Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 10 octobre 1911 : Insurrection républicaine en Chine du sud   ephemeride - Page 36 EmptyMar 10 Oct - 20:54

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10 octobre 1911 : Insurrection républicaine en Chine du sud

Le 10 octobre 1911, une rébellion militaire met fin à la dynastie mandchoue (aussi appelée Qing ou Ts'ing), vieille de 250 ans.
Elle entraîne - non sans mal - l'avènement de la République.

Une dynastie discréditée

Au XIXe siècle, la Chine des empereurs mandchous n'en finissait pas d'être exploitée et humiliée par les Occidentaux.

Peu après l'échec de la révolte des Boxers contre les commerçants européens, les Chinois assistent en 1905 à la victoire du Japon sur la Russie et découvrent à cette occasion toute l'étendue de leur propre retard.

La vieille impératrice Cixi tente de réformer le régime avec son homme de confiance, l'énergique et réaliste général et vice-roi Yuan Shikai, mais elle meurt sans avoir le temps d'aboutir, en 1908. Le nouvel empereur, Pu Yi, a 3 ans. Son père, le prince Chun, assure la régence. Sans tarder, il amorce un retour à la tradition et renvoie Yuan Shikai.

C'est plus que n'en peuvent supporter les partisans des réformes. Ils réclament en vain une assemblée constituante à l'instigation de Sun Yat-sen. Ce dernier est un fils de paysan éduqué à Honolulu et converti au protestantisme. Il a fondé en 1900 le parti du Guomindang. Son programme tient en trois mots : «nationalisme, démocratie, socialisme».

Le 10 octobre 1911, une rébellion éclate en Chine du sud : des militaires s'emparent du palais du gouverneur à Wuchang, au Hubei, non loin de Canton.

De la République à la guerre civile

Les insurgés proclament la République et forment sans tarder un gouvernement provisoire. Canton et la Chine du sud se rangent à leurs côtés. Très vite, 14 des 18 provinces de l'empire chinois se rallient à la République.

Sun Yat-sen, alors en Amérique, rentre précipitamment. Il est proclamé président provisoire de la République à Shanghai le 29 novembre. Le 7 décembre, en signe de rupture avec la dynastie mandchoue, les Chinois sont invités à couper leur natte.

À Pékin, cependant, le pouvoir tombe entre les mains de Yuan Shikai, l'ancien conseiller de l'impératrice. Il oblige le petit empereur à abdiquer, proclame à son tour la République le 13 février 1912 et se pose en rival des républicains du sud. Sun Yat-sen, peu désireux de provoquer la division du pays, lui laisse la présidence de la République. Le nouvel homme fort du pays ne va désormais avoir d'autre but que d'éliminer le Guomindang et de rétablir à son profit... l'empire !

Voyant cela, les républicains du sud proclament sa déchéance. Yuan Shikai réagit par l'occupation de Nankin le 27 août 1913. Il met fin au régime parlementaire et proclame la restauration de l'empire le 12 décembre 1915... avant de reculer précipitamment sous l'effet d'une insurrection générale. La mort, qui l'emporte le 6 juin 1916, à 57 ans, réduit à néant son rêve impérial.

La Chine, débarrassée des empereurs mandchous, entre dans une longue période de guerre civile qui ne s'achèvera qu'avec la victoire des communistes en 1949.
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MessageSujet: 11 octobre 1899 : Guerre des Boers   ephemeride - Page 36 EmptyMer 11 Oct - 20:55

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11 octobre 1899 : Guerre des Boers

Le 11 octobre 1899, les Britanniques entrent en guerre contre les Boers du Transvaal, en Afrique du sud, après un ultimatum adressé au président Paul Kruger. La guerre révélera aussi les premières fissures de l'empire britannique.

Les Britanniques de la Colonie du Cap étaient de plus en plus nombreux à venir s'installer au Transvaal (nord-est de l'Afrique du Sud), en raison de la découverte d'un gisement d'or, et exigeaient d'avoir les même droits que les Boers (d'un mot hollandais qui signifie « paysans » et se prononce bour), mais ceux-ci résistaient aux tentatives d'annexion de l'Empire britannique.

Le Premier ministre britannique Chamberlain adresse un ultimatum au président du Transvaal, Paul Kruger. Les Boers installés dans la région, refusent de se soumettre aux anglais qui veulent s'emparer de toutes les colonies néerlandaises d'Afrique du Sud.

Le 11 octobre 1899, la guerre éclate et durera jusqu'au 31 mai 1902 avec la signature du traité de Vereeniging. Le Transvaal renoncera à son indépendance mais pourra conserver ses particularités culturelles et linguistiques, notamment l'utilisation de la langue des Boers, l'afrikaans. Il faudra attendre 1910 pour que l'Afrique du Sud accède à l'indépendance.

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MessageSujet: 12 octobre 1812 : Décret « de Moscou »   ephemeride - Page 36 EmptyJeu 12 Oct - 20:54

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12 octobre 1812 : Décret « de Moscou »

Napoléon Ier réorganise la Comédie-Française par un décret supposément signé à Moscou, le 12 octobre 1812.

En bon communiquant, l'Empereur a voulu ainsi signifier qu'il pouvait garder la tête froide dans une ville en feu à des milliers de kilomètres des Tuileries. Mais l'historien Jean Tulard a montré que le décret a été en fait rédigé à Paris au retour de Russie et sciemment antidaté. (L'Empereur y était arrivé le 18 décembre.)

Toujours est-il que la Comédie-Française s'en trouve profondément transformée.

La troupe a été créée en 1680 par une ordonnance du roi Louis XIV prescrivant la fusion des Anciens Compagnons de Molière et des Grands comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, deux troupes rivales de l'époque. Par cette ordonnance, la Comédie-Française obtient le monopole du répertoire français, concurrent du théâtre italien alors en vogue.

