Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 13 février 1843 : Le président Jean-Pierre Boyer est chassé d'Haïti.   ephemeride - Page 4 EmptySam 13 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Jpboye10

13 février 1843 : Le président Jean-Pierre Boyer est chassé d'Haïti.

Le 13 février 1843, le président haïtien Jean-Pierre Boyer est chassé du pouvoir. Il s'enfuit en Jamaïque puis en France. Après avoir assuré pendant 25 ans une relative stabilité à Haïti, première république noire des Temps modernes, ce président mulâtre est vaincu par une rébellion des paysans noirs du sud, les « Piquets ».

Haïti en quête d'une complète indépendance

Le 29 mars 1818, Jean-Pierre Boyer a succédé à un autre mulâtre, Alexandre Pétion, à la tête de la jeune république. Il réunifie le territoire de l'ancienne colonie après la mort de l'autre chef haïtien, le roi Henri Christophe.

Dans le même temps, Madrid, qui a rétabli sa souveraineté en 1814 sur la partie orientale de l'île, s'en retire suite à une révolte locale. Le 30 novembre 1821, les colons blancs de l'ancienne colonie espagnole proclament leur indépendance sous le nom de Haïti espagnol. Mais Jean-Pierre Boyer ne leur laisse pas le temps de savourer l'indépendance. Il envahit le territoire et le réunit à Haïti.

Le président haïtien doit aussi traiter avec le gouvernement de Charles X. Le nouveau souverain français  se montre avant tout désireux de solder la Révolution qu'il a en horreur. Après avoir fait voter la loi du « milliard des émigrés » (630 millions de francs-or octroyés aux émigrés spoliés par le gouvernement révolutionnaire), il veut que soient aussi indemnisés les planteurs spoliés par le gouvernement haïtien après la défaite de l'armée de Leclerc et le massacre des blancs par Jacques Dessalines.

Les négociations traînent en longueur. Le 11 juillet 1825, enfin, sous la menace d'une escadre de 14 vaisseaux et 500 canons, Jean-Pierre Boyer se résigne à signer un traité avec la France. Celle-ci reconnaît l'indépendance de la colonie en échange d'une indemnité de 150 millions de francs-or qui sera plus tard ramenée à 90 millions. Les Haïtiens vont l'acquitter par échéances jusqu'en 1888.

Prenant prétexte de cette indemnité dans laquelle ils voient une forme de protectorat de la France sur Haïti, les États-Unis et les jeunes États latino-américains refusent de reconnaître la république noire.

Le poids de la dette

L'année suivante, le 1er mai 1826, Jean-Pierre Boyer tente d'instaurer un nouveau Code rural en vue de faire rentrer dans les caisses de l'État les ressources indispensables au paiement de la dette. Il veut attacher les paysans à leur terre et leur imposer des quotas de livraison à l'État. Défi impossible.

Les populations noires des campagnes s'indignent d'être taxées au profit de l'ancienne puissance coloniale d'autant qu'elles sont très pauvres. Sous les gouvernements précédents, en effet, les grandes et prospères plantations de canne à sucre ont été partagées entre les paysans, réduisant l'île à une agriculture de subsistance.

C'est ainsi qu'une révolte éclate le 27 janvier 1843 et chasse Jean-Pierre Boyer du pouvoir.

Le 27 février 1844, la population créole (blanche et métisse) de la partie orientale de l'île, de langue espagnole, profite de la crise politique pour s'émanciper et proclamer son indépendance. C'est ainsi que naît la République dominicaine, aussi appelée Saint-Domingue (Santo Domingo), du nom de sa capitale.

Descente aux enfers

Après le renversement de Jean-Pierre Boyer et la sécession de la partie orientale de l'île, la bourgeoisie mulâtre des villes s'arrange habilement avec les chefs de la rébellion.

Plusieurs vieux militaires noirs se succèdent à la présidence de la République, laissant la réalité du pouvoir aux mulâtres. Le processus dérape avec Faustin Soulouque (65 ans), porté à la présidence en 1847.  Deux ans plus tard, cet admirateur de Napoléon réussit à s'imposer comme empereur sous le nom de Faustin Ier.

Faustin est renversé et chassé dix ans plus tard. Ses successeurs républicains sortent l'île de son isolement diplomatique en concluant un concordat avec le Saint-Siège en 1860 et en établissant enfin, en 1862, des relations diplomatiques avec les États-Unis d'Abraham Lincoln, champion de la lutte contre l'esclavage.

Dans le même temps, la bourgeoisie mulâtre reconstitue à son profit un régime de plantations et s'enrichit de l'exportation du café cependant que les paysans retombent dans un régime de travail forcé qui n'est pas sans rappeler l'esclavage. Ce nouvel ordre social est cependant bousculé par les paysans en armes du nord de l'île, les « Cacos », qui entretiennent l'agitation.

La république d'Haïti sombre alors dans une instabilité sanglante dont elle n'est pas encore sortie.
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MessageSujet: 14 février 1933 : Mise en service de l'horloge parlante   ephemeride - Page 4 EmptyDim 14 Fév - 22:30

ephemeride - Page 4 Horlog10

14 février 1933 : Mise en service de l'horloge parlante

Directeur de l'Observatoire de Paris, Ernest Escanglon est submergé d'appels lui demandant l'heure officielle, à tel point qu'il ne peut pas utiliser sa ligne téléphonique. Pour y remédier, il décide d'inventer l'horloge parlante.

Il reprend l'idée du film parlant, fraîchement inventé, avec trois bandes : une pour les heures, une pour les minutes, une pour les dizaines de secondes.
Et il invente le fameux "au quatrième top, il sera exactement...".

Il combine cette partie sonore avec une horloge. Son invention est présentée en 1932 à l'Académie des sciences ; le principe est retenu.

Le 14 février 1933, tout est prêt pour le grand jour de la mise en service. Vingt lignes ont été attribuées au service. Pour donner l'heure, on convoque une voix célèbre, celle de Marcel Laporte alias Radiolo, le speaker du Poste Parisien.

140.000 personnes téléphonent le premier jour mais seulement 20.000 appels peuvent être satisfaits : les 20 lignes mises en place sont saturées.
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MessageSujet: 15 février 1855 : Naufrage de la Sémillante   ephemeride - Page 4 EmptyLun 15 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Semill10

15 février 1855 : Naufrage de la Sémillante

La Sémillante quitte le port de Toulon le 14 février 1855, commandée par le capitaine Jugan, à destination de la Crimée pour apporter aux forces françaises des vivres et des renforts en troupe et en matériel pour faire la guerre à la Russie.

