Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 24 janvier 41 : Assassinat de Caligula   ephemeride - Page 28 EmptyVen 24 Jan - 21:54

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24 janvier 41 : Assassinat de Caligula

L'hostilité entre Caligula et le Sénat est patente à partir de 39, année qui voit l'empereur prononcer un violent discours contre les pères conscrits à la curie, rétablir la charge de maiestas et démettre, au début du mois de septembre 39, les consuls en exercice.

Les raisons de cette hostilité demeurent toutefois difficiles à déterminer, mais elles pourraient témoigner d'une inflexion du principat sous le règne de Caligula, désireux de mettre fin à la fiction instaurée par Auguste d'un pouvoir partagé entre l'empereur et le Sénat. Cette inflexion semble notamment s'être manifestée dans le domaine religieux, avec un certain nombre de nouveautés tendant à renforcer l'exaltation divine du souverain et de sa famille. Les actes des frères arvales indiquent ainsi que son genius fut associé aux dévotions en l'honneur des divinités poliades de Rome ; mais la principale nouveauté fut toutefois la divinisation de sa sœur, Drusilla, après la mort de celle-ci le 10 juin 38. Sans doute ces mesures ont-elles alimenté les rumeurs véhiculées par Suétone et Dion Cassius prétendant que Caligula aurait songé être lui-même un dieu.

La fin du règne de Caligula est marquée par plusieurs conjurations, auxquelles sont notamment associées ses sœurs, Agrippine la Jeune et Julia Livilla, ainsi que son favori Marcus Æmilius Lepidus. Ces complots sont cependant fort mal documentés.

Une dernière conjuration eut enfin raison du princeps : le 24 janvier 41, après trois ans dix mois et huit jours de règne selon Suétone, il fut assassiné dans sa 29e année par les soldats de sa garde, menés par Cassius Chærea et Cornelius Sabinus, épisode décrit en détail par Flavius Josèphe. Des sénateurs étaient également mêlés au complot, peut-être Lucius Annius Vinicianus, mais, en l'état de la documentation, leur degré d'implication est indéterminé.
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MessageSujet: 25 janvier 1554 : Fondation de São Paulo   ephemeride - Page 28 EmptySam 25 Jan - 18:54

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25 janvier 1554 : Fondation de São Paulo

Le village de São Paulo de Piratininga a été fondé le 25 janvier 1554, avec l'édification d'un collège jésuite, par douze prêtres, dont Manuel da Nóbrega et José de Anchieta, au sommet d'une colline escarpée, entre les rivières Anhangabaú et Tamanduateí.

Ce collège, un bâtiment rudimentaire en pisé, avait pour objectif la conversion au catholicisme des Indiens qui vivaient dans la région du plateau de Piratininga, séparée du littoral par la Serra do Mar.

Le nom « São Paulo » a été choisi car, selon le père José de Anchieta dans une lettre à ses supérieurs de la Compagnie de Jésus, le collège a été fondé un 25 janvier, jour où la liturgie catholique célèbre la conversion de l'apôtre Paul de Tarse :

« Le 25 janvier de l'An du Seigneur de 1554 nous célébrons, dans une très pauvre et étroite maisonnette, la première messe, le jour de la conversion de l'apôtre saint Paul, et, pour cette raison, nous lui dédions notre maison. »
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MessageSujet: 26 janvier 1609 : Fondation de la Banque d'Amsterdam   ephemeride - Page 28 EmptyDim 26 Jan - 21:54

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26 janvier 1609 : Fondation de la Banque d'Amsterdam

La Banque d’Amsterdam (Amsterdamsche Wisselbank) est une des premières banques de dépôt européennes. Créée avec la garantie et l’accord des États de Hollande, c'est une banque publique placée sous le contrôle de la municipalité de la ville dotée du monopole du change (Wisselbank). Entre 1609 et 1820, année de sa liquidation, la banque sera un des éléments qui feront d'Amsterdam une des premières places financières du monde avant de décliner face notamment à la montée de Londres. Si la banque d’Amsterdam influera sur l’évolution économique et sociale du pays et sa place en Europe, le déclin relatif des Provinces-Unies scellera également celui de la Wisselbank.

Fondée au départ pour faciliter les transactions financières des Provinces-Unies gênées par des monnaies de mauvais aloi, elle va instaurer après une période de tâtonnements une monnaie de banque au cours stable, basée sur sa contrepartie en monnaies ou en métaux précieux entreposés dans ses coffres. Grâce à une politique libérale de circulation des capitaux, ce florin banco va devenir un instrument de paiement respecté dans toute l'Europe et qui lui apportera des agios importants.

Citée en exemple par les économistes libéraux, notamment Adam Smith, considérée comme une institution encore archaïque et précapitaliste par les économistes marxistes, elle est au début du XXIe siècle l'objet d'un regain d'intérêt auprès des spécialistes des mathématiques financières. Stephen Quinn et William Roberds soutiennent que dans l'histoire assez obscure sur la façon dont nous sommes passés d'une monnaie métallique à notre système actuel, l'innovation clé, « la création d'une unité de compte qui pouvait être préservée seulement à travers des opérations d'open market eut lieu au XVIIe siècle en Hollande ».
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MessageSujet: 27 janvier 1888 : Fondation de la National Geographic Society   ephemeride - Page 28 EmptyLun 27 Jan - 21:54

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27 janvier 1888 : Fondation de la National Geographic Society

La National Geographic Society débute comme un club d’académiciens et de riches entrepreneurs intéressés par les voyages.

Le 13 janvier 1888, trente-trois explorateurs et scientifiques se retrouvent au Cosmos Club (un club privé situé à l’époque à Lafayette Square, à Washington) pour créer « une société pour accroître et diffuser les connaissances géographiques ». Après la préparation d’une charte, la National Geographic Society est créée officiellement le 27 janvier. Gardiner Greene Hubbard en devient le premier président. Son beau-fils, Alexandre Graham Bell, lui succède après sa mort en 1897. En 1899, le beau-fils d’Alexandre Graham Bell, Gilbert Hovey Grosvenor, est nommé premier rédacteur en chef à temps plein du magazine National Geographic et le reste jusqu’en 1954. Les membres de la famille Grosvenor ont depuis une place importante dans la Society.

Alexandre Graham Bell et Gilbert Hovey Grosvenor ont mis au point, avec succès, la notion d’adhésion à la Society. Ils sont également parmi les premiers à utiliser la photographie dans un magazine. L’actuel président du conseil d’administration de la National Geographic Society est Gilbert Melville Grosvenor.
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MessageSujet: 28 janvier 1393 : Bal des ardents   ephemeride - Page 28 EmptyMar 28 Jan - 21:54

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28 janvier 1393 : Bal des ardents

Le 28 janvier 1393, à l'occasion du remariage de l'une de ses demoiselles d'honneur, Catherine l'Allemande, veuve du sire de Hainceville avec Etzel d'Ortenburg, la reine Isabeau organise un bal masqué à l'hôtel Saint-Pol, demeure royale située à Paris sur le bord de la Seine. La journée se déroule gaiement en fêtes et banquets. Toute la cour a été invitée aux festivités qui se poursuivent le soir par un bal organisé à l'hôtel Saint-Pol ou à l'hôtel de la Reine-Blanche dans le bourg Saint-Marcel, où la cour dispose d'hôtels de plaisance appelés « séjours ».

