Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 13 mars 1979 : Naissance du Système monétaire européen   ephemeride - Page 19 EmptyDim 13 Mar - 12:54

ephemeride - Page 19 Sme19710

13 mars 1979 : Naissance du Système monétaire européen

Le Système monétaire européen a été créé le 13 mars 1979 après treize mois de dures négociations. C'est le successeur du Serpent monétaire européen avec lequel il ne doit pas être confondu même si les deux ont été marqués par l'instabilité monétaire des années 1975-1985.

Son objectif est de stabiliser les monnaies européennes. Il repose sur trois piliers :

- Un encadrement des marges de fluctuations autour d'un cours monétaire, l'ECU, qui fait office de pivot de référence, mais qui ne constitue en rien une monnaie commune ; il ne s'agit que d'un outil virtuel déduit quotidiennement selon les cours de change des monnaies des États membres.
- Un mécanisme de change qui assure un lien solide entre les monnaies nationales.
- Un système de crédit qui gère la solidarité monétaire des pays.

Comme le montre sa genèse et l'histoire des négociations, le SME n'a pu exister que parce que la France et l'Allemagne de l'Ouest l'avaient décidé. Le secret des négociations dans les débuts fut finalement un atout très important pour le succès des pourparlers. Trop d'intérêts croisés, politiques et économiques, auraient fait chuter le projet si la communauté financière, les hauts fonctionnaires et l'opinion publique avaient eu connaissance du dossier avant le Conseil européen de Brême. Ainsi, l'idée fut acquise que l'Europe ne pouvait se construire sans une volonté politique très forte.

Le 12 mars 1979, après de très longues et très âpres négociations, une communication du Conseil européen annonce : « Les conditions sont désormais réunies pour que soit mis en œuvre le mécanisme de change du Système monétaire européen ». Curieusement, il n'y aura pas d'autres communications, ni du Président français Valéry Giscard d'Estaing, ni du Chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt. De fait, peu de responsables croyaient alors en son avenir et la plupart des experts étaient très sceptiques, persuadés que le système ne tiendrait pas bien longtemps, quelques mois à peine ou même quelques semaines, et qu'il serait en tout cas incapable de résister à une sérieuse spéculation.

Cependant, le système se révéla stable et atteignit son objectif principal : concourir à la stabilité des changes. Dès les deux premières années — 1979 et 1980 —, les monnaies européennes étaient plus stables qu'au cours des sept années précédentes. Le SME résista bien au second choc pétrolier. De plus, il a également facilité la lutte européenne contre l'inflation et a provoqué un certain rapprochement des politiques économiques.

Cependant, malgré des premiers résultats encourageants, ce système monétaire se révélera finalement décevant. Ce bilan convaincra les décideurs d’aller plus loin que le SME et de fonder l’euro.
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MessageSujet: 14 mars 1793 : Bataille de Cholet   ephemeride - Page 19 EmptyLun 14 Mar - 9:54

ephemeride - Page 19 Vendzo10

14 mars 1793 : Bataille de Cholet

Les exigences de la défense des frontières contraignent la Convention à renforcer les armées, jusque-là composées de soldats de métier et de volontaires. Une levée de 300.000 hommes, tirés au sort parmi les célibataires de chaque commune, est imposée par la loi du 24 février 1793. Son application se heurte d'emblée à une violente opposition. La révolte immédiate n'est pas seulement angevine : du Nord à Toulouse, de la Bourgogne à l'Orléanais et à l'Alsace, éclatent de véritables émeutes, partout réprimées.

En avril 1793, les foyers de résistance seront presque tous éteints, sauf dans l'Ouest. En Anjou, attroupements et manifestations hostiles sont constatés à Cholet dès les premiers jours de mars, où le 4 tombent les premiers morts. Le 6 mars, à Jallais, devant les groupes hostiles, la municipalité renforce sa garde nationale et fait défendre le château par un détachement venu de Chalonnes ; le 9 mars, à Chanzeaux, la mairie est pillée, le médecin qui avait appelé aux armes contre les révoltés, est tué. L'émeute gronde.

À compter du 10 mars, l'insurrection attisée par la poursuite des opérations de conscription et par la passivité apparente des administrateurs, pourtant régulièrement informés, prend une nouvelle ampleur. Le 12 mars : les insurgés tiennent Saint-Florent, Rochefort et Maulévrier. Le 13 mars tombent, à leur tour, Chemillé, Beaupréau et Vezins.

Le 14 mars, la prise du château de Jallais livre aux insurgés le Missionnaire, son canon. La bataille fait rage à Cholet, où l'une des grandes figures républicaines, le marquis de Beauvau, procureur du district de Cholet est mortellement blessé. Le 16 mars : l'armée insurgée taille en pièces près de Coron les gardes nationaux pour la première fois rassemblés pour lui faire face. Le 19 mars : alors que la Convention décrète hors la loi tout citoyen convaincu d'avoir pactisé avec l'ennemi, les administrateurs des districts insurgés se réfugient à Angers dans un aveu d'impuissance. Les contours du pays « blanc » sont désormais tracés.
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MessageSujet: 15 mars 1969 : Bataille sur l'Oussouri   ephemeride - Page 19 EmptyMar 15 Mar - 11:54

ephemeride - Page 19 Oussou10

15 mars 1969 : Bataille sur l'Oussouri

Le conflit commence dans la nuit du 1er au 2 mars 1969 lorsqu'un groupe de 300 soldats chinois armés de fusils SKS tend une embuscade à des gardes-frontières soviétiques sur l'île Zhenbao, provoquant la mort de 31 Soviétiques et faisant 14 blessés ; le lieutenant Ivan Strelnikov, sorti pour un pourparler avec les soldats chinois, est tué sans sommation.

Le 14 mars 1969, les Soviétiques envoient quatre chars T-62A dont c'est la première utilisation au combat pour contrer l'assaut chinois. Le char no 545 du colonel Leonov est capturé après avoir roulé sur une mine antichar chinoise. Leonov et le reste de l'équipage du T-62A sont tués alors qu'ils tentent de quitter le char immobilisé. Ce jour-là, les Soviétiques, très inférieurs numériquement face aux Chinois, et après avoir épuisé leurs munitions, doivent battre en retraite sur la rive nord du fleuve.

