Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 2 mai 1345 : « Mauvais lundi » à Bruges   ephemeride - Page 21 EmptyMar 3 Mai - 17:54

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2 mai 1345 : « Mauvais lundi » à Bruges

Le lundi 2 mai 1345, les bourgeois de Bruges s'affrontent sur la place du marché, avec d'un côté les tisserands et les négociants, soutenus par Jacob van Arteveld, l'homme fort de la ville, de l'autre les foulons et autres ouvriers du textile. Mille cinq cents de ceux-ci perdent la vie dans l'affrontement. Ce jour reste dans l'Histoire flamande comme un « Mauvais lundi ». Il témoigne du climat social tendu dans les villes industrieuses de Flandre.

Jacob van Artevelde est un bourgeois gantois qui avait conduit en 1338 une révolte contre le comte Louis de Nevers. Il lui reprochait d'avoir pris le parti du roi de France Philippe VI de Valois dans son différend avec l'Angleterre, de sorte que celle-ci avait interdit les achats de draps et les ventes de laine à la Flandre.

Ayant chassé le comte, les bourgeois flamands avaient donc confié le gouvernement à Jacob van Artevelde. Celui-ci, que le chroniqueur Froissart surnomme « le sage homme de Gand », avait depuis lors gouverné de façon autoritaire le comté de Flandre et ses trois villes principales, Gand, Bruges et Ypres. De plus en plus contesté et isolé, il trouva la mort dans une émeute, le 24 juillet 1345.

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MessageSujet: 3 mai 1814 : Louis XVIII entre à Paris   ephemeride - Page 21 EmptyMar 3 Mai - 18:54

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3 mai 1814 : Louis XVIII entre à Paris

Le 3 mai 1814, après vingt-trois années d'exil contraint, Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, devenu Louis XVIII, entre dans Paris ; dans le même temps Napoléon Ier arrive sur l'île d'Elbe, son lieu d'exil.

Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, comme son frère Louis XVI, Louis XVIII s'échappe de sa résidence surveillée de Paris. Si les révolutionnaires arrêtent, un jour plus tard, le roi, Marie-Antoinette et leurs deux enfants à Varennes, Louis XVIII parvient à sortir du territoire et à se réfugier aux Pays-Bas autrichiens.

Rapidement, appuyé par les puissances européennes, il tente de revenir en France afin d'y réinstaurer la monarchie. Mais le gouvernement révolutionnaire résiste et met les troupes royalistes en déroute durant la bataille de Valmy le 20 septembre 1792. Lorsqu'il apprend la mort de Louis XVI, il se proclame Régent au nom du fils de ce dernier. A la mort de Louis XVII dans sa prison parisienne, en juin 1795, il devient Louis XVIII, successeur légitime au trône de France. Il doit cependant rester en exil. La France, passée sous la gouvernance de Napoléon Bonaparte refuse son retour.

A partir de 1810, alors que les coalisés semblent prendre le dessus sur les troupes napoléoniennes, Louis XVIII commence à entrevoir l'espoir de son retour. Le 4 avril 1814, défait par les puissances européennes, Napoléon signe son abdication, laissant la porte ouverte au retour de la monarchie. Le 24 avril 1814, Louis XVIII débarque à Calais. Le 3 mai 1814, Louis XVIII entre à Paris. C'est la Restauration.

Cependant, s'appuyant sur le mécontentement des français et de l'armée, le 1er mars 1815 Napoléon s'enfuit de l'île d'Elbe. Le 19 mars, il est aux portes de Paris, contraignant Louis XVIII une nouvelle fois à la fuite. Ce dernier se réfugie à Gand et fera son retour à la suite de la défaite de Napoléon à Waterloo en juin 1815. Louis XVIII régnera alors, à nouveau, de juillet 1815 jusqu'à sa mort le 16 septembre 1824.
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MessageSujet: 4 mai 1515 : Naissance de l'Imprimatur   ephemeride - Page 21 EmptyMer 4 Mai - 12:54

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4 mai 1515 : Naissance de l'Imprimatur

Inter sollicitudines (« Avec quel soin… ») est une bulle pontificale promulguée par le pape Léon X le 4 mai 1515 lors du cinquième concile du Latran qui accepte à cette occasion que ses décrets affectent la forme de bulles.

Le pape salue l'invention de l'imprimerie, considéré comme un don de Dieu, qui permet la diffusion de la culture, la formation des chercheurs, et favorise le camp chrétien dans la propagation de la foi; mais il dénonce aussi les maux qui peuvent en résulter pour le christianisme et l'Église par la diffusion des erreurs, des déclarations contraires à la foi chrétienne, des attaques contre les hommes de l'Eglise et les maux que ces lectures peuvent entraîner dans le cœur des simples fidèles.

Par conséquent, le pape, craignant qu'un outil « inventé pour la gloire de Dieu, la croissance de la foi et la propagation des sciences utiles » puisse devenir « un obstacle au salut des fidèles dans le Christ », il décide que personne ne peut imprimer un livre sans l'autorisation de l'évêque local (ou le vicaire du pape dans les États de l'Église) sous peine d'excommunication.

Ainsi naquit l'imprimatur, visa de l'Église pour l'impression de livres.
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MessageSujet: 5 mai 1949 : Création du Conseil de l'Europe   ephemeride - Page 21 EmptyJeu 5 Mai - 4:54

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5 mai 1949 : Création du Conseil de l'Europe

Le Conseil de l'Europe est fondé le 5 mai 1949 par le traité de Londres, signé dans la même ville par les dix pays suivants : Belgique, Danemark, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Suède et Royaume-Uni.

En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe, affligée de destructions et de souffrances sans précédent, doit faire face à de nouveaux défis politiques, la réconciliation des peuples d'Europe en particulier. Cette situation est propice à la réalisation d'une idée ancienne : la construction européenne par la création d'institutions communes. Dans son célèbre discours prononcé à l'université de Zurich le 19 septembre 1946, Winston Churchill appelle de ses vœux la reconstruction de l'Europe continentale en une sorte d'États-Unis d'Europe et la création du Conseil de l'Europe.

