Duché de Montmirail

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MessageSujet: 22 mai 1200 : Traité du Goulet   ephemeride - Page 30 EmptyLun 22 Mai - 20:54

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22 mai 1200 : Traité du Goulet

Le 22 mai 1200, Philippe Auguste et Jean sans Terre mettent provisoirement fin à un conflit de près d'un demi-siècle par le traité du Goulet, près de Vernon, dans le Vexin normand. Grand gagnant face au roi d'Angleterre en butte à la contestation de ses barons, le roi de France obtient le Berry et Évreux.

Dans la foulée, le lendemain, il marie son fils Louis, treize ans, avec Blanche de Castille, douze ans. Celle-ci est la fille du roi Alphonse VIII de Castille. Elle est surtout la petite-fille de l'illustre Aliénor d'Aquitaine (quatre-vingt ans) et la nièce du roi d'Angleterre. Elle se voit promettre la couronne d'Angleterre si Jean sans Terre devait mourir sans héritier direct.

Comme le royaume de France est sous le coup d'un interdit pontifical, le mariage est célébré de l'autre côté de la frontière, sur les terres normandes de Jean sans Terre. Il n'en sera pas moins heureux et quatorze ans plus tard, le jeune couple donnera naissance à Louis IX, ou Saint Louis.
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MessageSujet: 23 mai 1618 : Défenestration de Prague   ephemeride - Page 30 EmptyMar 23 Mai - 20:54

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23 mai 1618 : Défenestration de Prague

Le 23 mai 1618, des nobles protestants de Bohême conduits par le comte de Thurn se rendent au château royal de Prague, le « Hradschin ».

Ils rencontrent les représentants du roi Matthias dans la salle du conseil et leur reprochent d'avoir fermé deux temples protestants sous le prétexte qu'ils avaient été érigés en terrain épiscopal catholique, dans les villes de Broumov et Hrob.

Ces nobles protestants se présentent comme les « Défenseurs de la Foi ».

Ils soulignent que le précédent roi, Rodolphe II de Habsbourg, leur avait garanti en 1609 le droit de pratiquer leur religion par une lettre de majesté solennelle (« Majestätsbrief »).

Ils déplorent par ailleurs que le roi Matthias, sans héritier direct, ait choisi son cousin Ferdinand, archiduc de Styrie, pour lui succéder à la tête du royaume de Bohême.

Or, Ferdinand est connu pour être un catholique intransigeant, partisan de la Contre-Réforme. Il se montre peu soucieux de respecter la paix d'Augsbourg, conclue un demi-siècle plus tôt par les protestants et les catholiques du Saint Empire romain germanique.

La rencontre au château de Prague tourne au pugilat. Deux gouverneurs du roi, Wilhelm Slavata et Jaroslav Martinic, sont jetés par la fenêtre avec leur domestique Fabricius.

Les victimes tombent heureusement sur un tas de fumier et s'en tirent sans mal ! Il n'empêche que cette défenestration va entraîner, de fil en aiguille, l'Europe centrale dans la guerre de Trente Ans.

Cette guerre va laisser l'Allemagne exsangue et consacrera pour plus de deux siècles son anéantissement politique.

Le prestigieux royaume de Bohême va y perdre aussi son indépendance... pour renaître en 1918 sous le nom de Tchécoslovaquie.
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MessageSujet: 24 mai 1096 : L'art roman s'épanouit à Toulouse   ephemeride - Page 30 EmptyMer 24 Mai - 20:54

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24 mai 1096 : L'art roman s'épanouit à Toulouse

Le 24 mai 1096, le pape Urbain II consacre la table d'autel de la basilique Saint-Sernin, à Toulouse, avec pas moins de quatorze évêques et archevêques. Cette cérémonie marque l'épanouissement de l'art roman, un style architectural d'inspiration byzantine.

Une basilique pour les pèlerins

La nouvelle église est destinée à l'accueil et au recueillement des pèlerins qui viennent y vénérer des reliques importantes dont un corps qui serait celui de Saint Jacques le Majeur. Elle est édifiée à quelques centaines de mètres de la cité médiévale. Son nom rappelle le premier évêque de Toulouse, martyrisé au IIIe siècle par les Romains.

Construite sur le tombeau du saint, Saint-Sernin est qualifié pour cette raison de basilique. La consécration de l'autel par le pape Urbain II lui vaut de recevoir de celui-ci un somptueux ombrellino (une ombrelle qui abrite les autels des grandes basiliques).

Au fil du temps, la basilique Saint-Sernin va prospérer et accueillir des chanoines et des moines de l'ordre des Augustins.

Saint-Sernin de Toulouse appartient par son architecture au deuxième âge de l'art roman, avec une rare unité de conception. Elle compte parmi les plus grandes églises romanes existantes.

Comme toutes les églises romanes édifiées entre l'An Mil et la fin du XIIe siècle dans le Poitou, l'Auvergne, la Bourgogne, la Provence, la Rhénanie... elle se définit par un plan en forme de croix latine. Avec un peu d'imagination, on peut y reconnaître le plan rectangulaire des basiliques romaines, complété sur le côté par deux travées perpendiculaires (les transepts) qui rappellent les bras de la croix du Christ. Le clocher s'élève à la croisée des transepts.

À Saint-Sernin, chaque travée est constituée d'une nef principale et de deux nefs latérales de même hauteur. Chaque nef comporte une voûte en berceau qui s'appuie sur des arcs en plein cintre, lesquels reposent sur de solides piliers. Des contreforts extérieurs en maçonnerie ainsi que des arcs-doubleaux renforcent la voûte de distance en distance

La construction de Saint-Sernin débute vers 1080. Elle est menée de main ferme par un chanoine du nom de Raymond Gayrard et lorsque celui-ci meurt en 1118, le chantier s'interrompt brusquement pour ne reprendre et s'achever que beaucoup plus tard.

