Clément XI avait donné aux abbés et aux confesseurs nommés par lui le droit d'absoudre de tous les péchés. Aussi l'abbaye devient-elle un important centre de pèlerinage durant tout le Moyen Âge et le restera jusqu'à la Révolution.

À la fin du XIVe siècle, l'abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu compte encore trois cents prieurés dans l'ensemble de ses dépendances. Mais son rayonnement tant en France qu'en Europe tend à décliner. Le recrutement dans l'ordre bénédictin est de plus en plus difficile et la ferveur chrétienne, en ces temps troublés, fait place au doute. La fresque célèbre de la Danse macabre est inspirée par les horreurs de l'époque.

La Révolution met un terme à la présence de moines bénédictins et vend une partie des bâtiments comme biens nationaux. Seule l'église abbatiale conserve son statut de lieu de culte et devient église paroissiale. Depuis quelques années, la communauté Saint Jean s'est installée à la Chaise-Dieu, assurant une présence religieuse et apostolique sur ces hauts plateaux du Livradois.
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MessageSujet: 29 décembre 1845 : Les États-Unis annexent le Texas   ephemeride - Page 39 EmptyVen 29 Déc - 21:54

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29 décembre 1845 : Les États-Unis annexent le Texas

Le 29 décembre 1845, les États-Unis annexent officiellement le Texas.

Après une courte guerre marquée par le siège de Fort Alamo, le Texas avait pu dix ans plus tôt se détacher du Mexique et obtenir son indépendance. Il demande et obtient son admission au sein de la Fédération américaine.
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MessageSujet: 30 décembre 1922 : Fondation de l'URSS   ephemeride - Page 39 EmptySam 30 Déc - 21:54

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30 décembre 1922 : Fondation de l'URSS

Le 30 décembre 1922, cinq ans après le coup d'État des bolcheviques (la Révolution d'Octobre), la Russie change son nom pour celui d'URSS.

Il s'agit d'une fédération qui regroupe la Russie proprement dite, l'Ukraine, la Biélorussie et la Transcaucasie. Au fil des décennies, elle en viendra à compter quinze Républiques à l'autonomie très formelle.

L'avènement de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, un nom sans référence géographique, veut témoigner de la vocation du marxisme-léninisme à s'étendre à toute l'humanité et à abolir les vieilles nations. Le nom donné à ses habitants est Soviétique (du mot russe Soviet qui désigne une assemblée ou un conseil révolutionnaire).

Tandis que Lénine, le fondateur du régime communiste, disparaît peu à peu de la scène politique, ses héritiers putatifs se disputent sur l'opportunité de privilégier ou non la révolution mondiale. Finalement Staline, partisan de consolider avant tout la révolution en URSS, l'emporte sur son principal rival, Trotski.

Ces débats ne sont plus de saison. L'URSS est morte avant son soixante-neuvième anniversaire, laissant la place à une évanescente CEI (Communauté des États Indépendants), et les anciennes nations d'Europe orientale, bien que très affaiblies par les drames des dernières décennies, tentent tant bien que mal de retrouver leur place.
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MessageSujet: 31 décembre 1959 : Loi Debré sur l'enseignement privé   ephemeride - Page 39 EmptyDim 31 Déc - 18:54

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31 décembre 1959 : Loi Debré sur l'enseignement privé

Le 31 décembre 1959 est promulguée en France, sous la présidence du général de Gaulle, la loi sur l'enseignement privé, dite loi Debré (du nom du premier ministre Michel Debré).

On lui doit la distinction actuelle entre établissements hors-contrat, établissements sous contrat simple (l'État rémunère les maîtres), établissements sous contrat d'association (l'État participe aussi aux dépenses de fonctionnement et les familles ont en charge les liens avec le culte), établissements privés intégrés à l'enseignement public (écoles d'entreprise).

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MessageSujet: 1er janvier 45 avant JC : Naissance du calendrier julien   ephemeride - Page 39 EmptyLun 1 Jan - 21:54

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1er janvier 45 avant JC : Naissance du calendrier julien

Le 1er janvier de l'an 708 de la fondation de Rome (l'an 45 av. J.-C.) entre en vigueur à Rome un nouveau calendrier conçu sous l'égide de Jules César.