Son équipage est de 293 hommes, outre son état-major. À son bord a pris place un détachement de plus de 400 militaires de l’armée de terre avec un matériel important (canons, mortiers, munitions, vivres…).

Elle est prise dans une violente tempête au large de la Sardaigne et son commandant décide de passer par les bouches de Bonifacio, aux îles Lavezzi, dans une zone de brisants et d’écueils. Poussée par une rafale de sud, elle heurte à une vitesse estimée à 12 nœuds un haut-fond rocheux signalé par une bouée. Broyée par le choc, elle coule par le fond dans la nuit du 15 au 16 février 1855, corps et biens ; tout a été instantanément englouti.

Le 18 février, les premiers cadavres, certains complètement déchiquetés, sont ramenés sur les grèves par les courants. Ils sont tous inhumés sur l’île, faute de moyens de transport, par une corvée de 50 soldats, détachés en renfort des marins. Le 20, le nombre de corps inhumés s’élève à 250. Les corps du capitaine Jugan et de l’aumônier ont pu être identifiés.

Il n'y eut aucun survivant sur les 773 hommes à bord de la Sémillante. 560 corps reposent dans les deux cimetières de l’île, Acharino à l'ouest, Furcone à l'est. Les autres corps ne seront pas retrouvés.

Le Ministère de la guerre et de la marine de l'époque a fait construire un monument commémoratif en forme de pyramide au sommet de l'un des trois îlots bordant à l'ouest la Cala Lazarina, îlot sur lequel s'est échouée la Sémillante.
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MessageSujet: 16 février 1804 : Raid libyen de l'USS Intrepid   ephemeride - Page 4 EmptyMar 16 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Intrep10

16 février 1804 : Raid libyen de l'USS Intrepid

Au début du XIXe siècle, pendant la courte période de paix consécutive à la paix d'Amiens, les Occidentaux soumettent le port de Tripoli à un blocus. Ils veulent en finir avec la piraterie pratiquée en Méditerranée par les Barbaresques de la Régence de Tripoli. Décidés à ne pas se laisser faire, ceux-ci s'emparent en octobre 1803 de l'un des navires du blocus, l'USS Philadelphia, et l'enrôlent dans leur flotte.

Le lieutenant américain Stephen Decatur projette de venger l'offense faite à la bannière étoilée. Dans la nuit du 16 février 1804, il entre dans le port de Tripoli à bord d'un navire turc dont il s'est emparé et qu'il a rebaptisé USS Intrepid. Le lieutenant et ses hommes montent à bord de l'USS Philadelphia, neutralisent sans coup de feu les soixante hommes de l'équipage et mettent le feu au navire. Ils repartent sans dommage. Cet « exploit » fondateur va faire la gloire de la toute jeune US Navy.
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MessageSujet: 17 février 1864 : Le sous-marin CSS Hunley en action   ephemeride - Page 4 EmptyMer 17 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Csshun10

17 février 1864 : Le sous-marin CSS Hunley en action

Le CSS H. L. Hunley était un sous-marin à propulsion humaine utilisé par la Confederate States Navy des États confédérés lors de la guerre de Sécession ayant démontré à la fois les avantages et les dangers de la guerre sous-marine.

Ce sous-marin fut l'idée d'un homme d'affaires sudiste. Horace Lawson Hunley, en effet, se rendit compte dès le début de la guerre que les États de l'Union pouvaient organiser un blocus auquel les États du sud n'étaient pas préparés.

Avec l'aide de James McClintock, il va construire un petit sous-marin dans la ville portuaire de Mobile en Alabama. Mesurant 12,04 mètres de long pour 1,17 mètre de diamètre et pesant 8 tonnes, le submersible est propulsé par une manivelle qu'actionne un équipage de huit hommes.

Le CSS H. L. Hunley fut conçu pour attaquer les navires du Nord qui faisaient un blocus des ports du Sud. Le sous-marin disposait d'une longue perche à l'avant, terminée par une charge explosive appelée « mine-torpille » (spar torpedo). Le sous-marin devait approcher le navire ennemi, y attacher l'explosif, reculer et le faire détoner. L'opération était extrêmement dangereuse et il n'y avait pas d'autre alimentation en air que celui contenu dans le faible espace intérieur.

Le 17 février 1864, au large du port de Charleston, en Caroline du Sud, il coula le navire unioniste USS Housatonic. C'était la première fois qu'un sous-marin coulait un navire dans l'histoire maritime mais il coula également lors de cette attaque avec son équipage de 8 hommes peu de temps après avoir signalé sa victoire.

Les sous-marins n'ont pas eu un grand impact sur l'issue de cette guerre, mais ont commencé à attirer l'attention et ont montré leur importance future dans les engagements navals

Son épave a été repérée en 1970, formellement identifiée en 1995, remontée en 2000 et en partie restaurée pour exposition en 2011.
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MessageSujet: 18 février 1268 : Bataille de Rakvere   ephemeride - Page 4 EmptyJeu 18 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Rakvere-5821525

18 février 1268 : Bataille de Rakvere

Les chevaliers de l'Ordre Livonien affrontèrent les troupes des Princes russes. Les deux armées se rencontrèrent à environ sept kilomètres de la ville de Rakvere. Les forces russes étaient au nombre de 30 000 soldats commandées par le prince Dimitri Ier Vladimirski. Les Croisés livoniens, danois et estoniens, au nombre d'environ 25 000, étaient dirigés par le Maître de l'Ordre livonien Otto von Lutterberg.

Face au forces supérieures russes, les Livoniens et leurs alliés séparèrent leurs forces en deux formations déployées largement afin d'éviter tout encerclement de leurs forces par l'armée russe. La première formation attaquant les Russes et la seconde tenue en embuscade devait attaquer par la suite. Mais cette tactique échoua face à la puissance des forces engagées côté russe et à la tactique russe de faire croire à l'ennemi que la première formation, pourtant encerclée par les russes, avait fini par repousser les forces slaves. La seconde formation sortit des bois afin de poursuivre l'ennemi jusqu'à son camp. Les Russes contre-attaquèrent vaillamment et poursuivirent les chevaliers croisés dans leur retraite précipitée.

