Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 14 juillet 1795 : La Marseillaise devient l'hymne national français   ephemeride - Page 35 EmptyMar 14 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Rouget_de_lisle-578e1bc

14 juillet 1795 : La Marseillaise devient l'hymne national français

Malgré la concurrence d'un autre chant patriotique, « Le Réveil du peuple », le succès de « La Marseillaise » est tel qu'elle est décrétée chant national par la Convention le 14 juillet 1795.

Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debry déclare « La Marseillaise » hymne national français.

D'abord appelé « Chant de guerre pour l'armée du Rhin », le chant a été écrit dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg.

Mais l'Empire lui préfère dès 1804 « Le Chant du départ » et la Restauration le « Vive Henri IV ».

Elle resurgit pendant les phases insurrectionnelles de la Révolution de 1830 à la Commune de Paris. Mais « La Marseillaise » est considérée comme trop guerrière et, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1878, Mac Mahon confie à Charles Gounod le soin de composer un nouvel hymne. Ce sera le pacifique et oublié « Vive la France ».

« La Marseillaise » sera définitivement proclamée « hymne national », non sans controverses, par la IIIe République le 14 février 1879.
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MessageSujet: 15 juillet 1801 : Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat   ephemeride - Page 35 EmptyMer 15 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Concordat-15-07-1801-578ed20

15 juillet 1801 : Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat

À son arrivée au pouvoir (1799), l'un des premiers objectifs de Napoléon Bonaparte est de parvenir à la paix, à la paix extérieure en arrêtant la guerre avec les autres puissances, à la paix intérieure, en mettant fin à la rébellion de l’ouest et de la Vendée, et à la paix religieuse, pour guérir une des grandes plaies de la Révolution française qui a creusé un fossé au sein de la nation.

Ce Concordat est signé le 15 juillet 1801 par les représentants du Premier Consul, Joseph Bonaparte, et du Pape, le cardinal Consalvi, puis ratifié dans les semaines suivantes par le Premier Consul Bonaparte et par le Pape Pie VII (bulle pontificale Ecclesia Christi, 15 août 1801).

Les grandes lignes de cet accord portent sur la liberté de culte de la religion catholique au sein de la République française (elle n’est plus religion d’État, mais reste « religion de la majorité des Français »), et sur la nomination et la rémunération du clergé. En échange de la nomination des archevêques et évêques par le Premier Consul (l’investiture canonique reste du ressort du Pape ; art. IV et V), les évêques, les curés et les desservants sont rémunérés par la République (art. XIV).
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MessageSujet: 16 juillet 1212 : Le roi d'Aragon triomphe à Las Navas de Tolosa   ephemeride - Page 35 EmptyJeu 16 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Lasnavas-578f39c

16 juillet 1212 : Le roi d'Aragon triomphe à Las Navas de Tolosa

Le 16 juillet 1212, une puissante armée féodale affronte les troupes berbères de la dynastie des Almohades, qui a refait un demi-siècle plus tôt l'unité de l'Espagne musulmane, aussi appelée al-Andalous. Le choc se produit au sud de l'Espagne, à Las Navas de Tolosa.

À l'issue de cette bataille, les derniers royaumes musulmans d'Espagne ne seront plus en état de menacer leurs rivaux chrétiens du nord...

Une croisade inédite

Les chrétiens sont réunis à l'initiative du roi Alphonse VIII de Castille, sur l'initiative du pape Innocent III. Le roi de Castille lance un appel aux autres souverains chrétiens de la péninsule.

Les rois de Portugal et de León se défilent mais le roi Sanche VII de Navarre et surtout le puissant Pierre II, roi d'Aragon et comte de Barcelone, répondent présent. Pierre II se présente avec trois mille cavaliers et deux mille fantassins. Les armées ibériques sont renforcées par des croisés venus du nord des Pyrénées.

Similaire à celles qui ont guidé les chevaliers vers Jérusalem, cette croisade débouche sur la défaite totale des Almohades surgis du Maroc un demi-siècle plus tôt.

C'est une étape décisive dans la longue Reconquista qui, de Charlemagne à Isabelle de Castille, a permis aux souverains catholiques d'Espagne de chasser les musulmans de la péninsule ibérique.

Soulignons toutefois que cette entreprise n'a pris le sens d'une lutte contre les infidèles que très tard, à la fin du Moyen Âge, quand elle était déjà à peu près terminée. Le terme même de Reconquista remonte seulement au XVe siècle. En fait, tout au long du Moyen Âge, les guerriers ibériques s'alliaient, se combattaient et même se mariaient sans beaucoup de considération pour l'appartenance religieuse de leur allié, leur ennemi ou même leur conjoint.

Les suites de la victoire

Le roi Pierre II, qui a prêté hommage de vassalité au pape Innocent III en se faisant couronner à Rome en 1204, devient par sa victoire le héros de la chrétienté. Il n'en meurt pas moins l'année suivante à Muret en combattant Simon de Montfort, lui-même au service du pape.

En Espagne, portés par leur victoire, Jacques Ier d'Aragon, successeur de Pierre II, s'empare des Baléares et reprend Valence tandis que Ferdinand III de Castille entre en 1236 à Cordoue, la prestigieuse capitale de l'ancien califat, et en 1248 à Séville.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 35 EmptyVen 17 Juil - 8:53

17 juillet
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MessageSujet: 17 juillet 1936 : Les militaires espagnols se soulèvent   ephemeride - Page 35 EmptyVen 17 Juil - 9:54

ephemeride - Page 35 Troupes-franco-5790a11

17 juillet 1936 : Les militaires espagnols se soulèvent

Le 17 juillet 1936, la garnison espagnole de Melilla se soulève contre le gouvernement républicain, sous le commandement du général Franco. C'est le début d'une guerre civile de trois ans et un prélude à la Seconde Guerre mondiale.

Un complot longuement préparé

La jeune république espagnole est à cette époque victime d'une flambée de violences qui se soldent par plusieurs centaines de morts. Ces violences sont le résultat de l'instabilité politique. Elles culminent avec la victoire électorale du Front Populaire le 16 février 1936 et débouchent sur l'assassinat du député monarchiste José Calvo Sotelo (43 ans) le 13 juillet de la même année, peu après qu'il ait été menacé par la Pasionaria.

Le soulèvement militaire, qualifié par ses auteurs de « glorioso Movimiento » (le glorieux Mouvement), survient le 17 juillet 1936 dans la garnison de Melilla, au Maroc espagnol, conformément à un plan préparé de longue date.

