Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 8 avril 1946 : Nationalisation de la production d'électricité   ephemeride - Page 31 EmptyMer 8 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Edf-573bf4d

8 avril 1946 : Nationalisation de la production d'électricité

Avant EDF, l'engouement boursier pour l'électricité entre-deux guerres, dopé par la multiplication par huit de la production hydro-électrique dans les années 1920, a engendré un besoin d'interconnexion électrique et débouché sur une forte concentration du secteur, dominé par L'Union d'électricité, leader français avec 2 milliards de francs d'actifs en 1939, devant L'Énergie industrielle et ses 1,3 milliard de francs.

La conviction du Conseil national de la Résistance, suivant les principes communistes de nationalisation et d'économie planifiée notamment sous l'impulsion de Pierre Villon, de la nécessité du « retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques » inspire nettement le projet porté à l'Assemblée par Marcel Paul (PCF), qui entendait dès 1945 « agir efficacement au maintien, au renforcement de l'union de toutes les forces patriotiques, à l'union entre eux des groupements de la Résistance, à la réalisation de la grande mobilisation en faveur et pour l'application du programme du CNR. Il faut gagner la bataille de la nationalisation de l'Électricité et du Gaz. »

La nationalisation apparaît donc comme « une œuvre de libération » qui doit permettre de « développer la production de notre pays » : le large vote en faveur de la nationalisation est dû à cette considération largement répandue après-guerre que l'énergie constitue en premier lieu un bien public et qu'à ce titre, sa gestion ne peut demeurer dans les mains de sociétés privées. En atteste la déclaration de Marcel Poinboeuf à l'Assemblée, s'exprimant pour ses collègues du MRP et qui rappelle que le mouvement républicain donne sa voix afin « de tendre à supprimer une partie des abus du régime capitaliste ».

L'abbé Pierre, membre du MRP, donne sa voix pour l'occasion et rappelle la nécessité de dépasser la notion de clivage au nom de la « confiance » en la République qui, « si elle n'existait pas, [conduirait] immanquablement à un échec qui ne pourrait que ramener rapidement la réaction et le renforcement d'un régime contre lequel nous avons tous lutté » (en référence à la Résistance), rappelant le caractère unanime de la loi de nationalisation qui dépasse les clivages gauche-droite.
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MessageSujet: 9 avril 1454 : Paix de Lodi   ephemeride - Page 31 EmptyJeu 9 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 San-cristoforo-della-pace-573cf4f

9 avril 1454 : Paix de Lodi

La paix de Lodi mit fin à l'affrontement entre Venise et Milan qui durait depuis le début du Quattrocento (xve siècle italien). Elle fut conclue par Frà Simonetto da Camerino et signée dans le chef-lieu de la province de Lodi en Lombardie.

La République de Venise, après l'infructueuse lutte contre Gênes pour le contrôle du commerce avec l'Orient, lutte dont le point culminant fut la désastreuse guerre de Chioggia (1378-1381), reporte son attention vers la terre ferme, cherchant à imposer à tout un chacun sa toute-puissance. Opposé aux visées expansionnistes de Venise, le duché de Milan, après une période d'incertitude consécutive à la mort de Jean Galéas Visconti, sut retrouver unité et énergie sous Philippe Marie Visconti.

L'affrontement décisif entre les deux États survint à Maclodio en 1427 : Venise, soutenue par Florence qui espérait une limitation de la puissance de son voisin Visconti, ne sortit victorieuse que grâce à l'action du condottiere Francesco di Bussone.

La victoire vénitienne qui donnait à la Sérénissime la possession des territoires jusqu'à la rivière Adda ne mit pas fin à l'opposition entre les deux États qui se poursuivit jusqu'à fin 1454.

Cette année-là, à Lodi, Venise et Milan conclurent une paix définitive, ratifiée successivement par leurs alliés (le premier de tous fut Florence, passée depuis longtemps dans le camp milanais). L'Italie septentrionale se retrouvait pratiquement partagée entre les deux États ennemis (Florence se situe un peu plus au sud) environnés de quelques États de moindre importance (le duché de Savoie, la République de Gênes, le marquisat de Mantoue avec les Gonzague, le marquisat de Montferrat avec les Paléologue et les duchés de Ferrare et de Modène de la famille d'Este).

Les principales mesures de cette paix furent la confirmation du gouvernement de Francesco Ier Sforza sur le Duché de Milan, le déplacement de la frontière entre les deux États sur la rivière Adda, la signalisation par des balises indicatrices tout le long de la frontière (quelques croix sculptées dans la roche subsistent encore) et le commencement d'une alliance qui aboutira, le 30 août 1454, à l'adhésion à la Ligue italique.

L'importance de la paix de Lodi réside dans le fait qu'elle a donné à l'Italie une nouvelle organisation politico-institutionnelle qui assurait un substantiel équilibre territorial, en limitant les ambitions particulières.

Le garant de cette stabilité politique sera Laurent le Magnifique qui mettra en œuvre, dans la seconde partie du Quattrocento, sa célèbre politique de l'équilibre.
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MessageSujet: 10 avril 1710 : Le Copyright Act entre en vigueur en Grande-Bretagne   ephemeride - Page 31 EmptyVen 10 Avr - 20:56

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10 avril 1710 : Le Copyright Act entre en vigueur en Grande-Bretagne

Le Copyright Act de 1710, également connu comme le Statute of Anne, du nom de la reine de l'époque, est une loi du Parlement qui est la première à permettre une régulation du copyright par le gouvernement et les tribunaux au lieu d'accords entre personnes privées. Cette loi permet à l'auteur d'obtenir le droit exclusif d'impression de son œuvre et introduit le premier élément de droit patrimonial sur les œuvres artistiques.

Avant cette loi, le Licensing Act de 1662 permettait des restrictions au droit de copie et seule une corporation (appelée Stationers' Company) avait le droit d'imprimer en Grande-Bretagne et la responsabilité de censurer les écrits.