Ce calendrier a été employé sans modification pendant près de deux millénaires et c'est une version à peine modifiée en 1582 par le pape Grégoire XIII qui s'est aujourd'hui imposée sur toute la planète.

La lune défaite par le Soleil

Aux premiers temps de Rome, la mesure du temps se fondait sur les cycles de la lune (celle-ci tourne autour de la Terre en 29 jours et demi environ).

Au début, l'année comportait 304 jours répartis en dix mois inégaux de 30 ou 31 jours (Martius, Aprilis, Maius, Junius, Quintilis, Sextilis, September, October, November, December).

Il s'y est ajouté deux mois, Januarius et Februarius, de façon que l'année coïncide avec le cycle solaire et respecte le rythme des saisons. Pour les Romains, peuple de pasteurs et d'agriculteurs à l'esprit pratique, il était en effet essentiel que les travaux agricoles (labours, semailles, moissons...) reviennent toujours aux mêmes dates

Plusieurs mois étaient dédiés aux dieux :
– le premier au dieu de la guerre, Mars ;
– le troisième à Maïa, épouse de Vulcain ;
– le quatrième (juin) à Junon, épouse de Jupiter;
– le onzième (janvier) à Janus, un dieu à double face ;
– le dernier mois (février) était le mois des morts ; il était consacré à des purifications et réputé néfaste.

Jusqu'en 153 av. J.-C., l'année débutait donc le 1er mars, d'où les noms de septembre, octobre, novembre et décembre que portent encore les anciens mois de rang 7, 8, 9 et 10.

Trois jours importants rythmaient les mois : les Calendes (1er jour), les Nones (le 5e ou le 7e) et les Ides (le 13e ou le 15e).

Il était habituel aux Romains de payer les intérêts de leurs dettes le premier jour de chaque mois. C'est ainsi que, de ce jour appelé Calendes, nous est venu le mot « calendrier ». Ce mot a d'abord désigné le registre où étaient inscrits les comptes puis la mesure du temps elle-même.

Malgré les deux mois complémentaires de janvier et février, l'année calendaire dérivait par rapport au cycle solaire et les Pontifes, qui réglaient à Rome les affaires religieuses, devaient affiner le calendrier en ajoutant tous les deux ans quelques jours supplémentaires. Ils usaient de ce privilège en fonction de leurs intérêts, pour allonger ou raccourcir le mandat des consuls, ces derniers étant élus pour une année non renouvelable.

Jules César domestique le temps

En 46 av. J.-C., Jules César décide d'en finir avec les fantaisies pontificales. Il introduit un judicieux calendrier mis au point par l'astronome Sosigène d'Alexandrie.

Le maître de Rome impose une année de 365 jours divisée en 12 mois de longueur inégale. Il la fait aussi débuter le 1er janvier (cette règle est tombée en désuétude à la fin de l'empire romain et n'allait s'imposer en Occident qu'au XVIe siècle seulement).

Pour réduire l'écart entre l'année calendaire et la rotation de la Terre autour du soleil, on convient d'ajouter un jour au calendrier une fois tous les quatre ans. Ce 366e jour est introduit après le 24 février. Comme les Romains nomment les jours ordinaires d'après le jour important qui les suit, il est désigné par l'expression : sexto ante calendas martii (sixième jour avant les calendes de mars). Le 366e jour est en conséquence appelé bis sexto ante... D'où le nom de bissextile qui est encore donné aux années correspondantes !

La mise en place du nouveau calendrier intervient donc le 1er janvier de l'an 708 AUC (ab urbe condita, en français : depuis la fondation de la ville), autrement dit 708 ans après la fondation de Rome selon le calcul des années en vogue à l'époque. Elle est précédée par une « année de confusion » de 445 jours en vue de réaligner une bonne fois pour toutes le début de l'année sur l'équinoxe de printemps.

Auguste ne vaut pas moins que Jules

Sur une proposition du Sénat de Rome, le cinquième mois de l'année (Quintilis) est renommé Julius (le nom s'est transformé en juillet dans notre langue) pour remercier Jules César d'avoir réformé le calendrier.