Napoléon la transforme en une association de comédiens d'une trentaine de sociétaires cooptés, avec mission de sauvegarder l'héritage dramatique français et de l'enrichir avec de nouveaux chefs-d'oeuvre. La célèbre troupe a aujourd'hui plus de 2600 pièces à son répertoire et en joue chaque année une soixantaine.
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MessageSujet: 13 octobre 1213 : Jean sans Terre se soumet au pape   ephemeride - Page 36 EmptyVen 13 Oct - 20:54

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13 octobre 1213 : Jean sans Terre se soumet au pape

Le 13 octobre 1213, le roi Jean Sans Terre, qui a été excommunié, fait acte de soumission au pape Innocent III. Il reprend l'Angleterre et l'Irlande en fief du pape. Son excommunication étant levée, il peut se retourner contre le roi de France qui s'apprêtait à le déposer. Il sera finalement battu à La Roche-aux-Moines par Philippe Auguste.

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MessageSujet: 14 octobre 1809 : Paix de Schönbrunn   ephemeride - Page 36 EmptySam 14 Oct - 20:54

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14 octobre 1809 : Paix de Schönbrunn

Le 14 octobre 1809, Napoléon Ier et l'empereur d'Autriche François Ier signent la paix de Vienne ou « paix de Schönbrunn » qui met fin à la cinquième coalition européenne. Elle fait suite à la bataille de Wagram.

Le traité se solde par la cession de Salzbourg, de Berchtesgaden, et du district de l'Inn à la Bavière alliée de la France ; de Cracovie et de Lubin au grand-duché de Varsovie, réminiscence de l'ancienne Pologne ; de Parnopol à la Russie ; de Trieste et de la côte dalmate à la France.

L'Autriche doit également verser une indemnité de 85 millions de francs et s'engage à limiter ses forces armées à 150.000 hommes.
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MessageSujet: 15 octobre 1917 : Mata Hari est fusillée pour espionnage   ephemeride - Page 36 EmptyDim 15 Oct - 20:54

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15 octobre 1917 : Mata Hari est fusillée pour espionnage

Le 15 octobre 1917, en pleine guerre, Mata Hari est fusillée pour espionnage dans les fossés de la forteresse de Vincennes. La danseuse paie de sa vie son inconscience et sa légèreté.

Une reine de la Belle Époque

Née en 1876 aux Pays-Bas, Margaretha Geertruida Zelle grandit auprès d'un père attentionné.

Belle jeune fille au teint basané, elle épouse un capitaine de dix-neuf ans son aîné, qui l'emmène vivre aux Indes néerlandaises. Ils ont deux enfants.

De retour en Europe en 1903, Margaretha divorce de son capitaine, violent et porté sur le rhum. Elle gagne Paris où elle fait ses débuts comme danseuse de charme sous les apparences d'une princesse javanaise dénommée Mata Hari (L'oeil de l'Aurore) au «Musée des études orientales», plus connu sous le nom de musée Guimet.

Le spectacle connaît le succès et la troupe se produit bientôt à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même Le Caire. La jeune et troublante artiste collectionne les protecteurs haut placés.

Après l'entrée en guerre des puissances européennes, en août 1914, Mata Hari, qui parle plusieurs langues et vient d'un pays neutre, se permet de voyager librement à travers l'Europe. À Paris, elle mène grand train au Grand Hôtel où les uniformes chamarrés abondent.

Les pilotes de chasse jouissent en particulier d'un prestige irrésistible. C'est ainsi que la belle s'éprend fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il a 21 ans et lui rappelle peut-être son fils mort en bas âge.

Le piège

Voilà que le beau lieutenant est abattu et soigné dans un hôpital de campagne, du côté de Vittel. Lorsqu'elle se met en tête de lui rendre visite à l'infirmerie du front, elle doit payer cette faveur de la promesse d'aller espionner le Kronprinz (le prince héritier de l'Empire allemand), qui est de ses connaissances, moyennant une rétribution considérable.

La naïve hétaïre se rend en Espagne neutre pour prendre un bateau à destination de la Hollande et gagner l'Empire allemand.

L'Intelligence Service met la main sur elle lors d'une escale à Falmouth mais ne peut rien lui reprocher malgré un interrogatoire serré. L'aventurière se voit contrainte de regagner Madrid où elle ne tarde pas à séduire l'attaché militaire allemand.

Celui-ci transmet plusieurs câbles à Berlin traitant de sous-marins à destination du Maroc et de manoeuvres en coulisse pour établir le prince héritier Georges sur le trône de Grèce, en signalant que «l'agent H-21 s'était rendu utile». Ces messages sont interceptés par les Alliés.

L'envoûtante «Eurasienne» fait alors la folie de rentrer en France pour rejoindre son bel officier. Arrivée à Paris le 4 janvier 1917, elle est arrêtée le 13 février à l'hôtel Élysée Palace. Elle sort nue de la salle de bains et, s'étant rhabillée, présente aux gardes venus l'arrêter des chocolats dans un casque allemand (cadeau de son amant Maslov).

Elle est convoquée à huis clos le 24 juillet 1917 devant le 3e conseil militaire, au Palais de justice de Paris. Les juges doivent décider si elle est bien H 21, coupable «d'espionnage et d'intelligences avec l'ennemi». Son défenseur, un ancien amant, est un expert réputé du droit international, mais malheureusement peu familier des effets de manche d'une cour criminelle.

Les mutineries s'étant multipliées sur le front, l'opinion réclame des coupables et veut des exemples... Sensible à l'atmosphère empoisonnée de l'époque, la Cour déclare Mata Hari coupable d'intelligence avec l'ennemi et la condamne à être passée par les armes.

Cette ingénue plus si jeune refuse le bandeau qu'on lui propose et se tient crânement près du poteau d'exécution, lançant un dernier baiser aux soldats du peloton. Personne ne réclame son corps qui est remis au département d'anatomie de la faculté.