En 1694, le Parlement refuse de renouveler le Licensing Act mettant ainsi fin au monopole de la Stationers' Company. Après dix ans de négociations, la Stationers' Company propose un système de licence par auteur et non plus par imprimeur, idée qui cette fois sera considérée favorablement par le Parlement et aboutira au Statute of Anne.

Cette loi fixe une durée de droit d'auteur de 14 ans — avec une seule possibilité de renouvellement — pour les ouvrages nouvellement édités ; à l'issue de cette période l’œuvre entre dans le domaine public. Le Statute of Anne fut rédigé en 1709 et appliqué du 10 avril 1710 jusqu'au Copyright Act de 1842. Cette loi a influencé la réglementation du copyright dans plusieurs autres nations dont les États-Unis et fait l'objet d'une bibliographie abondante.
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MessageSujet: 11 avril 1919 : Création de l'Organisation Internationale du Travail   ephemeride - Page 31 EmptySam 11 Avr - 20:54

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11 avril 1919 : Création de l'Organisation Internationale du Travail

Avec la résolution du premier conflit mondial, beaucoup sont conscients du fait qu'il existe des conditions de travail impliquant pour un grand nombre de personnes l'injustice, la misère et les privations, ce qui engendre un tel mécontentement que la paix et l'harmonie universelles sont mises en danger . Arthur Fontaine – l'un des rédacteurs de la partie XIII qui a permis la création de l'institution – commence sa constitution en affirmant qu'une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale.

Les États signataires du traité de Versailles créent le 11 avril 1919 l'Organisation internationale du travail (OIT), en marge de la Société des Nations.

En 1926, la nouvelle organisation s'installe au Centre William Rappard, à Genève.

En 1946, l'OIT devient la première agence spécialisée des Nations unies. En 2012, l'Organisation regroupe 183 États membres.

L'organisation est distinguée en 1969 par l'attribution du prix Nobel de la paix.

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MessageSujet: 12 avril 1803 : Le Consulat restaure le livret ouvrier   ephemeride - Page 31 EmptyDim 12 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Controle-police-5740450

12 avril 1803 : Le Consulat restaure le livret ouvrier

Le livret ouvrier est mis en place par la loi du 22 Germinal de l’An XI (12 avril 1803) qui sera promulguée et appliquée sous forme d’arrêté le 9 Frimaire de l’An XII (1er décembre 1803). Il sera abandonné en 1890.

Avec cette loi, le Consulat renoue avec l’Ancien Régime. En effet les congés délivrés par les maîtres du XVII° siècle aux compagnons seront rendus obligatoires par le conseil d’Etat au Roi le 18 octobre 1740. Des lettres patentes, notamment l’Edit de Turgot en avril 1776 complétées par celle du 12 septembre 1781, soulignent la nécessité « d’entretenir la police et la subordination parmi les ouvriers ».

En 1803, le livret ouvrier est bien dans l’esprit du législateur un moyen de contrôle des déplacements des ouvriers, un moyen d’imposer la discipline et de lutter contre le vagabondage. Cependant il deviendra aussi un « brevet de capacité » attestant de la qualité et des compétences des ouvriers.

C’est d’abord une mesure de police. Bonaparte voulait empêcher les tentatives de rébellion en protégeant les patrons et l’industrie et mater les ouvriers turbulents. Chaptal, ministre de l’Intérieur en 1803, confirme cette idée de protection du
« bien de l’industrie » et de faire « bonne police ». Les ouvriers ne peuvent pas se défendre dans les conseils des prud’hommes dominés par les représentants du patronat (26 sont créés entre 1806 et 1813).

Le livret est délivré par les maires des communes et les commissaires des grandes villes. Il précise le nom de l’ouvrier, son prénom, son âge, son lieu de naissance et de résidence, sa profession et le nom du maître chez lequel il travaille. Ces données sont importantes pour les autorités publiques qui comptabilisent le nombre d’ouvriers par profession et par région, données transmises au préfet puis au ministère de l’agriculture et du commerce.
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MessageSujet: 13 avril 1829 : Adoption du Roman Catholic Relief Act   ephemeride - Page 31 EmptyLun 13 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Catholic-act-574091b

13 avril 1829 : Adoption du Roman Catholic Relief Act

Le Roman Catholic Relief Act, adopté par le Parlement en 1829, a été l'aboutissement du processus d' émancipation catholique dans tout le Royaume-Uni. En Irlande, il a abrogé le Test Act de 1672 et les lois pénales restantes qui étaient en vigueur depuis l'adoption du Disenfranchising Act du Parlement irlandais de 1728. Son adoption faisait suite à une campagne vigoureuse qui tournait à l'insurrection menée par l'avocat irlandais Daniel O'Connell. Les dirigeants britanniques, à commencer par le Premier ministre le duc de Wellington et son ministre Robert Peel, bien que personnellement opposés, ont cédé pour éviter les troubles civils.

La loi a permis aux membres de l'Église catholique de siéger au Parlement à Westminster. O'Connell avait remporté un siège lors d'une élection partielle pour Clare en 1828 contre un anglican. En vertu de la loi pénale alors en vigueur, O'Connell en tant que catholique, était interdit de siéger au Parlement. Peel, le ministre de l'Intérieur, était jusque-là appelé "Orange Peel" car il soutenait toujours la position d'Orange (anti-catholique). Peel désormais conclut : "Bien que l'émancipation soit un grand danger, les conflits civils sont un plus grand danger." Craignant une révolution en Irlande, Peel rédige le Catholic Relief Bill et le défend à la Chambre des communes.

