Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 8 juillet 1497 : Départ de la première expédition du navigateur portugais Vasco de Gama   ephemeride - Page 38 EmptySam 8 Juil - 7:54

ephemeride - Page 38 Vasco10

8 juillet 1497 : Départ de la première expédition du navigateur portugais Vasco de Gama

En 1497, Manuel Ier fait appel à Vasco de Gama pour chercher le royaume du Prêtre Jean.

Vasco de Gama quitte l'estuaire du Tage le 8 juillet 1497 avec deux cent hommes d'équipage à bord de quatre navires.

Il progresse, malgré les ravages causés par la dysenterie et le scorbut, fait une grande « volte » au large du Brésil pour rejoindre les côtes africaines, faisant étape dans les différents comptoirs jalonnant la route maritime de Bartolomeu Dias.

Il double le cap de Bonne-Espérance le 22 novembre 1497, emmenant avec lui des guides indiens ou musulmans, prêtés ou arrachés de force aux petits souverains des côtes d'Afrique de l'Est car ils connaissent bien les courants de l'océan Indien.

Le 21 mai 1498, il atteint le port indien de Pantalayini, situé à une vingtaine de kilomètres de Calicut, puis il débarque sur la plage de Kappad le 28 mai, son équipage en guenilles étant exténué.
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MessageSujet: 9 juillet 1864 : Premier crime à bord d'un train en Angleterre   ephemeride - Page 38 EmptyDim 9 Juil - 16:54

ephemeride - Page 38 Franzm10

9 juillet 1864 : Premier crime à bord d'un train en Angleterre

Franz Müller, né le 31 octobre 1840 et mort le 14 novembre 1864 à Londres, est un tailleur allemand, auteur du premier meurtre dans un train britannique.

Le 9 juillet 1864 dans un train de la North London Railway, il détrousse un paisible bourgeois, Thomas Briggs (banquier de la City) qui meurt des suites de ses blessures. Son forfait lui rapporte trente shillings.

L'affaire a suscité une attention particulière du public en raison du manque de sécurité des lignes ferroviaires à l'époque. Müller est poursuivi jusqu'à New York par Scotland Yard afin d'être appréhendé, jugé et pendu à la prison de Newgate.
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MessageSujet: 10 juillet 1985 : Destruction du Rainbow Warrior   ephemeride - Page 38 EmptyLun 10 Juil - 5:54

ephemeride - Page 38 Rainbo10

10 juillet 1985 : Destruction du Rainbow Warrior

En 1985, la France mène des essais nucléaires sur l’atoll de Mururoa dans le Pacifique. Or, il se trouve que le vaisseau amiral de Greenpeace, le Rainbow Warrior, mouille dans le port d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le bateau ne transporte pas que des écolos : un agent français infiltré épie les préparatifs d’une action d’envergure. Celle-ci est imminente. Impensable pour le chef de l’Etat, qui ordonne de « neutraliser » le navire.

Le 10 juillet, des militaires et des agents de la DGSE font exploser le Rainbow Warrior. Mais l’opération dérape : un photographe de l’ONG, Fernando Pereira, meurt noyé dans sa cabine et des agents français, les faux époux Turenge, sont arrêtés par les Néo-Zélandais. Aux abois, la France tente de lancer des fausses pistes : services secrets russes, extrême droite… avant que l’implication de la DGSE ne soit établie. Un formidable raté pour cette opération au nom prédestiné puisqu’elle avait été baptisée « Satanique ».
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MessageSujet: 11 juillet 1979 : La station spatiale Skylab se désintègre en rentrant dans l'atmosphère terrestre.   ephemeride - Page 38 EmptyMar 11 Juil - 7:54

ephemeride - Page 38 Skylab10

11 juillet 1979 :  La station spatiale Skylab se désintègre
en rentrant dans l'atmosphère terrestre.

L'aventure de Skylab se termine avec près de quatre ans d'avance sur le calendrier que la NASA s'était fixé en 1973 au moment de son lancement.

A cette époque, ses experts affirmaient que la station spatiale américaine, qui dépassait en taille et en poids - 7 mètres de diamètre, 36 mètres de long et 95 tonnes - les réalisations analogues soviétiques, ne retomberait pas sur la Terre avant dix ans.

C'était sans compter avec l'activité du Soleil qui a été beaucoup plus forte que prévue. Sous son action, l'infime atmosphère subsistant aux altitudes où évolue le Skylab a subi de profondes variations de densité qui ont fortement freiné la station dont l'altitude a baissé rapidement.
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MessageSujet: 12 juillet 1937 : Mort d'un soldat républicain   ephemeride - Page 38 EmptyMer 12 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Mort-d10

12 juillet 1937 : Mort d'un soldat républicain

Mort d'un soldat républicain (intitulé aussi Mort d’un milicien) est une photographie de reportage que Robert Capa dit avoir prise le 5 septembre 1936, publiée d'abord par le magazine Vu le 23 septembre 1936, puis rachetée par Life qui la publie le 12 juillet 1937. Elle montre la mort, présentée comme réelle et prise sur le fait, d'un milicien républicain durant la guerre d'Espagne.

Dans les années soixante-dix, deux journalistes anglais ont mis en doute l’authenticité de ce cliché, soupçonnant Robert Capa d’avoir procédé à une mise en scène ou à un montage. Le débat reste ouvert, le négatif ayant été perdu. Le combattant serait Federico Borell Garcia, un anarchiste combattant dans les rangs républicains durant la guerre d’Espagne. Des publications récentes établissent que la photo n’aurait pas été prise sur le champ de bataille de Cerro Muriano, mais à proximité d’Espejo, un autre jour.
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MessageSujet: 13 juillet 1810 : Napoléon Ier annexe le royaume de Hollande à la France.   ephemeride - Page 38 EmptyJeu 13 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Louis-12

13 juillet 1810 : Napoléon Ier annexe le royaume de Hollande à la France.