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MessageSujet: 16 octobre 1834 : Le Parlement de Londres en feu   ephemeride - Page 36 EmptyLun 16 Oct - 20:54

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16 octobre 1834 : Le Parlement de Londres en feu

Le 16 octobre 1834, un incendie ravage le Parlement de Londres.
L'édifice sera reconstruit par Charles Barry en style néo-gothique.
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MessageSujet: 17 octobre 1973 : Premier choc pétrolier   ephemeride - Page 36 EmptyMar 17 Oct - 20:54

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17 octobre 1973 : Premier choc pétrolier

En réplique à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'embargo est promu par le roi Fayçal d'Arabie séoudite et son ministre du pétrole, le sheikh Yamani, qui ont la main sur 21% des exportations mondiales de pétrole.

Les Européens, terrorisés, renoncent à soutenir les Pays-Bas et à les fournir en pétrole. Chacun prend des mesures d'urgence dans la perspective d'une pénurie de carburant qui, cependant, ne viendra pas.

Le prix du baril de light Arabian, qui fait référence sur le marché, passe de 3 à 18 dollars, mais se stabilise au bout de quelques mois autour de 8 ou 9 dollars. Les pays exportateurs mais aussi les grandes compagnies pétrolières occidentales sont les grands gagnants de ce premier choc pétrolier.

Les grands perdants sont les peuples occidentaux car l'augmentation du prix de l'énergie amplifie une récession économique déjà sensible depuis quelques mois, entraînant une flambée du chômage.

Les États-Unis reprennent les choses en main en confiant au chah d'Iran, le soin de rétablir les fournitures de pétrole. L'OPEP ne va plus retrouver son influence. Quant au chah Mohammed Reza Pahlavi, flatté dans ses délires mégalomaniaques, il ne tarde pas à perdre pied. Sa chute, cinq ans plus tard, entraîne un deuxième choc pétrolier, beaucoup plus grave et durable que le précédent.
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MessageSujet: 18 octobre 1016 : Knud le Danois vainqueur d'Edmond Côte-de-fer   ephemeride - Page 36 EmptyMer 18 Oct - 20:54

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18 octobre 1016 : Knud le Danois vainqueur d'Edmond Côte-de-fer

Le 18 octobre 1016, le chef danois Knut bat son rival anglo-saxon Edmond Côte-de-fer à Ashingdon, dans l'Essex.
Le vainqueur se voit offrir alors la couronne d'Angleterre par les nobles anglo-saxons.

C'est le premier Viking à régner sur l'Angleterre. Le second sera Guillaume le Conquérant.
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MessageSujet: 19 octobre 202 av. J.-C. : Hannibal est défait par Scipion à Zama   ephemeride - Page 36 EmptyJeu 19 Oct - 20:54

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19 octobre 202 av. J.-C. : Hannibal est défait par Scipion à Zama

Les armées du général carthaginois Hannibal et du consul romain Scipion, fortes l'une et l'autre d'environ 50 000 hommes, s'affrontent aux environs du 19 octobre de l'an 202 av. J.-C., sous les murs de Zama, capitale du royaume numide de Massinissa, allié des Romains, à environ 150 km de Carthage.

Hannibal tente de percer et désorganiser les lignes romaines avec ses 80 éléphants de combat mais Scipion créé des couloirs dans ses défenses où passent naturellement les pachydermes qui se font attaquer sur les flancs. Certains, apeurés rebroussent chemin et sèment la panique dans leurs propres rangs.

Les deuxième et troisième lignes romaines prennent alors à revers les Carthaginois dont la défaite est écrasante. Sans doute vingt mille morts dans leurs rangs contre 1 500 chez les Romains.

Ainsi se termine la deuxième guerre punique. Hannibal est contraint à l'exil par ses concitoyens. Son vainqueur devient pour la postérité « Scipion l'Africain ». Il reviendra à son fils adoptif Scipion Émilien de faire le siège de Carthage et de détruire la ville un demi-siècle plus tard, au terme de la troisième guerre punique.
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MessageSujet: 20 octobre 1914 : Première bataille d'Ypres   ephemeride - Page 36 EmptyVen 20 Oct - 20:54

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20 octobre 1914 : Première bataille d'Ypres

Dans le cadre de la « course à la mer », la VIe armée allemande tente une première offensive dans les Flandres, sur le saillant d'Ypres. Mais cette première offensive dans les Flandres est repoussée le 20 octobre 1914 par le corps expéditionnaire britannique du général John French. (Il sera fait premier comte d'Ypres).
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MessageSujet: 21 octobre 1520 : Magellan franchit son détroit   ephemeride - Page 36 EmptySam 21 Oct - 20:54

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21 octobre 1520 : Magellan franchit son détroit

Le 21 octobre 1520, Fernand Magellan franchit le détroit qui portera son nom, à la pointe sud du continent américain.

Le navigateur baptise la Terre de Feu et l'Océan Pacifique.

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MessageSujet: 22 octobre 1962 : Ultimatum de Kennedy à Khrouchtchev   ephemeride - Page 36 EmptyDim 22 Oct - 20:54

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22 octobre 1962 : Ultimatum de Kennedy à Khrouchtchev

Le 22 octobre 1962, dans un discours mémorable prononcé d'une voix grave, le président américain John Fitzgerald Kennedy lance un ultimatum à peine voilé aux Soviétiques et à leur chef, Nikita Khrouchtchev, secrétaire général du Parti et président du Conseil des ministres.

Il conclut son discours sur une note très grave : « Le prix de la liberté est élevé. Mais l'Amérique l'a toujours payé ». Le monde tremble dans la crainte d'une guerre nucléaire entre les deux superpuissances.

Coup de bluff

Une semaine plus tôt, des photos aériennes prises par un avion-espion U2 ont révélé au président américain que les Soviétiques étaient en train d'installer des bases de lancement de fusées à tête nucléaire sur l'île de Cuba, à 200 kilomètres de la Floride et à portée immédiate des métropoles américaines.