L'inspirateur principal en est le général Emilio Mola, ancien chef de la police devenu gouverneur militaire de Pampelune, dans une région de petits paysans carlistes et catholiques, farouchement hostiles à la République, la Navarre. Il est associé au général Sanjurjo, en exil à Lisbonne, ainsi qu'au général Francisco Franco y Bahamonde, gouverneur militaire des Canaries.

Dès le lendemain, le général Franco quitte son poste dans les îles Canaries. Il se rend en secret à Melilla et débarque deux jours plus tard en Andalousie avec ses troupes. Il s'agit essentiellement de musulmans marocains ou « maures » (« los Regulares ») et de soldats de la Légion étrangère (« tercio », par allusion aux glorieuses armées du Grand Siècle espagnol, fin du XVIe- début du XVIIe).

Un tabor de combattants marocains

Dans le même temps se soulèvent les garnisons de la plupart des grandes villes espagnoles. Mais une bonne partie de l'armée, la moitié environ, reste fidèle au gouvernement.

Sur certains navires de guerre, il arrive que les marins s'emparent de leur officiers rebelles et les exécutent dans les formes. Sur d'autres navires, les officiers rebelles ont le dessus et font pendre aux vergues les marins qui refusent de les suivre.

En définitive, en trois jours, les rebelles « nationalistes » s'emparent de la Galice et de la Vieille-Castille, près de la frontière avec le Portugal, ainsi que d'une partie de la Navarre, du Léon et des Asturies.

En Navarre et Aragon, les insurgés bénéficient du soutien de milices carlistes, les requetes. Ce sont des paysans-soldats bien entraînés, catholiques fervents et monarchistes enthousiastes.

Les nationalistes s'implantent aussi en Andalousie, à Cordoue, Grenade et Cadix, avec l'aide de bataillons ou « tabors » maures et d'unités ou « banderas » de la Légion. Mais à Barcelone, ils sont repoussés par les milices ouvrières. Ils échouent aussi à Valence et dans le Levant méditerranéen.

ephemeride - Page 35 General-franco-5790a17

Échec momentané du soulèvement

Les nationalistes, qui escomptaient une reddition rapide du gouvernement, en sont pour leurs frais. Les grandes villes leur échappent (Madrid, Barcelone, Valence). Et ils ne se maintiennent principalement que dans le Sud. Encore est-ce avec le concours de troupes marocaines.

Le général Mola projette de s'emparer de Madrid en faisant converger sur la capitale quatre colonnes de troupes et en combinant leur action avec le soulèvement de civils madrilènes favorables au Mouvement. C'est ce qu'il appelle la « cinquième colonne » (l'expression fera florès).

Mais la manoeuvre échoue devant la mobilisation impromptue des habitants. La capitale reste aux mains des troupes légalistes commandées par le général Miaja. Au terme des « trois jours de juillet » (18, 19 et 20 juillet), l'Espagne apparaît divisée en deux, avec un léger avantage au gouvernement, qui garde le contrôle des principales zones industrielles, de la capitale ainsi que de 14 millions d'habitants contre 10,5 aux insurgés.

L'armée elle-même est divisée. La plus grande partie des officiers d'état-major sont restés fidèles à la République. Toutefois, les officiers intermédiaires, issus de la moyenne bourgeoisie, ont, eux, rejoint massivement le Mouvement et ils vont cruellement manquer au gouvernement.
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MessageSujet: 18 juillet 1870 : Le pape devient infaillible   ephemeride - Page 35 EmptySam 18 Juil - 21:54

ephemeride - Page 35 Vatican1870-5791547

18 juillet 1870 : Le pape devient infaillible

Le 18 juillet 1870, le concile Vatican I définit le dogme de l'infaillibilité pontificale. Les cardinaux reconnaissent comme vraies et irrévocables les interprétations du dogme prononcées par le souverain pontife.

Convoqué l'année précédente par le pape Pie IX, le concile Vatican I est dit oecuménique car il réunit l'ensemble des évêques du monde catholique. C'est le premier à se dérouler dans l'enceinte du Vatican. Le précédent concile oecuménique s'était tenu à Trente, au nord de l'Italie, trois siècles plus tôt.

Vox populi...

Rappelons que Jésus-Christ, aux sources du christianisme, n'a laissé aucun écrit. Son enseignement nous est seulement connu à travers les quatre Évangiles écrits après sa mort. Ces textes n'ont toutefois pas la prétention de fixer le dogme, c'est-à-dire les vérités fondamentales et non-contradictoires sur lesquelles doivent s'appuyer les chrétiens. C'est à la communauté des fidèles que revient le soin d'exprimer ces vérités avec le concours des Pères de l'Église, théologiens reconnus pour leur sagesse et leur justesse de vues.

L'Église catholique et les autres églises chrétiennes se sont donc nourries au fil des siècles des assertions issues de la Tradition autant, sinon plus, que des Écritures originelles. À cette Tradition a été reconnue le caractère d'infaillibilité, étant entendu que la communauté chrétienne ne peut unanimement se tromper sur les choses de la religion.

Les fidèles des premiers temps du christianisme ont ébauché l'adage célèbre : « Vox populi, vox Dei » (La voix du peuple, c'est la voix de Dieu !) pour signifier cette infaillibilité. Les clercs eux-mêmes reconnaissaient le caractère infaillible de la Tradition en lui appliquant la définition ou « canon » de saint Vincent de Lérins (mort en 450) : « Ce qui a été cru partout, toujours et par tous » (quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est).

Regain de prestige

Le concile Vatican I réserve au pape l'infaillibilité en matière de dogme. Avec une nuance toutefois : ses décisions n'ont de valeur que si elles sont prononcées de façon solennelle, devant le peuple, ex cathedra, ce qui est une manière de respecter la démocratie des origines. À noter que l'infaillibilité ne s'applique pas aux décisions ordinaires du souverain pontife, en matière de discipline, de morale ou de gestion des affaires courantes.

Ainsi, tandis que le pape est en voie de perdre ses derniers attributs temporels au profit du royaume d'Italie, son autorité spirituelle sur le monde catholique est en passe de s'élever jusqu'à des sommets jamais atteints auparavant.

Jusqu'au début du XXe siècle, la plupart des catholiques ignoraient le nom de leur pape. Aujourd'hui, le souverain pontife figure parmi les personnalités les plus médiatiques de la planète, comme en fait foi l'exemple de Jean-Paul II. Cette notoriété inédite fut le résultat le plus évident du concile Vatican I.