Le royaume de Hollande est créé par le traité signé à Paris, le 24 mai 1806, entre l'empereur des Français, Napoléon Ier, représenté par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, et la République batave, représentée par une délégation des États généraux composée de Charles Henri Ver-Huell, Alexander Gogel, Johann van Styrum, Guillaume Six et Gerard Brantsen.

Napoléon avait ordonné à son frère de rester français, mais Louis Napoléon se présentait comme un roi très hollandais. Il se montrait récalcitrant à l'introduction de mesures françaises négatives pour la Hollande, comme la conscription et le blocus continental. Le roi avait comme devise « Bien faire et laisser dire » (Doe wel en zie niet om). Ses efforts pour bien se faire voir par la population néerlandaise mécontentaient son frère l'empereur.

En 1809, l'invasion anglaise de l'île de Walcheren fut repoussée par les armées françaises et hollandaises, mais l'empereur Napoléon trouva l'action menée trop hésitante et le roi Louis perdit encore du crédit en tant que souverain.

Ainsi, pendant l'hiver de 1809-1810, on parlait déjà de supprimer le royaume de Hollande. Par décret impérial, Napoléon mit d'abord le sud du royaume sous gouvernement français. Quelques mois plus tard le reste de l'ancien royaume de Hollande suivait. Le roi Louis abdiqua, espérant ainsi garder la souveraineté de la Hollande.

Le 1er juillet, son jeune fils de six ans Napoléon-Louis était formellement proclamé roi, mais l'empereur Napoléon ne tint pas compte de cette décision et annexa les Pays-Bas quelques semaines plus tard, le 13 juillet 1810.
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MessageSujet: 14 juillet 1969 : La « guerre de cent heures »   ephemeride - Page 38 EmptyVen 14 Juil - 8:54

ephemeride - Page 38 Centhe10

14 juillet 1969 : La « guerre de cent heures »

Le 28 juin 1969, à Mexico, les équipes nationales du Honduras et du Salvador s'affrontent pour la qualification dans la Coupe du monde. Depuis plusieurs mois déjà, les relations sont très tendues entre ces deux petits pays mitoyens d'Amérique centrale. Le match se termine par des rixes entre les supporters des deux équipes. On relève quelques morts et de nombreux blessés.

Deux semaines plus tard, le 14 juillet 1969, les troupes salvadoriennes pénètrent sur le territoire de leur voisin, lequel riposte immédiatement par des bombardements. Il s'ensuivra une guerre brutale et plus de trois mille morts. Les Nations Unies s'entremettent promptement et obtiennent un cessez-le-feu le 19 juillet 1969, après une centaine d'heures de combats. La paix ne sera toutefois signée qu'en 1980.

Deux voisins que tout oppose

Le Salvador est un pays d'à peine 21 000 km2, sur la côte Pacifique. Colonie espagnole, il a fait partie de la capitainerie générale du Guatemala jusqu'en 1821 avant de devenir tout à fait indépendant en 1841. Doté d'un climat tropical, avec des vallées entrecoupées de collines volcaniques, il est voué à la culture du café. Sa population est de religion catholique. Essentiellement métissée et amérindienne, avec une oligarchie créole, elle parle l'espagnol et continue de pratiquer les langues amérindiennes. Elle s'élevait en 1969 à 4 millions (6 millions en 2018).

Son voisin le Honduras a une histoire, une géographie et une population très similaires, avec une façade sur l'océan Atlantique et une fenêtre sur l'océan Pacifique. La banane est son principal produit d'exportation et le pays, sous l'emprise de la compagnie étasunienne United Fruit, a longtemps été le prototype de la « république bananière », asservie aux capitalistes étasuniens.

Plus pauvre que le Salvador, le Honduras est surtout beaucoup moins peuplé. Il comptait seulement 3 millions d'habitants en 1969 (5 millions en 2018) sur 120 000 km2, soit une densité dix fois inférieure à celle de son voisin. Il s'ensuit que dès le début du XXe siècle, beaucoup de paysans salvadoriens ont migré vers le Honduras en quête de terres. On comptait en 1969 environ 300 000 immigrants salvadoriens dans le pays, soit 10% de la population. Ils étaient l'objet de la vindicte populaire et celle-ci était attisée par le président-général Oswaldo López Arellano.

Dès 1967, des détachements salvadoriens pénètrent au Honduras pour défendre leurs ressortissants. L'année suivante, le Honduras commence à expulser par centaines les paysans salvadoriens sans titres de propriété. Comme son homologue, le président-général salvadorien Fidel Sánchez Hernandez est poussé à la guerre par ses militaires. Il ne manque plus qu'une étincelle à cette mauvaise parodie des aventures de Tintin.

ephemeride - Page 38 Match10

L'étincelle

Arrive le premier match de qualification pour la Coupe du monde de football. Les deux équipes s'affrontent le 8 juin 1969 à Tegucigalpa. L'équipe salvadorienne, pas mal chambrée la nuit précédente, s'incline 0-1. Deux semaines après a lieu la revanche à Salvador. Cette fois, c'est l'équipe hondurienne qui est copieusement chambrée et battue 0-3. Deux Honduriens sont tués dans les bagarres qui suivent le match.

Le 28 juin enfin se joue le match d'appui à Mexico. Salvador s'impose 3-2 au bout de la prolongation. La tension est à son comble et la guerre débute deux semaines après avec l'invasion du Honduras par le Salvador cependant que le Honduras bombarde la plus grande raffinerie de son adversaire.

Le cessez-le-feu, qui interviendra dès le 19 juillet, vaut au conflit de rester dans l'Histoire sous le nom de « guerre de Cent heures » mais le journaliste Ryszard Kapuscinski, présent sur place, va diffuser une appellation plus racoleuse, la « guerre du football », quoique la compétition n'ait été qu'un épisode dans l'engrenage qui a mené au conflit.

