Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 24 décembre 1942 : Assassinat de l'amiral Darlan   ephemeride - Page 24 EmptySam 24 Déc - 17:39

ephemeride - Page 24 Darlan

24 décembre 1942 : Assassinat de l'amiral Darlan

Le 24 décembre 1942, l'amiral François Darlan (61 ans), est assassiné à Alger par un jeune activiste royaliste, Bonnier de la Chapelle, exécuté aussitôt après.

Quelques semaines plus tôt, au moment du débarquement anglo-saxon en Afrique du Nord, le dauphin du maréchal Pétain, qui se trouvait alors à Alger au chevet de son fils malade, était devenu presque malgré lui l'interlocuteur des Américains. Ces derniers, qui ne prenaient pas au sérieux la France libre et le mouvement gaulliste, souhaitaient négocier avec lui le ralliement des colonies françaises à la guerre contre le nazisme. Sa mort inopinée va amener Washington à se tourner vers le terne général Giraud avant de reconnaître enfin le général de Gaulle.
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MessageSujet: 25 décembre 800 : Charlemagne est sacré empereur   ephemeride - Page 24 EmptyLun 26 Déc - 20:47

ephemeride - Page 24 Charlemagnesacre

25 décembre 800 : Charlemagne est sacré empereur

Le roi des Francs, Charles, plus connu sous le nom de Charlemagne, est couronné à Rome par le pape Léon III à la Noël 800.

En remerciement des services rendus à la papauté et notamment de l'élimination des Lombards, il reçoit du souverain pontife le titre inédit d'«Empereur des Romains».

Une cérémonie inédite

La cérémonie se déroule dans la basilique Saint-Pierre, en présence d'une nombreuse délégation de Francs.

Par son sacre dans la Ville éternelle, Charles se présente de façon symbolique en continuateur lointain de l'empire romain d'Occident...

C'est ainsi qu'il arbore comme emblème l'aigle monocéphale (une seule tête tournée vers la gauche).

Il rompt de la sorte avec la lignée de Clovis, qui a unifié trois siècles plus tôt les territoires francs des deux côtés du Rhin.

À noter aussi que cet empire reste dominé par les Francs. On qualifie même le peuple franc d'«élu de Dieu», sa supériorité militaire étant le fruit de sa piété.

Trois empires rivaux

Avec le sacre de Charles le Grand, le monde romain de l'Antiquité se trouve désormais partagé entre trois empires rivaux : l'empire byzantin (capitale: Constantinople), l'empire arabe (capitale : Bagdad) et l'empire carolingien (capitale : Aix-la-Chapelle).

Ce partage en trois zones culturelles distinctes et souvent ennemies va perdurer jusqu'à nous.

En dépit des apparences, c'est un nouveau monde qui naît dans la douleur et succède à l'ancien empire méditerranéen de Rome.

Rome tirait sa prospérité des relations maritimes entre l'Occident et l'Orient et les royaumes barbares qui lui avaient succédé avaient prolongé cette tradition d'échanges. L'empire de Charlemagne se recentre quant à lui sur les pays rhénans. Ses activités économiques se concentrent autour d'un axe vital constitué par les régions situées entre Rhin et Meuse, en liaison étroite avec l'Italie.
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MessageSujet: 26 décembre 1714 : Naissance de l'Opéra-Comique   ephemeride - Page 24 EmptyLun 26 Déc - 21:54

ephemeride - Page 24 Opera3-favart

26 décembre 1714 : Naissance de l'Opéra-Comique

Fondé le 26 décembre 1714, l'Opéra-Comique a joué un rôle majeur dans la diffusion des œuvres lyriques françaises mais aussi étrangères : il a donné vie à Carmen de Bizet, aux Contes d'Hoffman d'Offenbach, comme à des créations signées Beethoven, Debussy, Ravel ou Gounod.

L'opéra comique, un genre à part

Dès sa création, la troupe de l'Opéra-Comique doit jouer des coudes pour s'imposer face à la Comédie-Française, spécialisée dans le théâtre déclamé, et le futur Opéra, adepte des spectacles musicaux.

La solution : associer les deux styles pour faire des pièces en musique, tout en puisant dans le répertoire populaire des foires où triomphent les personnages de la commedia dell'arte (Arlequin, Scaramouche...). Même s'il est également l'héritier de la comédie-ballet de Molière, le genre de l'opéra comique n'a cependant parfois de comique que le nom, les thèmes abordés étant très variés.

Des créations populaires et universelles

C'est à Noël 1714, quelques mois avant la disparition de Louis XIV, le roi danseur, que l'histoire de l'Opéra-Comique débute.

Ce jour-là, Catherine Baron et Gauthier de Saint-Edme, fatigués de courir après les autorisations pour monter leurs spectacles dans les foires, obtiennent enfin le privilège royal tant attendu : l'Opéra-Comique est né.

Mais face à la concurrence de la Comédie-Française et de l'Académie royale de musique (qui deviendra l'Opéra de Paris), la troupe doit vite se démarquer. Elle choisit donc de s'illustrer dans un répertoire original alliant textes chantés et parlés, souvent tournés vers la parodie.

Pour cela, elle peut compter sur la bonne plume d'Alain-René Lesage, auteur du roman Gil Blas, qui livre un pastiche de Télémaque, se moquant ouvertement d'une tragédie représentée peu avant.

Le ton est donné et le succès au rendez-vous. L'Opéra-Comique a trouvé son public.
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MessageSujet: 27 décembre 1831 : Darwin embarque sur le Beagle   ephemeride - Page 24 EmptyMar 27 Déc - 21:54

ephemeride - Page 24 Darwin-jeune

27 décembre 1831 : Darwin embarque sur le Beagle

Le 27 décembre 1831, Charles Darwin embarque sur le Beagle. Au cours d'un voyage de cinq ans autour du monde, le jeune savant accumule des observations et des notes qui vont nourrir sa réflexion pendant toute sa vie et lui permettront de préciser ses vues sur la sélection naturelle des espèces.

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MessageSujet: 28 décembre 1967 : La France se convertit à la pilule   ephemeride - Page 24 EmptyMer 28 Déc - 21:54

ephemeride - Page 24 5534

28 décembre 1967 : La France se convertit à la pilule

La pilule anticonceptionnelle inventée par le docteur Pincus est légalisée en France, le 28 décembre 1967, par la loi Neuwirth, du nom de son rapporteur Lucien Neuwirth. Né à Saint-Étienne le 18 mai 1924, celui-ci s'est engagé très tôt dans la Résistance aux côtés du général de Gaulle. Ayant survécu miraculeusement à un peloton d'exécution, il s'est engagé en politique à la Libération, devenant député de la Loire.

En contact avec le Mouvement français pour le planning familial, il prend conscience de la détresse des femmes victimes de grossesses non désirées et entreprend de faire abroger la loi de 1920 qui interdit toute propagande anticonceptionnelle.