Dans la première période, la pierre et la brique rose caractéristique de la vallée de la Garonne, se partagent les faveurs de l'architecte. Dans la seconde période, la brique l'emporte nettement sur la pierre et dans la structure commence de se faire sentir l'influence du style ogival ou gothique.
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MessageSujet: 25 mai 1787 : Convention à Philadelphie   ephemeride - Page 30 EmptyJeu 25 Mai - 20:54

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25 mai 1787 : Convention à Philadelphie

Le 25 mai 1787, peu après la fin de la guerre d'Indépendance qui a chassé les Anglais de leurs treize colonies d'Amérique, une Convention s'ouvre à Philadelphie. Les représentants des treize nouveaux États se réunissent pour se donner une Constitution fédérale. Malgré leur désir d'autonomie, les États comprennent la nécessité de resserrer leurs liens mais il leur faudra quatre ans pour aboutir.
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MessageSujet: 26 mai 1797 : Fin de la «Conjuration des Égaux»   ephemeride - Page 30 EmptyVen 26 Mai - 20:54

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26 mai 1797 : Fin de la «Conjuration des Égaux»

Le 26 mai 1797, Gracchus Babeuf et un acolyte, Darthé, sont guillotinés à Vendôme. Leur mort met un point final à la «Conjuration des Égaux».

Au XXe siècle, au temps du communisme triomphant, Gracchus Babeuf était dans les écoles soviétiques l'un des plus connus de tous les révolutionnaires français avec Robespierre. En effet, les marxistes-léninistes avaient fait de ce révolutionnaire le premier théoricien du communisme et de la dictature du prolétariat.

Le communisme avant la lettre

Né à Saint-Quentin en 1760, François Babeuf, qui se fera plus tard prénommer Gracchus en souvenir d'un héros de Rome, exerce avant la Révolution le métier d'arpenteur. Dans cette fonction, il est sensibilisé aux inégalités foncières de l'Ancien Régime.

Au début de la Révolution, nommé administrateur de district dans la Somme, il formule un projet visant à l'abolition de la propriété individuelle. Mais c'est seulement sous le Directoire qu'il sort de l'anonymat.

Après la chute de Robespierre, nouveaux riches et nouveaux pauvres se côtoient avec un commun désintérêt pour la politique, les uns désirant jouir de leurs richesses mal gagnées, les autres regrettant en silence le bon vieux temps de la Terreur !

L'anarchie est à son comble. L'économie est désorganisée, la monnaie papier (assignats) ne vaut plus rien, les impôts ne rentrent plus, l'administration ne fonctionne que par intermittences, la criminalité s'étend avec son corollaire, la misère.

Cette situation révolte les purs révolutionnaires. Autour de Babeuf et Lindet, un ancien député jacobin de la Convention, se réunissent des petits bourgeois épris d'égalité politique et jacobins dans l'âme.

Ultime sursaut révolutionnaire

Au nom des babouvistes, Sylvain Maréchal publie le Manifeste des Égaux qui préconise l'instauration de l'égalité et surtout la prise du pouvoir par la violence. Il n'est plus question de faire confiance au peuple et aux élections pour améliorer la société.

Au printemps 1796, les babouvistes se proposent de renverser le Directoire et de rétablir la Constitution de 1793, jamais entrée en application.

Le Directoire a vent de leurs intentions mais ne se décide pas à agir. Lazare Carnot, l'un des Directeurs, mobilise toutefois la police et, grâce à des dénonciations, fait arrêter les principaux chefs du complot le 10 mai 1796.

Les Jacobins restés fidèles à Babeuf et Lindet tentent dans la nuit du 9 au 10 septembre 1796 de rallier à leur cause les soldats du camp de Grenelle.

Les soldats font mine de les écouter avant de les fusiller sur place.

Des babouvistes aux royalistes

En condamnant à mort les meneurs de cette «Conjuration des Égaux» et en faisant traîner leur procès, le gouvernement du Directoire veut donner à l'opinion publique une fallacieuse impression de force. Il veut aussi se rallier la bourgeoisie désireuse d'ordre. Mais l'élimination de l'opposition jacobine de gauche redonne du tonus à l'opposition royaliste, violemment frappée par la répression de Vendémiaire, deux ans plus tôt. Celle-ci se reprend à espérer une prompte restauration de la monarchie.
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MessageSujet: 27 mai 1926 : Abdelkrim se rend aux Français   ephemeride - Page 30 EmptySam 27 Mai - 20:54

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27 mai 1926 : Abdelkrim se rend aux Français

Le 27 mai 1926, le chef berbère Abdelkrim (ou Abd el-Krim) se rend aux troupes françaises. Sa reddition met un terme à cinq ans de lutte anticoloniale dans le Rif.

Éternels rebelles

Le Rif est une chaîne montagneuse qui borde le littoral méditerranéen du Maroc. Les tribus berbères qui l'habitent ont régulièrement résisté aux tentatives d'invasion des royaumes chrétiens du nord, l'Espagne et le Portugal.

En 1906, la conférence d'Algésiras accorde des droits spéciaux à la France sur le Maroc. C'est l'amorce du protectorat français sur le royaume chérifien. Quant au Rif, son administration est concédée à l'Espagne.

Le général Manuel Fernandez Silvestre tente de le soumettre et recueille quelques premiers succès qui lui valent d'être fêté comme « héros national ».

Mais il doit affronter une rébellion conduite par Mohamed Ben Abdelkrim El-Khattabi (30 ans). Ce jeune chef charismatique a étudié à Fès et fait son droit à Salamanque (Espagne) avant de devenir journaliste et fonctionnaire de l'administration espagnole. Il lève une petite troupe et inflige quelques échecs aux Espagnols.

Le général Silvestre est écrasé à Anoual, le 20 juillet 1921, et se suicide.

Abdelkrim étend son autorité à l'ensemble du Rif. Le 1er février 1922, il proclame même la République confédérée des tribus du Rif et s'en désigne président.

À Madrid, la défaite d'Anoual est à l'origine d'un coup d'État par le général Miguel Primo de Rivera (53 ans).

Hubert Lyautey, résident général de la France auprès du souverain alaouite, pressent le danger que constitue la rébellion pour le protectorat français.

Il combat Abdelkrim par les moyens traditionnels, en cherchant à retourner contre lui les tribus locales.

Mais le gouvernement français s'impatiente. Il lui retire le commandement des opérations et le confie au maréchal Philippe Pétain, auréolé de sa victoire à Verdun.

Lyautey démissionne de ses fonctions de résident général et rentre en France cependant que Pétain obtient de Paris tous les renforts qui lui avaient été refusés.