Pour surmonter l'opposition véhémente de la Chambre des lords et du roi George IV, le duc de Wellington travailla sans relâche pour assurer le passage à la Chambre des Lords et menaça de démissionner de sont poste de Premier ministre si le roi ne donnait pas la sanction royale.
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MessageSujet: 14 avril 754 : La donation de Pépin crée les États pontificaux   ephemeride - Page 31 EmptyMar 14 Avr - 20:55

ephemeride - Page 31 Donation-pepin-57418d5

14 avril 754 : La donation de Pépin crée les États pontificaux

Lors du voyage en France de 754 du pape Étienne II, Pépin le Bref le reçoit au palais de Ponthion (Champagne) le 6 janvier, puis sur les bords de l'Oise dans sa villa de Quierzy.

Le pape souhaite se défaire de la menace d'Aistolf, le nouveau roi lombard. Par ailleurs, la papauté revendique la propriété de la Corse qui a été conquise par les Francs et, pour influencer la décision du roi, la chancellerie va se servir d’un faux : une prétendue donation de la Corse en 335 au pape Sylvestre Ier par l’empereur Constantin Ier.

Le 14 avril 754, un traité est signé par lequel, en vue de la création d'un domaine pontifical, le roi s'engage à conquérir puis donner au pape certains territoires détenus par le roi de Lombardie, soit l'exarchat de Ravenne ainsi que la Corse. En contrepartie, le pape reconnaît la dynastie carolingienne et approuve la relégation au couvent qui a été imposée au roi mérovingien Childéric III.

De 756 à 758, Pépin lance trois campagnes (couronnées de succès) pour parvenir à repousser les Lombards et finalement livrer au pape les territoires conquis, appelés depuis le patrimoine de Saint-Pierre, soit 22 villes de l'Italie centrale, dont Ravenne, Pérouse et les provinces d'Émilie et de la Pentapole byzantine.

Le 4 avril 774, Charlemagne, fils de Pépin, confirme cette donation au pape Adrien Ier qui en avait fait la demande dans un Liber Pontificalis.
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MessageSujet: 15 avril 1736 : Couronnement de Théodore de Neuhoff, roi de Corse   ephemeride - Page 31 EmptyMer 15 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Theodor_neuhof-57438b0

15 avril 1736 : Couronnement de Théodore de Neuhoff, roi de Corse

Théodore de Neuhoff, fils d’un gentilhomme du comté de la Marck, après différentes courses, conçut le projet de se faire roi de Corse.

Après quelques négociations avec les principaux révoltés, auxquels il persuade qu’il a un grand crédit dans toutes les cours, il emprunte de tous côtés, part de Gênes, et paraît à la rade d’Aléria, sur un petit bâtiment anglais, chargé d’habits militaires, de deux cents fusils, autant de pistolets, quelques canons d’un petit calibre, et quelques petits sabres d’une espèce singulière, que Théodore distribue comme une faveur signalée à ses plus zélés partisans.

Son air noble, sa taille avantageuse, son éloquence éblouissent ; la Corse croit voir en lui un sauveur envoyé du ciel ; on l’élit roi le 15 avril 1736.

On lui met sur la tête une couronne de laurier sauvage, on l’élève en l’air, on le montre au peuple ; il dicte des lois, confère des dignités, inflige des châtiments, institue un ordre de chevalerie sous le nom de la Délivrance, et frappe des monnaies, les unes portant d’un côté les lettres initiales de son nom, avec ces mots à l’exergue : Pro bono publico regni Corsiae, de l’autre une couronne soutenue de deux palmes ; les autres présentant d’un côté une tête noire, armes de la Corse, et de l’autre l’image de la Vierge, avec cette légende : Monstra te esse matrem.

Cette royauté ne dura qu’environ sept mois.
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MessageSujet: 16 avril 1945 : Torpillage du Goya   ephemeride - Page 31 EmptyJeu 16 Avr - 20:54

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16 avril 1945 : Torpillage du Goya

Le 16 avril 1945, dans le cadre de l'opération Hannibal, le Goya naviguait dans la mer Baltique vers l'Allemagne occidentale, surchargé de réfugiés de Prusse-Orientale fuyant l'Armée rouge et la guerre, y compris des membres du 35e régiment de blindés allemands. Comme le navire passait la péninsule de Hel à la sortie de la baie de Dantzig, il fut repéré par le sous-marin soviétique L-3. À 23 h 52, le commandant du L-3, le capitaine Vladimir Konovalov, donna l'ordre de tirer.

En moins de sept minutes, le Goya est torpillé et coule à une profondeur de 78 mètres, en perdant au moins 6.000 personnes. Le nombre exact ne sera probablement jamais déterminé, la liste des passagers s'arrêtant abruptement à 6.100. Seulement 165 personnes furent sauvées.

Le capitaine soviétique fut plus tard récompensé pour le torpillage du Goya en recevant le titre de Héros de l'Union soviétique.
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MessageSujet: 17 avril 1790 : L'assignat devient billet de banque   ephemeride - Page 31 EmptyVen 17 Avr - 20:54

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17 avril 1790 : L'assignat devient billet de banque

Le 10 octobre 1789, l'Assemblée nationale constituante a nationalisé les biens du clergé pour tenter de combler la dette colossale de l'État français. laisse au clergé le soin de continuer à gérer ses domaines.

Pour tirer concrètement parti de ces domaines sans attendre leur mise en vente, l'Assemblée décide de les mettre en gage (on dit aussi «assigner»). Par décret des 19 et 21 décembre 1789, elle émet des bons du Trésor baptisés «assignats» pour un montant total de 400 millions de livres.

En échange d'un prêt à l'État, les particuliers reçoivent un bon du même montant. Ce bon porte un intérêt de 5% qui correspond à la rémunération du prêt. Surtout, ce bon appelé «assignat» est gagé ou «assigné» sur les biens du clergé (désormais appelés biens nationaux). Autrement dit, son détenteur peut l'échanger à tout moment contre un bien national de même valeur (parcelle de terre,...).