Convié à l'Élysée pour expliquer son projet de loi, il déclare au général de Gaulle : « À la Libération, on a donné le droit de vote aux femmes, elles l'avaient bien mérité dans la Résistance. Maintenant, les temps sont venus de leur donner le droit de maîtriser leur fécondité, parce que c'est leur fécondité ».
« Vous avez raison, transmettre la vie, c'est important, il faut que ce soit un acte lucide. Continuez », aurait alors répondu le Général.
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MessageSujet: 29 décembre 1890 : Massacre de Wounded Knee   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 29 Déc - 21:54

29 décembre 1890 : Massacre de Wounded Knee

Le 29 décembre 1890, à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud, l'armée yankee massacre trois cent Lakotas affamés.

ephemeride - Page 24 Wounded-knee-mass-grave
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MessageSujet: 30 décembre 1911 : Proclamation de la République en Chine   ephemeride - Page 24 EmptyVen 30 Déc - 21:54

ephemeride - Page 24 NRA_Generals_Northern_Expedition

30 décembre 1911 : Proclamation de la République en Chine

Le 30 décembre 1911, Sun Yat-Sen proclame la République de Chine. Il devient le premier président du gouvernement provisoire installé à Nankin.

Les républicains contestent la légitimité du gouvernement impérial de Pékin. Celui-ci, affaibli par les séditions et les humiliations que lui ont fait subir les puissances occidentales, ne tardera pas à disparaître.
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MessageSujet: 31 décembre 406 : Les Barbares en armes franchissent le Rhin   ephemeride - Page 24 EmptySam 31 Déc - 21:54

ephemeride - Page 24 Grande-invasion-dessin-de-histoire-de-france-en-bd-de-larousse

31 décembre 406 : Les Barbares en armes franchissent le Rhin

Le 31 décembre 406, de nombreuses bandes de barbares franchissent le Rhin. Ils profitent de ce que le fleuve, cet hiver-là, est gelé pour le traverser à pied. C'est la plus importante vague d'immigration qu'ait connue l'empire romain depuis ses origines.

Tandis que les historiens français qualifient de Grandes Invasions l'entrée en masse des Germains dans l'empire romain, via le Danube ou le Rhin, leurs homologues allemands préfèrent parler de Völkerwanderung ou « migration des peuples ».

Une intégration difficile

Les premières alertes sérieuses ont débuté au milieu du IIIe siècle, avec la mort de Dèce en 251 en Pannonie, face aux Goths. C'est le premier empereur romain mort au combat en affrontant des Barbares. En 260, l'empereur Valérien est capturé par les Perses sur la frontière orientale. Dans le même temps, la Gaule, délaissée par l'administration romaine et victime d'incursions armées, se donne un empereur dissident en la personne du général Postumus... L'Empire est enfin restauré dans sa plénitude par les empereurs illyriens, à commencer par Aurélien, en 274.

Sur ordre de celui-ci, les Romains évacuent en 275 les champs Décumates, la région d'entre le Rhin et le Danube, pour raccourcir leurs lignes de défense. La Dacie (la Roumanie actuelle) est abandonnée aux Goths.

L'empire retrouve un semblant de santé. Dans le siècle qui suit, la pénétration des barbares dans le vieil empire romain se fait de façon surtout pacifique, des immigrants se faisant embaucher comme légionnaires ou comme travailleurs agricoles pour combler les vides causés par la diminution des naissances.

La montée des périls

En 376, la situation s'aggrave brutalement...

Les Wisigoths, poussés par les Huns qui arrivent des steppes de l'Asie, franchissent le Danube et demandent à l'empereur d'Orient Valens le droit de s'installer dans l'empire comme « fédérés » (en quelque sorte des alliés ou des supplétifs). L'empereur ne peut faire autrement que d'accepter. Il leur concède le droit d'asile, leur offre la Mésie (la Bulgarie actuelle) et, lui-même étant arien, les encourage à se convertir à cette forme de christianisme. Mauvaise idée : cela va rendre plus difficile le ralliement des Barbares à l'empire, majoritairement catholique.

En attendant, les Barbares ne tardent pas à se soulever pour protester contre les exactions des fonctionnaires romains. Valens est tué en les affrontant sous les murs d'Andrinople le 9 août 378. Son successeur Théodose 1er concède aux Wisigoths la Mésie à titre définitif et à leurs alliés Ostrogoths la Pannonie (la Hongrie actuelle) avec le droit de conserver leurs lois et leurs armes.

Une invasion en masse

Les Germains en profitent pour franchir le Rhin et pénètrer en armes dans l'empire romain. Ils ne rencontrent plus guère de résistance.

L'empire a été divisé dix ans plus tôt entre les deux fils de Théodose 1er. Sur l'Occident (capitale : Ravenne) règne Honorius et sur l'Orient (capitale : Constantinople) Arcadius. Avant de mourir, Théodose a confié la tutelle des jeunes empereurs au général Stilicon, fils d'un officier vandale rallié à Rome ! Celui-ci maintient tant bien que mal l'ordre dans l'empire mais il sera assassiné sur ordre d'Honorius le 23 août 408...

Dès lors, les provinces, au nombre d'une centaine, échappent peu ou prou à l'autorité centrale. Le pouvoir est partagé au niveau local entre les généraux (chefs militaires), les vicaires (représentants de l'empereur) et les évêques (chefs religieux).

Les nouveaux-venus s'installent là où ils peuvent et font souche. On évalue leur nombre à 400.000 environ, dont 100.000 guerriers. Parmi eux un quart de Francs Ripuaires, presque autant de Vandales et de Burgondes, des Alains etc.

L'empire romain d'Occident dans lequel ils pénètrent compte pas moins de 25 millions d'âmes mais il n'est défendu que par une poignée de soldats professionnels guère motivés : 136.000 limitanei ou soldats des frontières, en grande majorité des Germains mal dégrossis, et 113.000 comitatenses ou soldats de l'intérieur, encore moins combatifs que les précédents.

Malgré la disproportion des effectifs, les envahisseurs n'ont donc pas de peine à s'enfoncer jusqu'aux extrémités de l'empire et à s'y établir des principautés. De la Gaule, une partie d'entre eux, les Vandales, passent en Espagne et atteignent même le territoire de l'actuelle Tunisie.
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MessageSujet: 1er janvier 1804 : Haïti devient indépendante   ephemeride - Page 24 EmptyDim 1 Jan - 21:54

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1er janvier 1804 : Haïti devient indépendante

Le dimanche 1er janvier 1804, l'île de Saint-Domingue devient indépendante au terme d'une longue et meurtrière guerre de libération.

L'ancienne colonie française devient le premier État noir des Temps modernes et le deuxième État indépendant des Amériques (après les États-Unis). Elle adopte pour l'occasion le nom que lui donnaient les IndiensTaïnos avant l'arrivée de Christophe Colomb : Haïti.

Cruelles déconvenues

Toussaint Louverture, le héros de la guerre de libération, ayant été fait prisonnier et envoyé au fort de Joux, dans le Jura français, c'est l'un de ses lieutenants, un ancien esclave noir du nom de Jean-Jacques Dessalines, qui prend le pays en main.

L'indépendance est proclamée sur la place d'armes des Gonaïves, en présence d'une immense foule en costumes chatoyants.

