Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 19 juin 1857 : Napoléon III assainit les Landes de Gascogne.   ephemeride - Page 34 EmptyVen 19 Juin - 20:54

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19 juin 1857 : Napoléon III assainit les Landes de Gascogne.

Avec son million d’hectares, le massif forestier des Landes de Gascogne est le plus grand de France et l’un des plus grands d’Europe. Ce massif ne suit pas les frontières du département des Landes. Réparti également sur la Gironde et un bout de Lot-et-Garonne, il forme un triangle, dont les sommets sont la pointe de Grave au nord, Nérac à l’est et Hossegor au sud.

L’essentiel de ce massif est constitué de pins maritimes plantés par l’homme, à partir du XVIIIe siècle. Dans quel but ?

Tout d’abord, il faut imaginer un désert. Ensablées sur le littoral, marécageuses à l’intérieur des terres, les Landes d’avant la forêt sont un territoire hostile et méconnu, où ne survivent que quelques bergers, au mode de vie rudimentaire.

Napoléon III aux manettes

À partir du XVIIIe siècle, des hommes d’affaire ambitieux tentent de s’enrichir, en développant cette terre vierge. Ils plantent du riz, des arachides, du tabac, tentent d’élever des bêtes (vers 1830, il y aura même des dromadaires !). Mais toutes ces tentatives se soldent par des échecs.

Le résultat de ces expérimentations, c’est la loi du 19 juin 1857, soutenue par l’empereur Napoléon III, qui oblige communes et propriétaires à assainir et ensemencer les Landes.

Or, la seule chose qui pousse correctement sur ces sols, c’est le pin maritime. Sur le littoral, cet arbre était déjà utilisé pour fixer les dunes. À l’intérieur des terres, il est la solution idéale pour drainer l’eau des marécages, responsables de la propagation du paludisme.

La plantation de cette pinède se fait au détriment de la société agropastorale landaise. Les bergers, déjà très pauvres, n’ont plus d’espace pour faire paître leurs bêtes. Ils se révoltent et mettent le feu à la forêt naissante.

Les bergers deviennent résiniers

Mais l’histoire est en marche. Les bergers se transforment peu à peu en résiniers. De janvier à octobre, ils piquent les arbres. Durant l’hiver, ils entretiennent la forêt. Le métier est difficile et de nombreuses grèves ont lieu jusque dans les années 1930.

La pinède, plantée de manière aléatoire, est ravagée par un énorme incendie en août 1949 qui fait 82 morts. Plus de 50 % des arbres sont partis en fumée. Dès 1950, elle est replantée de manière plus rationnelle et prend sa forme actuelle.

Face à la concurrence de l’étranger et des produits dérivés du pétrole, la culture de la résine régresse jusqu’à disparaître complètement en 1990. Aujourd’hui, la forêt est uniquement exploitée pour son bois.

Si les tempêtes de 1999 et de 2009 lui ont fait subir de lourdes pertes, la pinède reste l’un des symboles des Landes. Elle est aussi un atout important pour le tourisme, l’une des principales ressources de la région.

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MessageSujet: 20 juin 1792 : Les gardes nationaux envahissent les Tuileries   ephemeride - Page 34 EmptySam 20 Juin - 20:54

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20 juin 1792 : Les gardes nationaux envahissent les Tuileries

Le 20 juin 1792, le roi Louis XVI fait front à la première « journée révolutionnaire » conduite par les sans-culottes parisiens.

Le conflit entre le peuple parisien et la monarchie ne fait que commencer. Il puise ses origines dans la politique religieuse depuis la nationalisation des biens de l'Église.

Dissensions religieuses

Cette politique religieuse suscite de violentes oppositions en province et dans les campagnes, où la grande masse des Français restent attachés à leur clergé.

Deux députés, Gallois et Gensonné, enquêtent durant l'été 1791 en Vendée et dans le Choletais. Ils constatent que la ferveur consensuelle de la Fête de la Fédération s'est bien évanouie. Malgré leur mise en garde, la nouvelle Assemblée législative somme en novembre 1791 tous les prêtres réfractaires de prêter serment. Cette fois, le roi oppose son veto.

Le 1er février 1792, quatre cents prêtres insermentés sont internés à Angers. La loi du 27 mai 1792 menace tous les prêtres réfractaires de déportation. Le roi oppose à nouveau son veto et la loi est suspendue. Des prêtres s'exilent. Beaucoup se cachent et continuent à pratiquer les sacrements en dehors des églises. D'autres montent à la guillotine, ainsi que des religieux et des religieuses.

L'invasion menace

Là-dessus viennent se greffer les événements extérieurs. Le 20 avril 1792, le roi et l'Assemblée législative ont déclaré la guerre à l'Autriche. Alliée à la Prusse, celle-ci a massé ses troupes aux frontières.

L'Assemblée vote un décret en vue de former un camp de 20 000 fédérés (ou volontaires) sous les murs de la capitale pour défendre celle-ci. À nouveau, le roi oppose son veto. Le ministre Roland, un jacobin, lui adresse une lettre de remontrances. Il est renvoyé et le roi constitue un nouveau ministère uniquement constitué de personnalités issues du Club des Feuillants, a priori favorables à la monarchie. C'en est trop pour les sans-culottes parisiens qui s'agitent, notamment dans les clubs révolutionnaires comme celui des Jacobins.

Le 20 juin 1792, ils demandent à l'Assemblée de priver le roi de son droit de veto puis ils investissent le palais des Tuileries, où réside la famille royale. Ils défilent devant Louis XVI en criant : « bas le veto ! ». Ils contraignent même le monarque à se coiffer d'un bonnet rouge et à boire une rasade de vin « à la santé du peuple ». Mais Louis XVI ne se laisse pas démonter et ne concède rien à la foule. Celle-ci se retire en n'ayant obtenu que des satisfactions symboliques.

Les esprits sont néanmoins échauffés. Le 11 juillet, l'Assemblée législative décrète « la patrie en danger » et mobilise le pays en prévision de l'invasion étrangère. Elle ouvre des bureaux d'enrôlement pour recruter des volontaires et renforcer les effectifs de l'armée.