La défaite livonienne fut totale et l'Ordre Livonien perdit près de 12 000 combattants, mettant ensuite plus de trente ans à reconstituer ses forces. Les forces russes perdirent environ 5 000 soldats.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 4 EmptyVen 19 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Septim10

19 février 197 : Victoire de Septime Sévère à Lyon

Le 19 février 197, deux armées romaines s'affrontent aux abords de Lyon pour la domination de l'empire. Le vainqueur est le candidat de l'armée du Danube, Septime Sévère.

Il défait le gouverneur de Bretagne, Clodius Albinus, et pour se venger de Lyon, qui a soutenu son rival, il brûle la ville et massacre ses habitants chrétiens, au nombre de  dix-huit mille.

Un empire à la dérive

Le vainqueur de Lyon est un général de 47 ans, issu d'une famille aisée de Leptis Magna, en Libye. Ses hommes l'ayant désigné empereur à la mort du vieux Pertinax, il fait égorger le sénateur Didius Julianus, qui avait acheté l'empire à la garde prétorienne, et se débarrasse de son rival Albinus.

Il devient le premier empereur sans racines italiennes. Avec lui, l'empire change de nature. Les historiens parlent à son propos de Bas-Empire.

Septime Sévère a pour successeurs ses fils et ses cousins, ces derniers originaires de Syrie. Les uns et les autres périssent assassinés sous les coups de leurs soldats. Le deuxième fils de Septime Sévère, Caracalla, se signale par un édit qui octroie en 212 la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire.
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MessageSujet: 20 février 1792 : Le président des États-Unis George Washington fonde le « Federal Post Office ».   ephemeride - Page 4 EmptySam 20 Fév - 21:55

ephemeride - Page 4 Post-o10

20 février 1792 : Le président des États-Unis George Washington fonde le Federal Post Office.

Le département des Postes des États-Unis (United States Post Office Department) est l'ancien nom du United States Postal Service lorsqu'il était l'un des départements exécutifs du Cabinet présidentiel. Il était alors dirigé par le Postmaster General, qui était membre du Cabinet (équivalent à un rang de ministre).

Le Postal Service Act signé par le président George Washington le 20 février 1792 créa le département. Le Postmaster General John McLean fut le premier à l'appeler Post Office Department plutôt que juste Post Office. L'administration acquit un fort prestige quand le président Andrew Jackson invita son Postmaster General, William T. Barry, à siéger comme membre du Cabinet.

Durant la guerre de Sécession, les services postaux dans les États confédérés étaient fournis par un Confederate States of America Post Office Department, dirigé par le Postmaster General John Henninger Reagan.

Le Postal Reorganization Act signé par le président Richard Nixon le 12 août 1970, remplace le département de la Poste, qui avait rang de Cabinet par l'indépendant United States Postal Service. L'acte pris effet le 1er juillet 1971, la fonction de Postmaster General disparaissant.
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MessageSujet: 21 février 1965 : Assassinat de Malcolm « X »   ephemeride - Page 4 EmptyDim 21 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Malcol10

21 février 1965 : Assassinat de Malcolm « X »

Le militant afro-américain Malcolm X est assassiné par des rivaux le 21 février 1965, pendant un discours à Harlem. Dans les mois suivants, les militants extrémistes noirs Black Panthers vont tenter de reprendre ses appels à la guerre. Comme Che Guevara, il fait partie des icônes improbables des années 60, adeptes de la violence anti-occidentale, populaires parmi dans chez les jeunes bourgeois gauchistes comme l'est aujourd'hui Ben Laden parmi les djihadistes européens.
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MessageSujet: 22 février 1797 : La France envahit l'Angleterre   ephemeride - Page 4 EmptyLun 22 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Fishgu10

22 février 1797 : La France envahit l'Angleterre

La bataille de Fishguard est le nom donné à un débarquement militaire français en Grande-Bretagne survenu du 22 février au 24 février 1797 pendant la guerre de la Première Coalition. Ce débarquement, qui se solda par une cuisante défaite pour les envahisseurs, fut le dernier de l'histoire britannique.

L'invasion était le plan du général Lazare Hoche, qui avait conçu une attaque à trois fourchons sur la Grande-Bretagne à l'appui des républicains irlandais sous les ordres de Theobald Wolfe Tone. Deux forces devaient débarquer en Grande-Bretagne comme effort de diversion, alors que le corps principal débarquerait en Irlande. Cependant, le mauvais temps et l'indiscipline arrêtèrent deux des forces, bien qu'un tiers des forces, le débarquement visé au Pays de Galles et la marche sur Bristol, aient avancé.

La force d'invasion, « La Légion Noire », était composée de 1 400 hommes, dont 800 étaient des irréguliers, sous le commandement du colonel irlando-américain William Tate. Transporté sur quatre vaisseaux de guerre français sous le commandement du capitaine Jean-Joseph Castagnier, les forces de William Tate débarquèrent à Carregwastad Head, près de Fishguard le 22 février, après un essai raté d'entrer dans le port de Fishguard lui-même.

Cependant, au débarquement, la discipline se décomposa parmi les irréguliers, nombre d'entre eux désertant pour piller les villages voisins. Les troupes restantes rencontrèrent un groupe rapidement rassemblé d'environ 500 réservistes britanniques, miliciens et de marins sous la commande de John Campbell. Après de brefs combats avec la population civile et les forces de John Campbell le 23 février, William Tate fut obligé de se rendre sans conditions le 24 février. Plus tard, les Britanniques capturèrent des navires de l'expédition, une frégate et une corvette. En dépit de tout ceci, le capitaine Jean-Joseph Castagnier parvint à rentrer en France.
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MessageSujet: 23 février 1455 : Johannes Gutenberg publie une Bible imprimée   ephemeride - Page 4 EmptyMar 23 Fév - 21:55

ephemeride - Page 4 Gutenberg_bible-5825123

23 février 1455 : Johannes Gutenberg publie une Bible imprimée

Réalisée à Mayence entre 1452 et 1455 sous la responsabilité de Johannes Gutenberg et de ses associés, Johann Fust et Pierre Schoeffer (typographe-imprimeur allemand qui perfectionne la presse typographique), la Bible de Gutenberg se compose de deux volumes au format in-folio (ce qui signifie que chaque feuille achetée au papetier n'était pliée qu'une fois, ce qui permet d'imprimer des pages de grandes dimensions) de 324 et 319 feuillets.