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Amère victoire des troupes coloniales

Le maréchal organise une contre-offensive massive en s'appuyant sur l'aviation, sans craindre de bombarder les populations civiles.

Les troupes d'Abdelkrim se débandent et leur chef ne voit plus d'autre issue que de se rendre aux Français pour protéger les siens. Il est exilé à la Réunion mais réussit à s'échapper à la faveur d'un transfert en France et se réfugie au Caire où il meurt en 1963.

La guerre du Rif demeure comme l'une des plus grandes épopées nationales du Maroc. Aux yeux des nationalistes arabes, elle reste un grand symbole de la lutte anticoloniale.
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MessageSujet: 28 mai 1987 : Un Cessna sur la Place Rouge   ephemeride - Page 30 EmptyDim 28 Mai - 20:54

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28 mai 1987 : Un Cessna sur la Place Rouge

Le 28 mai 1987, un Allemand de 19 ans, Mathias Rust, trouve moyen d'échapper aux garde-frontières soviétiques et de se poser sur la Place Rouge aux commandes d'un modeste Cessna.

Ce fait divers ridiculise l'Armée Rouge, déjà affectée par son échec en Afghanistan, et porte un coup fatal au clan brejnevien.
Il permet au réformateur Mikhaïl Gorbatchev de se débarrasser des durs de l'appareil militaro-policier et d'engager la démocratisation du régime.

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MessageSujet: 29 mai 1953 : Hillary et Tenzing sur le Toit du monde   ephemeride - Page 30 EmptyLun 29 Mai - 20:54

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29 mai 1953 : Hillary et Tenzing sur le Toit du monde

Le 29 mai 1953, le Néo-Zélandais Edmund Hillary et son accompagnateur népalais, le Sherpa Tenzing Norgay, sont les premiers hommes à se hisser sur le Toit du monde, le mont Everest, 8848 mètres.

Celui-ci porte le nom du géographe britannique Sir George Everest (1790-1866) qui a établi la cartographie des Indes et du massif de l'Himalaya. Les Népalais donnent à ce sommet le nom de Sagarmatha. Les Sherpas, habitants du versant tibétain, l'appellent quant à eux Chomolangma.

L'exploit des deux sujets du Commonwealth suscite l'enthousiasme à Londres où se prépare le couronnement d'Elizabeth II, le 2 juin 1953. Chacun y voit un heureux présage...
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MessageSujet: 30 mai 1631 : Sortie du premier numéro de La Gazette   ephemeride - Page 30 EmptyMar 30 Mai - 20:54

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30 mai 1631 : Sortie du premier numéro de La Gazette

Le 30 mai 1631, sous le règne de Louis XIII, une poignée de privilégiés découvre La Gazette. Il s'agit du premier journal publié en France. Cet hebdomadaire tire son nom d'une monnaie vénitienne (gazetta) qui équivalait au prix du journal.

Le premier journaliste

Le fondateur de La Gazette, Théophraste Renaudot (45 ans), est un médecin philanthrope qui bénéficie de la protection du Premier ministre, le cardinal Richelieu.

Il a déjà à son actif la création d'un bureau d'assistance aux pauvres à Paris, sur l'île de la Cité. Ce «Bureau et Registre d'adresses» publie les offres d'emploi des particuliers ainsi que des annonces marchandes (c'est le début des agences pour l'emploi et de la publicité !).

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Réformateur visionnaire, Théophraste Renaudot en arrive de fil en aiguille à l'idée de La Gazette.

Le journal compte quatre à douze pages selon les semaines. Il s'agit de communiqués officiels et de nouvelles de l'étranger.

Richelieu et le roi Louis XIII lui confient des articles où ils expliquent leur politique étrangère, notamment leur alliance avec les protestants allemands dans la Guerre de Trente Ans. Le tirage de La Gazette atteint bientôt... 800 exemplaires.

Racheté par le gouvernement au siècle suivant, l'hebdomadaire disparaîtra dans l'indifférence générale pendant la Première Guerre mondiale.
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MessageSujet: 31 mai 1916 : Bataille du Jutland   ephemeride - Page 30 EmptyMer 31 Mai - 20:54

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31 mai 1916 : Bataille du Jutland

Le 31 mai 1916, au plus fort de la Grande Guerre, une bataille navale oppose dans le Jutland, au large du Danemark, 37 navires britanniques à 21 navires allemands. Ces derniers, sous le commandement de l'amiral von Scheer, évitent l'encerclement et obligent la Royal Navy, commandée par l'amiral Jellicoe, à rompre le combat. Les pertes sont lourdes des deux côtés et le résultat indécis.

La Royal Navy sort quelque peu humiliée de cette bataille navale, la plus importante du conflit. Il n'en reste pas moins que la marine allemande, fragilisée, devra à partir de là renoncer à gagner la haute mer. Elle se cantonnera à la guerre sous-marine.
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MessageSujet: 1er juin 1885 : Hommage au poète disparu   ephemeride - Page 30 EmptyJeu 1 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Hugofunerailles

1er juin 1885 : Hommage au poète disparu

Le 1er juin 1885, la dépouille de Victor Hugo est conduite au Panthéon.

Le poète est décédé dix jours plus tôt, à 83 ans, en l'avenue qui porte son nom.

Il écrit dans son testament : « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l'oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu ».

Victor Hugo n'a sans doute jamais été baptisé mais est venu à la foi au mitan de sa vie. Il n'en refuse pas moins la présence des Églises à ses funérailles.

Le 31 mai, son cercueil est exposé sous l'Arc de Triomphe drapé de noir.

Le lendemain, plus d'un million de personnes suivent le corbillard des pauvres dans lequel il a demandé à être conduit. Le Panthéon, oeuvre de l'architecte Soufflot, anciennement église Sainte-Geneviève, est réouvert à cette occasion et devient le mausolée des gloires nationales. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'un poète reçoit de pareils hommages.

