Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 18 février 1930 : Découverte de Pluton   ephemeride - Page 29 EmptyMar 18 Fév - 21:54

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18 février 1930 : Découverte de Pluton

En 1894, Percival Lowell, un astronome amateur américain, se fait construire un observatoire dans l'Arizona. Il espère découvrir une neuvième planète encore plus lointaine que Neptune. A partir de 1905, et pendant trois ans, il tente de prendre des photos de l'astre... sans résultat. En 1908, William Pickering, astronome lui aussi, se lance également à sa recherche. Les deux hommes entrent en compétition, en vain, puisque ni l'un ni l'autre ne parvient à prouver l'existence d'une neuvième planète.

Une planète découverte grâce à un héritage

Percival Lowell meurt en 1916 mais lègue à l'observatoire de l'Arizona de quoi continuer ses recherches. Son frère donnera lui aussi 10.000 dollars pour que soit construit un télescope. Le 18 février 1930, Clyde Tombaugh reprend des clichés du ciel grâce au fameux télescope... et, cette fois, remarque des "pistes" sur deux de ses photographies. Après d'autres clichés, il est sûr de sa découverte. Tombaugh télégraphie la nouvelle au Harvard College Observatory. Le lendemain, la découverte est annoncée : la neuvième planète du système solaire existe bel et bien.

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Un nom donné par une enfant

C'est Venetia Burney, 11 ans, qui suggère le nom de la planète. Passionnée de mythologie et d'astronomie, la fillette propose Pluton en référence au dieu des enfers mais aussi aux initiales de Percival Lowell (PL). Son grand-père, qui travaille à Oxford, soumet l'idée aux astronomes. Le 24 mars 1930, le nom de Pluton est officialisé.

Une planète rétrogradée

En août 2006, Pluton est rétrogradée. Elle n'est plus une planète, conformément au vote de l'assemblée générale de l'Union Astronomique Internationale. Pourquoi ? Parce qu'elle ne répond pas à tous les critères qui permettent de définir une planète.

Elle est en orbite autour du soleil, d'une forme plus ou moins ronde, mais à l'inverse de ses huit autres consœurs elle n'a pas une force gravitationnelle suffisante. En d'autres termes, elle n'est pas assez puissante pour faire dévier les petits objets qui gravitent autour d'elle. Désormais, elle est considérée comme une planète « naine », c'est-à-dire un objet intermédiaire entre une planète et un petit corps céleste. Les seuls à s'être opposés à cette nouvelle dénomination lors du vote sont les Américains car Pluton était la seule planète découverte chez eux.

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MessageSujet: 19 février 1918 : Nationalisation des terres en Russie   ephemeride - Page 29 EmptyMer 19 Fév - 21:54

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19 février 1918 : Nationalisation des terres en Russie

Le 19 février 1918, la Russie soviétique décide la socialisation des terres et abolit par décret la propriété privée de la terre, de l'eau, et autres ressources naturelles.
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MessageSujet: 20 février 2002 : Ouverture du parc Vulcania   ephemeride - Page 29 EmptyJeu 20 Fév - 21:54

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20 février 2002 : Ouverture du parc Vulcania

Vulcania est un centre français de culture scientifique autour du volcanisme, situé à Saint-Ours-les-Roches, dans le Puy-de-Dôme, à quinze kilomètres au nord-ouest de Clermont-Ferrand.

Lancé par Valéry Giscard d'Estaing, il porte aussi le nom de Parc européen du volcanisme.

Le parc Vulcania est inauguré le 20-02-2002 à l'heure symbolique de 20 h 02.
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MessageSujet: 21 février 1972 : Rencontre entre Mao et Nixon   ephemeride - Page 29 EmptyVen 21 Fév - 21:56

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21 février 1972 : Rencontre entre Mao et Nixon

Le 21 février 1972, Mao Zedong, président du Parti communiste chinois, accueille à Pékin le président des États-Unis Richard Nixon, pour une visite de huit jours en Chine populaire, une « semaine qui a changé le monde » selon les mots du président américain.

Cette ouverture diplomatique spectaculaire prend de court toutes les chancelleries alors que la Chine populaire se relève mal de la Révolution culturelle et que les États-Unis sont encore embourbés dans la guerre du Vietnam.

Elle a été préparée en 1971 par la « diplomatie du ping-pong », autrement dit les visites croisées des équipes nationales de tennis de table américaine et chinoise en Chine et aux États-Unis.

Notons que, le 27 janvier 1964, le président français Charles de Gaulle avait été le premier des Occidentaux à oser nouer des relations diplomatiques avec la Chine populaire, de préférence à la Chine nationaliste (Taiwan).
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MessageSujet: 22 février 1354 : Traité de Mantes   ephemeride - Page 29 EmptySam 22 Fév - 21:54

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22 février 1354 : Traité de Mantes

Le Traité de Mantes fut signé le 22 février 1354 à Mantes par Jean II de France et Charles II de Navarre.

Par ce traité, Charles II le Mauvais, roi de Navarre accepta de perdre Asnières-sur-Oise, Pontoise et Beaumont.

En contrepartie il reçut le comté de Beaumont-le-Roger, les châteaux de Breteuil, de Conches, et de Pont-Audemer, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes en Normandie. Ce traité lui donnait également la permission de tenir chaque année un échiquier, prérogative ducale et surtout les affaires ne pourront plus être jugées en appel à Paris.

Ce traité lui donna l'assurance de percevoir rapidement la dot de son épouse Jeanne de France, dot qui s'élevait à 60 000 deniers or.

Lorsque l'on étudie ce traité, on se rend compte que le roi de Navarre fut largement gagnant, malgré la perte des châtellenies du Vexin et de l'Île-de-France.