Le 15 mars 1969, l'Armée rouge riposte en bombardant les troupes de l'Armée populaire de libération sur la rive chinoise de l'Oussouri avec des unités de lance-roquettes multiples BM-21 Grad (secrètes à l'époque et dont il s'agit également du baptême du feu) et en prenant d'assaut l'île Zhenbao. La base chinoise étant en majeure partie dévastée par les roquettes des Grad, au soir du 16 mars le calme est revenu sur l'île. À la fin des opérations, l'île Zhenbao reste sous contrôle soviétique.
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MessageSujet: 16 mars 1978 : Les Brigades Rouges enlèvent Aldo Moro   ephemeride - Page 19 EmptyMer 16 Mar - 5:54

ephemeride - Page 19 Aldo-m10

16 mars 1978 : Les Brigades Rouges enlèvent Aldo Moro

Le 16 mars 1978, à Rome, les Brigades Rouges enlèvent Aldo Moro (62 ans). C'est l'aspect le plus spectaculaire, à défaut d'être le plus meurtrier, hélas, des » années de plomb », une vague terroriste qui secoue l'Italie mais aussi l'Allemagne, le Japon etc.

Le président respecté de la droite démocrate-chrétienne sera retrouvé assassiné dans le coffre d'une voiture, le 9 mai 1978, au coeur de Rome, à mi-distance du siège de la Démocratie chrétienne et du Parti communiste, lequel était alors dirigé par Enrico Berlinguer, un homme issu de la petite noblesse sarde et partisan de la liberté d'expression et du multipartisme dans les pays communistes est-européens.

Aldo Moro a été de fait enlevé le jour où il devait concrétiser à la Chambre des députés un « compromis historique » avec le deuxième parti italien.

Les Brigages Rouges (en italien Brigate rosse), un groupe terroriste fondé en 1970 par un néo-fasciste passé à l'extrême-gauche, Renato Curcio, voulaient contrecarrer ce rapprochement et faire sombrer la démocratie italienne dans l'espoir qu'une nouvelle dictature susciterait contre elle un mouvement révolutionnaire.

Le Président du Conseil Giulio Andreotti n'en avalise pas moins le rapprochement entre son parti, la DC, et le PCI. Le gouvernement refuse par ailleurs toute négociation avec les terroristes malgré les messages envoyés par l'otage.

L'émotion est immense en Italie avec ce crime qui porte à son paroxysme la folie terroriste des « années de plomb » de la décennie 70 et signe l'arrêt de mort des Brigades rouges en faisant l'unanimité contre elles.

Des questions restent posées sur les complicités dont les terroristes ont pu bénéficier au sein de la police et de l'administration ainsi que sur l'attitude rigide des dirigeants politiques.
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MessageSujet: 17 mars 1793 : Salm-Salm est rattachée à la France   ephemeride - Page 19 EmptyJeu 17 Mar - 9:54

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17 mars 1793 : Salm-Salm est rattachée à la France

La principauté de Salm avait réussi à conserver son indépendance politique et économique après les traités de Westphalie qui accordaient au roi de France les possessions alsaciennes des Habsbourg alors que la partie duché de Lorraine demeurait au Saint-Empire romain germanique.

Au même titre que la principauté, la ville de Mulhouse, le comté de Montbéliard avec Riquewihr et le comté de Nassau-Sarrewerden étaient aussi considérés comme des territoires étrangers susceptibles d’être annexés. Les princes de Salm-Salm (princes possessionnés d'Alsace) étaient donc considérés comme seigneurs au service de l’Empire et dont le territoire, enclavé dans les possessions du nouvel État français, constituait pour l'Assemblée constituante un obstacle à l’unification et à la sécurité du sol national.

Scrutant avec inquiétude les bouleversements provoqués par la Révolution française, et l'échec de la fuite de la famille royale à Varennes-en-Argonne, le prince Constantin Alexandre prend la sage précaution de se retirer définitivement le 15 août 1791 de Senones, capitale de sa principauté vosgienne et gagne son château d'Anholt en Westphalie. Ce domaine avait été acquis en 1647 par le mariage du prince Léopold Philippe Charles de Salm avec l’héritière des comtes d'Anholt, Anna-Maria.

La Convention nationale, ayant interdit - plus formellement en 1792 sous peine de mort - la sortie des denrées du territoire national français en temps de guerre, se borne à établir un blocus économique de la principauté et provoque une crise alimentaire dans la principauté.

Les pourparlers engagés depuis Anholt par le prince Constantin et des émissaires de la principauté n’aboutissent point, ouvrant la voie à une procédure d’annexion de l’enclave pour les partisans de la République ou les ennemis de l'ancien ordre religieux au sein des instances représentatives de la principauté. Le conseil municipal de Senones n'a d'autre choix que de voter le rattachement à la République française le 21 février 1793. Le traité, ratifié à Paris par la Convention nationale le 2 mars 1793, précise, non sans cynisme, que la Convention accepte « le vœu librement émis par le peuple de la ci-devant principauté de Salm … ».

Le 17 mars 1793, le territoire de la principauté qui compte plus de 12 000 habitants est définitivement incorporé au département des Vosges.
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MessageSujet: 18 mars 1967 : Naufrage du Torrey Canyon   ephemeride - Page 19 EmptyVen 18 Mar - 9:54

ephemeride - Page 19 Torrey10

18 mars 1967 : Naufrage du Torrey Canyon

Le 18 mars 1967, le pétrolier Torrey Canyon s’échoue dans la Manche et déverse son pétrole sur les côtes bretonnes.

Cette première « marée noire » donne le coup d’envoi des mouvements écologiques dans les pays industrialisés. Mais, dans un premier temps, les critiques portent uniquement sur les méfaits de la pollution industrielle et les dangers d'une croissance effrénée. On s'inquiète de la pollution des océans, de la disparition des oiseaux du fait des pesticides et des forêts du fait des « pluies acides »...

Il n’est pas encore question d'effet de serre et de réchauffement climatique. Cette prise de conscience n'interviendra que vingt ans plus tard mais sera immédiatement relayée par les partis écologistes nés de l'échouage du pétrolier...

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MessageSujet: 19 mars 1950 : Appel de Stockholm   ephemeride - Page 19 EmptySam 19 Mar - 10:54

ephemeride - Page 19 Stockh10

19 mars 1950 : Appel de Stockholm

Après les États-Unis qui ont rendu public leur programme d'armement nucléaire puis bombardé Hiroshima et Nagasaki en 1945, l'Union soviétique fait exploser sa première bombe atomique expérimentale le 29 août 1949, mais reste loin derrière les États-Unis pour le nombre de vecteurs, et peine à établir la parité.

Dans ce contexte naît le Mouvement mondial des partisans de la paix — d'inspiration communiste —, animé en France par des intellectuels engagés aux côtés du Parti communiste français, comme Frédéric Joliot-Curie, Jean Orcel, Louis Aragon, Jean Bruller ou Pablo Picasso, dénonçant le risque de guerre atomique généré, selon eux, par l'armement nucléaire des « pays impérialistes ».