Les volontaires signent les registres avec un enthousiasme très variable selon les régions (l'Est du pays étant plus mobilisé que l'Ouest, car plus menacé). À Paris, des détachements de la garde nationale parcourent les rues en musique, précédés d'une bannière tricolore portant ces mots : « Citoyens, la patrie est en danger ».

Malgré le veto du roi, les députés prennent la liberté d'autoriser les fédérés des départements de gagner Paris.

C'est ainsi qu'arrivent dans la capitale les Marseillais, chantant vaillamment le Chant de guerre pour l'Armée du Rhin...qui sera rebaptisé Marseillaise par les Parisiens.

Le 25 juillet, à Coblence, sur les bords du Rhin, le duc de Brunswick (ou Braunschweig), qui commande l'armée prussienne, promet par un manifeste de « livrer Paris à une exécution militaire et à une subversion totale » si « la famille royale subissait le moindre outrage ».

Contrairement à ses attentes, la menace entraîne un sursaut patriotique des Français.
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MessageSujet: 21 juin 1791 : La fuite à Varennes   ephemeride - Page 34 EmptyDim 21 Juin - 20:54

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21 juin 1791 : La fuite à Varennes

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, une berline lourdement chargée s'éloigne de Paris. À son bord le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs deux enfants, Madame Élisabeth, la sœur du roi, et la gouvernante des enfants.

Premiers déchirements

Onze mois plus tôt, le roi et son peuple célébraient ensemble la Fête de la Fédération. La révolution semblait close et la monarchie constitutionnelle bien installée. Mais les relations entre Louis XVI et les députés de l'Assemblée constituante allaient très vite achopper sur la politique religieuse.

Le tribun Mirabeau suggère au roi qu'au cas où la collaboration avec le gouvernement révolutionnaire deviendrait impossible, il lui resterait la possibilité de quitter Paris pour prendre la tête de troupes favorables à sa cause et rentrer dans la capitale afin de mettre un terme à la révolution.

Le tribun meurt le 2 avril 1791. Et le 18 avril, les Parisiens empêchent Louis XVI de quitter les Tuileries pour Saint-Cloud, où il veut faire ses Pâques et recevoir la communion d'un curé non assermenté. Pour le roi, très pieux, c'en est trop. Encouragé par le comte suédois Axel de Fersen, il décide de mettre en pratique le conseil de Mirabeau et de rejoindre le quartier général du marquis de Bouillé, à Montmédy, près de la frontière avec le Luxembourg. Il sait que ses troupes sont dévouées à la monarchie.

Fuite maladroite

Le matin du 21 juin, quand la disparition du roi est constatée, l'alerte est donnée et le marquis de La Fayette, commandant de la garde nationale, envoie des courriers dans toutes les directions pour ordonner l'arrestation des fuyards. Entre temps, la berline royale prend beaucoup de retard sur l'horaire. Le soir, elle arrive à Sainte-Ménehould, en Champagne, mais le détachement de hussards envoyé par le marquis de Bouillé pour assurer sa protection n'est pas en selle.

Les villageois, intrigués par le remue-ménage, laissent partir la berline suspecte mais retiennent les hussards. Dans le même temps, le fils du maître de poste Drouet, mandaté par la municipalité, saute sur un cheval et, prenant un chemin de traverse, devance la berline à l'étape suivante, Varennes-en-Argonne. Il alerte les habitants et le procureur de la commune, l'épicier Sauce. Quand arrive enfin la famille royale, elle est arrêtée et invitée à descendre de voiture.

C'est le soir. Le tocsin sonne. Les villageois, menaçants, se rassemblent autour de la maison de l'épicier où sont reclus les prisonniers.

Le 23 juin au matin, la berline reprend le chemin de Paris, escortée de trois députés. Elle entre à Paris deux jours plus tard, dans un silence funèbre, les badauds ayant ordre de ne pas prononcer un mot.

Le roi est ramené au palais des Tuileries et placé sous la« surveillance du peuple ». Il est provisoirement suspendu de ses pouvoirs. Pour la bienséance, l'Assemblée qualifie la péripétie de Varennes d'« enlèvement » et non de « fuite ». Mais la confiance entre la monarchie et la Révolution est brisée, d'autant plus que l'on soupçonne le roi de collusion avec l'étranger, voire de trahison.

Les républicains vont dès lors plaider ouvertement leur cause. La monarchie sera finalement renversée par l'émeute du 10 août 1792.
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MessageSujet: 22 juin 1815 : Seconde abdication de Napoléon Ier   ephemeride - Page 34 EmptyLun 22 Juin - 20:55

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22 juin 1815 : Seconde abdication de Napoléon Ier

Au soir de Waterloo, Napoléon Ier prend à cheval la route de Paris. Épuisé, il arrive le 21 juin au palais de l’Élysée, où l’attend sa deuxième défaite. Sous la pression des deux Chambres, il abdique dès le lendemain en faveur de son fils le roi de Rome, âgé de 5 ans.

Il propose alors de redevenir simple général pour protéger la France de l’invasion, mais le gouvernement provisoire s’y refuse et son représentant Joseph Fouché lui suggère de quitter Paris pour Rochefort, un port de l'Atlantique, en l'entretenant dans l'espoir d'une fuite aux États-Unis. L'ancien ministre de la Police de l'Empereur veut surtout qu'il libère la place au plus vite...
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MessageSujet: 23 juin 2016 : Le Brexit   ephemeride - Page 34 EmptyMar 23 Juin - 20:55

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23 juin 2016 : Le Brexit

Le 23 juin 2016, les Britanniques votent à près de 52% en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Le Premier ministre David Cameron, qui a imprudemment organisé le référendum, annonce sa prochaine démission.

Plus que quiconque attachés à la démocratie, les Anglais ont choisi le grand large en raison du caractère de plus en plus cassant et antidémocratique des instances européennes que l'on a vues à l'oeuvre dans la crise des migrants et la crise grecque.

La rupture du lien entre les citoyens européens et leurs gouvernants s'observait depuis les référendums de 2005 sur le traité constitutionnel, quand, au terme d'un débat public très intense, Français et Néerlandais ont rejeté le traité car ils y voyaient un bric-à-brac qui éloignait les élus des électeurs et les plaçait sous la coupe des groupes de pression.
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MessageSujet: 24 juin 1859 : Solferino donne naissance à la Croix-Rouge   ephemeride - Page 34 EmptyMer 24 Juin - 20:54

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24 juin 1859 : Solferino donne naissance à la Croix-Rouge

Le 24 juin 1859, les armées franco-sardes se heurtent à l'armée autrichienne à Solferino, en Lombardie, dans une mêlée sanglante et désordonnée qui fait suite à celle de Magenta, le 4 juin.