Les troupes salvadoriennes se retirent le 3 août suivant et dans le même temps, 100 000 Salvadoriens se voient obliger de quitter le Honduras. Les deux pays ne sont pas encore remis de leurs handicaps sociaux, politiques et économiques. C'est ainsi qu'en 1980, l'archevêque de San Salvador Mgr Oscar A. Romero est assassiné pendant qu'il célèbre la messe par des nervis au service de l'oligarchie, laquelle ne supportait plus sa dénonciation des injustices et des crimes.
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MessageSujet: 15 juillet 1801 : le consul Bonaparte et Pie VII signent le Concordat   ephemeride - Page 38 EmptySam 15 Juil - 8:54

ephemeride - Page 38 Concor10

15 juillet 1801 : le consul Bonaparte et Pie VII signent le Concordat

Le 15 juillet 1801, Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat et mettent fin à dix ans de guerres civiles et religieuses.

Le concordat de 1516 qui régissait les relations entre le Saint-Siège et la France fut unilatéralement aboli par l’assemblée constituante de 1789, qui le remplaça par la Constitution civile du clergé. C’était le triomphe du gallicanisme politique.

Cependant, jamais acceptée par l’Église catholique, la Constitution civile provoqua un schisme en France, le clergé étant divisé entre assermentés et insermentés. Les seconds furent persécutés. De nombreux prêtres sont morts en déportation. Après 1794 l’Église constitutionnelle perd de plus en plus son caractère officiel, le Directoire devenant plus nettement anticlérical. L’enlèvement de Pie VI à Rome et sa mort, en captivité à Valence, le 27 août 1799 consomme la rupture totale entre la France et le Saint-Siège.

L’avènement de Napoléon Bonaparte comme premier consul (novembre 1799) et l’élection du pape Pie VII (mars 1800) changent la situation. Un rapprochement est possible.

Bonaparte croit en Dieu et se dit catholique pour le bien du pays. Il estime que la religion est nécessaire pour l’ordre public. Il a constaté également que le peuple reste fondamentalement attaché au catholicisme : la pacification de la Vendée s’est faite à cette condition. Et la paix intérieure ne se fera que par la réunion des deux Églises, la constitutionnelle et la romaine. De son côté, moine bénédictin foncièrement religieux et peu attaché aux biens matériels de l‘Église, Pie VII cherche avant tout à rétablir le culte et préserver la liberté du spirituel.
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MessageSujet: 17 juillet - 2 août 1945 : Conférence de Potsdam   ephemeride - Page 38 EmptyLun 17 Juil - 15:54

ephemeride - Page 38 Potsda10

17 juillet - 2 août 1945 : Conférence de Potsdam


Le 17 juillet 1945 s'ouvre à Potsdam une conférence destinée à régler le sort de l'Allemagne vaincue.

Elle réunit les « Trois Grands » :

– les États-Unis, représentés par le président Harry Truman, qui vient de succéder à Franklin Roosevelt,

– le Royaume-Uni, représenté par Winston Churchill puis Clement Attlee,

– l'URSS, toujours représentée par l'inamovible Staline.

Désillusions de la victoire

Six mois plus tôt, à Yalta, en Crimée, Roosevelt, Churchill et Staline ont ébauché un projet pour l'après-guerre mais les engagements des uns et des autres n'ont pas longtemps résisté aux réalités du terrain...

Dans les semaines qui suivent, jusqu'à la capitulation du IIIe Reich, les armées soviétiques occupent à grande vitesse Berlin et la partie orientale de l'Allemagne, ainsi qu'une partie de l'Autriche et toute l'Europe centrale, cependant que les Alliés occidentaux, débarqués en Normandie un an plus tôt, peinent à avancer en Allemagne occidentale.

Fort de son avantage sur le terrain, Staline en profite pour mettre en place dans les pays libérés, y compris en Allemagne, des gouvernements à sa dévotion, dominés par les communistes locaux.

Winston Churchill s'en inquiète et craint de n'avoir libéré l'Europe centrale de l'oppression nazie que pour la livrer à l'oppression communiste. Le 12 mai 1945, il écrit au président Truman : «un rideau de fer est tombé sur le front russe». Les illusions des sommets de Moscou et de Yalta se sont envolées.

Tiraillements à la conférence

La conférence de Potsdam consacre le triomphe de Staline, dont on a oublié le pacte de non-agression avec Hitler. Le dictateur met en avant les vingt millions de Soviétiques morts en combattant les Allemands pour justifier sa prééminence.

Les accords de Potsdam entérinent les gigantesques transferts de populations (Allemands et Polonais chassés de l'est, Allemands chassés de Silésie, des Sudètes, de Transylvanie etc) en se contentant de recommander qu'ils soient menés de façon «ordonnée et selon les règles humanitaires». Au total sont déplacés onze millions d'Allemands entre 1945 et 1947.

La conférence détruit la grande Allemagne hitlérienne. Elle reconstitue une Autriche indépendante et neutre et reconnaît par ailleurs à la Pologne le droit d'administrer les provinces allemandes situées à l'est de la ligne Oder-Neisse, en attendant un plébiscite et un traité de paix.

Elle entérine enfin le partage du pays entre les trois armées soviétique, américaine et anglaise tout en maintenant son unité économique et monétaire. Londres et Wahington s'entendent pour concéder une zone d'occupation à la France libre du général de Gaulle en prélevant celle-ci sur leur propre zone.

Le document final de la conférence prévoit le désarmement et la dénazification de l'Allemagne dans le droit fil de la réunion de Yalta. C'est ainsi que s'ouvrira à Nuremberg le procès des responsables nazis, le 14 novembre 1945.
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MessageSujet: 18 juillet 1947 : L’Exodus arrive dans les eaux territoriales de la Palestine.   ephemeride - Page 38 EmptyMar 18 Juil - 8:54

ephemeride - Page 38 Exodus10

18 juillet 1947 : L’Exodus arrive dans les eaux territoriales de la Palestine.

