Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 25 septembre 70 : Prise de Jérusalem par les Romains   ephemeride - Page 23 EmptyMer 25 Sep - 20:54

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25 septembre 70 : Prise de Jérusalem par les Romains

Titus met le siège devant Jérusalem peu avant la Pâque 70. Il a avec lui quatre légions qu'il dispose d'abord sur les collines entourant Jérusalem, le mont Scopus et le mont des Oliviers. Malgré la gravité de la situation, les Juifs ne s'entendent toujours pas et Jean profite de ce qu'Eléazar laisse les pèlerins venir au Temple célébrer la Pâque, pour y introduire ses hommes et s'en emparer, éliminant ainsi Éléazar.

Titus fait alors aplanir le terrain au pied des remparts de façon à en faciliter l'approche et construire des hélépoles (des tours roulantes) qui permettent à son armée de s'attaquer au nouveau rempart de la ville neuve, le moins haut des murs d'enceinte, situé au nord de Jérusalem. Le 25 mai 70, les troupes romaines peuvent le franchir, puis, cinq jours plus tard, le 30 mai, s'emparer du second rempart et de la ville neuve jusqu'au pied de la forteresse Antonia, tenue par Jean de Gischala.

Les Juifs de Jean de Gischala et de Simon bar Giora infligent encore aux Romains de lourdes pertes et Titus décide alors de construire autour de Jérusalem une muraille de 7 kilomètres de long pour mieux isoler la ville. Jérusalem possédait des provisions pour tenir le siège durant des années. Cependant, pour « motiver » les habitants au combat, les zélotes incendièrent ces provisions. La famine commence donc à faire ses ravages : Les terrasses étaient encombrées de femmes et de petits enfants exténués, les ruelles de vieillards morts ; des garçons et des jeunes gens erraient comme des fantômes, le corps tuméfié. Sur les places, ils tombaient là où le fléau les accablait. Les malades n'avaient pas la force d'ensevelir les cadavres de leurs proches ; ceux qui étaient encore vigoureux différaient ce soin, effrayés par la multitude des cadavres et l'incertitude de leur propre sort ; beaucoup tombaient morts sur ceux qu'ils ensevelissaient ; beaucoup, avant que fût venu pour eux le moment fatal, succombaient dans ce labeur. (Flavius Josèphe)

Josèphe, qui, selon son propre récit, bénéficie de la protection des Romains pour avoir prédit plus tôt l'Empire à Vespasien, essaye de persuader ses compatriotes d'abandonner la lutte en les haranguant vainement du pied des remparts, ce qui lui vaut une blessure à la tête dont il se remet rapidement.

Le 20 juillet, les Romains réussissent à percer une brèche dans le rempart, pour se retrouver devant un nouveau rempart qui avait été construit à la hâte par les assiégés. Les Romains s'emparent ensuite de la tour Antonia qui est rasée.

Une fois encore, Titus dépêche Josèphe à Jean de Gischala pour lui demander de se rendre, de « cesser de souiller le sanctuaire et d'offenser Dieu » tout en l'autorisant à reprendre les sacrifices. Si Jean ne l'entend pas, d'autres parmi les notables choisissent de fuir la ville.

De la tour Antonia, les Romains construisent une rampe d'accès à l'esplanade du Temple et progressent malgré la résistance des Juifs qui, pour les repousser, mettent le feu aux différents portiques qui entourent le Temple. A ce moment de la fin du siège, quand les sacrifices quotidiens avaient cessé dans le Temple, la famine atteint en ville son point culminant : En dernier lieu, ils usèrent du cuir de leurs ceintures et de leurs sandales ; ils grattèrent, pour la mâcher, la peau de leurs boucliers. D'autres se nourrirent de brindilles de vieux foin. Josèphe cite aussi un cas de cannibalisme où une mère cuit et dévore son bébé.

Les combats redoublent d'intensité dans les derniers jours d'août 70. Selon Josèphe, Titus réunit alors un conseil de guerre pour décider du sort du Temple, qu'il conclut en disant qu'il « ne brûlerait jamais un si bel ouvrage ». Mais cette version laisse sceptiques d'autres historiens qui croient beaucoup plus à la responsabilité de Titus dans l'incendie du Temple. Finalement, le 29 août (10 du mois de Loos, selon Flavius Josèphe), quand les Romains s'approchent du Temple, un légionnaire jette un brandon dans le Temple qui s'embrase, et malgré les ordres de Titus, les Romains ne peuvent éteindre l'incendie.

La destruction du Temple ne donne pas le contrôle de la ville aux Romains. Une fois encore, selon Josèphe, Titus s'adresse aux Juifs, et plus particulièrement à Simon et à Jean, et exige leur reddition en échange de la vie sauve. Mais comme ceux-ci posent leurs conditions et demandent à pouvoir fuir au désert, Titus ordonne de prendre et piller la ville à laquelle les Romains donnent l'assaut le 25 septembre (8 du mois de Gorpiée selon Flavius Josèphe) en massacrant la population et en incendiant la ville. Simon bar Giora et Jean de Gischala sont faits prisonniers.

La ville est rasée, seuls en subsistent ce qui constitue aujourd'hui le mur occidental et les tours Hippicus, Mariamme et Phasaël appelée aujourd'hui la tour de David.

Selon Flavius Josèphe, le nombre de prisonniers de guerre s'élève à 97 000 et le nombre de morts pendant le siège à 1 100 000, ce qui peut paraître exagéré même s'il faut se rappeler que le siège a commencé peu avant la Pâque, fête de pèlerinage où les Juifs avaient l'habitude de se rendre à Jérusalem. Sept cent prisonniers, dont Simon bar Giora et Jean de Gischala, sont emmenés à Rome pour le triomphe de Titus. Jean de Gischala meurt en prison et Simon bar Giora est exécuté après le triomphe.

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MessageSujet: 26 septembre 1854 : Siège de Sébastopol   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 26 Sep - 20:54

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26 septembre 1854 : Siège de Sébastopol

En septembre 1854, les troupes alliées (britanniques, françaises et sardes) atteignirent la Crimée et commencèrent le siège de Sébastopol, port d'attache de la Marine impériale russe sur la mer Noire dont la flotte menaçait la Méditerranée.