Victor Hugo, il est vrai, a non seulement cumulé tous les talents (littérature, poésie, théâtre, dessin) mais aussi témoigné sa vie durant de convictions élevées, en harmonie avec son temps.

ephemeride - Page 30 Hugo_enterrement

Une aura universelle

Victor Hugo est aujourd'hui présent dans le monde entier. Grâce aux valeurs universelles de son message et de ses œuvres, il a en effet depuis longtemps traversé les frontières, aidé en cela par la diffusion de la culture française au-delà des mers. De son vivant même, il est devenu le Français le plus populaire de tous les temps en concurrence avec son contemporain Louis Pasteur.

Pensons au succès de ses écrits mis en musique : de son vivant, l'Italien Guiseppe Verdi lui emprunte sa pièce Le Roi s'amuse pour écrire son opéra Rigoletto (1851).

Beaucoup plus récente, la comédie musicale Les Misérables, créée en français en 1980 avant d'être traduite en anglais, a fait de Cosette, Fantine et Marius des stars. Les Misérables tiennent l'affiche aux États-Unis et au Canada mais aussi à Londres, depuis 1985.

Le cinéma et la télévision se sont bien sûr emparés de ces personnages dès 1907, donnant à Jean Valjean les traits de Jean Gabin (1958), Lino Ventura (1982), Jean-Paul Belmondo (1995), Gérard Depardieu (2000) et bien d'autres.

Mais Hugo n'est pas seulement une source d'inspiration pour cinéastes et musiciens : il a aussi trouvé sa place dans le domaine spirituel, rejoignant par exemple Jeanne d'Arc et Louis Pasteur parmi les guides de la religion caodaïste, fondée au Vietnam en 1921.

Porte-étendard, il reste le symbole de l'homme bon, protecteur des plus fragiles. C'est ainsi que de nombreuses familles sud-américaines continuent à lui rendre hommage en prénommant leur enfant Victor Hugo. Y a-t-il plus belle marque de respect ?
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MessageSujet: 2 juin 1559 : Henri II promulgue l'édit d'Écouen   ephemeride - Page 30 EmptyVen 2 Juin - 20:54

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2 juin 1559 : Henri II promulgue l'édit d'Écouen

Le 2 juin 1559, le roi de France Henri II promulgue l'édit d'Écouen en vue de réprimer plus sévèrement l'hérésie calviniste, en rapide expansion dans le royaume. Par cet édit d'un caractère inédit, il ordonne à tous ses sujets d'abattre les huguenots sans autre forme de justice !

L'édit d'Écouen, en violant le droit, marque une rupture par rapport aux persécutions antérieures, qui s'inscrivaient dans un cadre légal, ce qu'exprimera avec force le poète calviniste Agrippa d'Aubigné...

Le 10 juin 1559, Henri II se rend au Parlement de Paris pour tenir un lit de justice en vue de faire enregistrer l'édit. Le conseiller Anne du Bourg, calviniste déclaré, proteste publiquement en pleine séance contre le caractère inique de ce texte. Cela lui vaut d'être arrêté et mis en jugement. Après la mort tragique du roi, le duc François de Guise, conseiller de son successeur, obtiendra sa condamnation à mort et Anne du Bourg sera pendu et brûlé en place de Grève, à Paris, le 23 décembre 1559. Ce sera un prélude aux guerres de religion.

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MessageSujet: 3 juin 1944 : De Gaulle chef du gouvernement provisoire   ephemeride - Page 30 EmptySam 3 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Img604

3 juin 1944 : De Gaulle chef du gouvernement provisoire

Le 3 juin 1944, à quelques jours du débarquement allié en Normandie, le général de Gaulle constitue officiellement à Alger le gouvernement provisoire de la République française et en devient naturellement le chef. C'est l'ultime étape avant l'éviction du « régime de Vichy ».

Un an plus tôt, Charles de Gaulle avait quitté son exil londonien et s'était installé à Alger, qui venait d'être débarrassée des autorités vichystes par les troupes anglo-saxonnes. Il avait constitué le 3 juin 1943 un Comité français de libération nationale co-présidé par lui-même et le général Henri Giraud.

Dans les mois suivants, avec l'appui de résistants comme Jean Moulin et Georges Bidault, le chef de la France Libre avait surmonté son conflit de préséance avec le général Giraud, en qui les Américains voyaient un interlocuteur plus malléable, et était enfin devenu le chef incontesté de la Résistance. C'est ainsi qu'il avait pu transformer le Comité en gouvernement provisoire.
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MessageSujet: 4 juin 1958 : De Gaulle : « Je vous ai compris »   ephemeride - Page 30 EmptyDim 4 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 De_gaulle_alger_4-06-1958

4 juin 1958 : De Gaulle : « Je vous ai compris »

Le 4 juin 1958, du balcon du Gouvernement Général d'Alger, le général de Gaulle lance à la foule : « Je vous ai compris. Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité. Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France, et je déclare qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants : il n'y a que des Français à part entière, des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs... »

Ce cri va semer d'amères illusions chez les Français d'Algérie, ceux-là mêmes qui ont ramené de Gaulle au pouvoir le 13 mai 1958. Sans prendre aucun engagement concret, le général les laisse croire à sa résolution de conserver l'Algérie à la France.

Aujourd'hui, ces quatre mots : « Je vous ai compris », sont devenus pour beaucoup de Français le modèle du cynisme en politique.
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MessageSujet: 5 juin 1967 : La guerre des Six Jours   ephemeride - Page 30 EmptyLun 5 Juin - 20:55

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5 juin 1967 : La guerre des Six Jours

Le 5 juin 1967, les Israéliens attaquent une coalition arabe groupée à leurs frontières et la défont dans une «guerre des Six Jours».

De provocation en provocation

Le drame se noue lorsque la Syrie dénonce des pompages israéliens dans le Jourdain et elle-même commence à détourner les eaux du fleuve. Le 7 avril 1967, l'aviation israélienne abat six Mig-21 syriens.

Le président égyptien Nasser, qui traverse une mauvaise passe suite à l'embourbement de ses troupes au Yémen, tente de se refaire une virginité en dénonçant à son tour Israël. Il exige le retrait des soldats de l'ONU stationnés dans le Sinaï depuis l'opération de Suez de 1956, réoccupe Gaza et Charm el-Cheik et surtout bloque le golfe d'Akaba, seul débouché maritime d'Israël sur l'océan Indien.

Le 1er juin, le Premier ministre israélien Lévi Eshkol forme un gouvernement d'union nationale avec le général Moshé Dayan, héros de la guerre de 1956, et le chef de la droite dure, Menahem Begin.