Quelques mois après la clôture du concile, le 20 septembre 1870, les troupes du roi d'Italie occupèrent Rome, signant la fin des États pontificaux. Pie IX allait dès lors se considérer comme prisonnier au Vatican et, jusqu'à sa mort, le 7 février 1878, combattre la montée de l'anticléricalisme et des idéologies laïques en Europe occidentale.
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MessageSujet: 19 juillet 1903 : Arrivée du premier Tour de France cycliste   ephemeride - Page 35 EmptyDim 19 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Tour1910

19 juillet 1903 : Arrivée du premier Tour de France cycliste

Du 1er au 19 juillet 1903, le premier Tour de France cycliste consacre le succès d'une invention vieille d'à peine deux décennies, la bicyclette.

Soixante concurrents pour la gloire

Au tournant du XXe siècle, la bicyclette jouit d'un grand prestige et plusieurs courses sur piste (Les Six jours de la piste) ou sur route (Bordeaux-Paris, Paris-Roubaix, Paris-Brest-Paris...) attirent un nombreux public.

Un jeune rédacteur du journal L'Auto, Géo Lefèvre, suggère non plus d'une simple course sur route mais une course à étapes : le Tour de France. Le directeur du journal sportif, Henri Desgrange, ex-clerc de notaire reconverti dans le sport, saisit immédiatement la portée de l'idée. Il en fait l'annonce officielle dans son journal le 19 janvier 1903. Et c'est ainsi que débute le premier Tour de France.

Les 60 concurrents officiels partent le 1er juillet suivant de Montgeron, en région parisienne, après avoir payé un droit d'inscription de 10 francs (initialement fixé à 20 francs, ce droit avait fait reculer beaucoup de candidats et obligé les organisateurs à reporter le départ de deux mois) ! Malgré cela, beaucoup d'amateurs s'associent à la course sans prendre la peine de s'inscrire.

Tous les coureurs inscrits se voient promettre une prime de cinq francs par jour et le vainqueur de l'épreuve est assuré d'une récompense de trois mille francs.

Vingt coureurs arrivent au terme de l'épreuve, à Paris, le 19 juillet suivant, après avoir parcouru un total de 2428 kilomètres en six étapes, via Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes (soit plus de 400 kilomètres en moyenne par étape).

Le vainqueur est Maurice Garin (32 ans), un ramoneur originaire du Val d'Aoste. Il a pédalé un total de 94 heures 33 minutes à la vitesse moyenne de 26 km/h.

D'une année sur l'autre, le Tour va gagner en popularité jusqu'à devenir une institution nationale et même planétaire, l'une des épreuves sportives les plus prisées du monde avec les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football.

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MessageSujet: 20 juillet 1847 : La guerre du Sonderbund   ephemeride - Page 35 EmptyLun 20 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Sonderbund-5792501

20 juillet 1847 : La guerre du Sonderbund

Le 20 juillet 1847, la Diète fédérale suisse vote à une courte majorité la dissolution de la ligue séparatiste du Sonderbund, l'expulsion des Jésuites du pays et le principe d'une nouvelle constitution fédérale.

C'est l'aboutissement d'une longue crise politique née de la Révolution française. Elle va donner naissance aux institutions helvétiques telles que nous les connaissons, après, toutefois, une courte guerre civile.

La Restauration

L'« Acte de médiation » octroyé par le Premier Consul Bonaparte en 1803 avait été suspendu à la chute de l'Empire français, en 1814, et les constitutions cantonales ramenées à leur forme d'Ancien Régime, reconstituant une Suisse fragmentée entre ses 22 cantons.

Le pacte fédéral (Bundesvertrag) adopté en 1815 consacre la nouvelle organisation. La Suisse intègre quelques territoires qui lui étaient associés de longue date (Valais, Genève, Neuchâtel, Grisons, Tessin) et retrouve son rôle d'arbitre entre les grandes puissances, désormais garantes de sa neutralité.

La souveraineté restituée aux cantons allait pourtant susciter une opposition grandissante entre les partisans d'une évolution vers une société plus ouverte (parti libéral) et les tenants de la tradition (parti conservateur).

Des tensions surgissent entre les cantons ruraux conservateurs et les cantons du Plateau suisse, industrialisés, libéraux, à la population croissante et prospère. À l'imitation de la France, on qualifie d'ultramontain le parti favorable au maintien de liens étroits entre l'Église catholique et les gouvernements cantonaux qui lui sont favorables.

En 1841, le gouvernement argovien prend la décision de fermer huit couvents dont l'autonomie était pourtant garantie par le pacte fédéral de 1815. En réaction, Lucerne rappelle les Jésuites et leur confie les écoles cantonales en 1844.

Avec les cantons conservateurs d'Uri, Schwyz, Unterwald, Zug, Fribourg et Valais, Lucerne conclut par ailleurs en décembre 1845 une alliance défensive, qualifiée aussitôt de Sonderbund (Ligue séparatiste) par ses détracteurs. Or, le pacte de 1815 interdit la formation d'alliances entre les cantons.

Le 20 juillet 1847, les cantons, à une courte majorité de 12 sur 22, votent la dissolution du Sonderbund, l'expulsion des Jésuites et le principe d'une révision de la Constitution.

ephemeride - Page 35 Guillaume_henri_dufour-579251f

Une armée fédérale, placée sous le commandement du général Guillaume-Henri Dufour, met le siège devant la ville de Fribourg. La ville rend les armes le 14 novembre 1847 et Dufour se tourne vers Lucerne, occupée le 24 novembre, puis le Valais, qui capitule le 1er décembre.

L'armée séparatiste, composée de soldats catholiques mais commandée par un aristocrate grison protestant du nom de Johan-Ulrich von Salis-Soglio, est trop peu nombreuse pour pouvoir riposter. Les opérations militaires sont de la sorte terminées le 29 novembre en ayant occasionné moins d'une centaine de morts.

Les vainqueurs imposent des gouvernements libéraux dans les cantons rebelles et fixent une indemnité de guerre. De nouveaux couvents sont fermés à Lucerne.

Inquiets de cette évolution, les gouvernements de France, Grande-Bretagne, Prusse et Russie communiquent le 18 janvier 1848 une note selon laquelle ils ne toléreront pas une nouvelle constitution fédérale limitant le pouvoir souverain des cantons. Mais la menace d'une intervention étrangère va s'éloigner avec les révolutions de février en France et de mars en Allemagne.

Une Constitution qui dure

La nouvelle constitution, sur le modèle américain, conserve la dénomination de Confédération helvétique mais en finit avec le vieux principe d'une alliance de cantons souverains :
    - Les cantons se voient retirer le droit de faire sécession et d'instituer des constitutions incompatibles avec la liberté religieuse et la liberté d'expression.
    - Un État fédéral se voit déléguer les pouvoirs militaire et diplomatique.
    - Le pouvoir exécutif est représenté par un Conseil fédéral de sept membres, le pouvoir législatif par un système bicaméral et le judiciaire par l'institution d'un Tribunal fédéral.