Mais avant que la ville ne soit encerclée, l'armée impériale russe parvint à s'en échapper.
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MessageSujet: 27 septembre 1748 : Abolition des galères   ephemeride - Page 23 EmptyVen 27 Sep - 20:54

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27 septembre 1748 : Abolition des galères

Le 27 septembre 1748, une ordonnance du roi Louis XV abolit l'institution des galères et incorpore ces dernières dans la marine royale. Les forçats sont désormais internés dans des prisons côtières ou dans des navires hors service, notamment à Toulon, dans ce qui sera le bagne.

Depuis 1560, où une ordonnance de Charles IX avait institué une peine de réclusion d'un minimum de dix ans, les condamnés étaient enchaînés à leur banc. À leurs côtés, les engagés volontaires n'étaient pas enchaînés. Quand la galère coulait, ceux-ci pouvaient tenter de survivre si, du moins, ils savaient nager. Les condamnés quant à eux coulaient avec l'épave. Les uns et les autres formaient la chiourme.

Naissance de la Royale

Les galères s'étaient multipliées au siècle précédent, sous le règne de Louis XIV. Le Roi-Soleil avait manifesté sa volonté de dominer les mers comme le continent et il avait confié à son ministre Colbert le soin de créer une marine digne de ce nom, rivale des marines anglaise et hollandaise.

Colbert avait d'abord acheté des navires à l'étranger avant de lancer une industrie navale en France même. Dès 1677, la France comptait 116 vaisseaux dont douze de premier rang, avec 74 à 120 canons. Au total plus de 6000 canons.

Les galères royales basées à Toulon étaient au nombre d'une quarantaine. Ces bateaux longs et bas, à un pont et deux mâts, étaient armés de canons à l'avant. À l'arrière, ils étaient surmontés du carrosse ou tabernacle, où se tenaient les officiers.

Chaque galère était placée sous le commandement de quatre officiers d'épée (des gentilshommes). Ils avaient sous leurs ordres une centaine de soldats, appelés bas-officiers, qui faisaient office de geôliers. Parmi eux les argousins, qui ferraient les galériens, et les pertuisaniers, qui surveillaient ceux-ci lors des corvées.

Les rameurs étaient des esclaves turcs achetés sur les marchés de Livourne, de Gênes ou de Malte, ainsi que des condamnés de droit commun. À ceux-là s'ajoutaient de malheureux vagabonds, des huguenots ou encore des faux-sauniers, coupables de contrebande sur le sel. Ils dormaient ordinairement sur leur banc et vivaient dans une puanteur à peine supportable.

Saint Vincent de Paul s'était indigné mais en vain du sort de ces hommes. Leur malheur était le prix à payer pour la gloire de la « Royale », surnom encore actuel de la marine française.
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MessageSujet: 28 septembre 1968 : Caetano remplace Salazar à la tête du Portugal   ephemeride - Page 23 EmptySam 28 Sep - 20:54

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28 septembre 1968 : Caetano remplace Salazar à la tête du Portugal

Le 28 septembre 1968, Marcello Caetano remplace Antonio Salazar (79 ans) à la tête de l'« Estado Novo ».

Au pouvoir depuis 1932, le vieux chef avait été frappé d'hémorragie cérébrale quelques jours plus tôt.

Son successeur sera lui-même renversé en 1974 par la « Révolution des oeillets ».
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MessageSujet: 29 septembre 1943 : L'Italie se retire de la guerre   ephemeride - Page 23 EmptyDim 29 Sep - 20:54

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29 septembre 1943 : L'Italie se retire de la guerre

Le 29 septembre 1943, le maréchal Badoglio, qui remplace Mussolini à la tête du gouvernement italien, signe un armistice avec les Alliés. L'Italie fasciste n'est plus aux côtés de l'Allemagne nazie.
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MessageSujet: 30 septembre 2005 : Les caricatures de Mahomet   ephemeride - Page 23 EmptyLun 30 Sep - 20:54

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30 septembre 2005 : Les caricatures de Mahomet

Le 30 septembre 2005, le Jyllands-Posten, un journal danois publie douze caricatures de Mahomet, soulevant une vague d'indignation au Moyen-Orient.

Illustrant un article consacré à l'autocensure et à la liberté de la presse, ces dessins sont de facture différente. L'un montre un dessinateur inquiet, cachant le portrait de Mahomet qu'il est en train de tracer. Un autre Mahomet au ciel, accueillant d'un air désolé des musulmans, sans doute auteurs d'attentats-suicides, en leur disant qu'il n'y a malheureusement plus de vierges pour eux. Celui de Kurt Westergaard, montrant Mahomet coiffé d'un turban en forme de bombe, avec une mèche allumée, concentre toutes les critiques.
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MessageSujet: 1er octobre 1273 : Rodolphe de Habsbourg est élu roi de Germanie   ephemeride - Page 23 EmptyMar 1 Oct - 20:54

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1er octobre 1273 : Rodolphe de Habsbourg est élu roi de Germanie

Le 1er octobre 1273, les princes-électeurs allemands élisent le comte Rodolphe Ier de Habsbourg à la tête du Saint Empire.

Cette élection met un terme au Grand Interrègne, une période de vingt ans durant laquelle l'empire germanique est resté sans titulaire, livré aux troubles et aux convoitises.

Elle va permettre aux Habsbourg de poser les fondations de leur immense empire à venir, tout en conduisant les Suisses à prendre leur indépendance. Elle va consacrer surtout la division de l’Allemagne en principautés quasi-indépendantes, l'empereur n'ayant qu'une autorité symbolique.

Naissance d’un nom

Rodolphe est choisi par les membres de la diète en raison même de sa modestie, de préférence aux autres candidats, le roi de France Philippe III le Hardi et surtout l’ambitieux roi Ottokar II de Bohême, devenu par mariage et conquêtes l’un des plus puissants princes allemands.

Élu selon la tradition roi de Germanie et « roi des Romains » par ses pairs, il se fait sacrer à Aix-la-Chapelle trois semaines plus tard mais néglige d'aller recevoir du pape, à Rome, le titre d'empereur.

Pour commencer, il doit combattre Ottokar II qui ne reconnaît pas son élection. Le roi de Bohème est mis au ban de l’empire et Rodolphe en tire argument pour envahir ses terres. Ainsi acquiert-il la Carniole (l’actuelle Slovénie), la Carinthie, la Styrie et le duché d'Autriche dont la capitale, Vienne, connaîtra avec les Habsbourg le prodigieux destin que l'on sait.

Le « lion de Bohème » fait sa soumission et accepte de prêter l’hommage vassalique à l’empereur pour son royaume de Bohème. Mais il se rebelle deux ans plus tard et tente de reprendre l’Autriche.