De cette façon, les révolutionnaires gagnent sur les deux tableaux : en drainant l'épargne du public, ils comblent la dette de l'État ; en cédant les biens nationaux aux paysans aisés et aux bourgeois, ils s'assurent d'indéfectibles soutiens dans la population. Néanmoins, peu nombreux sont au début les Français qui font appel à cette possibilité.

Le 17 avril 1790, le gouvernement décrète le cours forcé de l'assignat et supprime l'intérêt de 5% qui lui est lié. L'assignat devient simplement un bon à valoir sur les biens nationaux. Comme il est anonyme, il peut s'échanger de gré à gré comme nos billets de banque actuels.

Il y a plus grave. Le gouvernement, toujours aux prises avec le manque d'argent, renonce à brûler les assignats qui ont été échangés contre un bien national et ne sont normalement plus garantis. Il trouve plus juteux de les remettre en circulation comme de simples billets de banque. Les assignats ne valent bientôt même plus le papier dont ils sont faits. La planche à billets est brûlée en public sur la place Vendôme le 19 février 1796 et la banqueroute devient inévitable pour solder la dette publique.

Il faudra attendre la création du franc germinal par le Premier Consul Bonaparte en 1803 pour que soit rétablie la stabilité monétaire.
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MessageSujet: 18 avril 1951 : Fondation de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier   ephemeride - Page 31 EmptySam 18 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Ceca-57459d5

18 avril 1951 : Fondation de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier

Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), aussi appelé traité de Paris, est signé le 18 avril 1951 par la République fédérale d'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg, et les Pays-Bas pour une durée de 50 ans. Il est entré en vigueur le 23 juillet 1952 et est arrivé à expiration le 23 juillet 2002.

La structure institutionnelle du traité résulte des motivations de leurs auteurs ainsi que de la volonté des États membres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, la négociation du traité combine trois motivations principales : la paix, la prospérité, et l'idée d'Europe.

La première motivation, la paix, s'exprime dans la volonté de priver les six États fondateurs des moyens de se faire la guerre. Cette « privation » prend la forme d'une mutualisation des marchés du charbon et de l'acier, alors matériaux nécessaires à l'armement, qui seraient gérés au sein d'une « structure empêchant les dérives militaristes et favorisant […] la coopération entre les élites et la vie en commun des peuples ». Ce modèle est aussi présent dans les traités établissant la Communauté européenne de l'énergie atomique et Communauté économique européenne.

Cette motivation implique la mise en place progressive d'une « solidarité de fait » entre les Européens. Le traité reflète cela et les compétences conférées aux institutions sont le contraire de celles données aux fédérations, c'est ainsi que là où les fédérations sont compétentes en matière de défense, de justice, de politique, de monnaie et des affaires étrangères, la CECA n'est compétente qu'en matière économique (marché commun du charbon et de l'acier, certaines compétences liées aux travailleurs de ce secteur, etc.).

La seconde motivation est la prospérité, c'est-à-dire, au lendemain de la Secondaire Guerre mondiale, la reconstruction et le développement économique.
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MessageSujet: 19 avril 1934 : Lancement de la Citroën 7   ephemeride - Page 31 EmptyDim 19 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Traction-5747b48

19 avril 1934 : Lancement de la Citroën 7

Le 18 avril 1934, Citroën présente à la presse la Traction avant, une voiture bourrée d'innovations techniques dont la traction par les roues avant directrices, une solution jusqu'alors jamais adoptée par un grand constructeur. Quelques petites marques européennes s'y sont essayées mais la marque aux chevrons sera la première à l'industrialiser de façon significative. Elle est aussi la première monocoque au double chevron, selon une technique découverte aux États-Unis par André Lefebvre, illustre ingénieur de la marque, et André Citroën.

Citroën vient alors de lancer l'un des modèles les plus emblématiques de son histoire avec une ligne aérodynamique, une caisse autoporteuse sans châssis rapporté, une suspension à roues indépendantes, et des freins hydrauliques. Pendant vingt-trois ans, Citroën va produire en masse le véhicule : 350 exemplaires sortent tous les jours des chaînes du quai de Javel.

La Traction avant, coup de fouet technique pour le marché automobile de l'époque, épouse l'Histoire. Alors que la production s'arrête pendant la Seconde Guerre mondiale, la Traction avant est adoptée par l'armée française puis réquisitionnée par l'armée allemande. La Traction est de toutes les batailles, de la Libye à Stalingrad. Puis elle devient le véhicule des résistants, arborant parfois sur sa carrosserie les lettres blanches des FFI, les Forces Françaises de l'Intérieur. La réputation du véhicule est faite avant que la Traction avant ne fasse partie du paysage de la France d'après-guerre.
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MessageSujet: 20 avril 1303 : Fondation de l'Université de Rome « La Sapienza »   ephemeride - Page 31 EmptyLun 20 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Bonifatius_viii_grabstatue-5748ac3

20 avril 1303 : Fondation de l'Université de Rome « La Sapienza »

Le pape Boniface VIII fonde cette université comme un studium pour des études ecclésiastiques qui soit davantage sous son contrôle que celles de Bologne et de Padoue.

En 1431, le pape Eugène IV introduit une nouvelle taxe sur le vin de façon à obtenir un budget pour l'université. L'argent est utilisé pour construire le Palazzo alla Sapienza, situé près de la basilique Sant'Eustachio.

En 1870, elle cesse d'être l'université papale et devient l'université de la capitale de l'Italie.

En 1935, le nouveau campus, planifié sous Benito Mussolini par Marcello Piacentini, est terminé. L'emplacement principal se trouve à la Città Universitaria dans le quartier Tiburtino, près de la gare de Rome Termini.

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MessageSujet: 21 avril 1944 : Les Françaises obtiennent le droit de vote.   ephemeride - Page 31 EmptyMar 21 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Vote-femmes-57499be

21 avril 1944 : Les Françaises obtiennent le droit de vote.