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Juifs cherchent à émigrer clandestinement d'Europe vers la Palestine, alors sous mandat britannique. Les Britanniques limitaient l'immigration juive en Palestine afin d'éviter les tensions avec les populations arabes.

Le Mossad Le'aliyah Bet organise des opérations destinées à faciliter le voyage des migrants vers la Palestine. L'organisation arme secrètement le President Warfield, qui sera le plus important navire en termes de capacité, armé dans ce but. Le navire quitte le port de Sète le 11 juillet 1947 avec 4 500 personnes à bord, en ayant pour destination officielle la Colombie. Le cap est alors mis sur la Palestine et le navire rebaptisé.

La marine royale britannique prend en chasse le navire et l'arraisonne alors qu'il approche des côtes de la Palestine. Les passagers de l'Exodus sont alors envoyés à Chypre, puis embarqués sur trois navires. Après une escale en France où des propositions de débarquement sont faites, la marine anglaise renvoie tous les passagers dans la zone sous contrôle britannique en Allemagne. Faisant massivement preuve de résistance passive, de nombreux passagers entament une grève de la faim.

La dureté de la répression anglaise, critiquée par la presse, a alors une grande influence sur la future reconnaissance de l'État d'Israël.

Stationné à Haïfa, l'Exodus est détruit par un incendie en août 1952.
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MessageSujet: 19 juillet 1979 : Les sandinistes prennent le pouvoir au Nicaragua   ephemeride - Page 38 EmptyMer 19 Juil - 9:54

ephemeride - Page 38 Managu10

19 juillet 1979 : Les sandinistes prennent le pouvoir au Nicaragua

Dès les années 1970, une guérilla menée par le Front sandiniste de libération nationale (FSLN, créé en 1961, d'inspiration castriste) lutte contre le dictateur Anastasio Somoza Debayle. S'y adjoignent étudiants, paysans, entrepreneurs et églises.

Le 10 janvier 1978, le journaliste Pedro Joaquín Chamorro Cardenal est assassiné ; des émeutes éclatent dans la capitale Managua, une grève générale est décrétée ; c'est le point de départ de la révolution. Le FSLN poursuit son combat et procède à une spectaculaire prise d'otages à l'Assemblée nationale en 1978.

En juin 1979, il contrôle la plupart des villes du pays à l'exception de la capitale. Acculé, le président Somoza part en exil le 17 juillet. Le 19, les sandinistes prennent Managua.
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MessageSujet: 20 juillet 1933 : Concordat entre le Reich et le Saint-Siège   ephemeride - Page 38 EmptyJeu 20 Juil - 5:54

ephemeride - Page 38 Concor11

20 juillet 1933 : Concordat entre le Reich et le Saint-Siège

Le 20 juillet 1933, à Rome, le Saint-Siège et l'Allemagne signent un concordat au terme de longues négociations entamées bien avant l'accession de Hitler à la chancellerie. Le Saint-Siège est représenté par le Secrétaire d'État Eugenio Pacelli, futur Pie XII. Bien que conscient de la nature païenne du régime nazi, il juge nécessaire de protéger les catholiques allemands et d'offrir des garanties d'indépendance aux évêques et aux prêtres dans un régime autoritaire qui, pour l'heure, ne se distingue guère de beaucoup d'autres régimes européens. L'Allemagne est pour sa part représentée par le vice-chancelier Franz von Papen, un conservateur de l'ex-parti catholique du Centre (Zentrum) qui n'a pas craint de voter les pleins pouvoirs à Hitler en échange de ce concordat.

Ce concordat n'empêchera pas le Vatican de mettre à l'index Le Mythe du XXe siècle de l'idéologue nazi Alfred Rosenberg ni le pape Pie XI de dénoncer le 14 mars 1937 le nazisme et l'idolâtrie de la race dans une encyclique publiée en allemand et lue en chaire par les évêques allemands, Mit brenneder Sorge : « Quiconque prend la race ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, pour les diviniser par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu... »
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MessageSujet: 21 juillet 1857 : Premier bataillon de tirailleurs sénégalais   ephemeride - Page 38 EmptyVen 21 Juil - 4:54

ephemeride - Page 38 Tirail10

21 juillet 1857 : Premier bataillon de tirailleurs sénégalais

En 1854, Louis Faidherbe, colonel des troupes de marine, est nommé par Napoléon III gouverneur de Saint-Louis-du-Sénégal, un modeste comptoir colonial hérité de l’Ancien Régime. L'officier se prend de sympathie pour la population dont il a la charge, essentiellement des traitants noirs ou métis qui font commerce de la gomme arabique et de l'arabique. Il est déterminé à les protéger contre les attaques des Maures qui menacent leurs approvisionnements et leurs vies.

Ne disposant que d'une poignée d'hommes des troupes de marine, il constitue le 21 juillet 1857 un premier bataillon de « tirailleurs sénégalais », sur le modèle des zouaves et spahis algériens, avec un encadrement français. Le terme de tirailleur, qui remonte au XVIe siècle, désigne un soldat détaché de la ligne et habilité à tirer en tout sens.

Tirailleur du régiment des tirailleurs sénégalais, 1890.Parmi ces premiers tirailleurs, certains, d’un rang social plutôt élevé, étaient choisis dans les familles de chefs vaincus. D’autres étaient des piroguiers du fleuve Sénégal. Mais la majorité étaient des esclaves rachetés et affranchis par les autorités françaises.