À l'occasion d'un remariage, comme dans le cas de Catherine l'Allemande, il est de coutume d'organiser des mascarades ou charivaris, caractérisés par « toutes sortes de frivolités, déguisements, désordres et jeux d'instruments bruyants et dissonants accompagnés de claquements de cymbales ». Les nobles les plus proches du roi, les ducs d'Orléans, du Berry et de Bourgogne sont présents à l'événement. Après la présentation des musiciens, ceux-ci commencent à jouer. Les convives se mettent à danser au son des trompettes, des flûtes et des chalumeaux et d'autres instruments de musique. Ainsi débute le charivari.

Sur une idée de Hugonin de Guisay, le roi et cinq autres de ses compagnons (De Guisay, Jean III comte de Joigny, Yvain de Foix, Ogier de Nantouillet et Aymard de Poitiers) décident d'animer la fête en se déguisant en « sauvages ». Des costumes en lin sont cousus directement sur eux, puis enduits de poix recouverte de plumes et de poils d'étoupe, dans le but d'apparaître « poilus et velus du chef jusques à la plante du pied ». Des masques composés des mêmes matériaux sont placés sur leurs visages pour dissimuler leur identité à l'assistance. Certains chroniqueurs comme Froissart rapportent qu'ils se lient ensuite les uns aux autres au moyen de chaînes. Seul le roi n'est pas attaché, ce qui lui sauvera sans doute la vie. Des ordres stricts interdisent en outre que les torches de la salle soient allumées, et que quiconque y pénètre pendant les danses, afin de minimiser le risque que ces costumes fortement inflammables ne prennent feu.

Le duc d'Orléans, frère du roi, arrive par la suite accompagné de quatre chevaliers munis de six torches, sans avoir eu vent de la consigne royale. Ivre, il est accompagné de son oncle, le duc de Berry, avec qui il a déjà passé une partie de la soirée dans une taverne. La noce bat son plein lorsque les lumières s'éteignent et que les six sauvages se glissent au milieu des invités, gestuelles et cris à l'appui. D'abord surpris, les invités se prennent au jeu. L'historien Jan Veenstra explique que les six hommes hurlaient comme des loups, lançant des obscénités à la foule et invitant l'audience à tenter de deviner leur identité dans une « frénésie diabolique ». Intrigué par les danses de ces étranges sauvages, le frère du roi s'empare d'une torche pour mieux voir qui se cache sous les masques. Mais le duc d'Orléans s'approche trop près des déguisements et les costumes en lin prennent feu immédiatement alors que les fêtards ne peuvent se dépêtrer à cause de leurs chaînes.

Lorsqu'elle se rend compte que le roi figure parmi les sauvages, la reine Isabeau s'évanouit. Le roi ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de sa tante Jeanne de Boulogne, duchesse de Berry, alors âgée de quatorze ans, qui l'enveloppe immédiatement de sa robe et de ses jupons pour étouffer les flammes. Le sire Ogier de Nantouillet réussit à se libérer de sa chaîne et se jette dans un cuvier servant à rincer les tasses et les hanaps. Yvain de Foix, quant à lui, tente d'atteindre la porte où deux valets l'attendent avec un linge mouillé, mais transformé en torche vivante, il n'y parvient pas. La scène vire rapidement au chaos, alors que les compagnons hurlent de douleur dans leurs costumes, et que certains membres de l'assistance, également victimes de brûlures, tentent de secourir les infortunés. L'événement est relaté avec une grande précision par le moine de Saint-Denis Michel Pintoin, qui écrit que « quatre hommes sont brûlés vifs, alors que leurs organes génitaux tombent au sol, générant un fort épanchement de sang ». Seuls deux danseurs survivent à la tragédie : le roi et le Sieur de Nantouillet, tandis que le comte de Joigny meurt sur place, et qu'Yvain de Foix et Aimery de Poitiers agonisent de leurs brûlures durant deux jours. L'instigateur de la mascarade, Hugonin de Guisay, survivra un jour de plus, « en maudissant et insultant ses camarades, les morts comme les vivants jusqu'à son dernier souffle ».
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MessageSujet: 29 janvier 1863 : Massacre de Bear River   ephemeride - Page 28 EmptyMer 29 Jan - 21:54

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29 janvier 1863 : Massacre de Bear River

Les pionniers s’installèrent sur les territoires occupés par les Shoshones à partir de 1856. Bien que la plupart des colons, principalement Mormons, aient eu pour consigne d’établir de bonnes relations avec les Indiens, les ressources naturelles et la nourriture profitaient surtout aux colons. Petit à petit, les Shoshones finirent par manquer de nourriture et se virent contraints d’attaquer les colons.

De l’or fut découvert dans les montagnes du Montana le 28 juillet 1862 et cette découverte ne fit qu’accroître la population des colons. Plusieurs incidents, alors jugés mineurs, se produisirent à l’automne de l’année 1862, et conduisirent à la confrontation entre Bear Hunter et le colonel Connor. Le fait qu’un jeune Amérindien, Pugweenee, soit injustement pendu pour le vol d’un cheval, suffit à mettre le feu aux poudres. Deux jeunes hommes furent assassinés (les Merrill) en représailles alors qu’ils ramassaient du bois. Une escalade s’ensuivit. Lorsque quatre guerriers Shoshone furent fusillés et jetés dans la Bear River et plusieurs mineurs tués en représailles par les Amérindiens, le colonel Connor obtint la permission de préparer une expédition en territoire Shoshone en janvier 1863.

Le massacre de Bear River eut lieu le 29 janvier 1863. L’armée des États-Unis et les indiens Shoshones s'affrontèrent au confluent de la Bear River et de Beaver Creek (appelé maintenant Battle Creek) près de Preston dans l’État de l’Idaho. Le détachement américain était conduit par le colonel Patrick E. Connor comme une expédition punitive contre le chef shoshone Bear Hunter.

Les Shoshones furent alors contraints à des mesures désespérées pour se défendre, utilisant leurs vieux tomahawks ou leurs arcs. Les soldats de l’armée américaine massacrèrent tous les hommes et violèrent puis tuèrent les femmes et tuèrent leurs enfants. Certains témoins ont rapporté que les hommes avaient perdu tout sens de la discipline, pour le moins, et tout contrôle d’eux-mêmes, certains ayant tué des enfants en les tenant par les pieds pour leur fracasser le crâne sur toute surface solide qu’ils trouvaient.