L'institution du franc comme monnaie commune consacre l'ordre nouveau. D'autres innovations, comme le drapeau national, les écoles fédérales (Polytechnique à Zurich), le système des poids et mesures, s'imposent à leur tour.
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MessageSujet: 21 juillet 1831 : Un roi pour la Belgique   ephemeride - Page 35 EmptyMar 21 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Leopold1-5793150

21 juillet 1831 : Un roi pour la Belgique

La Belgique ayant arraché son indépendance au roi de Hollande en 1830, le prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha prête serment sur la Constitution le 21 juillet 1831, à Bruxelles, et devient le premier roi des Belges sous le nom de Léopold Ier.

Sa descendance règne encore à Bruxelles en la personne du roi Philippe.

L'anniversaire de cet événement est devenu fête nationale.
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MessageSujet: 22 juillet 1946 : Attentat de l'hôtel du Roi David   ephemeride - Page 35 EmptyMer 22 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Kingdavid-5793327

22 juillet 1946 : Attentat de l'hôtel du Roi David

Le 22 juillet 1946, une explosion secoue l'hôtel du Roi David, à Jérusalem.

De cet hôtel, qui sert de quartier général à l'armée britannique, la Grande-Bretagne administre la Palestine avec, depuis 1922, un mandat de la Société des Nations. Cependant, pour ne pas envenimer ses relations avec le monde arabe, elle s'oppose à l'entrée sur le territoire de nouveaux immigrants juifs malgré les protestations de Yishouv (nom hébraïque de l'Agence juive).

Présidée par David Ben Gourion, celle-ci fait office de gouvernement occulte du « Foyer national juif » mais sa modération lui vaut l'hostilité de Menahem Begin, lequel dirige l'Irgoun (nom hébraïque de l'armée secrète juive).

Le samedi 29 juin 1946, les Britanniques procèdent à une vague d'arrestations dans les bureaux de l'Agence juive. C'est pour l'Irgoun l'occasion de prendre l'initiative en venant au secours de sa rivale. L'organisation décide donc de faire sauter une aile du King David Hotel.

Quelques minutes avant l'explosion, vers 13 heures, un coup de fil prévient le réceptionniste de l'hôtel. Mais c'est trop tard pour une évacuation dans les règles. L'attentat fait 91 morts dont 25 Britanniques.

Sous le coup de l'émotion, l'opinion publique britannique pousse le gouvernement de Londres à se désengager au plus vite du bourbier palestinien. Lui-même ne supporte plus de mobiliser sur place 80 000 soldats. Il confie le dossier à l'ONU et la naissance d'Israël sera officialisée le 14 mai 1948.
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MessageSujet: 23 juillet 1952 : Nasser renverse la monarchie en Égypte   ephemeride - Page 35 EmptyJeu 23 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Nasserneguib-5793e25

23 juillet 1952 : Nasser renverse la monarchie en Égypte

Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952, un groupe de jeunes « Officiers libres » prend le pouvoir en Égypte et renverse le roi Farouk 1er sans effusion de sang. Ils installent à la tête du pays le général Naguib et restaurent la pleine indépendance du pays après 70 ans de tutelle britannique.

Le chef des insurgés est un lieutenant-colonel de 33 ans, Gamal Abdel Nasser. Un an plus tard, il instaure la République puis évince Naguib. En dépit d'échecs redoublés et d'un pouvoir sans partage, il va symboliser pendant plus de deux décennies la fierté arabe retrouvée.

L'anniversaire de ce jour est devenu fête nationale en Égypte.

Un royaume humilié

Le roi Farouk Ier a succédé le 6 mai 1936 à son père Fouad Ier sans cesser de faire allégeance aux Anglais.

Les attentats anti-britanniques se multiplient. Le 25 janvier 1952, le général George Erskine réprime durement la révolte d'un millier de Boulouks, ou auxiliaires de police, à Ismaïlia. Il s'ensuit quarante-neuf morts dont trois Britanniques.

Le pays est au bord de l'explosion. Le lendemain, un «Samedi noir», des émeutes secouent Le Caire. Des immeubles, bars, cafés et cinémas, sont incendiés et des ressortissants britanniques lynchés par la foule. La police reste les bras croisés et le roi Farouk, qui offre un banquet de six cents couverts à ses officiers, regarde sans mot dire les incendies qui illuminent la capitale.

Dans les semaines qui suivent, le Premier ministre est congédié et les ministères se succèdent sans résultat.

Le régime est attaqué d'une part par la droite religieuse et des Frères musulmans, un mouvement fondé en 1928 par Hassan al-Banna en vue de prendre le pouvoir et établir un régime théocratique ; d'autre part par le mouvement progressiste des «Officiers libres», fondé par un lieutenant-colonel de 33 ans d'humble extraction, Gamal Abdel Nasser.

Un héros pour sauver l'Égypte

Le 21 juillet 1952, les Officiers libres décident de passer aux actes. Le déclenchement de l'insurrection doit avoir lieu à minuit. Mais leur complot est découvert et le chef d'état-major réunit les chefs de l'armée en vue d'arrêter les officiers séditieux. La troupe entoure la caserne où ils se sont réunis.

Coup de théâtre. Le chef des assaillants se range du côté des Officiers libres et gagne avec ses troupes le Grand Quartier général où délibèrent les chefs de l'armée. Les sentinelles ne se doutent de rien en voyant revenir leurs camarades. En un quart d'heure, l'état-major est capturé.

Dans la nuit même du 22 au 23 juillet, tous les points névralgiques de la capitale sont occupés par les insurgés. Au petit matin, un officier prend la précaution d'avertir l'ambassade britannique que «l'action qui se déroule est d'ordre purement intérieur et que toute tentative d'immixtion de la part des autorités britanniques sera considérée comme un acte d'hostilité».

Vainqueur du bras de fer qui l'oppose à la monarchie, Nasser fait réveiller le général Mohamed Naguib (41 ans), un aîné plus connu et plus prestigieux que lui. Il s'efface devant lui et lui remet la présidence du Conseil et le commandement en chef des armées. Homme intègre et sympathique, Néguib, à vrai dire, n'a ni l'étoffe ni l'ambition d'un chef. Soucieux d'instaurer une démocratie parlementaire, il se montre très conciliant à l'égard de la puissante confrérie islamiste des Frères musulmans.