Grâce à ces troupes formées et commandées par ses hommes, le gouverneur Faidherbe va sécuriser les implantations françaises du littoral. Puis, de proche en proche, en remontant la vallée du Sénégal, il va être conduit à pacifier l'arrière-pays et lutter contre El Hadj Omar et les troupes de l’empire toucouleur. Il en viendra à établir l'autorité de la France sur tout le bassin du Sénégal (à l'exclusion de la vallée de la Gambie, sous influence britannique). C'est l'origine du Sénégal actuel.

Dans les années 1880, la gauche républicaine, au pouvoir à Paris sous l'autorité de Jules Ferry prend le parti d'étendre cette implantation française en soumettant les royaumes locaux. Cette conquête est toujours le fait des troupes de marine et de la Légion étrangère, renforcées par les bataillons de tirailleurs sénégalais, lesquels se recrutent de moins en moins au Sénégal proprement dit et plus largement dans toute l'Afrique occidentale française (AOF). Les recrues les plus prisées du commandement français sont les Bambaras du sud du Mali, réputés pour leurs qualités militaires.

Les tirailleurs sénégalais sont tous des volontaires attirés par la solde et le prestige de l'uniforme. Enrôlés comme auxiliaires avant de devenir soldats de deuxième classe, ils conservent le droit de se faire accompagner de leur famille. Les meilleurs ont l'espoir de devenir sous-officiers, voire lieutenant ou capitaine. À la veille de la Grande Guerre, ils sont environ 30 000 (y compris de nombreux engagés français venus de la métropole). Mais les troupes coloniales comptent aussi bien sûr d'autres régiments : zouaves et spahis algériens, tabors marocains, tirailleurs annamites, malgaches, etc.

ephemeride - Page 38 Tirail11

La mission dévoyée des tirailleurs sénégalais

Quand éclate le conflit en 1914, la tentation grandit chez les gouvernants français d'utiliser les troupes coloniales sur le front européen. C'est une rupture préconisée par le général Louis-Eugène Mangin, héros de Fachoda et auteur en 1910 d'un livre à succès : La Force noire. À partir de 1915, les gouverneurs des colonies sont sommés d'accélérer les recrutements et ceux-ci se font dès lors souvent sous la contrainte. En Haute-Volta (actuel Burkina Faso), des villages en viennent à se soulever. Les rébellions s'amplifient après les offensives sanglantes du général Nivelle sur le Chemin des Dames, en Picardie, au printemps 1917.

Le gouverneur de l'AOF Just Van Vollenhaven met alors un terme aux enrôlements contraints par crainte d'un soulèvement général. Mais à la fin de l'année, quand Georges Clemenceau accède à la présidence du Conseil, changement de ton : il importe de mobiliser toutes les énergies en vue de la victoire et pour cela, le « Tigre »  requiert les services du député africain Blaise Diagne, qui représente à la Chambre les citoyens des « quatre communes » de Saint-Louis, Rufisque, Gorée et Dakar.

Épaulé par les chefs religieux africains, Blaise Diagne va mener campagne en AOF comme en Afrique Équatoriale Française (AEF) en faisant miroiter les avantages financiers promis aux engagés par Clemenceau mais aussi la promesse pour les anciens combattants de la citoyenneté française et d'emplois réservés ainsi qu'un assouplissement du code de l'indigénat.

Il s'ensuit au total, durant tout le conflit, l'engagement d'environ 180 000 Africains noirs (c'est nettement moins que de Nord-Africains et sans comparaison avec les près de 8 millions de jeunes Français envoyés dans les tranchées). Le taux de pertes est similaire quelle que soit l'origine des combattants. Dans les unités, soldats des colonies et soldats de la métropole se côtoient dans une totale fraternité d'armes face au danger et à la mort.
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MessageSujet: 22 juillet 1805 : Bataille du cap Finisterre   ephemeride - Page 38 EmptySam 22 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Finist10

22 juillet 1805 : Bataille du cap Finisterre

La bataille du cap Finisterre eut lieu au large du cap Finisterre, en Galice, le 22 juillet 1805, pendant la guerre de la troisième Coalition.

La flotte britannique de l'amiral Robert Calder, bien qu'inférieure en nombre et très éprouvée par la canonnade, empêcha la flotte franco-espagnole de l'amiral Pierre de Villeneuve de rejoindre l'escadre de Ganteaume à Brest en vue de couvrir le transport de l'Armée des côtes de l'Océan rassemblée au camp de Boulogne, et permettre à Napoléon Ier d'envahir l'Angleterre.

Du fait du manque de visibilité, les ennemis se perdirent de vue durant la bataille qui se finit précipitamment. Cette dernière eut des conséquences importantes sur la suite du conflit car elle marqua un coup d'arrêt pour la stratégie d'ensemble du mouvement des flottes coalisées, qui avait superbement réussi jusqu'à présent. La bataille du cap Finisterre précéda l'affrontement face à la flotte de l'amiral Nelson lors de la célèbre bataille de Trafalgar, qui se solda par une cuisante défaite pour Villeneuve.
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MessageSujet: 23 juillet 811 : L'empereur byzantin Nicéphore Ier pille la capitale bulgare Pliska   ephemeride - Page 38 EmptyDim 23 Juil - 4:54

ephemeride - Page 38 Kroum10

23 juillet 811 : L'empereur byzantin Nicéphore Ier pille la capitale bulgare Pliska
et s'y empare du trésor du khan Kroum.

À partir de 807, le khan Kroum mène une série de guerres afin d’intégrer les tribus slaves au sein d’une confédération bulgaro-slave. Alternant raids audacieux et des sièges des forteresses byzantines, il bat les Byzantins dans la vallée de la Strouma en 807, puis s’empare de Serdica (Sofia) en 809. Il massacre la garnison en dépit de sa promesse de clémence. En réaction, l'empereur byzantin Nicéphore Ier établit des populations anatoliennes le long de la frontière avec le Khanat bulgare pour la protéger. Il essaie aussi de reprendre Serdica, en vain.