Les deux rivaux s’affrontent à la bataille du Marchfeld, près de Dürnkrut, au nord-est de Vienne, le 26 août 1278. Ottokar II périt au combat, ce qui permet à Rodolphe de consolider ses conquêtes et d'étendre encore ses possessions vers le Danube.
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MessageSujet: 2 octobre 1968 : Massacre de Tlatelolco   ephemeride - Page 23 EmptyMer 2 Oct - 20:54

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2 octobre 1968 : Massacre de Tlatelolco

Le 2 octobre 1968, soit une dizaine de jours avant l'ouverture des Jeux Olympiques de Mexico, des étudiants manifestent au centre de la capitale mexicaine, sur la place des Trois Cultures, en un lieu dit Tlatelolco, ainsi qu'ils en avaient pris l'habitude depuis une première manifestation en faveur de Fidel Castro, le 26 juillet 1968, qui s'était soldée par deux morts, victimes de brutalités policières.

Cette fois, c'est l'armée elle-même qui fait face aux manifestants. Elle ouvre le feu de façon délibérée. On compte 300 morts.

Par cette répression brutale, le président Díaz Ordaz a voulu étouffer le mouvement estudiantin avant l'ouverture des Jeux. Ceux-ci allaient se dérouler sans autre drame public. On allait néanmoins en conserver le souvenir du poing levé des athlètes noirs américains.

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MessageSujet: 3 octobre 1226 : Apothéose de Saint François d'Assise   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 3 Oct - 20:55

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3 octobre 1226 : Apothéose de Saint François d'Assise

Saint François d'Assise meurt dans une cabane dans la nuit du 3 au 4 octobre 1226.

La pauvreté et la joie

Né 44 ans plus tôt dans la famille d'un riche drapier d'Assise, en Italie centrale, il est prénommé Francesco par son père, coutumier des voyages en France.

À vingt ans, après une maladie, il rencontre des lépreux et voit en songe le Christ qui lui demande de « réparer sa maison qui tombe en ruine ». François pense qu'il s'agit de la chapelle où il prie. Il vend ses biens pour acheter des matériaux.

Son père le déshérite. Qu'à cela ne tienne. François se dépouille en public de ses luxueux habits pour ne plus porter qu'un froc en mauvais drap.

En rupture avec les us de son époque, le jeune homme fait voeu de pauvreté. Des disciples le rejoignent et avec eux, il va prêcher et mendier dans les villes. Il fonde l'ordre des « frères mineurs ».

La joie de vivre et l'amour de la nature caractérisent sa prédication et ses écrits. Le Cantique des créatures (aussi appelé Cantique au Soleil) est le premier grand poème en langue italienne.

En septembre 1224, il reçoit les stigmates de la Passion de Jésus (cinq plaies sur les mains, les pieds et la poitrine qui rappellent les blessures du Christ sur la croix).

François est canonisé deux ans après sa mort et un siècle plus tard, le peintre Giotto l'immortalise sur les murs de l'église d'Assise.

Sa vie donne aussi naissance à un récit naïf, les Fioretti di San Francesco qui a inspiré en 1950 un film atypique au cinéaste italien Roberto Rossellini.
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MessageSujet: 4 octobre 1945 : Création de la Sécurité sociale en France   ephemeride - Page 23 EmptyVen 4 Oct - 20:54

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4 octobre 1945 : Création de la Sécurité sociale en France

À partir du Moyen Âge, certaines corporations organisent une assistance, limitée, entre les professionnels qui y adhèrent. L'abolition des corporations par le décret d'Allarde, en 1791, met fin à ce premier dispositif d'entraide, professionnel et privé. Il est néanmoins remplacé par des « sociétés de secours mutuel », qui sont reconnues et strictement règlementées par une loi Humann du 22 juin 1835. Elles sont par la suite libérées du contrôle de l'administration et encouragées par la loi du 1er avril 1898, également appelée Charte de la mutualité. Cette loi fonde les principes du mutualisme, tels qu'on les retrouve aujourd'hui dans le code de la mutualité. Les mutuelles peuvent dès lors proposer des prestations à tous, bien qu'elles restent trop coûteuses pour la population.

La loi du 9 avril 1898 facilite considérablement l'indemnisation des victimes d'un accident du travail. Cette loi sera renforcée par celle du 25 octobre 1919 relatives aux maladies professionnelles. Entretemps, la loi du 27 juin 1904 crée le service départemental d'aide sociale à l'enfance, tandis que la loi du 14 juillet 1905 crée un dispositif d'assistance aux personnes âgées infirmes et incurables.

La loi du 5 avril 1928 permet aux salariés, de droit privé, ayant un contrat de travail de bénéficier d'une assurance maladie, maternité, invalidité, vieillesse et décès. La loi du 30 avril 1930 permet aux agriculteurs de bénéficier d'un régime particulier. On parle même de rendre l'assurance obligatoire, et de donner à l'État le monopole de cette assurance.

Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 instituent la Sécurité sociale.

Le plan est mis en œuvre ne généralise pas et n'uniformise pas les prestations, ne remet pas en cause les structures existantes, mais il impose un « régime général » à tous ceux n'étant pas inclus dans les « régimes spéciaux ».

La conception originelle de la Sécurité sociale française répond à un modèle bismarckien et paritaire :

Elle est financée par les cotisations des employeurs et des salariés, soit un financement reposant essentiellement sur un mécanisme d'assurance payée par les actifs (à la différence du modèle anglais ou « beveridgien », où le financement repose essentiellement sur l'impôt payé par tous les contribuables).

Elle est gérée paritairement par l'ensemble des partenaires sociaux représentés par les syndicats de travailleurs et les organismes patronaux.

Peu de temps après, la Constitution de la IVe République, adoptée par référendum, crée dans son préambule une obligation constitutionnelle d'assistance financière de la collectivité envers les citoyens, et notamment les personnes exposées aux risques sociaux les plus importants (mères, enfants, vieux travailleurs).

Il n'y a pas d'unification de la Sécurité sociale. Même si Pierre Laroque ambitionne de créer un unique régime de Sécurité sociale, les salariés et leurs syndicats déjà couverts par des régimes particuliers pré-existants (mineurs, marins, fonctionnaires, agriculteurs, artisans, commerçants, cadres) y étaient attachés.