Dans la foulée, Jean-Jacques Dessalines reçoit de ses lieutenants le titre de gouverneur général à vie que portait Toussaint Louverture avant sa capture. Quelques mois plus tard, le 22 septembre 1804, il se désigne empereur sous le nom de Jacques 1er mais son gouvernement dégénère en une épouvantable tyrannie.

Il fait périr les derniers Blancs restés sur l'île et suscite contre lui la rébellion de ses anciens lieutenants. Dans un ultime sursaut, il projette de nationaliser les terres et de les répartir entre tous les citoyens ! Il est tué dans une embuscade le 17 octobre 1806.

Rivalités entre Noirs et mulâtres

C'est le début d'une lutte d'influence qui ne va plus cesser jusqu' à nos jours entre la minorité mulâtre et la majorité noire.

- Les mulâtres descendent des anciens affranchis, les «libres de couleur», mal aimés des esclaves noirs comme des propriétaires blancs Établis dans les villes, ils possèdent ce qui reste de richesses sur l'île et se flattent de parler français.

- Les Noirs descendent des anciens esclaves. Beaucoup sont arrivés dans les dernières décennies du XVIIIe siècle. Ils parlent créole et pratiquent le culte vaudou.

Le roi Christophe

Henri Christophe, ancien esclave noir, succède à Dessalines dans le nord de l'île, cependant que le sud tombe sous la domination d'un mulâtre, Anne Alexandre Pétion. La partie orientale de l'île est quant à elle récupérée par l'Espagne en 1814... mais pour très peu de temps.

Christophe devient le roi Henri 1er en 1811 avant d'être contraint au suicide en 1820.

Il reste de lui les ruines émouvantes du palais de Sans-Souci, construit de 1806 à 1813, pillé à sa mort et détruit par un tremblement de terre en 1842.

Le président Pétion

Pétion préfère les formes républicaines et le titre de président. Fils d'un riche planteur et d'une mulâtresse, il a combattu Toussaint Louverture dans l'armée du général Leclerc avec le grade de colonel avant de se rallier au chef insurgé.

Il apporte son aide à Simon Bolívar qui, sur le continent latino-américain, mène la guerre contre la domination espagnole.

Il coupe court aussi à une tentative française de reprendre l'île : des émissaires du gouvernement de Louis XVIII avaient suggéré à Pétion et Christophe de leur livrer l'île en échange de la liberté et de la fortune pour eux-mêmes et leurs proches...

À sa mort, le 29 mars 1818, un autre mulâtre lui succède à la tête de la république. C'est Jean-Pierre Boyer.

Il va réunifier l'île après le suicide d'Henri Christophe. C'est lui aussi qui va négocier en 1825 la reconnaissance officielle de l'indépendance d'Haïti par l'ancienne puissance coloniale et les autres nations dites civilisées. Il n'était que temps.
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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 24 EmptyLun 2 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 GRENADE-Hist

2 janvier 1492 : Chute de Grenade et fin de la Reconquista

Le 2 janvier 1492, la reddition de Boabdil, dernier rejeton de la dynastie nasride, met fin au royaume musulman de Grenade.

La fin de huit siècles de présence musulmane

Les grands vainqueurs de la conquête de Grenade sont les souverains de deux royaumes anciennement rivaux, Ferdinand d'Aragon et sa femme Isabelle de Castille.

L'unité de la péninsule est désormais complète (à l'exception du Portugal). L'exploit vaut à Isabelle et Ferdinand de recevoir du pape Alexandre VI Borgia (un Espagnol) le titre émérite de « Rois Catholiques ».

À peine ont-ils reçu la reddition du roi Boabdil que les souverains espagnols ordonnent l'expulsion de tous les Juifs de leurs royaumes à moins qu'ils ne se convertissent avec sincérité au catholicisme. Cette mesure d'expulsion prend effet le 31 mars 1492. Elle viole, notons-le, l'engagement de respecter les Juifs de Grenade, engagement inscrit dans le traité conclu avec Boabdil.

Pas moins de 160.000 Juifs quittent précipitamment la péninsule et vont chercher refuge en Afrique du nord ou auprès du sultan ottoman (dans leur pays d'accueil, ils se feront connaître sous le nom de Sépharades, du nom donné à l'Espagne en hébreu). L'Inquisition, tribunal religieux au service de la monarchie, se charge de traquer les faux convertis.

Le sort des musulmans n'est guère meilleur. En 1499, l'archevêque de Tolède Cisneros convainc les Rois catholiques d'en finir avec eux et de les convertir de force.

Les habitants de Grenade sont rassemblés sur la place publique, aspergés d'eau bénite et dès lors considérés comme baptisés. Ceux qui refusent ouvertement leur nouvelle condition sont expulsés du pays comme les juifs une décennie plus tôt.

Heureuse de sa victoire sur les Maures de Grenade, Isabelle se rend disponible pour de nouvelles conquêtes. C'est ainsi qu'elle reçoit Christophe Colomb et soutient son projet de rejoindre l'Asie des épices en traversant l'océan Atlantique.
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MessageSujet: 3 janvier 1944 : La France reconnaît l'indépendance de la Syrie et du Liban   ephemeride - Page 24 EmptyMar 3 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 Le_president_Becharra_el-Khoury_apres_le_depart_des_troupes_francaises_AFP

3 janvier 1944 : La France reconnaît l'indépendance de la Syrie et du Liban

Le 3 janvier 1944, la France reconnaît la souveraineté de la Syrie et du Liban, qui avaient été placés sous son protectorat vingt-deux ans plus tôt. Dans le Liban à majorité chrétienne, quarante années de prospérité et de paix s'écouleront avant que l'intolérance religieuse ne dilapide l'héritage du protectorat.
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MessageSujet: 4 janvier 629 : Avènement de Dagobert 1er   ephemeride - Page 24 EmptyMer 4 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 220px-Dagobert_re%C3%A7oit_le_royaume_Franc

4 janvier 629 : Avènement de Dagobert 1er

À la mort de son père Clotaire II, le 4 janvier 629, Dagobert, qui, jusque-là, régnait sur l'Austrasie, se fait reconnaître roi de Neustrie par les évêques et les leudes (les hommes qui entourent le souverain). Son frère cadet Charibert (ou Caribert) obtient en compensation le gouvernement de l'Aquitaine. Deux ans plus tard, sa mort permet à Dagobert de reconstituer temporairement l'unité du Regnum Francorum de son ancêtre Clovis.

Le roi, à Paris, s'entoure d'une cour relativement fastueuse et de conseillers émérites, comme son trésorier Didier et le « bon saint Éloi » de la chanson, son argentier, qui ne manque pas de lui reprocher sa débauche. Il soumet les Gascons et le chef breton Judicaël, signe même un traité d'amitié avec l'empereur byzantin Héraclius. Mais en 634, cédant à la pression des nobles d'Austrasie, il a la faiblesse de leur donner un roi en la personne de son fils de 3 ans, Sigebert III...
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MessageSujet: 5 janvier 1477 : Mort de Charles le Téméraire   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 5 Jan - 21:54

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5 janvier 1477 : Mort de Charles le Téméraire

Charles le Téméraire, « Grand Duc d'Occident », trouve à 43 ans une mort tragique et solitaire en faisant le siège de Nancy, après qu'il eut été blessé d'un coup de hallebarde par l'un des Lorrains ou Suisses qu'il combattait.