Le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Emmanuel II et son allié, l'empereur des Français Napoléon III, font face à l'empereur d'Autriche, François-Joseph Ier.

La « boucherie » de Solferino

Le conflit entre l'empire autrichien et la coalition franco-sarde est né de la promesse faite par Napoléon III au roi Victor-Emmanuel II de l'aider à faire autour de lui l'unité de l'Italie en échange de la Savoie et de Nice.

Bousculée à Magenta, l'armée autrichienne fait une retraite ordonnée vers le « quadrilatère » des quatre forteresses de Legagno, Mantoue, Peschiera et Vérone, au sud du lac de Garde et sur le Mincio, aux confins de la Vénétie. Revigorée et  forte de 180 000 hommes, elle est placée sous le commandement direct du jeune empereur François-Joseph Ier.

De son côté, l'armée franco-piémontaise, qui compte 150 000 hommes, remonte lentement vers le lac de Garde, à la rencontre de l'ennemi.

Là-dessus, les avant-gardes alliées rencontrent avec surprise les avant-gardes autrichiennes qui ont franchi le Mincio.  Les Franco-Piémontais se voient contraints au combat qu'ils n'attendaient pas si tôt. Le front s'étire sur une douzaine de kilomètres et donne lieu à quatre batailles séparées, décousues et épuisantes. Au bout de quelques heures, l'empereur Napoléon III décide de provoquer une rupture par une attaque massive au centre, sur le village de Solferino.

Pour éviter l'encerclement, François-Joseph ordonne la retraite. Il bénéficie du concours inopiné d'un violent ouragan qui entraîne l'arrêt des combats.

Au terme de cette bataille désordonnée et sans envergure stratégique, près de 40 000 soldats restent sur le champ de bataille (morts, blessés ou disparus) dont 12 000 Français, 6 000 Piémontais et 22 000 Autrichiens. Le total des morts s'élève à environ 6 000.

Malgré les réticences des Piémontais qui ont tout lieu d'être satisfaits de cette guerre par procuration, Napoléon III profite de son avantage pour signer un armistice avec l'empereur d'Autriche François-Joseph à Villafranca le 11 juillet 1859. La guerre entre la coalition franco-piémontaise et l'Autriche n'aura duré que deux mois, du 10 mai au 8 juillet 1859.

Son plus mémorable souvenir demeure la création de la Croix-Rouge. L'idée en est venue au banquier genevois Henry Dunant en visitant le champ de bataille de Solferino.
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MessageSujet: 25 juin 1115 : Fondation de l'abbaye de Clairvaux   ephemeride - Page 34 EmptyJeu 25 Juin - 20:54

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25 juin 1115 : Fondation de l'abbaye de Clairvaux

En 1113, Étienne Harding, abbé de Cîteaux, près de Dijon, reçoit une trentaine de jeunes nobles guidés par Bernard de Fontaine et tous désireux d'entrer dans la vie monastique.

Deux ans plus tard, en juin 1115, l'abbé demande à Bernard et une douzaine de ses compagnons de créer une nouvelle abbaye affiliée à l'ordre. Le groupe s'établit plus au nord, sur une terre offerte par le sénéchal du comte de Champagne, près de Bar-sur-Aube. C'est une clairière semée d'étangs. On l'appelle Clairvaux.

Clairvaux va devenir la quatrième « fille » de Cîteaux, avec La Ferté (près de Chalon-sur-Saône), Pontigny et Morimond. Grâce au charisme exceptionnel de son abbé, qui conseille les rois et les papes, elle va très vite prendre l'ascendant sur toutes les autres, donner à l'ordre cistercien sa plus grande extension et faire de lui le véritable héritier spirituel de l'ordre clunisien né deux siècles plus tôt.

En 1135, comme les premières cabanes en bois des débuts ne suffisent plus à accueillir les nouveaux arrivants, Bernard fait ériger un nouveau monastère en pierres, dans une architecture romane austère, à proximité immédiate du précédent.

À son apogée, à la fin du XIIe siècle et au XIIIe, Clairvaux compte trois cents moines de choeur, généralement des lettrés issus de la noblesse qui participent à la liturgie et ont voix au chapitre (le conseil d'administration de l'abbaye), ainsi que cinq cents frères convers généralement issus de la paysannerie et affectés aux tâches domestiques et agricoles.
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MessageSujet: 26 juin 1243 : Bataille de Köse Dağ   ephemeride - Page 34 EmptyVen 26 Juin - 20:54

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26 juin 1243 : Bataille de Köse Dağ

En 1242, le noyan Baïdju est nommé pour remplacer Tchormaghan frappé de mutisme (sans doute de paralysie) comme gouverneur de la Perse au service de l’empereur mongol Ögödei. Baïdju se met immédiatement en mouvement vers le sultanat seldjoukide de Roum sur lequel règne le sultan Kay Khusraw II et qui semble à son apogée. Baïdju, après avoir pris et pillé Erzeroum (1242), rencontre les armées seldjoukides.

Kay Khusraw a réuni une armée de 80 000 hommes qui rassemble des troupes seldjoukides, un détachement envoyé par l’empereur Manuel Ier de Trébizonde, quelques nobles venant de la province de Samtskhe en Géorgie et quelques mercenaires Francs. La majorité des Géorgiens sont du côté mongol, la reine Rousoudan Ière ayant dû se déclarer vassale des Mongols en 1242. L’armée mongole semble plus faible, ne comptant que 30 000 hommes, mais remporte une victoire décisive sur les Seldjoukides et leurs alliés.

Après cette bataille, Kay Khusraw II recherche l’aide de son ennemi l’empereur de Nicée Jean Vatatzès avec lequel il signe un traité d’alliance. Baïdju occupe ensuite Sivas qui se rend à temps et est seulement pillée. Les villes de Tokat et de Kayseri qui tentent de résister sont dévastées. Cette campagne étend l’empire mongol jusqu’aux portes de l’empire de Nicée. L’empereur de Trébizonde préfère se déclarer vassal des Mongols et leur payer un tribut. Kay Khusraw est alors contraint d’en faire autant. Le roi de Petite-Arménie Héthoum Ier se soumet lui aussi à l’Ilkhanat, assurant ainsi la sécurité des Arméniens vivant hors de Cilicie. Cette politique est poursuivie par ses successeurs ce qui protègera la Cilicie aussi bien des Seldjoukides que des Mamelouks.