Il fut confirmé et précisé par le traité de Valognes signé l'année suivante.
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MessageSujet: 23 février 1981 : Tentative de coup d'État en Espagne   ephemeride - Page 29 EmptyDim 23 Fév - 21:54

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23 février 1981 : Tentative de coup d'État en Espagne

En janvier 1981, l'Espagne est aux prises avec une économie chancelante et le problème aigu du terrorisme basque. L'instabilité politique affecte également le Parlement, les députés ne pouvant s'entendre sur le choix du successeur du premier ministre Adolfo Suarez.

Réunis aux Cortes le 23 février, ils sont surpris par l'intervention armée d'une centaine de gardes civils dirigés par le lieutenant-colonel Antonio Tejero Molina.

Le manque de fermeté des élus inquiète les militaires qui occupent également les rues de Valence.

Au cours de la nuit, le roi Juan Carlos fait une intervention télévisée dans laquelle il rappelle à l'armée son devoir de loyauté à la Constitution. Celle-ci se rallie au roi et l'occupation prend fin sans combats.

Le 25 février, l'ex-ministre des Affaires économiques Leopold Calvo Sotelo, est élu premier ministre par 186 voix contre 158. Les instigateurs du coup sont dégradés et emprisonnés mais la situation du pays reste difficile. Le Parti socialiste ouvrier tentera de l'améliorer par des réformes après sa victoire aux élections du 28 octobre 1982.
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MessageSujet: 24 février 1582 : Bulle Inter gravissimas   ephemeride - Page 29 EmptyLun 24 Fév - 21:54

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24 février 1582 : Bulle Inter gravissimas

L'Inter gravissimas est une bulle pontificale rédigée par le pape Grégoire XIII et nommée d'après ses premiers mots Inter gravissimas pastoralis officii nostri curas ("Parmi les très nobles tâches de notre ministère pastoral"). Elle est datée du 24 février 1582.

La bulle réforme le calendrier julien introduit par Jules César, alors pontifex maximus, en 46 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.

Elle crée le calendrier grégorien qui est utilisé aujourd'hui dans la plupart des pays du monde.

La réforme du calendrier avait été discutée durant le concile de Trente qui avait cependant délégué au pape la tâche d'y trouver une solution.

Grégoire XIII supprime dix jours du mois d'octobre 1582 de sorte que le lendemain du quatrième jour suivant les nones d'octobre, c'est-à-dire le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, soit le jour des ides d'octobre, c'est-à-dire le vendredi 15 octobre 1582.

Il maintient l'intercalation d'un jour bissexte, c'est-à-dire d'un 29 février, tous les quatre ans, les années dont le millésime est divisible par quatre. Mais il la supprime pour les années dont le millésime est divisible par 100, sauf pour celles qui sont divisibles par 400.

Il reporte les fêtes qui auraient dû être célébrées pendant les dix jours supprimés au 15 octobre : la fête des saints martyrs Denis, Rustique et Éleuthère, qui aurait dû être célébrée le 9 octobre ; celle du pape et confesseur saint Marc, qui aurait dû l'être le 7 ; et celle des saints martyrs Serge, Bacchus, Marcel et Apulée, qui aurait dû l'être le 7.
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MessageSujet: 25 février 1899 : Fondation de l'entreprise Renault   ephemeride - Page 29 EmptyMar 25 Fév - 21:54

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25 février 1899 : Fondation de l'entreprise Renault

En 1898, Louis Renault est un jeune homme passionné d'automobile. Ses frères, Marcel et Fernand, ont travaillé dans l’entreprise familiale de textile. Louis convertit son tricycle De Dion-Bouton en Voiturette de 1 ch à quatre roues Renault Type A. L'originalité de celle-ci est que Renault l'équipe d'une invention de son cru, la première boîte de vitesses en prise directe, contrairement aux chaînes et courroies de transmission utilisées jusque-là. Il réussit à la vendre à un ami de leur père qui l’essaya le 24 décembre et fut très impressionné par son comportement routier et sa puissance dans les pentes

Après que Louis-Paul eut breveté la prise directe, les frères fondent officiellement le 25 février 1899, à Boulogne-Billancourt, la Société Renault Frères avec deux amis de Louis, Thomas Evert et Julian Wyer, pour capitaliser sur ce nouveau moyen de transport. Louis est chargé du développement et de la production alors que ses frères se chargent de l’administration.

Les premières automobiles sont vendues à de riches particuliers qui peuvent se permettre de dépenser les 3 000 francs qu’elles coûtent. En 1900 un partenariat est passé avec Isotta Fraschini pour l'Italie. Devant ce marché limité, Renault se diversifie dans la production de taxis et de camions avant la Première Guerre Mondiale.
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MessageSujet: 26 février 1871 : Traité préliminaire de paix franco-allemand   ephemeride - Page 29 EmptyMer 26 Fév - 21:55

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26 février 1871 : Traité préliminaire de paix franco-allemand

Le 18 janvier 1871, Bismarck et les dignitaires allemands de la confédération de l'Allemagne du Nord, réunis dans la galerie des Glaces du château de Versailles, avaient proclamé l'Empire allemand.

Un armistice fut conclu le 28 janvier, toujours à Versailles. Et le 26 février, le traité de paix préliminaire avec la France fut signé dans cette même ville. Le chancelier prussien Otto von Bismarck signa pour l'empereur Guillaume Ier de Prusse, et Adolphe Thiers, en tant que « chef du pouvoir exécutif de la République française », pour la France.