Sitôt aux commandes, Nasser impose une réforme agraire majeure par laquelle il confisque les domaines royaux, limite la grande propriété foncière et permet à un million de petits paysans de racheter à des conditions avantageuses les terres des grands féodaux.
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MessageSujet: 24 juillet 1847 : Fondation de Salt Lake City   ephemeride - Page 35 EmptyVen 24 Juil - 20:54

ephemeride - Page 35 Saltlakecity-5794e6c

24 juillet 1847 : Fondation de Salt Lake City

Salt Lake City est fondée, sous le nom de « Great Salt Lake City », le 24 juillet 1847 par 148 pionniers mormons composés de 143 hommes, trois femmes et deux enfants.

Menés par Brigham Young, ces mormons avaient fui les persécutions religieuses qui avaient abouti au lynchage de leur prophète, Joseph Smith, et traversé les États-Unis sur 2 000 km. La première année sur place est difficile car les récoltes sont compromises par des gelées tardives puis par la sécheresse et enfin par les criquets.
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MessageSujet: 25 juillet 306 : Constantin proclamé empereur par ses soldats   ephemeride - Page 35 EmptySam 25 Juil - 20:54

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25 juillet 306 : Constantin proclamé empereur par ses soldats

Le 25 juillet 306, Constantin est proclamé empereur par ses soldats à Eburacum, en Bretagne (aujourd'hui York), où il a rejoint le quartier général de son père Constance Chlore, qui vient de mourir.

C'est le début d'une prodigieuse ascension qui va conduire le jeune trentenaire à la tête de l'empire romain, après l'élimination de tous ses rivaux.

Surmontant le semi-échec de son prédécesseur Dioclétien, il va restaurer l'autorité de l'État et accomplir deux réformes majeures : la reconnaissance de la religion chrétienne, encore très minoritaire mais influente et en plein essor ; la fondation d'une «nouvelle Rome» sur les rives du Bosphore.

Raison d'État

Une dizaine d'années plus tôt, Dioclétien et son compagnon d'armes Maximien Hercule ont tenté de résoudre la question successorale à la tête de l'empire romain en instaurant la «tétrarchie». Eux-mêmes se sont attribués le titre d'«Auguste», Dioclétien gouvernant l'Orient et Maximien l'Occident. Chacun d'eux s'est donné un adjoint appelé «César» et destiné à lui succéder.

Dioclétien a choisi Galère, berger d'origine dace devenu un brillant stratège dans l'armée de Rome. Il lui a donné sa fille Fausta en mariage et lui a confié le gouvernement des régions danubiennes, lui-même se réservant l'Asie mineure, le Proche-Orient et l'Égypte.

Quant à Maximien, il a jeté son dévolu sur Constance Chlore, militaire illyrien comme lui, et lui a confié le gouvernement de la Gaule, de l'Espagne et de la Bretagne, lui-même se réservant l'Italie et l'Afrique du Nord.

Constance Chlore avait auparavant noué une liaison avec Hélène, une servante d'auberge, autrement dit une domestique de moeurs peu farouches. Il a ensuite épousé cette jeune femme au caractère trempé, qui lui a donné le futur Constantin. Tôt convertie à la religion chrétienne, Hélène a sans doute contribué à rapprocher son mari et son fils de la foi nouvelle, l'un et l'autre se gardant toutefois d'afficher leurs convictions en public.

La raison d'État oblige Constance Chlore à répudier Hélène et se remarier avec Théodora, fille de son protecteur Maximien. Celle-ci lui donne six enfants.

De la succession par le mérite à la succession héréditaire

Usés par la tâche, Dioclétien et Maximien se retirent de leur plein gré le 1er mai 305, selon la règle qu'ils ont eux-mêmes fixée. Mais leurs successeurs montrent beaucoup moins de désintéressement et ne tardent pas à se disputer le pouvoir.

Sur les instances de Dioclétien, Constance Chlore, nouveau «Auguste» d'Occident, doit désigner comme «César» un certain Sévère, cependant que son fils est placé sous le commandement de Galère, «Auguste» d'Orient. Mais Constantin obtient de revenir auprès de son père, à York. Lorsque Constance Chlore décède de mort naturelle, il se fait désigner «Auguste» à sa place, enfreignant ainsi les règles édictées par Dioclétien.

De son côté, à Rome, Maxence, fils de Maximien, n'accepte pas davantage d'être privé de la succession de son père. Il se fait à son tour proclamer «Auguste» par la garde prétorienne, une troupe d'élite stationnée dans la Ville éternelle et chargée de la protection de l'empereur.

Ainsi le principe héréditaire vient-il brutalement se heurter à la cooptation au mérite qu'avaient tenté d'instituer les premiers tétrarques...

Confusion augustéenne

Maxence, pour consolider son pouvoir, invite son père Maximien Hercule à revêtir de nouveau la pourpre et prendre place à ses côtés. Là-dessus, il poursuit Sévère, qui lui dispute le pouvoir en Occident, et le fait mettre à mort.

En 307, Maximien tente d'évincer son fils mais il échoue et doit se réfugier à Trèves, au nord de la Gaule, sous la protection de son gendre Constantin. Là-dessus, l'imprudent complote contre ce dernier. Dénoncé par sa fille Fausta, il s'enfuit à nouveau jusqu'à Marseille. Poursuivi par Constantin, il est contraint de se suicider en 310 (à moins qu'il n'ait été exécuté).

De son côté, Galère, nouveau «Auguste» d'Orient, ajoute à la confusion en tentant de remettre de l'ordre dans la tétrarchie. Il hisse à la fonction d'«Auguste» son compagnon d'armes Licinius, un ancien paysan dace comme lui, et lui confie le gouvernement des régions danubiennes de Pannonie et Rhétie. Mais, malade, il doit se retirer de la compétition. Avec lui disparaissent les derniers vestiges de la tétrarchie.

Licinius épouse la soeur de Constantin et s'allie à ce dernier contre Maxence. Ces rivalités vont se conclure par le triomphe de Constantin.
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MessageSujet: 26 juillet 657 : Bataille de Siffin   ephemeride - Page 35 EmptyDim 26 Juil - 20:54

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26 juillet 657 : Bataille de Siffin

Afin de pouvoir affronter ses rivaux, le calife Ali, gendre du prophète Mahomet, quitte Médine avec ses troupes et s'établit à Koufa, en Mésopotamie. C'en est fini du rôle politique de Médine et La Mecque. Ces oasis qui ont vu la naissance de l'islam ne seront plus désormais que des villes de pèlerinage.

Le calife triomphe une première fois de ses adversaires en octobre 656 au cours de la bataille dite « du chameau », en référence à la monture d'Aisha, l'épouse préférée du Prophète. Adversaire déclarée d'Ali, celle-ci est faite prisonnière au cours de la bataille et renvoyée à La Mecque pour le restant de ses jours.