Cette dénonciation prend une dimension exceptionnelle lorsque le Comité du Congrès mondial des partisans de la paix (réuni à Stockholm) lance, le 19 mars 1950, « l'appel de Stockholm » qui exige notamment « l'interdiction absolue de l'arme atomique ».

Alors que la « guerre froide » devient « chaude » avec la guerre de Corée (le 25 juin), cette campagne rencontre un véritable succès populaire, recueillant officiellement 15 millions de signatures (plus vraisemblablement une dizaine de millions) en France. Dans le monde, le Mouvement revendique plus de 500 millions de signatures, chiffre gonflé par le comptage systématique de l'ensemble des populations du bloc de l'Est. Pour l'historien Pierre Milza, ces chiffres sont « totalement incontrôlables et de toute évidence hautement fantaisistes ».

Malgré le zèle des militants communistes, ce mouvement d'opinion ne se transforme pas en organisation de masse durable.

    « APPELNous exigeons l'interdiction absolue de l'arme atomique, arme d'épouvante et d'extermination massive des populations.Nous exigeons l'établissement d'un rigoureux contrôle international pour assurer l'application de cette mesure d'interdiction.Nous considérons que le gouvernement qui, le premier, utiliserait, contre n'importe quel pays, l'arme atomique, commettrait un crime contre l'humanité et serait à traiter comme criminel de guerre.Nous appelons tous les hommes de bonne volonté dans le monde à signer cet appel. »— Stockholm, 19 mars 1950

Des représentants du neutralisme issus de la gauche non communiste tels que Claude Bourdet ou Maurice Lacroix refuseront de signe l'Appel. Hubert Beuve-Méry écrit ainsi dans Le Monde :

    « L'Appel de Stockholm... est une arme de guerre froide. Et nous nous refusons à le signer parce que, précisément, nous sommes pour la paix... Serviteurs de la dictature stalinienne, les signataires de l'Appel de Stockholm doivent être partout dénoncés. »
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MessageSujet: 20 mars 1342 : Instauration de la gabelle   ephemeride - Page 19 EmptyDim 20 Mar - 9:54

ephemeride - Page 19 Gabell10

20 mars 1342 : Instauration de la gabelle

La gabelle est une taxe royale sur le sel ayant existé en France au Moyen Âge et à l'époque moderne. C'était alors l'une des aides ou taxes indirectes. Les gabelous se chargeaient de la récolte de la gabelle.

Le principe général est le suivant : le sel fait l'objet d'un monopole royal. Il est entreposé dans des greniers à sel, où la population l'achète taxé et en toute petite quantité. La gabelle représente, à l'époque moderne, environ 6 % des revenus royaux.

Le sel fut longtemps le seul moyen de conserver les aliments et était donc un élément stratégique. Avec le sel, on fabriquait des salaisons et l'on séchait poissons et viandes douces. Il était également un composant nutritif indispensable pour le bétail. Enfin, il fut sous l'Ancien Régime utilisé comme monnaie d'échange et il possédait même une fonction de salaire, dont on retrouve le sens étymologique dans salarium en latin qui signifiait « ration de sel » puis, par extension, la pratique du traitement, du salaire à l'époque romaine.

D’origine romaine, l'impôt avait été repris dès le XIIe ou le XIIIe siècle par la royauté, qui s’était empressée d’accaparer à son profit le monopole et la vente de cette denrée. Déjà instituée comme une taxe temporaire par Louis IX en 1246, puis reprise par Philippe IV le Bel en 1286, la gabelle devient une taxe permanente sous Philippe VI de Valois qui la généralise dans tout le royaume dès 1342

Au XIVe siècle les plaintes commencent, elles ne cesseront plus. « En ce mois de mars 1343, dit le continuateur de Nangis, notre roy Philippe mit sur le sel une exaction dite gabelle, d’où il acquit la male grâce du peuple ». À la même époque (1342), sont créés les Greniers à sel, tribunaux chargés de juger toutes les contraventions relatives à la Gabelle et dont les appels, plus tard, durent être portés devant la cour des aides. En 1343, par ordonnance du roi, le sel devient un monopole d'État. Taxe modeste d'abord, de 2 deniers par minot ; sous Charles V, elle est déjà de 8 sous et l’impôt, malgré de solennelles promesses, devient permanent.

La gabelle est abolie par l'Assemblée nationale constituante le 1er décembre 1790. C'est Prieur de la Marne qui présente le rapport de suppression. Mais l’impôt sur le sel réapparut néanmoins en 1806, sous Napoléon Ier. Supprimé à nouveau sous la Seconde République, il ne fut supprimé définitivement que par la loi de finances de 1945.
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MessageSujet: 21 mars 625 : Mahomet livre bataille aux Mecquois à Ohod   ephemeride - Page 19 EmptyLun 21 Mar - 18:54

ephemeride - Page 19 Mahome11

21 mars 625 : Mahomet livre bataille aux Mecquois à Ohod

Le 21 mars 625, dans le désert arabe, le prophète Mahomet et sa petite armée de fidèles sont attaqués par plusieurs milliers d'hommes venus de La Mecque. La bataille se déroule autour du mont Ohod, à cinq kilomètres au nord de l'oasis de Médine où s'abrite la première communauté musulmane.

Les Mecquois sont commandés par Abou Soufyân. Celui-ci dirigeait la caravane qui avait été attaquée quelques mois plus tôt par les musulmans au puits de Badr et il avait juré aux Koraishites de La Mecque de venger cet affront. Au mont Ohod, sa cavalerie met à mal les musulmans et le Prophète est lui-même blessé dans les combats.

Croyant Mahomet mort, Abou Soufyân se retire sans tenter de prendre d'assaut l'oasis de Médine et rentre triomphalement à La Mecque. Mahomet, de son côté, profite du répit pour affermir son autorité sur Médine. Selon l'islamologue Maxime Rodinson, le jour de la bataille du mont Ohod marque la naissance du premier État musulman du monde.

Victoire sur les Mecquois

Peu après, en mai 627, survient la « bataille du fossé ». Une armée de Mecquois d'environ 10 000 hommes et 600 chevaux, toujours commandée par Abu Sufyan, marche sur Médine.

Un esclave persan, Salman al Farsi, conseille à Mahomet de ceinturer l'oasis d'un fossé défensif. Inaccoutumé en Arabie, ce stratagème oblige les ennemis à renoncer après vingt jours de siège infructueux. C'est une nouvelle victoire pour les musulmans.

Les Koraishites de La Mecque comprennent qu'il ne leur reste plus qu'à se soumettre. C'est chose faite par le traité d'Hodaïbiya, en 629.

