Duché de Montmirail

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Ysaline de Montmirail
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MessageSujet: 26 décembre 1805 : Traité de Presbourg   ephemeride - Page 14 EmptyMer 26 Déc - 22:54:00

ephemeride - Page 14 Presbourg-5589fff

26 décembre 1805 : Traité de Presbourg

Le 26 décembre 1805, à Presbourg (Bratislava), l'empereur d'Autriche François Ier tire les conséquences de l'écrasement de son armée à Austerlitz.

Il signe avec Napoléon Ier un traité de paix par lequel il renonce à la Vénétie, tandis que la Bavière, alliée de Napoléon, lui enlève le Tyrol. Par un article secret, François Ier renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique. Sa décision va être rendue officielle, dans l'indifférence générale sept mois plus tard.
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MessageSujet: 27 décembre 1910 : Léon Gaumont présente son gramophone   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 27 Déc - 22:54:00

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27 décembre 1910 : Léon Gaumont présente son gramophone

Le 27 décembre 1910 le fondateur de la célèbre société de production française dévoile au public une invention qui révolutionne la musique.

Léon Gaumont, passionné de cinéma et de photographie, est fasciné par l'idée de rendre le cinéma parlant. Il travaille toute sa vie sur une machine qui permettrait d'enregistrer simultanément son et image. En 1910, cet appareil voit le jour et met en valeur une toute nouvelle manière d'écouter de la musique : le gramophone.

La musique chez soi

Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux scientifiques travaillent sur des prototypes plus ou moins satisfaisants. Le but est de pouvoir écouter et enregistrer un morceau de musique facilement, chez soi. En 1910, le gramophone voit le jour. Il permet de jouer ou d'enregistrer mécaniquement un morceau de musique. Pour la première fois, on utilise le support disque, facile à ranger et à produire. Le système reste populaire pendant de longues années et connaît son apogée grâce aux disques 78 tours. Désormais, chacun peut écouter chez soi la musique qu'il veut.

Un son toujours meilleur

Dès les années 1920, des mallettes portatives font leur apparition. Les gramophones et les disques sont de plus en plus faciles à transporter et se généralisent dans les foyers. Mais, au fil des années, la TSF, les amplificateurs à lampes et le tourne-disque détrônent le gramophone. Le son s'améliore, les prix des disques baissent, au point que la platine vinyle devient l'incontournable de toutes les familles. On la croyait abattue par le CD, mais il semble que la qualité du vinyle ait encore de beaux jours devant elle.

Revenu à la mode, le bon vieux 33 tours a retrouvé sa place dans les rayons des disquaires et de nombreuses rééditions ont vu le jour. Alors ressortez votre platine et vos disques du placard, ils sont plus que jamais dans le vent.
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MessageSujet: 28 décembre 1885 : Fondation du Congrès national indien   ephemeride - Page 14 EmptyVen 28 Déc - 22:54:00

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28 décembre 1885 : Fondation du Congrès national indien

Secouée en 1857 par la révolte des Cipayes, la très puissante Compagnie des Indes Orientales, à laquelle la couronne britannique avait délégué la conquête et la gestion de l’Inde, perd dans la foulée sa délégation. Désormais, l’Inde passe sous l’autorité directe de la couronne britannique. Victoria, la reine du Royaume-Uni, devient impératrice des Indes en 1877 tandis qu’un vice-roi la représente à Dehli.

Fruit du ressentiment des soldats indigènes (les Cipayes) et de la population face aux impôts et aux réformes impulsées par la Compagnie, la révolte des Cipayes amène la Couronne à intégrer les Indiens dans l’armée, la justice et l’administration, à favoriser l’émergence d’une élite occidentalisée et à unifier le droit sur l’ensemble du territoire. En outre, la Couronne cherche un interlocuteur représentatif des populations indiennes. C’est ainsi que le pouvoir britannique impulse la création du Congrès national indien ce 28 décembre 1885.

L’émergence de l’idée d’indépendance

Composé essentiellement des élites hindoues occidentalisées, le Congrès est très légaliste et ne réclame en aucun cas l’indépendance. En 1906, le Congrès réclame pour la première fois l’autonomie interne. Durant la première guerre mondiale, le loyalisme des Indiens amène la Couronne britannique à leur promettre cette autonomie. Mais, la guerre finie, les Britanniques ne respectent pas cette promesse. Si en 1919, une nouvelle Constitution permet une meilleure représentation des populations indiennes au sein des assemblées législatives, la réalité du pouvoir exécutif reste entre les mains des Britanniques. Le régime d’autonomie qui commence alors à être accordé aux dominions blancs d’Australie et du Canada est donc de facto refusé aux Indiens. Conséquence : le mahatma Gandhi, devenu un des leaders du Congrès et fidèle à sa logique de non-violence et de désobéissance civile, appelle les Indiens à cesser de travailler et à se rassembler (ce que les lois coloniales interdisent) le 6 avril 1919, dans un contexte où les manifestations, les grèves et les boycotts des produits britanniques se développent. A Amritsar, c’est le massacre : l’armée britannique tire sur une foule pacifique, faisant des centaines de morts et des milliers de blessés.

La rupture entre les élites indiennes et les colonisateurs est consommée. Les revendications indépendantistes deviennent désormais l’horizon du mouvement nationaliste indien.

Les années qui suivent sont caractérisées par l’élargissement de la représentation indienne au sein des assemblées mais également par des manifestations constantes liées au refus britannique d’accorder une réelle autonomie à l’Inde. Cette situation aboutit à la célèbre « marche du sel » menée par Gandhi entre le 12 mars et le 6 avril 1930. Arrivé sur les bords de l’Océan indien, Gandhi prend de l’eau entre ses mains, indiquant par ce geste qu’il appelle les Indiens à défier l’interdiction qui leur est faite par le colonisateur de récolter le sel (ce qui se traduit donc par l’obligation de payer au colonisateur un impôt sur cette denrée). Après une tentative de répression de cette désobéissance civile largement pratiquée à travers l’Inde, le pouvoir britannique, bien qu’ayant mis le Mahatma en prison, finit par céder. En Grande-Bretagne, une part grandissante de la classe politique comprend que la marche vers l’indépendance est inéluctable. Gandhi est même invité à une table ronde à Londres en 1931. Mais l’indépendance est retardée par des problèmes qu’il reste à régler, notamment les tensions grandissantes entre Hindous et musulmans.