Là-dessus, le gouverneur musulman de Damas, Moawiya, un parent du précédent calife, prend à son tour les armes contre Ali.

Les deux armées se rencontrent à Siffin, sur les bords de l'Euphrate, près de Bassora, le 26 juillet 757.

Elles s'apprêtent à en découdre après plusieurs semaines de longues et vaines négociations. Ali est sur le point de l'emporter quand les soldats de Moawiya dressent des feuillets du Coran, le livre sacré, à la pointe de leurs lances, sur une idée de Amr ibn al-Aç, partisan de Moawiya. Impossible dans ces conditions de les attaquer. Ali, par défaut d'intelligence politique, accepte l'arbitrage proposé par Moawiya. Celui-ci est prononcé à Edhrod (Jordanie actuelle) en janvier 658. On n'en connaît pas la teneur exacte.

L'important est qu'Ali, en l'acceptant, a renoncé à l'autorité qui lui revient en qualité de calife. Cette décision va causer sa perte. Beaucoup de ses partisans l'abandonnent, considérant que l'arbitrage humain fait outrage à la justice divine. Ils provoquent le premier schisme de l'islam et forment la secte des kharidjites (du verbe kharadja, sortir). Elle va prospérer brièvement en Mésopotamie avant de s'épanouir chez les Berbères d'Afrique du Nord, autour de Tahert (Algérie actuelle). Elle est aujourd'hui très marginale.
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MessageSujet: 27 juillet 1953 : Armistice de Panmunjeom   ephemeride - Page 35 EmptyLun 27 Juil - 20:54

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27 juillet 1953 : Armistice de Panmunjeom

Le 27 juillet 1953, l'armistice de Panmunjeom met fin à la guerre de Corée. C'est une accalmie dans la guerre froide que se livrent les deux super-puissances.

La mort de Staline, quelques mois plus tôt, facilite la signature d'un compromis qui dure encore aujourd'hui et se traduit par la division de la péninsule coréenne en deux États que tout oppose sauf le sentiment d'appartenance à une même nation. À la Corée du Nord, dirigée par Kim Il-Sung s'oppose la Corée du Sud, pro-occidentale, présidée par Syngman Rhee.
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MessageSujet: 28 juillet 1835 : Attentat de Fieschi   ephemeride - Page 35 EmptyMar 28 Juil - 20:54

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28 juillet 1835 : Attentat de Fieschi

Le 28 juillet 1835, le conspirateur républicain Giuseppe Fieschi tente d'assassiner le roi Louis-Philippe Ier alors que celui-ci se rend à la Bastille pour commémorer la révolution des Trois Glorieuses.

Sa machine infernale n'atteint pas le roi mais fait 18 morts dans le cortège royal, dont le maréchal Mortier.

Le roi promulgue peu après les lois de septembre ou « lois scélérates » sur les actes de rébellion et la liberté de la presse. La « monarchie de Juillet » évolue vers l'autoritarisme et l'impopularité.
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MessageSujet: 29 juillet 1881 : Loi sur la liberté de la presse   ephemeride - Page 35 EmptyMer 29 Juil - 20:54

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29 juillet 1881 : Loi sur la liberté de la presse

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse définit les libertés et responsabilités de la presse française, imposant un cadre légal à toute publication, ainsi qu'à l'affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique.

Elle est souvent considérée comme le texte juridique fondateur de la liberté de la presse et de la liberté d'expression en France, inspirée par l'article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Avec l'arrivée des républicains au pouvoir en 1876, se sont engagées d'âpres négociations avec la droite, conservatrice d'un certain « ordre moral », et la presse d'opinion.

C'est pourtant avec un large soutien que la loi du 29 juillet 1881 est votée par le parlement.

Le régime de l'autorisation préalable ainsi que le cautionnement sont abolis : on passe d'un système préventif - peu libéral car fondé sur l'autorisation préalable - à un système répressif - où seuls les délits sont réprimés, sans possibilité de censure a priori. Une répression ne se manifeste qu'à travers quelques délits de presse tels que l'offense à la personne du président de la République, l'injure ou encore la diffamation. Grâce à cette loi, la presse dispose du régime le plus libéral que la France ait jamais connu.

En effet, cette loi engendre la suppression de l'autorisation préalable, du cautionnement et du timbre comme le déclare l'article 5 : « Tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation au préalable, et sans dépôt de cautionnement », ce qui réduit les lourdes charges financières dont étaient victimes les journaux et favorise l'apparition de nouvelles publications.
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MessageSujet: 30 juillet av JC : Bataille de Verceil   ephemeride - Page 35 EmptyJeu 30 Juil - 20:55

ephemeride - Page 35 Tiepolo_vercellae-57987f9

30 juillet 101 av JC : Bataille de Verceil

Les Cimbres, qui depuis une dizaine d'années ravagent la Gaule, se dirigent vers l'Italie. A plusieurs reprises, ils ont vaincu les Romains. Mais à chaque fois, ils n'ont pas profité de l'avantage que leur donnaient ces victoires. Lorsqu'enfin ils se décident à pénétrer en Italie, les Romains sont prêts.

En 102 av. J.-C. Les Teutons tentent de passer par les Alpes méridionales, et sont écrasés par Marius à Aix-en-Provence. Les Cimbres, de leur coté, passent par le Norique et descendent par le Brenner. Dans la descente de l'Adige, ils battent l'armée de Catulus. Mais encore une fois, ils perdent du temps et laissent Catulus et Marius réunir leurs troupes.

Le 30 Juillet 101 av. J.-C., les deux armées se rencontrent dans la plaine de Verceil dans le Piémont. Ce sera pour les Cimbres une véritable boucherie. Cent mille Cimbres y périront. Les femmes et les enfants seront massacrés ou se suicideront. Les survivants seront réduits en esclavage.

Les Cimbres disparaissent alors de l'Histoire.
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MessageSujet: 31 juillet 1658 : Aurangzeb devient empereur   ephemeride - Page 35 EmptyVen 31 Juil - 20:55

ephemeride - Page 35 Aurangzeb-579937c

31 juillet 1658 : Aurangzeb devient empereur

Le 31 juillet 1658, Aurangzeb Alamgir, troisième fils de l'empereur Chah Jahan, celui-là même qui a fait construire le Taj Mahal, monte sur le trône de l'empire moghol des Indes.

Aurangzeb est le dernier des « Grands Moghols ». Il se montre très rigoriste en matière de religion et de morale, à la différence de son père et de son frère aîné, Dara Shikok.
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MessageSujet: 1er août 1793 : Plan de destruction de la Vendée   ephemeride - Page 35 EmptySam 1 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Vendee-57999a7

1er août 1793 : Plan de destruction de la Vendée

Le 1er août 1793, un décret de la Convention ordonne la destruction et l'incendie de la Vendée en état d'insurrection. La mise en oeuvre de ce plan est confiée au général François Westermann...