Au mois de novembre 1948, un comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne est créé. Visant à sensibiliser les politiques sur son projet, il souhaite organiser un événement qui marquera l'opinion publique. Cet événement sera le Congrès de La Haye qui, en 1948, rassemble plus de 700 délégués des gouvernements, des décideurs et de la société civile de presque tous les pays d'Europe afin d'examiner la future structure d'une organisation européenne. Il y avait là deux écoles de pensée : l'une favorable à une organisation internationale classique dotée de représentants des gouvernements et l'autre penchant davantage pour une tribune politique de parlementaires. Les deux approches ont finalement été combinées pour aboutir à la création du Comité des ministres et de l'Assemblée parlementaire.
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MessageSujet: 6 mai 1527 : Sac de Rome par les Impériaux   ephemeride - Page 21 EmptyVen 6 Mai - 13:54

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6 mai 1527 : Sac de Rome par les Impériaux

Rome, cité martyre d’un conflit européen

Le 5 mai 1527, une armée impériale composée d’Espagnols, de Flamands, d’Italiens et d’Allemands campe devant Rome. À sa tête, le duc de Bourbon menace la capitale religieuse du continent. Voilà plus d’un mois qu’il vit sur le pays, en cherchant à contenir cette troupe mécontente et privée de solde depuis un an.

Il faut revenir deux ans plus tôt, le 24 février 1525, pour comprendre la situation. Ce matin-là, les troupes impériales écrasent les Français devant Pavie ; François Ier, qui avait pris la tête de ses armées, est capturé puis transféré auprès de l’empereur Charles Quint, en Espagne. L’Italie et l’Europe prennent peur face à ce prince trop chanceux. Une double ligue se forme autour du pape Clément VII pour expulser l’empereur d’Italie du Nord. Occupant Parme, Florence et Modène, le pontife s’entend avec Milan et Venise d’un côté, la France et l’Angleterre de l’autre.

Les Impériaux contre-attaquent en ordre dispersé. Ugo Moncada, le gouverneur de Naples, aide le cardinal Pompeo Colonna à fomenter une révolte contre le pape à Rome en septembre 1526. À Carthagène, le duc de Bourbon s’embarque pour Gênes avec une nouvelle armée espagnole ; il est rejoint à Milan par douze mille lansquenets venus d’Allemagne. À Rome même, le vice-roi Charles de Lannoy joue l’intimidation militaire et obtient un accord avec le pape le 25 mars 1527. Confronté à une mutinerie devant Bologne en mars, Bourbon commence à razzier la Romagne en direction de Florence, dont le siège peut lui permettre de payer ses soldats. Le 25 avril, l’arrivée des troupes de la ligue à Florence et la rupture de la trêve par le pape amènent le duc à changer de cible. Il lance son armée contre Rome en promettant le butin de la ville la plus riche du monde. Bourbon meurt au premier assaut. Faute de chef – les ordres de l’empereur mettent des semaines à arriver et le jeune prince d’Orange, choisi pour succéder au duc, n’a pas l’autorité de son prédécesseur – l’armée se déchaîne contre la cité.

Pendant huit jours, la Ville est soumise au pillage et aux violences. Les défenseurs sont vite éliminés dans les combats. La population est massacrée, torturée et rançonnée sans distinction d’âge ou de sexe, de nationalité ou de fidélité. On tue jusqu’aux malades des hospices et aux alliés notoires de la cause impériale. Les femmes sont violées. Les églises et les palais sont forcés et vidés de leurs objets de valeur. Les archives et les bibliothèques sont brûlées. Le pape et une partie de sa cour parviennent à s’enfermer dans le château Saint-Ange où ils restent en sécurité pendant le pillage. L’ambassadeur de Venise décrit la situation comme pire que l’enfer. Il y a au moins douze mille morts, auxquels s’ajoutent bientôt les victimes de la faim et des épidémies. Malgré la signature d’un traité en juin, les violences continuent, notamment lorsque l’armée rentre de ses quartiers d’été, en septembre.

Violence sacrale et économie de prédation

On souligne surtout la violence religieuse des lansquenets allemands. Depuis dix ans, Luther et ses disciples dénoncent le pape comme l’Antéchrist et Rome comme la nouvelle Babylone ; ils condamnent avec véhémence les superstitions des papistes : culte des saints et des reliques, luxe des églises, etc. Les exactions des troupes allemandes font écho à ces prêches. Dans les églises, ils profanent ou détruisent les reliques, arrachent ou badigeonnent les images, volent et démontent les ornements de messe. Ils parodient la pompe catholique en installant une prostituée vêtue d’habits sacerdotaux sur le trône de saint Pierre, en chantant « Vivat Lutherus pontifex ! » dans de fausses processions ou en présentant des animaux à la communion. Les religieux sont les victimes de prédilection des soldats : les prélats sont tués, humiliés ou vendus comme esclaves, les nonnes sont violées et des moines castrés.

Mais la violence religieuse n’est pas le seul fait des luthériens. Dans l’Europe catholique, aussi, les critiques s’élèvent contre la corruption du pape et de la Curie, sans compter les prophètes et astrologues qui annoncent le châtiment imminent de l’Église, prologue à sa réforme universelle et au retour du Christ. Depuis 1524, les signes avant-coureurs du fléau se multiplient. Or Bourbon et une partie de la chevalerie européenne se voient comme les instruments de Dieu dans un monde gouverné par la providence. Ils vivent le combat comme une expérience mystique et ordalique, dans laquelle l’abandon à la volonté divine est un moyen de sauver son âme et de faire advenir le règne de Dieu sur Terre.