Décidé à détruire les Bulgares, Nicéphore Ier réunit une énorme armée en mai 811. Le 10 juillet, il campe à Marcellæ, à la frontière bulgare. Kroum fait une première tentative de négociation, mais Nicéphore la rejette, déterminé à avancer le plus loin possible. Il divise son armée en trois colonnes, chacune suivant des trajets différents vers la résidence permanente du khan bulgare à Pliska. Son armée évite les embuscades bulgares dans les Balkans et bat une armée de 12 000 hommes qui s’opposait à sa progression en Mésie. Une autre armée bulgare de 50 000 hommes est battue sous les murs de Pliska.

Le 23 juillet, la ville tombe aux mains de Nicéphore, « guidé par ses propres intentions malhonnêtes ainsi que par ses conseillers véreux », selon le chroniqueur Théophane le Confesseur, qui lui est hostile pour sa politique religieuse.

L’empereur byzantin s’empare lui-même du trésor du khan bulgare (il fut ministre des Finances avant de devenir empereur), et toute la ville est pillée, les soldats massacrant la population, d’une manière ayant frappé les chroniqueurs byzantins. Selon Théophane le Confesseur, il aurait coupé les oreilles et d’autres membres des soldats qui avaient touché au butin que l’empereur avait réuni.

Alors que Nicéphore Ier et son armée pillent la résidence permanente du tsar, Kroum mobilise son peuple pour dresser des embuscades sur le chemin de retour de l’armée byzantine. Après avoir incendié la ville, l’armée byzantine fait retraite. Prévenu des préparatifs bulgares, l'empereur paniqué répète plusieurs fois à ses compagnons : « Même si nous avions des ailes nous ne pourrions pas échapper au péril. »

À l'aube du 26 juillet, les Byzantins sont piégés entre des fossés et des barricades de bois dans le défilé de Vărbica. À la bataille de Virbitsa, Nicéphore est tué ainsi qu'une grande partie de son armée. Beaucoup de soldats sont noyés dans le fleuve proche, ou tués quand les barricades sont mises à feu.

Le fils de Nicéphore et futur empereur Staurakios est emmené en sécurité par la garde impériale. Il est néanmoins blessé au cou et paralysé, et meurt quelques mois plus tard. Selon la tradition, le khan bulgare Kroum fait couvrir d’argent le crâne de l'empereur pour s’en servir comme d’une coupe à boire.
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MessageSujet: 24 juillet 1712 : Victoire inespérée de Villars à Denain   ephemeride - Page 38 EmptyLun 24 Juil - 16:54

ephemeride - Page 38 Denain10

24 juillet 1712 : Victoire inespérée de Villars à Denain

Le 24 juillet 1712, le maréchal-duc Claude de Villars remporte à Denain une victoire inespérée sur les Austro-Hollandais commandés par le prince Eugène.

La bataille de la dernière chance

Située sur l'Escaut, dans le Hainaut français, entre Douai et Valenciennes, Denain est une place forte à partir de laquelle les forces coalisées contre la France menacent Landrecies, dernière place forte française avant... Paris. Elles sont fortes de 130 000 hommes.

Pour mettre fin à l'interminable guerre de la Succession d'Espagne, Louis XIV confie sa dernière armée au duc de Villars. Au total 70 000 hommes. Le souverain de 72 ans, accablé par les deuils et les revers militaires, fait à Marly, le 16 avril 1712, des adieux émouvants à son vieux maréchal, tout de même déjà âgé de 59 ans.

Villars apprend de source diplomatique que le prince Eugène, qui commande les forces ennemies, a prévu une attaque le 31 juillet. Il en a prévenu le Grand Pensionnaire de Hollande Heinsius. Dans le même temps, le Parlement anglais et la reine Anne se montrent désireux d'arrêter les frais et seraient disposés à une suspension d'armes avec la France... Ces dissensions vont servir les Français.

En attendant, les coalisés font le siège du Quesnoy, entre l'Escaut à l'ouest et la Sambre à l'est. La place forte se rend le 3 juillet sans résistance excessive («honteusement» au dire du maréchal). Le 18 juillet, désireux de hâter la bataille, Villars fait battre la générale et déploie son armée sur la rive gauche (ouest) de l'Escaut. Mais le prince Eugène préfère consolider ses positions en faisant le siège de la dernière place forte à lui résister, Landrecies, sur la Sambre.

Par un plan audacieux et qu'il ne déroule qu'au fur et à mesure à son état-major, le maréchal fait traverser la Sambre à son armée, de nuit, en faisant mine de se diriger vers Landrecies. Les 21 et 22 juillet, le prince Eugène rejoint sans attendre la place forte avec ses troupes d'infanterie. Mais le maréchal de Villars laisse Landrecies sur sa droite, traverse très vite l'Escaut et attaque par le côté nord le camp retranché de Denain, défendu par seulement 17 bataillons soit 14.000 hommes. Le maréchal-comte Pierre de Montesquiou (72 ans) mène l'opération avec 40 bataillons (plus de 30.000 hommes).

L'armée française, disposée sur quatre lignes, avance sur les retranchements, cependant qu'arrive en toute hâte l'armée du prince Eugène. Sous les salves ennemies, le maréchal accompagné de ses dragons descend dans les fossés et charge à la baïonnette. Surpris et décontenancés, les Austro-Hollandais refluent en désordre et laissent pas moins de 10 000 hommes sur le terrain.

Villars organise la poursuite de l'adversaire, s'empare le 30 juillet à Marchiennes d'une dernière poche de résistance et déploie son armée le long de l'Escaut. Les coalisés doivent évacuer le Hainaut et aussi la Flandre. Ils laissent 2000 morts sur le terrain et 7500 prisonniers (dont 4500 à Marchiennes). Les Français déplorent 500 tués et 1000 blessés.