Plus tard, son successeur Auguste remet la réforme sur les rails. Il supprime les années bissextiles sur une période de 12 ans pour gommer un léger décalage entre le calendrier de son prédécesseur et le cycle solaire. Flatteur, le Sénat décide en conséquence de donner son nom au sixième mois de l'année (Augustus, qui devient août en français)... Mais dans le calendrier initial, ce mois avait 30 jours contre 31 pour Julius !

Afin de mettre César et Auguste sur un pied d'égalité, on enlève donc un jour à février pour le donner au mois d'août... et l'on attribue 30 jours au lieu de 31 aux mois de septembre (le septième mois dans l'ancien calendrier romain) et de novembre, ainsi que 31 jours au lieu de 30 aux mois d'octobre et de décembre.

Le calendrier julien dominera l'Occident pendant 16 siècles jusqu'à la réforme du pape Grégoire XIII.
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MessageSujet: 2 janvier 1905 : Capitulation de Port-Arthur   ephemeride - Page 39 EmptyMar 2 Jan - 21:54

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2 janvier 1905 : Capitulation de Port-Arthur

Le 2 janvier 1905, au début de la guerre russo-japonaise, après onze mois de résistance, la garnison russe de Port-Arthur capitule face à l'armée japonaise. Le port, qui commande l'accès à la province chinoise de Mandchourie, passe d'un colonisateur à un autre. Un demi-siècle s'écoulera avant que la souveraineté de Pékin sur la ville soit reconnue.
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MessageSujet: 3 janvier 1521 : Excommunication de Martin Luther   ephemeride - Page 39 EmptyJeu 4 Jan - 21:52

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3 janvier 1521 : Excommunication de Martin Luther

Le 3 janvier 1521, la bulle Decet Romanum Pontificem est promulguée : le pape Léon X excommunie le théologien Martin Luther de l’Église catholique. Quelques mois plus tard, il est mis au ban du Saint-Empire. C’est le début de la Réforme à travers l’Europe.

La promulgation de la bulle met à exécution la menace d’excommunication faite en juin 1520 dans la bulle Exsurge Domine. Ce document est la réponse du pape aux 95 thèses sur les indulgences que Luther a publiées à la porte de son église le 31 octobre 1517. Luther doit se rétracter avant le 10 décembre 1520 pour éviter l’excommunication. Au contraire, ce jour-là, Luther brûle Exsurge Domine en public.

La source du conflit est monétaire : pour financer des banquets fastueux, Léon X pratique à grande échelle le commerce des indulgences. Luther s’oppose à ce trafic honteux. Son argument est simple : « Prouvez-moi par les Saintes Écritures que je me trompe, et je me rétracterai ».
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MessageSujet: 4 janvier 1935 : Laval rencontre Mussolini à Rome   ephemeride - Page 39 EmptyJeu 4 Jan - 21:54

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4 janvier 1935 : Laval rencontre Mussolini à Rome

Le 4 janvier 1935, le ministre français des Affaires étrangères Pierre Laval se rend à Rome, capitale de l'Italie fasciste, auprès de Mussolini. C'est le début d'une offensive diplomatique de grande ampleur destinée à enserrer l'Allemagne hitlérienne dans un réseau d'alliances.

Elle est suivie, le 2 mai 1935, par un traité d'assistance mutuelle avec Staline...

Laval, un pacifiste de gauche

Pierre Laval a succédé à Louis Barthou aux Affaires étrangères après l'assassinat de ce dernier à Marseille aux côtés du roi de Yougoslavie le 9 octobre 1934. Il emprunte aussitôt à son prédécesseur l'idée d'un système de sécurité collective destiné à contenir la menace hitlérienne en Europe.

Il propose d'abord au Duce, Benito Mussolini, de signer avec lui un traité qui réglerait le contentieux colonial franco-italien.
Ce contentieux concerne notamment la Tunisie que revendique l'Italie fasciste.

Dans son désir de consolider l'alliance entre la France et l'Italie, Pierre Laval va jusqu'à rassurer Mussolini sur l'attitude de la France dans le cas où l'Italie déciderait de conquérir le dernier pays africain indépendant, l'Éthiopie.

Le front de Stresa

La menace allemande se précise lorsque, le 16 mars 1935, Hitler rétablit le service militaire obigatoire et annonce son intention de porter les effectifs de la Wehrmacht de 100.000 à 500.000 hommes.