La guerre devient inévitable

Le 5 juin à l'aube, l'aviation israélienne, bien renseignée, détruit au sol la totalité de l'aviation égyptienne. L'armée israélienne peut dès lors se lancer dans le désert du Sinaï. Les troupes égyptiennes se débandent dans un sauve qui peut général et meurtrier. Beaucoup de soldats périssent de faim et de soif dans le désert.

Pendant ce temps, le roi Hussein de Jordanie, manipulé par les Égyptiens, laisse son armée bombarder la partie juive de Jérusalem. Israël contre-attaque sans attendre. Il faudra au total trois jours à Tsahal pour atteindre le canal de Suez et quatre pour atteindre les rives du Jourdain.

Plus rude est la conquête de la partie arabe de Jérusalem, confiée à des parachutistes pour épargner les vestiges archéologiques et les édifices religieux. La Légion arabe du roi Hussein résiste vaillamment et les combats se déroulent souvent au corps à corps.

Israël ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, avec le risque, comme en 1956, de perdre la paix après avoir remporté la guerre. Le 9 juin, Tsahal monte à l'assaut du Golan, le plateau syrien d'où l'artillerie ennemie est en mesure de bombarder impunément les plaines de Galilée.

Deux jours après, enfin maître du terrain, Tel Aviv accepte un cessez-le-feu. La guerre aura duré moins de six jours, se soldant par un triomphe sans égal du petit État hébreu et une nouvelle humiliation des Arabes.
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MessageSujet: 6 juin 48 avant J.-C. : César vainc Pompée à Pharsale   ephemeride - Page 30 EmptyMar 6 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Pompee2

6 juin 48 avant J.-C. : César vainc Pompée à Pharsale

Le 6 juin de l'an 48 avant J.-C., Jules César écrase l'armée de son rival Pompée le Grand à Pharsale, en Grèce du nord.

Devenu par cette victoire l'homme le plus puissant de la République romaine, César va s'emparer du pouvoir et installer un régime de type monarchique.

Une victoire chèrement acquise

La victoire de Pharsale est l'aboutissement d'un longue traque.

César, fort du prestige acquis par la conquête des Gaules, a d'abord poursuivi les légions fidèles à Pompée jusqu'en Espagne et les a battues. Il a ensuite traversé la mer Adriatique en vue de rattrapper Pompée, après que celui-ci se fut réfugié en Grèce.

Il est rejoint en Grèce par son fidèle lieutenant Antoine, chef de la cavalerie. Ensemble, ils vont au-devant de Pompée.

Ce dernier est défait à Pharsale malgré une supériorité numérique écrasante. Il aligne en effet 45.000 fantassins et 7.000 cavaliers face aux 22.000 fantassins et 1.000 cavaliers de César et Antoine.

Après la bataille, Pompée se réfugie en Égypte et demande asile au jeune pharaon Ptolémée XIII Philopator (13 ans). Mais celui-ci le fait assassiner dans l'espoir de s'attirer ainsi les grâces du vainqueur.

César arrive à son tour en Égypte. Il fait mine de s'offusquer de l'exécution du grand Pompée et lui accorde des funérailles solennelles.

Il fait aussi déposer le jeune pharaon mais se rend aux charmes de sa soeur, la reine Cléopâtre. Là-dessus, iI soumet le roi du Pont en 47 avant J.-C. à Zéla.

La paix enfin

La défaite et la mort de Pompée font espérer aux Romains la fin des guerres civiles.

Après deux nouvelles victoires contre les partisans de Pompée, à Thapsus (Afrique) et Munda (Espagne), César obtient la dictature à vie ainsi que les pouvoirs d'un tribun et ceux d'un censeur, avec le titre de préfet des moeurs.

Profitant de son autorité, il réforme les institutions romaines et transforme le gouvernement de la cité en celui d'un grand État méditerranéen. C'est la fin de la République sénatoriale et le début de ce que l'on appellera plus tard l'Empire.

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MessageSujet: 7 juin 1494 : Partage du monde à Tordesillas   ephemeride - Page 30 EmptyMer 7 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Tordesillasportulan1502

7 juin 1494 : Partage du monde à Tordesillas

Le 7 juin 1494, à Tordesillas, dans la province espagnole de Valladolid, les représentants des souverains espagnols et portugais s'entendent sur le partage du monde, Europe exceptée.

C'est à ce traité que la pointe orientale du continent sud-américain (le Brésil), encore inconnue des Européens, devra d'être portugaise...

Portugais et Espagnols en concurrence

Le Portugal, depuis la prise de Ceuta, au Maroc, en 1415, était à la pointe des expéditions ultramarines. Ses navigateurs découvrent au début du XVe siècle les Açores. Ils explorent méthodiquement la côte africaine et sont en passe de contourner le continent noir en vue d'atteindre les Indes.

Très vite les juristes européens s'interrogent sur le devenir des archipels et des nouvelles terres que découvrent les marins. Leurs habitants sont en général dépourvus de structures étatiques capables de résister aux nouveaux venus ; ils ignorent également tout de la religion chrétienne. Pour les Européens de l'époque, il ne peut rien leur arriver de meilleur que de devenir sujets des souverains chrétiens.

- La bulle « Aeterna regis » (1481) : avantage au Portugal

En 1481, une bulle pontificale dite « Aeterna regis » réserve aux Portugais le droit de s'approprier les terres à découvrir et l'obligation de les évangéliser.

- La bulle « Inter Caetera » (1493) : l'Espagne triomphe

Là-dessus, voilà que Christophe Colomb traverse l'Atlantique pour le compte des souverains espagnols. À Rome, le pape Alexandre VI Borgia, d'origine espagnole, prend acte de cet exploit sans tarder.

Le 4 mai 1493, deux semaines à peine après le retour triomphal du Gênois, il annule en personne la bulle « Aeterna regis » de 1481 et la remplace par la bulle « Inter Caetera ». Selon celle-ci, les terres nouvelles situées à l'ouest de l'archipel des Açores doivent être évangélisées et donc conquises par les Espagnols, les autres par les Portugais.