Par sa victoire, le maréchal sauve in extremis la France de l'invasion. Il permet aussi au roi Louis XIV de boucler d'une façon honorable les négociations ouvertes à Utrecht six mois plus tôt.
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MessageSujet: 25 juillet 1792 : Manifeste de Brunswick   ephemeride - Page 38 EmptyMar 25 Juil - 9:54

ephemeride - Page 38 Brunsw10

25 juillet 1792 : Manifeste de Brunswick

Le 25 juillet 1792, à Coblence, sur les bords du Rhin, le duc de Brunswick, qui commande l'armée prussienne, promet par un manifeste de « livrer Paris à une exécution militaire et à une subversion totale » si « la famille royale subissait le moindre outrage ».

Trois mois plus tôt, le gouvernement français, avec l'accord de Louis XVI, a déclaré la guerre aux Autrichiens, lesquels se sont rapprochés des Prussiens en vue d'envahir la France. Contrairement à ses attentes, le duc de Brunswick constate que son manifeste, loin d'effrayer les Français, a provoqué un sursaut patriotique...
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MessageSujet: 26 juillet 1908 : Création du Bureau of Investigation   ephemeride - Page 38 EmptyMer 26 Juil - 17:54

ephemeride - Page 38 Fbi10

26 juillet 1908 : Création du Bureau of Investigation

Le Bureau of Investigation, futur FBI, est créé par Charles-Joseph Bonaparte, procureur général des États-Unis, petit-fils de Jérôme Bonaparte.

ephemeride - Page 38 Cjbona10

Né dans la ville de Baltimore, il va à l'école française et étudie le droit à Harvard. Plus tard, il supervisera la lutte contre le crime organisé, ce qui l'amènera à créer une agence de lutte contre le crime.

Le service de police judiciaire et de renseignement est mis en lumière dans des milliers de films et séries, les plus célèbres étant "Le FBI porté disparu", "X-files", "FBI, duo très spécial" ou encore "Twin Peaks". De fait, le "soft power" états-unien passe aussi par le rayonnement de ses services secrets.

Rapidement, l'organisation prend une dimension politique importante, faisant dès 1919 de la lutte contre la "propagande bolchevique" le cœur de son action. Sont menées des rafles contre les étrangers suspectés d'être des agents communistes et internés à Ellis Island. Par la suite, l'arrestation d'Al Capone par Eliott Ness marquera la gloire du FBI dans sa traque de la mafia.

ephemeride - Page 38 Fbi-ho10
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MessageSujet: 27 juillet 1990 : Citroën arrête la production de la Deux-Chevaux.   ephemeride - Page 38 EmptyJeu 27 Juil - 7:54

ephemeride - Page 38 Citroe10

27 juillet 1990 : Citroën arrête la production de la Deux-Chevaux.

Alors qu’une nouvelle Citroën baptisée C4X s’apprête à entrer en production, un modèle mythique de la marque aux chevrons tire sa révérence au cœur de l’été. La toute dernière 2CV est assemblée le 27 juillet 1990, soit quelque 42 ans après le lancement commercial de la « Deuche », qui fut alors poussée vers la sortie par le durcissement des normes environnementales européennes.

La Citroën 2CV fut produite en France mais aussi ailleurs, et notamment au Portugal. C’est précisément là, dans l’usine de Mangualde qui assemble toujours des Citroën parmi d’autres véhicules utilitaires et ludospaces du groupe Stellantis, que l’ultime exemplaire fut fabriqué.

Il s’agissait d’une édition Charleston, dernière version alors subsistante de la 2CV. Initialement lancée comme une série limitée pour l’année 1980 avec une finition rouge et noire, la Charleston fut intégrée à la gamme régulière l’année suivante. Une variante jaune et noire fut alors ajoutée au catalogue, mais elle fut remplacée dès 1982 par un modèle gris, et c’est en gris que la 2CV termina sa carrière. Pour l’anecdote, la Charleston était initialement supposée porter le suffixe Trèfle en hommage à la Citroën 5 HP bicolore des années 1920 ainsi nommée.
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MessageSujet: 28 juillet 1656 : Bataille de Varsovie   ephemeride - Page 38 EmptyVen 28 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Batail10

28 juillet 1656 : Bataille de Varsovie

La bataille de Varsovie se déroula près de la capitale polonaise du 28 au 30 juillet 1656, opposant l'armée polonaise à celles de la Suède et du Brandebourg. Ce fut l'une des principales batailles de la première guerre du Nord et elle se termina par la victoire de la Suède et du Brandebourg.
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MessageSujet: 29 juillet 615 : K'inich Janaab' Pakal monte sur le trône de Palenque.   ephemeride - Page 38 EmptySam 29 Juil - 9:54

ephemeride - Page 38 Pakal10

29 juillet 615 : K'inich Janaab' Pakal monte sur le trône de Palenque.

K'inich Janaab' Pakal (23 mars 603 - 28 août 683), aussi connu sous le nom de Pakal le Grand, est le plus célèbre Ahau (souverain) de la cité-État maya de Palenque. Il monte sur le trône à l'âge de 12 ans le 29 juillet 615, et vit jusqu'à l'âge de 80 ans. Sa mère dirige la cité en attendant que son fils devienne adulte. Son nom signifie « Grand Soleil (K'inich) » - « Bouclier » (Pakal) - « rayonnant » (Janaab') en maya.

K'inich Janaab' Pakal restaure la puissance de Palenque après une série de revers catastrophiques au cours de conflits avec Calakmul et se lance dans une campagne de constructions qui marquent encore de leur empreinte le site archéologique actuel.

La découverte de son tombeau en 1952 est considérée comme l'une des plus importantes de l'archéologie maya.