Extrait du décret de la convention nationale du 1er août 1793 :

Le ministre de la guerre donnera sur-le-champ les ordres nécessaire pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée ; Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce, pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les femmes, les enfants et les vieillards, seront conduits dans l'intérieur ; Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité. Les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république.
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MessageSujet: 2 août 1980 : Attentat de la gare de Bologne   ephemeride - Page 35 EmptyDim 2 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Bologna-579a357

2 août 1980 : Attentat de la gare de Bologne

Au cours des années 1970, l'Italie est éprouvée par une série d'actes terroristes. Malgré des enquêtes et des arrestations, la situation continue de susciter des inquiétudes qui atteignent un sommet le 2 août 1980, avec l'explosion d'une puissante bombe dans la salle d'attente de la gare de Bologne.

La déflagration provoque l'effondrement d'une aile de la station, créant de la panique parmi les nombreux vacanciers qui se trouvent sur place. En tout, plus de 80 personnes sont tuées et environ 200 autres blessées. Après avoir écarté l'hypothèse d'un accident, la police italienne réagit en procédant à des dizaines d'arrestations. L'acte est attribué à un groupe néofasciste, les Nuclei Armati Rivoluzionari (NAR), mais il faudra beaucoup de temps avant que l'enquête n'arrive à terme.

Le geste du NAR aurait été une réplique à la condamnation d'un néofasciste pour une explosion survenue dans un train en 1974. L'attentat terroriste de Bologne est le pire de l'histoire en Italie. Après de longues démarches judiciaires, quatre néo-fascistes recevront des sentences de prison à vie en juillet 1988. Elles seront annulées deux ans plus tard, avant qu'un nouveau jugement, porté en 1995, ne condamne Valerio Fioravanti et sa femme, Francesca Mambro, à la prison à perpétuité. Ceux-ci persiteront à clamer leur innocence.

Plusieurs hypothèses autres que la version officielle seront d'ailleurs avancées avec le temps pour expliquer les attentats du 2 août. En Italie, cette journée en deviendra une de commémoration pour les victimes du terrorisme. On estime que, dans ce pays, le terrorisme aurait été responsable de 144 morts et plusieurs centaines de blessés entre 1969 et 1984
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MessageSujet: 3 août 1347 : Capitulation de Calais   ephemeride - Page 35 EmptyLun 3 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Calais1-579af24

3 août 1347 : Capitulation de Calais

Le 3 août 1347, après un siège de onze mois, la ville de Calais capitule devant les troupes anglaises. Les habitants en sont plus tard chassés et remplacés par des colons anglais. Cet événement va longtemps symboliser l'hostilité entre la France et l'Angleterre. La ville ne redeviendra française que deux siècles plus tard.

Résistance bourgeoise

Plus tard appelé guerre de Cent Ans, le conflit franco-anglais à l'origine de la prise de Calais est né dix ans plus tôt d'une revendication du roi Édouard III Plantagenêt sur le trône de France en sa qualité de petit-fils de Philippe le Bel.

Fort de sa victoire à Crécy-en-Ponthieu sur le roi de France Philippe VI de Valois, Édouard III veut s'emparer de Calais, porte d'entrée de la France. Mais quand sa flotte approche du port, à l'été 1346, les habitants se mettent aussitôt en situation de résister sous le commandement d'un capitaine bourguignon, Jean de Vienne.

Le siège commence mais les Calaisiens trouvent moyen de se faire ravitailler de nuit par de discrètes barques à fond plat. S'en étant aperçus, les Anglais plantent des estacades dans les bas-fonds pour éventrer les coques des barques picardes.

Comme la faim gagne la ville, le roi consent à laisser sortir deux mille bouches inutiles. En avril 1347, après un hiver épuisant, Jean de Vienne en appelle au roi de France mais les Anglais interceptent son courrier :Si n'avons en bref secours, nous issirons hors de la ville tous à champs, pour combattre, pour vivre ou pour mourir. Car nous aimons mieux mourir aux champs honorablement que manger l'un l'autre.

Le roi Philippe VI de Valois, ayant reconstitué son armée, tente de venir au secours des assiégés mais, apercevant les solides retranchements des Anglais, juge plus judicieux de se tenir en retrait. Perdant espoir, Jean de Vienne sort de la ville le 3 août pour négocier la reddition avec le héraut d'Angleterre Gautier de Masny.

Royale vengeance

Le roi Édouard III Plantagenêt, dont la patience a été épuisée par le siège, s'apprête à passer la population au fil de l'épée : « Ma volonté est telle que tous y mourront ». Puis il se ravise et, pour ne pas prolonger le siège, prétend n'exécuter que six otages. Le sort désigne Eustache de Saint-Pierre, Jean d'Aire, Pierre et Jacques de Wissant, Jean de Fiennes et Andrieu d'Ardes.

Le lendemain, les condamnés se présentent avec les clés de la ville, « nu-pieds et nu-chefs, en leurs linges draps tant seulement, les harts au col ». Selon la chronique, la reine Philippa de Hainaut, fille du comte Guillaume II le Bon, enceinte de huit mois, se jette aux pieds de son mari : « Ah ! très cher sire ! Depuis que j'ai passé la mer en grand péril, comme vous savez, je ne vous ai requis ni don demandé. Or vous prié-je humblement et requiers en don propre que, pour le Fils à sainte Marie et pour l'amour de moi, vous veuillez avoir de ces six hommes merci ».

Le roi se laisse apitoyer et les six bourgeois sont déportés en Angleterre de même que Jean de Vienne et ses chevaliers. Ils seront finalement libérés contre rançon.

Édouard III peut alors signer une trêve d'un an avec Philippe VI de Valois. Quelques mois plus tard, Calais, comme le reste de l'Europe occidentale, est frappée par la peste noire. Celle-ci décime la population de la ville qui est alors repeuplée d'Anglais. La trêve entre Anglais et Français est prolongée de quelques années du fait de l'épidémie mais les hostilités reprendront moins de dix ans plus tard avec une violence accrue.

Calais longtemps disputée

Fortifiée, Calais va devenir un grand port pour le commerce de la laine entre l'Angleterre et la Flandre. Elle sera reconquise par la France deux siècles plus tard, en 1558, par le duc François de Guise, ce qui vaut à celui-ci et à sa famille une immense popularité parmi les catholiques français. Le roi Henri II règne alors à Paris et Mary Ière à Londres.