Mais le roi du Portugal Jean II proteste avec la dernière énergie contre une décision qui ne lui laisse qu'une étroite frange maritime le long de la côte africaine...

- Traité de Tordesillas (1494) : compromis hispano-portugais

L'Espagne et le Portugal en viennent à ouvrir des négociations pour éviter la guerre. Ces négociations aboutissent l'année suivante au traité de Tordesillas, aussitôt approuvé par le pape Alexandre VI. Les Portugais obtiennent que la « ligne de marcation » soit déplacée plus à l'Ouest, à 370 lieues des îles du Cap vert.

Sans que nul ne s'en doute sur le moment, cette ligne inclut des terres qui constituent la pointe orientale du continent latino-américain. En y débarquant le 22 avril 1500 par le plus pur des hasards, le navigateur portugais Cabral va en révéler l'existence.

Malgré plusieurs contestations ultérieures liées à l'imprécision des mesures (et sans que l'on demande, le traité de Tordesillas va ainsi donner à Lisbonne des droits sur ces terres qui formeront le Brésil.

Mais la bulle papale et le traité de Tordesillas vont plus tard susciter l'ire du roi de France François Ier qui lancera : « Le soleil luit pour moi comme pour les autres. Je voudrais bien voir la clause du testament d'Adam qui m'exclut du partage du monde ».

Sollicité par les marins bretons et normands, il obtient du pape Clément VII (1523-1534) une interprétation plus souple de la bulle, admettant que le partage de 1494 ne concerne que « les terres connues et non les terres ultérieurement découvertes par les autres Couronnes ». Selon le roi de France, seuls « les lieux habités et défendus » relèvent légitimement de la souveraineté d'une Couronne ; les autres sont à prendre... Le roi va là-dessus soutenir l'expédition de Jacques Cartier.
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MessageSujet: 8 juin 793 : Première incursion des Vikings   ephemeride - Page 30 EmptyJeu 8 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 1666951-1313558

8 juin 793 : Première incursion des Vikings

Le 8 juin 793, des hommes venus du nord sur de longs bateaux pillent le monastère de l'île anglaise de Lindisfarne. En quelques heures, ils remplissent leurs bateaux d'un riche butin : objets d'art, métaux précieux, esclaves...

Les auteurs de cette brutale agression d'un genre nouveau sont des guerriers désignés par leurs contemporains comme les "hommes du nord". Eux-mêmes s'appellent Vikings, ce qui signifie « ceux qui partent en expédition » dans leur langue, le norrois. Ils viennent de la Scandinavie (aujourd'hui, Danemark, Suède et Norvège).

Terreur et guerre psychologique

Ces peuples ont atteint un haut degré de civilisation. Ils pratiquent l'élevage et l'agriculture dans un réseau de villages paisibles. Ils maîtrisent très bien la métallurgie du fer et sont de bons forgerons. Ils jouissent d'une organisation sociale solide et cultivent la poésie épique en se racontant les mythes de leurs dieux et de leurs héros.

Les Vikings sont quelques poignées de mauvais garçons réfractaires à cette existence. Ils se retrouvent dans les ports et là, bénéficiant d'un savoir-faire multiséculaire dans la navigation, ils empruntent des bateaux et partent en quête d'aventures et de gloire.

Knörr, knarr, Langskip et drakkar

Les bateaux des Vikings sont connus sous leur nom norrois de knörr (on écrit aussi knarr). Ils ont une apparence fragile. Non pontés, dotés d'une grande voile carrée, à fond plat, ils n'en sont pas moins capables d'affronter les océans et de remonter les fleuves. Leur proue représente une figure d'animal (bélier, bison, grue...) qui donne son nom au navire.

Les plus allongés de ces bateaux (une vingtaine de mètres de long sur cinq de large) sont appelés Langskip. Ils transportent une vingtaine d'hommes et éventuellement des chevaux.

Selon l'historien Régis Boyer, le mot drakkar par lequel les Français désignent les bateaux vikings aurait été inventé à l'époque romantique, par allusion au dragon de la proue et avec deux k pour faire plus exotique.

Multiplication des raids

Malgré son succès et l'émotion qu'il suscite à la cour du roi des Francs, le futur Charlemagne, le raid des Vikings à Lindisfarne restera longtemps sans suite. C'est seulement après la mort de l'empereur Charlemagne, en 814, que, profitant de la division des Francs, les Vikings multiplient leurs incursions en Occident.

Ils occupent alors une moitié de l'Irlande et envahissent l'Angleterre en 865. Plus au sud, ils remontent la Seine et la Loire. Ils attaquent Paris en 845 avec leur violence coutumière. Quelques rares seigneurs francs sont en état de leur résister. Parmi eux Robert le Fort, ancêtre des futurs rois de France.

En 886, les Vikings tentent une nouvelle fois de piller Paris mais ils sont repoussés après un long siège grâce à l'énergie du comte Eudes, fils de Robert le Fort. Un chef viking, Rollon, obtient pour finir la cession de la basse vallée de la Seine en échange de son baptême.

Les navires nordiques (knörr) atteignent même les rivages italiens après avoir franchi le détroit de Gibraltar.

À la même époque, d'autres guerriers normands, les Varègues, ou gens de l'Est, traversent la mer Baltique et s'imposent aux habitants du cru, des Slaves. L'un de leurs chefs, Riourik (ou Riurik), fonde en 860 la principauté de Novgorod, entre les villes actuelles de Saint-Pétersbourg et Moscou. Elle sera à l'origine de l'État russe !

Toujours plus fort

Au cours du même siècle, des Vikings de Norvège atteignent l'Islande. En 982, le chef viking Erik le Rouge navigue vers l'ouest. Bénéficiant d'une mer dégagée, sans glaces flottantes du fait de l'« optimum médiéval », il accède à une grande île chargée de glace avec quelques maigres prairies sur les littoraux. Il la baptise Groenland, un nom qui signifie « terre verte », histoire d'y attirer des colons.

Le fils d'Éric le Rouge, Leif Erikson, introduit le christianisme dans la petite colonie du Groenland et part à son tour à l'aventure vers l'ouest.