Elle reproduit le texte de la Vulgate, c'est-à-dire la Bible en latin traduite par saint Jérôme : l'Ancien Testament occupe le premier volume et une partie du second, qui contient aussi l'ensemble du Nouveau Testament. Une lettre qu'Æneas Sylvius Piccolomini, futur pape Pie II, adresse au cardinal Carvajal le 12 mars 1455, mentionne la découverte d'un exemplaire de cette Bible sous forme de cahiers imprimés (donc non reliés), à la foire commerciale de Francfort.

Vendue par souscription, cette Bible en latin a été achetée à sa parution par des institutions religieuses, essentiellement des monastères. Sur un tirage d'environ 180 exemplaires, étalé sur environ 8 mois d'impressions, 49 complets, ou en majeure partie, ont été conservés jusqu'à aujourd'hui, et des feuillets isolés se trouvent dans quelques bibliothèques, comme celle du musée Correr de Venise, la médiathèque André Malraux de Strasbourg ou la bibliothèque municipale de Colmar. La majorité des exemplaires se trouve en Allemagne. En France, la Bibliothèque nationale de France en possède trois exemplaires, dont un sur vélin, et la bibliothèque Mazarine un exemplaire sur papier. En Suisse, la fondation Martin Bodmer expose en permanence son exemplaire près de Genève.
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MessageSujet: 24 février 1382 : Révolte de la Harelle à Rouen   ephemeride - Page 4 EmptyMer 24 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Harelle-58251f2

24 février 1382 : Révolte de la Harelle à Rouen

Le dimanche 24 février 1382, c'est jour de carnaval. À Rouen, l'une des principales villes du royaume de France, plusieurs centaines d'ouvriers drapiers promènent sur un char le « roi » qu'ils se sont choisi. C'est un marchand du nom de Jean le Gras. Pour rire, il décrète immédiatement l'abolition des impôts sur le sel et le vin.

On est sous le règne de Charles VI. Le roi n'a encore que treize ans et le gouvernement du royaume est assuré par un conseil de régence qui réunit ses oncles, de puissants seigneurs qui en profitent pour s'enrichir en taxant tant et plus le petit peuple. Aussi, à Rouen, la plaisanterie du « roi de carnaval » est prise à la lettre par la population qui ne cache pas son ressentiment contre les barons prévaricateurs du conseil de régence. Une émeute éclate, on ouvre les portes des prisons et pendant trois jours, ce sont des scènes de pillage. Elles visent aussi bien les hôtels particuliers des bourgeois que le chapitre de la cathédrale ou les demeures des juifs, assimilés à l'argent.

Cette révolte est dite de la Harelle, d'après « haro », le cri poussé par les émeutiers. Elle va dans la foulée inciter les Parisiens à se soulever aussi et ce sera la révolte des Maillotins, qui va faire chanceler le pouvoir...
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MessageSujet: 25 février 1429 : Jeanne d'Arc rencontre le futur Charles VII à Chinon   ephemeride - Page 4 EmptyJeu 25 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Chinon10

25 février 1429 : Jeanne d'Arc rencontre le futur Charles VII à Chinon

En 1422, à la mort de Charles VI le fou, la France est émiettée. Les territoires du Royaume sont, pour beaucoup, sous la domination des Anglais ou de leurs alliés, notamment les Bourguignons. Le défunt roi de France a déshérité de la succession à la couronne de France son fils, au motif que celui-ci serait illégitime, au profit du fils du roi d'Angleterre Henri V. En 1422, ce dernier n'étant âgé que d'un an, la Régence est assurée par ses oncles.

En 1429, celui qui deviendra Charles VII se trouve alors isolé, appauvri, et peu soutenu. Son autorité se limite à ses seuls territoires du Centre et du Sud. Il envisage de renoncer à combattre l'avancée des Anglais. Seul un miracle semble pouvoir venir en aide au roi déchu.

C'est alors qu'une jeune fille issue d'une famille de paysans de l'est de la France part sous escorte en direction de Chinon. Depuis plusieurs mois elle évoque ses visions dans lesquelles l'archange Saint-Michel lui ordonne de conduire le dauphin se faire sacrer à Reims et de bouter les Anglais hors de France. D'abord écartée, prise pour folle, elle doit à son entêtement ainsi qu'à son enthousiasme plusieurs audiences auprès de Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, ayant prêté allégeance au Dauphin. Celui-ci fini par fournir une escorte à la jeune Jeanne d'Arc qui prend la direction de Chinon où elle doit rencontrer le futur Charles VII.

L'histoire raconte que, le 25 février 1429, lorsqu'elle pénètre dans la grande salle du château de Chinon, Jeanne d'Arc, qui n'avait alors encore jamais vu le Dauphin, s'adresse directement à lui alors qu'il avait tenté de se dissimuler au milieu de l'assistance, un sujet ayant pris sa place afin de tester la messagère. Surpris, Charles VII accorde une longue audience à celle qui se présente comme Jeanne la Pucelle. Charles est convaincu des dires de Jeanne, qui parviendra également à convaincre des théologiens. C'est ainsi que peut débuter l'épopée guerrière de Jeanne d'Arc, qui redonnera vigueur aux armées française et conduira au sacre de Charles VII.
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MessageSujet: 26 février 1995 : Faillite de la banque Barings   ephemeride - Page 4 EmptyVen 26 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Baring10

26 février 1995 : Faillite de la banque Barings

Le 26 février 1995, la banque d'Angleterre place sous administration judiciaire la sixième et plus ancienne banque d'affaires britannique, la Barings Brothers. La banque Barings a perdu plus de 900 millions de livres – bien davantage que ses fonds propres – à la suite d'investissements spéculatifs réalisés à la Bourse de Tōkyō, sur le marché des « produits dérivés », par son courtier à Singapour, Nicholas Leeson. Cette faillite bancaire illustre une fois de plus les menaces que font peser sur les marchés financiers les placements à hauts risques de plus en plus nombreux effectués sur les marchés à terme.

ephemeride - Page 4 Nickle10
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MessageSujet: 27 février 1617 : Fin de la guerre d'Ingrie   ephemeride - Page 4 EmptySam 27 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Gustav10

27 février 1617 : Fin de la guerre d'Ingrie

Le 27 février 1617 est signé le traité Stolbovo qui met fin à la guerre d'Ingrie (1610-1617) entre la Suède et la Russie après l'échec du Siège de Pskov par les Suédois.