Tous les regards se tournent aussitôt vers sa fille unique, Marie de Bourgogne, 20 ans à peine, plus riche héritière d'Europe. Son mariage avec l'héritier des Habsbourg va contribuer d'une manière décisive au rayonnement de cette famille dans les quatre siècles suivants.

Une mort anonyme


Défait à Grandson puis à Morat par les Confédérés suisses, Charles le Téméraire s'était retourné contre le jeune duc de Lorraine René II (27 ans), qui lui a repris la ville de Nancy. Le 5 janvier 1477, par une matinée glaciale, n'ayant plus avec lui qu'une poignée de soldats, deux mille environ, il livre bataille à son ennemi qui bénéficie d'un effectif beaucoup plus nombreux, essentiellement composé de mercenaires suisses.

Il a à ses côtés son demi-frère Antoine, dit le Grand Bâtard, qui lui a toujours été fidèle.

Comme de bien entendu, ses troupes sont taillées en pièces. Lui-même disparaît dans la mêlée. Le lendemain, à Nancy où René célèbre son triomphe, un jeune page révèle au duc avoir vu Charles le Téméraire tomber de cheval. René se rend en escorte sur le lieu indiqué par le page. Parmi plusieurs corps en partie dévorés par les loups et que les pillards ont déjà dépouillés de leurs vêtements, on croit reconnaître celui du Téméraire. Son médecin se penche sur le cadavre et l'identifie formellement d'après une cicatrice à la gorge et une bague restée au doigt.

« Son corps ne fut trouvé que deux jours après la bataille, couvert de boue, pris dans la glace, et tellement défiguré, qu’on ne le reconnut qu’a la longueur de sa barbe et de ses ongles, qu’il avait laissé croître depuis la bataille de Morat, et à une cicatrice qu’il avait au visage » (L’art de vérifier les dates des faits historiques, par un religieux bénédictin, Paris, 1784).

Le dimanche suivant, 12 janvier, la dépouille de Charles le Téméraire est solennellement inhumée dans la collégiale Saint-Georges de Nancy. Elle sera plus tard transférée à Bruges, près de sa fille Marie, sur ordre de son petit-fils Charles Quint.

Une succession convoitée

Sitôt le duc de Bourgogne enterré, sa fille Marie est l'objet de fortes pressions de la part des souverains mais aussi des bourgeois flamands.

En manque de protecteur, Marie choisit d'honorer les engagements de son père et d'épouser l'archiduc Maximilien de Habsbourg, fils de l'empereur Frédéric III. Elle le juge le mieux à même de la défendre contre la convoitise de Louis XI.
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MessageSujet: 6 janvier 1558 : Les Français reprennent Calais   ephemeride - Page 24 EmptyVen 6 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 Galerie_batailles_1558

6 janvier 1558 : Les Français reprennent Calais

Le 6 janvier 1558, les Français reprennent Calais, dernière possession anglaise sur le Continent. C'est la fin d'un très long contentieux entre les deux pays, qui remontait à l'avènement d'Henri II Plantagenêt. La reprise de la ville met fin à deux siècles d'occupation anglaise. Elle coupe court à la menace d'invasion du royaume et va permettre au roi Henri II de conclure le traité de Cateau-Cambrésis.

C'est un exploit du duc François de Guise, dit le Balafré. Il a été nommé en catastrophe lieutenant général du royaume quelques mois plus tôt, après la défaite du connétable Anne de Montmorency à Saint-Quentin face aux Espagnols. Le duc, qui est par ailleurs, l'oncle de la future reine Marie Stuart, va s'acquérir une immense popularité dans le parti catholique. Le comportement séditieux de son fils Henri (dit aussi le Balafré) fait que les rois et l'histoire officielle préfèreront ne plus citer le nom du capitaine victorieux.

Notons que la population calaisienne ne manifesta aucune joie devant sa libération : elle était devenue entièrement anglaise après deux siècles d'occupation.
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MessageSujet: 7 janvier 1785 : Jean-Pierre Blanchard traverse la Manche   ephemeride - Page 24 EmptySam 7 Jan - 21:54


ephemeride - Page 24 220px-Early_flight_02562u_%287%29

7 janvier 1785 : Jean-Pierre Blanchard traverse la Manche à bord d'un ballon gonflé à l'hydrogène.

Le 7 janvier 1785, Blanchard et son ami et mécène américain John Jeffries traversent la Manche de Douvres à Guînes en 2 heures 25 minutes, à bord d’un ballon gonflé à l’hydrogène.

Après avoir effectué environ un tiers de la traversée, leur vaisseau se met à descendre. Après que les deux aérostiers ont jeté par-dessus bord tout ce dont ils disposent, le ballon reprend de l’altitude jusqu’aux deux tiers lorsqu'il se remet à descendre. Blanchard et Jeffries doivent, cette fois, jeter non seulement l’ancre et les cordages, mais également se déshabiller et jeter par-dessus bord une partie de leurs vêtements. La reprise d’altitude du ballon leur évite d’utiliser leur dernière ressource, qui serait de couper la nacelle. Alors qu’ils approchent du rivage, l’aérostat s’élève, décrivant un magnifique arc au-dessus de la terre avant d’aller se poser en forêt de Guînes.

Cet exploit a un retentissement dans toute l'Europe et Blanchard se rend dans de nombreux pays pour effectuer des démonstrations de vol en ballon, ainsi que des essais en parachute avec des animaux.

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MessageSujet: 8 janvier 1198 : Élection du pape Innocent III   ephemeride - Page 24 EmptyDim 8 Jan - 21:54

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8 janvier 1198 : Élection du pape Innocent III

Le 8 janvier 1198, Lotario di Seni est élu pape et prend le nom d'Innocent III.

Fait rare, ce cardinal-diacre n'a jamais reçu le sacerdoce et n'est donc pas prêtre. Cela n'est pas un obstacle à son élection car tout chrétien baptisé de sexe mâle est en théorie susceptible de monter sur le trône de Saint Pierre.

Le nouveau pape, sans doute le plus grand pontife du Moyen Âge, doit son élection à sa réputation de théologien et à son tempérament énergique. Ancien étudiant de l'Université de Paris, seulement âgé de 37 ans, il se présente en effet comme un propagandiste acharné de la « République chrétienne et universelle »...

L'Église triomphante

Innocent III ambitionne de soumettre les souverains temporels (potestas) à l'autorité pontificale (auctoritas) et revendique la primauté de l'Église sur la société séculière. « De même que la Lune reçoit sa lumière du Soleil, de même la dignité royale n'est qu'un reflet de la dignité pontificale » dit-il.