Cela lui vaut d'atteindre une nouvelle terre en l'an 1000. Cette terre, qu'il n'arrivera pas à coloniser durablement, ne serait rien d'autre que le Labrador actuel, une grande presqu'île au nord du fleuve Saint-Laurent. Leif Erikson serait ainsi le premier Européen à avoir atteint l'Amérique.
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MessageSujet: 9 juin 721 : Les Arabes sont arrêtés à Toulouse   ephemeride - Page 30 EmptyVen 9 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 7SsTuAN

9 juin 721 : Les Arabes sont arrêtés à Toulouse

Le 9 juin 721, près de Toulouse, le duc d'Aquitaine Eudes inflige une sévère défaite aux musulmans. Sa victoire porte un coup d'arrêt à l'expansion de l'islam en Occident, tout juste dix ans après le franchissement du détroit de Gibraltar par les premiers musulmans.

L'Aquitaine en pleine gloire

Couvrant l'ensemble du bassin de la Garonne, la région que gouverne Eudes est connue des Romains sous le nom d'Aquitaine. Sa population est plus proche des Basques ou des Ibères d'Espagne que des Gaulois - ou Celtes - du nord de la Loire.

Quand l'empereur romain Dioclétien redécoupe les provinces de l'empire pour mieux les défendre contre les Barbares, la région prend le nom de Novempopulanie (ou «terre des neuf peuples», par allusion aux tribus antérieures à la conquête romaine).

En 418, les Wisigoths qui viennent de ravager Rome acquièrent le droit de s'établir en Aquitaine. Ils font de Toulouse leur capitale (une partie des Wisigoths s'en est allée plus tard conquérir aussi l'Espagne). Un siècle plus tard, en 506, le roi wisigoth Alaric II est battu par Clovis, roi des Francs, à Vouillé, près de Poitiers. Les Wisigoths se retirent en Espagne et l'Aquitaine entre dans la mouvance des Francs. En 587, les Basques, aussi appelés Vascons, descendent des Pyrénées et envahissent la région. Ils donnent leur nom à la Gascogne.

S'appuyant sur la redoutable cavalerie basque, les ducs d'Aquitaine ne tardent pas à s'émanciper de la tutelle franque jusqu'à devenir indépendants. Les Aquitains se qualifient de Romains pour mieux se distinguer des Francs du bassin rhénan, qu'ils appellent Barbares.

Eudes, aventurier chanceux

En 717, le duc Eudes, un guerrier d'origine obscure, intervient dans la guerre qui oppose les royaumes francs d'Austrasie (la région de Metz) et de Neustrie (la région de Noyon et Paris). Chilpéric II, roi de Neustrie, concède à son allié le titre de roi d'Aquitaine avant d'être battu à Néry par les Austrasiens, que commande le maire du palais Charles (futur Charles Martel).

Eudes connaît son heure de gloire sous les murs de Toulouse, face aux envahisseurs musulmans. Un peu plus tard, en 732, le duc appelle Charles et les Francs à son secours pour arrêter une nouvelle incursion musulmane. La bataille qui sera livrée près de Poitiers mettra définitivement un terme à la menace musulmane en Gaule.
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MessageSujet: 10 juin 1791 : Le Québec à la conquête de sa souveraineté   ephemeride - Page 30 EmptySam 10 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Quebec1761

10 juin 1791 : Le Québec à la conquête de sa souveraineté

Le 10 juin 1791, le roi anglais George III signe l'Acte constitutionnel du Canada. Il partage la colonie nord-américaine en deux provinces :
– À l'ouest de la rivière Outaouais (Ottawa en anglais), est créé le Haut-Canada, à dominante anglophone.
– À l'est, le Bas-Canada réunit les Canadiens de souche française. Il compte 160 000 habitants dont seulement 20 000 anglophones. Sa capitale est la ville de Québec.

Cette réforme satisfait les communautés anglophone et francophone en créant deux provinces ainsi qu'en introduisant des assemblées de représentants élus. Toutefois, le Conseil législatif et le Conseil exécutif restent composés de membres nommés par la Couronne et majoritairement anglophones.

De l'oppression à l'autonomie

L'Acte constitutionnel fait suite à l'annexion de la Nouvelle-France par l'Angleterre une génération plus tôt, le 10 février 1763, au traité de Paris.

L'ancienne colonie française est rebaptisée Province of Quebec par la Proclamation Royale du 7 octobre 1763.

Les nouveaux maîtres montrent d'abord une grande sévérité à l'égard des colons. Ainsi obligent-ils les candidats à la fonction publique à abjurer le catholicisme par le serment du Test. Ils répriment aussi l'usage de la langue française.

Quand éclate l'insurrection des Treize colonies qui deviendront les États-Unis, Londres renverse la vapeur et décide de s'allier les élites québécoises.

C'est ainsi que les habitants de la Nouvelle-France sont rétablis dans presque tous leurs droits par l'Acte de Québec du 22 juin 1774 (Quebec Act). Ils conservent le droit de pratiquer leur langue et leur religion, retrouvent leurs lois civiles, leur système seigneurial et obtiennent un siège au Conseil du Canada. Leur territoire est même quadruplé par adjonction de terres vierges.

Comprenant qu'ils n'ont plus rien à attendre de la France, les Québécois renoncent à se rebeller sans pour autant défendre la couronne britannique.

L'année suivante, quand les insurgés américains envahissent la province, il n'y a guère que le clergé et la noblesse pour répondre à l'appel du gouverneur Guy Carleton. Les Américains peuvent entrer dans Montréal sans avoir à livrer de combat. Ils tentent ensuite de s'emparer de la ville de Québec mais ils sont repoussés dans la nuit du 31 décembre 1775 par la garnison anglaise qu'a dû rassembler en toute hâte le gouverneur. L'arrivée de renforts anglais au printemps 1776 les oblige à se replier.

Une difficulté inattendue survient lorsqu'arrivent des États-Unis 40 000 loyalistes anglophones désireux de rester sous les lois britanniques... Attirés par les dons en terres et en argent de la couronne britannique, huit mille d'entre eux s'établissent dans la province du Québec.