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Il s'agit pour les Soviétiques de répliquer à l'installation en novembre 1961 par le président Kennedy de quinze fusées Jupiter en Turquie et de trente en Italie, destinées à frapper l'URSS en cas de guerre nucléaire.

Pour les Soviétiques, cette épée de Damoclès est inadmissible... tout comme pour les Américains l'installation de fusées similaires à Cuba.

Le président Kennedy confie la gestion de la crise à un Conseil de sécurité nationale placé sous l'autorité de son frère Bob et du Secrétaire à la Défense McNamara. Le vice-président Lyndon Johnson y participe exceptionnellement.

Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, dans le secret, ce conseil élabore tous les scénarios possibles face à ce casus belli, y compris le pire, à savoir un bombardement de Cuba avec le risque d'un engrenage nucléaire.

Le 19 octobre, dans le salon ovale de la Maison Blanche, le général en chef de l'aviation Curtis Le May tente encore de convaincre le président d'employer la manière forte.

Américains et Soviétiques négocient pendant ce temps dans les coulisses (« On a heureusement affaire à cette époque-là à deux acteurs rationnels qui pèsent le pour et le contre », note l'historien André Kaspi, auteur d'une remarquable biographie de Kennedy).

La tension est à son comble. Le président choisit en définitive le bluff et, dans son discours du 22 octobre, annonce une quarantaine autour de Cuba pour empêcher les navires communistes de livrer le matériel destiné aux bases de missiles.

C'est un jeu extrêmement périlleux : avec ce blocus (un acte de guerre qui ne dit pas son nom), on frôle à tout moment l'incident qui pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale.

Dès le 24 octobre, des cargos soviétiques renoncent à poursuivre leur route vers l'île. Le 26 octobre, Nikita Khrouchtchev propose des négociations mais Kennedy ne veut rien d'officiel qui rappellerait les tristement célèbres accords de Munich.

Le lendemain, un avion-espion U2 est abattu au-dessus de Cuba et son pilote tué. Kennedy prévient les Soviétiques que la prochaine agression de ce type serait suivie d'un bombardement des sites de missiles.

Mais finalement, du bout des lèvres, il accepte le principe des négociations et prend par écrit l'engagement de ne jamais tenter d'envahir Cuba. Par une clause secrète, il s'engage aussi à démanteler ses missiles en Turquie, aux frontières de l'URSS.

Le 28 octobre, Khrouchtchev, l'honneur sauf, s'incline et accepte de démonter les sites de missiles.

Vers la détente

Pour le monde entier, il devient clair qu'aucun des deux Super-Grands n'est prêt à prendre le risque d'un conflit nucléaire. C'est une première faille dans la guerre froide et l'amorce timide de la détente.

Une ligne téléphonique directe, le « téléphone rouge », est installée entre la Maison Blanche et le Kremlin pour prévenir de nouvelles crises. Quelques mois plus tard, dans la discrétion, les Américains démantèlent leurs bases de fusées Jupiter installées en Turquie, à la frontière avec l'Union soviétique.

La crise des missiles va inspirer au cinéaste Stanley Kubrick le film Docteur Folamour (1964), une illustration satirique de ce à quoi le monde a échappé.

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MessageSujet: 23 octobre 1837 : Assemblée des Six-Comtés   ephemeride - Page 36 EmptyLun 23 Oct - 20:54

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23 octobre 1837 : Assemblée des Six-Comtés

Le lundi 23 octobre 1837, six mille paysans et Patriotes du Bas-Canada francophone se réunissent à Saint-Charles, en violation des ordres du gouverneur anglais Archibald Acheson. À l'instigation de Louis-Joseph Papineau, chef du Parti patriote, ils réclament pour leur province des institutions véritablement représentatives de la majorité francophone. Cette « Assemblée des Six-Comtés » est présidée par Wolfred Nelson, un Patriote anglophone, protestant et apparenté à l'amiral Nelson.

Des mandats d'arrêt sont lancés contre les chefs patriotes. Ceux-ci sont assiégés par la troupe à Saint-Denis le 23 novembre 1837. Nelson, à la tête des rebelles, force les soldats à se replier. Mais il est bientôt arrêté et condamné à l'exil. L'année suivante, de nouveaux soulèvements armés se produisent au sud de Montréal. La répression est brutale. Douze Patriotes sont pendus devant la prison Au-pied-du-courant, à Montréal.

Deux ans plus tard, par l'« Acte d'Union », le gouvernement de Londres va tenter de dissoudre les francophones dans la masse anglo-saxonne au sein d'un Canada-Uni...
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MessageSujet: 24 octobre 1648 : Les traités de Westphalie   ephemeride - Page 36 EmptyMar 24 Oct - 20:54

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24 octobre 1648 : Les traités de Westphalie

Le 24 octobre 1648 sont publiés les traités négociés dans les semaines précédentes en Westphalie.

Ces traités mettent fin à l'interminable guerre de Trente Ans qui a saigné à blanc l'Allemagne. Ils se soldent par l'émiettement politique de celle-ci. Les deux grands vainqueurs du conflit sont la Suède, devenue la principale puissance de la mer Baltique, et la France, son alliée, désormais sans rivale en Europe occidentale.

Une première diplomatique

La conférence réunie en Westphalie à la fin de l'été 1648 a un caractère inédit sinon révolutionnaire. C'est en effet la première fois que se retrouvent autour d'une table de négociation les grands États d'Europe. Et c'est la première fois aussi que sont définies les relations entre les États dans le respect de la souveraineté de chacun.

Il n'est plus question comme au Moyen Âge d'une chrétienté occidentale unie autour d'une foi commune sous la haute autorité du souverain pontife. Chaque monarque est désormais maître chez lui, y compris en matière religieuse.