Le 21 avril 1944, le droit de vote est accordé aux femmes en France par une ordonnance du Comité français de libération nationale, signée par Charles de Gaulle depuis Alger.

Ce droit de vote est confirmé par l’ordonnance du 5 octobre sous le Gouvernement provisoire de la République française, mais il n'est utilisé que le 29 avril 1945 pour les élections municipales, puis en octobre pour les élections à l’Assemblée constituante.
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MessageSujet: 22 avril 1889 : Ruée sur l'Oklahoma   ephemeride - Page 31 EmptyMer 22 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Oklahoma-574a616

22 avril 1889 : Ruée sur l'Oklahoma

Le 22 avril 1889 est le jour de l’une des plus grandes spoliations de terre jamais organisées légalement. Ce jour-là, 50.000 fermiers, employés, maquereaux, bandits, cordonniers, crève-la-faim, cow-boys, spéculateurs... s’abattent comme un vol de sauterelles sur un territoire indien ancestral avec la bénédiction du gouvernement des États-Unis. Plusieurs westerns hollywoodiens évoquent cette première distribution gratuite de terres concernant deux millions d’acres (800 000 hectares) généreusement offertes par l’État américain.

Quand ils s’élancent à bride abattue, ces milliers d’hommes et de femmes poussés par la pauvreté et l’espérance d’une vie meilleure n’auront pas une pensée pour les Indiens qu’ils s’apprêtent à dépouiller de leur territoire. Ils n’ont qu’un seul objectif en tête : mettre la main sur un lopin de terre pour nourrir leur famille. Le principe du Land Run est simple : les premiers arrivés seront les premiers servis. Chacun a le droit de s’emparer d’un carré de terre de 160 acres (64 hectares).

Quand, sept semaines plus tôt, le président américain signe le décret autorisant l’opération, des milliers d’hommes en chariot, en train, à cheval et même à pied convergent vers le territoire de l’Oklahoma. Ils viennent de tous les horizons pour s’entasser en bordure de la terre promise dans l’attente du signal. À Fort Reno, les soldats font mettre sur une même ligne quelque 10.000 colons qui s’élancent droit devant eux quand le coup de canon retentit à midi.

Les centaines de chariots bâchés d’une toile blanche soulèvent un nuage de poussière rose qui enveloppe la masse grouillante. Fini, les sourires, chacun est tendu vers son Eldorado. Les amis n’existent plus, il faut avancer, c’est une question de vie ou de mort. Parmi les conducteurs de chariots, quelques femmes se sont glissées, ce ne sont pas les moins déterminées. On aperçoit également quelques Noirs, mais très peu. Cette même ruée frénétique observée à Fort Reno se répète tout autour du territoire.

Au cours des années suivantes, cinq autres ruées sont organisées par le gouvernement américain, poursuivant le dépeçage de cette réserve indienne où trente tribus (cherokee, creek, cheyenne, comanche, apache, chickasaw, choctaw, séminole...) chassées du reste du continent nord-américain avaient trouvé refuge depuis 1817. En 1905, les Blancs se sont emparés de la majorité des terres. Deux ans plus tard, le 16 novembre 1907, le territoire de l’Oklahoma entre dans l’union en tant que 46e État.
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MessageSujet: 23 avril 1848 : Élection de l'Assemblée Constituante   ephemeride - Page 31 EmptyJeu 23 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 1848-574bc2f

23 avril 1848 : Élection de l'Assemblée Constituante

Suite aux journées de février 1848, le gouvernement provisoire a fixé au 9 avril l'élection de l'Assemblée nationale constituante chargée de rédiger la nouvelle constitution. Les éléments les plus radicaux craignent que la révolution soit confisquée par une majorité rurale guidée par les notables et souhaitent retarder les élections. Auguste Blanqui profite de la manifestation de masse du 17 mars et obtient du gouvernement un report au 23 avril. Ce sont les premières élections depuis 1792 à se dérouler au suffrage universel masculin. Par rapport au système censitaire, le nombre d'électeurs est multiplié par 40. Elles ont lieu au scrutin majoritaire plurinominal dans le cadre du département. Le vote a lieu au chef-lieu de canton.

Les 23 et 24 avril (qui tombent cette année-là au moment des fêtes de Pâques), les républicains modérés remportent la majorité des sièges.

Le 4 juin, des élections complémentaires pour la Constituante ont lieu. C'est un succès pour la droite monarchiste et la gauche républicaine. Adolphe Thiers, Louis-Napoléon Bonaparte, Pierre-Joseph Proudhon, et Pierre Leroux sont élus.

Les 17 et 18 septembre, d'autres élections complémentaires pour la Constituante se déroulent. Louis-Napoléon Bonaparte est élu dans cinq départements.

Cette Assemblée nationale tiendra sa dernière séance le 26 mai 1849.
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MessageSujet: 24 avril 1800 : Fondation de la bibliothèque du Congrès   ephemeride - Page 31 EmptyVen 24 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Library-of-congress-interior-574ca98

24 avril 1800 : Fondation de la bibliothèque du Congrès

La bibliothèque du Congrès a été fondée le 24 avril 1800 par le président John Adams alors qu'il signait une loi du Congrès pour transférer le siège du gouvernement de Philadelphie à la nouvelle capitale de l'État, Washington. La loi qui institua la bibliothèque prévoyait également 5 000 dollars pour l’achat de livres utiles au Congrès des États-Unis. Des documents furent commandés à Londres et la collection, composée de 740 livres et de trois cartes, fut installée dans le Capitole en 1801.