Le triomphe de Mahomet

Mahomet réussit en définitive à établir son pouvoir sur les tribus de la partie occidentale de la péninsule arabe.

Selon certains historiens, il n'est pas certain qu'il ait alors conscience d'installer une foi nouvelle.

Simplement, agissant en conquérant et en chef de guerre, dans la tradition arabe, il constitue autour de lui une communauté de fidèles ou de ralliés (véritable traduction du mot mu'min, dont on fera en français « musulman »). Ses préceptes religieux contribuent à la cohésion du groupe...

Le 11 janvier 630, il entre à la Mecque à la tête d'une armée de 10 000 hommes et sans effusion de sang. Il se rend à la Kaaba, le sanctuaire de tous les Arabes, frappe les idoles aux yeux et ordonne de les détruire avant de s'en retourner à Médine.

Et le 10 mars 632, peu avant de mourir, le Prophète accomplit un pèlerinage de trois jours à la Kaaba, vidée de ses idoles.

Monté sur sa chamelle, il accomplit les sept circuits rituels, en touchant la Kaaba de son bâton. Puis il recommande à l'ensemble de ses fidèles d'accomplir au moins une fois dans leur vie semblable pèlerinage.
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MessageSujet: 22 mars 1421 : Bataille du Vieil-Baugé   ephemeride - Page 19 EmptyMar 22 Mar - 13:54

ephemeride - Page 19 Vielba10

22 mars 1421 : Bataille du Vieil-Baugé

Le 22 mars 1421, au Vieil-Baugé, près d'Angers, les Anglais subissent une humiliante défaite, la première depuis qu'a débuté la guerre de Cent Ans, près d'un siècle plus tôt. C'est un « Azincourt à l'envers ».

Première revanche sur Azincourt

L'année précédente, par le traité de Troyes, le roi Charles VI le Fou a déshérité son fils, le Dauphin Charles, et désigné son gendre, le roi d'Angleterre Henri V, comme son successeur. Henri V rentre là-dessus à Londres et laisse à son frère cadet Thomas, duc de Clarence, le soin d'en finir avec le Dauphin et ses fidèles Armagnacs. Mais Charles s'allie avec les Écossais, ennemis jurés des Anglais, qui lui envoient plusieurs milliers d'hommes sous les ordres de John Stuart, comte de Buchan.

Ayant échoué à prendre Angers, le duc de Clarence se dirige vers Tours lorsqu'il apprend d'un prisonnier écossais que l'armée franco-écossaise du Dauphin, forte de cinq mille hommes, bivouaque à proximité, à Baugé. Voulant profiter de l'effet de surprise, il ne prend pas le temps de réunir toutes ses forces, soit trois mille hommes, et décide d'attaquer uniquement avec sa cavalerie (1500 hommes) un peu avant la tombée de la nuit.

Les troupes franco-écossaises commandées par le duc Motier de Lafayette, ancêtre du fameux La Fayette, sont sur leurs gardes et s'installent sur les hauteurs du Vieil-Baugé pour recevoir l'ennemi. La cavalerie anglaise, impulsive, commet les mêmes erreurs que les Français à Azincourt, six ans plus tôt. Bien qu'en infériorité numérique et de plus en contrebas de l'ennemi, elle charge celui-ci et se fait massacrer.

Le duc de Clarence meurt au combat avec un millier de ses cavaliers tandis que les Franco-Écossais ne subissent que des pertes infimes. Le terrain est prêt pour l'intervention de Jeanne d'Arc. En souvenir de cette bataille, la ville de Baugé est jumelée depuis 1965 avec la ville écossaise de Milngavie.
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MessageSujet: 23 mars 1983 : Lancement de l'Initiative de défense stratégique par les États-Unis   ephemeride - Page 19 EmptyMer 23 Mar - 9:54

ephemeride - Page 19 Reagan10

23 mars 1983 : Lancement de l'Initiative de défense stratégique par les États-Unis

Dans une adresse à la nation, le président américain Ronald Reagan informe ses compatriotes qu'il souhaite développer un projet de bouclier antimissile qui pourrait mettre son pays à l'abri d'une éventuelle attaque nucléaire. La presse baptisera du nom de «Guerre des étoiles» cette Initiative de défense stratégique (IDS) qui suscite des réactions mitigées.

Depuis son élection, en 1980, Reagan a fait d'une approche agressive à l'endroit de l'Union soviétique un des fers de lance de sa politique étrangère. Mais en 1983 il ne réussit pas à convaincre la Chambre des représentants d'approuver son budget qui contient une hausse de 10% du portefeuille de la défense.

S'adressant à la nation le 23 mars, il tente de justifier son budget en décrivant l'arsenal soviétique comme une menace à la sécurité américaine, puis évoque le lancement d'un projet de bouclier antimissile qui pourrait, un jour, mettre l'Amérique à l'abri d'une attaque nucléaire. Cette technologie, qui permettrait de détruire les missiles dans l'espace avant qu'ils n'atteignent leurs cibles, constituerait une rupture avec la stratégie de la «destruction mutuelle assurée» qui était l'outil de dissuasion des superpuissances. Reagan déclare à ce sujet : «Nous ne cherchons ni supériorité militaire, ni avantage politique. Notre seul but (...) est de chercher des façons de réduire le danger d'une guerre nucléaire.»

ephemeride - Page 19 Ids10

Le leader soviétique Iouri Andropov conteste ce projet de «Guerre des étoiles» qu'il considère comme une violation du traité sur les anti-missiles balistiques signé en 1972. Le discours de Reagan suscite aussi des réactions aux États-Unis. Alors que certains perçoivent le projet comme irréaliste sur le plan technologique, les démocrates accusent le président d'exagérer la menace soviétique pour obtenir une hausse du budget de la défense.

Dans un autre discours télévisé, le 30 mars, Reagan proposera à l'URSS une réduction mutuelle du nombre de missiles afin qu'une parité soit atteinte au niveau des têtes nucléaires. Il faudra cependant attendre l'arrivée au pouvoir de Mikhail Gorbatchev, en 1985, avant de voir des progrès significatifs dans ce dossier.
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MessageSujet: 24 mars 1801 : Assassinat du tsar Paul Ier   ephemeride - Page 19 EmptyJeu 24 Mar - 6:54

ephemeride - Page 19 Assass11

24 mars 1801 : Assassinat du tsar Paul Ier

Dès le début de son règne, Paul considère la lutte contre la France révolutionnaire comme l’axe principal de sa politique étrangère. L'Empire russe a rejoint les première et deuxième coalitions contre Napoléon, avec la Prusse, l'Autriche et d'autres puissances européennes, dont la Grande-Bretagne.