La renaissance hindoue et les relations interconfessionnelles

La fondation du Congrès national indien représente également une « renaissance hindoue ». En effet, si l’Inde est très majoritairement composée d’Hindous, elle est dominée par les princes musulmans depuis plusieurs siècles, ce que manifeste d’ailleurs avec éclat l’installation de la dynastie Moghole en 1526, qui dominera l’Inde jusqu’à l’arrivée des Britanniques et qui disparaîtra officiellement en 1877 avec le transfert de la légitimité monarchique à la reine Victoria. En affaiblissant la dynastie musulmane des Moghols, la Grande-Bretagne contribue à la ré-émergence d’une identité hindoue. Si les hindous et les musulmans se retrouvent tous au sein du Congrès, progressivement, des dissensions apparaissent. Minoritaires, les musulmans craignent que l’indépendance se fasse à leur détriment. Si Gandhi se montre favorable à ce que l’Inde indépendante puisse disposer de collèges électoraux séparés entre Hindous et musulmans (ce qui assurerait une représentation permanente aux 25% de musulmans), Nehru, qui devient l’homme fort du Congrès à partir du milieu des années 20, y est clairement hostile.

La ligue musulmane, fondée dès 1906, devient progressivement l’outil politique de la défense des intérêts des musulmans. Sous l’impulsion de Mohamed Al Jinnah, alors dirigeant de la Ligue musulmane, la revendication de la création d’un Pakistan pour les musulmans devient une revendication majoritaire chez les élites musulmanes à partir de la fin des années 30, notamment lorsqu’il est constaté que le Congrès ne désirera pas partager le pouvoir avec la Ligue musulmane. Nehru, moderniste et socialisant, ne peut concevoir un modèle de gouvernance fondé sur des alliances confessionnelles. Parallèlement, Al Jinnah, un laïc élégant et qui ne méprise pas les plaisirs de la vie, mobilise la ressource confessionnelle comme fondement au projet nationaliste porté par la minorité musulmane.

Le 15 août 1947, l’indépendance de l’Inde est acquise mais au prix d’une partition faite de déplacements de populations et de violences entre une Inde hindoue et un Pakistan musulman. Le Congrès prend alors le pouvoir en Inde, sous la houlette de Nehru, qui restera Premier ministre de 1947 à 1964. Quant à Gandhi, il ne participe pas aux festivités de l’indépendance. S’il a donné son accord à la partition, c’est pour éviter une guerre civile entre hindous et musulmans. Mais il ne l’accepte pas et se montre préoccupé des violences interconfessionnelles qui déchirent alors le pays. Il est assassiné le 30 janvier 1948 par un nationaliste hindou qui lui reprochait d’avoir donné son accord à la partition et donc d’avoir affaibli l’Inde.
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MessageSujet: 29 décembre 1835 : Le traité de New Echota divise la nation cherokee   ephemeride - Page 14 EmptySam 29 Déc - 22:54:00

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29 décembre 1835 : Le traité de New Echota divise la nation cherokee

Le 29 décembre 1835, une poignée de chefs de la Nation cherokee, parmi lesquels Major Ridge et son neveu Stand Watie, signent avec le gouvernement des États-Unis un traité à New Echota (Géorgie).

Par ce traité proposé par le président Andrew Jackson, les Indiens acceptent de renoncer à leurs terres ancestrales de Géorgie et de Caroline du Nord, en échange d'argent et de nouvelles terres à l'ouest du Missisipi, en Oklahoma.

Dissensions tragiques

Mais le texte est rejeté par la très grande majorité des Cherokees et scinde la communauté en deux factions rivales qui vont s'opposer violemment jusqu'au milieu des années 1840.

Deux mille Cherokees seulement se rendent volontairement sur leurs nouvelles terres, qualifiées de "Territoire indien". Il faut l'intervention des forces fédérales, aidées de la milice de Géorgie, en 1838, pour faire appliquer les clauses du traité et transférer les autres Indiens. Quatre mille périssent lors de cet exode forcé et un millier s'échappent en se cachant dans les montagnes.

Cet épisode dramatique de l'histoire cherokee est connu sous le nom de « Chemin des Larmes » (Trail of Tears). Les signataires du traité sont assassinés en juin 1839 par des vengeurs, à l'exception de Stand Watie qui, averti, a pu s'enfuir à temps et deviendra un riche propriétaire d'esclaves et un brillant général de l'armée confédérée sudiste pendant la guerre de Sécession.

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MessageSujet: 30 décembre 1905 : La Veuve Joyeuse triomphe à Vienne   ephemeride - Page 14 EmptyDim 30 Déc - 22:55:00

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30 décembre 1905 : La Veuve Joyeuse triomphe à Vienne

Le 30 décembre 1905, La Veuve Joyeuse triomphe à Vienne.

Le compositeur austro-hongrois Franz Lehar renouvelle l'opérette.

Dans le même temps, la ville impériale voit le triomphe de l'Art nouveau ou Jugendstil, inventé par les artistes de la Sécession.

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MessageSujet: 31 décembre 192 : Assassinat de Commode   ephemeride - Page 14 EmptyLun 31 Déc - 22:54:00

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31 décembre 192 : Assassinat de Commode

Le 31 décembre 192, l'empereur romain Commode (31 ans), réputé pour sa violence et son caractère fantasque, est assassiné par sa maîtresse Marcia. Celle-ci tente de l'empoisonner mais comme l'empereur arrive à vomir le poison, elle se résout à le faire étrangler. Commode est l'antihéros du film Gladiator de Ridley Scott.
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MessageSujet: 1er janvier 1892 : Ellis Island accueille les émigrants européens   ephemeride - Page 14 EmptyMar 1 Jan - 22:55:00

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1er janvier 1892 : Ellis Island accueille les émigrants européens

Du 1er janvier 1892 à sa fermeture officielle le 12 novembre 1954, le centre fédéral d'immigration d'Ellis Island, à l'embouchure de l'Hudson, dans la baie de New York, devient le passage obligé pour tous les immigrants qui affluent aux États-Unis en provenance d'Europe et du Proche-Orient. Au total douze millions de personnes.