Le pape, en 1200, excommunie le puissant roi de France Philippe Auguste et jette même l'interdit sur le royaume, autrement dit prive tous ses sujets des sacrements de l'Église. Cette sanction gravissime est due à ce que, veuf d'Isabelle de Hainaut, le roi s'était remarié avec Isambour (ou Ingeburge) de Danemark en 1193 mais, pris d'un subit dégoût, l'avait répudiée le lendemain des noces ! Il avait plus tard épousé Agnès de Meran. Sous la contrainte de l'interdit, le roi feint de se soumettre et restitue à sa malheureuse femme danoise le titre de reine...

Le pape se permet aussi d'excommunier l'empereur d'Allemagne Othon IV de Brunswick et fait élire à sa place Frédéric II de Hohenstaufen. Il excommunie également Jean sans Terre, roi d'Angleterre, en conflit avec Étienne Langdon, archevêque de Cantorbéry. Le roi finit par se soumettre et se reconnaît humble vassal du Saint-Siège en mai 1213 !

Enfin, peu rancunier, Innocent III soutient le roi de France, Philippe II Auguste dans sa lutte contre l'empereur d'Allemagne Othon IV de Brunswick, les comtes de Flandre et de Boulogne et l'ineffable Jean sans Terre. La victoire de Philippe Auguste à Bouvines consolide la monarchie capétienne.

Les nationalités s'affirment déjà plus fortes que la chrétienté oecuménique et, dès le siècle suivant, les principes de séparation des pouvoirs temporels et spirituels tendront à l'emporter sur le principe de « République chrétienne et universelle ».

Décevantes croisades

Les croisades du pape Innocent III laissent à celui-ci un goût amer. La IVe croisade destinée à délivrer le tombeau de Palestine est détournée sur Byzance par les marchands vénitiens et se solde par la prise de la métropole orthodoxe, le 12 avril 1204.

Le pape aurait tout lieu de se réjouir de la victoire du roi Pierre II d'Aragon sur les musulmans almohades d'Espagne, à Las Navas de Tolosa, le 16 juillet 1212. Mais l'année suivante, le vainqueur trouve la mort en combattant d'autres croisés à Muret, au sud de Toulouse pendant la croisade contre les Albigeois.

Parmi les rares motifs de satisfaction du pape figure la fondation en 1210, avec son agrément, de l'ordre des « frères mineurs » par Saint François d'Assise.

Innocent III ouvre le concile Latran IV qui va moderniser hardiment les institutions ecclésiastiques. Il meurt quelques mois après sans se douter que ses entreprises politiques ne lui survivront guère. Avec lui s'achève la phase la plus glorieuse de la chrétienté médiévale.
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MessageSujet: 9 janvier 1317 : Sacre de Philippe V le Long et loi salique   ephemeride - Page 24 EmptyLun 9 Jan - 21:54

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9 janvier 1317 : Sacre de Philippe V le Long et loi salique

Philippe le Long, comte de Poitou, est le deuxième fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Navarre. Il est à l'origine de l'exclusion des femmes de la succession au trône.

Jusque-là, en France, comme en Angleterre et dans les autres monarchies héréditaires, il était admis qu'à la mort d'un souverain, la couronne revenait en priorité à l'aîné de ses garçons (primogéniture mâle). Si le défunt souverain n'avait que des filles pour lui succéder, rien n'excluait formellement qu'elles soient privées du trône.

Avec les fils de Philippe le Bel, pour la première fois depuis trois siècles, la monarchie capétienne est confrontée à des souverains morts sans aucun garçon pour leur succéder.

Coup de force

Le roi Louis X le Hutin, frère aîné de Philippe, meurt le 5 juin 1316 en ne laissant pour lui succéder que Jeanne, fille de sa première femme, Marguerite de Bourgogne. Mais sa deuxième épouse Clémence de Hongrie est enceinte.

Philippe assure la régence en attendant la naissance de l'enfant. Celui-ci s'avère être un garçon et devient roi sous le nom de Jean 1er Posthume mais il meurt quatre jours après sa naissance, le 19 novembre 1316.

Plusieurs princes du sang songent alors à placer sur le trône sa nièce Jeanne (nonobstant les soupçons d'illégitimité liés à l'adultère de sa mère Marguerite) mais Philippe les prend de vitesse en réunissant les états généraux. Ceux-ci déclarent les femmes inaptes à monter sur le trône capétien, sans que le droit coutumier le justifiât.

Le 9 janvier 1317, Philippe se fait hâtivement sacrer à Reims et devient roi sous le nom de Philippe V, interdisant définitivement à sa nièce Jeanne de monter sur le trône.
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MessageSujet: 10 janvier 9 : Wang Mang, un empereur confucéen   ephemeride - Page 24 EmptyMar 10 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 Wang_mang

10 janvier 9 : Wang Mang, un empereur confucéen

Le 10 janvier de l'an 9 de notre ère, Wang Mang renverse la prestigieuse dynastie des Han, fondée deux siècles plus tôt. Il décide de gouverner la Chine selon les préceptes confucéens. Une révolution sans lendemain...

Fin de dynastie

Wang Mang (9-22)Un enfant de 9 ans ayant hérité de l'empire Han, l'impératrice douairière (la veuve du précédent empereur) en profite pour confier la réalité du pouvoir à son neveu, Wang Mang.

Au bout de quelques mois, celui-ci fait empoisonner l'enfant et se proclame lui-même Fils du Ciel.

Avec Wang Mang triomphent les lettrés. Ces derniers, disciples de Confucius, un sage qui a vécu cinq siècles plus tôt, exaltent l'Âge d'Or de la dynastie Tcheou, une dynastie quelque peu mythique qui a régné sur la province du Chen-Si de l'an 1000 à l'an 500 av. J.-C.

Ils prônent un gouvernement patriarcal, la tempérance en toute chose, le culte des ancêtres... et, bien entendu, récusent la guerre.

L'utopie à l'épreuve

Le nouvel empereur instaure une politique sociale volontariste. Il impose un partage des grandes propriétés agricoles, institue un maximum des prix, interdit les trafics d'esclaves... Il dévalue maintes fois la monnaie et uniformise les mesures.

Ces réformes généreuses et quelque peu utopiques désorganisent l'économie et provoquent des disettes. Elles débouchent sur des jacqueries paysannes, dont la plus connue est celle des « Sourcils rouges », les insurgés se peignant les sourcils pour se reconnaître.

Deux princes de la dynastie Han en profitent pour reprendre l'initiative et, en l'an 22, acculent Wang Mang dans son palais de Chang'an (à l'ouest de la Chine).

L'usurpateur est décapité et les Han se réinstallent pour deux siècles à la tête de la Chine.
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MessageSujet: 11 janvier 1851 : Révolte des Taiping   ephemeride - Page 24 EmptyMer 11 Jan - 21:54

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11 janvier 1851 : Révolte des Taiping

Le 11 janvier 1851, jour de son trente-huitième anniversaire, Hong Xiuquan se proclame « Roi céleste de la Grande Paix ».

