Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 31 décembre 1913 : Loi sur les monuments historiques   ephemeride - Page 27 EmptyMar 31 Déc - 21:54

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31 décembre 1913 : Loi sur les monuments historiques

La loi du 30 mars 1887 pour la conservation des monuments historiques fixe pour la première fois les critères et la procédure de classement. Elle contient également des dispositions instituant le corps des architectes en chef des monuments historiques (ou ACMH, s'inspirant de la situation des architectes diocésains et remplaçant progressivement les architectes locaux) instauré par décret du 26 janvier 1892. En 1893 a lieu le premier concours des ACMH, enfin en 1907 un décret fixe leur statut.

Proposée par le ministre de l'Instruction publique Aristide Briand, la loi du 21 avril 1906 sur la protection des sites et des monuments naturels de caractère artistique résulte de l’action menée entre autres par la Société des amis des arbres (fondée en 1898 par Julien-François Jeannel), le Club alpin français, la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France et le Touring club de France qui militent contre les effets de l'industrialisation. Elle pose le principe de classement des sites naturels pittoresques.

Lors de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, les collectivités et l'État se voient confier la responsabilité des édifices cultuels mais certaines communes refusent de prendre en charge certains de ces édifices qui ne sont pas considérés comme d'« intérêt national » tandis que d'autres n'hésitent pas à vendre aux enchères leur patrimoine, ce qui provoque des scandales et révèle les faiblesses des textes législatifs de 1887.

La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques complète et améliore les dispositions de la loi du 30 mars 1887, élargissant le champ de protection des critères de classement (biens dont la conservation répond non plus simplement à la notion d'« intérêt national » mais à celle d'« intérêt public » qui prend en compte aussi le petit patrimoine local, classement étendu à la propriété privée sans avoir besoin du consentement du propriétaire, prévision à l’inscription à l’inventaire supplémentaire), définissant les intervenants obligatoires, instaurant des sanctions pénales et civiles en cas de travaux sans autorisation sur des monuments classés, etc.

Cette même année, les monuments historiques acceptent quatre châteaux postérieurs au Moyen Âge : le Luxembourg, Versailles, Maisons-Laffitte et le Louvre. À la fin de 1911, plus de 4 000 édifices et 14 000 objets sont classés.

Pendant les années 1920 et 1930, le classement s'ouvre au patrimoine privé, ce qui constitue une servitude qui est alors considérée comme une privation de propriété (voir à ce sujet la saline royale d'Arc-et-Senans en 1926), mais qui est ensuite compensée par le subventionnement des travaux, puis par des avantages fiscaux. Il s'ouvre aussi à la Renaissance et à l'âge classique, c’est-à-dire du XVIe au XVIIIe siècle (par exemple l'église Sainte-Geneviève de Paris en 1920).

On se met également à accepter timidement l'architecture éclectique : classement en 1923 de l'Opéra.

Avec l'abandon des sites par les militaires à la suite de la Première Guerre mondiale, l'architecture militaire de la Renaissance et de l'âge classique commence à être classée. C'est enfin à cette période qu'on invente une sorte de classement de second ordre : l'« inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques » en 1925, devenue en 2005 l'« inscription au titre des monuments historiques ».
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MessageSujet: 1er janvier 1801 : Découverte de l'astéroïde Cérès   ephemeride - Page 27 EmptyMer 1 Jan - 21:55

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1er janvier 1801 : Découverte de l'astéroïde Cérès

L'idée selon laquelle une planète inconnue pourrait exister entre les orbites de Mars et Jupiter fut proposée pour la première fois par Johann Elert Bode en 1768. Ses suggestions étaient basées sur la loi de Titius-Bode, une théorie désormais obsolète proposée par Johann Daniel Titius en 1766.

Selon cette loi, le demi-grand axe de cette planète aurait été d'environ 2,8 ua. La découverte d'Uranus par William Herschel en 1781 accrut la confiance dans la loi de Titius-Bode et, en 1800, vingt-quatre astronomes expérimentés combinèrent leurs efforts et entreprirent une recherche méthodique de la planète proposée. Le groupe était dirigé par Franz Xaver von Zach. Bien qu'ils n'aient pas découvert Cérès, ils trouvèrent néanmoins plusieurs autres astéroïdes.

Cérès fut observée pour la première fois le 1er janvier 1801 par Giuseppe Piazzi, alors directeur de l'observatoire astronomique de Palerme en Sicile. Piazzi découvrit Cérès par accident, alors qu'il cherchait à observer la 87e étoile du Catalogue d'étoiles zodiacales de Nicolas-Louis de Lacaille. À la place de cette étoile, aujourd'hui identifiée à HR 1110, Piazzi observa un objet se déplaçant sur la voûte céleste, qu'il prit d'abord pour une comète.

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Piazzi observa Cérès 24 fois, la dernière fois le 11 février. Le 24 janvier 1801, Piazzi annonça sa découverte par des lettres à plusieurs collègues italiens, parmi lesquels Barnaba Oriani à Milan. Il la décrivit comme une comète, mais remarqua que « puisque son mouvement est lent et uniforme, il m'a semblé à plusieurs reprises qu'il pourrait s'agir de quelque chose de mieux qu'une comète. » En avril, Piazzi envoya ses observations complètes à Oriani, Bode et Lalande à Paris. Elles furent publiées dans l'édition de septembre 1801 du Monatliche Correspondenz.