Au-delà du religieux, le sac est aussi une affaire d’argent. Les occupants instaurent une véritable économie de la rançon : pour sauver sa vie et ses biens il faut payer. Le général italo-impérial Ferrante Gonzaga fait ainsi verser par sa mère de fortes sommes d’argent à ses hommes pour éviter le pillage du palais familial. Une bonne partie des actes de torture est le fait de soldats qui veulent faire avouer à leurs victimes où elles ont caché leur argent ou les forcer à emprunter. L’économie de prédation s’applique aussi aux reliques, objet de trafics et de spéculation.
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MessageSujet: 7 mai 1274 : Ouverture du deuxième concile de Lyon   ephemeride - Page 21 EmptySam 7 Mai - 18:54

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7 mai 1274 : Ouverture du deuxième concile de Lyon

À l'initiative du pape Grégoire X, environ cinq cents évêques et un millier de prélats se réunissent en concile à Lyon, principauté ecclésiastique entre l'Empire germanique et la France.

Le pape et le roi Jacques Ier d'Aragon, présents l'un et l'autre au concile, souhaitent organiser une ultime croisade contre les Turcs, avec éventuellement le concours des Mongols ont les ambassadeurs sont présents. Grégoire X tente par la même occasion de rapprocher l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Il a pour cela le soutien de l'ambassadeur de l'empereur byzantin Michel Ier Paléologue.

Ni la croisade ni la réconciliation n'aboutiront et le concile se conclura sur un échec. Qui plus est, Thomas d'Aquin, plus grand intellectuel de son temps, meurt d'épuisement en se rendant au concile... Restent quelques modestes résultats comme la réforme du conclave, l'assemblée de cardinaux qui élit le pape, ou la cession du Comtat Venaissin au Saint-Siège par le roi de France Philippe III Le Hardi.
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MessageSujet: 8 mai 1788 : Lamoignon réforme la justice   ephemeride - Page 21 EmptyDim 8 Mai - 12:54

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8 mai 1788 : Lamoignon réforme la justice

Le 8 mai 1788, sous le règne de Louis XVI, le garde des sceaux Chrétien-François II de Lamoignon et le contrôleur général des finances Étienne Charles Loménie de Brienne tentent une ambitieuse tentative de réforme de la justice.

À leur initiative, le Parlement se réunit en séance plénière en présence du roi. Au cours de ce lit de justice, Louis XVI enlève aux parlementaires leur droit de remontrance et confie le droit d'enregistrement à une cour plénière. Il rapproche aussi la justice des plaignants en créant 47 tribunaux dits de grands bailliages et abolit la question préalable (la torture).

Cette réforme trop tardive ne sauvera pas la monarchie. Elle n'en témoigne pas moins de l'esprit libéral des membres du gouvernement.
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MessageSujet: 9 mai 1960 : Mise en vente de la pilule aux États-Unis   ephemeride - Page 21 EmptyLun 9 Mai - 7:54

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9 mai 1960 : Mise en vente de la pilule aux États-Unis

Le 9 mai 1960, la pilule contraceptive, mise au point par un Américain, le docteur Pincus, est commercialisée aux États-Unis. Symbole de la libération sexuelle de la femme, elle opère un basculement des rapports entre les hommes et les femmes et fait partie des innovations majeures du XXème siècle.

La pilule pour toutes

Aux États-Unis, une première barrière tombe à la fin des années 1940 : la publication des rapports Kinsley bouleverse les moeurs de l'Amérique puritaine. C'est le premier rapport scientifique sur les rapports sexuels. Dès lors, les recherches s'accélèrent, notamment celles visant à maîtriser la fécondité.

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Le docteur Gregory Goodwin Pincus, professeur diplômé de l'université d'Harvard, spécialiste des hormones, met au point un contraceptif oral en 1955. Mais cette innovation n'aurait pas vu le jour sans l'intervention de deux femmes : l'infirmière et militante féministe Margaret Sanger, qui lui donne l'idée (elle fondera le Planning familial), et Katharine McCormick, suffragette et mécène qui contribue au financement du projet de recherche en levant près de deux millions de dollars.

Associant progestérone et oestrogène de synthèse, cette pilule, nommée Enovid, permet d'inhiber l'ovulation. Testée à Porto Rico en 1956, elle connaît un franc succès même si son efficacité n'est pas encore totale. En effet, elle  ne bloque pas complètement l'ovulation et la dose d'hormones qu'elle contient est trop élevée. Après quelques ajustements, sa commercialisation est autorisée aux États-Unis dès 1957.

Elle n'est d'abord délivrée qu'à des fins curatives, pour remédier aux dérèglements menstruels, jusqu'à ce que l'autorité américaine des médicaments, la Food and Drug Administration, autorise enfin sa mise sur le marché le 9 mai 1960.

En France, c'est le 28 décembre 1967, avec la loi Neuwirth, que la pilule contraceptive est autorisée sur libre prescription. En 1974, elle est remboursée par la Sécurité sociale et devient ainsi une pratique médicale commune, répondant ainsi au souhait formulé par Simone Veil devant l'Assemblée nationale le 29 juin 1974 : « Ce qu'il faut, c'est faire entrer la contraception dans le droit commun, la dédramatiser, en faire un acte médical comme un autre. »
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MessageSujet: 10 mai 1804 : Formation de la Garde impériale   ephemeride - Page 21 EmptyMar 10 Mai - 9:54

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10 mai 1804 : Formation de la Garde impériale

La Garde consulaire, corps d'élite de deux mille soldats « qui se seront distingués sur le champ de bataille », est rebaptisée Garde impériale le 10 mai 1804, avant même que le Premier Consul ne soit désigné Empereur des Français sous le nom de Napoléon par le Sénat.

Cette Vieille Garde, constituée d'impressionnants grenadiers de grande taille avec bonnets à poil, sera ensuite complétée par une Moyenne Garde puis, après 1812, par une Jeune Garde. Les effectifs totaux atteignent 25 000 en 1809 et 40 000 en 1812. En raison même de ses qualités, l'Empereur la réserve pour les coups d'éclat et parfois, comme à Borodino, sur la Moskowa, s'attire le reproche de trop l'économiser.