Le 11 avril 1935, à Stresa, sur le lac Majeur, Pierre Laval, devenu président du Conseil, rencontre ses homologues, le Duce italien Benito Mussolini et le Premier ministre britannique Ramsay Mac-Donald, pour s'entretenir de cette violation du traité de Versailles. Les trois hommes prennent l'engagement de ne plus tolérer aucune nouvelle violation du traité.

Pour donner du crédit à son rêve pacifiste de créer une ceinture sanitaire autour de l'Allemagne nazie, Pierre Laval signe enfin à Moscou, le 2 mai 1935, avec le gouvernement de Staline un traité d'assistance mutuelle.

Mais quand l'Italie attaque l'Éthiopie en octobre 1935 et qu'elle est sanctionnée par la Société des Nations, le «front de Stresa» se rompt. Contre son gré, Mussolini est poussé dans une alliance avec Hitler. Ce dernier prend prétexte du traité franco-soviétique pour dénoncer le pacte de Locarno et remilitariser la Rhénanie le 7 mars 1936. Quelques mois plus tard, Hitler et Mussolini mettent leurs forces militaires au service des nationalistes espagnols, en guerre contre leur gouvernement...
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MessageSujet: 5 janvier 1757 : Attentat de Damiens contre Louis XV   ephemeride - Page 39 EmptyVen 5 Jan - 21:54

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5 janvier 1757 : Attentat de Damiens contre Louis XV

Depuis Ravaillac, en 1610, aucun individu n’avait osé attenter à la personne sacrée du Roi. En 1757, alors que Louis XV sort du Château, un homme se précipite et lui porte un coup au flanc. Il s’appelle Robert-François Damiens.

En ce 5 janvier 1757, un carrosse attend le roi Louis XV dans le passage couvert qui va de la cour royale au parterre nord. Vers 18h00, le souverain descend son escalier intérieur et traverse la salle des gardes du corps. Il est accompagné du Dauphin, du capitaine des Gardes du roi, des Grand et Petit écuyers et du colonel des Gardes suisses. Il fait nuit. Au sortir de la pièce, éclairée par des torches, le roi est assailli par un individu qui le frappe violemment. Ayant conservé son chapeau, le forcené est maîtrisé, car il aurait dû se découvrir devant le roi.

Portant la main au côté droit, le roi pense qu’on lui a donné un coup de coude ou de poing, selon les sources. Mais sa main est ensanglantée. Le couteau a pénétré entre la 4e et 5e côte, causant une blessure longue, mais superficielle. On transporte Louis XV dans sa chambre. Il saigne abondamment. Choqué, il finit par s’évanouir. Revenu à lui, il croit qu’il va mourir. Il réclame un prêtre, confie le royaume au Dauphin et demande pardon à la reine des peines qu’il lui a infligées.

Le coupable est un domestique originaire d'Arras. Robert-François Damiens a 42 ans et a servi plusieurs conseillers au Parlement, très critiques envers le roi et la marquise de Pompadour. Ces critiques régulières sont montées à la tête de Damiens, au caractère influençable et exalté.

Arrêté, celui-ci est soumis au supplice. On veut savoir s’il a des complices. Il ne dit rien. Transporté à la Conciergerie, son procès a lieu du 12 février au 26 mars, et il est exécuté deux jours plus tard. Son supplice, à l’instar de celui de Ravaillac, compte de nombreuses tortures, avant qu'il soit écartelé et brûlé. Damiens s’est rendu coupable du crime suprême : celui de « parricide commis sur la personne du roi » et donc de lèse-majesté.

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MessageSujet: 6 janvier 1930 : Staline met fin à la NEP   ephemeride - Page 39 EmptySam 6 Jan - 21:54

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6 janvier 1930 : Staline met fin à la NEP

Le 6 janvier 1930, un décret de Staline sur les kolkhozes supprime les exploitations agricoles individuelles. Il met fin à la NEP (Nouvelle Politique Économique) inaugurée par Lénine neuf ans plus tôt.