Finalement, la loi du 22 mai 1946 limite le « régime général » aux salariés de l'industrie et du commerce.
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MessageSujet: 5 octobre 1795 : Bonaparte devient le «général Vendémiaire»   ephemeride - Page 23 EmptySam 5 Oct - 20:55

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5 octobre 1795 : Bonaparte devient le «général Vendémiaire»

Le 5 octobre 1795, un général inconnu fait une entrée remarquée dans les affaires politiques de la France. Il sera longtemps surnommé avec une teinte de mépris « général Vendémiaire » en souvenir de ce jour : 13 Vendémiaire An IV selon le calendrier républicain... Il a pour nom Napoléon Bonaparte.

La Révolution à la peine

Les députés de la Convention ont éliminé un an plus tôt, le 9 thermidor, Robespierre et l'opposition jacobine de gauche. Cette Convention « thermidorienne » se prépare à instaurer un nouveau régime, le Directoire, pour préserver les acquis de la Révolution... y compris les fortunes d'origine douteuse.

Mais les royalistes, qui ont la majorité de l'opinion avec eux, s'insurgent. Deux sections parisiennes de sans-culottes et une partie de la garde nationale prennent les armes.

Le 4 octobre 1795, les insurgés projettent d'encercler le palais des Tuileries où siègent l'assemblée de la Convention et le Comité de salut public (le gouvernement) avec deux colonnes, l'une partie de l'église Saint-Roch, sur la rue Saint-Honoré, l'autre partie du Pont-Neuf. Paul Barras (40 ans), vicomte de son état, est chargé de la répression en qualité de commandant en chef de l'armée de l'intérieur.

Le 5 octobre, il convoque Napoléon Bonaparte (26 ans), qu'il a remarqué au siège de Toulon, deux ans plus tôt, et élevé du grade de capitaine à celui de général. Il lui demande d'agir sans attendre.

Un général déterminé

Le 15 septembre précédent, Bonaparte avait été rayé de la liste des généraux en activité par Cambacérès en raison de ses compromissions avec le camp de Robespierre. Il avait même fait quelques jours de prison. Barras ne l'en nomme pas moins commandant en second de l'armée de l'intérieur avec mission de rétablir l'ordre.

Le jeune général ne se fait pas prier. La chronique assure qu'il aurait alors déclaré à Barras : « Général, j'accepte. Mais je vous préviens que l'épée hors du fourreau, je ne l'y remettrai qu'après avoir rétabli l'ordre ».

Ayant fait venir des canons de la plaine des Sablons aux Tuileries, il mitraille les insurgés royalistes sur les marches de l'église Saint-Roch, au cœur de Paris, et en trois quarts d'heure, a vite fait de mettre en fuite les insurgés, à l'exception de ceux - nombreux - qui sont restés sur le carreau, morts ou blessés. On évalue à près de trois cents le nombre de victimes.
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MessageSujet: 6 octobre 1889 : Ouverture du Moulin-Rouge   ephemeride - Page 23 EmptyDim 6 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Moulin_rouge_1900-56a3dac

6 octobre 1889 : Ouverture du Moulin-Rouge

Le 6 octobre 1889, le Moulin-Rouge est inauguré au pied de la butte Montmartre à l'emplacement de l'ancien Bal de la Reine Blanche.

La date est judicieusement programmée au lendemain de la dernière fête de nuit avant la fermeture annuelle du Jardin de Paris des Champs-Élysées, exploité par les mêmes propriétaires, et dont les habitués se retrouveront dans le nouvel établissement de la place Blanche.

Son créateur Joseph Oller et son directeur et associé Charles Zidler sont de redoutables hommes d’affaires, qui connaissent bien les goûts du public. L’objectif est de permettre aux plus riches de venir s’encanailler dans un quartier à la mode, Montmartre. L'extravagance du lieu – le jardin est agrémenté d’un gigantesque éléphant – permet à toutes les populations de se mélanger. Petits employés, résidents de la place Blanche, artistes, bourgeois, hommes d’affaires, femmes élégantes et étrangers de passage s’y côtoient.

Surnommé « Le Premier Palais des Femmes » par Oller et Zidler, le cabaret connaît rapidement un vif succès.
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MessageSujet: 7 octobre 1949 : Naissance de la RDA   ephemeride - Page 23 EmptyLun 7 Oct - 20:54

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7 octobre 1949 : Naissance de la RDA

Le 7 octobre 1949, la zone d'occupation soviétique en Allemagne devient un État à part entière sous le nom de République Démocratique Allemande (RDA, en allemand DDR). Il s'oppose à la République Fédérale Allemande (RFA) constituée par les zones d'occupation américaine, anglaise, et française le 23 mai 1949.

C'est la fin d'un long processus d'éclatement qui a débuté avec la défaite de l'Allemagne nazie en 1945 et a été intensifié par la guerre froide entre les anciens alliés américain et soviétique. La division de l'Allemagne en deux États antagonistes va durer un demi-siècle, jusqu'à la chute du Mur de Berlin.
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MessageSujet: 8 octobre 1856 : Incident de l'Arrow et Seconde guerre de l'opium   ephemeride - Page 23 EmptyMar 8 Oct - 20:54

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8 octobre 1856 : Incident de l'Arrow et Seconde guerre de l'opium

Le matin du 8 octobre 1856, l'Arrow, un bateau chinois sous pavillon anglais, est à l'ancre sur la Rivière des Perles, en face de Canton. Le bateau appartient à un Chinois de Hong-Kong mais il a obtenu le droit de battre pavillon anglais pour échapper aux exactions des rebelles Taiping. Ce droit a toutefois expiré en février 1856.

Il est arraisonné par les autorités de Canton pour cause de piraterie, une accusation sans doute avérée. Ses douze marins, des Chinois, sont arrêtés.

Le consul britannique Harry Parkes émet une protestation auprès du gouverneur chinois Yeh, arguant de l'illégalité de cet arraisonnement. Le gouverneur a beau jeu de faire valoir que le bateau avait perdu le droit d'arborer l'Union Jack. Par souci de conciliation, il relaxe néanmoins neuf marins.

Mais il en faut davantage pour calmer le consul. L'occasion est trop belle d'humilier le gouverneur qui refuse aux commerçants occidentaux le droit de circuler librement dans sa ville en dépit des conventions de Nankin de 1842. N'aurait-il pas compris la leçon infligée à son prédécesseur, qui osa contrarier le commerce anglais de l'opium ?

Le consul en réfère au gouverneur britannique de Hong-Kong, Sir John Bowring, qui réclame et obtient du gouverneur Yeh la libération de tous les marins et une lettre d'excuses. Il n'en ordonne pas moins aux navires anglais au mouillage en face de Canton de bombarder le palais du gouverneur ! Excuses ou pas, il ne saurait en effet laisser pareil affront impuni. C'est que l'Angleterre est alors dirigée par Lord Palmerston, qui a fait de l'arrogance une vertu cardinale.