Les compagnies maritimes ont l'obligation de trier elles-mêmes les candidats dès leur départ, à défaut de quoi elles doivent assumer leur rapatriement. Malgré cela, un certain nombre sont refoulés sur Ellis Island, notamment pour cause de maladie (voir le film d'Elia Kazan America, America, de 1963).

En 1921 et 1924, des lois instaurent des quotas par nationalités qui restreignent sévèrement les arrivées. De cinq à dix mille par jour, le nombre de passages à Ellis Island tombe à deux cents seulement.

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MessageSujet: 2 janvier 1963 : Embuscade vietcong à Ap Bac   ephemeride - Page 14 EmptyMer 2 Jan - 22:54:00

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2 janvier 1963 : Embuscade vietcong à Ap Bac

Le 2 janvier 1963, à Ap Bac, dans le delta du Mékong, au sud de Saigon, l'armée sud-vietnamienne et ses conseillers américains essuient leur premier échec face aux Vietcongs ou communistes sud-vietnamiens, soutenus et armés par le Nord-Vietnam.

Ce jour-là, l'armée sud-vietnamienne monte à l'assaut du village pour neutraliser un émetteur radio quand elle est prise dans une embuscade, au milieu des rizières. Plusieurs hélicoptères américains sont appelés en renfort et cinq d'entre eux sont abattus. Les Vietcongs se retirent une fois la nuit venue, libérés de la peur que leur inspirait jusque-là la puissance américaine. La guerre du Vietnam commence pour de bon...
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MessageSujet: 3 janvier 1521 : Excommunication de Martin Luther   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 3 Jan - 22:54:00

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3 janvier 1521 : Excommunication de Martin Luther

Le 3 janvier 1521, la bulle Decet Romanum Pontificem est promulguée : le pape Léon X excommunie le théologien Martin Luther de l’Église catholique. Quelques mois plus tard, il est mis au ban du Saint-Empire. C’est le début de la Réforme à travers l’Europe.

La promulgation de la bulle met à exécution la menace d’excommunication faite en juin 1520 dans la bulle Exsurge Domine. Ce document est la réponse du pape aux 95 thèses sur les indulgences que Luther a publiées à la porte de son église le 31 octobre 1517. Luther doit se rétracter avant le 10 décembre 1520 pour éviter l’excommunication. Au contraire, ce jour-là, Luther brûle Exsurge Domine en public.

La source du conflit est monétaire : pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre, Léon X pratique à grande échelle le commerce des indulgences. Luther s’oppose à ce trafic honteux. Son argument est simple : « Prouvez-moi par les Saintes Écritures que je me trompe, et je me rétracterai ».
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MessageSujet: 4 janvier 1961 : Les États-Unis rompent avec Castro   ephemeride - Page 14 EmptyVen 4 Jan - 22:54:00

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4 janvier 1961 : Les États-Unis rompent avec Castro

Le 4 janvier 1961, les États-Unis rompent les relations diplomatiques avec le gouvernement cubain, autant dire avec Fidel Castro. En ce 4 janvier, à La Havane, à l’ambassade, des diplomates américains détruisent un certain nombre de documents potentiellement compromettants. Puis, trois Marines amènent le pavillon, le plient soigneusement selon tout un cérémonial, avant de le renvoyer aux États-Unis.

Il est vrai que, dans un premier temps, en 1959, les États-Unis avaient été parmi les premiers à reconnaître le gouvernement de Castro, juste après qu’il eut renversé le dictateur Batista. Seulement, quelques mois plus tard, Castro devait nationaliser les avoirs étrangers (sous-entendu : américains), un véritable défi lancé à la face de Washington. Après quoi Cuba est s'est tournée vers l’Union Soviétique. La situation s’est donc dégradée, jusqu’à cette rupture officielle de janvier 1961.

En avril 1961, des opposants cubains entraînés par la CIA débarqueront dans la fameuse baie des Cochons pour tenter de reprendre le pouvoir. Fiasco intégral. Cette fois, la rupture sera totale et le 23 février de l’année suivante, les États-Unis mettront en place leur fameux embargo.

Il faudra attendre 54 ans, jusqu’à l’été 2015, pour que les trois mêmes Marines qui, en 61, avaient plié la bannière étoilée reviennent à Cuba, lever à nouveau les couleurs américaines dans le ciel de La Havane.

ephemeride - Page 14 Marines-55932d8
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MessageSujet: 5 janvier 1895 : Dégradation du capitaine Dreyfus   ephemeride - Page 14 EmptySam 5 Jan - 22:55:00

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5 janvier 1895 : Dégradation du capitaine Dreyfus

Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris. Il a été condamné au bagne à vie pour haute trahison.

L'« Affaire Dreyfus » commence un an plus tard avec la révélation de son innocence. Elle va secouer l'opinion publique en France et dans le reste du monde pendant plusieurs décennies.

Une condamnation sans histoire

L'affaire Dreyfus débute comme une banale affaire d'espionnage par la découverte en septembre 1894 d'un bordereau contenant des secrets militaires et adressé à l'ambassade allemande.

Le capitaine Alfred Dreyfus (35 ans) est très vite accusé d'en être l'auteur sur la foi d'une analyse graphologique truquée. Issu d'une riche famille israélite d'origine alsacienne, cet officier d'état-major est arrêté dès le 15 octobre 1894 sous l'inculpation de haute trahison. Il échappe à la guillotine en vertu d'une loi qui a aboli la peine de mort pour les crimes politiques. C'est ainsi qu'il part pour l'île du Diable, en Guyane.

Personne en France ne doute alors de sa culpabilité... Personne sauf sa femme Lucie et son frère Mathieu qui vont remuer ciel et terre pour obtenir sa libération.

Le doute s'installe

Tout se corse en mars 1896. Le lieutenant-colonel Georges Picquart, qui dirige le service de renseignements, découvre que l'auteur du bordereau est en vérité le commandant Charles Walsin-Esterhazy. Ayant fait part de ses doutes au chef de l'état-major, il est réduit au silence par un limogeage en Tunisie.