Après la chute de l'Empire, on désigna les anciens grognards de la Garde par l'expression empathique : « un vieux de la vieille » [sous-entendu : de la vieille Garde]. L'expression désigne aujourd'hui de façon amusée une personne revenue de tout.
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MessageSujet: 11 mai 1745 : Louis XV à Fontenoy   ephemeride - Page 21 EmptyMer 11 Mai - 9:54

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11 mai 1745 : Louis XV à Fontenoy

Le 11 mai 1745, à Fontenoy, dans le Hainaut belge, près de Tournai, les Français, sous le commandement du maréchal Maurice de Saxe, battent une coalition anglo-austro-hollandaise.

La bataille, décisive quant à l'issue de la guerre de la Succession d'Autriche, se déroule en présence - fait rarissime - du roi Louis XV et de son fils, le Dauphin (15 ans), futur père de Louis XVI.

Convoitises européennes

Cinq ans plus tôt, la mort de l'empereur Charles VI et la montée de sa fille Marie-Thérèse sur le trône autrichien ont jeté les grandes puissances européennes dans la guerre, avec des alliances à direction variable. Allié de l'Électeur Charles-Albert de Bavière, le roi Louis XV lance ses troupes sur les Pays-Bas autrichiens (la Belgique actuelle).

Maurice de Saxe, qui commande l'armée, entreprend le siège de Tournai. Mais les armées alliées, sous le commandement duc de Cumberland, troisième fils du roi d'Angleterre George III, tentent de le prendre en tenaille.

Le maréchal n'a d'autre solution que de livrer bataille. Le roi Louis XV et le Dauphin, devant l'importance de l'enjeu, décident de le rejoindre le 8 mai 1745 pour stimuler l'ardeur des combattants.

Guerre en dentelles ?

Fontenoy est demeurée dans les mémoires grâce à un bon mot rapporté par Voltaire, qui a écrit quelques années plus tard un ouvrage de commande sur la bataille...

Si l'on en croit le philosophe, les Anglais s'approchent à cent pas de la ligne française. Leurs officiers mettent le chapeau à la main et saluent les officiers des gardes françaises qui se découvrent à leur tour, dans une scène qui évoque irrésistiblement la « guerre en dentelles ». Ensuite, Charles Hay, capitaine des gardes anglaises, s'avance et, s'adressant au comte d'Anteroche, lieutenant des gardes françaises : « Monsieur, faites tirer vos gens ». À quoi l'autre répond : « Non, Monsieur, nous ne commençons jamais ». Après un dernier salut, les officiers rentrent dans leur rang et le feu anglais commence, meurtrier...

La réalité est très différente. Aux 40 000 Français s'opposent 55 000 alliés.

Dès le 9 mai, le maréchal de Saxe a habilement choisi le terrain et disposé ses troupes sur une ligne brisée, face à une petite plaine au bord de l'Escaut. Le duc de Cumberland dispose ses hommes de façon classique en ligne mince face aux Français.

La bataille commence dès la dissipation des brumes matinales par une canonnade de deux heures. Ensuite monte à l'attaque l'infanterie alliée.

Suite à l'échec de plusieurs attaques ciblées, Cumberland ordonne une attaque en masse, sous la forme de trois grosses colonnes qui mêlent l'infanterie, la cavalerie et l'artilleries. L'ensemble se resserre en arrivant au contact des Français, vers midi.

Là se déroule le dialogue rapporté par Valfons. Il s'agit d'une fausse politesse car le premier qui tire se trouve aussitôt démuni face à l'assaillant... Les combattants se jettent dans une mêlée furieuse et sanglante. Les Français semblent fléchir et plusieurs officiers, autour du roi et du maréchal, évoquent une possible retraite.

Mais le maréchal de Saxe fait alors la démonstration de son talent de stratège.

Ayant mesuré la fragilité de la grosse colonne ennemie, il la stoppe par l'utilisation à bout portant de quatre canons puis lance plusieurs attaques coordonnées sur ses flancs. Parmi les assaillants s'illustrent la maison du roi emmenée par le duc de Richelieu et l'infanterie irlandaise de Löwendal.

En un quart d'heure, la colonne, assaillie de tous côtés, ploie sous un déluge de fer et de feu. C'est en définitive aux Français que revient la victoire, l'une des dernières de l'Ancien Régime.

Au bilan, on compte 8 000 morts chez les Anglais, 2 000 chez les Hollandais et 3 000 chez les Français. Le maréchal de Saxe dédaigne de poursuivre l'ennemi et reprend le siège de Tournai qui tombe trois semaines plus tard.

Le soir de la bataille, comme le Dauphin manifeste une joie débordante à l'évocation des combats, son père l'admoneste avec une sagesse inaccoutumée : « Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire, c'est de l'épargner ».

Un traité chahuté

Sitôt après le Te Deum célébré à Paris le 20 mai suivant, le maréchal de Saxe reçoit en récompense de ses exploits à Fontenoy le domaine de Chambord et le droit de pénétrer à Versailles en carrosse. Lui-même ne s'en soucie guère et poursuit ses opérations.

Il conquiert toute la Flandre, obtient la reddition de Bruxelles le 21 février 1746, un exploit sans précédent dans l'Histoire de France qui vaut au héros la dignité de maréchal général, que n'avaient eu avant lui que Turenne et Villars.

Mais ses victoires seront gâchées par le traité de paix qui, à Aix-la-Chapelle, le 8 octobre 1748, mettra un terme à la guerre de la Succession d'Autriche : le roi Louis XV, en effet, n'en tirera aucun avantage pour la France.
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MessageSujet: 12 mai 1495 : Entrée triomphale de Charles VIII à Naples   ephemeride - Page 21 EmptyJeu 12 Mai - 13:54

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12 mai 1495 : Entrée triomphale de Charles VIII à Naples

Le 12 mai 1495, Charles VIII fait une entrée triomphale à Naples à la tête d'une armée de 40.000 hommes.