Le Premier ministre ne s'en tient pas là. À la fin de l'année 1857, il lance une attaque contre Canton avec l'appui de Napoléon III et des Français. C'est le début de la « Seconde guerre de l'opium ».
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MessageSujet: 9 octobre 1934 : Assassinat du roi de Yougoslavie   ephemeride - Page 23 EmptyMer 9 Oct - 20:54



9 octobre 1934 : Assassinat du roi de Yougoslavie

Le roi Alexandre Ier de Yougoslavie est assassiné à Marseille, le 9 octobre 1934, par un terroriste croate. Le ministre français des Affaires étrangères, Louis Barthou, qui était venu l'accueillir à la descente du bateau, est mortellement blessé dans l'attentat.

L'attentat

Le roi Alexandre arrive à Marseille en paquebot, dans une atmosphère festive. À 16 heures, il est accueilli au pied de la passerelle par le ministre et, sous les caméras d'une nuée de journalistes, ils montent en voiture pour se recueillir devant un monument, goûter à la préfecture et prendre enfin le train vers la capitale, où les attendent le Président du Conseil Gaston Doumergue et le président de la République Albert Lebrun.

La voiture officielle s'engage à petite vitesse sur la Canebière, la principale artère de la ville, au milieu d'une foule dense et joyeuse. Elle n'a pas fait 250 mètres qu'un homme bouscule le service d'ordre, à vrai dire très clairsemé, et se jette sur elle en criant « Vive le roi !».

Prenant tout le monde de court, il tire sur les passagers. Le roi, atteint de plusieurs balles, s'écroule sur le siège. Il blesse également le général George qui était à ses côtés dans la voiture. C'est aussitôt l'affolement général.

L'assassin décharge son arme autour de lui, atteignant plusieurs personnes, avant d'être lui-même touché de plusieurs balles et sabré par un officier à cheval. Les policiers de l'escorte, cédant à la panique, tirent dans tous les sens. Plusieurs personnes sont touchées, dont quatre qui décéderont des suites de leurs blessures.

Le roi agonisant est transporté à toute vitesse à la préfecture où il rend l'âme. Dans le même temps, son hôte Louis Barthou, touché par une balle perdue, vraisemblablement celle d'un policier, et par plusieurs coups de sabre, a pu être conduit par un gendarme vers une voiture de l'escorte et transféré vers l'Hôtel-Dieu. S'étant vidé de son sang, il perd connaissance et meurt avant que les chirurgiens aient pu intervenir.

L'assassin, Petrus Kelemen (aussi nommé Vlado Tchernozemski, 37 ans), s'avère être un terroriste oustachi. Il meurt également dans les minutes qui suivent l'attentat. Le drame s'est déroulé en moins d'une heure, après l'accostage du paquebot quai des Belges.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 10 Oct - 20:54

10 octobre
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MessageSujet: 10 octobre 680 : Les musulmans se déchirent à Kerbala   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 10 Oct - 20:55

ephemeride - Page 23 Kerbala-56a7081

10 octobre 680 : Les musulmans se déchirent à Kerbala

Le 10 octobre 680 à Kerbala, en Mésopotamie, des soldats arabes massacrent une petite troupe conduite par Al-Hussein, l'un des petits-fils du Prophète de l'islam.

Le drame survient moins de cinquante ans après la mort de Mahomet. Il va en résulter une scission irrévocable de l'islam entre sunnites et chiites.

Moawiya vainc Ali

Les tensions au sein de l'islam ont débuté avec l'assassinat du calife Ali, époux de Fatima, fille du Prophète. Le rival d'Ali, Moawiya, a pris à son tour le titre de calife, devenant le chef de tous les musulmans... et le fondateur heureux de la dynastie des Omeyyades.

Moawiya obtient dAl-Hassan, fils aîné d'Ali, qu'il renonce à ses droits sur le califat. Il s'exécute mais son frère cadet Al-Hussein persiste quant à lui à rejeter l'autorité de Moawiya.

La revanche du fils d'Ali

Après la mort du calife Moawiya en 680 et l'avènement de son fils Yazîd, Al-Hussein se rend avec une petite troupe de fidèles de La Mecque à Koufa, où l'attendent les partisans d'Ali, qualifiés de chiites, d'un mot arabe qui signifie "partisan".

C'est comme cela que, sur la route, à Kerbela, Al-Hussein rencontre l'armée du gouverneur omeyyade, ibn-Ziad. Ce dernier ne fait pas de quartier. Il attaque sans scrupule la petite troupe. Al-Hussein est tué ainsi que 72 de ses partisans. Sa mort consomme la rupture entre musulmans sunnites et chiites. Les premiers se réfèrent à la sunna (la tradition musulmane), les seconds se définissent comme les partisans d'Ali, gendre du prophète, d'où leur nom.

Les sunnites restent largement majoritaires dans le monde musulman. Mais les seconds sont majoritaires en Mésopotamie et en Perse et fortement représentés au Liban. Leurs descendants continuent de se combattre, souvent avec la plus extrême violence, comme en Irak.
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MessageSujet: 11 octobre 1443 : Création du parlement de Toulouse par Charles VII   ephemeride - Page 23 EmptyVen 11 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Toulouse-56a7e07

11 octobre 1443 : Création du parlement de Toulouse par Charles VII

Ce parlement est une cour de justice repris sur le modèle de celui de Paris, créé par Saint Louis pour juger en appel au nom du roi.

Le parlement de Toulouse doit beaucoup à l'action menée par les États de Languedoc, qui depuis longtemps le réclamaient, au nom de l'éloignement du parlement de Paris et de la spécificité du droit méridional.

Le parlement de Toulouse sera donc le premier du genre créé en province. Il étend au début son ressort du Rhône à l'Atlantique, des Pyrénées au Massif central, mais la création du Parlement de Bordeaux, en 1462, lui enlève la Guyenne, une partie de la Gascogne, les Landes, l'Agenais, le Béarn et le Périgord.
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MessageSujet: 12 octobre 207 av. J.-C. : Fin de la dynastie Qin   ephemeride - Page 23 EmptySam 12 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Qing-er-chi-56a8798

12 octobre 207 av. J.-C. : Fin de la dynastie Qin

Le 12 octobre 207 avant JC, il se suicide ou se fait tuer, on ne sait.