En assouplissant les contraintes qui pesaient sur les petites entreprises russes et en mettant un terme à une gigantesque famine, la NEP avait sauvé le pouvoir communiste. Son succès menace désormais ce même pouvoir en invitant les citoyens à étendre la sphère de la liberté.

Staline rétablit l'orthodoxie communiste en nationalisant par la force l'agriculture et l'ensemble des activités économiques. Mais il étend aussi la répression à des dizaines de millions d'opposants ou présumés tels. La terreur s'abat sur le pays comme aux premiers temps du communisme, sous Lénine.


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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 39 EmptyDim 7 Jan - 15:32

Ysaline de Montmirail a écrit:
Portant la main au côté droit, le roi pense qu’on lui a donné un coup de coude ou de poing, selon les sources. Mais sa main est ensanglantée. Le couteau a pénétré entre la 4e et 5e côte, causant une blessure longue, mais superficielle. 
[...]Damiens s’est rendu coupable du crime suprême : celui de « parricide commis sur la personne du roi » et donc de lèse-majesté.
-Une blessure superficielle mais qui s'est avéré fatale?
-"Parricide" study
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 39 EmptyDim 7 Jan - 21:18

Le roi est le père de la nation.

Et puis l'attentat du Petit-Clamart n'a pas fait de victimes mais cela n'a pas empêché Jean Bastien-Thiry d'être fusillé
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MessageSujet: 7 janvier 1598 : Boris Godounov tsar de Russie   ephemeride - Page 39 EmptyDim 7 Jan - 21:54

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7 janvier 1598 : Boris Godounov tsar de Russie

Le tsar Fédor Ier, fils d'Ivan IV le Terrible, meurt le 7 janvier 1598, après quatorze années de règne.
Le régent Boris Godounov, son beau-frère, lui succède sur le trône.

Troisième fils d'Ivan le Terrible, Fédor naît le 31 mai 1557 et est couronné tsar le 31 mai 1584.

Le nouveau souverain a 27 ans, mais est peu intelligent, légèrement retardé et incapable de gouverner. Il est extrêmement pieux (on le surnomme le « sonneur de cloches », en référence aux églises qu'il visite) et un peu « simplet ». Ivan IV le savait. C'est pourquoi il a institué un conseil de régence composé de Fiodor Ivanovitch Mtislavski, président du conseil des boyards, Ivan Pétrovitch Chouïski, Nikita Romanovitch Romanov et Bogdan Yakovlevitch Belski. Belski a été l'un des grands chefs de l'opritchnina et défend les droits du tsarévitch Dimitri (1582-1591), demi-frère de Fédor et fils de la dernière femme d'Ivan le Terrible. Mtislavski est un lointain cousin et Nikita Romanov est l'oncle maternel de Fédor, mais ils sont peu ambitieux.

Boris Godounov, beau-frère de Fédor, n'a pas été inclus dans le conseil de régence, mais il a acquis assez de puissance dans les dernières années du règne d'Ivan pour participer à la lutte des régents pour le pouvoir. Appuyé par Mtislavski et Romanov, il commence par écarter Bogdan Bielski, qui est exilé à Ouglitch avec le tsarévitch Dimitri et la mère de ce dernier. Ivan Chouïski est plus puissant et le plus ambitieux, mais ses sympathies envers la Pologne le desservent. On lui enlève la régence et on l'assigne à résidence.

Dès lors, et jusqu'à la mort de Fédor, la totalité du pouvoir est concentrée entre les mains de Boris Godounov. Sa principale réalisation est l'instauration du patriarcat de Moscou en 1588. Il s'agit, à cette époque, du seul patriarcat orthodoxe indépendant, les autres (Constantinople, Antioche, Alexandrie et Jérusalem) étant sous domination ottomane.

Le 15 mai 1591, son demi-frère le tsarévitch Dimitri meurt à Ouglitch, peut-être assassiné sur ordre de Boris Godounov. C'est en tout cas le bruit que font courir les ennemis de ce dernier, mais sans fournir de preuves. Fédor n'a donc plus d'héritier et, lorsqu'il décède à son tour, en 1598, la dynastie des Riourikides s'éteint avec lui. Il fut inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou.