Revendiquant l'héritage du « bon roi René », le roi de France a chassé sans difficulté de Naples les troupes du roi Ferdinand d'Aragon. Mais il doit bientôt faire face aux Italiens unis dans la Ligue de Venise.

Il revient précipitamment en France mais se montre prêt à retenter l'aventure. C'est le début des longues guerres d'Italie.
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MessageSujet: 13 mai 1930 : Première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud   ephemeride - Page 21 EmptyVen 13 Mai - 13:54

ephemeride - Page 21 Mermoz10

13 mai 1930 : Première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud

Le 13 mai 1930 s'achève la première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud. Un hydravion Latécoère, piloté par Jean Mermoz, relie Saint-Louis-du-Sénégal à Natal, au Brésil, en 52 heures. Trois ans plus tôt, le même aviateur avait réalisé la première liaison Toulouse-Dakar.
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MessageSujet: 14 mai 1804 : Lewis et Clark traversent l'Amérique jusqu'au Pacifique   ephemeride - Page 21 EmptySam 14 Mai - 10:54

ephemeride - Page 21 Lewis-10

14 mai 1804 : Lewis et Clark traversent l'Amérique jusqu'au Pacifique

Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, entrevoit les possibilités d'extension des États-Unis vers l'Ouest.

À sa demande, le Congrès octroie 2500 dollars à deux explorateurs, Meriwether Lewis et William Clark, en vue d'aller aussi loin que possible dans cette direction.

Le 14 mai 1804,  les deux explorateurs quittent la ville de Saint-Louis, sur les bords du Mississippi, à la tête d'une expédition de 40 membres. Ils aperçoivent les Montagnes Rocheuses un an plus tard et atteignent l'océan Pacifique le 7 novembre 1805.

Le 26 septembre 1806, après avoir rencontré quantité de tribus indiennes, ils font un retour triomphal à Saint-Louis en ayant perdu un seul homme, mort de maladie. Selon le rêve de Jefferson, le Far West devient la nouvelle frontière des États-Unis.

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MessageSujet: 15 mai 1902 : Méliès présente Le Voyage dans la Lune   ephemeride - Page 21 EmptyDim 15 Mai - 8:54

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15 mai 1902 : Méliès présente Le Voyage dans la Lune

Le 15 mai 1902, Georges Méliès présente Le Voyage dans la Lune.

Il s'agit du premier film de fiction avec trucages.
Sept ans après l'invention du cinéma, le 7e Art naît véritablement ce jour-là.


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MessageSujet: 16 mai 1932 : Incendie du « Georges Philippar »   ephemeride - Page 21 EmptyLun 16 Mai - 12:54

ephemeride - Page 21 Gphili10

16 mai 1932 : Incendie du « Georges Philippar »

Dans la nuit du 15 au 16 mai 1932, un incendie se déclare à bord du paquebot « Georges Philippar » alors qu'il vogue au large de Djibouti, en provenance de la Chine et en direction de Marseille. Plusieurs navires se précipitent vers le lieu du sinistre.

Malgré cela, 67 passagers périssent, asphyxiés dans leur cabine ou noyés. Parmi eux, le grand reporter Albert Londres (48 ans), qui revenait d'une longue enquête sur les trafics d'armes et d'opium en Chine.

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MessageSujet: 17 mai 1940 : Le colonel de Gaulle attaque à Montcornet   ephemeride - Page 21 EmptyMar 17 Mai - 20:54

ephemeride - Page 21 Moncor10

17 mai 1940 : Le colonel de Gaulle attaque à Montcornet

Le 17 mai 1940, une semaine après l'invasion de la Belgique et de la France par la Wehrmacht, la 4e division cuirassée du colonel Charles de Gaulle attaque près de Montcornet, dans l’Aisne, le flanc gauche des troupes blindées allemandes qui foncent vers la Manche.

Ce succès modeste va valoir à de Gaulle une promotion au grade de général de brigade à titre temporaire et une entrée au gouvernement en qualité de sous-Secrétaire d'État à la Guerre. Grâce à quoi il pourra être reçu par Churchill et obtenir de lancer un appel à la radio de Londres. Ainsi entrera-t-il dans l'Histoire...

ephemeride - Page 21 Degaul10

Une attaque indécise

Dès 1934, dans son livre Vers l'Armée de métier, de Gaulle, officier d'état-major, avait préconisé la constitution d'unités blindées appuyées par l'aviation en reprenant les thèses développées par le général Estienne dans les années 1920. D'autres officiers, comme le Français Flavigny et l'Allemand Guderian, partageaient également ces thèses en insistant davantage que de Gaulle sur le changement de nature de la guerre.

Dès le lendemain de l'offensive allemande, le colonel de Gaulle obtient donc le commandement de la 4e division cuirassée (4e DCr) de la 5e Armée en cours de formation, avec un bataillon de 34 chars lourds Renault de 32 tonnes et une centaine de chars moyens et légers.

Le 15 mai 1940, de Gaulle reçoit pour mission de bloquer l'offensive blindée du général Guderian près de Laon. Guderian a traversé les Ardennes en deux jours et percé le front français à Sedan le 13 mai avec trois divisions blindées. Confiant à la 10ème Panzerdivision le soin de protéger son flanc sud, le général allemand a lancé les deux autres divisions, la 1ère et la 2ème, vers l'ouest pour prendre à revers la 1ère Armée française et le Corps expéditionnaire britannique engagés en Belgique.