Au cours de ces guerres, la Russie a acquis un protectorat sur l'île de Malte - en 1798, Paul Ier est devenu Grand Maître de l'Ordre de Malte et considérait l'île comme une future base pour la flotte russe en Méditerranée. Lorsqu'en 1800 la Grande-Bretagne a pris le contrôle de cette terre, cela a été considéré par Paul comme un affront personnel. Il a ordonné la saisie de tous les navires anglais dans les ports russes (il y en avait jusqu'à 300), les paiements à tous les marchands anglais ont été gelés et un boycott des marchandises anglaises dans l'Empire russe a été décrété. Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été suspendues.

Paul Ier a commencé à correspondre avec Napoléon et à planifier une campagne conjointe contre les territoires britanniques en Inde. Avec votre souverain, nous allons changer la face du monde, a dit Napoléon à l'envoyé russe à Paris. Le plan prévoyait que plus de 70 000 soldats français et russes entreraient en Inde, et le premier détachement de plus de 22 000 soldats cosaques était déjà en route pour l'Inde lorsque Paul Ier a été assassiné.

Une conspiration fut organisée notamment par les comtes Pahlen et Panine et un aventurier mi-espagnol mi-napolitain, l'amiral José de Ribas, mort avant l'exécution du projet. Dans la nuit du 24 mars 1801, Paul est assassiné dans sa chambre du palais Saint-Michel par un groupe d’ex-officiers menés par le général Bennigsen, un Hanovrien au service de la Russie : à l'insu de la garde rapprochée et du valet de chambre, les huit soldats font irruption dans la chambre impériale après avoir pris un souper très arrosé ensemble. Ils obligent l’empereur à signer son abdication. L’empereur résiste, mais il est étranglé. Selon une autre thèse, la tête de Paul Ier aurait accidentellement heurté le dessus de cheminée. L’un des meurtriers, le général Zoubov, annonce à Alexandre Ier, qui réside au palais et fait partie de la conspiration, son accession au trône.
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MessageSujet: 25 mars 1949 : Opération Priboï   ephemeride - Page 19 EmptyVen 25 Mar - 16:54

ephemeride - Page 19 Priboi10

25 mars 1949 : Opération Priboï

L’opération Priboï (en russe : операция «Прибой», opération « déferlante ») est le nom de code de la déportation par les Soviétiques des Estoniens, des Lituaniens et des Lettons, considérés comme « ennemis du peuple » vers les régions inhospitalières de l'URSS du 25 au 28 mars 1949.

Planifiée par Staline, elle visait à « forcer la collectivisation des campagnes et éliminer le support de base de l'insurrection des Frères de la forêt contre l'occupation soviétique. » On estime que 90 000 civils ont été déportés.
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MessageSujet: 26 mars 1790 : Naturalization Act   ephemeride - Page 19 EmptySam 26 Mar - 18:54

ephemeride - Page 19 Immigr10

26 mars 1790 : Naturalization Act

En déclarant leur indépendance de la Grande-Bretagne, les dirigeants de la nouvelle république aspiraient à créer une nationalité américaine distincte et à minimiser le risque d'une autre monarchie. Lorsqu'ils ont rédigé la Constitution de 1787, ils n'ont pas défini ce qu'ils entendaient par « citoyen de naissance » ou « citoyen des États-Unis » et ont très peu parlé de l'immigration. Comme le note l'historien Rudolph Vecoli, « on devint Américain par choix, et non par filiation », grâce à un engagement commun envers la doctrine des droits naturels. Par conséquent, la seule distinction entre les citoyens « de naissance » et les citoyens naturalisés était que ces derniers devaient être inéligibles à la présidence. On a autorisé le Congrès à "établir une règle uniforme de naturalisation" et permis "la migration ou l'importation de telles personnes que l'un des États existants jugera approprié d'admettre".

Le 26 mars 1790, le Congrès des États-Unis promulgue une loi établissant les premières règles uniformes pour l'octroi de la citoyenneté américaine par naturalisation.

La loi fixe les critères de naturalisation à deux ans de résidence, une preuve de bonne moralité et un serment de soutenir la Constitution. Elle stipule également que l'on doit "renoncer et abjurer absolument et entièrement toute allégeance et fidélité à tout prince, potentat, État ou souveraineté étranger". Malgré des conditions généreuses étendant la citoyenneté à tous les enfants de citoyens, est refusé le droit de se naturaliser aux "personnes dont les pères n'ont jamais résidé aux États-Unis". L'utilisation par la loi de l'expression «personne blanche libre» exclut également les Noirs et les immigrants d'autres races de l'éligibilité à la citoyenneté.

En 1795, alors que le sentiment anti-immigré commençait à croître, la période de résidence nécessaire fut portée à cinq ans. Sans le droit de naturalisation, les immigrés ne pourraient pas voter et n'auraient ni voix ni pouvoir politiques.
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MessageSujet: 27 mars 1915 : Mise en quarantaine de Mary Mallon   ephemeride - Page 19 EmptyDim 27 Mar - 10:54

ephemeride - Page 19 Mallon10

27 mars 1915 : Mise en quarantaine de Mary Mallon

Mary Mallon (1869-1938), également connue sous le surnom de Mary Typhoïde (Typhoid Mary), fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde.

Comme cuisinière, elle causa l'infection de 51 personnes, et trois en sont mortes. Sa notoriété fut renforcée par son déni véhément de sa propre responsabilité dans la transmission de la maladie ainsi que par son refus de cesser son travail de cuisinière. Elle fut mise deux fois en quarantaine sur l'île North Brother Island par les autorités de santé publique : entre 1906 et 1910 et du 27 mars 1915 jusqu'à la fin de sa vie, lorsqu'elle y mourut d'une pneumonie à l'âge de 69 ans.
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MessageSujet: 28 mars 845 : Les Vikings assiègent Paris   ephemeride - Page 19 EmptyLun 28 Mar - 10:54

ephemeride - Page 19 Norsem11

28 mars 845 : Les Vikings assiègent Paris

Les Vikings sont des guerriers originaires des pays scandinaves. A partir du VIIIème siècle, ils mènent des raids, voire des invasions en Grande Bretagne.

Puis, le regard de certains de leurs chefs se tourne vers la France, qui fait alors partie de l’Empire carolingien.

Dans un premier temps, ils s’attaquent aux villages côtiers, généralement peu riches et peu défendus.

Charlemagne fait alors surveiller les côtes et bâtit une flotte pour repousser les raids vikings. Mais cette stratégie, payante à l’époque, ne lui survit pas.

Les Vikings remontent la Seine

A la mort de son fils Louis le Pieux, l’Empire est divisé. C’est Charles II, dit le Chauve, qui hérite de la Francie occidentale en 843.