En octobre 1896, le colonel Henry, des services secrets, désireux d'écarter les soupçons d'Esterhazy, produit un nouveau bordereau qui accable Dreyfus. On apprendra plus tard qu'il s'agit d'un faux document.

Entre temps, la famille du capitaine Dreyfus fait appel au journaliste Bernard Lazare pour chercher des motifs de réviser le procès.

Enfin, le 14 novembre 1897, le sénateur de Strasbourg Auguste Scheurer-Kestner, lui aussi convaincu de l'innocence de Dreyfus, publie une lettre où il annonce des faits nouveaux. Le lendemain, Mathieu Dreyfus ne s'embarrasse pas de précautions et dénonce Esterhazy comme le véritable auteur du bordereau.

Le patriotisme contre les principes

Le 11 janvier 1898, Esterhazy, qui a lui-même demandé à être jugé, est acquitté par un conseil de guerre et c'est le lieutenant-colonel Georges Picquart qui fait les frais du procès. Accusé de faux, il est emprisonné et chassé de l'armée.

À Paris, chacun prend parti et l'Affaire prend vite un tour politique :

– il y a d'un côté ceux qui considèrent qu'on ne transige pas avec les principes et que Dreyfus, comme tout citoyen a droit à un procès équitable ; ce sont les « dreyfusards ». Parmi eux beaucoup de pacifistes de gauche et des idéalistes de droite comme Charles Péguy.

– de l'autre côté, les « antidreyfusards » considèrent que l'intérêt national prime par-dessus les droits de la personne ; face à l' « ennemie héréditaire » (l'Allemagne), il n'est pas question de porter atteinte au moral de l'armée avec un procès en révision de Dreyfus, que celui-ci soit innocent ou pas ! L'origine israélite et bourgeoise de Dreyfus attise les passions et l'antisémitisme vient au secours d'un patriotisme dévoyé.

Le dénouement

Le 13 janvier 1898, coup de théâtre avec la publication d'un article incendiaire, intitulé J'accuse et signé par le célèbre écrivain Émile Zola. Tout y est dit des mensonges et des compromissions des autorités. L'auteur doit s'exiler pour ne pas être emprisonné.

Mais il n'est plus possible au gouvernement d'en rester là. Dreyfus revient du bagne. Il est à nouveau jugé, condamné à dix ans de prison et aussitôt gracié par le Président de la République. Le dénouement a lieu le 12 juillet 1906 avec sa réhabilitation par la Cour de Cassation.
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MessageSujet: 6 janvier 1579 : L'Union d'Arras et la Belgique en germe   ephemeride - Page 14 EmptyDim 6 Jan - 22:55:00

ephemeride - Page 14 Arras-559534e

6 janvier 1579 : L'Union d'Arras et la Belgique en germe

Le 6 janvier 1579, dans le conflit qui oppose les protestants des Provinces-Unies à leur souverain espagnol, les catholiques prennent le parti de celui-ci.

Par l'Union d'Arras, les représentants des dix provinces à majorité catholique de la Flandre, de l'Artois et du Hainaut réaffirment leur fidélité au roi Philippe II de Habsbourg et à son représentant, le gouverneur Alexandre Farnèse. Ils conservent le nom de Pays-Bas espagnols. Leur Union constitue l'embryon de ce qui deviendra la Belgique.

La réplique vient le 23 janvier avec l'Union d'Utrecht, qui réunit les sept provinces à majorité protestante du nord, embryon des actuels Pays-Bas.

Tous unis contre les Espagnols

De Groningue, au nord, à Cambrai, au sud, les Dix-Sept Provinces appartenaient un siècle plus tôt au duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Par le hasard des successions et des mariages, elles ont échu à l'empereur d'Allemagne Maximilien Ier de Habsbourg, puis à son successeur Charles Quint, enfin au fils de celui-ci, le roi d'Espagne Philippe II.

Philippe II les administre par l'entremise de sa demi-soeur Marguerite de Parme, gouvernante générale des Pays-Bas. Fille naturelle de Charles Quint et d'une Belge, Johanna Van der Gheenst, mariée à Alexandre de Médicis puis à Octave Farnèse, elle administre avec dévouement son pays d'origine mais doit passer par un groupe de fonctionnaires bourguignons, la Consulta, aux ordres du cardinal Antoine Perrenot de Granvelle, véritable maître du pays.

À la fin du XVIe siècle, on est en pleine querelle religieuse entre catholiques et réformés et la Consulta réprime avec zèle les manifestations protestantes. Les nobles locaux, aussi bien catholiques que protestants, craignent d'être dépouillés à la faveur de cette répression au profit de gouverneurs étrangers. Ils obtiennent le renvoi du cardinal de Granvelle puis publient à Breda un « compromis des Nobles » par lequel ils exigent la fin de l'Inquisition et la convocation d'états généraux.

Ils se rendent en délégation à Bruxelles pour remettre leur texte à Marguerite de Parme, gouverneur général des Pays-Bas. Celle-ci, qui les voit arriver de son balcon de l'hôtel de ville, glisse à l'un de ses conseillers : « Mais que me veulent donc ces gueux ? » L'expression fait florès et les protestataires, quoique nobles, s'enorgueillissent de cette appellation de « gueux ».

Philippe II nomme un nouveau gouverneur des Pays-Bas en la personne du duc d'Albe. Celui-ci arrive à Bruxelles avec le titre de vice-roi et les pleins pouvoirs. Il occupe le pays avec 60 000 hommes : Espagnols, Napolitains, Allemands. La répression ne se fait pas attendre. Elle est dirigée par le Conseil des troubles, que les habitants surnomment le Conseil du sang (« Bloedraat »).

Le chef des « gueux », Guillaume de Nassau, gagne le soutien de l'ensemble des Néerlandais contre l'oppression espagnole. Le 8 novembre 1576, il obtient des représentants des Dix-Sept Provinces qu'ils signent la Pacification de Gand, par laquelle les habitants de la Hollande et de la Zélande obtiennent le droit de pratiquer le calvinisme à leur gré.