C'est ainsi que les premiers chars allemands traversent le village de Montcornet le 15 mai au soir mais sans s'y arrêter. Quand, le 17 mai, de Gaulle lance son attaque sur Montcornet, l'essentiel des deux premières divisions allemandes a déjà traversé le village tandis que la 10ème s'apprête à en faire autant. Le colonel a l'ambition non seulement de prendre Montcornet mais aussi de progresser au-delà vers l'ouest à la poursuite des Allemands. C'est ce qu'il écrit dans le message adressé au général Alphonse Georges, commandant en chef du front du Nord-Est : « Suivant la situation, je tiendrai Montcornet ou je pousserai sur Rozoy ou sur Marle. »

Il lance son attaque le 17 mai au petit matin, ses chars lourds avançant en deux groupes de part et d'autre de la route Laon-Montcornet. Plus rapides, les chars légers progressent plus au sud. Mais vers midi, ils sont pris à partie par les antichars allemands de la 10e Panzerdivision. Deux d'entre eux sont détruits et les autres doivent se replier. Même déconvenue pour les premiers chars lourds entrés à Montcornet : les deux chars de tête sont détruits et les autres se replient.

En milieu d'après-midi, le colonel de Gaulle tente une nouvelle attaque sur le village. Ses tanks le bombardent mais se replient sans attendre. L'affaire est bouclée à 18h30 avec la perte de 24 chars du côté français et aucune perte matérielle du côté de la 10ème Panzerdivision qui poursuit sa marche sans encombre. De Gaulle a perdu l'espoir d'une offensive prolongée et se satisfait de ce coup d'épingle dans la cuirasse de la Wehrmacht.

Grandes conséquences

Si dérisoire qu'elle soit, la bataille de Montcornet est immédiatement montée en épingle par l'état-major car elle fait figure de seul succès français face à la Wehrmacht. À la suite de ce demi-succès, le 25 mai 1940, le colonel de Gaulle est promu par le président du Conseil Paul Reynaud au grade de général de brigade à titre temporaire, ce qui fait de lui le plus jeune général de France. Deux jours plus tard, le 27 mai, il engage à nouveau sa division dans la bataille d'Abbeville, le 27 mai, sous les ordres du général Maxime Weygand.

Dans la foulée, Charles de Gaulle va engranger des succès plus décisifs mais cette fois dans le domaine politique et non plus militaire. Lui-même n'insistera jamais trop sur ses exploits de Montcornet. Tout au plus écrit-il dans ses Mémoires de guerre : « Culbutant sur la route les éléments ennemis qui, déjà, envahissent le terrain, [les bataillons de chars] atteignent Montcornet. Jusqu'au soir, ils combattent aux abords et à l'intérieur de la localité, réduisant maints nids de résistance et attaquant aux canons les convois allemands qui tâchent de passer. »
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MessageSujet: 18 mai 1632 : Mourad IV fait étrangler son grand vizir   ephemeride - Page 21 EmptyMer 18 Mai - 12:54

ephemeride - Page 21 Murad_10

18 mai 1632 : Mourad IV fait étrangler son grand vizir

Le 18 mai 1632, à Constantinople, le sultan ottoman Mourad IV fait étrangler son grand vizir, Recep Pacha. Plusieurs frères du sultan, dont Bajazet, futur héros d'une tragédie de Racine, sont également victimes de sa colère.

Par ces actes brutaux, le sultan met un terme provisoire à l'anarchie inaugurée l'année précédente par la révolte des janissaires.
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MessageSujet: 19 mai 1402 : Combat des Sept Chevaliers   ephemeride - Page 21 EmptyJeu 19 Mai - 3:54

ephemeride - Page 21 Combat10

19 mai 1402 : Combat des Sept Chevaliers

La guerre de Cent Ans débute en 1337. Région frontalière, la Saintonge est alors en première ligne. Plus que de véritables batailles, il est question d'actions ponctuelles, de raids et de « chevauchées » entrecoupées de trêves plus ou moins bien respectées. Après une période qui voit la reconquête d'une partie de la dot d'Aliénor, puis la recréation d'une nouvelle « Grande Aquitaine » après le traité de Brétigny (1360), le sort des armes s'inverse, et Charles V, secondé par le connétable Du Guesclin, parvient à reprendre le Poitou et la plus grande partie de la Saintonge. En 1385, la seigneurie de Montendre, jusqu'alors aux mains d'un fidèle du roi d'Angleterre, est confisquée par Charles V et donnée à un de ses lieutenants, Jean de Harpedanne, sénéchal de Saintonge. C'est sous l'autorité de ce dernier, désormais seigneur de Montendre, que se déroule le Combat des Sept Chevaliers, au matin du 19 mai 1402.

Dans la même veine que le célèbre combat des Trente, le combat des Sept Chevaliers relève de la tradition courtoise et chevaleresque médiévale. Un défi ayant été lancé — par plusieurs nobles d'Aquitaine à la noblesse de France selon Juvénal des Ursins, l'inverse selon le moine de Saint-Denis — l'honneur exigeait qu'il soit relevé : la proposition d'organiser un combat à sept contre sept « pour l'honneur des Dames » est transmise à Paris, qui envoie sept gentilshommes de la suite du régent, Louis d'Orléans. Les deux parties s'accordent pour faire de Montendre le lieu du combat : probablement au lieu-dit « La motte à Vaillant », au pied du château. Le sénéchal de Harpedanne représente le parti français, et le comte de Rutland le parti anglo-aquitain.

Au matin du 19 mai 1402, les combattants français « bien dévotement ouyrent messe et s'ordonnèrent en grande dévotion » (Juvénal des Ursins) et s'engagent à « bien garder leur honneur ». Tous réputés preux, ils ont à leur tête Arnauld Guilhem de Barbazan, chevalier banneret apparenté à la Maison de Foix, secondé par Ivon de Carouis, Guillaume du Chastel, Pierre de Bréban, chambellan du roi, Guillaume Bataille, Guillaume de La Champagne, chambellan du duc d'Orléans, et Archambaut de Villars. Les gentilshommes aquitains font sans doute de même, les chroniques françaises se bornant à rapporter : « Quant aux Anglois, ce qu'ils firent, on ne le sait pas bien », précisant malgré tout, non sans quelque partialité : « mais d'aucuns disent qu'en s'habillant ils beuvoient et mangeoient très bien ». Ils ont à leur tête un certain Scalles, secondé par Aimar Clouet, Richard Witevalle, Jean Hilton, Jean Fleury, Thomas Tray et Robert de Scalles.