Peu après sa découverte, Cérès s'approcha trop près du Soleil et ne put être observée à nouveau ; les autres astronomes ne purent confirmer les observations de Piazzi avant la fin de l'année. Cependant, après une telle durée, il était difficile de prédire la position exacte de Cérès. Afin de retrouver l'astéroïde, Carl Friedrich Gauss développa une méthode de déduction de l'orbite basée sur trois observations. En l'espace de quelques semaines, il prédit celle de Cérès et communiqua ses résultats à Franz Xaver von Zach, éditeur du Monatliche Correspondenz.

Le 31 décembre 1801, von Zach et Heinrich Olbers confirmèrent que Cérès avait été retrouvée près de la position prévue, validant ainsi la méthode.
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MessageSujet: 2 janvier 69 : Vitellius est proclamé empereur par ses légions   ephemeride - Page 27 EmptyJeu 2 Jan - 21:54

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2 janvier 69 : Vitellius est proclamé empereur par ses légions

Vitellius est loin d'être ambitieux, il est plutôt paresseux et très attiré par la nourriture et la boisson.

Quelques jours avant la mort de Galba, assassiné par Othon, Vitellius est proclamé Imperator des armées de Germanie inférieure et supérieure par ses légions le 2 janvier 69 à Colonia Claudia Ara Agrippinensium, aujourd'hui Cologne.

Après la mort de Galba, Othon est proclamé empereur à Rome par la garde prétorienne. Vitellius partage alors ses légions en deux groupes. Il prend le commandement de l'un et envoie l'autre contre Othon. Il doit son accession au trône à ses deux généraux Cæcina et Valens qui commandaient les deux légions du Rhin : ceux-ci franchissent les Alpes et battent l'armée d'Othon à la bataille de Bédriac, le 14 avril 69. Othon se suicide deux jours plus tard et Vitellius marche sur Rome en vainqueur.

Le 19 avril, le Sénat romain entérine la nomination de Vitellius comme empereur. L'armée de Vitellius se livre sur son chemin au pillage et au massacre, le nouvel empereur fait lui aussi preuve d'une grande cruauté et devient rapidement impopulaire.

Le 1er juillet, les troupes d'Égypte proclament Vespasien empereur. En apprenant la nouvelle, les légions de Mésie, de Pannonie, et de Dalmatie se révoltent aussi et prêtent serment à Vespasien.

Celui-ci venait d'écraser la révolte des Juifs et représentait une meilleure stabilité aux yeux des Romains. À Rome, Vitellius provoque un mécontentement quasi général et des troubles éclatent. Vitellius abdique puis semble revenir sur sa décision. Titus Flavius Sabinus, préfet de la ville et frère de Vespasien, estime devoir prendre les rênes du pouvoir. Ses partisans se heurtent aux Vitelliens et Sabinus se réfugie avec eux au Capitole. Les Vitelliens les assiègent et le Capitole brûle, sans qu'on sache si c'est du fait des assiégeants ou des assiégés. Sabinus, défait, est tué, malgré une molle opposition de Vitellius, privé d'autorité. Antonius Primus qui commande les légions du Danube envahit l'Italie du Nord et bat l'armée de Vitellius à Crémone à la fin du mois d'octobre 69.

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Il prend ensuite la direction de Rome. Les alliés de Vitellius se rallient les uns après les autres à Vespasien. Vitellius tente tout pour négocier une paix, sans succès. Alors que les premiers éléments de l'armée de Primus pénètrent dans Rome, il tente de s'enfuir, et se cache dans la loge du portier de son palais. Capturé par les hommes de Primus, il est reconnu et lapidé par la foule romaine, son corps est traîné par un croc et jeté dans le Tibre.

Domitien, le fils cadet de Vespasien, est alors nommé César en attendant l'arrivée de l'empereur Vespasien à Rome à la fin de l'année 70.
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MessageSujet: 3 janvier 1833 : La Grande-Bretagne prend le contrôle des îles Malouines   ephemeride - Page 27 EmptyVen 3 Jan - 21:54

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3 janvier 1833 : La Grande-Bretagne prend le contrôle des îles Malouines

Sous le commandement du capitaine John James Onslow, le brick-sloop HMS Clio, précédemment stationné à Rio de Janeiro, atteignit Port Egmont le 20 décembre 1832. Il fut rejoint plus tard par le HMS Tyne. Leurs premières actions furent de réparer le fort de Port Egmont et d’apposer un avis de possession.

Onslow arriva à Puerto Louis le 2 janvier 1833. José María Pinedo envoya un officier à bord du navire britannique où il lui fut présenté la demande écrite de remplacer le drapeau argentin par un étendard britannique et de quitter les lieux.

« Je dois vous dire que j'ai reçu des ordres de Son Excellence et commandant en chef de la flotte de Sa Majesté britannique, de la station en Amérique du Sud, au nom de Sa Majesté britannique, d’exercer les droits de souveraineté sur ces îles.

Il est dans mon intention de hisser demain le drapeau national de la Grande-Bretagne sur le rivage. Quand je le demanderai, vous serez heureux d'affaler votre drapeau sur le rivage et retirer vos forces en emportant tous les dépôts appartenant à votre gouvernement. »

Pinedo ébaucha des plans pour résister mais finalement renonça en raison de son infériorité numérique évidente et du manque de compatriotes parmi son équipage (environ 80 % de ses forces étaient des mercenaires britanniques qui refusaient de se battre contre leurs compatriotes).