Le campement fut entièrement brûlé. Bear Hunter fut tué. Quelques Amérindiens purent fuir le massacre cependant, dont le chef Sagwitch qui put se cacher dans une source d’eau chaude jusqu’à la nuit. Son fils, qui avait reçu sept balles fut sauvé et soigné. Les soldats perdirent 27 hommes, dont cinq officiers. Les Shoshones perdirent entre 200 et 400 des leurs, dont 90 femmes et enfants. L’armée déclara officiellement 272 morts. Le colonel Connor fut traité en héros et promu au rang de brigadier général, puis de major général.
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MessageSujet: 30 janvier -9 : Dédicace de l'autel de la paix d'Auguste sur le Champ de Mars   ephemeride - Page 28 EmptyJeu 30 Jan - 21:54

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30 janvier -9 : Dédicace de l'autel de la paix d'Auguste sur le Champ de Mars

L'Ara Pacis Augustae est un monument de la Rome antique édifié par le premier empereur romain Auguste entre 13 et 9 av. J.-C., en l'honneur de Pax, déesse de la Paix. Il se trouve sur la Via Flaminia dans la zone septentrionale du Champ de Mars, dédiée à la célébration des victoires romaines. C'est un lieu symbolique du retour à la Paix car c'est là que les soldats et leur commandant, de retour de leur campagne militaire, effectuent les rites qui clôturent leur activité guerrière.

Ce monument est l'un des exemples les plus importants de l'art à l'époque du règne d'Auguste : il est destiné à symboliser la paix retrouvée grâce à lui après les affres des guerres civiles du dernier siècle de la République romaine. Auguste fait également construire d'autres monuments dans la partie nord de la ville de Rome, dont son mausolée et un gigantesque cadran solaire, l'Horologium Augusti. Pendant l'Antiquité tardive et le Moyen Âge, l'autel est peu à peu enterré sous quatre mètres de vase apportée par les inondations du Tibre.

Le monument est redécouvert au XVIe siècle et des fouilles sont entreprises au XIXe siècle. De nouvelles fouilles d'envergure, en 1937-1938, conduisent à une reconstitution de l'édifice non loin de son emplacement originel, à proximité immédiate du mausolée d'Auguste. Celle-ci est utilisée à des fins de propagande par le régime fasciste de Mussolini. Le lieu d'exposition fait l'objet d'une profonde réfection et d'une réorganisation au début des années 2000.

Bien que les vestiges fassent partie des très rares éléments d'époque augustéenne dont nous pouvons avoir une vision globale satisfaisante, les chercheurs sont divisés sur l'importance à leur donner dans l'histoire de l'art.
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MessageSujet: 31 janvier 1858 : Lancement du Great Eastern   ephemeride - Page 28 EmptyVen 31 Jan - 21:54

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31 janvier 1858 : Lancement du Great Eastern

Le Great Eastern est un paquebot transatlantique britannique lancé en 1858 et conçu par Isambard Kingdom Brunel. Il est le premier paquebot géant et le plus grand navire jamais construit à son époque, avec une capacité d'embarquement de 4 000 passagers sans qu'il soit nécessaire de le réapprovisionner en charbon entre la Grande-Bretagne et la côte est des États-Unis.

Il détient longtemps le record du navire le plus long (jusqu'en 1899) et le plus gros du monde (jusqu'en 1901). Après des débuts difficiles comme paquebot, il est reconverti et pose le premier câble transatlantique sous-marin puis sert d'attraction publicitaire et touristique jusqu'à sa démolition en 1889.

Il est surtout célèbre pour avoir incarné le gigantisme des projets de Brunel, son concepteur qui l'appelait « my great babe ».
Il est aussi célèbre pour ses malheurs et ses échecs, de sa construction à son exploitation, qui lui ont donné la réputation d'un navire maudit, accentuée par les légendes qui l'ont entouré, dont celle qui rapporte que, lors de sa démolition, deux cadavres d'ouvriers emmurés vivants furent découverts dans la double-coque.

Jules Verne, qui a effectué à son bord une traversée, lui dédie son roman Une ville flottante en 1871, tandis que Victor Hugo lui rend hommage dans le poème « Pleine mer » de La Légende des siècles.
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MessageSujet: 1er février 1811 : Mise en service du phare de Bell Rock   ephemeride - Page 28 EmptySam 1 Fév - 21:54

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1er février 1811 : Mise en service du phare de Bell Rock

Le phare de Bell Rock est le plus vieux phare de mer du monde toujours en activité aujourd'hui, après celui de Cordouan. Il se trouve en mer du Nord au large de l'Écosse. Sa construction, par Robert Stevenson (le grand-père du célèbre écrivain), au début du XIXe siècle, fut épique.

Il a été construit sur Bell Rock en mer du Nord, 12 milles au large de la côte d'Angus, en Écosse, à l'est de l'estuaire de la Tay. Avec une hauteur de 35 m, sa lumière est visible à 35 milles.

La qualité de la maçonnerie sur laquelle repose le phare est telle qu'il n'a pas eu besoin de réparation ou adaptation depuis près de deux cent ans.

Les lampes et réflecteurs ont été remplacés en 1843 et l'équipement d'origine est remonté dans le phare du cap Bonavista, à Terre-Neuve, où il est toujours en activité. Le fonctionnement du phare a été automatisé depuis 1988.

Le phare fonctionne en tandem avec une station côtière, la Bell Rock Signal Tower, construite en 1813 à l'embouchure du port d'Arbroath. Aujourd'hui, ce bâtiment abrite le Signal Tower Museum, un centre d'accueil des visiteurs sur l'histoire du phare.

Les défis à relever pour la construction du phare ont conduit à ce qu'il soit décrit comme une des Sept Merveilles du monde industriel.
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MessageSujet: 2 février 1943 : Capitulation de la VIe armée allemande à Stalingrad   ephemeride - Page 28 EmptyDim 2 Fév - 21:54

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2 février 1943 : Capitulation de la VIe armée allemande à Stalingrad

La bataille de Stalingrad est l'une des plus sanglantes et des plus coûteuses en vies humaines de toute l'histoire militaire.
La Wehrmacht perd 380.000 hommes, tués, blessés et prisonniers. Les Soviétiques ont 487.000 tués et 629.000 blessés.

Dans la ville même et ses environs, les Soviétiques auraient relevé 150.000 cadavres allemands.

Le 2 février 1943, plus de 91.000 Allemands survivants se rendent, dont 2.500 officiers, 24 généraux et un maréchal : Paulus. C'est la première fois de l'histoire militaire allemande qu'un officier de ce rang est capturé.