Huhai était le fils cadet de Qin Shi Huang, mais il n'en était pas le prince héritier. En -210, alors qu'il accompagnait son père lors d'une de ses tournées en Chine de l'Est, L’empereur Qin Shi Huang mourut soudainement le 10 septembre au palais de la préfecture de Shaqiu, à environ deux mois de route de la capitale Xianyang. L’empereur Qin Shi Huang désigna son fils aîné Fusu comme le prochain empereur.

Le chef des eunuques, Zhao Gao, et le premier ministre, Li Si, cachent la nouvelle de ce décès pendant leur retour, ils rédigent en même temps une fausse lettre au nom de son père ordonnant à l'héritier Fusu, de se suicider. Et ils mettent sur le trône Huhai, qui prend le nom de Qin Er Shi.

Huhai fut le deuxième empereur de Qin à l'âge de 21 ans. Incompétent et docile, l'essentiel du pouvoir est concentré entre les mains de Li Si et Zhao Gao. Il exécute plusieurs ministres et princes impériaux, poursuit des projets massifs de constructions (un des plus extravagants projets est le laquage des murs de la ville), agrandit son armée, augmente les impôts et emprisonne les messagers qui lui apportent de mauvaises nouvelles. De ce fait, des hommes de toute la Chine se révoltent, attaquent des fonctionnaires, montent des armées et s'auto-déclarent rois des territoires saisis.

Pendant ce temps, Li Si et Zhao Gao se déchirent et le premier est exécuté. Zhao Gao décide de forcer Qin Er Shi à se suicider à cause de son incompétence. Le 12 octobre 207 avant JC, il se suicide ou se fait tuer, on ne sait.

Un de ses neveux, Zi Ying, est mis sur le trône par Zhao Gao. Il fait rapidement tuer Zhao Gao et capitule devant les rebelles trois mois plus tard. C'est la fin de la dynastie Qin.

Le chef des rebelles Liu Bang devint le premier empereur Han.

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MessageSujet: 13 octobre 1860 : Pékin occupé par les Occidentaux   ephemeride - Page 23 EmptyDim 13 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Pekin13oct-56a9702

13 octobre 1860 : Pékin occupé par les Occidentaux

Le 13 octobre 1860, Pékin est occupée par une expédition franco-anglaise qui veut punir l'empire chinois pour ne s'être pas soumis aux injonctions du traité de Nankin du 29 août 1842 et aux promesses de l'année précédente.

Au terme de cette « Seconde guerre de l'opium », le gouvernement impérial devra une nouvelle fois s'incliner devant les exigences occidentales.
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MessageSujet: 14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna   ephemeride - Page 23 EmptyLun 14 Oct - 20:54

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14 octobre 1806 : La Prusse s'incline à Iéna

Le 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes.

L'Empereur des Français fait une entrée triomphale à Berlin. Après l'élimination des Autrichiens, il ne lui reste plus qu'à soumettre les Russes pour en finir avec la quatrième coalition européenne contre la France de la Révolution et de l'Empire. Ce sera chose faite neuf mois plus tard...

La quatrième coalition

Après sa mémorable victoire à Austerlitz sur les armées austro-russes et l'élimination de l'Autriche, Napoléon Ier engage des négociations avec l'Angleterre et la Russie tout en caressant l'espoir de s'entendre avec la Prusse sur un partage d'influence en Allemagne. Le 15 décembre 1805, par un traité signé au palais de Schonbrünn, près de Vienne, avec le chef du gouvernement prussien, Haugwitz, il permet à celui-ci d'annexer le Hanovre, possession anglaise, mais lui impose de céder Neuchâtel et le duché de Clèves à la France ainsi qu'Ansbach à la Bavière.

Comme les « philosophes » français du siècle précédent, l'empereur croit aux vertus de la monarchie prussienne. Il feint d'ignorer les diatribes antifrançaises répandues par la reine Louise, épouse du pâlichon Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern. Sur les marches de l'ambassade de France à Berlin, les officiers prussiens se plaisent à aiguiser leur sabre en guise de provocation.

L'opinon prussienne s'indigne qui plus est de l'exécution à Nuremberg, le 25 août 1806, du libraire Palm, coupable d'avoir fait circuler des brochures antifrançaises..

Ainsi que les Français pouvaient s'y attendre, le gouvernement de Berlin forme contre eux une quatrième coalition avec la Russie et l'Angleterre. Le 26 août 1806, il lance un ultimatum à Napoléon en exigeant un retour de ses troupes au-delà du Rhin. L'ultimatum expire le 8 octobre suivant. Aussitôt débutent les opérations militaires...

Brève campagne

De Bayreuth, l'empereur s'engage sans attendre en Saxe avec 135 000 hommes répartis en trois colonnes. Il descend à vive allure la vallée de la Saale et, le 13 octobre 1806, atteint Iéna (une ville universitaire aujourd'hui en Thuringe).

Les Prussiens et leurs alliés ont trois armées à opposer à Napoléon : 60 000 hommes sous le commandement de Frédéric-Guillaume III et du vieux duc de Brunswick (71 ans), 50 000 sous le commandement du prince de Hohenlohe (des Saxons et des Prussiens), enfin 30 000 sous celui du général Erns von Rüchel.

Brunswick et le prince de Hohenlohe ont regroupé leurs deux armées à Weimar en vue d'attaquer les Français sur le flanc. Mais ils prennent peur et se séparent. Le prince de Hohenlohe reste à Weimar tandis que le roi et le duc de Brunswick tentent de gagner Leipzig par le nord.

Napoléon, qui pense avoir le gros des troupes ennemies en face de lui, occupe dans la nuit du 13 au 14 octobre le plateau de Landgrafenberg et se prépare à la bataille. Il dépêche par ailleurs ses maréchaux Ney vers le sud et Davout vers le nord.

Près d'Iéna, Napoléon écrase sans coup férir l'armée du prince de Hohenlohe. Le général von Rüchel arrive trop tard pour lui éviter la retraite.

Mais c'est le maréchal Davout qui va remporter la bataille décisive à Auerstaedt, à vingt kilomètres plus au nord. Là, il affronte avec 28.000 hommes seulement l'armée du roi de Prusse et du duc de Brunswick, au total près de 60.000 hommes. Le duc est mortellement blessé d'un coup de fusil aux yeux et, découragé, le roi Frédéric-Guillaume III ordonne peu après la retraite.
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MessageSujet: 15 octobre 1880 : Achèvement de la cathédrale de Cologne   ephemeride - Page 23 EmptyMar 15 Oct - 20:54

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15 octobre 1880 : Achèvement de la cathédrale de Cologne

Le 15 octobre 1880, la cathédrale de Cologne, « mère de toutes les cathédrales allemandes », est enfin achevée, plus de six siècles après le début des travaux.