Les forces britanniques débarquèrent le 3 janvier et hissèrent les couleurs, rendant le drapeau argentin à Pinedo qui quitta les Malouines le 5 janvier.
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MessageSujet: 4 janvier 1798 : Réunion de la république de Mulhouse à la France   ephemeride - Page 27 EmptySam 4 Jan - 21:54

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4 janvier 1798 : Réunion de la république de Mulhouse à la France

À la suite notamment d'un blocus douanier qui asphyxiait économiquement la ville, le Grand Conseil de la république de Mulhouse vote le 4 jan 1798 son rattachement à la toute jeune République française.

La fête de la Réunion se déroule le 15 mars de la même année.

À cette date, la population a déjà augmenté de 50 % par rapport à 1746 et les Mulhousiens sont au nombre de six mille. La cité repose sur des bases industrielles solides et elle contribuera de manière spectaculaire au développement de l'industrie française.

La Stadtrepublik Mülhausen devient ainsi la commune française de Mulhausen.

Pour mémoire, la rue Henriette, dans le centre-ville, tient son nom du premier bébé né français à Mulhouse.
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MessageSujet: 5 janvier 1066 : Mort sans descendance d'Édouard le Confesseur   ephemeride - Page 27 EmptyDim 5 Jan - 21:54

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5 janvier 1066 : Mort sans descendance d'Édouard le Confesseur

Le 5 janvier 1066, la mort d'Édouard le Confesseur laisse vacant le trône du Royaume d'Angleterre.

En l'absence de successeur clairement désigné, trois prétendants à la royauté vont s'affronter tour à tour durant l'année 1066. Ce sont Harold Godwinson, comte d'East-Anglie, de Wessex et d'Hereford, Harald le sévère, roi de Norvège et enfin Guillaume le Bâtard, duc de Normandie qui sera le grand vainqueur de cette crise de succession.

Ces événements sont relatés par la Tapisserie de Bayeux.
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MessageSujet: 6 janvier 1852 : Création de la Commission pontificale pour l'archéologie sacrée   ephemeride - Page 27 EmptyLun 6 Jan - 21:54

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6 janvier 1852 : Création de la Commission pontificale pour l'archéologie sacrée

La commission est créée le 6 janvier 1852 par le pape Pie IX, sur une idée de l'archéologue romain Giovanni Battista De Rossi, dans le but de « protéger les cimetières sacrés antiques, pour les conserver préventivement par les interventions adéquates, en poursuivre l'exploration, les enquêtes, l'étude, et pour sauvegarder les mémoires plus anciennes des premiers siècles chrétiens, les monuments importants, les vénérables basiliques, aussi bien à Rome qu'aux alentours et dans les autres diocèses, en accord avec les Ordinaires respectifs ».

Le 11 décembre 1925, dans le Motu proprio « Les premiers cimetières », le pape Pie XI déclare officiellement la Commission d'ordre « pontifical » et les compétences de celle-ci sont définies avec précision.

Les Pactes du Latran et le Concordat de 1984 étendent son autorité et son champ d'action et d'étude à toutes les catacombes chrétiennes présentes sur le sol romain et italien.

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Dès lors, les activités de la Commission pontificale d'Archéologie sacrée n'ont connu aucune interruption, pas même durant la Seconde Guerre mondiale, au lendemain de laquelle le Père Antonio Ferrua rassemble le peu de forces humaines et de ressources économiques encore disponibles pour récupérer le précieux patrimoine archéologique paléochrétien, constitué de plus de cent quarante catacombes chrétiennes éparpillées sur le sol italien.

À la fin du XXe siècle, la Commission pontificale d'Archéologie sacrée a connu un essor important dans le cadre des activités archéologiques et conservatives, exécutées selon les méthodes les plus modernes de fouilles et de restauration, mais aussi pour ce qui est de l'organisation technique, documentaire et opérationnelle, afin d'offrir un support toujours plus valable et efficace à la connaissance et à la protection du précieux patrimoine monumental et spirituel qui lui est confié.
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MessageSujet: 7 janvier 1558 : Reprise de Calais par François de Guise   ephemeride - Page 27 EmptyMar 7 Jan - 21:54

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7 janvier 1558 : Reprise de Calais par François de Guise

Dans les premiers jours de 1558, le duc de Guise, lieutenant général du royaume, rappelé d'urgence dans le Nord de la France par Henri II pour faire face à l’invasion espagnole depuis les Pays-Bas, s'empare du port de Calais. Après 210 ans d'occupation anglaise (du 4 août 1347 au 7 janvier 1558), cette ville importante revient définitivement à la couronne de France.

C'est en forêt d'Eu que l'on prépare des claies enduites de poix, alors qu’ailleurs on rassemble les vêtements, le pain, le vin, la viande, et la poudre. La surprise est totale.

En l’absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépend de fortifications entretenues et améliorées à prix d’or. Or la proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne, puis franco-espagnole, a opposé fréquemment la garnison anglaise aux forces de France et du duché de Bourgogne. Longtemps soulagée par l'affrontement entre la Bourgogne et la France, la domination anglaise sur Calais a pu s'épanouir pendant cent cinquante ans, ces deux voisins convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rival.

Le samedi 1er janvier 1558, l'avant-garde Française investit Sangatte, Fréthun et Nielles.
Le 2 janvier, les corps d'armée enlèvent le fort Risban.
Le 3 janvier, l'artillerie s'installe au fort Nieulay et au fort Risban.
Le 7 janvier, à 2 heures du matin, Lord Thomas Wentworth, complètement débordé par cette attaque foudroyante remet les clefs de la ville aux Français.

Quelques jours plus tard, l'arrière-pays reconquis lui aussi voit tomber les défenses anglaises de Guînes et Hames.