La collection couvrait une grande variété de sujets, mais la majeure partie des supports avaient une nature juridique puisque le Congrès en avait l’utilité pour établir les lois. Le 26 janvier 1802, le président Thomas Jefferson signe la loi établissant le rôle et les fonctions de cette nouvelle institution. Dorénavant, un bibliothécaire de la Library of Congress nommé par le président se trouve à la tête de la bibliothèque. Le budget et les différents règlements sont du ressort du Parlement par l'intermédiaire du Comité mixte de la bibliothèque. L'emprunt des livres fut accordé au président et au vice-président puis fut étendu aux membres de diverses institutions fédérales.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 31 EmptySam 25 Avr - 20:53

25 avril
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MessageSujet: 25 avril 1859 : Début des travaux du canal de Suez   ephemeride - Page 31 EmptySam 25 Avr - 20:55

ephemeride - Page 31 Suez-574cd69

25 avril 1859 : Début des travaux du canal de Suez

Trois ans après la fondation de la Compagnie Universelle du canal maritime de Suez par l'entrepreneur français Ferdinand de Lesseps, les travaux débutent à Port-Saïd en Egypte.

Le chantier a le don d'agacer le pacha Mohammad Sa'id, contrarié par l'influence qu'ont les européens sur la vie politique égyptienne.

Il faudra dix ans pour construire ce gigantesque ouvrage.

Le canal de Suez mesure 161 km entre Port-Saïd, sur la Méditerranée, et Suez, sur la mer Rouge. L'aménagement de chenaux en mer Rouge et en Méditerranée a fait passer sa longueur totale à 193,3 km. Sa largeur actuelle est de 280 m à 345 m et profond de 22,5 m.

La jonction des eaux a lieu le 15 août 1869. Le canal est inauguré le 17 novembre 1869, en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph.

En reliant Port-Saïd, sur la Méditerranée, et Suez, sur la mer Rouge, il permet aux Britanniques de rallier Bombay sans contourner le continent africain. Aussi, ces derniers prendront-ils le contrôle du canal et le conserveront jusqu'à la nationalisation imposée par Nasser en 1956.
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MessageSujet: 26 avril 1803 : Chute de la météorite de L'Aigle   ephemeride - Page 31 EmptyDim 26 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 M-t-orite_l-aigle-574eb33

26 avril 1803 : Chute de la météorite de L'Aigle

Le mardi 26 avril 1803 vers treize heures tombent dans la région de L'Aigle près de 3000 fragments d'une météorite. Le citoyen Marais relate ce phénomène dans une lettre écrite à un de ses amis qui est communiquée à l'Institut et est publiée dans le Journal de Physique :

    Mardi dernier, 6 floréal, entre une et deux heures après midi, nous fûmes surpris par un roulement qui était semblable au tonnerre : nous sortîmes et fûmes surpris de voir l'atmosphère assez net, à quelques petits nuages près; (...) mais la surprise fut bien autre chose, lorsqu'on apprit qu'il était tombé de ce nuage, des pierres très grosses et en grande quantité, parmi lesquelles il y en avait de dix, onze et jusqu'à dix-sept livres. (...) Chacun dans le pays est curieux d'en posséder une ou un morceau, comme étant un objet de curiosité. Les plus grosses ont été lancées si violemment, qu'elles sont entrées dans la terre au moins à un pied de profondeur : elles sont noires extérieurement et grisâtres intérieurement : il semble qu'il y ait dedans une espèce de métal.


ephemeride - Page 31 Biot-574eb31

Le ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal désigne le jeune astronome Jean-Baptiste Biot pour enquêter à L'Aigle et dans la région, afin d'établir « les preuves morales et physiques de la chute de pierres du 6 floréal ». Jean-Baptiste Biot quitte Paris le 26 juin 1803. Accompagné par un guide, il enquête pendant plusieurs semaines dans la région de L'Aigle. Il rédige un rapport minutieux (première carte précise d’un champ de dispersion de météorites, analyse chimique de plusieurs échantillons de la pluie météoritique, recueil de témoignages), présenté le 18 juillet 1803 à l'Académie des Sciences de Paris, qui marque le début réel des études scientifiques des météorites. Jean-Baptiste Biot se rapproche à la suite de son rapport de la thèse de l'origine extraterrestre des météorites avancée par le physicien allemand Chladni, mais il est partisan de l'origine volcanique lunaire des météorites.

Jean-Baptiste Biot y présente deux preuves :
    - preuve physique : chute soudaine de deux à trois mille pierres se ressemblant malgré leur champ de dispersion d'environ dix kilomètres de long sur quatre de large et n'ayant aucun rapport avec le terrain sur lequel elles sont collectées.

    - preuve morale : étude sociologique des témoignages concordants émanant de plus de vingt hameaux.

La majorité des fragments de la météorite de L'Aigle sont conservés au Muséum national d'histoire naturelle.
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MessageSujet: 27 Avril 711 : Les Maures envahissent la péninsule ibérique   ephemeride - Page 31 EmptyLun 27 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Guadalete600-574ef4b

27 Avril 711 : Les Maures envahissent la péninsule ibérique

Le 27 Avril 711, les troupes maures menée par Tariq ibn Ziyad traversent le détroit entre le Maroc et l'Espagne et commencent leur conquête de la péninsule ibérique. Depuis, le détroit porte son nom : le mot « Gibraltar » vient de l'arabe djabal Ṭāriq (montagne de Tariq).

Les Wisigoths ont dominé la majeure partie la péninsule ibérique pendant près de trois siècles, de la prise de Barcelone en 414 jusqu'en 711, date de la conquête par les Berbères et les Arabes…

À partir de la mort de Mahomet en 632, les musulmans se lancent dans une phase de conquête vers l’Empire byzantin, l’Empire perse sassanide et l’Afrique du Nord. En Afrique du Nord, la conquête est plus facile. Les Arabes fondent Kairouan en 670, prennent définitivement Carthage en 698 (la cité est rasée de peur que les Byzantins ne la réoccupent) et finissent par mettre un terme à la résistance des Berbères.