Calvinistes contre catholiques

Arrive un nouveau gouverneur. Ce n'est autre que le jeune et prestigieux don Juan d'Autriche, demi-frère de Philippe II et héros de la victoire de Lépante sur les Turcs. Il feint de retirer les troupes espagnoles et d'accepter les termes de la Pacification.

Là-dessus, il s'empare de Namur. Mais comme les armées de Philippe II sont retenues en France dans d'autres guerres de religion, il lui est impossible de restaurer l'autorité du roi sur la totalité des Pays-Bas.

Mort du typhus pendant une campagne, don Juan est remplacé par son alter ego et ami, le prince Alexandre Farnèse, chef de guerre illustre et négociateur avisé, fils de Marguerite de Parme, qui gouverna également le pays. Faute de soumettre l'ensemble des provinces, il monte habilement les catholiques du sud contre les calvinistes du nord.

C'est ainsi que les représentants des dix provinces du sud, craignant l'hégémonie protestante, concluent l'Union d' Arras par laquelle ils dénoncent la Pacification de Gand, rejettent l'allégeance à Guillaume d'Orange et réaffirment leur fidélité au roi d'Espagne.

Le 17 mai 1579, par le traité d'Arras conclu avec Alexandre Farnèse, ils confirment leur ralliement à celui-ci.
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MessageSujet: 7 janvier 2015 : Attentat à Paris contre Charlie Hebdo   ephemeride - Page 14 EmptyLun 7 Jan - 22:54:00

ephemeride - Page 14 Charlie-hebdo-559640e

7 janvier 2015 : Attentat à Paris contre Charlie Hebdo

La France est sidérée en suivant quasiment en direct, dans les médias, l’agression du magazine satirique par deux jeunes hommes, dans le 11e arrondissement de Paris. Douze personnes sont massacrées et quatre grièvement blessées avant que les terroristes, qui se réclament de l’islamisme radical, ne soient pris en chasse par la police.

Le lendemain, un comparse tue une policière à Montrouge, au sud de la capitale, avant de prendre en otage les clients d’un supermarché casher à la porte de Vincennes. Il en assassine quatre avant d’être lui-même tué par la police. Les deux autres terroristes, traqués, se réfugient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à l’est de Paris, où ils sont abattus le 9 janvier par les forces de l’ordre.

Quelques heures avant l’agression de Charlie Hebdo, l’écrivain Michel Houellebecq présentait sur les ondes son nouveau roman, Soumission, qui mettait en scène une hypothétique soumission de la France à l’ordre islamique...
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MessageSujet: 8 janvier 1454 : Fulmination de la bulle Romanus Pontifex de Nicolas V   ephemeride - Page 14 EmptyMar 8 Jan - 22:57:00

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8 janvier 1454 : Fulmination de la bulle Romanus Pontifex de Nicolas V

Le 8 janvier 1454, selon l'expression consacrée, le pape Nicolas V « fulmine » une bulle mémorable, Romanus Pontifex, par laquelle il encourage le roi du Portugal Alphonse V à combattre et assujettir les « sarrasins, païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient ».

Le pape vient alors d'apprendre la chute de Constantinople aux mains des Turcs et en a été bouleversé comme beaucoup de chrétiens. Par cette bulle, il encourage donc le roi du Portugal et ses marins dans leur entreprise de contournement du continent africain, destinée à prendre à revers l'empire ottoman. Cette entreprise a débuté avec la prise de Ceuta en 1415.

Dans la même bulle, rédigée à la demande des Portugais, conservée à Lisbonne et jamais publiée, le pape se dit satisfait d'apprendre la conversion à la foi chrétienne d'une grande partie des noirs capturés ou achetés par les Portugais. Gardons-nous de surinterpréter le document et d'y voir une rupture avec les condamnations récurrentes de l'esclavage par l'Église catholique :
le pape se réjouit simplement des conversions dans le cadre d'une nécessaire riposte à l'offensive sarrasine, ottomane ou musulmane.
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MessageSujet: 9 janvier 1878 : Humbert Ier devient roi d'Italie   ephemeride - Page 14 EmptyMer 9 Jan - 22:54:00

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9 janvier 1878 : Humbert Ier devient roi d'Italie

Le roi Victor-Emmanuel II d'Italie s'éteint le 9 janvier 1878. Humbert lui succède mais décide de se faire appeler Humbert Ier d'Italie et non Humbert IV de Savoie, marquant par là l'unification de toute l'Italie sous son nom.

Le 17 novembre 1878, le roi, en visite à Naples avec sa femme et le Premier ministre Benedetto Cairoli, est blessé d’un coup de poignard porté par l'anarchiste Giovanni Passannante. Dans l'attaque, Cairoli est aussi blessé.

Assassinat

Il joue son rôle de souverain constitutionnel alors que la gauche italienne occupe le pouvoir, avec Agostino Depretis et Francesco Crispi. Il récompense le général Fiorenzo Bava-Beccaris, responsable du massacre de Milan. Il meurt assassiné de trois coups de revolver, à Monza par l'anarchiste Gaetano Bresci qui voulait ainsi venger la sanglante répression menée contre les ouvriers à Milan en 1898. Son fils lui succède sous le nom de Victor-Emmanuel III.

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MessageSujet: 10 janvier 1959 : Les « ballets roses » de la République   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 10 Jan - 22:54:00

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10 janvier 1959 : Les « ballets roses » de la République

La Ve République débute en 1959 sur un scandale sexuel qui met en cause l'un des plus hauts personnages de la République précédente : André Le Troquer. Né en 1884, il a laissé un bras dans la Grande Guerre puis est devenu député socialiste de Paris...

En 1940, il fait partie de la poignée de parlementaires qui s'embarque sur le Massalia à destination du Maroc, en vue de poursuivre la lutte contre l'occupant allemand. Plusieurs fois ministre, il est président de l'Assemblée nationale quand sombre la IVe République.

Le 10 janvier 1959, au lendemain de l'entrée du général de Gaulle à l'Élysée, un entrefilet du Monde, évoque la mise sous mandat de dépôt d'un soi-disant policier accusé de détournement de mineures. L'hebdomadaire à scandales Aux écoutes du monde précise qu'il organisait des parties fines dans différents endroits dont un pavillon de chasse à la disposition du président de l'Assemblée nationale.