L'Allemagne hors jeu

Les traités de Westphalie, au nombre de deux, ont été habilement négociés par le chancelier suédois Axel Oxenstierna, qui a poursuivi l'oeuvre engagée par le roi Gustave Adolphe, et le cardinal Mazarin, représentant les intérêts français.

Le premier est conclu à Osnabrück le 6 août 1648 entre l'empereur d'Allemagne, la Suède et les puissances occidentales, le second à Münster le 8 septembre 1648 entre l'empereur et la France.

– Émiettement politique

Ces traités consacrent l'affaiblissement de l'empereur allemand, titulaire du Saint Empire romain germanique. Issu sans discontinuer depuis deux siècles de la prestigieuse dynastie des Habsbourg, l'empereur ne possède plus qu'une autorité symbolique en Allemagne, émiettée en plus de 350 principautés plus ou moins grandes, jalouses de leur indépendance.

Les princes allemands peuvent conclure des alliances à la seule réserve qu'elles ne soient pas dirigées contre l'empereur. Tous participent à la Diète de Francfort et l'empereur ne peut plus prendre aucune décision sans l'accord de cette assemblée, ce qui réduit à néant son autorité effective sur les États autres que les siens.

La Suisse et les Provinces-Unies se voient reconnaître une pleine indépendance, en-dehors de l'empire.

– Émiettement religieux

Les traités consacrent également la division religieuse de l'Allemagne instituée un siècle plus tôt par la diète d'Augsbourg. Les princes peuvent imposer leur confession à leurs sujets : catholique, luthérienne ou calviniste, selon le principe : « cujus regio, ejus religio » (tel souverain, telle religion). Le pape Innocent X s'empresse de condamner ce principe mais, signe des temps, aucun gouvernant ne se soucie de son avis.

La Suède obtient dans les limites du Saint Empire romain germanique la Poméranie occidentale, les évêchés de Wismar et Verden, l'évêché de Brême (sans la ville, qui demeure indépendante).

La France est confirmée dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, ainsi que de la plus grande partie de l'Alsace, à l'exception notable de Strasbourg que Louis XIV va annexer quelques années plus tard. Dix ans plus tard, en 1659, la paix des Pyrénées et la paix du Nord allaient confirmer sa prépondérance en Europe.

L'Allemagne et l'Europe après les traités de Westphalie

La réorganisation de l'Europe centrale instituée par les traités de Westphalie va perdurer jusqu'à la Révolution française.
– D'une part, elle priver l'Allemagne de tout rôle politique en Europe jusqu'à l'arrivée de Bismarck.
– Mais d'autre part, elle allait favoriser une saine émulation entre les princes, chacun ayant à coeur de favoriser les arts et les lettres pour sa plus grande gloire.

On peut dire que les beautés de Dresde ainsi que Mozart, Bach, Beethoven ou encore Goethe sont les fruits des traités de Westphalie.

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MessageSujet: 25 octobre 1147 : Prise de Lisbonne par Alphonse Ier   ephemeride - Page 36 EmptyMer 25 Oct - 20:54

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25 octobre 1147 : Prise de Lisbonne par Alphonse Ier

Le 25 octobre 1147, après quatre mois de siège, Alfonso Enriques, premier roi de Portugal, enlève Lisbonne aux musulmans qui l'occupaient depuis plus de quatre siècles. Le chemin d'accès vers la citadelle arabe, emprunté par les assaillants, porte encore le nom de « petits escaliers Saint-Crépin » en relation avec le saint du jour.

Pour assurer son exploit, le roi avait mis toutes les chances de son côté...

Comme une flotte transportant 13 000 croisés en partance pour la Terre Sainte avait accosté à Porto, sa première capitale, à l'embouchure du Douro, Alfonso Enriques avait convaincu leurs chefs, le Brabançon Arnould d'Aerschot et le Flamand Christian de Ghistelles, de le rejoindre à l'embouchure du Tage. C'est ainsi que cette coalition de circonstance avait pu s'emparer de Lisbonne.
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MessageSujet: 26 octobre 1440 : Exécution de Gilles de Rais   ephemeride - Page 36 EmptyJeu 26 Oct - 20:54

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26 octobre 1440 : Exécution de Gilles de Rais

Gilles de Rais est pendu et brûlé le 26 octobre 1440. Sa vie tumultueuse, ses crimes et sa mort vont inspirer deux siècles plus tard la légende de « Barbe-bleue »

Charles Perrault, un écrivain du temps de Louis XIV, raconte ainsi dans son célèbre recueil des Contes de ma mère l'Oye l'histoire d'un féroce seigneur qui tuait ses épouses successives...

Mais Gilles de Rais, le véritable Barbe-bleue, préférait quant à lui les enfants.

Ce riche et puissant seigneur, né vers 1404 dans l'une des plus grandes familles de Bretagne, accompagne Jeanne d'Arc dans la guerre contre les Anglais. Au sacre de Charles VII à Reims, il figure à la gauche du roi, Jeanne étant à sa droite. Le soir du sacre, il est nommé maréchal de France.

Disgrâcié après l'échec du siège de Paris et affecté par la mort de son épouse, Gilles de Rais se retire sur ses terres de Machecoul et Tiffauges, dans la région de Nantes, où il dilapide la fortune héritée de celle-ci.

Assouvissant ses pulsions sado-pédérastiques, il commet alors des meurtres horribles sur environ cent quarante garçonnets de sa région. Confondu suite à la plainte de certains débiteurs, il confesse ses crimes. Il est jugé et exécuté avec deux complices, après avoir manifesté un spectaculaire repentir.
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MessageSujet: 27 octobre 1870 : Bazaine capitule à Metz   ephemeride - Page 36 EmptyVen 27 Oct - 20:54

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27 octobre 1870 : Bazaine capitule à Metz

Le 27 octobre 1870, le maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée d'environ 180 000 hommes.