Parmi ces officiers prisonniers, on trouvera les fondateurs de la Ligue des officiers allemands, un groupe anti-nazi dont le premier président fut Walther von Seydlitz-Kurzbach, général commandant la 51e Armeekorps, l'unité chargée de prendre Stalingrad. Ce groupe sera rejoint plus tard par Paulus lui-même.

L'armée soviétique n'avait rien prévu de spécifique pour accueillir ces prisonniers et près de la moitié d'entre eux étaient morts au printemps 1943, victimes d'un mélange de causes « impossibles à déterminer » entre l'état pitoyable des soldats lors de leur capture, les mauvais traitements systématiques, et les défaillances logistiques. Ce dernier point, principalement l'absence de nourriture, a joué un rôle important dans les décès des premières semaines, les autorités soviétiques ne fournissant pas la moindre ration aux prisonniers. Pendant cette première période, le gros des morts survint dans les hôpitaux de campagne ou dans ce que Antony Beevor qualifie de « marches de la mort » vers les camps. « Des soldats allemands aussi bien que des soldats roumains eurent recours au cannibalisme pour rester en vie ».
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MessageSujet: 3 février 1962 : Embargo des États-Unis contre Cuba   ephemeride - Page 28 EmptyLun 3 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Kennedy-5704b6b

3 février 1962 : Embargo des États-Unis contre Cuba

Le 25 janvier 1962, l'Organisation des États américains (OEA), par 14 voix contre 6 (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Équateur, Mexique), exclut Cuba. Toutes les relations commerciales, diplomatiques et aériennes entre l'île et les autres pays du continent sont rompues (sauf avec le Mexique et le Canada). L'embargo est partagé par les alliés occidentaux des États-Unis, sauf, entre autres, le Canada, la France et l'Espagne.

Cuba est presque totalement isolé. L'Union soviétique augmente alors son aide financière à Cuba.

En réponse au rapprochement de Cuba de l'Union soviétique pendant la guerre froide et suite à la vague de nationalisations, le président John F. Kennedy étend les sanctions en élargissant le champ des restrictions commerciales.

Le 3 février 1962, par l’ordre exécutif présidentiel 3447, est mis en œuvre formellement l’embargo total du commerce entre les États-Unis et Cuba. Le président Kennedy impose des restrictions aux voyages vers l'île.

Le 24 mars 1962, le département du Trésor nord-américain annonce l’interdiction de l’entrée sur le territoire nord-américain de tout produit élaboré, totalement ou partiellement, avec des produits d’origine cubaine, même dans un pays tiers. En juillet 1963 entre en vigueur le règlement pour le contrôle des actifs cubains qui interdit toutes les transactions avec Cuba et ordonne le gel des avoirs de l’État cubain aux États-Unis.

En mai 1964, le département du Commerce établit l’interdiction totale des embarcations d’aliments à destination de Cuba, bien que dans la pratique celles-ci ne s’effectuaient déjà plus.

Le 21 août 1975 l'interdiction faite en février 1962 aux pays de l'OEA de commercer avec Cuba est levée après accord du président américain Gerald Ford. Les négociations avec l'URSS et les pays de l'Est pendant la Conférence d'Helsinki, relative à la libre circulation des biens, des personnes, des idées, au droit à l'autodétermination des Etats, expliquent ce geste américain.

Sous la présidence démocrate de Jimmy Carter, les Américains d'origine cubaine furent autorisés à aller à Cuba entre septembre 1977 et avril 1982.

L'embargo américain de 1962 fut renforcé en octobre 1992 (loi Torricelli) puis en 1996 (loi Helms-Burton). Alors que les États-Unis cherchaient à cette époque à normaliser leurs relations commerciales avec les autres pays communistes, tels que la Chine et le Viêt Nam, un important lobbying des Cubains exilés aux États-Unis favorisa le maintien et l'extension des sanctions.

En 1998, le président américain Bill Clinton déclara que Cuba n’était plus une menace pour les États-Unis et assouplit l’embargo. L'interdiction des ventes alimentaires a été levée en 2000. Le montant des exportations américaines vers Cuba s’élève en 2007 à 500 millions de dollars par an.
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MessageSujet: 4 février 2004 : Création de Facebook   ephemeride - Page 28 EmptyMar 4 Fév - 21:54

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4 février 2004 : Création de Facebook

Mark Zuckerberg fonde « The Facebook », initialement à l'adresse thefacebook.com, le 4 février 20047. L'inscription est d'abord limitée aux étudiants de l'Université Harvard et dès le premier mois, plus de la moitié de la population de premier cycle de l'Université Harvard était inscrite sur le service. Eduardo Saverin (aspect commercial), Dustin Moskovitz (programmeur), Andrew McCollum (graphiste) et Chris Hughes ont rejoint Zuckerberg pour l'aider à promouvoir le site.

En mars, Facebook s'est élargi aux universités Stanford, Columbia, et Yale. Cette expansion a continué avec l'ouverture de Facebook à l'Ivy League et aux écoles de la région de Boston et, progressivement, à la plupart des universités au Canada et aux États-Unis. En juin 2004, Facebook établit son siège social à Palo Alto, en Californie.

La société enlève l'article « The » de son nom après l'achat du nom de domaine facebook.com en 2005 pour la somme de 200.000 dollars. En septembre 2005, elle lance une version pour les écoles secondaires, ce qui, pour Zuckerberg, était la prochaine étape logique. À cette époque, pour rejoindre le réseau d'une école secondaire, il fallait une invitation.

Facebook a ensuite élargi ses membres aux employés de plusieurs sociétés, dont Microsoft et Apple.
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MessageSujet: 5 février 1817 : Vote de la loi Lainé   ephemeride - Page 28 EmptyMer 5 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Laine-5706539

5 février 1817 : Vote de la loi Lainé

La Loi Lainé prévoit un renouvellement de la Chambre des députés par cinquième chaque année (ce qui était prévu par la Charte de 1814, mais avait été modifié par une loi électorale postérieure).

De plus, elle abandonne le suffrage à deux degrés (assemblées primaires qui nomme les électeurs proprement dits, lesquels sont chargés de l'élection des députés), pour introduire un suffrage direct au moyen d'un collège unique d'électeurs réuni au chef-lieu du département.

Enfin, elle met en place des conditions pour être électeur (avoir au moins 30 ans et payer au moins 300 francs d'impôts direct) et pour être éligible (avoir au moins 40 ans et payer au moins 1000 francs d'impôts direct). Ceci permet d'écarter les représentants des tendances ultras et de favoriser l'élection d'une bourgeoisie libérale urbaine.