Au printemps 711, Mūsā ibn Nuṣayr, gouverneur omeyyade, envoie Ṭāriq ibn Ziyād à la conquête de la péninsule ibérique.
A la tête d'environ 12.000 hommes, il débarque dans la nuit du 27 au 28 avril 711.

Les Maures écrasent les Wisigoths (menés par leur dernier roi Roderic) lors de la bataille du Guadalete le 19 juillet 711. Cette défaite provoque l'effondrement du royaume Wisigoth.

Trois ans plus tard, pratiquement toute la péninsule est occupée. Elle fait désormais partie du califat.

ephemeride - Page 31 Conquista-de-al-andalus-574ef49
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MessageSujet: 28 avril 1825 : Promulgation de la loi dite du milliard des émigrés   ephemeride - Page 31 EmptyMar 28 Avr - 20:53

ephemeride - Page 31 Emigr--57500c6

28 avril 1825 : Promulgation de la loi dite du milliard des émigrés

Promulguée le 28 avril 1825, la loi sur l'indemnisation des émigrés a un double objectif : dédommager ceux qui ont été dépossédés de leurs biens sous la Révolution et rassurer les acquéreurs de biens nationaux. La mesure se veut apaisante, mais elle va néanmoins susciter de vives réactions au sein de la gauche parlementaire et de l'opinion publique. Et le "milliard des émigrés" va réveiller des passions qui couvent depuis la Révolution.

Les derniers émigrés ayant fui la France sous la Révolution sont rentrés, et la monarchie restaurée doit régler l'immense et redoutable question des biens nationaux. La solution radicale, justifiable en droit, serait de déclarer nulles toutes les spoliations et de rendre les biens vendus ou saisis à leurs propriétaires, quitte à indemniser d'une façon ou d'une autre les acquéreurs de bonne foi. Mais cela au risque de déclencher une nouvelle guerre civile. Sous Louis XVIII, la vente des biens nationaux à des particuliers n'est pas remise en cause. Mais la loi du 5 décembre 1814 rend aux émigrés les biens acquis par l'Etat, ainsi que les rentes constituées et les titres de créances dus par des particuliers.

Le 22 décembre 1824, dans le discours du trône prononcé lors de l'ouverture de la session parlementaire, Charles X annonce son projet d'indemnisation des émigrés. Cette mesure marque l'abandon de la politique conciliatrice de Louis XVIII. Elle est aussi la première concession faite à la majorité ultra par Villèle, le président du Conseil à la tête du Gouvernement que le nouveau roi a contribué à former sous le règne précédent et a maintenu en fonction.

Le projet de loi a deux objectifs : indemniser les émigrés dépossédés de leurs biens sous la Révolution et rassurer les acquéreurs de biens nationaux, toujours inquiets. Selon les enquêtes préliminaires, la valeur totale des propriétés dont on se propose de compenser la perte se monte à un milliard de francs.

Pour que la mesure soit plus facilement acceptée, Villèle décide de séparer les aspects techniques et politiques de l'opération. Dans un premier temps, il prévoit de faire voter le principe de l'indemnité et les modalités de sa répartition. Après quoi, les Chambres ne pourront pas s'opposer aux dispositions financières destinées à réunir les sommes nécessaires.

En février 1825, un premier décret porte sur le projet de loi créant, au profit des anciens possesseurs des biens nationaux, trente millions de rente à 3% représentant un capital nominal de un milliard de francs. La discussion est longue et orageuse. Une vive polémique s'engage dans tout le pays, alimentée par la presse et quantité de brochures. L'opinion s'émeut que le Trésor public soit amputé "au détriment de 29 millions de Français pour le profit de 50 000 personnes". Tandis que partisans de la Révolution et défenseurs de l'émigration s'affrontent, des passions que l'on se proposait d'éteindre se réveillent. Certains ultras contestent la valeur de l'article 9 de la Charte, concernant l'irrévocabilité des biens nationaux. La gauche s'efforce de discréditer le projet en soulignant que trop de députés sont personnellement intéressés à son adoption. Oubliant que beaucoup n'ont quitté le pays que pour sauver leur tête, elle flétrit toute l'émigration comme un crime, prétendant que la confiscation a été une juste punition et que l'on ne doit rien à ces mauvais Français.

Cependant, le 27 avril 1825, la loi, légèrement amendée par la Chambre des Pairs, est adoptée par la Chambre des députés, par 221 voix contre 130. Reste à trouver les moyens financiers qui permettront d'indemniser les émigrés. La moitié de la somme est fournie par la caisse d'amortissement, l'autre moitié par la plus-value escomptée des rentrées budgétaires, en particulier par la taxe sur les transactions. S'y ajoute une conversion des rentes sur la dette publique de 5% en 4,5%. En fin de compte, la France ne déboursera pas le fameux "milliard des émigrés", mais un capital de 630 millions de francs. Le pays est prospère, et le Trésor peut aisément supporter cet alourdissement de la dette publique.

Cependant, l'indemnisation ne permet pas aux émigrés de retrouver leur fortune territoriale. En tenant compte du jeu des successions, les ayants droits sont environ 70 000 et le dédommagement obtenu par chacun d'eux est en moyenne de 1 377 francs de rente, 45 000 en capital nominal. Pour la plupart, l'indemnité réelle est très inférieure à cette moyenne du fait de quelques grosses liquidations, comme celle du duc d'Orléans. Mais l'objectif essentiel est atteint : après 1825, il n'y a plus deux catégories de propriétés et deux catégories de propriétaires. Plus aucun obstacle matériel ne s'oppose à une véritable réconciliation nationale. Mais les passions ne sont pas éteintes pour autant. De ce point de vue, la loi a momentanément élargi le fossé entre les Français qui ont profité de la Révolution et ceux qui en ont souffert.
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MessageSujet: 29 avril 1899 : Une automobile franchit les 100 km/h.   ephemeride - Page 31 EmptyMer 29 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Jamais-contente-5751b58

29 avril 1899 : Une automobile franchit les 100 km/h.