Négociations

Les finances de l'état au plus mal et minée par des troubles internes, la Russie doit faire face sur son territoire aux armées polonaises et suédoises. Elle n'est pas en position de force au moment d'aborder les négociations auxquelles participent en tant que médiateurs des Anglais et des Hollandais. On offre mille florins aux ambassadeurs russes à Amsterdam tant leur indigence est grande.

Clauses

Parmi les clauses du traité, Michel Ier de Russie cède à la Suède les provinces d'Ingrie et de Kexholm, ainsi que la forteresse de Nöteborg. Il renonce à toute prétention sur l'Estonie et la Livonie et paie une indemnité de guerre. En contrepartie, Gustave II Adolphe de Suède rend Novgorod, Staraïa Ladoga, et Gdov et reconnaît Michel comme tsar de Russie.

Conséquences

La Russie se voit privée d'accès à la mer Baltique pendant environ un siècle, malgré ses efforts constants pour renverser la situation. De son côté Gustave II Adolphe de Suède, jeune monarque, poursuit son ascension et le développement d'une armée pouvant être considérée comme la meilleure de l'Europe de l'époque.
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MessageSujet: 28 février 1935 : Invention du nylon   ephemeride - Page 4 EmptyDim 28 Fév - 21:54

ephemeride - Page 4 Nylon10

28 février 1935 : Invention du nylon

Le 28 février 1935, dans les laboratoires de la firme Du Pont de Nemours, le chimiste Wallace Carothers met au point une fibre textile de type polyamide. Elle sera commercialisée sous le nom de nylon. D'abord utilisé pour les brosses à dents, le nylon est appliqué en 1940 à la fabrication des bas de femme et remplace avantageusement les bas de soie. Toutes les femmes, même les plus modestes, peuvent désormais mettre en valeur leurs jambes.

Le succès du nylon est d'emblée immense mais l'industriel ne tarde pas à en déplorer un défaut rédhibitoire : il est "infilable" de sorte que les ventes de bas ne tardent pas à fléchir. Les chimistes de l'entreprise se remettent aussitôt au travail pour fragiliser le nylon et ainsi favoriser le marché de renouvellement.

C'est l'une des premières applications de l'obsolescence programmée, une démarche à l'opposé du civisme et de l'écologie qui vise à raccourcir la durée de vie des produits pour multiplier les achats. Dès 1924, cette démarche a été sciemment appliquée par un consortium de fabricants d'ampoules à filament pour en réduire la durée de vie de 2500 heures à 1000 heures.
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MessageSujet: 1er mars 293 : Dioclétien instaure la tétrarchie   ephemeride - Page 4 EmptyLun 1 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Tetrar10

1er mars 293 : Dioclétien instaure la tétrarchie

Le 1er mars 293, l'empereur romain Dioclétien instaure la « tétrarchie », une forme originale de gouvernement à quatre.

L'expérience va fonctionner avec satisfaction pendant quelques années avant de déraper sur l'obstacle de la succession.
La transmission héréditaire du pouvoir va dès lors s'imposer dans l'empire romain.

Un soldat lucide

Dioclétien est un soldat de grand mérite originaire des régions du Danube. Il comprend que le gouvernement de l'empire dépasse désormais les forces d'un seul homme. La pression des Barbares se fait de plus en plus forte aux frontières et certaines provinces comme la Gaule en arrivent à se gouverner seules.

Dans l'année qui suit son arrivée au pouvoir, en 286, Dioclétien se donne un collègue, Maximien. La cohabitation se passe bien. Dioclétien complète alors le système avec deux nouveaux empereurs d'un rang inférieur. C'est la tétrarchie.

Dioclétien et Maximien prennent le titre d'Auguste. Le premier gouverne l'Orient (capitale : Nicomédie, au sud de la Propontide), le second l'Italie et l'Afrique (capitale : Milan).

Les adjoints prennent le titre de César. Constance Chlore gouverne l'Espagne, la Bretagne et la Gaule (capitale : Trèves), Galère l'Illyrie (capitale : Sirmium, dans la Serbie actuelle).

ephemeride - Page 4 Tetrar10

Vie et mort de la tétrarchie

L'empereur découpe les vastes provinces de l'empire et crée des circonscriptions de taille plus réduite, plus faciles à organiser et défendre. Rome n'est plus le siège du gouvernement. La Ville éternelle est délaissée au profit de villes frontalières plus proches des légions.

Dans le même temps où il décentralise l'administration de l'empire, Dioclétien éprouve la nécessité de renforcer sa cohésion culturelle et politique. C'est pourquoi son règne est marqué par de violentes persécutions contre les communautés chrétiennes qui refusent de sacrifier au culte impérial.

Selon la règle qu'ils ont eux-mêmes fixée, Dioclétien et Maximien se retirent de leur plein gré en 305.

Mais leurs successeurs se montrent moins désintéressés et la tétrarchie sombre très vite dans les luttes intestines, non sans avoir préparé la scission de l'empire entre l'Orient (grec) et l'Occident (latin).
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MessageSujet: 2 mars 1698 : Fondation de Bâton-Rouge   ephemeride - Page 4 EmptyMar 2 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Ibervi10

2 mars 1698 : Fondation de Bâton-Rouge

Pierre Le Moyne d’Iberville, né à Ville-Marie (Montréal) le 16 juillet 1661, est chargé par Louis XIV de prendre possession de la Louisiane, à l'embouchure du Mississippi, en vue de sa colonisation. Le fleuve a été découvert un peu plus tôt, en 1682, par Cavelier de la Salle qui l'a baptisé « fleuve Colbert » avant qu'il reprenne son nom indien.

Le Moyne établit un fort à Biloxi (aujourd'hui dans l'État du Mississippi) et y installe une petite garnison française. En explorant le fleuve, il rencontre des Indiens qui délimitent leur territoire avec des poteaux peints en rouge et nomme en conséquence la région « Bâton Rouge ».