La Loi Lainé est réformée avec la loi du double vote en juillet 1820.
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MessageSujet: 6 février 1778 : Traité d'alliance franco-américain   ephemeride - Page 28 EmptyJeu 6 Fév - 21:54

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6 février 1778 : Traité d'alliance franco-américain

L'alliance a été officiellement négociée par Benjamin Franklin et le traité d'alliance a été signée le 6 février 1778 après la victoire américaine lors de la bataille de Saratoga, sous la dénomination de « traité franco-américain d'amitié et de commerce ».

Le traité apporte le plein soutien de l'armée française, de la Marine, et du Trésor. En contrepartie, les États-Unis sont tenus de garantir « à partir du moment présent et pour toujours, contre tous les autres puissances (…) les possessions actuelles de la Couronne de France en Amérique », en échange d'une promesse de ne plus étendre ces possessions.
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MessageSujet: 7 février 1971 : Les femmes obtiennent le droit de vote au niveau fédéral en Suisse   ephemeride - Page 28 EmptyVen 7 Fév - 21:54

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7 février 1971 : Les femmes obtiennent le droit de vote au niveau fédéral en Suisse

La constitution de 1848, qui est à l'origine de la Suisse moderne, proclame l'égalité en droit de tous les êtres humains (en allemand Menschen) mais n'inclut pas explicitement les femmes dans cette égalité. Les lois qui suivent cette constitution inscrivent cependant fermement les femmes dans une situation d'infériorité juridique.

De 1860 à 1874, les premiers mouvements féministes s'organisent et, lors des débats précédant la première révision constitutionnelle de 1874, les droits politiques des femmes font l'objet de nombreuses discussions. Malgré tout, la nouvelle constitution n'apporte aucune amélioration dans ce sens. En 1886, une première pétition est présentée à l'Assemblée fédérale par un groupe de femmes emmenées par Marie Goegg-Pouchoulin. L'attention attirée par cette initiative débouche sur le premier article sur les revendications des femmes dans un grand quotidien, Ketzerische Neujahrsgedanken einer Frau de Meta von Salis publié en 1887 par le Zürcher Post. La même année, Émilie Kempin-Spyri réclame devant le Tribunal fédéral le droit de devenir avocate, mais sa demande est rejetée.

En 1894, von Salis organise dans les principales villes suisses des réunions sur le thème du droit de vote des femmes. Ses conférences ont peu de succès et elle doit souvent faire face à de nombreuses manifestations d'hostilité. Deux ans plus tard, en 1896, se tient à Genève le premier Congrès suisse pour les intérêts féminins. De nombreux orateurs masculins appellent à l'alliance entre hommes et femmes et, en même temps, à la modération des revendications. L'importance que prennent ces revendications dans le débat public débouche sur la création de la première commission parlementaire sur la question féminine.

En 1909 est fondée l'Association suisse pour le suffrage féminin (ASSF) qui deviendra, en 1971, l'Association pour les droits de la femme (ADF)2. En 1912, le Parti socialiste suisse2 se prononce en faveur de l'octroi du droit de vote aux femmes, premier parti politique à le faire. La revendication est reprise par le comité d'Olten en 1918.

Au niveau cantonal, il faut attendre 1959 pour que les premiers cantons (Vaud, Neuchâtel puis Genève) introduisent le suffrage féminin ; treize ans de plus sont nécessaires pour que ce droit soit généralisé à l'ensemble des cantons, à l'exception des deux cantons d'Appenzell. Dans un arrêt du 27 novembre 1990 dans la cause Theresa Rohner et consorts contre Appenzell Rhodes-Intérieures, le Tribunal fédéral juge anticonstitutionnel le suffrage exclusivement masculin pratiqué dans le demi-canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures ; le principe de l'égalité entre femmes et hommes garanti par la Constitution fédérale commande en effet d'interpréter la Constitution appenzelloise de telle sorte que le suffrage féminin soit également possible. Les électeurs de ce canton, qui avaient refusé en 1959 et 1971 le suffrage féminin au niveau fédéral à une forte majorité — 95,1 % (105 oui et 2 050 non) et 71,1 % (574 oui et 1 411 non) respectivement, soit les taux de refus les plus élevés parmi tous les cantons suisses —, avaient en effet confirmé ce refus une troisième fois le 28 avril 1990 au niveau cantonal.

Au niveau fédéral, le suffrage féminin est introduit après avoir été accepté en votation le 7 février 1971 par 65,7 %7 des votants.

Le premier vote fédéral auquel les femmes ont pu participer sont les élections fédérales suisses de 1971, qui se sont déroulées le 31 octobre.
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MessageSujet: 8 février 1865: Mendel expose les lois de la génétique   ephemeride - Page 28 EmptySam 8 Fév - 21:54

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8 février 1865: Mendel expose les lois de la génétique

Gregor Mendel lit son premier article sur la génétique à l'organisation scientifique locale. Il faudra des décennies avant que les graines intellectuelles de Mendel s'enracinent dans les terres fertiles du darwinisme et fassent naître une révolution scientifique.

Mendel est né en 1822 et est devenu moine augustin, vivant au monastère de Brünn, en Moravie.

C'est là qu'il a cultivé 28 000 plants de pois au cours de la période de 1856 à 1863. Il a gardé des registres minutieux de ses expériences de croisement et a enregistré la hauteur de chaque plante individuelle, la forme de la gousse, l'emplacement et la couleur des fleurs, et la forme et la couleur des graines.

Mendel a présenté les résultats de ses recherches lors de sessions de la Société de Recherches Naturelles de Brünn les 8 février et 8 mars 1865. Les articles de Mendel ont présenté les concepts de facteurs dominants et récessifs. Il a également expliqué ses données en postulant ses deux lois d'hérédité :

- La loi de la ségrégation. Même si un organisme hérite de deux facteurs de ses parents, il ne contribue qu'à l'un d'eux à sa progéniture.
- La loi de l'assortiment indépendant. Les facteurs des différents traits sont triés séparément les uns des autres.

Pris ensemble, ces nouveaux concepts expliquent pourquoi le croisement des plants de pois qui ont des fleurs violettes (un facteur dominant) avec des plants qui ont des fleurs blanches (un facteur récessif) donne des plants dont les trois quarts sont à fleurs violettes et seulement un quart à fleurs blanches.

Les présentations de Mendel ont été publiées comme "Expériences sur l'hybridation des plantes" dans les Actes de la Société de Recherches Naturelles de Brünn en 1866.

Le moine méthodique a envoyé des réimpressions de l'article à quarante biologistes de renom en Europe, dont Charles Darwin. La copie de Darwin a été retrouvée plus tard, avec ses doubles pages non coupées : elle n'avait pas été lue.

Ceci en dépit du fait que Darwin et le co-découvreur de sélection naturelle Alfred Russel Wallace avaient reconnu qu'ils ne pouvaient pas détailler la façon dont les traits d'organismes survivants réussis en une génération sont transmis à leur descendance.