A cette époque, il est en guerre contre les Bretons. Ses armées sont déjà occupées dans la péninsule.

A la même période, les raids vikings se multiplient. Cette fois, les nordiques n’hésitent pas à remonter les cours d’eau pour s’attaquer aux abbayes, riches et peu défendues.

En 845, un roi du Danemark que les historiens identifient comme étant le légendaire Ragnar Lodbrok, remonte la Seine avec une flotte de 120 navires.

Avec plus de 5000 guerriers, ils pillent Rouen et dévastent la région. Puis, ils remontent le fleuve en direction de Paris.

Le pillage de Paris

La ville n’est pas encore capitale du royaume.

Elle est principalement concentrée sur l’île de la Cité. Elle dispose certes d’une enceinte datant de l’époque romaine, mais celle-ci est en partie détruite. La ville est donc sans réelle défense.

Le roi Charles le Chauve ordonne alors aux Parisiens de s’enfuir dans les terres avec leurs biens les plus précieux. On évacue aussi les monastères et les reliques qu’ils abritent.

Mais le monarque ne veut pas non plus laisser les Vikings se balader à leur guise. Avec son armée, réduite à cause de la guerre contre les Bretons, il se dirige vers la riche abbaye de Saint-Denis pour la protéger.

Il divise ses troupes en deux groupes, qu’il place chacun sur une rive de la Seine. Les Vikings massacrent l’un des deux groupes, puis exécutent les prisonniers devant le second, qui prend la fuite.

Ragnar pille l’abbaye, puis se dirige vers Paris, qu’il saccage le 28 mars 845.

Charles le Chauve accepte de payer un tribut monumental pour sauver ce qu’il reste de la cité et forcer les Vikings à repartir. On estime la somme à 7 000 livres d’argent, c’est-à-dire à peu près 2,5 tonnes du précieux métal.

Ragnar repart alors au Danemark, tout en pillant sur son passage les villes du nord du pays.

Les Vikings assiègeront encore trois fois la ville de Paris. Pendant la dernière tentative, en 885, la cité est défendue bravement par le comte Eudes, tandis que le roi Charles le Gros accepte de pays un tribut.

Considéré comme un lâche, Charles est évincé du trône pour laisser la place à Eudes. La dynastie des Carolingiens s’éteint et laisse la place à celle des capétiens.
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MessageSujet: 29 mars 479 av. J.-C. : L'armée de Xerxès est emportée par un raz-de-marée   ephemeride - Page 19 EmptyMar 29 Mar - 14:54

ephemeride - Page 19 Razdem10

29 mars 479 av. J.-C. : L'armée de Xerxès est emportée par un raz-de-marée

Le 29 mars 479 av. J.-C., les côtes nord-ouest de la mer Egée, en particulier le pourtour du golfe Thermaïque, sont touchées par un tsunami dont la hauteur dépasse celle d'un homme, faisant de nombreux dégâts, et participant à la défaite de l'armée perse du général Artabaze contre la ville grecque de Potidée durant les guerres médiques.

Ce tsunami est particulièrement remarquable car il semble être l'objet de la première mention historique d'un tel événement, avec la description aujourd'hui connue de ses effets : retrait de la mer, arrivée de la vague, et submersion du rivage.

En particulier, les événements sont rapportés ainsi par l'historien Hérodote une trentaine d'années plus tard :

    « Artabaze était depuis trois mois devant Potidée lorsqu'un jour la mer se retira très loin du rivage et pendant longtemps ; quand les Barbares virent les bas-fonds découverts par les eaux, ils passèrent par là pour pénétrer dans la presqu'île de Pallène. Ils avaient déjà fait les deux cinquièmes du chemin, ils en avaient encore trois à parcourir pour l'atteindre lorsque la mer se mit à monter plus haut qu'elle ne l'avait jamais fait selon les gens de ce pays où de telles marées sont fréquentes. Les soldats qui ne savaient pas nager périrent et les gens de Potidée vinrent en barque massacrer les autres. Cette marée si forte et le malheur des Perses eurent pour cause, disent les Potidéates, la profanation du temple de Poséidon et de sa statue, qui sont dans le faubourg de la ville, par les soldats perses, ceux-là justement que la mer fit périr ; en en donnant cette cause, ils me paraissent d'ailleurs dire vrai. »

Hérodote, Histoire, livre 8 Uranie, chapitre CXXIX
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MessageSujet: 30 mars 1885 : Les Russes affrontent les Afghans à Penjeh   ephemeride - Page 19 EmptyMer 30 Mar - 4:54

ephemeride - Page 19 Penjeh10

30 mars 1885 : Les Russes affrontent les Afghans à Penjeh

Après avoir occupé l'oasis de Merv pour contenir une rébellion turkmène, les troupes du tsar poursuivent leur expansion vers le sud, en direction de l'Afghanistan, sous les ordres du général Komarov.

Le 30 mars 1885, elles se heurtent dans l’oasis de Penjeh à un détachement afghan. Lors du combat, plus de 800 Afghans sont tués. Les Anglais s'en émeuvent car ils craignent qu'après l'Afghanistan, les Russes n'atteignent leur empire des Indes.

D'aucuns craignent que ce « Grand Jeu » par lequel les deux impérialismes avancent leurs pions en Asie centrale ne débouche sur une guerre en bonne et due forme. En définitive, le tsar Alexandre III ordonne l’arrêt de l’expansion en Asie centrale. Pour éviter tout conflit, Saint-Pétersbourg propose à Londres un accord délimitant la frontière russo-afghane et à l’été 1887, un traité est conclu établissant officiellement la frontière nord de l’Afghanistan.
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MessageSujet: 31 mars 1851 : Léon Foucault fait la démonstration de la rotation de la Terre au Panthéon   ephemeride - Page 19 EmptyJeu 31 Mar - 13:54

ephemeride - Page 19 Foucau11

31 mars 1851 : Léon Foucault fait la démonstration de la rotation de la Terre au Panthéon

Par son pendule, c'est à Léon Foucault que l'on doit l'invention de l'une des plus célèbres démonstrations scientifiques d'un phénomène qui nous conduit à tout instant : celui de la rotation de la Terre sur elle-même. Foucault est, dans le même mouvement, l'auteur de l'expérience de muséographie scientifique, de science populaire, la plus universellement connue. Son pendule, exhibant la giration de notre planète a trouvé, l'année même de sa première réalisation, des installations à Reims, New York, Rome, Bristol, Dublin, Londres, Ceylan et Rio de Janeiro.