Ce traité fut conclu avant l'effondrement militaire complet de la France. On se battait encore dans le Nord sous le commandement de Faidherbe, à Bitche avec le commandant Teyssier (fin du siège le 26 mars 1871) et à Belfort avec le colonel Denfert-Rochereau (fin du siège le 13 février 1871). Il devait être confirmé quelques mois plus tard par le traité de Francfort.

Le texte fut ratifié par l'Assemblée nationale le 1er mars par 546 voix contre 107 et 23 abstentions. Les 35 députés des territoires cédés d'Alsace-Moselle quittent la séance. Le soir même, le député-maire de Strasbourg, Émile Kuss, succomba à un malaise cardiaque.
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MessageSujet: 27 février 380 : Édit de Thessalonique   ephemeride - Page 29 EmptyJeu 27 Fév - 21:54

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27 février 380 : Édit de Thessalonique

L'édit de Thessalonique est promulgué par l'empereur romain Théodose Ier le 27 février 380. Il exige l'adoption du christianisme par toute la population de l'empire, et fait de ce christianisme dit « nicéen » la seule Église légale, toutes les autres étant dès lors considérées comme « hérétiques ».

En pratique, l'adoption d'une religion officielle pour l'empire conduit à ce que les adeptes des religions dites « païennes », et les philosophes stoïciens, épicuriens, néoplatoniciens et sceptiques soient tous considérés comme hérétiques.

La philosophie antique ne disparaît toutefois pas complètement. Ainsi, bien que les stoïciens s'opposèrent très fortement à la christianisation de l'Empire romain, les premiers chrétiens, puis le clergé s'inspirèrent partiellement de la morale stoïcienne pour régir leur vie monastique. Le stoïcisme continua donc à être diffusé à l'intérieur du clergé sous une forme christianisée. En effet, plusieurs textes stoïciens, dont le Manuel d'Épictète, étaient jugés conformes à la vie chrétienne et particulièrement efficaces dans la gestion de la vie monastique. La maxime de l'école du Portique, sustine et abstine, fut même inscrite sur de nombreux lieux de cultes ou ouvrages à caractère religieux. Il faudra attendre la Renaissance et le siècle des Lumières qui vit la redécouverte de la philosophie antique pour que le stoïcisme soit à nouveau associé au monde laïc.
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MessageSujet: 28 février 1921 : Les marins de Kronstadt contre Lénine   ephemeride - Page 29 EmptyVen 28 Fév - 21:55

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28 février 1921 : Les marins de Kronstadt contre Lénine

Le 28 février 1921, la situation est tendue à Kronstadt. Les marins de cette célèbre base navale russe, en face de Petrograd (Saint-Pétersbourg), ont témoigné plusieurs fois dans le passé de leur engagement en faveur de la démocratie et du socialisme.

Cette fois, ils s'insurgent contre la dictature du parti communiste. Trois ans après la Révolution d'Octobre, ils ne supportent plus Lénine et les bolcheviques.

Ces derniers subjuguent les conseils d'ouvriers, de paysans et de soldats. Bien que la guerre civile soit terminée, ils multiplient les exécutions sommaires, réquisitionnent les récoltes et réduisent les paysans et les prolétaires des villes à la famine.

A Kronstadt, l'équipage du cuirassé Petropavlosk réclame la réélection des soviets, la liberté d'expression pour les socialistes, le droit pour les paysans et les artisans de travailler librement à la seule condition de ne pas employer de salariés...

L'initiateur de la résolution, un certain Petritchenko, appelle de ses voeux une troisième révolution après celles de 1905 et 1917. Il est rejoint par l'équipage du cuirassé Sébastopol, lui-même guidé par un mécanicien du nom de Perepelkine.

La résolution du Petropavlosk est adoptée à Kronstadt au cours d'un meeting qui réunit 12.000 personnes. Un comité révolutionnaire présidé par Petritchenko prend le commandement de la ville. Cette «Commune» va durer seize jours.

Mais à Moscou, Trotski, commissaire à la guerre, demande au futur maréchal Toukhatchevski d'écraser la rébellion.

Les soldats de l'Armée Rouge s'emparent de Cronstadt en progressant sur la surface gelée du golfe. Après la reddition de la citadelle et la fuite des meneurs en Finlande, ils se vengent de leurs frayeurs dans un bain de sang.

Lénine tire très vite les enseignements de la révolte. Dès le 12 mars 1921, il annonce devant le Congrès de son parti la mise en oeuvre d'une Nouvelle politique économique (NEP) destinée à relancer l'initiative paysanne.

Dans le même temps, il liquide les derniers partis politiques à l'exception du parti communiste et interdit toute forme de discussion au sein de celui-ci.
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MessageSujet: 29 février 1960 : Séisme d'Agadir   ephemeride - Page 29 EmptySam 29 Fév - 21:54

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29 février 1960 : Séisme d'Agadir

D'une magnitude de 5,7 sur l'échelle de Richter, la secousse s'est produite à 23 h 40 et a duré 15 secondes. Tous les Gadiris ont été touchés: un tiers de la population, soit 15.000 personnes sont mortes, les autres, environ 25.000 ont été blessées. C'est le tremblement de terre le plus meurtrier de l'histoire du Maroc. Les quartiers les plus proches de la montagne ont été totalement détruits. Mais le port et la base navale ont peu souffert et ont servi de refuge aux survivants.