D'autres exemplaires du document ont été trouvés dans d'autres collections dans le même état non coupé et non lu. Un seul des destinataires a même pris la peine de répondre au obscur moine autrichien de la province. Le travail de Mendel a reçu peu d'avis ailleurs et n'a été cité que trois fois au cours des 35 années suivantes.

Mendel est décédé en 1884. C'était en 1900 avant que les biologistes effectuant des recherches sur l'hérédité découvrent que leurs propres travaux reproduisaient simplement les recherches de Mendel de plus de trois décennies plus tôt. Les publications quasi simultanées de trois botanistes européens différents ont attribué le travail de Mendel .

Une traduction anglaise de l'article de Mendel de 1865 en allemand est finalement parue dans le Journal of the Royal Horticultural Society en 1901.

Mendel est reconnu aujourd'hui comme le fondateur de la génétique et le scientifique qui a d'abord déterminé la nature du mécanisme qui avait échappé à Darwin et Wallace.
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MessageSujet: 9 février 1801 : Traité de Lunéville   ephemeride - Page 28 EmptyDim 9 Fév - 21:54

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9 février 1801 : Traité de Lunéville

Le traité fait suite aux victoires de Napoléon à Marengo (14 juin 1800) et de Moreau à Hohenlinden le 3 décembre de la même année, d’où s’ensuit l’armistice de Trévise avec les Autrichiens le 15 janvier 1801. Il marque la fin de la Deuxième Coalition. Un an plus tard, les Britanniques doivent signer la paix d’Amiens (mars 1802).

Le traité de Lunéville confirme pour la France la possession des Pays-Bas autrichiens, de la principauté de Liège, et de la rive gauche du Rhin qui avait été obtenue par le traité de Campo-Formio. Le dogme révolutionnaire des frontières naturelles devient alors une réalité. Le royaume de Prusse reçoit entre autres la principauté épiscopale de Paderborn. L’Autriche doit reconnaître la République batave et la République helvétique. En outre, l’article 7 du traité prévoit d’indemniser les princes allemands spoliés par la France. Cela veut dire qu’il faudra leur redistribuer des territoires, ce qui donne à la France une position d’arbitre continental. C'est ainsi que les princes de Linange reçurent en compensation de la perte du comté de Dabo (Meurthe) l’attribution d’Amorbach en Bavière.

Le traité instaure également un équilibre en Italie entre la France et l’Autriche. L'Autriche annexe la principauté épiscopale de Trente et de Bressanone et se voit confirmer les possessions de la Vénétie orientale, l'Istrie, la Dalmatie, et les bouches du Cattaro. Elle doit reconnaître la République cisalpine augmentée de Modène et des Légations, et la République ligurienne, placées sous la protection de la France. L’Autriche accepte que le grand-duc de Toscane, frère de l'empereur, perde ses États. Ferdinand III de Toscane reçoit en échange l’archevêché de Salzbourg tandis que le grand-duché de Toscane, transformé en royaume d’Étrurie est confié à Louis Ier en échange du duché de Parme. La France gagne aussi la principauté du pays de Montbéliard arrachée au duc de Wurtemberg.
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MessageSujet: 10 février 1943 : Publication du Manifeste du peuple algérien   ephemeride - Page 28 EmptyLun 10 Fév - 21:54

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10 février 1943 : Publication du Manifeste du peuple algérien

Le 10 février 1943, Ferhat Abbas publie le Manifeste du peuple algérien qui demande un nouveau statut pour la « nation algérienne » avec la signature de 28 élus musulmans.

Contexte

Lors de la Seconde Guerre mondiale, profitant de l’affaiblissement de la France envahie par l’Allemagne, et du débarquement anglo-américain à Alger en 1942, Ferhat Abbas, saura réunir toutes les forces politiques algériennes (élus, membres du PPA et oulémas) autour d’un projet politique commun; le manifeste du peuple algérien.

Le 17 janvier 1943, se réunissaient à Alger, chez l’avocat et homme politique Ahmed Boumendjel, des personnalités représentant le PPA comme Lamine Debaghine et Asselah Hocine, des membres de l’association des oulémas comme Larbi Tebessi et Ahmed Taoufik El Madani, des représentants des élus musulmans comme le docteur Abdennour Tamzali, Ghersi Ahmed et Cadi Abdelkader et du président de l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord (AEMAN) Mohammed el Hadi Djemame.

Ferhat Abbas fut chargé d'écrire le texte du manifeste, qu’il rédigea à Setif, dans une pièce au-dessus de sa pharmacie.

Contenu du Manifeste

- Condamnation et abolition de la colonisation c'est-à-dire, de l'annexion et de l'exploitation d'un peuple par un autre peuple. Cette colonisation n'est qu'une forme collective de l'esclavage individuel de l'antiquité et du servage du moyen-âge. Elle est, en outre, une des causes principales des rivalités et des conflagrations entre les grandes puissances.

- Application pour tous les pays, petits et grands, du droit des peuples à disposer d'eux-même.

- Dotation de l'Algérie d'une Constitution républicaine propre, garantissant :
    La liberté et l'égalité absolue de tous ses habitants, sans distinction de race ni de religion
    La suppression de la propriété féodale par une grande réforme agraire et le droit au bien-être de l'immense prolétariat agricole.
    La reconnaissance de la langue arabe comme langue officielle au même titre que la langue française.
    La liberté de la presse et le droit d'association
    L'instruction gratuite et obligatoire pour les enfants des deux sexes.
    La liberté du culte pour tous les habitants et l'application à toutes les religions du principe de la séparation de l’Église et de l’État.

- Participation immédiate et effective des Algériens musulmans au gouvernement de leur pays (la formation immédiate d'un gouvernement provisoire issu du peuple) ainsi que cela a été fait par le gouvernement de Sa Majesté britannique et le général Catroux en Syrie et par le gouvernement du Maréchal Pétain et les Allemands en Tunisie. Ce gouvernement pourra seul réaliser aux côtés du général Giraud et des armées anglo-américaines, dans un climat d'unité morale parfaite, la participation du peuple algérien à la lutte commune.

- Libération de tous les condamnés et internés politiques à quelque parti qu'ils appartiennent.
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MessageSujet: 11 février 1950 : Naissance su SMIG   ephemeride - Page 28 EmptyMar 11 Fév - 21:54

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11 février 1950 : Naissance su SMIG

L'idée du SMIG apparaît avec la fin du libéralisme des années 1930. La Grande Dépression étant liée à une insuffisance de la demande, les économistes considèrent qu'il faut augmenter les salaires pour stimuler cette demande.

La Charte du travail du 4 octobre 1941 a ouvert la voie, puisqu'il y est évoqué un « salaire minimum vital perçu par tous les salariés exerçant leur activité normale » (article 54.1) et « fixé par le Gouvernement » (article 55) : le minimum vital est le même, pour tout le monde, quelle que soit la profession.