C'est en janvier 1851, que ce physicien français né en 1819, monte dans la cave voûtée de son domicile rue d'Assas son expérience princeps. Elle va montrer qu'un simple pendule, en oscillant, révèle des effets très ténus de la rotation de la Terre. Pour cela, Léon Foucault installe un fil métallique de deux mètres de long supportant un lourd poids de fonte. Le 8 du mois, il découvre, vers deux heures du matin, la réalité d'un mouvement minuscule, mais qui est l'indice pour qui sait l'interpréter, d'un mouvement grandiose.

" Le phénomène se développe avec calme, il est fatal, irrésistible (...) On sent, en le voyant naître et grandir, qu'il n'est pas au pouvoir de l'expérimentateur d'en hâter ni d'en retarder la manifestation. Tout homme mis en présence du fait demeure quelques instants pensifs et silencieux, et généralement il se retire, emportant par-devers lui un sentiment plus pressant et plus vif de notre incessante mobilité dans l'espace ", écrit-il.

Mille six cent soixante km/h, exactement pour cette giration que notre globe fait sur lui-même et qui se boucle chaque vingt-quatre heures. Jusqu'ici, personne parmi les scientifiques et ceux qui les avaient compris, ne doutait que nous vivions une situation de double mouvement. Le premier, immense, nous emporte chaque année pour un tour complet autour de l'étoile Soleil. Le second est ce mouvement qui rythme la suite de nos jours et de nos nuits. Mais jusqu'ici, les preuves de ce mouvement ne pouvaient être construites que par l'observation des étoiles. Elles étaient donc " externes ". Foucault, d'un seul coup, par son intelligence observatrice, grâce à la chance de ce talent si rare, celui de vrai découvreur, produit une preuve " interne " de ce mouvement de la Terre sur elle-même.

Le principe de l'expérience de Foucault est le suivant : un pendule qu'on lâche, sans lui impulser aucune vitesse initiale, oscille alors dans un plan fixe. En d'autres termes, un pendule en mouvement conserve la même direction dans ses balancements. Celle-ci restant fixe par rapport aux étoiles. Il faut donc, pour saisir la démonstration de Foucault lorsqu'on l'observe, inverser la rotation apparente du plan d'oscillation du pendule et retenir que c'est nous, observateurs, qui nous sommes déplacés avec la Terre. Cette dernière tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, sa rotation se traduit par un décalage en sens inverse du plan d'oscillation du pendule. Pour être complet, il faut préciser que ce plan d'oscillation tourne en vingt-quatre heures aux pôles, mais qu'il met trente-deux heures à Paris. La position en latitude étant, ici, déterminante. Il est extrêmement rare qu'une découverte scientifique connaisse un succès public analogue à ce qui s'est produit dans le premier trimestre de cette année 1851. Grâce à l'appui de François Arago, moins d'un mois plus tard, Foucault peut installer aux yeux de tous son expérience. Le 3 février 1851, certains reçoivent une invitation ainsi libellée : " Vous êtes invités à venir voir tourner la Terre dans la salle méridienne de l'Observatoire de Paris. "

Le pendule mesure cette fois onze mètres de haut. Ses oscillations sont plus longues et sa déviation est, bien sûr, plus sensible, plus manifeste aux yeux du public. Un peu plus tard, grâce, cette fois, à l'autorité de Louis Bonaparte, et à son goût pour les sciences, une nouvelle mouture du pendule va être offerte aux yeux des Parisiens. " Sous les voûtes élevées de certains édifices le phénomène devait prendre une ampleur magnifique. Nous avons trouvé dans le Panthéon un emplacement merveilleusement approprié à l'installation d'un pendule gigantesque ; nous avons trouvé pareillement dans l'administration les dispositions les plus favorables à l'exécution du projet que suggérait la vue de cette immense coupole " écrit Foucault.

C'est le 31 mars 1851, que les Parisiens vont venir, en masse semble-t-il, essayer de comprendre comment la Terre tourne sur elle-même. Dans cette nouvelle disposition, la longueur du fil d'acier est de soixante-sept mètres, le globe très dense, d'un diamètre de dix-huit centimètres, son poids : vingt-huit kilogrammes. Le 31 mars, le pendule a été mis en branle avec un luxe de précautions. " Après une oscillation double de 16 secondes de durée ", écrit Foucault, " on l'a vu revenir à 2 millimètres et demi environ à gauche du point de départ. Le même effet continuant à se produire à chaque oscillation, la déviation a été grandissant toujours plus, proportionnellement au temps." Le coup d'État du Prince-président, en décembre 1851, va rendre le Panthéon au culte catholique et arrêter là la belle expérience de physique.

Pour l'Exposition universelle de Paris, en 1855, Foucault installe, cette fois, dans le palais de l'industrie un pendule assisté électromagnétiquement. C'est ce pendule, remonté dans la chapelle de l'ancienne abbaye de Saint-Martin-des-Champs, qui continue à faire les délices des visiteurs du Musée des arts et métiers.

En 1902, la Société astronomique de France, présidée par Henri Poincaré, se propose de " voir renouveler sous le dôme du Panthéon la belle et instructive expérience de Foucault, interrompue par le coup d'État de décembre 1851, avant qu'on en eût tiré toutes les conclusions qui paraissaient en ressortir. " Le 22 octobre de cette année, y est installée une nouvelle mouture du pendule de Léon Foucault. C'est Camille Flammarion qui en est le promoteur. Plus de deux mille personnes sont présentes pour venir assister à la célèbre expérience de physique.

Enfin, c'est en 1995, que le pendule de 1851 est rétabli dans ce théâtre de grandeur qu'est le Panthéon.
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MessageSujet: 1er avril 1918 : Création de la Royal Air Force   ephemeride - Page 19 EmptyVen 1 Avr - 10:54

ephemeride - Page 19 Raf210

1er avril 1918 : Création de la Royal Air Force

La RAF est fondée le 1er avril 1918, vers la fin de la Première Guerre mondiale, par la fusion du Royal Flying Corps et du Royal Naval Air Service. Après la guerre, la taille de la RAF est considérablement réduite et, pendant l'entre-deux-guerres, elle est utilisée pour des opérations de police dans l'Empire britannique.

Elle retrouve une expansion rapide à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre, l'armée de l'air est responsable de la défense aérienne de la Grande-Bretagne, de la campagne de bombardement stratégique contre l'Allemagne et du soutien tactique à l'armée britannique sur tous les théâtres d'opérations.