Le démenti d'André Le Troquer excite la curiosité de la presse. Elle met à jour un réseau de prostitution qui implique une fausse comtesse roumaine et des adolescentes de 15 ans auxquelles on promet une carrière à l'opéra ou au cinéma en échange de leur docilité envers de vieux notables fortunés. Un journaliste de France-Soir évoque à cette occasion les « ballets roses » de la République.

Pas moins de 23 personnalités se trouvent compromises parmi lesquelles André Le Troquer, qui se pavane sans comprendre l'indignité de son attitude et se prétend victime d'un complot gaulliste. Il est vrai que l'affaire, en disqualifiant le personnel de la IVe République, n'est pas pour déplaire au Général...

Bénéficiant de l'indulgence du tribunal et de l'opinion, André Le Troquer s'en tire avec une amende de 3 000 francs et un an de prison avec sursis.

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MessageSujet: 11 janvier 1892 : Jules Méline fait voter la loi protectionniste du double tarif   ephemeride - Page 14 EmptyVen 11 Jan - 22:54:00

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11 janvier 1892 : Jules Méline fait voter la loi protectionniste du double tarif

Député des Vosges depuis 1872, Jules Méline (1838-1925) devint président de la Chambre des députés en 1888 aux dépens de Georges Clemenceau grâce à la voix du Docteur Michou, député républicain de gauche qui en voulait à Clemenceau pour une plaisanterie de mauvais goût (il lui avait soustrait des sandwiches pris à la buvette et cachés dans sa veste). Les deux candidats ayant de la sorte obtenu le même nombre de suffrages, Méline fut élu au bénéfice de l'âge.

C'est ainsi qu'il fit adopter le 11 janvier 1892 le double tarif douanier avec un taux ordinaire et un taux préférentiel pour les États qui concèdent à la France des avantages douaniers équivalents.

Cette « loi Méline » avait pour objectif de protéger les agriculteurs français contre les importations à bas prix de produits agricoles. Elle clôtura l'épisode de libre-échange inauguré avec le traité de libre-échange de 1860 mais aussi la « grande dépression européenne » (1873-1892). Elle allait avoir entre autres conséquences de retarder la modernisation de l'agriculture française pendant toute la durée de la IIIe République.
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MessageSujet: 12 janvier 2010 : Haïti frappée par un séisme   ephemeride - Page 14 EmptySam 12 Jan - 22:54:00

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12 janvier 2010 : Haïti frappée par un séisme

Haïti est frappée à l'aube du 12 janvier 2010 par un séisme de force 7,3 sur l'échelle de Richter.

Bilan effroyable : 250.000 morts, 300.000 blessés, 1,2 million de sans-abris...

La destruction quasi-totale de Port-au-Prince attire l'attention sur ce pays de dix millions d'habitants déjà affecté par la déforestation, le sida, l'analphabétisme, la misère et la corruption, dépourvu de structures étatiques et dont la bourgeoisie ignore ce que signifient l'«intérêt national» et le «bien public».

Un an plus tard, on constate avec effarement que les onze milliards de dollars d'aide promis par la communauté internationale (un record) se sont pour l'essentiel volatilisés ou perdus dans les poches de quelques hiérarques. Victime qui plus est du choléra introduit par des Casques bleus népalais, la population continue de s'en remettre à la bienveillance des humanitaires occidentaux et des organisations caritatives (ONG), qui ont fait de Haïti leur principal domaine d'intervention.
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MessageSujet: 13 janvier 1935 : Plébiscite pro-allemand en Sarre   ephemeride - Page 14 EmptyDim 13 Jan - 22:54:00

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13 janvier 1935 : Plébiscite pro-allemand en Sarre

Le 13 janvier 1935, un plébiscite se déroule en Sarre, une région frontalière entre la France et l'Allemagne, conformément aux dispositions du traité de Versailles. à une écrasante majorité, les habitants demandent leur réintégration au sein de l'Allemagne... sans prêter attention au fait que celle-ci est depuis deux ans passée sous la botte nazie.

À Berlin, Hitler exulte. Le choix librement exprimé par les Sarrois cautionne son gouvernement, sa propagande et également ses succès économiques. Le Führer annonce peu après que son pays n'a plus de revendication territoriale à l'Ouest. Il renonce officiellement à toute prétention sur l'Alsace-Lorraine. Ce discours rassure les pacifistes français et européens qui n'en demandaient pas tant.
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MessageSujet: 14 janvier 1506 : Découverte du Laocoon   ephemeride - Page 14 EmptyLun 14 Jan - 22:54:00

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14 janvier 1506 : Découverte du Laocoon

Le 14 janvier 1506, des fouilles près des anciens thermes de Trajan, à Rome, mettent au jour un groupe sculpté monumental d'origine hellénistique.

Cette oeuvre fameuse, réalisée à Rhodes vers 40 av. J.-C., représente Laocoon et ses fils assaillis par les serpents. Selon l'Énéide de Virgile, Laocoon est un prêtre de Troie qui aurait tenté en vain de dissuader ses concitoyens de faire entrer dans la ville le cheval de bois abandonné sur la plage par les assiégeants grecs.

Je crains les Grecs, même lorsqu'ils apportent des présents, aurait-il lancé en désespoir de cause.

Là-dessus, des serpents sortis de l'eau auraient dévoré ses deux fils et lui-même avant de se réfugier sous l'autel d'Athéna. Les Troyens, terrorisés, y auraient vu la confirmation qu'ils devaient honorer le cheval, cadeau de la déesse, et l'auraient fait entrer dans leur ville... avec les guerriers grecs qui s'y trouvaient cachés.

Cette oeuvre monumentale était une pièce maîtresse de la Maison dorée construite par Néron après l'incendie de Rome.
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MessageSujet: 15 janvier 1919 : Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht assassinés   ephemeride - Page 14 EmptyMar 15 Jan - 22:54:00

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15 janvier 1919 : Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht assassinés

Le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht (48 ans l'un et l'autre) sont assassinés dans leur prison par des groupes paramilitaires anticommunistes, les Freikorps (« corps-francs »).