Le sultanat de Roum va se décomposer et laisser progressivement la place à une série de petits états autonomes, les beylicats, qui vont à leur tour être absorbés et fédérés par le plus puissant d'entre eux, le sultanat ottoman.
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MessageSujet: 27 juin 1956 : Création de la vignette automobile   ephemeride - Page 34 EmptySam 27 Juin - 20:54

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27 juin 1956 : Création de la vignette automobile

En 1956 les finances publiques françaises sont à sec mais Guy Mollet veut trouver une nouvelle source de financement pour garantir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de plus de 65 ans via un nouveau Fonds national de solidarité.

Le choix se porte sur l'automobile, produit considéré comme luxueux à l'époque.

Le montant de la vignette est assis sur la « puissance fiscale » (les véhicules d'importation étant d'une puissance fiscale légèrement supérieure, l'État incite par la même occasion à la consommation nationale). Les plus de 65 ans en sont exonérés.

Adopté par le Parlement le 27 juin 1956, le texte entre en application en septembre et les premières vignettes arborant la mention « Fonds national de solidarité » sont apposées sur les pare-brise en décembre.
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MessageSujet: 28 juin 1669 : Louis XIV fonde l'Académie Royale de Musique.   ephemeride - Page 34 EmptyDim 28 Juin - 20:54

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28 juin 1669 : Louis XIV fonde l'Académie Royale de Musique.

De tous les rois de France, Louis XIV fut sans conteste le mieux placé pour créer une Académie musicale. Il aimait la musique, il aimait le grand spectacle, et il aimait danser. Ne s’était-il pas lui-même produit à 15 ans sur scène dans le rôle du Soleil dans le « Ballet de la Nuit » en 1653 ? De là lui vint le surnom de Roi-Soleil.

Dès 1661, il fonde l’Académie Royale de la Danse. Et le 28 juin 1669, à l’apogée de son règne, il fonde l’Académie Royale de Musique par lettre patente. 350 ans plus tard, cette institution est plus vivante que jamais sous l’appellation d’Opéra National.
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MessageSujet: 29 juin 1949 : Diffusion du premier journal télévisé français   ephemeride - Page 34 EmptyLun 29 Juin - 20:54



29 juin 1949 : Diffusion du premier journal télévisé français

Le premier journal télévisé en France inventé et dirigé par Pierre Sabbagh, est diffusé le 29 juin 1949 à 21 heures pendant 15 minutes.

Le premier reportage filmé par le service des reportages de la télévision française et diffusé lors de ce premier journal télévisé est une course en ballon durant laquelle le ballon, dans lequel ont pris place Pierre Sabbagh et Michel Wakhevitch, s'écrase dans un champ et prend feu.

Les autres sujets du journal sont des sujets d'actualités filmés par les Actualités françaises, Éclair-Journal, ou la
Gaumont que la télévision récupère, après avoir converti les films 35 mm en 16 mm.

La première diffusion du journal télévisé a volontairement lieu la veille du départ du Tour de France, événement sportif très populaire que le journal télévisé suit jusqu'à son arrivée le 24 juillet en diffusant lors de chacune de ses éditions dix minutes d'images filmées la veille par les actualités cinématographiques.

Diffusé trois fois dans la semaine, le journal télévisé s'interrompt pour la période des congés d'été du 25 juillet au 1er octobre 1949 et poursuit cette tradition les trois années suivantes, du 8 aout au 18 septembre 1950, du 27 juillet au 17 septembre 1951 et enfin du 19 juillet au 15 septembre 1952.
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MessageSujet: 30 juin 1908 : Explosion sur la Toungouska   ephemeride - Page 34 EmptyMar 30 Juin - 20:54

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30 juin 1908 : Explosion sur la Toungouska

Le 30 juin 1908 à 07 h 17 min 11 s (heure locale), une violente explosion retentissait dans la forêt sibérienne, nettement perçue depuis la petite ville de Vanavara située à 60 kilomètres de distance.

Il fut établi par la suite qu'un astéroïde mesurant entre 30 et 40 mètres de diamètre avait pénétré dans l'atmosphère terrestre à quelque 100.000 km/h. L'énergie libérée lors de son explosion à 6-10 kilomètres du sol était équivalente à 10-15 mégatonnes.

Pas moins de 2.200 km2 de forêts furent détruits par l'onde de choc. Des arbres ont été couchés sur plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde sous le point de l'explosion. Le sol sous l'impact garde encore la trace de l'événement.

Le bruit fut perçu à plus de 1.500 km de distance. Le nuage de cendres émis survola toute l'Europe jusqu'en Espagne.

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MessageSujet: 1er juillet 1569 : Union de Lublin   ephemeride - Page 34 EmptyMer 1 Juil - 20:54

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1er juillet 1569 : Union de Lublin

Le 1er juillet 1569, à l'initiative du roi Sigismond II Auguste Jagellon, la Diète polonaise se réunit à Lublin, à l'est du pays, et prononce l'union indissoluble du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie.

Il s'agit des deux principaux États catholiques d'Europe centrale. Ils recouvrent pratiquement la Pologne actuelle ainsi que les États baltes, la Biélorussie et une grande partie de l'Ukraine.

La nouvelle « République unie de Pologne-Lituanie » ou « Royaume des Deux Nations » se donne un seul souverain et une Diète commune mais Pologne et Lituanie conservent chacune leur armée, leur trésor et leurs lois. Ce curieux État perdurera jusqu'à la proclamation d'une monarchie unitaire par la Constitution de 1791.

Heureux mariage

C'est un mariage qui est à l'origine du rapprochement des deux monarchies.

Dernier état païen d'Europe, la Lituanie s'étend au XIVe siècle de la mer Baltique à la mer Noire. Les Lituaniens occupent Kiev et même Moscou, à un moment donné, en 1368. Mais ils doivent faire face à la rude poussée des chevaliers Teutoniques, venus d'Allemagne. Pour cela, ils s'allient avec la Pologne.