L'épicentre du séisme étant situé juste en dessous de la ville, et la ville sur une faille sismique, il est décidé de reconstruire Agadir plus au sud. La première pierre du chantier est posée par le roi Mohammed V le 30 juin 1960 et le suivi de la reconstruction est confié au prince héritier Moulay Hassan.
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MessageSujet: 1er mars 1562 : Massacre de Wassy   ephemeride - Page 29 EmptyDim 1 Mar - 21:54

ephemeride - Page 29 Wassy-571953e

1er mars 1562 : Massacre de Wassy

Le dimanche 1er mars 1562, François de Lorraine, duc de Guise et prince de Joinville, chef charismatique des catholiques, se rendant à Paris, passe avec son escorte sur ses terres de Vassy, en Champagne. Il est accompagné de son épouse Anne, de leur fils Henri et de son frère le Cardinal de Lorraine.

Il apprend qu’une assemblée de protestants se tient dans une grange située à l’intérieur de la ville, ce qui constitue une entorse à l'édit du 15 janvier 1562 qui n'autorise le culte protestant qu'à l'extérieur des villes. Envoyés sur place pour interrompre le culte, ses émissaires reçoivent de la part des protestants un mauvais accueil. L’altercation dégénère en violence, les insultes et les pierres pleuvent sur les troupes de Guise. Arrivé entretemps sur les lieux, le duc est lui-même touché. L’assaut de la grange par ses troupes dégénère en massacre. Il fait chez les protestants une cinquantaine de morts, dont des femmes et des enfants, et environ cent-cinquante blessés. Le pasteur Morel est arrêté, traîné sur une échelle et enfermé à Saint-Dizier.

Dans les jours suivants, les principaux magistrats de la ville et les notables protestants survivants, au total une quarantaine de personnes, sont inculpés de sédition, destruction de chapelles et bris de croix, expulsion d'ecclésiastique et autres contraventions aux édits royaux. Le Parlement les condamne le 31 décembre à la prison, ou à défaut au bannissement avec saisie de tous leurs biens. Aucun des représentants du Duc de Guise n'est en revanche inquiété.

Comme elle implique la responsabilité personnelle du duc François de Guise, ennemi du parti protestant, la nouvelle du massacre suscite aussitôt une immense émotion. Si François de Guise parle dans ses lettres d’un accident, dans chaque camp les partisans de la guerre se persuadent au contraire d'une préméditation de sa part et se croient autorisés à lancer la lutte ouverte.
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MessageSujet: 2 mars 1848 : Loi des 10 heures fixant la durée de la journée de travail légale   ephemeride - Page 29 EmptyLun 2 Mar - 21:54

ephemeride - Page 29 Atelier-teinturerie-571a241

2 mars 1848 : Loi des 10 heures fixant la durée de la journée de travail légale

En 1841, les ateliers ouvraient à 5 heures du matin, pour fermer le soir à 8 ou 9 heures, et l’adulte travaillait 15 heures avec une heure et demie de pause pour les repas. En 1848, le gouvernement provisoire (24 février - 9 mai 1848) vote l’éphémère loi des 10 heures — elle sera supprimée le 9 septembre suivant — restreignant la durée quotidienne du travail à 11 heures pour la province, et à 10 heures pour Paris.

Décret du 2 mars 1848 sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs

Considérant :

1° Qu’un travail manuel trop prolongé, non seulement ruine la santé du travailleur, mais encore, en l’empêchant de cultiver son intelligence, porte atteinte à la dignité de l’homme ;

2° Que l’exploitation des ouvriers par les sous-entrepreneurs ouvriers, dits marchandeurs ou tâcherons, est essentiellement injuste, vexatoire et contraire au principe de la fraternité ;

Le gouvernement provisoire de la république décrète :

1° La journée de travail est diminuée d’une heure. En conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en province, où elle avait été jusqu’ici de douze heures, elle est réduite à onze.

2° L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage, est abolie.

Il est bien entendu que les associations d’ouvriers qui n’ont point pour objet l’exploitation des ouvriers les uns par les autres, ne sont pas considérées comme marchandage.

Déclaration de la Commission du 3 mars 1848

Considérant que le décret du 2 mars 1848, qui fixe la durée du travail effectif, a donné lieu à des demandes d’explications de la part de quelques ateliers, où le travail est exceptionnellement de douze heures ;

Considérant que l’intention du gouvernement provisoire, telle qu’elle résulte des termes mêmes du décret, a été de ménager les forces du travailleur, et de faire une part de temps à son intelligence ;

Les président et vice-président de la commission du gouvernement pour les travailleurs font savoir :

La durée du travail effectif, dans Paris et la banlieue, est fixée à dix heures pour toutes les professions.

Déclaration de la Commission du 9 mars 1848

Informés que certains patrons élèvent des difficultés sur l’exécution du décret du 2 mars 1848, qui fixe à dix heures la durée du travail effectif et qui abolit le marchandage,

Les président et vice-président de la commission de gouvernement pour les travailleurs rappellent que la stricte et loyale exécution des mesures arrêtées par le gouvernement provisoire est une affaire de salut public, et qu’il y sera pourvu avec fermeté.

Ils préviennent aussi le public, en réponse à de nombreuses questions qui leur ont été adressées, que le décret relatif à la fixation de la journée de travail s’applique non seulement au travail des hommes, mais aussi à celui des femmes.

Circulaire ministérielle du 10 mars 1848

A Messieurs les préfets des départements.

Monsieur le préfet,

Le gouvernement provisoire de la république a rendu, le 2 mars 1848, un décret qui limite à dix heures par jour, pour Paris, et à onze heures pour les départements, la durée du travail des ouvriers dans les ateliers, usines et manufactures. Il est indispensable que ces dispositions reçoivent leur stricte et rigoureuse exécution dans tous les établissements industriels.