Ultime espoir des Français

Déclenchée par l'imprudence de Napoléon III, la guerre entre la France et la Prusse avait conduit deux mois plus tôt à la capture de l'empereur, à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France bien qu'elle fût assiégée à Metz par les Prussiens et leurs alliés allemands, lesquels assiégaient aussi Paris.

Après la capture de l'empereur, les Français, sans cesser de se battre, avaient instauré une IIIe République et Léon Gambetta avait échappé en ballon au siège de la capitale pour lever en province de nouvelles armées. Ces armées de volontaires, mal équipées et inexpérimentées, avaient du moins l'avantage du nombre, aussi longtemps que le gros des troupes ennemies était fixé autour de Metz et de Paris.

Une défection au parfum de trahison

Mais à Metz, le maréchal Bazaine refuse de se rallier au Gouvernement de la Défense nationale, par haine de la République.

Non content de demeurer inactif, voilà même qu'il entre en contact avec l'ex-impératrice Eugénie, par l'intermédiaire du général Bourbaki, peut-être dans l'espoir de restaurer l'Empire. Les négociations traînent en longueur. La disette s'installe dans la ville assiégée.

Bazaine considère l'avènement de la République comme un danger plus grand encore que la victoire ennemie.

Il renonce en définitive à poursuivre le combat avec l'espoir d'obtenir de Bismarck le droit de se retirer au centre du pays et, une fois la paix revenue, « défendre l'ordre social contre les mauvaises passions ». La capitulation de Metz livre aux Allemands 3 maréchaux, 6 000 officiers et 173 000 soldats.

Chez les républicains, la reddition de Bazaine suscite la stupeur. Elle s'ajoute aux échecs du général Trochu dans ses tentatives de desserrer l'étau ennemi autour de la capitale. Elle réduit à néant la tentative de Léon Gambetta de résister à l'invasion. Ce dernier, qui tente d'organiser de nouvelles armées à partir de Tours, lance une proclamation où il accuse explicitement le maréchal Bazaine de trahison.

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Épilogue

Bazaine, qui fut autrefois populaire en raison de ses états de service au Mexique, passe trois ans plus tard en Conseil de guerre. Condamné à mort, il est grâcié par le maréchal-président Mac-Mahon.

Bénéficiant d'obscures complicités, il trouvera en définitive le moyen de s'enfuir à l'étranger. Il mourra à Madrid en 1888 des suites d'un attentat commis par un individu venu de France.
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MessageSujet: 28 octobre 1958 : Élection du pape Jean XXIII   ephemeride - Page 36 EmptySam 28 Oct - 20:54

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28 octobre 1958 : Élection du pape Jean XXIII

Au Vatican, Jean XXIII est élu pape par le conclave le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois.

À la mort de Pie XII, le conclave manque cruellement de ressources pour rajeunir les cadres de l'Église. Son effectif n'est que de 53 cardinaux, pour la plupart d'un âge avancé. Et le candidat le mieux placé à la succession du souverain pontife est l'archevêque de Milan, Giovanni Battista Montini (62 ans), que Pie XII n'a pas voulu nommer cardinal.

Les cardinaux veulent se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action. Ils portent leur choix sur Angelo Roncalli. Né près de Bergame le 25 novembre 1881, dans une famille très pauvre de dix enfants, il s'est signalé par une extrême bonté pendant toute sa vie consacrée à l'Église, y compris quand il a accédé au prestigieux patriarcat de Venise.

Mais le nouvel élu provoque d'emblée la surprise en annonçant un « aggiornamento » de l'Église catholique, autrement dit un grand concile oecuménique en vue d'adapter l'Église au monde moderne. Ce sera Vatican II.
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MessageSujet: 29 octobre 1685 : L'Édit de Potsdam fait bon accueil aux huguenots français   ephemeride - Page 36 EmptyDim 29 Oct - 21:54

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29 octobre 1685 : L'Édit de Potsdam fait bon accueil aux huguenots français

Le 29 octobre 1685, soit douze jours à peine après la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV, le Grand Électeur de Brandebourg Frédéric-Guillaume Ier de Hohenzollern publie l'Édit de Potsdam par lequel il invite les huguenots chassés de France à s'installer sur ses terres.

Les réfugiés se voient offrir quatre ans d'exemption d'impôt, du bois de construction, des terrains, et même la liberté de suivre leur culte en français et de conserver le droit français et leurs propres magistrats.

Vingt mille protestants, dont une grande partie sont originaires de la région de Metz, vont répondre à son appel et ainsi repeupler le Brandebourg, ravagé par la guerre de Trente Ans et la peste. Six mille vont s'installer dans la nouvelle capitale de l'État, Berlin, lui donnant d'emblée une coloration très française... et austère.

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MessageSujet: 30 octobre 1864 : Fin de la guerre des duchés   ephemeride - Page 36 EmptyLun 30 Oct - 21:54

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30 octobre 1864 : Fin de la guerre des duchés

Le 30 octobre 1864, la paix de Vienne met un terme à la « guerre des duchés » qui avait vu l'Autriche, la Prusse et d'autres États allemands attaquer le petit Danemark pour lui enlever les duchés du Slesvig, du Holstein et du Lauenbourg. C'était la première des trois guerres qui allaient conduire le chancelier prussien Otto von Bismarck à l'unification de l'Allemagne.
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MessageSujet: 31 octobre 1925 : Avènement de Reza chah Pahlavi   ephemeride - Page 36 EmptyMar 31 Oct - 21:54

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31 octobre 1925 : Avènement de Reza chah Pahlavi

Après avoir jeté ses derniers feux sous la dynastie séfévide, la Perse est tombée au XIXe siècle sous la coupe d'une dynastie d'origine turque, les Qadjars. Le pays a alors végété sans même qu'une puissance européenne éprouve l'envie de s'en emparer ! Les Qdjars ont abandonné Ispahan et déplacé leur capitale à Téhéran, une ville terne, coupée du reste du monde, sans une administration digne de ce nom.