Comme ces nouveaux arrivants ne veulent pas des lois françaises, il faut encore une fois changer les lois. C'est ainsi qu'est promulgué l'Acte constitutionnel du Canada, qui officialise le partage territorial entre francophones et anglophones.
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MessageSujet: 11 juin 1144 : Naissance de l'art gothique à Saint-Denis   ephemeride - Page 30 EmptyDim 11 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 SaintDenisnarthex

11 juin 1144 : Naissance de l'art gothique à Saint-Denis

Le choeur et l'avant-nef de la prestigieuse abbatiale de Saint-Denis, dédiée au premier évêque de Paris, sont solennellement consacrés le dimanche 11 juin 1144.

L'énergique abbé Suger, qui a entrepris quinze ans plus tôt de reconstruire son église abbatiale, invite à la cérémonie le roi de France, Louis VII le Jeune, et sa femme, la duchesse Aliénor d'Aquitaine, ainsi que tous les grands personnages du royaume, y compris les évêques et les archevêques.

Ces derniers, émerveillés par la lumière des vitraux et l'élancement de la structure, regagnent leur diocèse avec le désir de reconstruire leur propre cathédrale dans le style particulier de Saint-Denis.

C'est ainsi que ce style architectural, dont les prémices sont apparus en Normandie et à Sens, en Bourgogne, va se diffuser dans le royaume et bien au-delà dans toute l'Europe jusqu'au début de la Renaissance, quatre siècles plus tard.

Il est d'abord baptisé « art ogival » par référence à l'ogive ou à l'arc brisé, ou encore « art français » car il est né au XIIe siècle dans le Bassin parisien, à Sens, Saint-Denis, Laon, Noyon, Paris. Comme tout l'art médiéval, il sera sous la Renaissance baptisé par dérision « art gothique » (c'est-à-dire « à peine digne des Goths »). Au XIXe siècle seulement, on en viendra à distinguer l'art gothique de l'art roman qui l'a précédé.
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MessageSujet: 12 juin 1933 : Conférence économique et monétaire de Londres   ephemeride - Page 30 EmptyLun 12 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 1115907-1425883

12 juin 1933 : Conférence économique et monétaire de Londres

Le 12 juin 1933, la conférence de Londres réunit les représentants de 66 pays avec l'objectif de remettre en marche l'économie mondiale, gravement perturbée depuis le krach du 24 octobre 1929 et la dévaluation de la livre britannique du 21 septembre 1931.

La France, représentés par Georges Bonnet, se fait la championne de la déflation et du retour immédiat à un taux de change fixe fondé sur l'étalon-or (selon ce principe, toutes les monnaies sont échangeables contre une quantité d'or prédéterminée). Ces propositions apparaissent à juste titre irréalistes aux Américains qui ont dévalué leur monnaie l'année et abandonné l'étalon-or l'année précédente, le 19 avril 1932.

La conférence se clôt le 27 juillet 1933 sur un constat d'échec, suite à un message du président américain Franklin D. Roosevelt, transmis par son Secrétaire d'État Cordell Hull, qui rappelle son opposition à un accord de stabilisation des taux de change.

En attendant, les Français sont toutefois arrivés à rallier à leur projet de « bloc-or » la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Italie, la Suisse, la Pologne et la Tchécoslovaquie. Rapidement, pour maintenir la compétitivité de leur économie, faute de pouvoir dévaluer la monnaie, ces pays vont devoir dévaluer les salaires, les pensions et les dépenses publiques. Ce sera en France la « déflation Laval » au moment où, de leur côté, les États-Unis et le Royaume-Uni entameront leur redressement.

Inéluctablement, les différents pays vont finir par se battre à coup de dévaluations « compétitives », suivant l'exemple donné par la Grande-Bretagne. La crise mondiale sera relancée cependant que s'effondrera le système monétaire international fondé sur l'étalon-or. Il faudra attendre la conférence de Bretton Woods, en 1944, pour instaurer un nouveau système monétaire international.
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MessageSujet: 13 juin 1878 : Ouverture du congrès de Berlin   ephemeride - Page 30 EmptyMar 13 Juin - 20:54

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13 juin 1878 : Ouverture du congrès de Berlin

Le chancelier Otto von Bismarck ouvre à Berlin, le 13 juin 1878, le premier grand congrès international depuis celui qui s'est tenu à Vienne en 1814 et 1815.

Ce congrès se réunit pour concilier les Anglais et les Russes, les premiers s'opposant à la mainmise des seconds sur les Balkans et les possessions ottomanes d'Europe, par le traité de San Stefano conclu avec les Turcs le 3 mars de la même année.

Le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli obtient le renoncement de Moscou à une Grande Bulgarie plus ou moins vassale. Il occupe pour sa part l'île de Chypre. La France, là-dessus, proteste et obtient pour son compte la promesse d'un protectorat sur la Tunisie, une province ottomane très largement autonome.

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MessageSujet: 14 juin 1791 : Le Chapelier interdit les associations professionnelles   ephemeride - Page 30 EmptyMer 14 Juin - 20:54

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14 juin 1791 : Le Chapelier interdit les associations professionnelles

Le 14 juin 1791, dans un souci de cohérence avec le décret d'Allarde qui proclame la liberté d'entreprendre et interdit les corporations, l'Assemblée constituante française interdit la reconstitution de toute association professionnelle tant de patrons que de salariés. L'article second de la loi du député Isaac Le Chapelier énonce :

Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs.

Cette loi révolutionnaire est bienvenue à l'origine car elle met fin aux dérives corporatistes de l'Ancien Régime : protection des nantis, entraves à l'épanouissement professionnel des ouvriers et compagnons. Mais au XIXe siècle, par un effet pervers, elle entravera la création de syndicats. Elle sera pour cette raison abolie sous la IIIe République, le 21 mars 1884.
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MessageSujet: 15 juin 1752 : Franklin invente le paratonnerre   ephemeride - Page 30 EmptyJeu 15 Juin - 20:54

ephemeride - Page 30 Pa4

15 juin 1752 : Franklin invente le paratonnerre

Dans la nuit du 15 juin 1752, à Philadelphie (Pennsylvanie), Benjamin Franklin (46 ans) met à profit un violent orage pour lancer un cerf-volant de son invention et capter l'électricité atmosphérique.

Au péril de sa vie et avec une rare inconscience, le savant démontre ainsi la similitude entre l'électricité et la foudre. Bien plus tard, l'inventeur du paratonnerre prendra parti pour l'indépendance des États-Unis...
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