Je vous invite, j’invite toutes les municipalités à veiller à ce qu’aucune infraction n’y puisse être commise sous quelque prétexte que ce soit. L’exécution des décrets du gouvernement de la république est confiée à la vigilance, et placée sous la sauvegarde de tous les citoyens. En cas de violation de celui que je rappelle à votre attention, c’est un devoir impérieux pour vous, pour les administrations locales, pour tout citoyen, de dénoncer les contraventions aux autorités de la république. Il s’agit ici tout à la fois et du grand principe de fraternité, appelé à présider désormais aux destinées de la France et du principe non moins sacré de l’égalité entre tous ; entre les établissements industriels, comme entre ceux qui les activent ou leur donnent l’impulsion.

Ce sont là, monsieur le préfet, des objets éminemment dignes de la sollicitude nationale ; je vous les recommande expressément, et vous invite à me tenir au courant de tous les faits qui se rapportent à l’exécution du décret sur le travail. Quand il s’agit de la vie, de la santé du peuple et de l’égalité dans les conditions industrielles, tout est grave, tout est pressant.

Agréez, monsieur le préfet. l’assurance de ma considération distinguée.

Le ministre provisoire de l’agriculture et du commerce,
BETHMONT.

Arrêté du gouvernement du 21 mars 1848

Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs,

Considérant que le décret du 2 mars qui détermine la durée du travail effectif et qui supprime l’exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage n’est pas universellement exécuté en ce qui touche à cette dernière disposition ;

Considérant que les deux dispositions contenues dans le décret précité sont d’une égale importance, et doivent avoir force de loi, le gouvernement provisoire de la république, tout en réservant la question du travail à la tâche,

Arrête :

Toute exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage sera punie d’une amende de cinquante à cent francs pour la première fois ; de cent à deux cents francs en cas de récidive ; et, s’il y avait double récidive, d’un emprisonnement qui pourrait aller de un à six mois. Le produit des amendes sera destiné à secourir les invalides du travail.
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MessageSujet: 3 mars 1931 : The Star-Spangled Banner devient l'hymne national des États-Unis.   ephemeride - Page 29 EmptyMar 3 Mar - 21:54



3 mars 1931 : The Star-Spangled Banner devient l'hymne national des États-Unis.

The Star-Spangled Banner est l’hymne national des États-Unis. Le poème qui en constitue le texte fut écrit par Francis Scott Key et parut en 1814. Avocat de 35 ans et poète amateur, Key l'a écrit après avoir assisté, pendant la guerre anglo-américaine de 1812, au bombardement du fort McHenry à Baltimore, dans le Maryland, par des navires britanniques de la Royal Navy entrés dans la baie de Chesapeake. Le texte rend hommage à la résistance héroïque de ceux qui défendirent le fort et qui furent en mesure de faire flotter le drapeau américain à son sommet en dépit de l'acharnement de l'ennemi à y planter le sien.

La musique utilisée pour cet hymne était à l'origine créée pour The Anacreontic Song, également connue sous le nom Anacreon in Heaven, une chanson à boire d'un club de musiciens britanniques en hommage au poète grec Anacréon. La musique a été reprise par des Américains et les paroles remplacées par celles de l'hymne actuel des États-Unis. Il a été reconnu pour un usage officiel par la marine américaine en 1889 et par la Maison-Blanche en 1916.


Il a été finalement adopté comme hymne national par une résolution du Congrès en date du 3 mars 1931. La chanson se compose de quatre strophes, mais généralement seuls la première strophe et le premier refrain sont chantés aujourd’hui.

En 1969, au Festival de Woodstock, Jimi Hendrix joua une version historique de The Star-Spangled Banner en solo, à la guitare électrique tout en distorsion, évoquant des lâchers de bombes, durant la guerre du Viêt Nam.


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MessageSujet: 4 mars 1789 : Première session du Congrès américain   ephemeride - Page 29 EmptyMer 4 Mar - 21:55

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4 mars 1789 : Première session du Congrès américain

Le premier Congrès des États-Unis est la législature fédérale américaine, composée du Sénat et de la Chambre des représentants, débutant le 4 mars 1789 et s'achevant le 3 mars 1791.

Il se réunit au Federal Hall de New York.

Il n'existe pas encore de partis politiques, les dirigeants politiques de l'époque se méfiant largement de l'idée de "factions" : les sénateurs et représentants sont catalogués a posteriori suivant leur approbation ou leur opposition à la politique du président George Washington et de son secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton. Les premiers constituent la faction pro-administration ; les tenants de la faction anti-administration qui s'opposent à eux sont partisans un rôle moins important du gouvernement fédéral au bénéfice des États.

Durant ce premier Congrès, le Sénat et la Chambre sont tous deux en majorité pro-administration.
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MessageSujet: 5 mars 1684 : Formation de la Sainte Ligue   ephemeride - Page 29 EmptyJeu 5 Mar - 21:54

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5 mars 1684 : Formation de la Sainte Ligue

La Sainte Ligue ou Societas offensivi et defensivi belli est une coalition composée du Saint-Empire romain germanique, de la République des Deux Nations (Pologne, Lituanie) et de la république de Venise et signée le 5 mars 1684 à Linz, à l'initiative du pape Innocent XI, dans le but de lutter contre l'expansion des Ottomans en Europe. Le Tsarat de Russie rejoignit l'alliance en 1686.