Le 23 janvier 1558 enfin, le roi de France Henri II fait son entrée à Calais.

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MessageSujet: 8 janvier 1912 : Fondation de l'African National Congress   ephemeride - Page 27 EmptyMer 8 Jan - 21:54

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8 janvier 1912 : Fondation de l'African National Congress

A la fin du XIX ème siècle, la découverte de diamants puis d’or en Afrique australe va attiser toutes les convoitises et créer d’énormes besoins de main d’oeuvre.

Mais avant tout l’exploitation minière nécessite que les Noirs quittent leurs terres ancestrales. Pour les y aider, l'Union sud-africaine adopte en 1913 le Land Act qui va rendre impossible la vie des populations noires. Il leur est désormais interdit d’acheter, de louer, ou d’utiliser des terres, excepté dans les réserves où on les a parqués après les avoir auparavant totalement dépossédé. Il ne leur reste alors qu’une solution pour vivre ou plutôt survivre : se faire embaucher dans les mines.

Des mouvements de protestation voient le jour dans les différentes provinces  de l'Afrique du Sud, mouvements souvent soutenus par l’Église et qui ouvrent la voie à une prise de conscience politique de plus en plus marquée.

C’est dans ce contexte économique et social que le 8 janvier 1912, une poignée d’hommes – des chefs traditionnels, des représentants d’associations et de différentes Églises – se retrouvent à Bloemfontein pour unifier les mouvements de lutte.

Ce jour-là naît une organisation, le South African Native National Congress (SANNC, le Congrès national des indigènes sud-africains), qui se transforme rapidement en African National Congress (ANC, Congrès national africain).
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MessageSujet: 9 janvier 1792 : Traité de Iasi   ephemeride - Page 27 EmptyJeu 9 Jan - 21:54

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9 janvier 1792 : Traité de Iasi

Le traité de Iași est signé le 9 janvier 1792 (29 décembre 1791 selon le calendrier julien) à Iasi en Moldavie entre l'Empire russe et l'Empire ottoman. L'objectif du traité est de mettre fin à la septième guerre russo-turque déclarée par les Ottomans à la Russie en 1787 parce que cette dernière avait occupé le khanat de Crimée et le littoral septentrional de la mer Noire.

L'Empire russe est représenté lors des négociations par le prince Grigori Potemkine puis, après son décès le 5 octobre 1791, par le prince Alexandre Bezborodko. L'Empire ottoman est représenté par le grand vizir Kodja Yusuf Pacha.

La Turquie reconnaît par ce traité l'annexion en 1783, par l'impératrice Catherine II, du khanat de Crimée et de la province turque du Yedisan, ainsi que la fondation par le prince Potemkine de la ville et de la base navale de Sébastopol en 1784. La Russie obtient ainsi la forteresse d'Oçak (désormais Otchakov), située à l'embouchure et sur la rive droite du Dniepr, à environ 90 km à l'ouest de Kherson, et le littoral de la mer Noire entre le Boug méridional et l'embouchure du Dniestr. La frontière caucasienne entre les deux empires demeure la rivière Koubane.
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MessageSujet: 10 janvier 1870 : Assassinat de Victor Noir   ephemeride - Page 27 EmptyVen 10 Jan - 21:54

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10 janvier 1870 : Assassinat de Victor Noir

Le 10 janvier 1870, Pierre Bonaparte abattit d'un coup de revolver Ivan Salmon, dit Victor Noir.

Fils de Lucien, Pierre Bonaparte avait un passé de conspirateur et de militant, des convictions révolutionnaires, une extrême violence de parole et d'action. Retiré de la vie politique depuis le coup d'Etat du 2 décembre, il vivait comme un sauvage.

A la suite d'une polémique entre deux journaux corses, La Revanche et L'Avenir, il avait été pris à parti et insulté par Grousset dans La Marseillaise de Rochefort. Dédaignant de se battre «avec des manoeuvres», Bonaparte avait appelé Rochefort en duel, d'une manière peu conforme à l'étiquette : «Vous ne me trouverez ni dans un palais ni dans un château. J'habite tout bonnement 59, rue d'Auteuil et je vous promets que, si vous vous présentez, on ne vous dira pas que je suis sorti.»

Le 10 au matin, Victor Noir et Ulric de Fontvielle, témoins de Grousset, devancèrent ceux de Rochefort. Introduits dans le grand salon, ils voient entrer le prince, surpris car ils ne sont pas ceux qu'il attendait, le ton monte: «Etes-vous solidaires de ces charognes ?» Bonaparte gifle Noir de sa main gauche, tire de sa poche «un revolver à dix coups tout armé» et fait feu. Noir titube, redescend l'escalier et va mourir sur le trottoir. Dans le salon, la bagarre continue; Fontvielle sort son propre revolver mais ne tire pas, évite deux balles et s'enfuit en criant au meurtre. Sortant de la maison, il tombe sur les témoins de Rochefort. Arrêté le jour même, le prince Napoléon sera jugé à Tours par la Haute Cour de justice et acquitté.

Une manifestation de plus de cent mille personnes suivra les funérailles de Victor Noir le 12, à Neuilly.