Le grand-duc Ladislas II Jagellon (36 ans), petit-fils de Gedymin, épouse en mars 1386 Hedwige d'Anjou, fille et héritière du roi de Pologne Louis Ier d'Anjou. Il se convertit au catholicisme et devient du même coup roi de Pologne mais il doit céder à son cousin Withold le titre de grand-duc de Lituanie. Polonais et Lituaniens écrasent les chevaliers Teutoniques à Tannenberg.

Crise dynastique

L'Union de Lublin consacre le rapprochement entre Polonais et Lituaniens. Mais très vite, le nouvel État, qui ne doit son existence qu'au bon vouloir de la noblesse, va sombrer dans l'anarchie et la division.

Sigismond II Auguste étant mort sans héritier le 7 juin 1572, 40.000 nobles se réunissent l'année suivante à Varsovie et inscrivent dans la loi le principe d'une monarchie élective et non héréditaire. Ils font obligation au souverain de réunir la Diète au moins tous les deux ans et de suivre ses avis.

Désormais lieu de compétition entre tous les princes d'Europe, le trône polonais est d'abord offert - ou plutôt vendu à grand renfort de cadeaux - à Henri, frère du roi de France. Mais celui-ci quitte presque aussitôt son nouveau royaume pour ceindre la couronne de France sous le nom d'Henri III.

En 1652, nouveau recul de l'autorité centrale : la Diète polonaise s'oblige par le « liberum veto » à ne plus prendre de décision qu'à l'unanimité, cela alors même que dans toute l'Europe continentale se développent les monarchies autoritaires.

Cette disposition transforme le pays en une république nobiliaire impuissante que ses voisins n'auront aucun mal à suborner en achetant les votes des membres de la Diète.
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MessageSujet: 2 juillet 1966 : Premier essai nucléaire français en Polynésie   ephemeride - Page 34 EmptyJeu 2 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Aldebaran-5786a68

2 juillet 1966 : Aldébaran, premier essai nucléaire français en Polynésie

Initialement, les militaires avaient tout prévu pour le 1er juillet 1966, mais un incident technique se produisit quelques minutes avant le tir et l’opération fut reportée au lendemain.

C'est donc le 2 juillet, à 5 h 34, qu’une bombe de 28 kilotonnes explose au dessus de Moruroa. Elle a été tirée depuis une barge située dans le lagon de cet atoll des Tuamotu. L'explosion représente deux fois la puissance de Hiroshima.

Des élus à bord du Foch

Les opérations sont menées depuis des bâtiments militaires qui se trouvent dans la zone. L'amiral Lorrain, directeur des essais au Commissariat à l'Energie Atomique, est à bord du croiseur De Grasse. Un porte avion, le Foch, transporte l'essentiel des troupes. A son bord, plusieurs personnalités ont été invitées. On trouve le président de l'Assemblée, Jacques Tauraa, mais aussi les élus Frantz Vanizette et Rudy Bambridge.

A Papeete, aucune inquiétude selon la télévision

A l'époque, la presse et les caméras ne sont pas autorisées à assister à ce tir. La télévision filme les préparatifs de l'armée et la vie quotidienne à Papeete. Et selon les reporters, rien, pas même la bombe, ne vient troubler la quiétude du Tahiti d'antan...

Premières retombées aux Gambier

Peu après le tir d'Aldébaran, un nuage radioactif se dirige vers Mangareva. Un groupe d'officiels, qui a observé les opérations depuis un bunker, est invité à quitter les lieux au plus vite. La radioactivité est très forte. Les festivités prévues sont annulées. Un navire est envoyé à Mangareva pour faire des prélévements. Le médecin à bord décrit un véritable accident militaire. Mais pour éviter d'effrayer la population, les conséquences réelles d'Aldébaran sont cachées.
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MessageSujet: 3 juillet 1187 : Saladin victorieux à Hattîn   ephemeride - Page 34 EmptyVen 3 Juil - 21:02

ephemeride - Page 34 Hattin_estoire_d-eracles-5787838

3 juillet 1187 : Saladin victorieux à Hattîn

Maître de l'Égypte et de la Syrie, le sultan Saladin remporte une grande victoire sur les croisés le 3 juillet 1187, au pied de la colline de Hattîn, près du lac de Tibériade, au nord-est de la Palestine.

Du jour au lendemain, les États francs de Palestine perdent presque toute leur chevalerie. Ces principautés féodales issues de la première croisade et presque centenaires sont désormais menacées de disparaître.

Le prix de la division

Moins d'un siècle plus tôt, les chevaliers d'Occident s'étaient élancés vers l'Orient en vue d'enlever aux musulmans Jérusalem et le tombeau du Christ.

Les musulmans ayant refait leur unité sous l'égide du sultan Saladin, celui-ci part en guerre contre les successeurs des premiers croisés. Le choc entre les deux armées est d'une extrême violence.

Les chrétiens subissent une défaite totale et perdent même la relique de la Vraie Croix dont ils avaient cru bon de se faire précéder. Le désastre est en bonne partie dû à l'incompétence du roi de Jérusalem, Guy de Lusignan, et à la trahison de Gérard de Ridefort, grand maître de l'ordre du Temple.

À la fin de la bataille, le sultan se comporte vis-à-vis des prisonniers avec une magnanimité très relative, faisant «seulement» exécuter les 300 moines-soldats du Temple et de l'ordre des Hospitaliers... Il épargne provisoirement Gérard de Ridefort.

La chute de Jérusalem

Après la victoire de Hattîn, Saladin part sans attendre vers Jérusalem, dont il entame le siège le 20 septembre avec pas moins d'une douzaine de machines.

Presque totalement privée de guerriers professionnels, la Ville sainte se défend avec l'énergie du désespoir sous l'égide d'un jeune chevalier émérite, Balian d'Ibelin.

Désespérant d'obtenir sa reddition, le sultan se résout à négocier la vie sauve pour l'ensemble des défenseurs et des habitants, avec le droit pour tous les chrétiens de quitter la ville et de rentrer en terre chrétienne.