La Sainte Ligue est fondée notamment à la suite de la bataille de Vienne (1683), qui brisa le siège des Ottomans et stoppa leur avancée en Europe centrale. Marc d'Aviano, envoyé par le pape Innocent XI pour inciter les nations catholiques à s'unir, est une personnalité-clé qui a permis l'émergence de la Sainte-Ligue. Celle-ci est active lors de la grande guerre austro-turque (1683-1699). C'est dans ce cadre que la République de Venise conquit le Péloponnèse sous la conduite du doge Francesco Morosini au cours de la première guerre de Morée. La coalition fut finalement dissoute en 1699 en conclusion du traité de Karlowitz.
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MessageSujet: 6 mars 961 : Victoire byzantine lors du siège de Chandax et fin de l'émirat de Crète   ephemeride - Page 29 EmptyVen 6 Mar - 21:54

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6 mars 961 : Victoire byzantine lors du siège de Chandax et fin de l'émirat de Crète

Le siège de Chandax (Candie) est le point culminant de la campagne byzantine de reconquête de l'île de Crète, alors siège de l'émirat de Crète depuis les années 820. Il met un terme à plusieurs tentatives de reprendre l'île aux musulmans, dont la première remonte à 827.

La prise de Candie est menée à bien par Nicéphore Phocas qui devient empereur quelques temps après sa victoire.

La campagne en elle-même s'étend de l'automne 960 au printemps 961. Son issue victorieuse est de première importance pour les Byzantins qui retrouvent le contrôle du littoral de la mer Égée. Dès lors que celle-ci est moins exposée aux raids des pirates musulmans qui évoluaient souvent depuis la Crète.
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MessageSujet: 7 mars 321 : Constantin fait du dies solis le jour du repos hebdomadaire   ephemeride - Page 29 EmptySam 7 Mar - 21:54

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7 mars 321 : Constantin fait du dies solis le jour du repos hebdomadaire

Sol Invictus est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans l'armée romaine.

L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre une fête officielle appelée le « jour de naissance du Soleil » (dies natalis solis invicti). Cette fête vient alors se placer dans le prolongement des Saturnales, une période de fête ancienne et la plus importante de Rome. Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

Un de ses successeurs, Constantin Ier, le premier empereur romain converti au christianisme, fut au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires. Il fit du dimanche un jour de repos en hommage au Sol Invictus par une loi du 7 mars 321. Les premiers chrétiens célébraient déjà le dimanche en tant que jour de la résurrection du Christ et « premier jour de la semaine », et se réunissaient pour une Eucharistie le dimanche soir. Cependant, un des titres messianiques appliqués à Jésus étant « soleil de justice », un syncrétisme avec le symbolisme solaire romain fut effectué dans un contexte chrétien.

Durant la christianisation de l'Empire romain, la célébration de la naissance de Jésus le 25 décembre par les chrétiens de Rome a progressivement remplacé le culte de Sol Invictus. L'édit de Thessalonique de 380 décrété par Théodose Ier interdit définitivement le culte de Sol Invictus faisant du 25 décembre une fête exclusivement chrétienne.
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MessageSujet: 8 mars 1817 : Fondation du New York Stock Exchange   ephemeride - Page 29 EmptyDim 8 Mar - 21:54

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8 mars 1817 : Fondation du New York Stock Exchange

Son origine remonte à la signature, par 24 agents de change de New York le 17 mai 1792, d'une convention dite « accord de Buttonwood », c'est-à-dire du platane d'Amérique, du nom de l'arbre sous lequel ils avaient l'habitude de se réunir, situé à l'emplacement de l'actuel 68, Wall Street.

À la création, la cotation officielle commence avec cinq titres, trois obligations d'État et deux actions de banques. L'activité croît très vite pour atteindre un pic de 380 000 actions en 1817, avant d'être divisée par six en quelques années puis de rebondir à partir de 1830 avec la première cotation d'actions de sociétés de chemin de fer. Sur le marché hors-cote, l'immobilier est actif dès la fin du XVIIIe siècle en partie grâce au scandale de Yazoo Land.

Le 8 mars 1817, une charte de l'organisation est rédigée renommant la bourse de New York en "New York Stock & Exchange Board".

La bourse porte son nom actuel depuis 1863. Anthony Stockholm en fut le premier président. La première place des changes était une salle louée pour 200 $ par mois au 40, Wall Street, en 1817. Ce bâtiment fut détruit lors du grand incendie de New York de 1835.
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MessageSujet: 9 mars 1309 : Clément V arrive à Avignon   ephemeride - Page 29 EmptyLun 9 Mar - 21:54

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9 mars 1309 : Clément V arrive à Avignon

Bertrand de Got, évêque de Bordeaux, est élu en 1305 au conclave de Pérouse encore secoué par l'affrontement entre Philippe Le Bel et Boniface VIII. Couronné à Lyon, il repart pour Bordeaux et ce n'est que lentement qu'il rejoint Avignon où il est hébergé par les Dominicains en leur couvent de la rue d'Annanelle, dans les quartiers en expansion, hors des anciennes enceintes détruites en 1226.

Il avait décidé de s'installer « provisoirement » dans cette ville qui appartenait alors au comte de Provence, Charles II d'Anjou, roi de Sicile et de Naples, vassal de l'Eglise et proche du Comtat Venaissin, terre d'Eglise où il séjournera plus souvent que dans Avignon.

Il préférera le calme de Carpentras et surtout du monastère du Groseau, près de Malaucène, à l'agitation d'une cité qui craquait de toutes parts, pour accueillir les prélats italiens et leurs suites. La population passera de 5 000 à 30 000 habitants au cours du XIV ème siècle et la ville se dotera de nouveaux remparts. L'accueil des Juifs chassés de France dans la nouvelle « carrière » va encore accroître la surpopulation. Mais que ce soient les banquiers italiens ou les artisans et commerçants juifs, tous vont participer au développement économique mais aussi culturel de la ville par les échanges qui se multiplient.