Rochefort avait appelé à l'insurrection mais la route de Paris restera barrée aux manifestants.
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MessageSujet: 11 janvier 49 av. J.-C. : Jules César franchit le Rubicon   ephemeride - Page 27 EmptySam 11 Jan - 21:54

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11 janvier 49 av. J.-C. : Jules César franchit le Rubicon

Petit fleuve côtier d'Italie centrale qui se jette dans l'Adriatique, le Rubicon sépare la Gaule cisalpine, une province romaine ordinaire, du territoire administré en direct par les magistrats romains (la ville de Rome et la péninsule italienne). La loi de Rome interdit à quiconque de franchir ce fleuve avec une armée, sauf autorisation expresse du Sénat.

En traversant sans autorisation le Rubicon avec ses troupes, Jules César viole donc cette loi. Il lance un défi mortel au Sénat qui dirige la République.

Les historiens ne s'accordent pas tous sur les mots que César prononça en traversant le Rubicon. Les deux versions les plus courantes sont : Alea jacta est (le sort en est jeté), et « Ἀνερρίφθω κύβος » (Que le dé soit jeté) (un vers du poète grec Ménandre, son auteur dramatique préféré).

Suétone rapporte la version « Iacta alea est » (De vita Cæsarum, I, 32) ; c’est cette même phrase qui figure sur une ancienne carte de la région « Flaminia » (Romagne) qui se trouve dans la galerie des cartes au musée du Vatican.

Coup d'État

Quand Jules César traverse le Rubicon, le 11 janvier de l'an 49 av. J.-C, la république romaine agonise depuis déjà plusieurs décennies. Il ne reste plus rien du premier triumvirat constitué dix ans plus tôt par César, Pompée et Crassus pour mettre fin aux guerres civiles.

Crassus a trouvé la mort au combat en 53 av. J.-C., à Carrhae, face aux Parthes, tandis que Pompée, qui a obtenu le titre de consul, bénéficie du soutien des sénateurs (parmi lesquels l'orateur Cicéron).

Pompée se fait couramment appeler « princeps », ce qui signifie le premier des citoyens (d'où nous vient le mot prince). Mais il n'ose pas intervenir avec ses troupes à l'intérieur de Rome pour imposer ses volontés au Sénat et mettre fin aux luttes de factions.

C'est pourtant le même homme qui aurait dit : Je n'ai qu'à frapper la terre du pied et il en sortira des légions.

En 50 av. J.-C., Pompée convainc le Sénat de lancer un sénatus-consulte contre César, enjoignant à celui-ci de prendre congé de son armée.

C'est le retour des guerres civiles.

César, ayant franchi le Rubicon avec la XIIIe Légion, longe l'Adriatique puis entre dans la Ville éternelle, en chasse Pompée et soumet en neuf semaines l'Italie entière.

Pompée, maladroitement, laisse sept légions dans son proconsulat d'Espagne, sous le commandement de ses légats. Il tente de son côté de constituer une autre armée en Macédoine, au nord de la Grèce, dans l'espoir de prendre César en tenaille.

Parant au plus pressé, César gagne l'Espagne en suivant la côte (il ne dispose pas de flotte). Sur le chemin, il met le siège devant Massilia qui a pris parti pour son rival. La ville résistera plusieurs mois. Sans attendre sa chute, César atteint l'Espagne et disperse les troupes de son rival. Là-dessus, il poursuit Pompée lui-même en Grèce et va le battre à Pharsale.
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MessageSujet: 12 janvier 1616 : Fondation de Belém   ephemeride - Page 27 EmptyDim 12 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Belem-56f2548

12 janvier 1616 : Fondation de Belém

Belém est fondée le 12 janvier 1616 par le capitaine Francisco Caldeira Castelo Branco, envoyé par la couronne portugaise pour défendre le territoire contre les tentatives étrangères de conquêtes, notamment françaises, néerlandaises et anglaises.

Il y érige un fort, le Forte do Presépio, aussi appelé Forte do Castelo. La communauté qui s'implante à proximité du fort est initialement appelée Feliz Lusitânia. Elle est par la suite successivement dénommée Santa Maria do Grão Pará, Santa Maria de Belém do Grão Pará jusqu'à l'appellation actuelle de Belém.
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MessageSujet: 13 janvier 1129 : Création de l'Ordre du Temple lors du concile de Troyes   ephemeride - Page 27 EmptyLun 13 Jan - 21:54

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13 janvier 1129 : Création de l'Ordre du Temple lors du concile de Troyes

Le concile de Troyes s'ouvre le 13 janvier 1129 afin de reconnaître officiellement l'ordre du Temple.

À l'automne 1127, Hugues de Payns veut faire connaître son ordre, qui traverse une crise de croissance, et qu'il souhaite étendre vers l'Occident.

Il part pour Rome avec cinq compagnons (dont Geoffroy de Saint-Omer) afin de solliciter du pape Honorius II une reconnaissance officielle. Celui-ci accepte et convoque un concile à Troyes. Le concile se tient sur le site de l'actuelle cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes, en présence de nombreuses personnalités religieuses dont le prologue de la règle primitive du Temple donne les noms.

L'ordre créé est doté de la règle de saint Benoît : simplicité, pauvreté, chasteté et prières. Cette règle prend pour base la règle de saint Benoît, avec quelques emprunts à la règle de saint Augustin, que suivent les chanoines réguliers du Saint-Sépulcre aux côtés desquels vivent les premiers Templiers.

L'ordre a plusieurs noms : la milice des Pauvres Chevaliers de Christ, les Chevaliers de la Sainte Cité, les Chevaliers du Temple de Salomon de Jérusalem, la Sainte Milice hiérosolymitaine du Temple de Salomon.