C'est aujourd'hui le nom de la capitale de l'État de Louisiane (200 000 habitants), la plus grande ville étant La Nouvelle-Orléans qui sera fondée vingt ans plus tard, le 25 août 1718.
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MessageSujet: 3 mars 1924 : Les députés turcs abolissent le califat   ephemeride - Page 4 EmptyMer 3 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Abdulm10

3 mars 1924 : Les députés turcs abolissent le califat

Le 3 mars 1924, les députés turcs votent l'abolition du califat et déposent le titulaire du titre, Abdülmecid II. Cette démarche à fort contenu symbolique fait de la jeune République turque le premier État laïc et républicain du monde musulman et donne le coup d'envoi à la modernisation du pays.

La liquidation de l'héritage ottoman

Le 30 octobre 1922, le général Moustafa Kémal a imposé à la Grande Assemblée nationale réunie à Ankara l'abolition du sultanat.

Toutefois, il n'ose pas abolir tout de suite la fonction religieuse du sultan, représentée par le titre de calife qui fait de lui le chef spirituel de tous les musulmans sunnites et le remplaçant du Prophète. Le 19 novembre 1922, les députés transfèrent la fonction à Abdülmecid II, cousin de l'ancien sultan, qui devient le 101e (et dernier) calife.

Âgé de 54 ans, il a bien plus de prestance et de charisme que son prédécesseur et témoigne du désir d'assumer sa charge au mieux. N'est-il pas pour 300 millions de sunnites l'« Ombre de Dieu sur terre » ? Dans le prestigieux palais impérial de Dolmabahçe, il reçoit les notables et s'applique à les séduire.

Mais Moustafa Kémal veut en son for intérieur laïciser le pays et en finir avec le cosmopolitisme ottoman : « La Turquie ne saurait être tenue à la disposition du calife pour que celui-ci accomplisse la mission dont on le prétend investi, de fonder un État embrassant tout l'islam. La nation n'y saurait consentir. Le peuple turc n'est pas en état d'assumer une si grande responsabilité, une mission si peu raisonnable. Notre nation a été conduite durant des siècles sous l'influence de cette idée erronée. Mais qu'en est-il résulté ? Partout où elle a passé, elle a laissé des millions d'hommes. Savez-vous quel est le nombre des fils d'Anatolie qui ont péri dans les déserts torrides du Yémen ?... ».

Aussi met-il tout en oeuvre pour briser le calife, par exemple en lui refusant les dotations financières qui lui permettraient de tenir son rang et au moins assurer un bien-être raisonnable à ses proches...

Un an plus tard, le 29 octobre 1923, il franchit un pas de plus et fait proclamer la République turque. Lui-même, fort de ses succès militaires face aux Grecs et aux Arméniens, en devient le premier président. Soucieux toutefois de ménager le camp religieux, son adjoint Ismet Pacha prend toutefois la précaution de faire inscrire dans la nouvelle Constitution l'islam comme religion d'État.

Deux sommités musulmanes des Indes britanniques s'étant avisées de protester auprès du gouvernement turc contre le mauvais traitement infligé au calife, leur lettre est publiée par des journaux de Constantinople. C'est le prétexte que va saisir le Ghazi pour en finir. Il dénonce devant des journalistes cette ingérence de deux suppôts de l'impérialisme britannique dans les affaires intérieures turques et fait condamner sévèrement les rédacteurs en chef qui ont publié la lettre.

Le 3 mars 1924, à Ankara, Moustafa Kémal harangue les députés kémalistes du Parti républicain du Peuple et leur fait déposer une motion en vue d'abolir le califat et d'expulser l'impétrant et sa famille. La loi est votée sur le champ à main levée par les députés, soumis ou terrorisés plus que convaincus. Dès le lendemain matin, un convoi emmène le calife et les siens à la petite gare de Çatalca, en Thrace, où ils embarquent sur l'Orient Express.

La disparition du califat après quatorze siècles est accueillie avec une relative indifférence en Anatolie mais inspire aux Stambouliotes, habitants de l'ancienne capitale, une grande détestation de Moustafa Kémal, lequel évite de se rendre à Constantinople et ferme les yeux sur les démonstrations redoublées de ferveur religieuse de certaines administrations (jeûne du Ramadan, prière...).

Elle suscite surtout de l'incompréhension et de l'hostilité dans les cercles religieux et politiques arabes qui voyaient précédemment en Moustafa Kémal un nouvel héros de l'islam universel. Ils s'offusquent de ce qu'il ait pu combattre en agitant l'étendard de l'islam et le rejette une fois la victoire acquise.

Le Ghazi, aussitôt après, engage à marche forcée la construction d'un État de type occidental. Son objectif est de moderniser le pays et plus encore de rendre aux Turcs leur identité nationale en les dépouillant de l'influence arabe.
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MessageSujet: 4 mars 1590 : Prise de Bréda   ephemeride - Page 4 EmptyJeu 4 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Breda110

4 mars 1590 : Prise de Bréda

Le 4 mars 1590, au cours de la guerre de Quatre-Vingts Ans qui oppose les Espagnols aux Anglais et aux Hollandais, la ville de Bréda est prise aux Espagnols à la suite d'une attaque surprise. Septante soldats hollandais, cachés dans une embarcation, réussissent à s'introduire dans la ville et à mettre en fuite les six cents soldats de la garnison, capturant la cité sans subir une seule perte.

La prise de Bréda, par le retentissement de l'opération, a porté un coup au prestige de l'Espagne dans les Pays-Bas. Pour les Hollandais, cette prise a été perçue comme une grande victoire à cause de la valeur stratégique de la cité, et est devenue un symbole patriotique.
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MessageSujet: 5 mars 1946 : Discours de Fulton   ephemeride - Page 4 EmptyVen 5 Mar - 21:55

ephemeride - Page 4 Fulton10

5 mars 1946 : Discours de Fulton

Le 5 mars 1946, au Westminster College de Fulton (Missouri), en présence du Président Truman, l'ex-Premier ministre britannique Winston Churchill prononce un discours portant sur la nécessité d'une alliance entre Britanniques et Américains, ainsi que sur l'urgence de négociations pour prévenir la guerre et la tyrannie qu'engendrerait une poursuite de l'expansionnisme soviétique.

Comme le note George Kennan, diplomate américain, ce discours d'environ quarante-cinq minutes témoigne de l'éloquence et du lyrisme de Winston Churchill, qui sera lauréat du prix Nobel de littérature en 1953.