L'installation des papes en Avignon changera la physionomie de la ville par la construction de nombreuses « livrées », ces demeures occupées par les cardinaux et surtout du Palais des Papes qui domine la ville de sa silhouette de forteresse gothique, la plus importante jamais construite.

Il y a sept siècles, les papes ont choisi Avignon pour leur capitale et l'achat de la ville en 1348 à la Reine Jeanne, la liera pour des siècles aux états pontificaux. L'influence italienne laissera son empreinte au delà de leur simple présence, notamment à la période baroque avec la construction de très beaux édifices civils tout autant que religieux.
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MessageSujet: 10 mars 1899 : Décret réglementant la circulation automobile   ephemeride - Page 29 EmptyMar 10 Mar - 21:54

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10 mars 1899 : Décret réglementant la circulation automobile

Au XIXe siècle, une réglementation de la circulation routière s’impose aux pouvoirs publics, les autorités ayant été brutalement confrontées à la difficile cohabitation du véhicule motorisé avec les autres moyens traditionnels de locomotion : la traction animale et la population piétonne.

Inévitablement, l’apparition des premières automobiles fait naître corrélativement un nouveau contentieux, celui des accidents de la circulation routière. On parle à l’époque d’une véritable « crise du piéton », tant les victimes de ces véhicules à moteur sont nombreuses et notre droit de la responsabilité totalement inadapté à gérer ce nouveau fléau social.

Du développement des accidents de la circulation découlera une importante transformation de notre droit de la responsabilité civile. Jusqu’alors, la législation des véhicules se limite à la réglementation des véhicules à traction animal avec pour principal objectif l’identification et la mise en place des règles élémentaires de circulation. Ainsi, la plaque d’immatriculation numérotée avait été rendue obligatoire sur les véhicules par l’ordonnance du 2 mai 1725 qui régissait par ailleurs les règles de stationnement et posait les conditions d’aptitude à la conduite.

Mais c’est le décret du 28 août 1808 qui instaure pour la première fois les règles du partage de la route et des voies à double sens. Ainsi, « les rouliers, voituriers, charretiers, sont tenus de céder la moitié du pavé aux voitures des voyageurs » — les règles seront étendues par un décret du 16 août 1852, aux termes duquel les autorités imposent l’obligation de circulation à droite et de partage pour moitié de la route.

Dans une ordonnance du 16 juillet 1828, les pouvoirs publics proscrivent pour la première fois les vitesses qu’ils qualifient « d’excessives » et imposent des règles de vitesse circulation. Ainsi, « les postillons ne peuvent, sous aucun prétexte, descendre de leurs chevaux. Il leur est expressément défendu de conduire les voitures au galop sur les routes, et autrement qu’au petit trop dans les villes ou communes rurales, et au pas dans les rues étroites ».

La loi organique du 30 mai 1851 constitue la première législation globale de la circulation routière qui codifie les précédents textes en vigueur. Elle régit « la police du roulage et des messageries publiques » et servira plusieurs années plus tard au fondement juridique des premiers Codes de la route — elle sera finalement abrogée par le Code de la route de 1958. Cette loi organique répressive constitue le premier édifice du droit français de la circulation routière.

Ainsi, certains comportements dangereux sont identifiés et dès lors incriminées par la loi, notamment la circulation sans plaque d’immatriculation, le refus d’obtempérer et les dommages à l’ouvrage public. Cette loi régit en outre le stationnement des voitures qui ne servent pas au transport de personnes. Le stationnement est considéré comme un encombrement de la voie.

Le législateur, préoccupé par la protection des sols et la préservation des voies publiques, confère à l’autorité administrative l’autorité de fixer les normes techniques des véhicules, la forme des routes et la longueur des essieux étant concernées.

Au bout de quelques années, le développement de la circulation automobile à Paris impose au préfet de police de réglementer par l’ordonnance du 14 août 1893 le fonctionnement et la circulation sur la voie publique. Dans le ressort de la préfecture de police, sont visés par l’ordonnance les « véhicules à moteur mécanique autres que ceux qui servent à l’exploitation des voies ferrées concédées ».

Ces nouvelles règles imposent pour la première fois à l’automobiliste l’obtention d’une autorisation de circuler ainsi qu’un certificat de capacité dans le département de Paris. Le certificat donnant le droit de posséder un véhicule à moteur est vérifié par un ingénieur des service des mines qui s’assure de la conduite et des connaissances du véhicule par le candidat.

L’automobiliste du XIXe siècle aura ainsi assisté aux balbutiements d’un corpus de règles, mais il faudra attendre le décret du 10 mars 1899 portant règlement relatif à la circulation des automobiles pour avoir le premier Code de la route en France. Le Code impose « une limitation de vitesse à 30 km/h en campagne et 20 km/h en agglomération, la vitesse devant être ramenée à celle d’un homme au pas dans les passages étroits ou encombrés ». Il précise que « nul ne peut conduire une automobile s’il n’est porteur d’un certificat de capacité délivré par le préfet du département de sa résidence, sur l’avis favorable du service des mines ». Et surtout, il prévoit le retrait de ce certificat par arrêté préfectoral après deux contraventions dans l’année.

À l’époque déjà, les associations de défense des automobilistes soulèvent l’illégalité d’une telle prérogative. Elles soutiennent que le retrait du permis de conduire constitue une peine de nature pénale que seule la loi peut prévoir et un tribunal judiciaire prononcer. Cette argumentation juridique est écartée dès cette époque par la Haute juridiction administrative.