Le SMIG est instauré par la loi du 11 février 1950, avec entrée en application le 23 août suivant : après douze ans de gel des salaires, le SMIG permet à nouveau la libre négociation des conventions collectives.

Tout en procédant simultanément à la libération des salaires, la loi propose que « la Commission supérieure des conventions collectives [soit] chargée de la composition d’un budget-type servant à la détermination du salaire minimum national interprofessionnel garanti ». Destiné à relancer la consommation et à lutter contre la pauvreté, ce salaire de base est alors établi par le gouvernement : pour une durée de travail de 45 heures par semaine, il est de 78 francs de l’heure dans la zone Paris (en province, le taux horaire est inférieur), ce qui donne comme salaire hebdomadaire 3 510 francs (la paye se fait encore à la semaine) et comme base mensuelle sur douze mois une moyenne de 15 210 francs, toujours sur la zone Paris.

Puisque le coût de la vie n'était pas territorialement uniforme, on avait divisé le pays en une vingtaine de "zones de salaire", avec chacune un taux différent du salaire minimum ; mais tous les salaires minimaux procédaient dégressivement de celui de la zone 0 (Paris) selon un pourcentage fixé : zone - 2,5 %, zone - 4 %, etc. Ce système des zones ne devait disparaître qu'en mai 1968. Après cette date, il n'y a plus que deux zones.

La valeur du SMIG était fixée par la Commission supérieure des conventions collectives, créée par un décret du 3 mars 1950, qui avait la charge d'évaluer la composition du budget moyen des ménages pour servir à la détermination de la valeur du SMIG.

En août 1950, le premier rapport de la commission est présenté en Conseil des ministres, qui prend alors un décret établissant le 1er SMIG à 64 francs de l'heure (78 francs en Île-de-France). Ce décret ne s'appliquait pas dans un certain nombre de départements français : les départements d'Algérie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion dont le SMIG sera défini par la suite, en fonction des conditions locales, ainsi qu'aux professions agricoles pour lesquelles un SMAG sera mis en place. Défendant ce salaire minimum, René Pleven le présente comme un moyen de lutter contre l'extension des idées communistes.

À partir de 1952, le SMIG est indexé sur l’inflation.

Après mai 1968, à la suite des accords de Grenelle, il passe de 2,20 à 3 francs de l'heure (la baguette de pain coûte alors 0,45 franc).

Le SMIG est remplacé après le vote de la loi du 2 janvier 1970 par le SMIC et par le minimum garanti, qui sert de base de calcul pour l'allocation de certaines prestations sociales. La raison de cette modification était la suivante : le SMIG, indexé uniquement sur les prix, progressait moins vite que la moyenne des salaires du fait de l'augmentation de la productivité, ce que Georges Pompidou considérait comme anormal.
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MessageSujet: 12 février 1429 : Journée des Harengs   ephemeride - Page 28 EmptyMer 12 Fév - 21:54

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12 février 1429 : Journée des Harengs

La journée des Harengs est une bataille qui se déroula sur la commune de Rouvray-Saint-Denis (au nord d'Orléans) le 12 février 1429.

Elle fut appelée « journée des Harengs » car le convoi anglais attaqué par les Français transportait du poisson et d'autres victuailles destinés à être consommés pendant le carême.

Les Français postaient des espions auprès des armées anglaises pour tenter de connaître leurs intentions. L'un de ces hommes informa les Français de la sortie de trois cent chariots de la ville de Chartres, convoi escorté par mille cinq cents Anglais sous le commandement de Jean Fastolf et du prévôt de Paris, Simon Morhier.

Apprenant la nouvelle, plusieurs milliers de Français sortirent d'Orléans avec à leur tête Jean de Dunois, comte de Longueville.

De son côté, Charles de Bourbon, comte de Clermont, prit du retard pour effectuer sa jonction avec le comte de Longueville. Les Anglais en profitèrent pour disposer leurs chariots en cercle et attendirent les Français de pied ferme. Les Français manquèrent leur effet de surprise.

Une dispute éclata entre Jean Stuart de Derneley, comte d'Évreux, commandant les troupes écossaises alliées aux Français, et Jean de Dunois. Chacun avait son avis sur la manière de livrer bataille aux Anglais. Le comte d'Évreux voulait combattre à cheval, le comte de Longueville préférait se battre à pied. Pour finir, chacun engagea le combat selon sa propre idée. Charles de Bourbon arriva au moment où la dispute éclatait mais ne broncha pas.

Les Anglais sortirent de leur retranchement et mirent en déroute les Français. Il y eut bien une légère riposte de La Hire et de Jean Poton de Xaintrailles, mais bien qu'ils eussent fait plusieurs tués, ils abandonnèrent eux aussi la lutte. Beaucoup de capitaines, dont Jean Stuart de Derneley et Guillaume d'Albret, périrent lors de cette journée des Harengs.
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MessageSujet: 13 février 1910 : Ouverture du Vélodrome d'Hiver   ephemeride - Page 28 EmptyJeu 13 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Veldhiv-570c48c

13 février 1910 : Ouverture du Vélodrome d'Hiver

Au début du xxe siècle, la compétition cycliste devient un spectacle de masse prisé par la population ouvrière des villes. La construction des vélodromes participe à cette vogue. Dès 1902, Henri Desgrange demande à l'architecte Gaston Lambert d'aménager la Galerie des Machines, vestige de l'exposition universelle de 1889 situé dans le quartier de Grenelle, pour y créer une piste de compétition cycliste. Inauguré le 20 décembre 1903, le vélodrome connaît rapidement un grand succès populaire. Mais en 1909, la ville annonce la destruction de la Galerie des Machines afin de libérer la perspective vers le Champ de Mars.

Desgrange décide alors d'édifier tout à côté, à l'angle du boulevard de Grenelle et de la rue Nélaton, un nouveau temple du vélo. Ce futur « Palais des Sports » a pour architectes MM. Lambert et Durand, qui l'intitulent le « temple des sports du boulevard de Grenelle ». Dans le nouveau « Vél’ d’Hiv’ » construit en charpente métallique qui voit alors le jour, 17 000 spectateurs assis sur des gradins de briques et de béton, peuvent observer les coureurs qui parcourent une piste en bois de sapin ovale, avec virages relevés de 250 mètres de développement autour d'une vaste pelouse centrale. La salle est éclairée par une immense verrière zénithale et plus de mille ampoules. Le meeting d'ouverture eu lieu le 13 février 1910.

De nombreuses manifestations animèrent cet équipement même pendant la Première Guerre mondiale (le champion Louis Darragon s'y tua en avril 1918 lors d'une course derrière moto).

La fameuse course cycliste dite des « Six jours de Paris », créée en 1913, par Bob Desmaretsb, à l'exemple d'une course américaine équivalente, connut son heure de gloire dans l'entre-deux-guerres, et devint vite le sommet de la saison cycliste.