Préambule à la bataille, un héraut crie : « Que chacun fasse son devoir ! » et le combat s'engage. Aux lances succèdent rapidement les haches, et c'est bientôt un véritable corps à corps, sans pitié. Carouis, mis en difficulté par Scalles, est secouru par Villars, qui fracasse le crâne de Scalles d'un coup sec, portant « tel coup de hache sur la teste qu'il cheut à terre », le tuant net. Bataille, également en mauvaise posture face à un adversaire, est secouru par La Champagne. La lutte se poursuit un long moment, et se solde par la victoire des Français. Un manuscrit du temps rapporte : « Et à la fin, Dieu donna la victoire aux Français et se rendirent les Anglais à eux, les uns abattus, les autres sur pied, dont par le jugement commun desdits juges furent les six Anglais vifs mis hors du champ et le mort avec eux emporté. »

Ce combat épique sera célébré longtemps par la propagande française, sous la plume, notamment, d'Octavien de Saint-Gelais et de Christine de Pisan.

Le 15 juillet 1895, des plaques commémorant cet événement sont placées sur la place des Halles à Montendre.
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MessageSujet: 20 mai 1875 : Convention du Mètre   ephemeride - Page 21 EmptyVen 20 Mai - 3:54

ephemeride - Page 21 Pavill10

20 mai 1875 : Convention du Mètre

La Convention du Mètre est le traité international signé le 20 mai 1875 à Paris par les représentants de dix-sept États désirant "assurer l’unification internationale et le perfectionnement du système métrique".

Ce traité crée le Bureau international des poids et mesures, l'une des premières organisations intergouvernementales dont la mission aujourd'hui est de coordonner la métrologie au niveau international.

Le BIPM a autorité pour agir dans le domaine de la métrologie scientifique, il coordonne le système mondial de mesure et produit l'échelle de temps de référence (UTC). Il est le garant du Système international d'unités (SI).

La Convention du Mètre est l'aboutissement des travaux de la Commission internationale du mètre dont la première réunion s'est tenue en 1870.
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MessageSujet: 21 mai 1347 : Rienzo instaure la République à Rome   ephemeride - Page 21 EmptySam 21 Mai - 8:54

ephemeride - Page 21 Rienzo10

21 mai 1347 : Rienzo instaure la République à Rome

Le 21 mai 1347, Cola di Rienzo (34 ans) convoque le peuple romain au Capitole et instaure la République, avec l'approbation tacite du pape. Cette singulière révolution va tourner court...

Rome, ville en déshérence

Rome, en cette fin de Moyen Âge, est délaissée par les papes, lesquels ont pris racine à Avignon, quatre décennies plus tôt, pour échapper à l'atmosphère querelleuse de la Ville éternelle.

Rienzo est un fils de cabaretier fort en gueule et l'esprit gâté par ses lectures relatives à l'histoire de la Rome antique. Devenu notaire, il se rend en Avignon avec une délégation pour demander au pape Clément VI de revenir à Rome. Mais celui-ci n'en a guère envie, trop effrayé qu'il est par les incessants combats entre les familles aristocratiques qui se partagent la ville, les Colonna, Orsini etc.

Toutefois, Rienzo, qui s'est gagné la sympathie du pape, revient chez lui avec la charge de secrétaire de la Camera capitolina. Il est plus que jamais désireux de se venger de la noblesse, l'un de ses membres ayant impunément assassiné son frère...

La République contre les faiseurs de troubles

Le lundi de Pentecôte 1347, donc, il convoque le peuple sur la colline du Capitole, siège de la municipalité.

Entouré d'une centaine de cavaliers et accompagné du vicaire pontifical, qui lui apporte la caution du pape, il proclame la République, se fait octroyer le titre de tribun, inspiré de la Rome antique et s'arroge des pouvoirs dictatoriaux. Séance tenante, il chasse de la ville les chefs des grandes familles aristocratiques.

Dans un premier temps, le nouveau maître ramène l'ordre dans la ville. Il envisage même de fédérer toutes les cités italiennes et réunit à cet effet 200 députés dans l'église du Latran le 1er août 1347. Mais il se laisse gâter par le pouvoir, multiplie les fêtes et augmente les impôts. Ses exactions et ses discours incohérents lassent très vite ses partisans et il doit s'enfuir le 15 décembre de la même année.

Arrêté et transféré en Avignon, il est libéré par Clément VI sur une intervention du poète Pétrarque qui, pétri de culture latine, voit en lui « l'honneur des deux Brutus ».

En 1353, le nouveau pape Innocent VI l'envoie à Rome avec le titre de sénateur, en vue de préparer la restauration de l'autorité pontificale. Fort de son ancienne popularité, Rienzo reprend brièvement le pouvoir mais il se rend très vite insupportable, jusqu'à provoquer un soulèvement populaire au cours duquel il est massacré.
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MessageSujet: 22 mai 1809 : L'archiduc Charles frôle la victoire à Essling   ephemeride - Page 21 EmptyDim 22 Mai - 12:54

ephemeride - Page 21 Esslin10

22 mai 1809 : L'archiduc Charles frôle la victoire à Essling

Le 22 mai 1809, aux abords d'Essling et Aspern, au bord du Danube, une partie de la Grande Armée, sous les ordres de Masséna, est écrasée par les Autrichiens. Le maréchal Lannes est blessé à mort. Napoléon 1er et le reste de la Grande Armée, momentanément bloqués au milieu du fleuve, sur l'île de Lobau, prendront leur revanche à Wagram, sept semaines plus tard.
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MessageSujet: 23 mai 844 : Bataille de Clavijo   ephemeride - Page 21 EmptyLun 23 Mai - 7:54

ephemeride - Page 21 Clavij10

23 mai 844 : Bataille de Clavijo

En 844, Ramire Ier, dixième descendant de Pelayo, vient de subir une sévère défaite à Albelda, face à l'armée d'Abd al-Rahman II.