Enfin, le décret de 1899 rend pour la première fois obligatoire le recours à des équipements de sécurité des automobiles. Il impose ainsi que « les réservoirs et pièces quelconques destinés à contenir des produits explosifs ou inflammables soient construits de façon à ne laisser échapper ni tomber aucune matière pouvant causer une explosion », que « les organes de manœuvre doivent être groupés de façon que le conducteur puisse les actionner sans cesser de surveiller la route », que « le véhicule doit être pourvu de deux systèmes de freinage distincts, suffisamment efficaces, dont chacun est capable de supprimer automatiquement l’action motrice du moteur ou de la maîtriser ».

Plus tard, le décret du 27 mai 1921 s’apparente à un Code de la route puisqu’il réglemente de façon générale la circulation automobile en compilant l’ensemble de la législation passée en vigueur et reproduit dans son article 29 les dispositions contenues dans les articles 11 et 32 du décret de 1899, notamment l’exigence du certificat de capacité. Le décret de 1921 est remplacé par celui du 31 décembre 1922 portant règlement général sur la police de la circulation routière. Désormais, le certificat de capacité est appelé « permis de conduire ».
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MessageSujet: 11 mars 1712 : La Suède connaît un 30 février   ephemeride - Page 29 EmptyMer 11 Mar - 21:54

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11 mars 1712 : La Suède connaît un 30 février

En 1699, la Suède décida de passer du calendrier julien au calendrier grégorien en omettant les jours intercalaires à partir de 1700 et ce pendant quarante ans. Donc l’année 1700 ne fut pas une année bissextile en Suède, mais contrairement au plan prévu, ce fut la seule année ainsi modifiée : 1704 et 1708 furent bissextiles. Pendant cette période, le calendrier suédois fut donc un jour en avance sur le calendrier julien mais toujours dix jours en retard sur le calendrier grégorien.

En 1711, il fut décidé de revenir au calendrier julien et pour ce faire d’ajouter deux jours intercalaires l’année suivante, 1712, au mois de février qui dura donc trente jours. Ce trentième jour du mois de février suédois de 1712 correspondit au 29 février du calendrier julien et au 11 mars du calendrier grégorien.

L’adoption définitive du calendrier grégorien en Suède eut lieu en 1753.
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MessageSujet: 12 mars 1930 : Début de la marche du sel   ephemeride - Page 29 EmptyJeu 12 Mar - 21:54

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12 mars 1930 : Début de la marche du sel

Le 12 mars 1930, Mohandas Karamchand Gandhi entame une « marche du sel ». C'est la première application concrète de sa doctrine de la non-violence.

Contexte

Dans les années précédentes, le Mahatma a multiplié les manifestations non violentes et les grèves de la faim en vue d'obtenir, pour l'empire des Indes, un statut d'autonomie analogue à celui dont bénéficient les colonies à population européenne telles que le Canada ou l'Australie.

Faute de résultat, certains membres de son parti, le parti du Congrès, s'impatientent et menacent de déclencher une guerre en faveur de l'indépendance.

Gandhi, pour ne pas être débordé, avertit le vice-roi des Indes, Lord Irwin, futur Lord Halifax, que sa prochaine campagne de désobéissance civile aura pour objectif l'indépendance.

La marche

C'est ainsi qu'il quitte son ashram des environs d'Ahmedabad, au nord-ouest du pays, accompagné de quelques dizaines de disciples et d'une cohorte de journalistes. Après un parcours à pied de 386 km, il arrive le 6 avril au bord de l'océan Indien.
Il s'avance dans l'eau et recueille dans ses mains un peu de sel. Par ce geste dérisoire et hautement symbolique, Gandhi encourage ses compatriotes à violer le monopole d'État sur la distribution du sel.

Ce monopole oblige tous les consommateurs indiens, y compris les plus pauvres, à payer un impôt sur le sel et leur interdit d'en récolter eux-mêmes. L'occupant britannique construit même de vastes barrières pour prévenir l'activité illicite de faux-sauniers. Il est analogue à l'impôt de la gabelle sous l'Ancien Régime, en France.

Sur la plage, la foule, grossie de plusieurs milliers de sympathisants, imite le Mahatma et recueille de l'eau salée dans des récipients. Leur exemple est suivi partout dans le pays. À Karachi comme à Bombay, les Indiens font évaporer l'eau et collectent le sel au vu des Britanniques. Ces derniers jettent plus de 60 000 contrevenants en prison.

Les Indiens, fidèles aux recommandations de Gandhi, se gardent bien de résister. Le Mahatma lui-même est arrêté et passe neuf mois en prison. À la fin, le vice-roi reconnaît son impuissance à imposer la loi britannique. Cédant aux injonctions du Mahatma, il libère tous les prisonniers et accorde aux Indiens le droit de collecter eux-mêmes le sel.
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MessageSujet: 13 mars 1781 : Découverte d'Uranus   ephemeride - Page 29 EmptyVen 13 Mar - 22:02

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13 mars 1781 : Découverte d'Uranus

C'est en observant les étoiles le 13 mars 1781 dans la constellation des Gémeaux que William Herschel observa Uranus.

Uranus est la première planète découverte à l'aide d'un télescope.

William Herschel ne compris pas tout de suite que c'était une planète mais pensa qu'il avait découvert une nouvelle comète.

Mais il se rendit vite compte que cet astre avait une orbite trop circulaire pour pouvoir être une comète. Il en déduisit donc que c'était la septième planète du système solaire. Cette découverte très importante repoussa les limites du système solaire car avant cela la dernière planète était Saturne.

L'orbite d’Uranus se trouve deux fois plus loin. Le système solaire en fut donc considérablement agrandi.

Mais William Herschel ne s'arrêta pas là, c'est en 1787 qu'il finit par découvrir deux satellites de Uranus : Titania et Obéron.

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