Ce Chinois qui s'est converti au protestantisme va prendre la tête de la révolte des Taiping, au Kwangsi, une province arriérée et montagneuse de l'ouest de Canton. Cette jacquerie du désespoir illustre le déclin de la dynastie mandchoue qui gouverne la Chine depuis 1644.
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MessageSujet: 12 janvier 1956 : Pierre Poujade sème la panique   ephemeride - Page 24 EmptyJeu 12 Jan - 21:54

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12 janvier 1956 : Pierre Poujade sème la panique

Le 12 janvier 1956, aux cris de «Sortez les sortants», 52 députés poujadistes font leur entrée à l'Assemblée. Deux ans plus tard, la V° République «sortira» tout le monde.

Commando sans boussole

Ils sont comme un commando sans boussole parachuté en territoire ennemi. Cinquante-deux, pour la plupart commerçants (et en leur sein, une majorité d'épiciers), des artisans, des agriculteurs, des hôteliers, des VRP. Une demie-centurie partie, fleur au fusil, pour faire plier la IV° République et qui, victime à son tour des «délices et des poisons du régime» (Charles de Gaulle), va finir engloutie dans son naufrage sans avoir toujours tout compris du film.

Ils s'appellent Georges Julliard, député du Gard, Marcel Bouyer (Charente-Maritime), Roger Bourel (Côtes du Nord), Marcel Varvier (Isère), Jean Damasio (Paris), Louis Allouin (Rhône)ou Robert Nerzic (Ille-et-Villaine). Mais d'eux tous, l'histoire ne retiendra finalement que deux noms : celui de Pierre Poujade, fondateur de l'Union des commerçants et des artisans (UDCA) qui les a lancés à l'assaut de l'Assemblée nationale en négligeant, lui-même, de se faire élire député. Et Jean-Marie Le Pen qui, quelques mois après l'élection, s'envolera de ses propres ailes. On connaît la suite, qui n'est pas finie...

Ce lundi 12 janvier 1956, l'irruption de ces trouble-fête au verbe haut plus à l'aise derrière un comptoir que derrière un pupitre (à l'exception de Le Pen lui-même qui, deviendra, sous l'étiquette du CNI, le plus jeune rapporteur du budget de la Défense nationale, en 1958), n'est pas seulement un traumatisme pour une Assemblée où règnent en maîtres hauts fonctionnaires, avocats ou médecins. C'est aussi un désaveu pour les deux mouvements qui, depuis la naissance de la IV° République, dix ans plus tôt, se partagent le pouvoir et les postes : les socialistes de la SFIO et les démocrates chrétiens du MRP. Et quelle humiliation pour les communistes qui, depuis l'échec du RPF du général de Gaulle, aux élections législatives de 1951, se croyaient redevenus les seuls dépositaires du vote populaire et de la protestation !

Oui, en cette soirée d'hiver, parmi les plus froides du siècle, la politique française est entrée en ébullition. La droite qui, en la personne d'Edgar Faure, président du Conseil sortant, avait provoqué, en décembre 1955, des élections anticipées, a perdu le pouvoir ; et la gauche, qui le récupère en envoyant Guy Mollet à Matignon, ne dispose que d'une majorité relative. Du désordre indescriptible né de ces législatives, émergeront cependant quelques célébrités à l'avenir prometteur: un certain Valéry Giscard d'Estaing élu député dans le Puy de Dôme, Roland Dumas en Haute-Vienne, Christian Bonnet dans le Morbihan. En attendant, les 2,5 millions de voix du mouvement Poujade (11,5% des votants à l'échelon national) ont cassé le jeu : jusqu'au retour au pouvoir du général de Gaulle, aucun gouvernement ne durera plus de six mois.

Grève de l'impôt

Tout a commencé deux ans et demi plus tôt quand,le 22 juillet 1953, un papetier-libraire de trente-trois ans, conseiller municipal de Saint Céré (Lot) organise la première - et dernière - grève de l'impôt de toute l'histoire républicaine.

L'enfer étant pavé de bonnes intentions c'est, paradoxalement, une amnistie fiscale - celle décrétée par Antoine Pinay en 1952 - qui a provoqué la jacquerie. Subitement désoeuvrés, les «polyvalents», comme on les appelle alors, ont en effet concentré leur zèle sur une proie facile : le petit commerce confronté à l'éclosion des premiers drugstores et autres Prisunic.

Les contrôles pleuvent, les redressements et les faillites aussi. On se plaint, on paye, on se suicide. Jusqu'à ce jour d'été de 1953 où, dénonçant la «Gestapo fiscale», Pierre Poujade, dit «Pierrot», prend la tête de 23 commerçants de Saint Céré menacés d'un contrôle fiscal. Un pour tous, tous pour un : chacun fait de son corps un rempart pour empêcher les agents dufisc d'accéder au magasin de l'autre. Le soir, les fonctionnaires des impôts repartent bredouilles, sous les quolibets.

L'échauffourée de Saint Céré met le feu à la plaine : en quelques semaines, soixante départements connaissent des incidents similaires. On envoie les CRS ; rien n'y fait. La population s'interpose pour protéger ses commerçants ! De Lille à Marseille et de Strasbourg à Bordeaux, le nom de Poujade devient synonyme de résistance au fisc. On le consulte comme un oracle, on requiert sa présence, on se masse pour l'écouter.

Un orateur exceptionnel, Pierre Poujade

Et l'on découvre que l'orateur est exceptionnel, même si son art n'a rien de spontané : avant d'entrer dans la Résistance, en 1943, Poujade a abandonné ses études d'architecte pour militer au Parti Populaire Français de Jacques Doriot, l'un des meilleurs tribuns de sa génération, du Parti communiste jusque dans lesrangs de la collaboration.

De Doriot, Poujade a gardé le style d'imprécateur, parlant volontiers en chemise, sans cravate (une curiosité, à l'époque), les deux mains agrippées à la tribune. Mais aussi un mépris sans fond pour le système parlementaire.

Avec l'accent rocailleux de son Lot natal, il dénonce de meetings en meetings l'exploitation des «petits» et des «bonnes gens» par les «soupiers» de l'«État vampire», la mise en coupe réglée de la «maison France» par des «éminences apatrides» qu'il faut «pendre haut et court».

Défense des petits contre les gros au nom de la liberté d'entreprendre mais aussi de la lutte contre les «monopoles», antiparlementarisme, dénonciation du «totalitarisme fiscal» : voici le bréviaire du poujadisme qui n'a rien inventé mais tout concentré en un cocktail explosif.

Quand, le 29 novembre 1954, l'UDCA est créée, elle revendique 500.000 adhérents et c'est tout naturellement qu'elle décide, lors de la dissolution de 1955, d'aller aux élections sous une étiquette créée ad hoc : Union et Fraternité française (UFF). Pour «instaurer» une dictature comme l'en accusent les communistes et les partis du système, subitement réconciliés face à l'intrus ? Non, pour obtenir une «réforme fiscale» qui permette au petit commerce d'«échapper à sa disparition programmée.»