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MessageSujet: 30 juillet 1729 : Fondation de la ville de Baltimore   ephemeride - Page 38 EmptyDim 30 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Baltim10

30 juillet 1729 : Fondation de la ville de Baltimore

Les terres du Maryland étaient relativement fertiles, ce qui développa rapidement l'activité agricole de la région. Les fermiers furent alors de plus en plus tentés d'exporter leurs productions vers d'autres régions, mais ils devaient parcourir de grandes distances pour les acheminer jusqu'au port le plus proche.

C'est pour répondre à cette demande croissante et à celle des producteurs de tabac que l'assemblée générale de la colonie du Maryland créa le port de Baltimore en 1706. Néanmoins, la reconnaissance officielle de la ville de Baltimore ne fut votée que le 30 juillet 1729.

L'activité portuaire se développa rapidement et la ville, grâce à sa taille importante, devint le siège du comté de Baltimore en 1768. Le commerce fut stimulé par les importations de sucre, la ville présentant l'avantage d'être plus proche des Caraïbes que d'autres ports comme New York ou Boston, ce qui réduisait les temps et coûts de transport.

Baltimore fut néanmoins frappée par les tensions anglo-américaines qui menèrent à la révolution américaine. La ville souffrit des embargos et des restrictions que le gouvernement britannique tenta d'imposer. Les Baltimoriens se rangèrent de ce fait en majorité du côté de l'armée continentale lors de la guerre d'indépendance des États-Unis contre l'armée britannique. La ville, foyer d'un sentiment anti-britannique, joua un grand rôle dans la naissance de la révolution américaine. Ainsi la ville accueillit le Second Congrès continental de décembre 1776 à février 1777.

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MessageSujet: 31 juillet 1982 : Accident de Beaune   ephemeride - Page 38 EmptyLun 31 Juil - 10:54

ephemeride - Page 38 Beaune10

31 juillet 1982 : Accident de Beaune

Le 30 juillet, une centaine d'enfants originaires de l'Oise (Crépy-en-Valois, Creil) partent en autocar pour rejoindre une colonie de vacances en Savoie. Le 31 juillet 1982, il est environ 1 h 45 quand un accident impliquant trois cars et sept voitures se produit à hauteur de "l'entonnoir" de Beaune, sur l'autoroute A6 en Côte-d'Or. Le choc est violent et six véhicules prennent feu. Le bilan est terrible : 53 morts, dont 46 enfants. Il s'agit de l'accident de la route le plus meurtrier en France.

Les circonstances de l'accident

La circulation est fluide malgré le nombre important de véhicules présents sur les routes lors du chassé-croisé estival. Les autocars roulent à vive allure. Il pleut, la route est mouillée et glissante. Soudain, un brusque ralentissement apparaît : le premier car transportant les enfants n'a pas le temps de freiner, il heurte un autre car, le second car ne ralentit pas non plus et s'écrase également dans les véhicules. Une nappe d’essence se forme et plusieurs cars et voitures s'embrasent.

Un choc pour les secouristes et autres personnes présentes sur les lieux du drame (patrouilleurs autoroutiers, élus, journalistes...), ainsi que pour les survivants et les familles. Aujourd’hui subsiste une plaque commémorative au lieu exact de l’accident, le point kilométrique 313 à Merceuil. Elle liste les noms des 53 victimes, dont la majeure partie n’avaient pas plus de 14 ans.
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MessageSujet: 1er août 1975 : Acte final de la conférence d'Helsinki   ephemeride - Page 38 EmptyMar 1 Aoû - 7:54

ephemeride - Page 38 Helsin10

1er août 1975 : Acte final de la conférence d'Helsinki

Trente-trois États européens ainsi que les États-Unis et le Canada signent le 1er août 1975 à Helsinki l'Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).

Piège inattendu pour les Soviétiques

La conférence a débuté deux ans plus tôt, le 3 juillet 1973, suite à une suggestion de Leonid Brejnev, homme fort de l'Union soviétique, qui souhaitait que soit entériné le partage de l'Europe issu de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit rien moins que de mettre fin à une guerre froide d'un quart de siècle. Toute l'Europe est conviée à Helsinki, y compris le Vatican dont c'est la première participation à un congrès international depuis 1815.

On prévoit des « corbeilles » destinées à recueillir les suggestions des différents congressistes. Pour le coup, le Saint Siège réussit son retour sur la scène diplomatique en imposant une « troisième corbeille » sur les droits de l'Homme et la liberté de conscience, outre les corbeilles sur la sécurité et la coopération.

L'Acte final est un procès-verbal sans portée juridique, à la différence d'un traité. Il ne va pas moins en avoir une grande portée politique...

En effet, Leonid Brejnev, tout-puissant secrétaire général du PCUS, qui se félicite avant tout de la reconnaissance du partage de l'Europe, commet l'erreur de laisser publier l'intégralité du traité dans la presse soviétique.

Les dissidents soviétiques, tel Andreï Sakharov, vont en saisir toute la portée. Ils vont tirer argument de la reconnaissance par l'URSS de la liberté de conscience pour mieux faire entendre leur voix. À ce titre, l'Acte final d'Helsinki marque le commencement de la désintégration de l'URSS.
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MessageSujet: 2 août 1934 : Hitler devient Reichsführer   ephemeride - Page 38 EmptyMer 2 Aoû - 10:54

ephemeride - Page 38 Hinden10

2 août 1934 : Hitler devient Reichsführer

Le 2 août 1934 meurt le Reichspresident allemand, le maréchal Paul von Hindenburg (86 ans), « soldat égaré dans la politique » selon ses propres termes. Le chancelier Adolf Hitler fait ériger en l'honneur du héros de Tannenberg un mausolée (il sera détruit en 1945 par les Soviétiques).

Mais il décide également de cumuler sa fonction de chancelier et celle de président avec le titre de Reichsführer. Fort de pouvoirs dictatoriaux, il proclame l'avènement du IIIe Reich allemand.
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