Selon les moeurs du temps, il libère les plus riches habitants contre une rançon appréciable. Il libère aussi 7.000 pauvres contre une rançon collective que paient de mauvais gré les ordres des Templiers et des Hospitaliers. Mais 11.000 à 16.000 jeunes gens, pour lesquels les ordres monastiques n'ont rien voulu payer, sont envoyés en esclavage.

La chute de Jérusalem moins d'un siècle après sa conquête par les croisés fait l'effet d'une bombe en Occident.

Les Francs de Palestine réclament une troisième croisade pour les secourir. Le roi de France Philippe Auguste et le roi d'Angleterre Richard Ier Coeur de Lion, qui vient d'être couronné, débarquent à leur rescousse mais le coeur n'y est plus et la croisade s'enlisera dans les querelles entre les deux souverains.
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MessageSujet: 4 juillet 1976 : Raid israélien sur Entebbe   ephemeride - Page 34 EmptySam 4 Juil - 20:54

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4 juillet 1976 : Raid israélien sur Entebbe

Le 27 juin 1976, sept membres d'une guérilla pro-palestinienne détournent un avion de ligne d'Air France transportant 258 passagers et 12 membres d'équipage, peu après qu'il ait quitté Athènes sur un vol allant de Tel-Aviv à Paris.

Les terroristes forcent le pilote à détourner l'avion vers l'Afrique. Après avoir essuyé un refus d'atterrir au Soudan, les Palestiniens mettent le cap sur l'aéroport d'Entebbe, en Ouganda. Une fois au sol, les terroristes menacent de faire exploser l'avion si 53 prisonniers palestiniens ou pro-palestiniens incarcérés en Allemagne de l'Ouest, au Kenya, en France et en Suisse, ne sont pas libérés au 1er juillet.

Après des négociations entre le président de l'Ouganda, Idi Amin Dada, et les terroristes, 47 otages sont libérés le 30 juin, et 101 autres le 1er juillet. Dans un renversement de situation inattendu, Israël se dit prêt, le 1er juillet, à négocier avec les terroristes.

Dans la nuit du 3 au 4 juillet, un commando de troupes d'élite israéliennes prend d'assaut l'aéroport d'Entebbe afin de libérer les otages israéliens. Le commando tue 7 pirates de l'air et 20 soldats ougandais, puis retourne en Israël avec 91 passagers libérés et les 12 membres de l'équipage.

Au lendemain de ce raid, les opinions sont partagées. Des leaders occidentaux appuient l'action d'Israël qui est dénoncée par les Ougandais ainsi que certains leaders africains et du Moyen-Orient qui qualifient cette action de terrorisme d'État.
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MessageSujet: 5 juillet 1863 : Le Cambodge sous protectorat français   ephemeride - Page 34 EmptyDim 5 Juil - 20:55

ephemeride - Page 34 Cambodia-5788fe8

5 juillet 1863 : Le Cambodge sous protectorat français

Au XIXe siècle, le Royaume du Cambodge est pris entre deux feux : d'un côté, le Royaume de Siam, qui l'a amputé de ses provinces occidentales, notamment Angkor, lui impose sa suzeraineté. De l'autre, l'empire d'Annam (actuel Vietnam) le menace en permanence. Pour sortir de l'étau formé par ses deux voisins, le roi du Cambodge Norodom Ier, monté sur le trône en 1860, va demander la protection d'une puissance étrangère qui s'intéresse justement à la région : la France.

Cette dernière ne se fait pas prier et, le 5 juillet 1863, le roi du Cambodge signe un traité de protectorat que le vice-amiral de La Grandière, gouverneur de la Cochinchine, est venu lui apporter. Le journal La Presse, dans un article paru le 1er décembre, ne fait pas mystère des avantages que la France va tirer de cette signature :
    Cet acte comprend deux dispositions principales. La première reconnaît la suzeraineté de la France comme étant aux lieux et place de la cour de Hué. […] La seconde accorde à la France le droit de former un établissement dans le Cambodge, sur le Mei-Kong [...]. Le traité qui vient d'être conclu avec le roi du Cambodge est, à tous égards, un acte important et avantageux. Il consolide notre navigation sur la Basse-Cochinchine, et il nous rend maître d'une région vaste et riche qui, se gouvernant elle-même, nous soustrait aux difficultés que présente toujours la nécessité d'administrer avec des éléments étrangers un pays conquis par les armes.

L'arrivée d'un résident général

Avec ce traité, le Cambodge s'interdit toute relation avec une puissance étrangère sans l'accord de la France. Les sujets français obtiennent le droit de libre circulation, de posséder des terres, d'être jugés par un tribunal mixte. Un résident général s'installe dans la capitale Phnom-Penh. Autre objectif pour la France de Napoléon III : empêcher les Anglais, déjà soupçonnés de contrôler le Siam voisin, de s'installer dans la région.

À la même époque, la presse s'intéresse au Cambodge, pays mal connu des Français et qui n'est plus, d'après le Journal des débats politiques et littéraires du 24 septembre, "qu'une principauté faible et tombant en ruine". Le 9 octobre, Le Petit Journal, dans un article consacré à Norodom Ier, écrit :
    Le souverain est installé et logé d'une manière qui rappelle assez exactement celle des grands rois nègres. Il n'a pas plus de vingt-cinq à vingt-six ans, offre le type de la race jaune avec une expression de vive intelligence. Le groupe de maisons qui composent sa résidence, je n'ose dire son palais, est bâti sur pilotis, usage général dans le Cambodge. Le toit est couvert en paille, sauf quelques annexes couvertes d'ardoises, par un luxe royal ici. Ce monarque a plus de femmes que d'années, il n'en a pas moins de quarante, mais il n'a qu'un petit nombre d'enfants. La polygamie, dont le prince n'est pas le seul à user, est une des causes principales et fatales du chiffre restreint de la population, sur un territoire aussi étendu et aussi favorisé par la nature.

À partir de 1864, une administration indirecte du pays par la France se met en place. Entre 1885 et 1886, une révolte est réprimée par le pouvoir français. Le Cambodge, désormais colonie de fait, est intégré de force à l'Indochine française en 1887. Le pays n'obtiendra l'indépendance complète qu'en 1953.
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MessageSujet: 6 juillet -371 : Bataille de Leuctres   ephemeride - Page 34 EmptyLun 6 Juil - 20:54

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6 juillet -371 : Bataille de Leuctres

La bataille de Leuctres a lieu le 6 juillet 371 av. J.-C. et voit la victoire des Thébains, conduits par le béotarque Épaminondas, qui infligent une sévère défaite aux Spartiates du roi Cléombrote II.