Boris Godounov profite de ce vide pour s'emparer du trône, mais ce couronnement contesté met le feu aux poudres.
C'est le début du Temps des troubles.
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MessageSujet: 8 janvier 1996 : Mort de François Mitterrand   ephemeride - Page 39 EmptyLun 8 Jan - 21:54

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8 janvier 1996 : Mort de François Mitterrand

Sept mois après avoir quitté l'Élysée, le président François Mitterrand (79 ans) s'éteint à Paris, le 8 janvier 1996, dans l'appartement du 9 avenue Frédéric-Le Play que l'État a mis à sa disposition.

Rongé par un cancer de la prostate depuis l'automne 1981, il avait longtemps lutté en secret contre la maladie.

Après qu'elle soit devenue publique, à l'occasion de la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, à l'automne 1992, il avait mis en scène sa fin de façon théâtrale et quasi-monarchique.

Lors de ses derniers voeux télévisés aux Français, le 31 décembre 1994, le président socialiste et agnostique de la République laïque avait ainsi déclaré : « Mes chers compatriotes, je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas ».

Soucieux de décorum, il avait précisé dans son testament : « Une messe est possible ».

C'est ainsi que, pendant les funérailles familiales, le 11 janvier 1996, une messe solennelle se déroule à Notre-Dame de Paris en présence de très nombreux chefs d'État et de gouvernement, dont le chancelier Helmut Kohl en larmes.

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MessageSujet: 9 janvier 1719 : La France et l'Espagne en guerre   ephemeride - Page 39 EmptyMar 9 Jan - 21:54

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9 janvier 1719 : La France et l'Espagne en guerre

Le 9 janvier 1719, la France et l'Espagne entrent en guerre. Le conflit est la conséquence de la rivalité personnelle entre le roi Philippe V d'Espagne (petit-fils de Louis XIV) et le Régent de France Philippe d'Orléans (Louis XV est âgé de 9 ans).

Le roi Philippe V d’Espagne a des prétentions au trône de France. Pour les déjouer, le régent Philippe d’Orléans met en scène un attentat contre sa personne. Il fait croire que l’attentat aurait été fomenté dans l’entourage de l’ambassadeur d’Espagne, ce qui tient lieu de prétexte à l’entrée en guerre.

La France envoie, au printemps 1719, une armée aux ordres du maréchal Berwick qui traverse les Pyrénées et qui entre dans la province basque. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
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MessageSujet: 10 janvier 1642 : Charles Ier est chassé de Londres   ephemeride - Page 39 EmptyMer 10 Jan - 21:55

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10 janvier 1642 : Charles Ier est chassé de Londres

Le roi Charles Ier s'enfuit de Londres le 10 janvier 1642.

C'est le début d'une guerre civile qui mènera à la décapitation du roi et à la dictature de Cromwell avant de se conclure par l'avènement d'une solide monarchie parlementaire, la première du genre.

Le roi sombre dans l'impopularité

À son avènement en 1625, à l'âge de 25 ans, Charles Ier est apprécié pour sa réserve et ses bonnes manières. Mais son mariage avec Henriette de France, soeur de Louis XIII, et son goût pour le pouvoir personnel le rendent rapidement impopulaire.

Sa situation se dégrade lorsqu'il tente d'imposer une liturgie anglicane aux Ecossais. Le roi est contraint de convoquer le Parlement pour voter de nouveaux impôts, recruter une armée et soumettre les Ecossais.

Les députés en profitent pour contester l'autorité royale. Charles Ier réplique en dissolvant le Parlement dix-huit jours seulement après son entrée en fonction. Mais la dissolution de ce «Court Parlement» ne résout rien.

Devant l'offensive des Écossais, le roi est bien obligé de convoquer un nouveau Parlement. Celui-là restera en fonction jusqu'en 1660, ce qui lui vaudra l'appellation de «Long Parlement».

L'opposition parlementaire s'en prend au principal conseiller du roi. Le loyal Strafford est exécuté au terme d'un procès inique, sans que son maître ait pu le sauver.

Charles Ier se résigne à faire bonne figure et renonce à son droit de dissolution. Mais il a la maladresse de vouloir en finir avec ses ennemis.