S'exprimant en son nom personnel, Churchill estime de son devoir d'attirer l'« attention sur l’ombre qui, à l’ouest comme à l’est, tombe sur le monde ». Il ne croit pas « que la Russie soviétique désire la guerre », mais considérant que « personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l’intention de faire dans l’avenir immédiat, ni où sont les limites, s’il en existe, de leurs tendances expansionnistes et de leur prosélytisme », il juge indispensable que les « démocraties occidentales s’unissent dans le strict respect des principes de la Charte des Nations Unies ».

Moins d'un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce discours traduit la dégradation des relations entre les anciens alliés. Il fait date en raison du prestige immense de Winston Churchill et de l'emploi d'expressions fortes qui seront largement utilisées pendant toute la Guerre froide, comme « rideau de fer » et « monde démocratique libre » pour parler des démocraties occidentales, par opposition aux systèmes totalitaires.

    De Stettin sur la Baltique à Trieste sur l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens États d'Europe centrale et orientale. Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia, toutes ces villes célèbres et les populations qui les entourent se trouvent désormais dans ce que je dois appeler la sphère soviétique, et sont toutes soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l'influence soviétique, mais aussi à un degré très élevé et, dans beaucoup de cas, à un degré croissant, au contrôle de Moscou.

Les États-Unis n'apportent pas leur soutien officiel aux propositions de Churchill, bien qu'ils partagent ses inquiétudes quant à l'évolution de la relation avec l'Union soviétique. Un an plus tard, Truman fera sienne une politique d'endiguement du communisme.

Dans un entretien publié dans la Pravda, Staline répond à Churchill qu'il accuse d'être un « fauteur de guerre » pour qui « au nom d'une théorie raciale anglaise (...) les nations de langue anglaise, en tant que seules « véritables », doivent régner sur les autres nations du monde ».
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MessageSujet: 6 mars 1204 : Prise de Château-Gaillard   ephemeride - Page 4 EmptySam 6 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Chatea11

6 mars 1204 : Prise de Château-Gaillard

Construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II Auguste, Château-Gaillard surplombe Les Andelys sur la Seine, verrouillant l'accès à Rouen. Défendu par une bastille avancée ou châtelet et par une double enceinte, le formidable donjon, construit selon les techniques les plus modernes de l'époque, était réputé imprenable.

Ayant fait confisquer les fiefs de Jean sans Terre, successeur de Richard, Philippe Auguste met le siège devant le château en septembre 1203. L'événement est relaté par Roger de Wendower, Rigord, et Guillaume le Breton, chapelain du roi et témoin oculaire, auteur de la Philippide. Une ligne fortifiée à double fossé interdit bientôt tout ravitaillement. L'hiver s'écoule sans que ne cède la petite garnison de trois cents hommes commandés par Roger de Lascy.

En février 1204, la tour principale du châtelet s'effondre après avoir été sapée ; les défenseurs se replient derrière l'enceinte de la basse cour construite en à-pic sur la falaise. Les Français y pénètrent pourtant par surprise en passant, aux dires de le Breton, par des latrines situées sous une chapelle contiguë au rempart. Contre la seconde muraille protégeant le donjon, les travaux de sapes échouent ; un trébuchet ouvre finalement une brèche où les Français s'engouffrent. Château-Gaillard tombe le 6 mars 1204. Le manque d'hommes, l'apathie de Jean sans Terre, les moyens et la ruse des Français expliquent sa chute, qui ouvre la conquête de la Normandie, prélude au démantèlement de l'empire des Plantagenêts en France.

Conséquences

Après s'être emparé de Château-Gaillard, Philippe poursuit la campagne au cœur des possessions continentales des Plantagenêt. Du côté anglo-normand, le coup est rude. Le prestige des Plantagenêt est entamé et le moral des troupes anglo-normandes est au plus bas. Ils perdent une forteresse stratégique, et les tentatives pour la secourir se sont soldées par un échec total.

Par la suite, l'armée française s'empare facilement de Rouen, démoralisée, et atteint bientôt la côte. La prise de Château-Gaillard est l'évènement déterminant qui permet par la suite au roi de France de mettre la main sur plusieurs principautés appartenant au roi d'Angleterre, dont l'Anjou et la Touraine. Les possessions des Plantagenêt sur le continent se rétrécissent significativement.

Le commandant de Château-Gaillard, Roger de Lacy, retourne en Angleterre où il commence la construction du château de Pontefract. Le roi d'Angleterre, Jean, déjà impopulaire, aussi bien sur ses terres continentales qu'en Angleterre même, voit son prestige gravement entamé. Un roi incapable de garder le contrôle de ses propres châteaux ou de venir en aide à certains de ses sujets en état de siège est considéré comme un souverain faible.

Il est probable que l'humiliation de Château-Gaillard a joué un rôle important dans la décision des barons anglais de se révolter contre lui lors de la Première Guerre des Barons, laquelle déboucha sur l'un des événements les plus importants de l'histoire de l'Angleterre : la signature de la Magna Carta en 1215.

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MessageSujet: 7 mars 1966 : La France tourne le dos à l'OTAN   ephemeride - Page 4 EmptyDim 7 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Confer10

7 mars 1966 : La France tourne le dos à l'OTAN

Le 7 mars, le général de Gaulle fait part aux Américains de son intention de quitter le commandement intégré de l'OTAN.

En mars 1966, en Chine, Mao s'apprête à lancer la révolution culturelle ; en URSS, le procès des dissidents Siniavski et Daniel rappelle que le temps du "dégel" est révolu ; au Vietnam, les Américains s'enlisent ; et, en France, l'opinion commence à s'intéresser à l'affaire Ben Barka, du nom de cet opposant au roi du Maroc dont nul n'a de nouvelles depuis que deux policiers français l'ont intercepté au coeur de Paris, à l'automne précédent...

C'est dans ce contexte que le général de Gaulle, fort de la légitimité que lui confère sa récente réélection à la tête de l'Etat, décide de faire un coup d'éclat diplomatique. "La France, écrit-il le 7 mars à son homologue américain Lyndon B. Johnson, se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entravé par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN."

D'un strict point de vue juridique, il ne s'agit pas d'une remise en cause du traité de l'Atlantique Nord, que la France a signé le 4 avril 1949 en même temps que onze autres Etats du bloc occidental. D'ailleurs, de Gaulle prend soin de préciser, en paraphrasant l'article 5 du traité, que le pays reste prêt à "combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée". Il n'empêche : le geste est politiquement très fort. Jamais depuis les débuts de la guerre froide la France n'a aussi clairement affiché sa volonté d'indépendance à l'égard des Etats-Unis.