Avec le temps, le nom le plus commun sera celui de Templiers.
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MessageSujet: 14 janvier 1506 : Découverte du groupe du Laocoon à Rome   ephemeride - Page 27 EmptyMar 14 Jan - 21:54

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14 janvier 1506 : Découverte du groupe du Laocoon à Rome

Le groupe est découvert à Rome le 14 janvier 1506 à proximité des « Sept Salles » (en fait, les cuves des thermes de Trajan), construites à l'emplacement de l'ancienne Domus aurea de Néron située sur l'Esquilin, non loin du Colisée.

L'œuvre est aussitôt achetée par le pape Jules II, qui la place dans la cour de l'Octogone du palais du Belvédère, au Vatican. Dès la découverte, l'œuvre a été identifiée par l'architecte Giuliano da Sangallo avec celle dont parle Pline l'Ancien dans son Histoire naturelle :

Le Laocoon qui se trouve dans la demeure de l'empereur Titus, qu'il faut préférer à toute la peinture et toute la sculpture. D'un seul bloc de pierre, les grands artistes Agésandros, Polydoros et Athénodoros de Rhodes réalisèrent Laocoon, ses fils et des nœuds de serpents magnifiques, grâce à l'accord de leur idée.
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MessageSujet: 15 janvier 1971 : Inauguration du barrage d'Assouan   ephemeride - Page 27 EmptyMer 15 Jan - 21:54

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15 janvier 1971 : Inauguration du barrage d'Assouan

L'inauguration officielle du haut barrage d'Assouan a lieu le 15 janvier 1971, après onze ans de travaux, précédés de quelques années de tractations nécessaires à la mise en œuvre d'un projet ancien.

Le premier barrage d'Assouan, construit en 1902, était insuffisant pour réguler la crue annuelle du Nil dont l'irrégularité conduisait à des sécheresses ou des inondations dramatiques.

Les dimensions gigantesques du nouveau barrage doivent permettre de régulariser le débit du Nil, de favoriser l'irrigation et de produire de l'électricité.

A cette occasion, les présidents Sadate et Podgorny réaffirment l'amitié égypto-soviétique qui a permis cette réalisation.
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MessageSujet: 16 janvier 1945 : Nationalisation des usines Renault   ephemeride - Page 27 EmptyJeu 16 Jan - 21:54

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16 janvier 1945 : Nationalisation des usines Renault

À la Libération en 1944, Louis Renault est arrêté comme collaborateur et meurt en prison avant son procès. Selon sa famille, l'industriel serait mort des suites de mauvais traitements que lui auraient fait subir ses gardiens. D'après l'historien Alain Decaux, une autopsie aurait révélé que sa nuque aurait été brisée, laissant supposer un meurtre. Toutefois, selon les documents aujourd'hui ouverts à la recherche et selon l'historien américain Herbert R. Lottman, le décès est la suite de la maladie dont il souffrait déjà au moment de son arrestation.

Louis Renault avait présenté sa défense en ces termes:

Peu avant l'armistice, j'étais allé aux Etats-Unis, afin d'y étudier la fabrication de chars. J'ai appris là-bas que la France avait accepté les conditions de l'Allemagne, et lorsque je regagnais notre pays, mes usines étaient occupées par les Allemands. Comme le ministre de la Guerre de cette époque, le général Weygand avait donné l'ordre aux industriels de poursuivre leurs travaux, je me suis incliné, pensant que j'épargnerais la déportation à un grand nombre d'ouvriers français, et que j'éviterais la prise de possession par l'ennemi de mon matériel. Grâce à mes efforts, le stock des matières premières était finalement plus important en 1944 qu'en juin 1940.

Ses usines sont saisies par le gouvernement provisoire et nationalisées le 16 janvier 1945 sous le nom de Régie Nationale des Usines Renault.

L'ordonnance est signée par les représentants du gouvernement provisoire : Charles de Gaulle, Robert Lacoste, ministre de la production industrielle, Pierre Mendès-France, ministre de l'économie nationale, André Parodi, ministre du travail et de la sécurité sociale, et René Pleven, ministre des finances.

Pierre Lefaucheux, jusqu’alors l'administrateur provisoire, devient le premier directeur général.
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MessageSujet: 17 Janvier 1893 : Renversement du Royaume d'Hawaï   ephemeride - Page 27 EmptyVen 17 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Liliuokalani-56f614a

17 Janvier 1893 : Renversement du Royaume d'Hawaï

La reine Liliʻuokalani monta sur la trône d'Hawaï le 29 janvier 1891

Cependant son règne fut de courte durée car le 14 janvier 1893 un groupe d'individus composé d'Américains et d'Européens se constitua en Comité de sécurité cherchant à renverser la monarchie et annexer l'archipel aux États-Unis.

Ce comité de sécurité s'est dit préoccupé par la sécurité des citoyens américains et de leurs biens, mais en réalité, celui-ci est dirigé par le juriste Sanford B. Dole, lié à la Dole Food Company qui avait envahi l'île, et l'homme d'affaires Lorrin Thurston, lesquels étaient plus préoccupés par le fait que la reine Liliʻuokalani cherchait à réduire à son profit les prérogatives d'un parlement hawaïen largement sous contrôle des Occidentaux et défendant les intérêts mercantiles des colons installés sur l'archipel.

ephemeride - Page 27 Uss_boston_landing_force-56f6158

Déjà, dans l'après-midi du 16 janvier, 162 marines débarquèrent de l'USS Boston dans la baie d'Honolulu, répondant à l'appel de John L. Stevens, représentant le département d'État américain auprès du monarque, ces troupes devant observer une stricte neutralité.