Il se présente lui-même aux Communes et s'installe à la place du Speaker avec l'intention d'exiger l'arrestation des cinq chefs de l'opposition parlementaire. Ceux-ci ont pris les devants et se sont réfugiés à la Cité de Londres, sous la protection de la milice bourgeoise. Défait, le roi se retire du Parlement sous les huées. Il juge plus sage de quitter la capitale.

Le conflit qui s'ouvre va opposer les Cavaliers (royalistes aux cheveux longs) aux Têtes rondes (puritains au crâne rasé) jusqu'à la victoire finale des seconds.
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MessageSujet: 11 janvier 1923 : Les Français occupent la Ruhr   ephemeride - Page 39 EmptyJeu 11 Jan - 21:54

ephemeride - Page 39 Ruhr

11 janvier 1923 : Les Français occupent la Ruhr

Le 11 janvier 1923, 60.000 soldats français et belges pénètrent dans le bassin de la Ruhr, en Allemagne.

Ces troupes qui occupaient la Rhénanie allemande depuis la fin de la Grande Guerre étendent ainsi leur zone d'occupation. Elles agissent sur ordre du président du Conseil français Raymond Poincaré.
Leur mouvement inaugure pour les Allemands l'« année inhumaine ».

Dettes de guerre et réparations

La République allemande, en proie à de graves difficultés, avait réclamé l'année précédente un moratoire dans le paiement des réparations de guerre prévues au traité de Versailles, au total 269 milliards de marks-or, soit plus qu'une année du produit intérieur brut. De leur côté, les Britanniques et les Américains avaient demandé à la France de régler ses dettes de guerre à leur égard.

Poincaré subordonne assez logiquement le remboursement des dettes de guerre de la France au versement des réparations et comme l'Allemagne renâcle, il décide d'occuper la Ruhr, sa principale région industrielle.

Le chancelier allemand Wilhelm Cuno proteste et appelle ses concitoyens à la « résistance passive » face à l'occupation.

Il s'ensuit un très brutal effondrement de la valeur du mark allemand, au point qu'il faut à l'automne 1923 plusieurs dizaines de milliards de marks pour s'offrir un dollar ou simplement une baguette de pain. Cette hyperinflation ruine les rentiers et tous les bénéficiaires de revenus fixes. Elle fait aussi le lit des mouvements révolutionnaires et antiparlementaires comme le parti communiste et le jeune parti nazi de Hitler.

Le 20 novembre 1923, le nouveau commissaire à la Monnaie du gouvernement, le docteur Hjalmar Schacht, stabilise la monnaie en remplaçant le mark par le Rentenmark sur la base d'un Rentenmark pour 1000 milliards de marks. L'année suivante, après le putsch raté de Hitler à Munich, la situation politique se stabilise peu à peu, les partis extrémistes refluent et la démocratie retrouve des couleurs...
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MessageSujet: 12 janvier 1822 : La Grèce se proclame indépendante   ephemeride - Page 39 EmptyVen 12 Jan - 21:54

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12 janvier 1822 : La Grèce se proclame indépendante

Faisant suite à l'appel à la rébellion de l'archevêque de Patras, en mars 1821, des Grecs se réunissent en congrès à Épidaure, dans le Péloponnèse. Après deux semaines de délibérations, le 12 janvier 1822, ils proclament unilatéralement leur indépendance et appellent les nations chrétiennes à leur secours.

C'est le début d'une longue guerre d'indépendance contre les Turcs. Elle durera jusqu'en 1829 et sera marquée par de mémorables atrocités (massacres de Chio).
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MessageSujet: 13 janvier 1898 : J'accuse   ephemeride - Page 39 EmptySam 13 Jan - 21:54

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13 janvier 1898 : J'accuse

Le 13 janvier 1898, Émile Zola publie une lettre ouverte au président de la République dans L'Aurore sous le titre «J'accuse».

Zola engage sa réputation et sa liberté

Dans ce texte virulent qui occupe la première page du quotidien, le célèbre écrivain dénonce les manigances qui entourent le procès du capitaine Alfred Dreyfus, accusé à tort d'espionnage, et l'acquittement par le conseil de guerre, trois jours plus tôt, du capitaine Esterhazy, le vrai coupable.

Ce faisant, Émile Zola, riche et comblé d'honneurs, prend sciemment à 48 ans le risque de se faire arrêter et condamner pour diffamation publique.