L'évêque Conrad en pose la première pierre en 1248, tandis qu'en France, le roi Louis IX inaugure la Sainte Chapelle. La construction se traîne jusqu'en 1560, date à laquelle elle est interrompue pour des raisons financières qui dissimulent l'épuisement de l'élan religieux médiéval. Le culte est suspendu en 1794.

En 1841, un courant d'opinion romantique et sensible au renouveau du pangermanisme se mobilise en faveur de la cathédrale.

Une société est créée en vue de son achèvement. La construction en style gothique tardif prend fin avec l'achèvement de la tour sud, haute de 157,38 mètres, qui fait de la cathédrale le bâtiment le plus haut du monde jusqu'à l'inauguration de la Tour Eiffel, en 1889.
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MessageSujet: 16 octobre 1949 : Les communistes grecs rendent les armes   ephemeride - Page 23 EmptyMer 16 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Grece-56ab877

16 octobre 1949 : Les communistes grecs rendent les armes

Le 16 octobre 1949, prend fin, faute de combattants, une guerre civile qui a déchiré la Grèce pendant cinq ans, opposant communistes et pro-occidentaux jusque dans les moindres villages. Plus d'un demi-siècle après la reddition des communistes, les horreurs de ce conflit continuent d'endeuiller la mémoire nationale.

Communistes contre monarchistes

Au sortir de l'occupation allemande, les deux mouvements de résistance au nazisme ne tardèrent pas à s'entre-déchirer :
d'un côté l'EAM-ELAS, la branche armée de la résistance communiste EAM (Front national de libération), qui bénéficiait d'une forte implantation dans le pays ;
de l'autre l'EDES libéral et plutôt républicain, constitué avec l'appui des agents britanniques du Special Operations Executive (SOE) et dont la participation à la lutte contre le nazisme était restée marginale.

En mars 1944, arguant de la légitimité conférée par sa lutte contre l'envahisseur, l'EAM-ELAS mit sur pied un « gouvernement des montagnes ». Il ne voulut pas reconnaître le roi Georges II, exilé au Caire sous protection britannique et auquel il reprochait notamment son soutien à l'ancien dictateur Metaxas.

Le 3 décembre 1944, à Athènes, une manifestation géante soutint l'EAM. La répression fit une vingtaine de morts et l'EAM quitta le gouvernement. Churchill, qui appréhendait un basculement de la Grèce dans le communisme, demanda au gouverneur militaire d'écraser la rébellion.

75 000 hommes furent détournés du front italien et du combat contre les Allemands pour attaquer les résistants grecs qui occupaient les rues du Pirée et d'Athènes. Le 12 février 1945, après trente-trois jours de bombardements, l'ELAS rendit les armes... mais pas pour longtemps.

La guerre civile

Beaucoup de jeunes résistants communistes prirent le maquis et engagèrent la lutte contre les Britanniques et les Grecs royalistes, dans un contexte de mise en place des blocs soviétique et occidental en Europe. Les communistes prirent le contrôle de presque toute la Grèce.

Seules Athènes et Salonique leur résistèrent. Cependant, Staline, qui avait « accordé » la Grèce au camp occidental, les contraignit à accepter une trêve en février 1945.

N'acceptant pas le retour du roi, les communistes grecs rompirent la trêve et déclenchèrent une seconde guerre civile. En ce début de « guerre froide », les Soviétiques leur apportèrent leur soutien, par l'intermédiaire de la Yougoslavie et de la Bulgarie.

En 1947, les Américains prirent le relais des Britanniques. Il s'ensuivit le 5 juin 1947 le plan Marshall destiné à l'ensemble de l'Europe occidentale et en particulier à la Grèce. Les dollars se déversèrent sur le pays, mais essentiellement au bénéfice de l'armée, pas du développement économique.

La lutte devient de plus en plus asymétrique et la rupture entre Tito et Staline fut fatale aux insurgés communistes qui durent accepter un cessez-le-feu définitif.
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MessageSujet: 17 octobre 1777 : Victoire d'estime à Saratoga   ephemeride - Page 23 EmptyJeu 17 Oct - 20:54

ephemeride - Page 23 Saratoga-56ac2d3

17 octobre 1777 : Victoire d'estime à Saratoga

Le 17 octobre 1777, les insurgents des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord remportent leur première victoire à Saratoga, dans la vallée sauvage de l'Hudson, au coeur de l'État actuel de New York.

Une victoire avant tout psychologique

Bien que minoritaires parmi les habitants des Treize Colonies, les insurgés avaient défié le roi George III en proclamant unilatéralement leur indépendance le 4 juillet de l'année précédente.

Les premières escarmouches entre les insurgés et l'armée anglaise, soutenue par les loyalistes, s'étaient soldées par des échecs ou de médiocres succès. Mais le talent stratégique de George Washington, général en chef des insurgés, et le soutien de jeunes nobles libéraux venus d'Europe continentale, comme le marquis de Lafayette, allaient changer le cours des événements.

Pendant l'été 1777, le général anglais Howe entre à Philadelphie puis tente de faire sa jonction avec le général Burgoyne, qui descend du Canada avec 5.000 soldats.

Mais ce dernier, s'étant avancé en terrain difficile et coupé de ses bases, voit son armée menacée de mourir de faim. Il fait sa reddition à Saratoga au général Gates.

L'effet psychologique est immense en Amérique comme en Europe (de ce point de vue, Saratoga est aux Américains ce que sera Valmy pour les révolutionnaires français).

Certains Français y voient l'occasion de prendre leur revanche sur la perfide Albion après le désastreux traité de Paris (1763). C'est le cas du comte de Vergennes, ministre des affaires étrangères de Louis XVI depuis l'avènement du roi en 1774.

Le 6 février 1778, tandis que Necker a remplacé le sage Turgot aux Finances, Vergennes obtient gain de cause. Il signe un traité de commerce avec Benjamin Franklin, le «sage de Philadelphie», qui représente à Paris les Insurgents. Ce traité consacre la reconnaissance par la France des nouveaux États-Unis d'Amérique et leur ouvre les ports du pays. Un deuxième traité, signé le même jour, promet aux Américains une aide de la France dans la lutte contre la couronne anglaise.