Émus par la défaite de la Russie face au Japon en 1905, quelques intellectuels nationalistes décident de se remuer. Ils imposent au souverain, le 6 août 1906, la convocation d'une assemblée nationale constituante. Un Parlement (Majlis) entre en fonction à la fin de l'année. C'est le premier Parlement du Moyen-Orient. Ainsi les Iraniens prennent-ils de vitesse leurs voisins turcs qui ne feront leur révolution qu'en 1908.

Las, c'est le moment où Anglais et Russes s'intéressent à l'Iran. Par l'accord du 31 août 1907, ils se partagent le pays en zones d'influence et mettent un terme à l'aventure libérale. Leur intérêt pour le pays s'accroît brusquement avec la découverte le 26 mai 1908 d'un gisement de pétrole ! L'année suivante est créée l'Anglo-Iranian Oil Company. C'en est fini de l'isolement de la Perse.

Sursaut dynastique

Après la Première Guerre mondiale, un officier énergique restaure un semblant d'ordre avec le concours des Anglais et chasse les bolcheviques russes. Il exerce les fonctions de Premier ministre puis, les religieux ne voulant pas d'une république, se fait couronner le 31 octobre 1925 sous le nom de Reza chah Pahlavi.

Grand admirateur de son contemporain, le général turc Moustafa Kémal, le nouveau souverain va, comme lui, entreprendre à marches forcées la modernisation de son pays. Ainsi embellit-il autant que faire se peut sa capitale Téhéran. Il prescrit aux citadins des costumes à l'occidentale, interdit le voile féminin, impose l'usage d'un patronyme en complément du prénom usuel.

Il met en place une administration copiée de l'Occident et un système judiciaire indépendant des juges religieux, ouvre une Université et lance la construction d'infrastructures (routes, chemins de fer...). En 1935, il change par décret royal le nom du pays, pour le tourner résolument vers l'avenir : la Perse devient l'Iran. Le 7 janvier 1937, il instaure la «journée des femmes» et prohibe le port du voile dans les lieux publics.

Dans les années trente, le chah, comme la plupart des dirigeants du Moyen-Orient, cache mal ses sympathies pour Hitler, qui a le mérite à ses yeux de s'opposer aux Anglo-Saxons et aux Russes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme il refuse à l'Angleterre et à l'URSS d'acheminer du matériel à travers l'Iran, son pays est envahi le 25 août 1941 et lui-même doit abdiquer au profit de son fils Mohammed (22 ans), lequel sera chassé à son tour par la révolution islamique de 1978.

Le régime iranien est affaibli par l'occupation étrangère, la reprise de leur autonomie par certaines tribus nomades et le réveil de mouvements religieux et politiques interdits par son père. Mais en 1946, la première résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU ordonne à l'Armée Rouge de quitter l'Iran. Le pays va-t-il enfin retrouver la place qui lui est due dans le concert des nations, eu égard à sa longue et prestigieuse Histoire ? C'est compter sans l'avidité des Anglo-Saxons, qui ambitionnent de mettre la main sur ses ressources pétrolières...
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MessageSujet: 1er novembre 1954 : «Toussaint rouge» en Algérie   ephemeride - Page 36 EmptyMer 1 Nov - 21:54

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1er novembre 1954 : «Toussaint rouge» en Algérie

Le 1er novembre 1954, en Algérie, des indépendantistes commettent plusieurs dizaines d'attentats, dont certains meurtriers.
C'est la « Toussaint rouge ».

Ces événements surviennent dans une Algérie française découpée en plusieurs départements mais profondément divisée entre :
– 8 millions de musulmans qui ont un statut d'indigène et relèvent du droit coranique coutumier,
– près d'un million de citoyens français : immigrants de la métropole et du bassin méditerranéen, juifs locaux naturalisés en 1870, musulmans en très petit nombre ayant renoncé à leur statut coranique.

Un soulèvement peu médiatique

Quelques mois plus tôt, en Indochine, les Français ont été défaits par le Vietminh. Les indépendantistes algériens y voient un encouragement à se lancer à leur tour dans la lutte armée contre la puissance coloniale, bien qu'ils soient en très petit nombre (quelques centaines au plus) et presque totalement dépourvus d'armes.

Divisés en plusieurs partis, dont le MTLD de Messali Hadj et l'UDMA de Ferhat Abbas, ils forment au printemps 1954 un Comité révolutionnaire d'union et d'action (CRUA). Celui-ci choisit la date du 1er novembre pour déclencher l'insurrection. Une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés ont lieu en ce jour de la Toussaint : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée...

On compte au total dix morts. Les deux premières victimes, assassinées la veille de la Toussaint, sont deux Français d'Algérie : un chauffeur de taxi de confession juive, Georges-Samuel Azoulay et Laurent François, libéré depuis 6 mois du service militaire. Les autres victimes sont l'agent forestier François Braun, l'agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, tués en pleine nuit dans le poste de Batna, dans le massif des Aurès, ainsi qu'André Marquet et le lieutenant Darneaud. Sont également tués le caïd Ben Hadj Sadok et Guy Monnerot, qui voyageaient ensemble.

La mort de ce dernier émeut plus particulièrement l'opinion. Ce jeune instituteur est venu de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants du bled. Leur autocar est attaqué dans les gorges de Tighanimine. Ils sont extraits du véhicule ainsi que les autres passagers et touchés par une rafale de mitrailleuse destinée au caïd Hadj Sadok.

Guy Monnerot succombe sur le champ mais sa femme Jeanine survivra à ses blessures. Les meurtriers des deux Français auraient enfreint l'ordre de ne tuer que le caïd, membre de l'élite musulmane francophile. Ils auraient été plus tard sanctionnés par leurs chefs.