C'est alors que Poujade commet sa première erreur, qui décidera de tout : il n'est pas lui-même candidat. Un homme va en profiter au-delà de toute espérance : Jean-Marie Le Pen, qui vient d'adhérer au mouvement et a d'emblée prévenu son chef que l'aventure ferait long feu s'il ne le transformait pas en un véritable parti politique.

Le trouble-fête Jean-Marie Le Pen

A vingt sept ans, Le Pen, qui préside la Corpo de droit des étudiants et s'est déjà taillé une célébrité au Quartier latin, s'impose en quelques semaines comme le seul politique du mouvement Poujade. Elu, le 2 janvier 1956 député de Paris, il prend rapidement l'ascendant sur le groupe parlementaire.

Poujade, d'abord fasciné par l'allant de son jeune disciple, ne met pas six mois à se rendre compte que les absents ont toujours tort. Pour garder la main sur ses députés, il organise l'exclusion de Le Pen. C'est sa dernière victoire, et pour l'exclu, le début de la célébrité.

Poujade ne veut plus de lui ? Il se met en congé de l'Assemblée et rejoint son régiment pour aller se battre en Algérie, puis regagne son siège de député (désormais non-inscrit) pour animer, courant 1957, une campagne en faveur de l'Algérie française sous l'égide de son premier mouvement : le Front national des combattants. C'est au cours de ces mois agités qu'il perd un oeil au cours d'une rixe avec les communistes, en portant secours à son collègue Ahmed Djebbour, français musulman, en grand danger d'être lynché.

Pendant qu'à l'Assemblée, le mouvement Poujade tombe dans l'anonymat, Le Pen, le fils de pêcheur, devient, pour la droite d'alors, une sorte de Minou Drouet de la politique. Car contrairement à Poujade, cet activiste qui aime la poudre et sentira bientôt le soufre est aussi un mondain. Ses bagarres pour un oui ou pour un non le rendent pittoresque, tout comme son sens de la formule, qui fait mouche dans les dîners en ville. Pendant que Poujade se morfond à Saint Céré, on voit Le Pen chez l'ex-empereur d'Annam, Bao Dai, comme chez le marquis de Cuevas. Ces dames s'encanaillent en reprenant avec lui des refrains de marins, quand ce n'est pas l'intégralité de l'Internationale, et leurs maris apprécient l'étrange allant de cet enfant de nulle part dont les parents ne figurent pas plus dans le Bottin mondain que dans l'annuaire du téléphone et qui, entre un débat de nuit à l'Assemblée et un engagement dans le Djebel, se fait photographier à Alger avec Brigitte Bardot...

Survient le 13 mai 1958, le retour de De Gaulle et, dans la foulée de la proclamation de la V° République, la dissolution de l'Assemblée élue en 1956. Seul député issu du mouvement Poujade réélu en octobre 1958, Le Pen sera à son tour battu en 1962 et commencera une traversée du désert de vingt-deux ans. Mais de Pierre Poujade, on ne parlera plus qu'épisodiquement. Tout juste se souvient-on qu'il soutint Jean Lecanuet à l'élection présidentielle de 1965, François Mitterrand en 1981 et 1988. Et Jacques Chirac en 1995. Non sans avoir milité, jusqu'à sa mort, en 2003, pour un biocarburant alternatif à base de topinambours, sa dernière machine de guerre pour casser le monopole des «gros».

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MessageSujet: Re: ephemeride   ephemeride - Page 24 EmptyVen 13 Jan - 21:54

13 jan
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MessageSujet: 14 janvier 1852 : Un constitution sur mesure pour Louis-Napoléon   ephemeride - Page 24 EmptySam 14 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 NapoleonIIIFlandrin

14 janvier 1852 : Une constitution sur mesure pour Louis-Napoléon

Le 14 janvier 1852 est promulguée en France une Constitution qui met fin à la IIe République, victime de ses errements ultra-conservateurs.

Une Constitution de transition

Un mois plus tôt, le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et premier président de la République française, a commis un coup d'État, au prix d'environ 400 morts et 26 000 arrestations.

Le 21 décembre 1851, avec plus de 7 millions de voix contre 646 000, un plébiscite accorde à Louis-Napoléon tout pouvoir pour établir une nouvelle Constitution. Rédigée à la hâte, celle-ci est promulguée sans vote le 14 janvier 1852.

Inspirée de la Constitution de l'An VIII qui a fondé le Consulat en 1800, elle instaure une monarchie déguisée. Elle accorde au Prince-Président des pouvoirs quasi-dictatoriaux pour une durée de... dix ans. Elle lui donne le droit de déclarer la guerre et de signer les traités, le droit de nommer à tous les emplois et de choisir les ministres. Elle lui donne aussi l'initiative des lois. Les fonctionnaires et les membres des assemblées ont qui plus est l'obligation de prêter serment de fidélité au président de la République.

En marge de celui-ci, le Sénat, composé des cardinaux, maréchaux, amiraux et d'autres membres désignés à vie par le président, a mission de régler parsénatus-consulte tout ce qui n'a pas été prévu par la Constitution. Il vérifie aussi la constitutionnalité des lois. C'est le « gardien du pacte fondamental ». Enfin, un Corps Législatif est chargé de discuter et voter les impôts ainsi que les projets de lois présentés par le président. C'est une assemblée composée de députés élus tous les six ans au suffrage universel... Tout est fait pour l'empêcher de nuire à l'autorité du président.

De la République à l'Empire

Le nouveau régime est bien accepté par l'opinion publique, qui aspire à la stabilité et a été déçue par les ténors de la IIe République. Louis-Napoléon et son entourage songent très vite à abattre les apparences républicaines et à instaurer une véritable monarchie.

En premier lieu, ils limitent la liberté de la presse par un décret de février 1852 qui rétablit l'autorisation préalable pour toute création de journal, ainsi qu'un cautionnement, un droit de timbre... et diverses possibilités de suspension ou interdiction à l'égard de tout journal qui critiquerait de trop le gouvernement.

En second lieu, ils endoctrinent habilement l'opinion publique en organisant une tournée du Prince-Président dans les principales villes du pays. Pour plus de sûreté, la claque présidentielle est du voyage et d'une ville à l'autre, ce sont souvent les mêmes personnes qui, aux premiers rangs de la foule, acclament Louis-Napoléon aux cris de « Vive l'Empereur ! ». À Bordeaux, dans un discours mémorable, le président fait en sorte de rassurer l'opinion publique sur ses intentions futures. Il veut convaincre chacun que « l'Empire, c'est la paix ».

Le rétablissement de l'Empire

À son retour à Paris, le Sénat, docile, prenant acte de la demande de l'opinion, décide de soumettre à un plébiscite le « rétablissement de la dignité impériale en la personne de Louis-Napoléon ».

Le 20 novembre 1852, le plébiscite restaure l'Empire par 7 390 000 oui et 253 000 non.

Il prend effet le 2 décembre 1852 (jour anniversaire du sacre de Napoléon 1er, d'Austerlitz et du coup d'État) par un simple décret qui énonce : « Louis-Napoléon Bonaparte est empereur des Français sous le nom de Napoléon III ». C'est que Napoléon Ier, après Waterloo, a abdiqué en faveur de son fils et celui-ci aurait normalement régné sous le nom de Napoléon II.