Le coup d'État se déroula le lendemain. La reine Liliuokalani dut alors abdiquer devant ce coup de force, espérant cependant retrouver rapidement son trône, d'autant plus qu'un rapport commandé par le président américain Grover Cleveland démontra l'illégalité du putsch.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 27 EmptySam 18 Jan - 14:33

18 janvier
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MessageSujet: 18 janvier 1695 : Instauration de la capitation en France   ephemeride - Page 27 EmptySam 18 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Louis_pontchartrain-56f75bd

18 janvier 1695 : Instauration de la capitation en France

Depuis 1688, le royaume de France est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En 1694, nulle paix n'est en vue. Pour faire face aux dépenses militaires, le contrôleur général des finances, Louis Phélypeaux de Pontchartrain, a déjà mis en œuvre les mesures financières, habituelles en cas de guerre : les meubles et vaisselles d'argent ont été envoyés à la fonte, le titre ou aloi de la monnaie a été abaissé, de nouveaux offices ont été créés.

Mais ces mesures n'ont pas permis de compenser des dépenses ordonnancées qui s'élèvent, en 1693, à 180 448 155 livres tournois : en regard, le revenu brut n'est que de 146 480 644 livres tournois, desquelles il faut déduire 38 542 479 livres tournois de charges de collecte, ce qui réduit le revenu net à 107 938 165 livres tournois et laisse un déficit de 72 509 990 livres tournois.

L'augmentation de la taille n'était pas envisageable, les taillables n'étant pas remis de la crise de 1693-1694.

Le contrôleur général des finances, Louis Phélypeaux de Pontchartrain, prépare un projet de capitation.

Il fait proposer l'établissement de la capitation par les États de Languedoc. Par leur délibération du 10 décembre 1694, ceux-ci déclarent : « L'assemblée prend la liberté de proposer à Sa Majesté qu'il lui plaise de faire une subvention générale ou capitation qui soit supportée par tous ses sujets. Elle a estimé qu'il y a pas de moyen plus sûr pour soutenir le poids des affaires de cette espèce de subside qui pourra suffire à toutes les charges et qui sera fixe et certain durant le cours de la guerre, et qui, étant partagé par tous les sujets de Sa Majesté, chacun selon sa force, fournira des secours abondants et maintiendra l'honneur et le repos de l'État sans être une charge aux particuliers ».

Impôt universel sur les personnes, la capitation touche les trois ordres — le clergé, la noblesse et le tiers état — de l'ensemble des provinces du royaume — pays d'élections, d'états ou conquis. Seuls en sont exempts les ordres mendiants, les pauvres certifiés par leur curé ainsi que les taillables imposés moins de quarante sols. D'autre part, le clergé, bien qu'il n'en soit pas exempt, l'acquitte en don gratuit consenti par son assemblée (4 millions de livres par an et un rachat définitif de 24 millions en 1710). Cet impôt devait être temporaire.

Assise sur le foyer fiscal, la capitation était nominative mais restait proche de la fiscalité réelle, en taxant l'état social, considéré comme un bien réel, sous forme d'un forfait établi par un tarif : le chef de feu était imposé à l'identique, pour un foyer de deux ou huit personnes.
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MessageSujet: 19 janvier 1915 : Dépôt du brevet de Georges Claude pour son invention du tube au néon   ephemeride - Page 27 EmptyDim 19 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Georges-claude-56f7ccd

19 janvier 1915 : Dépôt du brevet de Georges Claude pour son invention du tube au néon

Le gaz néon avait été découvert par Sir William Ramsay et Morris Travers dans l’air liquéfié en 1898. À partir de 1902, la compagnie de Georges Claude, l'Air liquide, en produit des quantités industrielles en tant que sous-produit du processus de la liquéfaction, et en décembre 1910 Georges Claude fait une démonstration des possibilités d'éclairage de ce gaz en disposant deux tubes de néon de douze mètres sur le péristyle du Grand Palais à l'occasion du Salon de l'auto.

En 1912, le premier "néon" publicitaire à s'élever au-dessus des toits de Paris est une réclame en lettres blanches large d'un mètre sur les Champs-Elysées, affichant Cinzano, une marque italienne distillant du vermouth.

En 1912, un coiffeur installe à Paris la première enseigne au néon.

Un brevet est déposé en 1915 concernant les électrodes. Ce brevet est à la base du monopole de la compagnie Claude Neon Light aux États-Unis entre 1923, date de la première enseigne américaine installée à Los Angeles, et 1932.
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MessageSujet: 20 janvier 1840 : Jules Dumont d'Urville découvre la terre Adélie   ephemeride - Page 27 EmptyLun 20 Jan - 21:54

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20 janvier 1840 : Jules Dumont d'Urville découvre la terre Adélie

Après avoir aperçu la côte le 20 janvier 1840 à 22 h 50, les membres de l'expédition embarquent sur deux canots de l’Astrolabe et de la Zélée et mettent pied, le 21 janvier 1840 à 17 h 30, sur le « Rocher du Débarquement », le plus élevé et le plus nord-occidental parmi le groupe d'îlots des îles Dumoulin, ainsi nommées par Dumont d'Urville en l'honneur de l'hydrographe de l'expédition Vincendon-Dumoulin, situées au nord-est de l'archipel de Pointe Géologie, à environ 4 km du continent près du cap Géodésie.

Ils y prélèvent des échantillons de roches, d'algues, et d'animaux, et en prennent possession en plantant le drapeau français (66° 36′ 19″ S, 140° 04′ 00″ E).