En définitive, les attentats de la « Toussaint rouge » ont très peu de retentissement dans l'opinion française et la presse métropolitaine en fait à peine écho. Ils n'en marquent pas moins le début de la guerre d'Algérie, huit années de tourments qui ont marqué durablement les esprits et les coeurs des deux côtés de la Méditerranée.

Échec de la pacification

Le 25 janvier 1955, le président du Conseil Pierre Mendès France nomme au gouvernement général de l'Algérie l'ethnologue Jacques Soustelle (44 ans), homme de gauche, pacifiste, résistant et gaulliste de la première heure. Il est accueilli fraîchement par les Européens mais très vite se rallie à la thèse radicale de l'intégration.

Contre les colons et les indépendantistes musulmans, il prône l'octroi de la nationalité française pleine et entière à tous les habitants des trois départements... Son échec va entraîner la relance des tueries.
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MessageSujet: 2 novembre 1841 : Les Afghans humilient les Britanniques   ephemeride - Page 36 EmptyJeu 2 Nov - 21:54

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2 novembre 1841 : Les Afghans humilient les Britanniques

Le 2 novembre 1841, à Kaboul, le meurtre d'un officier britannique du nom d'Alexandre Burnes débouche sur l'une des plus terribles défaites qu'ait jamais connue l'armée de Sa Majesté.

Obligée de fuir vers Jalalabad, la garnison indo-britannique de Kaboul (16.500 hommes) va être décimée dans les semaines qui suivent par les guerilleros afghans.

Cet événement nous rappelle que l'Afghanistan fait partie des très rares pays qui n'ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.

Des occupants malvenus

L'arm`de l'Indus s'engage dans la passe de BolanLes Anglais étaient intervenus en Afghanistan pour renverser l’émir Dost Mohammed, dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes.

Après une marche difficile, l’ «armée de l’Indus», forte de 16500 combattants anglais et indiens, avait pris ses quartiers d’hiver à Kaboul : parties de polo, soirées mondaines...

Mais les liaisons entre officiers anglais et femmes indigènes alimentent le ressentiment des Afghans.

Une émeute éclate le 2 novembre 1841. Alexandre Burnes, qui a choisi de résider dans une maison forte de Kaboul plutôt que dans le cantonnement militaire, est assassiné.

Craignant un soulèvement général, le commandant de l’expédition ordonne un repli immédiat sur Jalalabad, à une semaine de marche. Mais l’hiver s’est installé en force et les cols sont enneigés.

Dès le premier jour, les pillards afghans dépouillent l’armée de ses bagages. Plus de couvertures ni de tentes. L’hiver ajoute ses morsures aux attaques des francs-tireurs. C’est très vite la débandade.

Désastre britannique

Les soldats de la reine Victoria sont massacrés ou réduits en esclavage. Un seul homme, le chirurgien Brydon, arrive à Jalalabad.

Atteinte dans son prestige par la plus grave défaite de son histoire coloniale, la Grande-Bretagne organise sans tarder une expédition punitive. Celle-ci se contente de détruire le fastueux Bazar couvert de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance aux Afghans, avant de se retirer.

Après quelques décennies de paix fragile, le pays bascule à nouveau en 1878 dans une deuxième série de guerres contre les Britanniques. Depuis lors, et jusqu'à la fin du XXe siècle, l'Afghanistan restera fidèle à sa vocation d'État-tampon entre les impérialismes russe et anglo-saxon.
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MessageSujet: 3 novembre 1867 : Bataille de Mentana   ephemeride - Page 36 EmptyVen 3 Nov - 21:54

ephemeride - Page 36 Mentana

3 novembre 1867 : Bataille de Mentana

Le 3 novembre 1867, Giuseppe Garibaldi et 8 000 volontaires (les « Chemises rouges ») tentent d'entrer à Rome afin d'en chasser le pape Pie IX.

Ils veulent remettre la ville au roi d'Italie Victor-Emmanuel II et parachever ainsi l'unité politique de la péninsule. Mais le roi désapprouve cette initiative et la juge prématurée...

Humiliante défaite

Qu'à cela ne tienne, le fougueux Garibaldi viole les injonctions de son roi et prépare l'invasion du Latium.

L'empereur Napoléon III envoie un corps expéditionnaire à Rome pour protéger les possessions du pape. Un premier contingent quitte Toulon le 26 octobre 1867 et arrive à Civitavecchia trois jours plus tard alors que les volontaires garibaldiens ne sont plus qu'à 25 kilomètres de Rome. Dès le lendemain 30 octobre, une avant-garde aux ordres du général de Polhès entre à Rome et rejoint les troupes pontificales.

Le 3 novembre au matin, trois mille soldats pontificaux sortent de Rome et font leur jonction avec les soldats français. Devant eux, autour du village de Mentana, campent les huit mille volontaires garibaldiens, mal équipés, indisciplinés et dépourvus d'artillerie.

Les zouaves et carabiniers pontificaux s'avancent vers Mentana. Craignant une sortie des garibaldiens, ils appellent à la rescousse les Français, lesquels usent de leurs nouveaux fusils. Leur feu, efficace et précis, provoque la débandade des adversaires.

Les Chemises rouges battent en retraite, laissant sur le terrain près d'un millier de morts et de blessés, ainsi que 1500 prisonniers et 2000 fusils. Les troupes pontificales ne déplorent quant à elle qu'une centaine de tués et blessés.

Pour les militaires français, c'est un franc succès. « Les chassepots ont fait merveille », dit-on à l'état-major à propos des nouveaux fusils sur lesquels on avait quelques inquiétudes. Mais les Français se sont bien gardés de poursuivre Garibaldi, personnage populaire dans le monde entier.

Le roi d'Italie comprend qu'il n'a plus rien à espérer de Napoléon III. Quand celui-ci va entrer en guerre contre la Prusse, trois ans plus tard, il profitera de sa défaite pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale.
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