La Jamais-Contente est le premier véhicule automobile à avoir franchi le cap des 100 km/h.

Cette voiture électrique, en forme de torpille sur roues, a établi le record le 29 avril 1899 à Achères. Elle a été construite par la Compagnie générale belge des transports automobiles Jenatzy.

Son pilote, le Belge Camille Jenatzy, est le fils de Constantin Jenatzy, fabricant de produits manufacturés à base de caoutchouc, dont des pneus, nouveaux pour l'époque. Camille Jenatzy fait des études d'ingénieur en électricité. Il s'intéresse à la traction électrique des automobiles qu'il met en application dès 1898.

Ingénieur réputé et pilote de grand talent, il fit construire selon ses plans plusieurs types de voitures, notamment des fiacres électriques, par la Compagnie internationale des transports de Paris.

Désirant se faire une place dans le marché très prometteur des fiacres parisiens, il crée une usine qui produira beaucoup de fiacres et de camionnettes électriques. Il avait un redoutable concurrent en la personne du carrossier Jeantaud contre lequel il ne cessait de se battre à coup de publicité basée sur la vitesse des véhicules.

Pour asseoir définitivement la notoriété de sa société, Jenatzy construisit un prototype en forme d'obus réalisé par le carrossier J. Rothschild & Fils en partinium, un alliage d'aluminium, de tungstène, et de magnésium laminé.
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MessageSujet: 30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis.   ephemeride - Page 31 EmptyJeu 30 Avr - 20:54

ephemeride - Page 31 Louisiane1803-5753052

30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis.

En 1763, Louis XV avait abandonné à l’Espagne les vastes territoires du Mississippi dont René-Robert Cavelier de La Salle avait pris possession un siècle plus tôt au nom du Roi-Soleil. Signé en octobre 1800, le traité secret de San Ildefonso qui rend aux Français la Louisiane et la Floride alarme le président Jefferson : Bonaparte sur le Mississippi, c’est la menace d’un empire colonial français aux portes des Etats-Unis. Des voix s’élèvent pour réclamer l’annexion de ces territoires. Mais une guerre contre Paris nécessiterait une alliance avec Londres, difficile à imaginer alors, et Jefferson préfère la diplomatie.

En mars 1803, il dépêche James Monroe comme négociateur à Paris. Celui-ci reçoit un accueil inespéré : le Premier consul sait que la guerre avec l’Angleterre va reprendre et il ne veut pas risquer d’ouvrir un nouveau front. Il ordonne donc à Talleyrand, ministre des Relations extérieures, qui connaît bien l’Amérique pour y avoir séjourné, de vendre la Floride et la Louisiane pour 100 millions de francs. Devinant ses interlocuteurs pressés, Monroe fait baisser les enchères.

Le 30 avril 1803, on se met d’accord sur 60 millions de francs, et une annulation de dette de 15 millions de francs.

Cet accord sera ratifié le 20 octobre par le Congrès, malgré les réserves des Fédéralistes, choqués que l’on n’ait pas sollicité leur accord préalable et inquiets de l’octroi automatique de la citoyenneté américaine aux résidents des nouveaux territoires.

Avantageux pour l’Union, qui double d’un coup sa superficie, le traité satisfait aussi Napoléon, qui salue « cette cession qui (affermit) pour toujours la puissance des Etats-Unis » et donne « à l’Angleterre une rivale maritime qui, tôt ou tard, abaissera son orgueil… » Et M. Pierre Clément de Laussat, préfet de la Louisiane, s’adressera ainsi à ses administrés : « Des vues de prudence et d’humanité, s’alliant à des vues d’une politique plus vaste, […] ont donné une direction nouvelle aux intentions bienveillantes de la France sur la Louisiane : elle l’a cédée aux Etats-Unis d’Amérique ; vous devenez ainsi, Louisianais, le gage chéri de l’amitié qui ne peut manquer d’aller se fortifiant de jour en jour entre les deux républiques… »

La prise de possession a lieu le 20 décembre 1803. On amène le drapeau français pendant qu’est hissée en fanfare la bannière étoilée. Quatre toasts seront portés au cours du souper qui suit : avec du madère, aux Etats-Unis et à Jefferson ; avec du malaga, à Charles IV d’Espagne ; avec du champagne, à la République française et à Bonaparte. Quant au quatrième, il alla au bonheur éternel de la Louisiane.

ephemeride - Page 31 Louisiana_purchase-5753068
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MessageSujet: 1er mai 1834 : Fondation des chemins de fer belges   ephemeride - Page 31 EmptyVen 1 Mai - 20:55

ephemeride - Page 31 Le_belge-575451d

1er mai 1834 : Fondation des chemins de fer belges

Qui de l’État ou du privé doit construire le chemin de fer ? Posée dès l’indépendance de la Belgique, la question est prise à bras le corps par le Liégeois Charles Rogier qui dépose un projet de loi (19 juin 1833) autorisant un emprunt de l’État en faveur d’une ligne de chemin de fer d’Anvers à la frontière prussienne en transitant par Malines, Louvain, Liège et Verviers.

Au-delà de préoccupations commerciales évidentes, le chemin de fer doit être le ciment de la fraîche unité nationale et ne peut être concédé à des entreprises privées qui pourraient être soumises à des influences étrangères. Opposant souvent intérêts liégeois et intérêts hennuyers, les discussions à la Chambre sont vives et longues.

Finalement, à force d’amendements, la loi du 1er mai 1834 prévoit la création d’un système de chemin de fer ayant pour point central Malines. De là, quatre branches doivent se diriger l’une vers la frontière prussienne via Louvain, Liège et Verviers ; une autre vers Anvers ; une troisième vers Ostende par Termonde, Gand et Bruges ; et, au sud, la dernière vers Bruxelles, le Hainaut et la frontière française.
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