Rendue publique dès la mi-mars 1966, la lettre de De Gaulle à Johnson étonne par son style fort peu diplomatique. Sur le fond, toutefois, elle ne surprend personne. Car la décision du président français est en parfaite cohérence avec les idées qu'il défend depuis qu'il est revenu au pouvoir huit ans auparavant. "L'OTAN ne correspond plus aux nécessités de notre défense", écrivait-il dès le 17 septembre 1958 dans un mémorandum adressé aux Américains et aux Britanniques.

Est-ce à dire que de Gaulle, dès 1958, souhaitait que la France quittât l'OTAN ? Officiellement, non. A cette époque, il se contentait de réclamer une réforme qui garantirait à la France à la fois plus d'autonomie par rapport à ses alliés - notamment en matière nucléaire - et plus de pouvoir au sein des instances dirigeantes de l'OTAN. En réalité, de Gaulle savait dès cette date que ses exigences étaient inacceptables. C'est du moins ce qu'il expliquera à Alain Peyrefitte en 1963 :
"Ce mémorandum n'était qu'un moyen de pression diplomatique. Je cherchais alors à trouver un moyen de sortir de l'OTAN et de reprendre ma liberté, que la IVe République avait aliénée. Alors, j'ai demandé la lune. J'étais sûr qu'on ne me l'accorderait pas. (...) En ne répondant pas à mon mémorandum, (les Américains et les Britanniques) m'ont permis de prendre des dispositions qui m'amenaient peu à peu à sortir de l'OTAN, ce que je n'aurais pas pu faire si je n'avais d'abord essuyé ce refus. En fait, c'est ce que nous avons fait pas à pas depuis 1958."
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MessageSujet: 8 mars 1848 : Fondation de l'École d'administration   ephemeride - Page 4 EmptyLun 8 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Hippol10

8 mars 1848 : Fondation de l'École d'administration

Le ministre de l'Instruction publique Hippolyte Carnot a l'idée de créer une École d'administration chargée de la formation des administrateurs gouvernementaux. Un décret de création est promulgué le 8 mars 1848, mais l'école, installée dans l'ancien bâtiment du collège du Plessis, ferme en août 1849, quelques mois seulement après son inauguration, lorsque Carnot quitte son poste de ministre.

ephemeride - Page 4 Colleg10
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MessageSujet: 9 mars 1945 : Les Japonais s'emparent de l'Indochine   ephemeride - Page 4 EmptyMar 9 Mar - 21:54

ephemeride - Page 4 Armzoe10

9 mars 1945 : Les Japonais s'emparent de l'Indochine

Le 9 mars 1945, les Japonais attaquent les garnisons françaises d'Indochine. Ils portent ainsi un coup fatal à la présence coloniale de la France dans le Sud-Est asiatique.

La France évincée

Les Japonais en guerre contre la Chine ont profité de la défaite de la France face à Hitler pour occuper l'Indochine française. Le 25 septembre 1940, ils soumettent les troupes françaises d'Indochine mais laissent en place l'administration coloniale et le gouverneur général nommé par le gouvernement de Vichy, l'amiral Jean Decoux.

Celui-ci maintient vaille que vaille la présence française dans cette colonie du bout du monde et préserve la sécurité de ses habitants, cependant que l'occupant met l'Indochine en coupe réglée et exploite le caoutchouc naturel dont elle assure 97% de la production mondiale.

Vers le chaos

Cinq ans plus tard, repoussés de partout par la contre-offensive américaine, les Japonais craignent que des Français venus de la métropole ne tentent de les chasser aussi du réduit indochinois.

C'est ainsi que le 9 mars 1945, ils attaquent avec brutalité les garnisons françaises encore présentes sur place. On compte pas moins de 2.650 morts parmi les Français, dont le général Émile Lemonnier commandant de la 13e brigade de Langson. Le général a refusé à deux reprises de signer une capitulation sans conditions. Il est décapité au sabre le 10 mars (à Paris, l'avenue située entre le Louvre et les Tuileries honore sa mémoire).

3.000 prisonniers rejoignent les camps de la mort, dont celui de Hoa-Binh. Parmi les 19.000 civils français, 3.000 sont aussi internés et parfois torturés. Les autres sont astreints à résidence forcée sous la férule de la Kempeitai (la police politique de l'armée impériale nippone).

Cependant, le leader communiste-nationaliste Hô Chi Minh dénonce la tutelle japonaise le 10 août 1945 et proclame l'indépendance de la République démocratique du Viêt-nam.

Dans le même temps, comme pour ajouter à la confusion qui règne sur le terrain, les Alliés réunis à Potsdam projettent de couper en deux la péninsule indochinoise suivant le 16e parallèle (future frontière entre Nord-Vietnam et Sud-Vietnam). Le maintien de l'ordre reviendrait au nord de cette ligne aux Chinois nationalistes de Tchang Kai-chek, au sud aux Britanniques !

Une tentative de reconquête

Le général Charles de Gaulle, qui dirige le gouvernement provisoire de la République française, met tout en oeuvre pour restaurer la souveraineté de la France sur ses colonies d'outre-mer. Il veut effacer le souvenir de la défaite de 1940 et restaurer en tous lieux la grandeur de son pays. Il veut aussi couper court à d'autres tentatives indépendantistes au sein de l'Empire colonial.

Dès le 24 mars 1945, il déclare son intention de constituer en Indochine une fédération de colonies et de protectorats qui comprendrait les trois provinces du Viêt-nam (Tonkin, Annam, et Cochinchine) ainsi que le Cambodge et le Laos.

Des soldats français sous les ordres du lieutenant-colonel Jacques Massu s'emparent le 23 septembre de Saïgon, capitale de la Cochinchine. Leur entreprise est facilitée par la capitulation officielle du Japon trois semaines plus tôt.

Quelques jours plus tard arrive un corps expéditionnaire sous les ordres du général Leclerc de Hauteclocque, héros de la Libération nommé par de Gaulle commandant en chef des troupes d'Extrême-Orient, sous les ordres de l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu, gouverneur général d'Indochine.

À sa manière audacieuse, Leclerc chasse Japonais et Chinois du Vietnam et du Cambodge. Il fait une entrée triomphale à Hanoï le 18 mars 1946.
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