En 1926 commença l'élection de la « Reine des Six jours », chargée de donner le départ de la course ; les Reines étaient choisies dans le milieu des artistes populaires à la mode : Édith Piaf, Yvette Horner, et La Houppa furent ainsi Reines des Six jours. L'animation se répandait alors de jour comme de nuit jusque dans les rues du quartier.

En 1931, l'édifice est rénové par l'américain Jeff Dickson et devient le « Palais des Sports de Grenelle ». En effet, avec sa compagnie, la Jeff Dickson International Sports, il organise en plus des traditionnels matchs de boxe et course de vélos, d'autres compétitions sportives dans l'enceinte : tennis, basket-ball mais également hockey et patinage sur glace (grâce à un équipement adéquat permettant la réalisation d'une patinoire). C'est le début des « années folles » du hockey sur glace.
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MessageSujet: 14 février 842 : Les serments de Strasbourg   ephemeride - Page 28 EmptyVen 14 Fév - 21:54

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14 février 842 : Les serments de Strasbourg

Le 14 février 842, à Strasbourg, Louis le Germanique et Charles le Chauve, petits-fils de l'empereur Charlemagne, se prêtent serment d'assistance mutuelle.

Tous les deux sont en guerre contre leur frère aîné Lothaire, qui a hérité du titre d'empereur de leur père Louis le Pieux, mort deux ans plus tôt.

Louis le Germanique prononce son serment en langue romane (l'ancêtre du français) pour être compris des soldats de son rival et associé. Charles le Chauve fait de même en langue tudesque (l'ancêtre de l'allemand).

Leur serment est repris par tous les soldats dans leur langue habituelle. C'est que les habitants de l'empire de Charlemagne ont oublié le latin et commencent à se distinguer par leurs idiomes, selon qu'ils vivent à l'ouest ou à l'est de la Meuse.

ephemeride - Page 28 Serments-570d099

Premiers textes en langues modernes

Les serments de Strasbourg sont rédigés par le chroniqueur Nithard, petit-fils de Charlemagne, comte-abbé de Saint-Riquier. Ce sont les premiers documents où le latin cède la place aux langues vulgaires, le roman pour la partie occidentale de l'empire, le tudesque pour la partie orientale.

Le mot tudesque vient de l'adjectif germanique tiudesc, qui signifie «populaire». Cette racine se retrouve aussi dans le mot tiudesc-Land qui signifie le «pays du peuple». Au fil du temps, il se transformera en Deutschland, nom actuel de l'Allemagne.

Le partage de l'empire

Les serments de Strasbourg aboutissent l'année suivante à un compromis signé à Verdun et au partage en trois de l'empire carolingien (843).

Lothaire conserve le titre impérial, purement honorifique, et se contente de la partie centrale de l'Empire. Mais ses domaines feront l'objet d'un nouveau partage entre Louis le Germanique et Charles le Chauve par le traité de Mersen (870).

Sur les ruines de l'empire carolingien émergeront deux ensembles nationaux distincts, la France et l'Allemagne, ainsi que, plus tard, les Pays-Bas et la Bourgogne.
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MessageSujet: 15 février 1896 : Parution de L'État juif   ephemeride - Page 28 EmptySam 15 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Theodor-herzl-570ddcb

15 février 1896 : Parution de L'État juif

Le 15 février 1896 apparaît dans la vitrine d'une librairie de Vienne un ouvrage mystérieux : Der Judenstaat, Versuch einer Modernen Lösung der Judenfrage (L'État juif, recherche d'une réponse moderne à la question juive).

L'auteur, Theodor Herzl (35 ans), est un journaliste hongrois d'origine juive mais très éloigné du judaïsme traditionnel.

Il a suivi à Paris l'année précédente le déroulement de l'Affaire Dreyfus pour le compte de la Neue Freie Zeitung, un journal de Vienne. Il a assisté en particulier à la cérémonie de dégradation du capitaine dans la cour des Invalides.

Le jeune journaliste a été révolté par la flambée d'antisémitisme dans la patrie des Droits de l'Homme. Il en a tiré la conclusion qu'il est illusoire pour les juifs de chercher leur salut dans l'assimilation et qu'ils doivent posséder leur propre État. Cet État doit être en mesure d'offrir un refuge à tous les juifs qui viendraient à être persécutés. C'est la thèse qu'il présente dans son ouvrage : Der Judenstaat.

Sa thèse suscite d'emblée l'enthousiasme chez les humbles juifs orientaux. Elle rejoint aussi les aspirations de nombreux militants « sionistes » qui, depuis une quinzaine d'années, ont commencé à émigrer en Palestine.

Le mouvement sioniste s'organise

Dans les mois qui suivent la parution de L'État juif, Theodor Herzl et ses amis Max Nordau et Israël Zangwill décident de réunir un congrès. La ville de Munich est pressentie mais les rabbins locaux, comme l'immense majorité des rabbins, se montrent hostiles au mouvement sioniste et c'est finalement à Bâle, en Suisse, que se retrouvent en août 1897 les 204 délégués juifs.
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MessageSujet: 16 février 1936 : le Front populaire gagne les élections en Espagne   ephemeride - Page 28 EmptyDim 16 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Elecciones-16-de-...-de-1936-570f3d1

16 février 1936 : le Front populaire gagne les élections en Espagne

Le 16 février 1936 ont lieu en Espagne des élections générales, les troisièmes et dernières de la Seconde République espagnole.

Leur enjeu est la désignation de 473 représentants aux Cortes Generales unicamérales. Elles débouchent sur la victoire du Front populaire, coalition de partis de gauche rassemblant entre autres le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), la Gauche républicaine, Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), le Parti communiste espagnol (PCE) et Acció Catalana, avec une légère majorité relative en nombre de suffrages, mais une avance importante sur le principal parti adverse, la Confédération espagnole des droites autonomes (CEDA), et une large avance en nombre de sièges obtenus (plus de 60 %).
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MessageSujet: 17 février 1776 : Publication de « The Decline and Fall of the Roman Empire »   ephemeride - Page 28 EmptyLun 17 Fév - 21:54

ephemeride - Page 28 Edward-gibbon-5710212

17 février 1776 : Publication de « The Decline and Fall of the Roman Empire »

L’Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain est un ouvrage rédigé par l'historien britannique Edward Gibbon et originellement publié en anglais de 1776 à 1788 sous le titre de Decline and Fall of the Roman Empire.

Dans cet ouvrage encyclopédique, Edward Gibbon retrace l'histoire de la Rome antique entre 180 et 1453 et s'attache à déterminer les causes de sa décadence.

L'ouvrage a été traduit en français une première fois en 1795 et repris en français plus moderne en 1812. D'autres éditions ont suivi jusque dans les années 2010.

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