Pendant la guerre froide, son rôle principal consiste en la défense du continent européen contre une éventuelle attaque de l'Union soviétique, notamment en tenant la dissuasion nucléaire britannique pendant un certain nombre d'années. Après la fin de la guerre froide, la RAF participe à plusieurs opérations à grande échelle, notamment la guerre du Golfe, la guerre du Kosovo, la guerre en Afghanistan et la guerre en Irak.

ephemeride - Page 19 Raf10
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MessageSujet: 2 avril 1982 : L'Argentine envahit les îles Malouines   ephemeride - Page 19 EmptySam 2 Avr - 18:54

ephemeride - Page 19 Maloui10

2 avril 1982 : L'Argentine envahit les îles Malouines

Le 2 avril 1982, les forces armées argentines lancent l’invasion des îles Malouines, marquant le début de la guerre des Malouines.

Les Argentins montent une opération amphibie connue sous le nom d’opération Rosario, qui prévoit l'invasion des îles Malouines et s'achève par la reddition du gouverneur britannique à Government House
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MessageSujet: 3 avril 1973 : Premier appel depuis un téléphone mobile   ephemeride - Page 19 EmptyDim 3 Avr - 14:54

ephemeride - Page 19 Portab10

3 avril 1973 : Premier appel depuis un téléphone mobile

C’est à Martin Cooper et Joel Engel, deux ingénieurs, qu’est attribuée la paternité du téléphone portable.

En 1973, dans une rue de New York, alors que Martin Cooper fait une démonstration de son Motorola DynaTAC devant des journalistes, il décide d'appeler son homologue (et concurrent) Joel Engel, chargé de la recherche et du développement chez l’opérateur AT&T.

« Allo Joel, c’est Marty. Je t’appelle depuis un téléphone portable, un véritable téléphone portable. »

L’expérience est un succès. Cependant, il s’agit à l’époque d’un prototype, et il faudra beaucoup de temps à Motorola pour en sortir un modèle viable qui pourra être produit massivement. Il ne recevra d’ailleurs pas de certification de la part de la FCC (Federal Communications Commission) avant 1983. C'est grâce à AT&T que le Dynatac pourra être déployé à l'échelle des USA. La société American Telephone & Telegraph Company a été le leader américain des télécommunications de tous types : vocales, vidéo, données et Internet pour les particuliers, entreprises ou agences gouvernementales.
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MessageSujet: 4 avril 1975 : Fondation de Microsoft   ephemeride - Page 19 EmptyLun 4 Avr - 15:54

ephemeride - Page 19 Micros10

4 avril 1975 : Fondation de Microsoft

William Henry Gates III, dit Bill Gates et Paul Allen fondent la société Microsoft Corporation à Albuquerque (Nouveau Mexique). Son activité consiste à développer des systèmes d'exploitation et des logiciels pour ordinateurs.

En 1980, Microsoft signe un accord avec le constructeur américain IBM pour développer un système d'exploitation à commercialiser avec chaque ordinateur personnel IBM PC. MS-DOS (Microsoft Disk Operating System) est commercialisé aux États-Unis à partir du 12 août 1981.

Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation Microsoft sont présents sur 90% des micro-ordinateurs dans le monde.
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MessageSujet: 5 avril 1800 : Combat de Cadibona   ephemeride - Page 19 EmptyMar 5 Avr - 14:54

ephemeride - Page 19 Gardan10

5 avril 1800 : Combat de Cadibona

Le 15 germinal an 8 eut lieu le combat de Cadibona, durant le Siège de Gênes, entre 3 000 Français sous les ordres du général Gardanne et 20 000 Autrichiens sous les ordres du général Mélas. Mélas atteignit dès le lendemain Savone, rejetant Suchet vers l'ouest.
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MessageSujet: 6 avril 1793 : Création du Comité de Salut public   ephemeride - Page 19 EmptyMer 6 Avr - 16:54

ephemeride - Page 19 Comitz10

6 avril 1793 : Création du Comité de Salut public

Le 6 avril 1793, confrontée aux périls extérieur (coalition européenne et défaite de Neerwinden) et intérieur (insurrections royalistes et guerre de Vendée), la Convention crée un Comité de Salut public destiné à superviser le gouvernement et prendre des mesures d'urgence appropriées à la situation.

Il comprend neuf membres élus pour un mois et rééligibles, parmi lesquels Barère, Cambon et Lindet. Danton, qui est à l'origine de ce Comité, en assure la présidence.

Au sein de l'assemblée révolutionnaire, cependant, les tensions s'aiguisent entre les Girondins, rétifs aux mesures d'exception, et les Montagnards. Le conflit se dénoue avec l'arrestation brutale des premiers, le 2 juin 1793.

Aussitôt entrent au Comité de Salut public de nouvelles personnalités de la Montagne  : Hérault de Séchelles, Saint-Just, et Couthon.

Mais le flamboyant Danton est évincé de la présidence du Comité le 10 juillet et se retire à Bar-sur-Aube. Il est vrai que, s'étant beaucoup enrichi et remarié le 13 juin avec une jeunette, il n'a plus la tête révolutionnaire. Le 27 juillet, il est remplacé à la présidence par son plus farouche ennemi, Robespierre, qui accède ainsi à un rôle de premier plan.

Bénéficiant de pouvoirs illimités sauf en matière financière, le Comité travaille dès lors à sauver la Révolution et la Nation. Ses membres, au nombre de dix à douze, ne prennent souvent pas la peine de rentrer chez eux pour dormir ! Les ministres deviennent de simples agents d'exécution avant d'être purement et simplement supprimés le 1er avril 1794.

Les membres du Comité se répartissent les tâches. Robespierre dirige avec Saint-Just et Couthon les grandes affaires cependant que Carnot s'occupe de la guerre et Prieur de la Côte d'Or de l'armement. Lindet s'occupe des subsistances, Jean Bon Saint-André et Prieur de la Marne de la marine, Collot d'Herbois et Billaud-Varenne de la politique intérieure.

Bertrand Barère fait office de porte-parole de ses collègues à l'Assemblée. C'est le seul membre du Comité à y avoir participé tout du long, malgré sa mésentente avec Robespierre. Sa mine avenante et sa fougue oratoire lui permettent de faire passer devant la Convention les terribles mesures d'exception du Comité et ses nombreuses mises en accusation.

Le Comité envoie de représentants en mission en province où ces personnages tout-puissants se font assister par les Comités de surveillance révolutionnaires établis dans chaque commune. Plusieurs abusent de leur position pour réprimer de façon aveugle les menées contre-révolutionnaires.

Le Comité envoie aussi des représentants en mission aux armées et promulgue une nouvelle levée en masse. Carnot lève 14 armées et 800 000 hommes. C'est ainsi que, quinze mois après la création du Comité de Salut public et tout juste deux semaines après la loi du 22 prairial qui institue la Grande Terreur, les soldats de la République remportent à Fleurus une victoire décisive sur la coalition européenne. La Révolution est sauvée... Beaucoup de Français aspirent dès lors au repos. Les jours de Robespierre sont comptés.
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