Dumont d’Urville annonce à son équipage que cette terre portera désormais le nom de « terre Adélie », en hommage à son épouse Adèle.

Le 29 janvier, ils croisent la route de l'expédition américaine de Charles Wilkes, qui le 16 janvier avait aperçu vers l'ouest une « île de glace » située à plus de 175 km de la côte (à l'est de 66° 22′ S, 153° 40′ E), puis, en voguant plus à l'ouest, la côte elle-même le 25 janvier 1840 (67° 04′ 37″ S, 147° 42′ 00″ E), soit cinq jours après que Dumont d'Urville l'ait aperçue 9 degrés de longitude (environ 400 km) plus à l'ouest, puis y ait débarqué ; néanmoins les États-Unis ne reconnaissent pas la revendication française sur la Terre-Adélie.

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MessageSujet: 21 janvier 1919 : Déclaration d'indépendance de l'Irlande   ephemeride - Page 27 EmptyMar 21 Jan - 21:54

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21 janvier 1919 : Déclaration d'indépendance de l'Irlande

La Déclaration d'indépendance de l'Irlande est adoptée le 21 janvier 1919 par le Dáil Éireann, le Parlement irlandais, lors de sa première session tenue à Dublin. Le texte de la déclaration est adopté en irlandais, en anglais et en français.

La république proclamée, qui devait s'étendre à toute l'île, ne fut reconnue que par l'Union soviétique, malgré des efforts diplomatiques en France et aux États-Unis.

S'ensuivit une guerre d'indépendance qui durera de janvier 1919 à juillet 1921 et qui aboutira à la guerre civile irlandaise et à la création de l'État libre d'Irlande.
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MessageSujet: 22 janvier 1903 : Traité Herrán-Hay   ephemeride - Page 27 EmptyMer 22 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Herran_-_hay-56f9a02

22 janvier 1903 : Traité Herrán-Hay

Le traité Herrán-Ray est un traité international signé le 22 janvier 1903 entre le secrétaire d'État des États-Unis, John M. Hay et le diplomate colombien, chargé d'affaires par intérim, Tomás Herrán. Ce traité fut signé dans le but de construire un canal transocéanique qui unirait l'océan Atlantique et l'océan Pacifique en passant par l'isthme de Panama.

À la fin du xixe siècle, tirer profit des isthmes d'Amérique centrale pour construire un canal transocéanique était une vraie chance pour l'ouverture de nouvelles voies commerciales. Après une longue série de tentatives non concluantes, Panama fut le lieu choisi pour construire le canal, au frais des États-Unis. Le traité fut signé alors que survenaient divers événements d'ordre politiques et économiques qui seront plus tard à l'origine de sa non-ratification.

Le texte du traité est composé de 28 articles sans subdivisions, eux-mêmes accompagnés d'une annexe légitimant les signataires. Les articles fixent les différentes conditions du développement de l'octroi en précisant les dispositions de renoncement partiel de souveraineté, de financement, de droits d'exploitation ainsi que les dispositions générales concernant la valeur à l'égard des accords signés au préalable.
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MessageSujet: 23 janvier 52 av. J.-C. : Massacre des résidents romains de Cenabum   ephemeride - Page 27 EmptyJeu 23 Jan - 21:54

ephemeride - Page 27 Gaulois-56fabcc

23 janvier 52 av. J.-C. : Massacre des résidents romains de Cenabum (Orléans)

Cet événement marque le début de l’insurrection générale des Gaules, sous le commandement de Vercingétorix, qui unit les peuples gaulois pour résister aux Romains.

Pour Jules César, il était impératif de s'assurer le contrôle de Cenabum et de son port, durant sa conquête de la Gaule. Il réussit facilement à établir son protectorat sur les Carnutes, en s'assurant la collaboration du notable gaulois Tasgétios, qu'il rétablit sur le trône de ses aïeux en récompense de services rendus.

Le port de Cenabum devient un centre d'approvisionnement en grains pour les Romains.

En -54, César doit faire face à plusieurs rébellions. À Cenabum, Tasgétios, considéré comme traître, est exécuté par les autochtones. César ordonne alors à Lucius Munatius Plancus de rétablir l'ordre et de punir les responsables.

Une nouvelle insurrection gauloise éclate en -53. Elle est menée par Cotuatos et Conconnetodumnos, puis par Vercingétorix.

Les négociants romains qui s'étaient établis à Cenabum, dont l'intendant Caïus Fufius Cita que César avait installé pour contrôler le commerce et assurer l'approvisionnement en grains des légions, sont tous massacrés ou jetés dans la Loire par les Carnutes qui avaient pénétré dans la cité. Ce soulèvement motive la septième campagne de César.

En -52, César, accouru d'Italie avec une étonnante rapidité et parvenu à Agedincum (Sens), fond en quelques marches sur Cenabum, dont il n'a pas même besoin de faire le siège. À son approche, la population veut s'enfuir par le pont de bois sur la Loire. Tandis qu'elle s'écrase dans cet étroit débouché, les Romains escaladent les remparts. Tous les habitants sont massacrés et la ville est livrée au pillage et aux flammes. Le gutuater carnute, désigné responsable des actes de rébellion gaulois, est exécuté.

Au départ de César, Caius Trebonius et deux légions romaines sont installés pour administrer la ville en ruine, qui est rattachée à la province de la Gaule lyonnaise. Celle-ci restera en l'état jusqu'en 273, année de la visite du 38 ème empereur romain, Aurélien. La période est marquée par le pillage de la ville vers 260 par les Alamans.
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