Considérée par beaucoup comme une révolution tactique pour l'emploi de l'ordre oblique, la bataille de Leuctres marque un tournant dans les rapports entre cités grecques. L'hégémonie spartiate est mise à mal et la cité ne s'en relèvera pas.

Thèbes au contraire commence une hégémonie qui dura dix ans jusqu'à la mort d'Épaminondas, tué par les Spartiates qui prennent leur revanche à la bataille de Mantinée en -362.
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MessageSujet: 7 juillet 1792 : Le « baiser Lamourette »   ephemeride - Page 34 EmptyMar 7 Juil - 20:54

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7 juillet 1792 : Le « baiser Lamourette »

Le 7 juillet 1792, les gouvernants français sont aux abois. L'ennemi est aux frontières et, à l'Assemblée Législative, les représentants de la Nation se déchirent entre Feuillants, Fayettistes, Brissotins, et Montagnards.

C'est alors que le député Antoine-Adrien Lamourette, évêque constitutionnel de Lyon, monte à la tribune et en appelle à la réconciliation par un discours si émouvant que tous ses collègues tombent dans les bras les uns des autres. Ils réclament la publication de l'appel de Lamourette. Une délégation conduite par Lamourette va même au palais des Tuileries chercher le roi Louis XVI. Celui-ci se rend à l'Assemblée et, attendri, la félicite pour son esprit de fraternité.

ephemeride - Page 34 Lamourette-5789e9f

Mais dès le lendemain, au club des Jacobins, refuge des sans-culottes et des révolutionnaires les plus endurcis, Jacques Billaud-Varenne remet les pendules à l'heure : À voir certains membres se jeter dans les bras d'autres membres, il me semble voir Néron embrassant Britannicus et Charles IX tendant la main à Coligny.

En définitive, le brave Lamourette meurt sur l'échafaud dix-huit mois plus tard, le 11 janvier 1794.
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MessageSujet: 8 juillet 1758 : Bataille de Fort Carillon   ephemeride - Page 34 EmptyMer 8 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Carillon-578ad49

8 juillet 1758 : Bataille de Fort Carillon

Le fort Carillon est situé au sud du lac Champlain. Il domine l’accès à la rivière Hudson. Durant la guerre de la Conquête, le marquis Louis-Joseph de Montcalm y commande une force militaire de 3 500 soldats. En juillet 1758, cette armée attend de pied ferme les 15 400 combattants de l’armée britannique. Les troupes françaises sont retranchées sur les hauteurs de Carillon à la veille de la bataille.

Plusieurs historiens ont critiqué la stratégie du général James Abercrombie lors de l’affrontement. Plutôt que de contourner les lignes françaises et d’installer leur artillerie, les Anglais firent une attaque brusquée de front. Les résultats furent désastreux : le 8 juillet, à la fin d'une journée de bataille, les troupes françaises contrôlaient le terrain en ayant infligé de lourdes pertes à leurs assaillants.

La bannière portée par les Français est la source d’un des plus grands mythes de l’histoire du Québec. Ses fleurs de lis sont probablement à l’origine du drapeau du Québec. Le drapeau de Carillon est maintenant exposé au Musée de l’Amérique française à Québec.
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MessageSujet: 9 juillet 1472 : Jeanne Hachette repousse les Bourguignons   ephemeride - Page 34 EmptyJeu 9 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Hachette-578b305

9 juillet 1472 : Jeanne Hachette repousse les Bourguignons

Le 27 juin 1472, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire met le siège devant Beauvais. La ville était sans garnison mais les habitants montèrent aux remparts pour défendre leur cité. Hommes et femmes combattirent de concert.

Le 9 juillet, Jeanne Laisné, jeune habitante de la ville, saisit une hache pour repousser un Bourguignon qui sautait de son échelle d'assaut. Enhardies, les femmes de la ville portèrent poudre et armes aux combattants. Il est même possible qu'elles combattirent sur les remparts, tout comme Jeanne Laisné. Ainsi les 80 000 assaillants furent-ils repoussés le 22 juillet, et l'avancée de Charles le Téméraire stoppée net.

L'armée royale avait déjà réussi à couper les lignes de ravitaillements des Bourguignons et les renforts étaient très bien organisés par ordonnance du roi. Cependant, ce siège fit remarquer et prouva que les bourgeois, notamment les femmes dont Jeanne Laisné, étaient effectivement capables de défendre une ville royale avec leur courage car la ville de Beauvais avait dû se défendre seule pendant longtemps.
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MessageSujet: 10 juillet 1975 : Création du Loto   ephemeride - Page 34 EmptyVen 10 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Loto1975-578bed8

10 juillet 1975 : Création du Loto

En 1974, les émetteurs de dixièmes se regroupent au sein d’un Groupement d’Intérêt Economique, appelé le GIE PRELO, afin de lancer un nouveau jeu pour pallier la baisse du chiffre d’affaires de la Loterie Nationale.

Le GIE s’installe au Siège des « Gueules Cassées » rue d’Aguesseau à Paris.

Après des recherches aux Etats-Unis et en Europe, le modèle du Nordwestlotto allemand est retenu et va être adapté à la France.

Le 10 juillet 1975, Jacques CHIRAC, alors Premier ministre, signe le décret de création du Loto. Il s’agit, sur le plan juridique, d’un « tirage complémentaire de la Loterie Nationale ».

Les « Gueules Cassées » ont alors un rôle déterminant au plan des montages financier, juridique, informatique et immobilier.

Le premier centre informatique est construit sur les terrains de la maison historique des « Gueules Cassées » à Moussy-le-Vieux, en Seine et Marne.
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MessageSujet: 11 juillet 1405 : La « Flotte des Trésors » largue les amarres   ephemeride - Page 34 EmptySam 11 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Zheng-je-578c602

11 juillet 1405 : La « Flotte des Trésors » largue les amarres

Le 11 juillet 1405, la flotte des Trésors largue les amarres pour un long périple dans l'océan Indien.

C'est la première des sept grandes missions d'exploration conduites par Zheng He pour le compte de l'empereur chinois Yong Le et de son deuxième successeur.