Ex-animateurs du groupe révolutionnaire Spartakus, ils avaient fondé le 30 décembre 1918 le Parti communiste allemand (KPD) et tenté d'importer en Allemagne la Révolution russe à la faveur des troubles consécutifs à la défaite de leur pays et à l'armistice.

Ayant déclenché une grève générale le 6 janvier 1919, leur tentative de soulèvement est écrasée par le ministre de la Défense, le social-démocrate Gustav Noske, au cours de la « Semaine sanglante » du 11 au 15 janvier 1919. Dans la foulée est mise en place une République parlementaire par l'Assemblée constituante allemande.
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MessageSujet: 16 janvier 1917 : Télégramme de Zimmermann   ephemeride - Page 14 EmptyMer 16 Jan - 22:54:00

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16 janvier 1917 : Télégramme de Zimmermann

Le 16 janvier 1917, Arthur Zimmermann, secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, adresse un télégramme secret à son homologue mexicain. Il lui fait part de l'intention de son pays de reprendre la guerre sous-marine dans le conflit qui l'oppose à la France et au Royaume-Uni (elle reprendra en effet dès le 1er février 1917).

Zimmermann propose par la même occasion une alliance au Mexique, avec à la clé, en cas de victoire, l'annexion du Sud des États-Unis.

Le télégramme est intercepté par la Marine britannique et transmis au président américain. Celui-ci le fait opportunément publier dans la presse le 1er mars. Le scandale pousse l'opinion américaine, jusque-là neutraliste, dans la guerre aux côtés des Alliés. C'est chose faite le 6 avril 1917 avec la déclaration de guerre des États-Unis à l'Allemagne.
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MessageSujet: 17 janvier 1991 : Opération Tempête du désert   ephemeride - Page 14 EmptyJeu 17 Jan - 22:54:00

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17 janvier 1991 : Opération Tempête du désert

Le 17 janvier 1991 débute l'opération « Tempête du désert ». Une coalition internationale attaque l'Irak de Saddam Hussein, coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit.

Coup de poker

Cette guerre, dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe Persique, trouve son origine dans la précédente guerre engagée par l'Irak contre l'Iran. Terminé en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues.

C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de 20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole. Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah, refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par l'Irak pendant la guerre contre l'Iran, l'ennemi commun de tous les Arabes !

Saddam Hussein en garde rancune au Koweit et se souvient opportunément que le petit émirat faisait partie de son pays avant que les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, il convoque l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie et lui fait part de son intention d'envahir le Koweit.

L'ambassadrice ne bronche pas. Le dictateur croit comprendre qu'elle approuve sa décision et que les États-Unis n'interviendront pas dans le conflit. Dans le même temps, le Département d'État américain (le ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun accord de défense ne lie les États-Unis au Koweit ! Le piège se referme.

Piège et désinformation

Le 31 juillet, à Djeddah, en Arabie séoudite, l'Irak et le Koweit tentent un compromis de la dernière chance. C'est l'échec. Saddam Hussein ordonne alors l'invasion de l'émirat le 2 août 1990. Celle-ci se déroule sans résistance notable si ce n'est l'incendie de quelques puits de pétrole.

Mais le dictateur irakien est surpris par la violence des réactions internationales.

Les Occidentaux craignent en effet que l'appropriation par l'Irak des ressources pétrolières du Koweit ne déséquilibre le marché du pétrole. Plus sérieusement, il semble que les dirigeants américains aient choisi de tirer parti de Saddam Hussein et de ses foucades pour installer une base militaire au milieu des champs pétrolifères du Golfe Persique. L'implosion de l'URSS, au même moment, leur laisse les mains libres.

Sans attendre, les Américains annoncent à leurs alliés séoudiens que les Irakiens ont concentré des chars à leur frontière et se préparent à envahir l'Arabie après le Koweit. Ils disent tirer leurs informations de photos satellites... mais se gardent bien de soumettre lesdites photos à une expertise indépendante.

Inquiètes pour leur survie, les monarchies arabes, qui refusaient jusque-là toute présence militaire occidentale sur le territoire sacré de l'islam, se plient aux injonctions de Washington dès le 7 août 1990.

Le 10 octobre 1990, au cours d'une gigantesque audition télévisée, des témoins décrivent devant le Congrès des États-Unis les horreurs commises au Koweit par les troupes d'occupation. Chacun est bouleversé par le témoignage d'une infirmière koweitienne éplorée qui raconte comment les soudards irakiens ont débranché les appareils qui maintenaient en vie les prématurés de son hôpital et tué les nourrissons sans pitié en les jetant par terre.

On découvrira plus tard que la prétendue infirmière n'était autre que la fille de l'ambassadeur du Koweit aux États-Unis et n'avait rien à voir avec les soins aux prématurés. Son témoignage avait été monté de toutes pièces par les services secrets américains. En attendant, la supercherie a convaincu le Congrès américain d'autoriser le président George Bush à engager la guerre.

Une coalition mondiale

Une armada est donc rassemblée dans le désert arabe par les Anglo-Saxons et les Européens sous le commandement du général américain Norman Schwarzkopf, Colin Powell étant le chef de l'état-major américain.

La coalition réunit 28 pays et 605.000 hommes dont une moitié d'Américains. Elle dispose d'armes du dernier cri. Face à elle, une armée irakienne de 540.000 hommes, mal commandés et sans motivation, que la propagande occidentale présente sans rire comme la quatrième armée du monde (sic).

Le 17 janvier 1991, à 3 heures du matin, commencent les bombardement aériens de l'Irak. 85.000 tonnes de bombes sont déversés sur le pays pendant 42 jours. Du jamais vu.

Toutes les infrastructures sont détruites, avec des dommages collatéraux importants. Le 23 février, c'est au tour des forces terrestres d'entrer en opération. Elles ne trouvent devant elles aucune résistance. Après plusieurs jours de bombardements massifs sur l'ensemble du pays, les armées coalisées entament une promenade militaire à travers le Koweit et l'Irak lui-même.