Son article fait d'emblée l'effet d'une bombe. Dès le lendemain a lieu une «pétition des intellectuels» en soutien de l'écrivain. Cette pétition est une première dans l'Histoire de France.

Zola reçoit par ailleurs le soutien empressé de Georges Clemenceau, qui tient une chronique dans L'Aurore depuis que le scandale de Panamal'a exclu de la vie parlementaire.

Sincèrement indigné, le «tombeur de ministères» saisit l'occasion de faire sa rentrée politique en s'en prenant selon son habitude au gouvernement en place.

Le 23 février 1898, Émile Zola est traduit en cour d'assises et condamné à un an de prison. Mais l'affaire prend de l'ampleur et met l'opinion publique en ébullition.

La vérité éclate au grand jour

En août, coup de théâtre ! Le colonel Henry, qui a décrypté le bordereau à l'origine de l'Affaire, met au jour un nouveau document. Mais un examen minutieux révèle des anomalies...

Le 30 août, le colonel est convoqué par le ministre de la guerre auquel il avoue avoir «arrangé les choses». Emprisonné , il se suicide le lendemain dans sa cellule... grâce à la bienveillance de ses gardiens qui, contrairement aux usages, lui ont laissé de quoi se tuer (un rasoir).

Devant le scandale, le ministre est contraint à la démission et son remplaçant consent à la révision du procès de Dreyfus qui rentre enfin du bagne.

Un procès se tient à Rennes dans une atmosphère houleuse.

Le 9 septembre 1899, la cour militaire reconnaît à nouveau Dreyfus coupable de haute trahison, mais le condamne seulement à dix ans de réclusion en raison de «circonstances atténuantes» (!).

Le président de la République Émile Loubet grâcie Dreyfus dès le 19 septembre mais l'ancien capitaine exige un acquittement complet.

Vers l'apaisement

L'émotion provoquée par l'Affaire concourt à la formation d'un bloc républicain et relance le principe d'une laïcisation complète de l'État, en latence depuis l'époque de Jules Ferry, vingt ans plus tôt. C'est ainsi que la loi de séparation des Églises et de l'État est enfin votée après d'ardents débats le 5 décembre 1905.

Enfin, le 12 juillet 1906, l'Affaire trouve son épilogue avec un arrêt de la Cour de Cassation qui casse le jugement du 9 septembre 1899. Dreyfus est définitivement innocenté. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur dans la cour de l'École militaire le 21 juillet 1906.

Picquart, que Clemenceau considère comme le véritable héros de l'Affaire car il a risqué sa carrière au nom de la justice et de l'honneur, est promu au grade de général et devient tout bonnement ministre de la Guerre dans le gouvernement de Clemenceau.

L'Affaire sera close avec le transfert des cendres de Zola au Panthéon le 4 juin 1908.


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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 39 EmptyDim 14 Jan - 9:06

Ysaline de Montmirail a écrit:
Le roi est le père de la nation.
Cette notion existait déjà à l'époque?!
D'un autre côté, c'est vrai que c'est une bonne explication au terme de "parricide".

Ysaline de Montmirail a écrit:
Le conflit qui s'ouvre va opposer les Cavaliers (royalistes aux cheveux longs) aux Têtes rondes (puritains au crâne rasé) jusqu'à la victoire finale des seconds.
A la fin de la guerre, le roi est arrêté, jugé et décapité pour "haute trahison". S'en suit une (brutale) république, avant un retour à la monarchie, des années plus tard... Sacré Anglais, ils ont toujours un temps d'avance!
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 39 EmptyDim 14 Jan - 20:52

Eurynome a écrit:
Ysaline de Montmirail a écrit:
Le roi est le père de la nation.

Cette notion existait déjà à l'époque?!
D'un autre côté, c'est vrai que c'est une bonne explication au terme de "parricide".

Il faut croire que cela existait pour la raison que vous dites.

Citation :
A la fin de la guerre, le roi est arrêté, jugé et décapité pour "haute trahison". S'en suit une (brutale) république, avant un retour à la monarchie, des années plus tard... Sacré Anglais, ils ont toujours un temps d'avance!

Il y a des pulsions et puis ça retombe.
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