Ces missions précèdent de quelques décennies les grandes expéditions maritimes des Européens (Bartolomeu Dias, Christophe Colomb...). Elles ouvrent des perspectives d'expansion inouïes à la Chine des empereurs Ming, perspectives que les fonctionnaires confucéens auront tôt fait d'interrompre.

Des jonques jusqu'en Afrique

Tous les chantiers navals de la Chine centrale ont été mobilisés pour construire les deux cents navires de la flotte des Trésors. L'amiral Zheng He, auquel est confié le commandement de la flotte, est un géant originaire du Yunnan, une province du sud de la Chine. Issu d'une minorité de confession musulmane du Yunnan, il est entré comme eunuque au service de l'empereur.

Le grand départ a lieu le 11 juillet 1405 du port de Long Kiang, à l'embouchure du Fleuve bleu, le Yangzi. Deux cents navires emportent - si l'on en croit les chroniques - 27.800 personnes : marins, soldats, mais aussi interprètes, médecins, savants...

Toujours selon les chroniques, le vaisseau amiral, le plus grand de tous, aurait 140 mètres de long et 58 de large, avec 12 mâts et une jauge de 1500 tonneaux. Ces dimensions font passer la Santa Maria de Christophe Colomb, longue de 28 mètres, pour une coque de noix... mais paraissent très exagérées.

Si elles surpassent en taille les caravelles et les caraques occidentales, ces jonques n'ont pas leur maniabilité. Elles ne louvoient pas et naviguent obligatoirement vent arrière. Pour cette raison, elles ne peuvent sortir de la zone des moussons, attendant d'une saison à l'autre que les vents s'orientent dans l'un ou l'autre sens.

Pour sa première expédition, la flotte des Trésors se rend jusqu'au sud de l'Inde et atteint l'île de Ceylan. Elle établit les premiers contacts avec les royaumes locaux.

Dans les années suivantes et jusqu'à sa mort, Zheng He va mener six expéditions supplémentaires, vers le Siam, Malacca et l'île de Ceylan, mais aussi jusqu'au golfe Persique. Il va en profiter pour explorer les côtes de l'Afrique orientale jusqu'aux environs de Zanzibar. On ne se lasse pas d'imaginer ces contacts sans lendemain entre l'Afrique noire et l'empire Ming.

Mais la mort de l'empereur Yong Le en 1424 et l'intronisation de son fils interrompent le cycle des expéditions. La Chine commence à se détourner de la mer comme l'illustre le transfert de la capitale, de Nankin, en amont du delta du Yankzi Jiang, à Pékin, à la limite de la steppe.

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MessageSujet: 12 juillet 1806 : Naissance de la Confédération du Rhin   ephemeride - Page 34 EmptyDim 12 Juil - 20:55

ephemeride - Page 34 Sinature-578d615

12 juillet 1806 : Naissance de la Confédération du Rhin

Le recès d'Empire fut une résolution de la dernière séance de la Diète d'Empire du 25 février 1803 à Ratisbonne, qui concrétisait la médiatisation des principautés ecclésiastiques et de la plupart des villes libres de l'Empire au profit des États princiers.

Le 12 juillet 1806, à la signature du traité de la confédération du Rhin, seize États quittent le Saint-Empire et forment la Confédération. Napoléon Ier en est le « protecteur ». Le 6 août 1806, François II abdique de son titre d'empereur d'Allemagne et dissout le Saint-Empire romain germanique fondé en 962 par Otton Ier.

Dans l'année qui suit, 23 autres États allemands rejoignent la Confédération. Seuls l'Autriche, la Prusse, le Holstein et la Poméranie suédoise restent en dehors. Charles Théodore de Dalberg, devenu grand-duc de Francfort et allié de Napoléon, devient président et prince primat de la Confédération.

Deux États reviennent à des membres de la famille Bonaparte, le grand-duché de Berg dévolu à Joachim Murat, époux de Caroline Bonaparte, sœur de Napoléon, et le royaume de Westphalie créé pour Jérôme Bonaparte. Napoléon cherche à entrer dans le cercle restreint des familles royales en mariant ses proches aux membres des maisons souveraines allemandes.

La Confédération est surtout une alliance militaire. Les États membres doivent fournir à la France un nombre importants de soldats. En retour, les États sont agrandis — notamment au détriment des principautés épiscopales et des villes libres — et reçoivent des statuts plus élevés : Bade, Hesse, Clèves et Berg sont transformés en grands-duchés. Le Wurtemberg, la Bavière puis la Saxe sont érigés en royaumes. Pour leur coopération, certains États incorporent des petits domaines impériaux. Beaucoup d'États petits et moyens rejoignent la Confédération, qui connaît son apogée territoriale en 1808. Elle comprend quatre royaumes, cinq grands-duchés, treize duchés, dix-sept principautés et les villes hanséatiques de Hambourg, Lübeck, et Brême.

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MessageSujet: 13 juillet 1965 : Pompidou libère les femmes mariées   ephemeride - Page 34 EmptyLun 13 Juil - 20:54

ephemeride - Page 34 Autonomie-578dd35

13 juillet 1965 : Pompidou libère les femmes mariées

Le 13 juillet 1965, dans la torpeur de l'été, les députés français accordent aux femmes mariées l'autonomie financière que leur avait retirée le Code Napoléon. Jusque-là, en se mariant en effet, les femmes perdaient le droit de signer un chèque, d'ouvrir un compte courant ou parapher l'acte d'achat d'une maison. Toutes ces responsabilités étaient dévolues au mari, chef de famille en titre. Et si les femmes souhaitaient exercer une profession, elles devaient obtenir son autorisation.

Portée par le garde des Sceaux Jean Foyer, dans un gouvernement de droite dirigé par Georges Pompidou, sous la présidence du général de Gaulle, la nouvelle loi constitue donc un progrès immense par rapport à la grande régression du XIXe siècle. Elle s'inscrit dans un mouvement d'émancipation qui va prendre corps des deux côtés de l'Atlantique dans les années 1970.

En juin 1970, une nouvelle loi supprimera la notion de chef de famille et consacrera l'égalité des époux en matière d'éducation parentale. En 1975 enfin, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, sera légalisé le divorce par consentement mutuel.
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