Une guerre-éclair vite interrompue

Dès le 26 février, les populations chiites du sud de l'Irak, aussi appelés Arabes des marais, se soulèvent contre Saddam Hussein à l'appel du président George Bush.

Mais le président américain est brusquement saisi de peur devant les risques d'éclatement de l'Irak sous l'effet de ces soulèvements particularistes. Le 28 février, il décide à brûle-pourpoint d'arrêter la marche triomphale de ses armées aux portes de Bagdad. Il impose un cessez-le-feu unilatéral à la surprise de Colin Powell, de Schwarzkopf et évidemment de l'opinion occidentale, qui s'était laissé convaincre que la guerre avait pour but d'installer en Irak un gouvernement démocratique.

Saddam Hussein est sauvé. Il obtient qui plus est de George Bush l'autorisation d'utiliser ses hélicoptères pour réprimer l'insurrection chiite et mieux massacrer les populations irrédentistes des marais du sud.

La guerre-éclair se solde par plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils. Ceux-là sont les chiites massacrés par les milices de Saddam Hussein à la faveur de l'invasion. Ce sont également les nombreuses victimes « collatérales » des bombardements de cibles stratégiques par l'aviation occidentale.

Les coalisés n'ont à déplorer que quelques dizaines de morts, pour la plupart accidentelles (États-Unis : 65 morts et 43 disparus, Grande-Bretagne : 6 morts et 8 disparus, France : 2 morts, alliés arabes : 13 morts et 10 disparus...). Mais à moyen terme, les pertes occidentales pourraient s'avérer plus lourdes que prévu du fait de la contamination des soldats par les résidus des bombes fabriquées à partir de déchets d'uranium appauvri.

D'un point de vue financier, la guerre-éclair n'aura rien coûté aux pays coalisés, tous les frais ayant été payés rubis sur l'ongle par les pétromonarchies du Golfe, y compris le Koweit, ainsi que par l'Allemagne et le Japon, qui s'étaient refusés à intervenir militairement dans la guerre pour ne pas raviver les souvenirs douloureux de la Seconde Guerre mondiale.

Une guerre pour rien ?

Le gouvernement américain voit s'éloigner le spectre d'une prise de pouvoir par les chiites irakiens alliés de l'Iran.

Le maintien du dictateur au pouvoir satisfait les monarques arabes du Golfe, qui préfèrent un autocrate désarmé à la tête d'un pays ruiné plutôt qu'un Irak démocratique et laïc, susceptible de représenter un modèle à suivre pour leurs propres sujets. Il permet d'autre part de justifier la pérennisation d'une puissante base militaire anglo-saxonne au milieu des champs de pétrole.

Pendant quelques années, l'ordre règne autour du Golfe cependant que l'Irak continue d'être bombardé quotidiennement par l'aviation occidentale. Saddam Hussein et les monarques arabes exercent un pouvoir brutal et sans entraves sur leurs populations.

Le premier rompt avec la laïcité de ses débuts et se rapproche des mouvements islamistes, au grand dam des minorités chrétiennes de l'Irak, qui commencent à quitter le pays. Il renforce son emprise sur la population en tirant profit de l'embargo imposé par les Américains. Les Irakiens les plus pauvres n'ont d'autre solution que de courber la tête pour recevoir leur part de l'aide internationale, distribuée selon le bon vouloir du dictateur. Quant aux privilégiés, ils s'enrichissent outrageusement grâce au marché noir

Les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles de Manhattan et le Pentagone vont réduire à néant ce précaire équilibre et déboucher sur une nouvelle invasion.
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MessageSujet: 18 janvier 532 : Justinien réprime la sédition Nika   ephemeride - Page 14 EmptyVen 18 Jan - 22:54:00

ephemeride - Page 14 Theodora-55a3b18

18 janvier 532 : Justinien réprime la sédition Nika

Le 18 janvier 532, à Constantinople, capitale de l'empire romain d'Orient, une rumeur enfle à propos de l'empereur Justinien et de son favori, auxquels on reproche autoritarisme et concussion.

Dans l'Hippodrome, sur les hauteurs de la ville, les courses de chars se déroulent dans une ambiance survoltée. Oubliant leur rivalité, les partisans de l'équipe des Verts, qui appartiennent aux franges populaires de la ville, font alliance avec les partisans de l'équipe des Bleus, d'origine patricienne. Ils décident d'en finir avec l'empereur.

Ensemble, aux cris de «Nika !» (Sois vainqueur !), les insurgés brûlent la basilique Sainte-Sophie puis se dirigent vers le palais impérial.

Justinien se dispose à fuir quand son épouse Théodora prend les choses en main.

Fille du gardien des ours du cirque, Théodora est une ancienne comédienne, probablement prostituée. Son énergie et sa force morale lui ont valu d'être épousée par Justinien et de revêtir la pourpre impériale.

À l'empereur affolé, elle déclare en substance : La pourpre est un beau linceul.
L'empereur alors se ressaisit.

La garde impériale, sous le commandement du général Bélisaire, qui revient d'une campagne contre les Perses, noie la révolte dans le sang. Plus de 30.000 personnes sont massacrées dans l'Hippodrome.

Rassuré sur son pouvoir, Justinien se lancera dès lors à la reconquête de l'Occident romain, envahissant le royaume ostrogoth du défunt Théodoric le Grand. Il se consacrera aussi à la reconstruction de la basilique Saint-Sophie, plus belle et plus grande que jamais.
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MessageSujet: 19 janvier 1419 : Rouen se livre aux Anglais   ephemeride - Page 14 EmptySam 19 Jan - 22:54:00

ephemeride - Page 14 Rouen500-55a4bb8

19 janvier 1419 : Rouen se livre aux Anglais

Vainqueur à Azincourt, Henri V de Lancastre assiège Rouen. Pourvus d'une centaine de canons et conduits par un chef énergique, Alain Blanchard, les Rouennais supportent le siège pendant sept mois.

Ils poussent hors de la ville 12.000 bouches inutiles, femmes, vieillards et enfants, mais le roi Henri V, impitoyable, les laisse mourir de faim dans les fossés.

Le 19 janvier 1419, après avoir en vain attendu des secours, réduits à la famine, ils se résignent à livrer leur ville.
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