Au nom de la continuité dynastique, Louis-Napoléon a donc adopté comme nom de règne Napoléon III mais sa période de gouvernement est désignée comme le Second Empire.

Le nouvel empereur parfait le scénario en épousant le 30 janvier 1853 à Notre-Dame de Paris une belle et jeune aristocrate espagnole dont il s'est épris, Eugénie de Montijo.

Le régime débute sous des formes très autoritaires. Tous les pouvoirs sont de fait aux mains de l'empereur et les opposants royalistes et républicains ont le plus grand mal à se faire entendre, si ce n'est par l'entremise de Victor Hugo, poète volontairement exilé à Guernesey, qui publie en 1853 un recueil de poésies anti-bonapartistes Les Châtiments.
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MessageSujet: 15 janvier 1200 : Fondation de l'Université de Paris   ephemeride - Page 24 EmptyDim 15 Jan - 22:18

ephemeride - Page 24 Sorbonne_1550

15 janvier 1200 : Fondation de l'Université de Paris

Le 15 janvier 1200 est fondée l'Université de Paris à l'initiative de Philippe Auguste. Elle obtient du roi un statut officiel en 1215. Le texte en est rédigé par le légat pontifical Robert de Courçon. Son enseignement, tourné vers la théologie et l'analyse des textes anciens, sera à l'origine de la réputation intellectuelle de Paris.
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MessageSujet: 16 janvier 1547 : Ivan IV fonde la Russie moderne   ephemeride - Page 24 EmptyLun 16 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 Ivan+el+terrible

16 janvier 1547 : Ivan IV fonde la Russie moderne

Ivan IV a trois ans quand il devient grand-prince de Moscou, à la mort de son père Vassili III. À seize ans, le 16 janvier 1547, il troque son titre contre celui de tsar, revendiqué avant lui par son grand-père Ivan III. Ce mot russe est une déformation de César (qui se retrouve aussi dans l'allemand Kaiser).

Des débuts prometteurs

Le nouveau souverain est un jeune homme érudit et plein de talents. Il veut sortir son pays, la Russie, du désespoir où l'a laissée une longue occupation par les Mongols. Il ambitionne de la hisser au niveau de l'Occident, alors en pleine Renaissance.

Ivan IV soumet les grands seigneurs féodaux, les boyards, en s'appuyant sur les représentants du peuple et de la petite noblesse.

Il vainc après d'âpres combats les Tatars établis sur la Volga, autour de Kazan et Astrakhan. Ces victoires ouvrent aux paysans russes la colonisation de l'immense Sibérie, au moment où les Occidentaux entament celle de l'Amérique.

Vers le cauchemar

Le tsar échoue cependant dans ses efforts pour ouvrir la Russie sur la mer Baltique. Il doit faire face à l'union des Polonais et des Lituaniens, ainsi qu'aux Suédois. C'est à ce moment qu'il éprouve la trahison de plusieurs boyards.

Pour faire face à la montée des périls, le vieux tsar s'attribue un pouvoir sans limites sur les terres les plus riches de la Russie.

Il en élimine les boyards et en confie l'administration à ses hommes de main... Mais ceux-ci commettront tant d'excès que le tsar devra plus tard les remplacer par une noblesse à son service.

Pour tenir les paysans dans la soumission, Ivan IV restreint leur liberté de circulation. C'est ainsi que la paysannerie russe entre dans le servage.

La fin du règne est placée sous le signe d'une horrible répression, ce qui vaut au tsar le surnom de «Terrible» ou «Redoutable» (en russe, Grozny).

Les boyards sont exterminés par milliers. Les habitants de la prestigieuse cité de Novgorod, au nord de Moscou, sont noyés pour s'être révoltés. Ivan IV pousse la folie meurtrière jusqu'à tuer son fils aîné à coups de bâton.

Plusieurs décennies de troubles et d'anarchie s'annoncent avec la mort du tsar à 55 ans, en 1584.
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MessageSujet: 17 janvier 1562 : Charles IX signe l'Édit de Janvier   ephemeride - Page 24 EmptyMar 17 Jan - 21:54

ephemeride - Page 24 D4f6a9bd49349f514c96bc3283bf1496

17 janvier 1562 : Charles IX signe l'Édit de Janvier

Le 17 janvier 1562, le roi Charles IX (12 ans) signe l'Édit de Janvier, ou édit de tolérance de Saint-Germain (du nom du château où a lieu la signature).

Le texte a été préparé par sa mère, Catherine de Médicis, régente du royaume, assistée du chancelier Michel de l'Hospital.

Par ce texte, le jeune roi confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l'extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l'intérieur de ces mêmes villes.

Paradoxalement, cette mesure attise la haine entre les catholiques et les protestants, tant il est vrai que l'esprit de tolérance ne dépasse pas le cercle étroit des milieux cultivés.

Vers une première guerre

Le Parlement de Paris refuse de ratifier l'Édit de Janvier. Protestants et catholiques se tiennent sur le qui-vive, prêts à en découdre.

Quelques semaines plus tard, le 1er mars 1562, le duc François de Guise et sa troupe d'archers surprennent dans le village de Wassy (ou Vassy), en Champagne, deux cent protestants en train d'écouter un prêche dans une grange, à l'intérieur de la ville close et dans des conditions donc illégales. Le duc s'irrite de cette violation de l'Édit de Janvier. Sur son ordre, la troupe massacre sauvagement les protestants. On compte une trentaine de morts et une centaine de blessés. C'est le début des guerres de religion. Elle dureront plus de trente ans.

Triomphe éphémère des Politiques

Mais, le 18 février 1563, le duc François II de Guise est assassiné par un protestant, Poltrot de Méré, alors qu'il fait le siège d'Orléans. Sa mort met un terme à la première guerre de religion.

Le chancelier fait promulguer par Catherine de Médicis un nouvel édit de tolérance à Amboise le 19 mars 1563. Lui-même s'emploie à moderniser l'administration. Pour rétablir les finances royales, mises à mal par la guerre civile, il a aussi l'idée d'aliéner une partie des biens du clergé catholique, le 13 mai 1563. Cette mesure très contestée mais profitable va rapporter 94 millions de livres en cinq ans. Elle préfigure la nationalisation des biens du clergé par les députés de la Constituante... deux siècles plus tard.

Parcourant le royaume avec Charles IX, pour faire mieux connaître le souverain aux habitants de toutes conditions, le chancelier publie enfin la Grande Ordonnance de Moulins en février 1566. Ce texte majeur unifie la justice, supprime le droit de grâce des gouverneurs et restreint le droit de remontrance des parlements, lesquels avaient tendance à déborder le cadre judiciaire et empiéter sur l'autorité royale.

Mais la reprise de la guerre, dès 1567, à l'initiative des protestants, ruine cette politique de conciliation et entraîne, le 24 mai 1568, la disgrâce définitive de Michel de L'Hospital qui se voit retirer les Sceaux (le ministère de la Justice).
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