L'Espagne et la Hollande, qui ont aussi une revanche à prendre sur l'Angleterre, apportent également leur soutien aux Patriotes de George Washington.

Grâce à la flotte française, aux volontaires de La Fayette et au corps expéditionnaire de Rochambeau, les insurgés se trouveront enfin en situation de vaincre l'Angleterre.
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MessageSujet: 18 octobre 1912 : D'une guerre balkanique à l'autre   ephemeride - Page 23 EmptyVen 18 Oct - 21:07

ephemeride - Page 23 Balkan-wars-1912-56ada8c

18 octobre 1912 : D'une guerre balkanique à l'autre

Le 18 octobre 1912, la Turquie ottomane est agressée par une Ligue balkanique qui réunit la Serbie et la Bulgarie, ainsi que le Monténégro et la Grèce.

Personne n'imagine encore en Europe que ces querelles entre des petits États arriérés et nationalistes vont déboucher vingt mois plus tard sur l'embrasement de l'Europe.

Agressions en cascade

Tout est venu des convoitises suscitées par la déliquescence de l'empire ottoman. Le congrès de Berlin, en 1878, a confié à l'Autriche-Hongrie le droit d'occuper pendant trente ans la Bosnie-Herzégovine, une province rebelle de l'empire. En 1908, l'Autriche-Hongrie a annexé la province de façon formelle, suscitant l'ire du gouvernement serbe.

Trois ans plus tard, l'Italie, désireuse de prendre sa part du gâteau colonial, a attaqué la Libye, une autre province ottomane, et s'est aussi emparée de quelques îles du Dodécanèse, dans la mer Égée. Ce que voyant, la Serbie et la Bulgarie ont pensé que le moment était venu de s'emparer des dernières possessions ottomanes en Europe.

Avec l'appui de la Russie, la Serbie et la Bulgarie concluent une vague alliance le 7 mars 1912 avant d'être rejointes par le Monténégro puis la Grèce le 29 mai 1912.

Les compères ont un ennemi commun, la Turquie ottomane, mais ils sont incapables de s'entendre sur les buts de guerre car ils revendiquent à peu près les mêmes territoires, ces derniers ayant des populations très mélangées (surtout la Macédoine). Qu'à cela ne tienne, ils remettent à plus tard les négociations sur le partage du butin.

Première guerre balkanique

Dès le début des hostilités, les succès serbes révèlent les performances inattendues et meurtrières de l'artillerie moderne.

Pour la première fois, en effet, sont utilisés à grande échelle des canons avec obus à fragmentation, qui tirent à cadence rapide et déchiquettent les chairs. Ces canons ont été fournis par les industriels du Creusot, la Serbie ayant pu moderniser son armée depuis 1909 grâce à des emprunts massifs auprès des épargnants français.

Pendant ce temps, les Bulgares, qui disposent de l'armée la plus nombreuse et la plus puissante de la région (350.000 hommes), progressent avec encore plus de succès. Ils assiègent la forteresse d'Andrinople et finissent par s'en emparer avec le concours de leurs alliés serbes. Ainsi arrivent-ils aux portes de Constantinople, ce qui pour effet d'alarmer les grandes puissances et en particulier les Russes. Pas question que la Bulgarie leur vole la « deuxième Rome » !

Les Bulgares ont toutefois plus de difficulté à atteindre Salonique, la métropole de la Macédoine, et sont pris de vitesse par leurs alliés grecs. Quand ils arrivent aux portes de la ville et somment les autorités turques de la leur livrer, le gouverneur leur transmet cette réponse navrée : « Je n'ai qu'une Salonique et elle a déjà capitulé ».

Après une campagne de trois semaines, la Turquie perd ainsi les territoires qui lui restent en Europe à l'exception de la région d'Istanbul.

Les Serbes s'octroient la part du lion au détriment des Bulgares, bien que ceux-ci aient fourni le principal effort. Dans les territoires qu'ils ont pu occuper, ils multiplient les exactions destinées à terroriser les habitants qui ne se reconnaîtraient pas Serbes. La Grèce a de son côté la satisfaction d'annexer la Crète et bien sûr Salonique.

L'Albanie indépendante

La guerre entraîne aussi la revendication d'une Albanie indépendante, selon le souhait de l'Autriche-Hongrie, qui veut un État à sa main. Mais la Serbie, qui aspire à un débouché sur la mer, se rebiffe et occupe des territoires dévolus aux Albanais cependant que le petit Monténégro tente de s'emparer de la ville albanaise de Scutari.

Dans ce bras de fer, la Russie maintient la pression à sa frontière avec l'Autriche-Hongrie pour dissuader celle-ci d'attaquer sa protégée, la Serbie.

Après plusieurs conférences des ambassadeurs à Londres, le traité du 30 mai 1913 met fin à cette première guerre balkanique. Les ambassadeurs bouclent leur réflexion en reconnaissant le 29 juillet suivant l'Albanie comme état souverain.

Mais les vainqueurs se montrent incapables de s'entendre sur le partage des dépouilles.

Le gouvernement serbe conteste en particulier l'attribution aux Bulgares de certains territoires de la « vieille Serbie » (ce sont ses termes) et, sans attendre une médiation russe, il annexe unilatéralement d'autres territoires attribués à la Bulgarie.

Deuxième guerre balkanique

Les Bulgares ne se résignent pas à perdre les fruits de leur victoire. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1913, sans déclaration de guerre préalable, ils envahissent les territoires que leur contestent les Serbes et les Grecs. Mais ils sont eux-mêmes bientôt pris à revers par leurs autres voisins, les Roumains et... les Turcs. Quand les Roumains arrivent aux portes de Sofia, la capitale de la Bulgarie, les voilà contraints de demander un armistice.

Au traité de Bucarest, le 10 août 1913, la Macédoine est partagée entre la Serbie et la Grèce. Les Bulgares, responsables des hostilités, restituent Andrinople aux Turcs et cèdent qui plus est une partie de la Dobroudja à la Roumanie. Ils ne conservent de la première guerre qu'une partie de la Thrace avec un accès sur la Méditerranée.

Leur ressentiment à l'égard des Serbes et des Russes va les conduire l'année suivante, en 1914, à s'allier avec les empires centraux, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, contre la Triple-Entente et la Serbie en particulier. Pour des raisons opposées, la Roumanie va rejoindre quant à elle la Triple-Entente malgré les sympathies du roi Carol pour sa patrie d'origine, l'Allemagne.
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