S'étant retiré sur la proche colline de Clavijo pour passer la nuit, saint Jacques lui apparaît en songe, l'encourage à reprendre les armes le lendemain et l'assure de sa protection. Au cours de ce nouveau combat, monté sur un destrier étincelant de blancheur, l'apôtre prête main-forte à ses protégés, qu'il mène à la victoire, et libère du tribut les cent vierges que l'émir percevait chaque année depuis le règne de Mauregat des Asturies.

Le 25 mai 844, en signe de gratitude, le roi institue le Voto de Santiago, un tribut dû à la cathédrale de Compostelle, renouvelable chaque année, sur les céréales, par les agriculteurs du Nord de la péninsule Ibérique. Ce tribut n'est aboli qu'en 1812 par les Cortès de Cadix.

Il s'agit de la première manifestation historique de saint Jacques en matamore. Ces événements mythiques ont un large impact sur la population chrétienne de la péninsule. L’écho de la victoire de Clavijo mobilise tout un peuple et transforme un ensemble de combats régionaux en croisade nationale, la Reconquista.
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MessageSujet: 24 mai 843 : Bataille de Blain   ephemeride - Page 21 EmptyMar 24 Mai - 12:54

ephemeride - Page 21 Blain10

24 mai 843 : Bataille de Blain

Selon la Chronique de Nantes, le comte de Nantes Renaud d'Herbauges, craignant les attaques des Bretons de Nominoë et de son allié Lambert II de Nantes, réunit une armées de Nantais et de Poitevins puis vint à la rencontre des troupes bretonnes à Messac. Il y défit la partie de l'armée bretonne qui avait franchi la Vilaine.

Renaud, s'imaginant l'ennemi complètement hors de combat, reprit la direction de Nantes. Arrivé à Blain, il s'arrêta pour faire reposer ses soldats. Chef et soldats étaient là, indique la Chronique de Nantes, étendus sur l'herbe près des bords de l'Isac, dans le plus complet abandon, lorsque soudain une troupe nombreuse se jeta sur eux : c'était Lambert II de Nantes que le roi Charles le Chauve avait chassé de Nantes.

Il avait fait alliance avec les Bretons, et à la tête de soldats rassemblés sur les frontières de l'Anjou, il s'était avancé sur la Vilaine en traversant le pays de Rennes, afin d'unir ses forces à celles de Nominoë. Ennemi juré de Renaud d'Herbauges qui avait pris sa place comme chef du comté nantais, il se mit à sa poursuite, voulant satisfaire sa vengeance et réparer le désastre.

Il surprit les Nantais désarmés, et en fit un grand carnage. Lui-même, de sa propre main tua le comte Renaud. Cette victoire bretonne, suivie d'autres, conduisit en 851, au traité d'Angers, par lequel les pays nantais et rennais devenaient possessions de la Bretagne. La viguerie de Retz qui faisait jusqu'alors partie intégrante de l'Herbauges fût, elle aussi, intégrée à la Bretagne.
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MessageSujet: 25 mai 1864 : La loi Ollivier instaure le droit de grève   ephemeride - Page 21 EmptyMer 25 Mai - 4:54

ephemeride - Page 21 Greve10

25 mai 1864 : La loi Ollivier instaure le droit de grève

Le droit de grève a été interdit en France, ainsi que le droit de coalition, par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, au début de la Révolution. Cette interdiction est maintenue par tous les régimes jusqu'au début du Second Empire. L'industrialisation rapide du pays conduit à ce moment à l'émergence d’une classe ouvrière relativement nombreuse et de premières grèves sont organisées dans les années 1862-64.

Dans les années 1860, Napoléon III, qui rêve d'un rapprochement avec les ouvriers et d'une libéralisation maîtrisée du régime, subventionne une délégation d'ouvriers français qui se rend à l'Exposition universelle de Londres en 1862 pour débattre de la fondation de l'Association Internationale des Travailleurs.

La loi du 25 mai 1864, dont le député républicain Émile Ollivier est le rapporteur, supprime enfin le délit de coalition tout en maintenant la grève dans d'étroites limites. Il s'agit de ne pas empêcher le travail des non-grévistes et ne pas commettre d’acte de violences.

L' « atteinte au libre exercice de l'industrie et du travail » peut être poursuivie, mais, dans la pratique, le pouvoir pousse les patrons à céder aux revendications ouvrières, ce qui entraîne une multiplication des grèves dans les années qui suivent.

Le droit de réunion n’est toutefois pas reconnu, ce qui complique l’organisation des ouvriers. Il ne sera reconnu que vingt ans plus tard, sous la IIIe République, par la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 qui légalisera les syndicats.
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MessageSujet: 26 mai 1972 : Premier accord de limitation des armes nucléaires   ephemeride - Page 21 EmptyJeu 26 Mai - 4:54

ephemeride - Page 21 Salt10

26 mai 1972 : Premier accord de limitation des armes nucléaires

Sitôt après avoir renoué les liens avec la Chine populaire, le président américain Richard Nixon et son Secrétaire d'État Henry Kissinger engagent une politique de détente avec l'Union soviétique.

Dix ans après la crise des missiles qui a fait craindre un conflit nucléaire, elle aboutit le 26 mai 1972 à la signature du premier accord de limitation des armes nucléaires (SALT I ou Strategic Arms Limitation Talks).

L'événement réunit à Moscou Richard Nixon et Leonid Brejnev, secrétaire général du Parti communiste d'Union soviétique.
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