Cette reine d'Angleterre est la première fille de Henri VIII Tudor et de Catherine d'Aragon. On lui prête les mots suivants : « Si on ouvrait mon coeur, on y trouverait gravé le nom de Calais ! » Mais la reine, que les protestants anglais surnomment « Bloody Mary » en raison de son fanatisme catholique, ne tarde pas à rendre l'âme. Et c'est à sa demi-soeur, Élisabeth Ière, qu'il reviendra de reconnaître la perte définitive de Calais. Le traité de Cateau-Cambrésis rendra la ville à la France le 3 avril 1559, en contrepartie d'un versement de 500 000 écus. Les Espagnols s'en empareront peu après et la rendront à Henri IV par le traité de Vervins.
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MessageSujet: 4 août 1532 : Traité d’union perpétuelle entre Bretagne et France   ephemeride - Page 35 EmptyMar 4 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Rattachement-de-la-bretagne-579bd03

4 août 1532 : Traité d’union perpétuelle entre Bretagne et France

Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour "unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché".

Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532.

Il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne ».

Il rappelle la demande des États d’unir perpétuellement la Bretagne à la couronne de France, de conserver les « privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les Ducs de Bretagne nos prédécesseurs »

Il confirme « perpétuellement », en tant que Roi et Duc, ces privilèges, sous réserve des modifications que pourraient demander ultérieurement les États.
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MessageSujet: 5 août 1914 : Premier feu de circulation électrique   ephemeride - Page 35 EmptyMer 5 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Feu-cleveland-579bfc5

5 août 1914 : Premier feu de circulation électrique

Le premier feu de signalisation jamais installé le fut le 9 décembre 1868, à Londres, pour mettre bon ordre à l'incessante circulation hippomobile de la capitale anglaise. Il fonctionnait au gaz et devait être actionné par un policier stationnant à proximité. Malheureusement, l'installation explosa dès le 2 janvier 1869, blessant grièvement le policier préposé à son fonctionnement et mettant fin, du même coup, à l'expérience.

Développé en 1912 par le policier américain Lester Wire, le feu de signalisation électrique présentait un bien meilleur niveau de sécurité.

Il fut mis officiellement mis en service le 5 août 1914 par l'American traffic Signal Company à Cleveland, dans l'Ohio, au carrefour de la 105e rue et de l'avenue Euclid. Pouvant être actionné à distance, il présentait aussi l'avantage de libérer à l'avance le passage pour les véhicules de police ou de pompiers en cas d'urgence. Ce premier feu électrique ne comptait que deux couleurs, rouge et verte.

Il faudra attendre 1920 pour voir apparaître à Detroit, dans le Michigan, la couleur orange intermédiaire du feu tricolore tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Cette amélioration, destinée à réduire les accidents causés par des freinages trop brutaux d'automobilistes surpris par le passage au rouge, était encore l'œuvre d'un policier, William Potts.

En France, le premier feu de signalisation fut installé le 5 mai 1923, et il ne s'agissait à l'époque que d'un feu rouge destiné à stopper la circulation. Le premier feu tricolore n'y fait son apparition qu'en 1933. Jusque-là, la circulation dans les grands carrefours était réglée par des "sergents de ville" armés seulement d'un bâton blanc et d'un sifflet à roulette. Depuis, l'évolution technique n'a pas cessé. Le premier radar de feu rouge a été installé à Lyon en 2009. Au 1er juillet 2015, il y en avait 712 en France.
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MessageSujet: 6 août 1840 : Tentative de soulèvement de Louis-Napoléon Bonaparte   ephemeride - Page 35 EmptyJeu 6 Aoû - 20:54

ephemeride - Page 35 Bonaparte_boulogne_1840-579c76e

6 août 1840 : Tentative de soulèvement de Louis-Napoléon Bonaparte

Dans la nuit du 5 au 6 août 1840, Louis-Napoléon Bonaparte débarque avec une cinquantaine de conjurés près de Boulogne-sur-Mer. Prendre la ville, la sous-préfecture et la mairie nécessiterait trop d’effectifs. Les conjurés décident de se rendre à la caserne du 40ème régiment d’infanterie pour que celui-ci apporte les renforts nécessaires. La tentative est un échec. Contraint de fuir, Louis-Napoléon et quelques complices montent dans un canot pour rejoindre leur bateau. Des coups de feu éclatent, le prince est blessé, le canot chavire et les fugitifs sont recueillis.

Le 6 août 1840, à 8h30 du matin, le sous-préfet de Boulogne-sur-Mer adresse au ministre de l'Intérieur une dépêche télégraphique : « Louis Bonaparte vient de faire une tentative sur Boulogne. Il est poursuivi et déjà plusieurs des siens sont arrêtés. »

A 9h45, il lui en envoie une autre : « Louis Bonaparte est arrêté. Il vient d'être transféré au château, où il sera bien gardé. La conduite de la population, de la garde nationale et de la troupe de ligne a été admirable. »

Lors de son procès devant la Cour des pairs, le prince déclare : « Je représente devant vous un principe, une cause, une défaite. Le principe, c'est la souveraineté du peuple ; la cause, celle de l'Empire ; la défaite, Waterloo. Le principe, vous l'avez reconnu ; la cause, vous l'avez servie ; la défaite, vous voulez la venger. […] Représentant d'une cause politique, je ne puis accepter comme juge de mes volontés et de mes actes, une juridiction politique. […] Dans la lutte qui s'ouvre, il n'y a qu'un vainqueur et un vaincu. Si vous êtes les hommes du vainqueur, je n'ai pas de justice à attendre de vous, et je ne veux pas de votre générosité. »

Il est condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité dans la forteresse de Ham où il écrit De l’extinction du paupérisme. Il s’en échappe après six ans de détention.

Il retourne à Londres, jusqu’à la révolution de 1848 qui lui permet de devenir le premier président de la république française, le 10 décembre 1848.

La conjuration de Boulogne-sur-Mer fait suite à un premier essai, à Strasbourg, le 30 octobre 1836.

Louis-Napoléon espérait soulever la garnison et marcher sur Paris pour renverser la monarchie de Juillet. Ce fut un échec immédiat, le prince et ses complices furent arrêtés. A la demande de la reine Hortense, mère de Louis-Napoléon, le roi Louis-Philippe convainquit le gouvernement de laisser partir le prince pour les États-Unis où il fut débarqué le 30 mars 1837. Pendant ce temps, ses complices furent jugés devant la cour d’assises de Strasbourg et acquittés par le jury, le 18 janvier 1837, sous les acclamations du public. Si cette tentative fut un échec, elle aura toutefois permis à Louis-Napoléon de se faire connaître en France et d’être associé à son oncle dans l’imagerie bonapartiste.
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